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Pour sauver le climat, jetons nous à l'eau !

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Pour sauver le climat, jetons nous à l'eau !
PAPEETE, le 9 mai 2019. Le collectif citoyen pour le climat prépare une traversée à la nage entre Tahiti et Moorea en relais, une allégorie du défi climatique à affronter. "On a besoin de solidarité et de faire les choses ensemble pour surmonter le défi climatique", souligne Laiza Pautehea. "Seul c'est insurmontable mais tous ensemble, nous sommes plus fort et motivés."


Le collectif citoyen, à l'origine de la marche pour le climat qui a rassemblé plus de 500 personnes en mars dernier à Papeete, organise un nouvel événement le samedi 18 mai : la traversée de Tahiti-Moorea à la nage. "Le défi climatique est tellement énorme qu'on sait qu'on ne peut pas y faire face tout seul. Relier Tahiti à Moorea à la nage c'est pareil", explique Laiza Pautehea, militante écologiste. "Soyons solidaires. Répartissons la tâche énorme que nous devons affronter face au défi climatique. Pour la traversée Tahiti-Moorea, il y aura de très bons nageurs de la Fédération des clubs de Natation de Polynésie Française et des gens lambda comme moi. En faisant un relais, nous allons pouvoir faire cette traversée".

Depuis octobre dernier, le collectif citoyen organise des événements chaque mois pour mobiliser les Polynésiens et les autorités sur la question du changement climatique. "On continue à sensibiliser. Ceux qui sont venus à la marche sont ceux qui ont eu l'information. Pour ceux qui ne savent pas il faut multiplier les actions, cela prend du temps...", complète Laiza Pautehea. "Il y a de plus en plus de plus de personnes à chaque événement qu'on organise. En faisant ça, on avance quand même. "

Les personnes souhaitant prendre part à cette aventure aquatique peuvent s'inscrire sur Facebook (Traversée à la Nage Tahiti/Moorea pour Le Climat) ou s'inscrire à 10 heures le dimanche 12 mai à la piscine de Tipaerui lors du championnat de Polynésie. "Pour surmonter le défi de changer nos habitudes afin de sauver la planète et nous avec, nous avons besoin de solidarité et de faire les choses ensemble pour surmonter le défi climatique", ajoute Laiza. "Seul c'est insurmontable mais tous ensemble, nous sommes plus forts et motivés."

Le 18 mai, le rendez-vous sera donné à partir de 6 heures aux trois pontons de Punaauia, passe Taapuna. Les arrivées se feront sur la plage de Toa Moorea.

Le 18 mai également, Jason Man Sang et Maiti Tepa, qui avaient réalisé fin février un tour de Tahiti à pied, envisagent de renouveler cette expérience en faisant cette fois un tour de l'île de Moorea.


Un autre événement sera organisé par le collectif citoyen le 25 mai sur la plage de Temae sur l'île sœur.



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La troupe Didascalies revient avec "Le Bal des crapules"

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La troupe Didascalies revient avec
PAPEETE, le 9 mai 2019 - La troupe de théâtre Didascalies qui a proposé Ma femme est folle en 2018 revient avec une pièce "comico-cinglante" signée Luc Chaumar : Le Bal des crapules.

Le Bal des crapules est "un petit massacre entre amis", une occasion orchestrée de "se débarrasser dans la même soirée de son mari, de sa femme, de sa maîtresse, de son amant et de ses voisins encombrants". La troupe Didascalies qui la présente ce mois de mai au Teata Comedy Club ajoute : "magouilles, manipulations et crimes pas tout à fait parfaits…Au bal des crapules tout le monde danse !" Le décor est posé.

La pièce dure 1h30 environ, elle a été écrite par Luc Chaumar. Elle raconte l’histoire d’un couple, Gabrielle et Étienne, qui invite le voisin du haut, Bernard et la voisine du bas, Chantal. Officiellement, le couple dit vouloir partager un dîner, officieusement, il espère récupérer les appartements de ses hôtes pour se faire un triplex.

L’auteur, dans une note, explique qu’il a souhaité explorer un domaine nouveau pour lui en "faisant évoluer des personnages vraiment méchants et, pire, en faisant en sorte que ces méchants-là soient pourtant sympathiques et très drôles. (…) Chaque fois qu'un masque tombe, il révèle une nouvelle entourloupe et une âme encore plus machiavélique. Si la surprise reste le principal facteur de rire, au bal des crapules, le pire est toujours à venir".

Le Bal des crapules a été mis en scène à Tahiti par Nicolas Arnoud qui s’est entouré de quatre acteurs : Sydélia Guirao, Aurélie Vigouroux, Laurent Villanova et Éric Chalon. Quatre acteurs "d’horizons divers et de toutes sensibilités".

En 2018, Nicolas Arnoud et Aurélie Vigouroux, comédiens et passionnés de théâtre, ont fondé Didascalies, une troupe qu’ils ont voulu "comme un groupement variable de comédiens". Concrètement cela se traduit par des allées et venues de comédiens, par l’ouverture de projets aux professionnels comme aux amateurs. L’objectif étant de se faire plaisir et de faire plaisir grâce à un pool de comédiens.

Le Bal des crapules est la deuxième aventure de Didascalies après Ma Femme est folle présentée du 30 août au 2 septembre 2018.

La troupe Didascalies revient avec
Pratique

Du 17 au 25 mai 2019 au Teata Comedy Club du Paradise.
Les vendredis et samedis à 19h30
Billet tarif unique : 1500 Fcfp (déconseillé au -12 ans)
Par réservation sur le Messenger du Teata Comedy Club ou sur place le soir même.

Contacts

Renseignements : 87 74 30 06
Facebook : Didascalies

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​Le SGARP demande un "minimum retraite" pour les petites pensions

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​Le SGARP demande un
PAPEETE, 9 mai 2019 - Le Syndicat général autonome des retraités de Polynésie (SGARP) publie une lettre ouverte pour demander la revalorisation des petites pensions avec la création d’un "minimum retraite" à 100 000 Fcfp.

Selon ce syndicat de retraités, une telle mesure coûterait "environ 220 millions de francs" à la Caisse de retraite. Il propose de répartir la charge sur 3 ans. "Il est courant de justifier les faibles pensions d’un grand nombre de salariés polynésiens par l’argument qu’ils n’ont pas beaucoup cotisé et qu’à ce titre, ils ne peuvent prétendre une plus grosse retraite. (…) Le SGARP estime que ce qui pose problème en Polynésie et dans nos ressources sociales, ce n’est pas le manque de richesses mais le manque de partage", dénonce Roland Clavreul, le secrétaire général-adjoint de ce syndicat de retraités, dans la lettre ouverte qu’il signe pour justifier cette bonification des petites pensions.

Pour le syndicat de retraités, ce "minimum retraite" doit bénéficier en priorité aux "salariés retraités ayant cotisé au minimum 15 ans et qui ont une retraite comprise entre 80 001 et 100 000 Fcfp". En Polynésie, selon les chiffres diffusés par le SGARP, la moitié des retraités perçoivent une pension mensuelle inférieure à 94 356 Fcfp et 75 % d'entre eux ont une retraite de moins de 152 915 Fcfp.

Ce syndicat estime que "la situation des retraités à faible revenu n’a pas été prise en compte et intégrée à la réforme".

Le SGARP, présidé par Jean-Marie Cheung, figure dans la liste des organisations retenues pour siéger au Conseil de suivi et d’orientation des retraites. Cette proposition d'instauration d'un minimum retraite sera au nombre des propositions que le syndicat soumettra dans des séances prochaines du COSR.

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La mule arrêtée à l'aéroport placée sous surveillance électronique

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La mule arrêtée à l'aéroport placée sous surveillance électronique
PAPEETE, le 9 mai 2019 - La jeune femme interpellée le 21 avril dernier à l'aéroport de Tahiti Faa'a en possession de 74 grammes d'ice a été placée sous surveillance électronique.

Au terme de plusieurs semaines de détention provisoire, elle a donc été libérée de Nuutania et doit désormais s'astreindre à un contrôle judiciaire strict qui implique notamment le port d'un bracelet électronique.

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Vairao : des terrains agricoles et des éoliennes à Puunui

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Vairao : des terrains agricoles et des éoliennes à Puunui
VAIRAO, le 9 mai 2019. Le Pays va aménager 100 hectares de terrain sur les hauteurs de Vairao. 80 % de ces terres seront mises à disposition d’agriculteurs. Sur la parcelle restante, des éoliennes devraient être installées.

Le président du Pays, le ministre de l’Economie verte, Tearii Alpha et le directeur de la Caisse de prévoyance sociale (CPS), Yvonnick Raffin, ont signé, jeudi, une convention de bail pour l’aménagement de terrains agricoles.

Cette convention prévoit un bail de location pour une durée de 70 ans sur le domaine de Tauraatua et une partie du domaine de Poroi (dit domaine de Puunui) à Vairao, en vue d’y installer de jeunes agriculteurs de la presqu’île. Le Pays souhaite notamment privilégier la production d’ananas. « Aujourd’hui, ce sont les agriculteurs de Moorea qui produisent 80 % des ananas que nous consommons à Tahiti », explique Tearii Alpha.

Les terrains, d’une superficie de 77 hectares, dont 60 hectares exploitables, seront destinés aux cultures biologiques. Le Pays va consacrer 444 millions de Fcfp pour aménager le terrain. Le Pays s’engage à créer un réseau de pistes principales et secondaires, équivalant à une enveloppe de 266 millions, à mettre en place un réseau hydraulique pour un montant de 126 millions ainsi que le défrichage du site pour 52 millions de Fcfp. « Il y a plus d’un an de travaux prévus pour l’aménagement des pistes et des réseaux. Nous irons chercher le financement du contrat de projets puisque les projets agricoles sont éligibles. A l’issue de ces aménagements, il y aura une commission d ‘attribution des lots après un appel à candidatures."

Ces terres seront ensuite louées aux agriculteurs. Ce terrain de la CPS est mis à disposition du Pays pour 2.3 millions de Fcfp par an. C’est un projet ancien puisqu’il remonte à 2004…

Le directeur de la CPS a précisé qu’une partie du terrain accueillerait un projet de production d’énergie propre. Il indique qu’une société privée a proposé d’installer des éoliennes.

Le projet en chiffres
Surface totale du domaine de Tauraatua : 77 ha
60% du domaine a une pente inférieure à 20%
Coût du réseau de pistes principales et secondaires d’environ 7 km : 266 millions
Coût du réseau hydraulique (sous réserve des résultats de l’étude de faisabilité qui déterminera la ressource en eau disponible) : 126 millions
Coût du défrichage du site : 52 millions
Lancement des études en juin 2019

Démarrage des travaux au premier trimestre 2020 d’une durée d’une année
Commission d’attribution des lots des lotissements agricoles à organiser au premier semestre
2021

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Doctoriales : La recherche, en mode "simple" !

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Doctoriales : La recherche, en mode
Papeete, le 9 mai 2019 - L'Université de la Polynésie française et l'Ecole doctorale du Pacifique organisent du 13 au 15 mai une nouvelle édition des Doctoriales. Ces rencontres sont l'occasion pour les étudiants en thèse de doctorat de présenter en quelques minutes leurs travaux de recherche devant un jury de professionnels, mais également devant le grand public.

"L'idée des Doctoriales est de permettre aux doctorants de faire connaître leurs travaux. A l'exception de quelques-uns (…), tous les doctorants participent à ces journées. Les prestations des doctorants faites devant un jury sont ouvertes au public. On leur demande donc de faire un effort de vulgarisation, afin d'être accessibles à tous. Cela reste toutefois toujours un peu scientifique", précise d'emblée Alban Gabillon, directeur de l’Ecole doctorale du Pacifique, seule institution commune à l'Université de Nouvelle-Calédonie et à l'Université de Polynésie française (UPF).
Organisées par l’Ecole doctorale du Pacifique avec l'Université de Polynésie française, en partenariat avec EDT, le pôle de compétitivité Tahiti Fa'ahotu et Robert Wan, ces trois journées ont pour but de favoriser "la rencontre entre le monde de la recherche et les entreprises", de "valoriser la qualité des travaux et le dynamisme de la recherche" et de "créer une dynamique interdisciplinaire".
Pour cette nouvelle édition, pas moins de 36 doctorants présenteront leurs travaux de recherche. Depuis 2017, plus besoin d'être inscrits à l'UPF pour y participer, les Doctoriales sont ouvertes aux doctorants d'autres sites comme le Criobe. Les thématiques de recherche sont très diverses, elles concernent l’archéologie, la biologie, l’histoire, l’informatique, l’écologie, la physique, l’anthropologie, la géographie, les mathématiques, le droit, la gestion ou l’économie...
Concrètement tout au long de ces trois jours, les doctorants vont se relayer devant le public et le jury composé de 15 membres. "Les présentations des travaux de recherche auront lieu soit sous forme de posters avec une présentation orale de cinq minutes suivie de cinq minutes de questions, pour les étudiants inscrits en première année de thèse, soit sous forme d'une communication orale de 15 minutes suivie de dix minutes de questions, pour les étudiants inscrits en deuxième année de thèse ou plus", précise Alban Gabillon.

UN BON TREMPLIN
Doctoriales : La recherche, en mode
"J'ai préparé une présentation de 15 minutes et un poster. C'est une superbe opportunité pour montrer notre travail", note Tohei Theophilus, en 2e année de doctorat (lire encadré).
Et effectivement, ces Doctoriales peuvent être un excellent tremplin professionnel pour ces étudiants très pointus.
"Notre stratégie se porte depuis quelques années vers une transition écologique plus forte, on a donc besoin de recruter davantage dans ce domaine, d'où nos différents partenariats avec l'UPF. On a recruté l'an dernier notre expert en environnement, il nous donne entièrement satisfaction", précise enthousiaste Moeana Heimata, responsable développement RH de EDT ENGIE.
Ces Doctoriales se concluront par l’attribution de trois prix décidée par le jury des Doctoriales : prix de la meilleure présentation orale, prix de la thèse offrant la meilleure perspective de valorisation économique ou culturelle et enfin prix du meilleur poster pour les étudiants de première année de doctorat.

Doctoriales : La recherche, en mode
Tohei Theophilus, doctorante à l'UMR-EIO - Unité Mixte de Recherche Ecosystèmes Insulaires Océaniens

" Une potentielle valorisation économique des algues sur le territoire"

"Je suis en 2e année de doctorat, le thème de ma thèse est "Diversité, écologie et potentiel biotechnologique des algues brunes proliférantes dans les lagons de Polynésie française".
En 1re année de Master, j'ai fait un stage au Muséum d'histoire naturelle à Paris et j'ai eu l'occasion de travailler sur les algues, cela s'est fait un peu par hasard. C'est un domaine très intéressant, il n'y a pas beaucoup de spécialistes. Ici, on ne connaît vraiment qu'une seule algue qui se consomme, c'est le "rimu", originaire des Australes. Les autres algues sont très peu valorisées (...). Il y a environ 400 espèces d'algues identifiées en Polynésie française, cela représente beaucoup de ressources marines qui pourraient être utilisées pour une potentielle valorisation économique sur le territoire. Ces valorisations peuvent se faire les domaines de l’aquaculture, de la cosmétique et/ou de la santé.
La thèse représente beaucoup de travail, de boulot, de questionnement, mais je suis passionnée, alors je ne compte pas. A terme, j'aimerais bien rester ici, après tout dépend des opportunités."

Doctoriales : La recherche, en mode
Infos pratiques :
Ouvert au public et gratuit
Lundi 13 mai : Inauguration dès 8h30 puis présentation jusqu'à 15 h
Mardi 14 mai : 9 h à 15 h
Mercredi 15 mai : 9h à 10h30 – Délibération du jury de 10h30 à 11h30 - Remise des prix à 11h30
Lieu : Université - Amphi A3 – bâtiment 3

Toutes les infos sur www.upf.pf
Facebook : Université de la Polynésie française
Mail : ecole-doctorale@upf.pf

Le programme

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Thierry Pageau fait appel de sa condamnation

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Thierry Pageau fait appel de sa condamnation
PAPEETE, le 9 mai 2019 - Mardi dernier, Thierry Pageau a été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir détenu de l'ice. En 2015, l'homme avait subi une violente agression à l'arme blanche.

L'auteur de ces faits ainsi que plusieurs autres individus avaient alors déclaré que le sac de Thierry Pageau contenait quatre sachets remplis d'ice. Faits niés par l'intéressé qui a donc été jugé et condamné à deux ans de prison mardi. Son avocat a d'ores et déjà indiqué qu'il ferait appel de cette condamnation.

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Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

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Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude
THAÏLANDE, le 9 mai 2019. Au cœur d’une Bangkok bourdonnante, hyper polluée, constamment embouteillée, se dresse l’enceinte du Grand Palais, abritant le temple du Bouddha d’émeraude, le Wat Phra Kaeo. Une oasis de calme et de beauté dans une agglomération cauchemardesque…

Bankgok, sa circulation démente, ses “tuk tuk” se faufilant partout, ses “soï” (des ruelles privées) abritant tous les commerces illégaux du monde dès la nuit venue, ses odeurs souvent pestilentielles de “klongs” transformés en égouts à ciel ouvert… Bienvenue au royaume du stress absolu et de la pollution totale.

Vous craquez ? Normal après un ou deux jours de shopping et de visites, on est tous épuisés. Il est temps de trouver refuge au Wat Phra Kaeo, le temple qui sert de chapelle au roi, en plein centre-ville, enserré dans le périmètre gardé, propre et calme du Grand Palais. Vous ne serez pas les seuls à avoir cette idée, aussi prendrez-vous la sage résolution d’arriver tôt le matin, avant le grand “rush” touristique.

Un cadeau du roi Rama I
La construction du Wat Phra Kaeo est due au roi Rama I (1782-1809) qui fit de Ratanakosin, devenue Bangkok, sa capitale. En fait, il fit d’abord ériger sa demeure, le Grand Palais, dès son accession au pouvoir, puis le fameux temple, objet de notre visite ; il avait en effet un “trésor” peu banal à y exposer et à vénérer : Rama, simple général durant la période Thonbury, avait ramené de Vientiane, au Laos, un somptueux Bouddha taillé dans un jade d’une qualité exceptionnelle, un jade “impérial”, c’est-à-dire vert émeraude. La statuette mesure une soixantaine de centimètres de hauteur.

Il ne fallut que deux ans de travail (acharné il est vrai) pour que le palais soit habitable, la statue étant alors transférée du Wat Arun de Bangkok au Wat Phra Kaeo.

Le temple en lui-même fut construit en deux étapes ; les parties nord et est étaient initialement plus modestes et ont été considérablement enrichies au fil du temps.

L’ensemble qui sert d’écrin au Wat Phra Kaeo représente une superficie au sol de 219 hectares ; une véritable ville royale au sein de la grande agglomération. Et une oasis de paix, de calme, de propreté, de silence et de sérénité…

Mystérieux Bouddha baladeur
Ce Bouddha d’émeraude a une histoire riche, qui vaut d’être contée. La statuette a été découverte en 1434, au nord de la Thaïlande, lorsque la foudre s’abattit sur un temple de la ville de Chiang Rai, temple lui aussi appelé Wat Phra Kaeo. Le coup de tonnerre détruisit une statue en stuc à l’intérieur de laquelle les moines découvrirent avec stupeur un Bouddha en jade impérial.

Le roi voisin de la ville de Chiang Mai, dénommé Samfangkaen, envoya alors un convoi d’éléphants récupérer la merveille, mais à trois reprises, les éléphants se trompèrent de chemin et se dirigèrent vers la cité de Lampang. Pour le roi, les esprits protégeant la statue voulaient qu’elle soit installée à Lampang, ce qu’il fit. Elle y resta 32 ans.

L’accession au trône de Tiloka, à Chiang Mai, en 1468 se traduisit par l’installation de ce Bouddha à Chiang Mai en 1468 (dans le stupa Chedi Luang).
En 1551, le roi décéda sans héritier mâle. La couronne fut attribuée au prince Chaichettha, fils d’une fille du roi décédé mariée au roi du Laos. À la mort du roi du Laos, Chaichettha décida de renter dans son pays. Il promit à ses ministres de Chiang Mai, en emportant le Bouddha, de le ramener très vite, promesse qui ne fut jamais tenue. Menacé par les Birmans, il abandonna Luang Prabang et installa sa capitale en 1562 à Vientiane (la capitale actuelle).

Retour au pays
À cette époque, les relations entre Thaïs et Laotiens s’étaient dégradées et la guerre éclata. Un général habile et ambitieux, Rama, s’empara de Vientiane pour enfin ramener, en 1564, le Bouddha d’émeraude dans son pays d’origine.

Qui avait, à l’origine, sculpté ce Bouddha dans du jade massif ? Pourquoi avait-il été dissimulé dans une statue de stuc ? Pendant combien de temps ? Ces questions sont encore sans réponses…

Textes et photos : Daniel Pardon

Le Bouddha d’émeraude
Nous ne vous le montrerons pas, sachant que le photographier est interdit et que nous avons respecté l’interdit que certains touristes, au risque d’une forte amende et d’une confication de leur portable, essayent malgré tout de prendre en photo. Raison de plus pour le décrire…

Le superbe petit Bouddha est taillé dans un bloc de jadéite originaire de Birmanie. L’ensemble mesure 75 cm de haut sur 45 cm de large, la statue elle-même ne mesurant que 60 cm de haut. 15 cm du socle non taillé sont cachés dans le piédestal.

La statue est présentée sur un piédestal en or ; l’autel qui le supporte mesure 11 m de haut, la statue elle-même étant enfermée dans une cage de verre, sous un parasol doré à neuf étages (symbole de la royauté universelle).

On ne voit que partiellement la jadéite dans laquelle est sculptée la statue, car le Bouddha est toujours paré de vêtements précieux. Il a trois tenues, en fonction des saisons :
•Saison chaude ou été – Une coiffe haute et pointue en or ; un pectoral d'or ; une ceinture d'or ; un ensemble de bracelets, brassards et autres éléments de la tenue royale ; tous les articles sont en or émaillé et incrustés de pierres précieuses et semi-précieuses.
•Saison des pluies – Une coiffe haute et pointue en or incrustée de saphirs ; une robe de moine en or drapée sur une épaule.
•Saison fraîche ou hiver – Une coiffe haute et pointue en or incrustée de diamants ; un châle de maille d'or orné de pierres précieuses drapé au-dessus du costume de la saison des pluies.

Le Wat Phra Kaeo pratique
Pour y aller
Connexions Papeete/Auckland avec Air Tahiti Nui ou Air New Zealand. Prolongations avec plusieurs compagnies, dont Air New Zealand et la Thaï.

Pour y loger
Multitude d’hôtels à Bangkok. Tahiti Infos a ses habitudes dans le somptueux Shangri-La (sept personnes préposées aux seules orchidées), mais le légendaire Mandarin Oriental demeure une valeur sûre (son restaurant tepanyaki est l’un des meilleurs d’Asie. Gouttez les champignons en petites touffes blanches. Du caviar…).

Pour profiter du site
Levez-vous de bonne heure, la grande enceinte mérite une journée entière pour flâner et se détendre (heures d’ouverture : 8h30, 15h30). Divers pavillons peuvent être visités : outre le Wat Phra Kaeo, celui de la Monnaie royale, de la collection d’armes royales, le Chakri Maha Prasat (la résidence royale utilisée pour les cérémonies officielles)… Prenez votre temps, cet ensemble est l’une des merveilles architecturales de la planète.

Pour vivre à l’heure thaï
Pour mieux sentir la ferveur suscitée par le Bouddha d’émeraude, revenez un jour de cérémonie bouddhiste, ou un dimanche. L’entrée est gratuite pour les Thaïlandais et ils sont légion à venir prier. Gong, bonzes, cloches, encens, rien ne manque.

Pour comprendre
Dans la chapelle abritant le Bouddha d’émeraude, des fresques murales racontent le “Ramakien”, variante thaï du Ramayana, le combat du Bien contre le Mal. Les détails des fresques méritent vraiment d’être passés en revue.

Attention
Ne vous avisez pas de photographier le Bouddha d’émeraude, c’est strictement interdit. Enfin, soignez votre tenue, vous êtes dans un lieu sacré.

Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

Carnet de voyage - Wat Phra Kaeo écrin d’or du Bouddha d’émeraude

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La Chambre d’agriculture aux Floralies internationales de Nantes

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La Chambre d’agriculture aux Floralies internationales de Nantes
PAPEETE, 9 mai 2019 - La Chambre d'agriculture a concouru aux Floralies internationales de Nantes cette semaine, avec le soutien de la délégation de Polynésie française. 

La Chambre d'agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL) est parvenue à recréer sur son stand, entièrement végétalisé, un exceptionnel univers polynésien, avec notamment un fare, une pirogue, des cocotiers mais aussi un marae. Christelle Morançais, présidente de la Région Pays de la Loire s’est longuement attardé sur l’espace polynésien où elle a été accueillie par la Présidente Yvette Temauri et la Déléguée de la Polynésie française. Inscrite dans la catégorie « plénitude », la CAPL a obtenu le deuxième prix. Une belle performance pour une première participation. 

Caroline Tang, déléguée de la Polynésie française, a aussi tenu à féliciter les membres de l'association Heirautini de Nantes, présidée par Thierry Kesler, et qui ont présenté, dans une autre catégorie, un très beau stand. Ces deux belles réalisations polynésiennes sont encore visibles sur place, au parc exposition de la Beaujoire, jusqu’au 19 mai. Le visiteur découvrira des scènes ornementales élaborées par des professionnels et passionnés de toute la France et du monde entier. Prestigieuse manifestation florale, les Floralies Internationales ont lieu à Nantes, tous les 5 ans, depuis 1956.

Une rencontre avec les malades en attente de greffe du rein

Comme elle en a l’habitude lors de chacun de ses déplacements professionnels, la Déléguée de la Polynésie française a souhaité rencontrer les associations polynésiennes lors de son séjour à Nantes à l’occasion des Floralies internationales. L’occasion de voir quelles peuvent être les attentes de leurs membres et notamment des patients soumis à des traitements souvent lourds.

Jeudi matin, un petit déjeuner organisé par Thérèse Tevaatua, présidente de l’association Te Vai Ora Porinetia a permis de réunir des malades et leurs accompagnants sur le lieu de leur logement. Le Docteur Thierry Kesler, président de l’association Heirautini, s’est joint au groupe.

Le Centre Hospitalier Universitaire de Nantes est historiquement un centre national de transfusion de rein. Les patients polynésiens que la Déléguée de la Polynésie française a pu rencontrer ont évoqué leur quotidien et difficultés liées à des problèmes d’adaptation loin du Fenua mais aussi à la très longue attente d’une éventuelle greffe, qui peut prendre plusieurs années.

Une invitation à l’Aquarium de Paris et la Fête de la musique

Caroline Tang s’est ensuite rendue avec Thérèse Tevaatua dans un établissement de Santé centré sur l’activité de dialyse et de néphrologie où elle a pu échanger avec Blondine Bandineau, cadre de santé de l’association ECHO. Celle-ci a expliqué que le principal problème des patients polynésiens tenait au fait qu’ils doivent se soumettre à une dialyse de quatre à cinq heures tous les deux à trois jours. Cela ne facilite pas leur mobilité. Voyager, quitter Nantes n’est pas aisé. Des contraintes qui ont un impact sur leur moral. D’où l’importance des associations auxquelles Caroline Tang a souhaité rendre hommage.

La Déléguée de la Polynésie française a invité les patients à venir participer à la Fête de la musique organisée à la Délégation le 21 juin et leur a proposé une visite de l’exposition Océanie, le lendemain, à l’Aquarium de Paris. L’objectif étant de leur faire vivre des moments heureux et de rompre avec leur quotidien parfois difficile.

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Plus d'un millier de grévistes dans les rues de Papeete ce jeudi

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Plus d'un millier de grévistes dans les rues de Papeete ce jeudi
PAPEETE, le 9 mai 2019 - L'intersyndicale des fonctionnaires d'État a mobilisé plus d'un millier de grévistes ce jeudi. Un rassemblement pour dire non à la réforme du statut de la fonction publique voulue par le gouvernement central.

"On veut un service public de qualité et nous ne voulons pas être victime des suppressions de postes qu'il va y avoir", déclare Diana Yieng Kow, porte-parole de l'intersyndicale des fonctionnaires d'État.

Pour ce mouvement de grève, plusieurs corps de métiers se sont mobilisés, tels que l'Éducation du premier et du second degré, ainsi que la police nationale, la douane, les finances, ou encore le personnel de la justice. Tous ont décidé de dire non à la réforme du statut de la fonction publique, et plus particulièrement de la suppression de 120 000 postes. "Nous n'avons pas peur de perdre nos postes, mais nous nous inquiétons plutôt de l'avenir de nos enfants. S'il doit y avoir des suppressions de poste, qui va assurer le service public dans les îles et archipels éloignés ? Qui va s'occuper de la sécurité sur nos routes ? C'est ce qui nous préoccupe le plus et c'est sur ce point que nous avons insisté lors de notre rencontre avec les représentants du haut-commissaire", explique Temarama Varney, secrétaire général du Syndicat des enseignants du second degré (SE-UNSA).

"L'État verse chaque année au pays à peu près 180 milliards de Fcfp. Et 160 milliards sont destinés aux salaires des fonctionnaires ou encore aux investissements pour les communes. C'est donc quelque chose de très important pour la vie de nos familles, et pour le tissu économique de notre pays. Nous avons besoin de la police, de nos instituteurs, en résumé, du service public. C'est une économie pour le pays. Et qui dit service public, dit "gratuité". Quand le privé va arriver, je peux vous dire que ça sera beaucoup plus cher", indique Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP-FO.

Ils étaient plus d'un millier de grévistes à avoir répondu à l'appel de l'intersyndicale des fonctionnaires d'État qui réunit 29 syndicats. Une marche a donc été mise en place entre l'école de Mama'o et le Haut-commissariat, ce jeudi matin. Les agents de la police nationale ainsi que les mūto'i municipaux ont géré la circulation, tandis que des grévistes ont enfilé leurs gilets de sécurité pour encadrer le cortège.

Une fois arrivés au Haut-commissariat, les leaders syndicaux ont été reçus par le directeur cabinet du haut-commissaire, accompagné du secrétaire général. Durant une demi-heure, les syndicalistes ont pris la parole. "Nous avons eu l'honneur d'avoir le haut-commissaire à la fin de la rencontre. Il nous a dit qu'il était en période de réserve électorale. On lui a dit que nous avons des spécificités locales et que nous ne voulons pas que la loi passe de peur d'agrandir l'iniquité dans nos territoires. Il s'est engagé à transmettre à Paris nos inquiétudes. Tout le monde a pu s'exprimer, que ça soit l'éducation, la justice, les finances, la douane, la police,… tout le monde a parlé d'une même voix. Et le message est le suivant : Nous ne voulons pas de cette réforme de la fonction publique", prévient la porte-parole de l'intersyndicale.

En termes de taux de participation, la présidence nous a transmis les estimations au niveau de l'Éducation à 9 heures. Dans le premier degré, 62,54 % des enseignants et 66,93 % des non-enseignants ont répondu à l'appel de l'intersyndicale. Du côté du second degré, 33 % des enseignants et 45,75 % des non enseignants ont fait grève.





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À la Une de Hine Magazine, Mai 2019

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À la Une de Hine Magazine, Mai 2019
Votre Hine Magazine du mois de mai, n° 42, est disponible dans les kiosques. Au sommaire de ce numéro spécial Fête des Mères :
 
Te Hine – Entretien avec la belle Hinarani de Longeaux, toute jeune maman. Après une carrière comme mannequin, l’élection de Miss Tahiti 2012, la vie de Hinarani de Longeaux a pris un autre chemin avec la rencontre de Jérémy Florès et la naissance de leur fille, Hinahei. Un grand changement pour la jeune femme qui semble n’avoir jamais été si heureuse !
 
Modes – Pour la Fête des Mères, dimanche 26 mai, HINE Magazine a décidé de célébrer les mamans avec vous, le temps d’un shooting photo. Merci à toutes les mamans et leurs enfants (et maris) qui se sont prêtés au jeu de la Fun Box avec Oti’areva pour un moment de complicité.
Autre moment de complicité, entre Auti et Anavai. Des looks mère et fille à piocher sans modération.
 
Dossier Beauté – Ce mois-ci, on dit non au plastique dans sa salle de bain. Hine Magazine vous propose des alternatives à essayer pour limiter les emballages en plastiques dans vos salles de bain. Des pages conso. beauté No Plastic!, focus sur les savons artisanaux de Lee Moy et sur les shampoings solides. Des petits gestes qui font du bien à la planète.
 
Société – Comment jongler entre son rôle de maman et son envie de créer son entreprise ? Pas toujours évident. Trois mamans chefs d’entreprise témoignent et vous donnent leurs trucs et astuces pour être des mamans heureuses et des business women accomplies.
 
Idées cadeaux – La rédaction de Hine Magazine a cherché pour vous des tas d’idées cadeaux pour gâter vos mamans, avec encore plus de pages shopping dédiées : de la beauté, de la mode, des accessoires, de la déco, etc.
 
Et toutes vos rubriques préférées : rencontre avec Nathalie Convert, maman et entrepreneuse engagée, Beach Couture by Virginie et sa collection de sacs en cuir végan, direction la Nouvelle-Calédonie pour un séjour en famille à Nouméa, etc.
 
La rédaction de Hine Magazine vous souhaite un beau mois de mai et souhaite à toutes les mamans une excellente fête.

Disponible également en téléchargement et achat en ligne :
• Via l'application Tahiti Kiosque (lien appstore uniquement)
• Via la boutique en ligne en cliquant ICI

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Heiva : 40 écoles entrent dans la danse

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Heiva : 40 écoles entrent dans la danse
PAPEETE, le 9 mai 2019 - Le 25e Heiva des écoles va démarrer d’ici quelques jours. Quarante écoles sont prêtes pour l’événement. Elles présenteront de la danse, mais également du ‘ukulele, des percussions et du chant.

"Les festivités du Heiva démarrent depuis 25 ans avec les écoles", rappelle Hinatea Ahnne, directrice de la Maison de la culture. Le Heiva des écoles a en effet été lancé à l’occasion des 2e jeux de la francophonie en 1994.

"Puis, après avoir vu les plus jeunes, le conservatoire assure la transition avec ses élèves des classes traditionnelles et lance le concours des troupes qui se présentent sur l’aire de spectacle de To’ata."

Pour cette édition 2019, 40 écoles vont monter sur la scène du Grand théâtre de la Maison de la culture (elles étaient 39 en 2018).

"Et, comme l’année dernière nous fonctionnerons par séance." Chaque séance permettra à deux écoles de s’exprimer, chaque soir, deux séances seront planifiées. Cela permet à un plus grand nombre de personnes de profiter des prestations. Le programme est d’ores et déjà disponible.

Depuis plusieurs années, le Heiva des écoles ne se limite plus aux seules écoles de danse car, "que serait la danse dans les instruments qui font vibrer l’âme des danseurs et le cœur des spectateurs", interrogent les acteurs de la Maison de la culture.

Aussi, le public peut désormais découvrir et apprécier le travail des écoles de percussions, ‘ukulele, chant. Une école de chant traditionnelle née en août 2018 est inscrite. Il s’agit de Tahiti Choir School (voir encadré).

Heiva : 40 écoles entrent dans la danse
Pratique

Du mercredi 5 au dimanche 16 juin au Grand théâtre de la Maison de la culture
Tarif : à partir de 500 Fcfp. Fratuit pour les moins de 2 ans.
Ouverture de la billetterie le lundi 13 mai, sur place ou en ligne sur le site du Heiva ou celui de la Maison de la culture.
Le programme est disponible sur le site du Heiva.

Heiva : 40 écoles entrent dans la danse
Première participation de Tahiti choir school

Ouverte par Steeve Reea le 21 août 2018 à Arue, cette école polyphonique traditionnelle a pour objectif de former des chanteurs-choristes. "Nous avons d’une part des élèves qui apprennent les chants traditionnels et d’autres part des élèves qui chantent en chorale", précise Steeve Reea. Il précise : "On chante aussi pour accompagner les danseurs. Il n’y a pas de aparima sans chant et, comme la danse ou la percussion, cela ne s’improvise pas".

L’école compte 60 élèves de 7 à 77 ans. Les plus jeune privilégiant pour l’instant la chorale. Certains d’entre eux n’ont jamais chanté, d’autres n’ont jamais eu l’occasion de monter sur une scène. Cette première inscription au Heiva des écoles est une occasion rêvée. L’école chantera sur le thème Message pour mon fenua. "Il s ‘agit de messages d’amour et d’humanité."

Les élèves de l’école seront au Grand théâtre de la maison de la culture le mercredi 12 juin de 18h55 à 19h25.

Gala du conservatoire, relie petits et grands

L’établissement qui fête ses 40 ans cette année fête également les 25 ans de sa grande nuit de gala. Les élèves et leur professeur promettent une soirée mémorable. Pas moins de 1 000 danseurs, musiciens, chanteurs sont attendus, soit la moitié de l’établissement.

Ils interprèteront une histoire écrite par John Mairai d’après Marau Taaroa Salmon (épouse de Pomare V). "Cette histoire est celle du grand Tu Makinokino", résume John Mairai, "un arii de légende à l’incroyable périple qui a bouleversé l’histoire notre histoire neuf générations plus tard".

Tu Makinokino, installé à Fakarava, était à la tête de guerriers envahisseurs, craints et connus pour leur grande férocité. Il aurait des ancêtres sur l’île de ‘Ana. Un jour, pris dans une tempête, balloté par les flots, il se retrouve à Tahiti où il est recueilli par Mauahiti, chef de Pare. Neuf générations plus tard, le 12 novembre 1815, Tunuieaaiteatua – Pomare II, 9e descendant de Tu Makinokino, reporte la bataille de Fei Pi et devient le seul arii de Tahiti.

Pour l’auteur, il était important "de mettre les enfants au courant de cette histoire", et par leur intermédiaire, tout le public. Pour y parvenir, il l’a découpée et mise à la portée des plus petits. "Aujourd’hui, après des semaines de répétitions, je commence à voir des choses qui me touchent", affirme John Mairai.

La grande nuit de gala du conservatoire aura lieu à la fin du Heiva des écoles et avant le Heiva i Tahiti. Elle fera le lien entre les deux concours. Par ailleurs, cette nuit est l’occasion de distinguer les élèves diplômés ayant obtenu la médaille d’or dans leur(s) discipline(s) respective(s).

Sur l’aire de spectacle To’ata le samedi 22 juin à 18 heures.
Tarif : à partir de 500 Fcfp (moins de 12 ans)
Billets en vente à la maison de la culture et en ligne.

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Un partenariat entre les assemblées du Vanuatu et de Polynésie

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Un partenariat entre les assemblées du Vanuatu et de Polynésie
VANUATU, le 10 mai 2019. Après quatre jours de mission parlementaire en République du Vanuatu, le président de l’assemblée de la Polynésie française a signé jeudi avec le président du Parlement de la République du Vanuatu, l’Honorable Esmon Saimon, le programme de coopération fixant les actions partenariales des deux assemblées pour 2019-2010.

Ce programme de coopération prévoit l’accueil, au mois de juillet prochain, d’un agent du Parlement du Vanuatu, en formation parlementaire, à l’assemblée de la Polynésie française. La signature de ce programme conduira également un fonctionnaire de l’assemblée de la Polynésie française à se rendre au Vanuatu, courant 2020, pour un échange d’expériences en matière de production des procès-verbaux et de procédure législative.

Les engagements bilatéraux fixés par ce programme de coopération portent également sur l’organisation de la deuxième conférence du Groupe des parlementaires polynésiens (GPP) et sur la tenue d’un séminaire au Vanuatu, aux mois d’avril et de septembre 2020, regroupant des élus et des fonctionnaires des assemblées de la Polynésie française, de Wallis-et-Futuna, du Congrès de la Nouvelle-Calédonie et du Parlement du Vanuatu, autour de sujets tels que le réchauffement climatique, le traitement des déchets et le fonctionnement des assemblées participantes.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion de cette signature, Gaston Tong Sang a souhaité exprimer à son homologue et à ses collaborateurs sa profonde gratitude pour la chaleur de leur accueil, leur hospitalité, leur disponibilité et leur bienveillance. Il leur a par ailleurs indiqué combien ce court séjour au Vanuatu aura été riche, formateur, prospère et productif, ajoutant que ce déplacement le confortait dans l’idée que pour avancer, les hommes doivent se rencontrer, se parler et s’écouter en toute humilité.

Le président est également revenu, au cours de son allocution, sur l’organisation très prochaine de la deuxième conférence du GPP et sur la question de la francophonie.

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334 kg de déchets récoltés au collège et au lycée de Faa'a

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334 kg de déchets récoltés au collège et au lycée de Faa'a
FAA'A, le 10 mai 2019 - 80 collégiens et lycéens de Faa'a ont mis de côté, le temps d'une journée, leurs cahiers, stylos et livres pour des gants et des sacs poubelle. Ils ont accepté de participer, jeudi dernier, à l'opération "Clean Up Day School", qui consistait à ramasser les déchets au sein de leurs établissements scolaires et aux alentours.

Préserver l'environnement et toutes ses ressources, c'est l'objectif des opérations "Clean Up Day" qui sont organisées tous les ans, un peu partout sur le territoire, aussi bien par les associations que par les communes.

Sur le plan éducatif, le collège Henri Hiro et le lycée professionnel de Faa'a ont mis en place la "Clean Up Day School", jeudi. Un événement qui a permis à 80 élèves volontaires de se rendre compte de l'importance de prendre soin de notre environnement.

Avec des gants et des sacs poubelles, les élèves et leurs enseignants ont arpenté les moindres recoins de leurs établissements scolaires et aux alentours, pour récolter les déchets.

Au total, ce sont 334 kg de déchets en tous genres qui ont ainsi été ramassés. "Cette initiative sera renouvelée au mois d'août", assurent les organisateurs.


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Exposition photographique sur les murs de la bibliothèque universitaire

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Exposition photographique sur les murs de la bibliothèque universitaire
PAPEETE, le 10 mai 2019 - Dix photographies sont actuellement installées sur les murs de la BU. Elles ont été prises dans le cadre du festival 'Ite mata roa qui s'est tenu à l'Espe le 29 mars dernier.

L'école supérieure du professorat et de l'éducation de Polynésie française (Espe) a organisé sa troisième édition du festival 'Ite mata roa le 29 mars dernier. À cette occasion, l'établissement s'est transformé en galerie d'exposition. C'est au tour de la bibliothèque universitaire d'accueillir les œuvres conçues.

'Ite mata roa est une mise à l'honneur du patrimoine linguistique et culturel. "À l'occasion de ce festival, nous avons demandé à des étudiants en master 1 Métiers de l'enseignement et de l'éducation de l'Espe et à quatre groupes inscrits en reo renforcé à l'UPF de travailler sur des textes d'auteurs locaux", explique Heidi Bringold qui a coordonné l'exposition à l'Espe.

Dix équipes ont choisi chacune un texte qu'elles ont traduit en tahitien avant de chercher à l'illustrer. Les équipes ont ensuite préparé une présentation orale assurée le 29 mars. Un jury composé de professionnels (enseignants, photographes, représentant du Fifo et du centre 'Ari'oi) a décerné le grand prix 'Ite mata roa. Le public a également voté en ligne, attribuant le prix du public à l'une des équipes.

Pratique

Les dix photos (environ 2 m x 1 m) sont exposées sur les murs de la bibliothèque universitaire jusqu'au 31 mai.
Accès libre.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 11 au lundi 13 mai 2019

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Pharmacies de garde : Du samedi 11 et dimanche 12 mai 2019

- Papeete : Pharmacie DU MARCHE. Tél. 40 42 06 77
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47 ou 40 47 01 44.

-Faa’a : Pharmacie TAUTIARE. Tél. 40 80 04 25
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00.

-Punaauia : Pharmacie TAMANU. Tél. 40 58 45 17
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60.

Du samedi 11 mai 2019 à 12h30 au lundi 13 mai 2019 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr BUFFET Patrick Tel. 40 83 45 41

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr BERTRAND Serge Tel. 40 48 03 43

-Commune de Paea : Dr BAUDY Charlotte Tel. 50 53 35 12

-Commune de Papara : Dr BEAUCOUSIN Laurent Tél. 40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr GAUTHIER Nicolas Tel. 40 57 10 20

-Secteur de MOOREA : Dr GALLEZOT-GIRARDEAU Dorothée Tel. 40 56 32 32

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr JUEN Marie-Joseph Tel. 40 67 70 62

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Uniquement de 08h00 à 11h00 Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr LACROZE Gaëlle Tel. 40 66 49 66

-Ile de Tahaa : Dispensaire de Taha’a Tel. 40 65 63 31

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr SCORDIA Marlène Tel. 87 72 70 55

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : -------------------------- Tel. ----------------------

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 - poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Ludovia #PF, une première à l’université

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Ludovia #PF, une première à l’université
PAPEETE, le 10 mai 2019 - Le responsable du pôle Tice de l'université et le responsable du pôle numérique de l'Espe portent une initiative originale. Ils mettent en place la première université d'été Ludovia sur le territoire. Cet événement est un lieu d'échanges, de discussion ainsi qu'un espace de contribution et d'analyse. Le thème retenu est celui de l'innovation dans la formation.

Fédérer les acteurs du privé et du public autour de l’innovation dans la formation. Tel est l’objectif annoncé de l’événement Ludovia.

Cet événement est mis en place par Christophe Batier, responsable du pôle Technologies de l’information et de la communication pour la formation (Tice) à l’université de Polynésie française (UPF) et Marane Toyane, responsable du pôle numérique de l’École supérieure du professorat et de l’éducation (Espe). Ils disent, à propos de leur initiative : "ça touche tout le monde ! "

En France, Ludovia en est à sa 15e édition cette année 2019. Il poursuit son "exploration des problématiques posées par le numérique dans les pratiques éducatives et/ou ludiques".

En Polynésie, il démarre en espérant pouvoir agréger des compétences, des idées, des envies de gens "innovants". "On aimerait bien qu’à la fin des quatre jours, un réseau physique de gens se mette en place, constitué de référents de tous secteurs", indiquent Christophe Batier et Marane Toyane.

Marane Toyane ajoute : "au fenua, on a plutôt tendance à travailler avec ses seuls pairs, les enseignants de lycée avec les enseignants de lycée, primaire avec primaire. Il n’y a pas, dans la formation, d’autres réseaux que les réseaux institutionnels". Or, cela peut entraîner, à terme, une certaine lassitude.

En créant des réseaux, Ludovia entend créer des envies, motiver, diffuser les pratiques, instiller de la transversalité d’usages, de méthodes, d’outils.

Twictée, Hackathon, Pecha Kucha

Le programme de Ludovia est chargé. Il tient sur quatre jours et se déclinera en soirées, conférences, ateliers…

Il y aura par exemple des escape game tous les matins, des Explorcamp qui sont des séances d’ateliers tournants se déroulants en simultané. Chaque atelier dure 20 minutes en tout avec une partie présentation et une autre de discussion avec une quinzaine de participants.

"Nous faisons venir trois intervenants de France", précise Christophe Batier, "idont Fabien Hobart, concepteur de la [Twictée;. Une Twictée est un dispositif d’apprentissage et d’enseignement de l’orthographe qui utilise (entre autres) le réseau social Twitter.

Il y aura également l’enseignant "savanturier" Régis Forgione et Marie Soulié, professeure de lettres modernes à l’académie de Bordeaux. Elle pratique la classe inversée et partager sa pratique sur un blog.

Par ailleurs, un Hackathon est planifié le jeudi 23 mai. Un hackathon invite tous les volontaires à travailler en même temps sur un sujet. Cela n’est pas exclusivement réservé au milieu informatique, d’ailleurs le hackathon du Ludovia appellera les inscrits à penser de nouveaux espaces dans et hors les murs à la bibliothèque université.

Le mercredi une soirée Pecha Kucha est prévue. Pecha Kucha ? "C’est un mot qui vient du japonais", répond Christophe Batier. Il peut se traduire par bavardage, murmure ou son de la conversation. "C’est une présentation orale, sur un thème choisi, associée à une projection de 20 diapositives se succédant toutes les 20 secondes." Au total, le format dure 6 minutes et 40 secondes si les codes sont respectés. Le thème retenu pour le 1er Pecha Kucha polynésien est "la créativité".

Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire et/ou envoyer des contributions (y compris si vous êtes dans les îles).

Pratique

Du mercredi 22 au samedi 25 mai à l'université, sur le campus d'Outumaoro.
Entrée libre.


Contacts

Le programme est à retrouver sur le site internet de l'upf.
Tél.: 40 80 38 03
Mail : courrier@upf.pf


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"Kit ma'a", la démarche futée et écolo du Spip

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Papeete, le 10 mai 2019 - Le service pénitentiaire d'insertion et de probation de Polynésie française s'est lancé dans une démarche d'éco responsabilité plutôt sympa pour réduire son impact sur l'environnement. Charte, covoiturage et même un "kit ma'a", le Spip multiplie les actions écolos en faveur de ses agents.

Bouteilles en verre, gourdes en bambou, trottinette derrière un bureau ou clim à température raisonnable.… Bienvenu dans les locaux très écolos du Spip (Service pénitentiaire d'insertion et de probation) de Polynésie française ! "Le développement durable fait partie des objectifs de l'administration pénitentiaire. Avec Lionel Lecompte, le directeur, on a décidé de lancer cette démarche d'éco responsabilité au sein du service et il faut reconnaître qu'il y avait pas mal à faire", avoue Maxime Renard, directeur adjoint du Spip.
Doté d'une fibre écolo, le directeur adjoint s'est alors attelé à la tâche en menant une "enquête" auprès des 53 agents du Spip pour connaître l'impact environnemental du service. "On a demandé à chacun de remplir un questionnaire. On a ainsi pu identifier trois domaines où agir, la réduction de CO2, la réduction de notre consommation d'énergie et la réduction de nos déchets", précise Maxime Renard, avant de rajouter que "le meilleur des déchets est forcément celui que l'on ne produit pas !".
S'il n'est pas évident de limiter l'empreinte carbone des avions utilisés pour effectuer certaines missions du service dans les archipels, il en est différent des autres déplacements. Remplacement de deux voitures de service par des hybrides, covoiturage pour se rendre au centre de détention de Tatutu de Papeari ou des lieux de permanence, etc. sont quelques-unes des initiatives prises par le service. "On a essayé de former nos agents à l'éco conduite, mais hélas cela n'existe pas encore sur le territoire", regrette Maxime Renard.
Du côté de la réduction de la consommation d'énergie, le service essaye d'agir sur les ordinateurs, les imprimantes, les scans ou encore la clim.

"ON NE VEUT SURTOUT PAS ETRE DANS LA MORALISATION"
Autre levier important, celui de la réduction des déchets produits par les salariés. "Beaucoup de nos agents se restaurent sur leurs lieux de travail et achètent leurs ma'a dans une barquette en plastique, avec des couverts en plastique… et cela tous les jours", relève Maxime Renard. Alors, face à cette invasion du plastique qui remplit les poubelles des bureaux, Maxime Renard a l’idée d’un petit kit écolo et ingénieux. Rassemblés dans un sac en tissu pliable, chaque agent s'est vu offrir des couverts en métal, un plat en verre, une paille et un verre en bambou. Pour un coût total, plutôt raisonnable de 280 000 francs pour 60 exemplaires. "C'est une super idée, c'est vrai que je n'amène pas souvent mon ma’a à l'avance, alors je vais acheter à l'extérieur, on est plusieurs dans le bureau et à la fin de la journée, ça s'entasse dans la poubelle. Je vais utiliser cela maintenant", explique Rainui, qui vient tout juste de recevoir le kit.
"L'idée n'est vraiment pas d'imposer, mais de sensibiliser nos agents à avoir une démarche éco responsable. On a rédigé une charte d'éco responsabilité pour aller dans ce sens. On ne veut surtout pas être dans la moralisation", insiste Maxime Renard avec enthousiasme, qui a encore d'autres projets en tête… forcément très écolos.

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Me Koubbi : « Radio Tefana est loin d’être une radio politique »

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Me Koubbi : « Radio Tefana est loin d’être une radio politique »
PAPEETE, le 10 mai 2019 - L’avocat spécialisé en droit pénal financier au barreau de Paris, Me David Koubbi, expose pour la première fois la défense de son client, Oscar Temaru, dans l’affaire Radio Tefana en vue du procès du 18 juin prochain devant le tribunal correctionnel de Papeete. Dans une interview à Tahiti Infos et Radio 1, il assure que Radio Tefana « est un outil de communication et pas un organe de propagande » et estime que « l’urgence » de cette procédure est lié à l’annonce par Oscar Temaru de la plainte contre la France pour crime cotre l’humanité.

Me Koubbi, comment vous êtes-vous retrouvé à assurer la défense d’Oscar Temaru ?

« Classiquement, c’est un choix du client. J’ai été contacté. Le dossier m’a été présenté et j’ai accepté avec plaisir de participer à la défense de M. Oscar Temaru. »

Pourquoi « avec plaisir » ?

« Ce qui m’intéresse au premier plan dans un dossier de cette nature, ce sont les conséquences d’un éventuel dysfonctionnement, s’il y en a, de l’appareil judiciaire en général et du ministère public en particulier. »
 
Ce qu’on reproche à Oscar Temaru dans ce dossier, c’est le lien entre l’objet social de Radio Tefana -la lutte anti-nucléaire et le souverainisme- et l’idéologie du Tavini…

« Sur la lutte anti-nucléaire, il me semble acquis aux débats que les essais nucléaires ont été arrêtés il y a plus de deux décennies. Donc évoquer une opposition aux essais nucléaires aujourd’hui n’est pas une particularité de ce parti mais la reprise d’un état de faits, validé au plus haut niveau de l’Etat français de part l’arrêt même des essais militaires. Et lorsqu’on parle d’indépendantisme, le Tavini et Radio Tefana sont en ligne avec la déclaration des droits de l’homme (DDHC) de 1789. Allant plus loin, cet aspect est traité par le Préambule de la Constitution de 1946 auquel se réfère le Préambule de la Constitution du 4 octobre 1958 point 18 du préambule, s'agissant du rôle "émancipateur" de la France. Si le procureur voit là la commission de délits, il faudra qu’il structure avec grande attention la charge qu’il s’apprête à mener contre M. Temaru, parce que prendre une position judiciaire allant à l’encontre de la DDHC me semble pour le moins singulier, à moins bien sûr sur cela serve d’autres intérêts que ceux qui sont affichés. »

"Des validations systématiques de la Cour des comptes, puis de la chambre territoriale des comptes"
Plus précisément, on reproche au maire de Faa’a, et président du Tavini, d’avoir octroyé des aides et subventions à cette radio ?

«  Ce n’est pas le maire, seul, qui accorde des subventions, c’est le conseil municipal. Ce qui est tout-à-fait classique dans le fonctionnement d’une telle autorité locale. Par ailleurs, la commune de Faa’a ne subventionne pas une radio mais des radios. »
 
Mais le maire est tout de même issu d’une majorité qu’il conduit ?

« Au cas d’espèce, la commune de Faa’a s’est dotée d’un organe de communication municipal pour assurer un service d’information à destination de ses administrés et non pas d’un organe de propagande. Et nous en voulons pour preuve -ce sont des faits vérifiés et vérifiables- que Radio Tefana est une radio qui est loin d’être une radio politique, puisque environ 95% de ses programmes sont des programmes d’information locale à visée générale, musicaux et culturels. Et pour les 5% restants, la plupart des formations politiques locales ou métropolitaines ont été reçues et pas seulement des représentants ou sympathisants du Tavini. En résumé, on a une commune qui s’est dotée d’un organe de communication communal et cet organe se voit subventionné et aidé par la commune dont il est question. Et ça tombe bien, parce que ce n’est pas la commune d’à côté ou l’Etat français qui financera la radio de communale de Faa’a. »
 
On a beaucoup entendu Oscar Temaru évoquer le « timing » de cette procédure et le lier avec l’annonce de sa plainte contre la France pour crime contre l’humanité. Est-ce que vous faîtes le même parallèle ?

« Comment ne pas le faire ? Les faits reprochés ne sont pas exactement nouveaux puisqu’ils durent depuis 1984 ! Et l’on se rendrait compte subitement que ces faits constitueraient des délits ? Cela pourrait s’entendre s’il n’y avait pas eu des validations systématiques de la Cour des comptes, puis de la chambre territoriale des comptes, dont les préconisations ont été scrupuleusement suivies, ainsi que cela résulte de la lecture des rapports successifs desdites autorités. Voilà que d’un point de vue administratif, ce qui est préconisé et suivi par un élu manifestement gênant deviendrait un délit pénal. Reste alors en effet à se poser la question de savoir pourquoi dans ce délai ? »
 
Et pourquoi dans ce délai selon vous ?

« Je ne peux pas, en ma qualité d’avocat d’Oscar Temaru, aux côtés de mon confrère Gilles Jourdainne, ne pas voir dans quelle séquence s’inscrit cette convocation. Il est constant et connu de tous que M. Oscar Temaru a déposé plainte contre la France pour crimes contre l’humanité du fait des 193 essais nucléaires, que nous avons une réaction de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, qui dit que l’Etat allait se ‘défendre’ et ‘rappelera les faits’. Imaginons alors qu’elle ne manquera pas de rappeler les souffrances endurées par le Peuple polynésien du fait des essais nucléaires. Quelques jours plus tard à peine, M. Oscar Temaru est convoqué pour ce que nous pensions être une audition libre. Et finalement, à l’âge de 75 ans, il est placé de façon discutable en garde à vue. Alors que la garde à vue ne se justifie que lorsqu’il y a un risque de déperdition des preuves, de pressions sur les témoins ou lorsque les garanties de représentation ne sont pas suffisantes, induisant un risque de fuite. On se rend compte, s’agissant de M. Oscar Temaru, que ce n’est pas à l’âge qu’il a, avec le passé politique dont il dispose et la grande probité qui caractérise chacun de ses actes, que ces risques seraient fondés. Cette mesure privative de liberté était selon moi injustifiée et destinée à porter atteinte à son honneur. »

"L’autorité de poursuite a ressenti une manière d’urgence à agir"
Pour vous, il y a donc un lien direct en cette garde à vue et l’annonce de la plainte d’Oscar Temaru, alors même que l’enquête préliminaire était enclenchée depuis au moins 2015 ?

« Manifestment, l’autorité de poursuite a ressenti une manière d’urgence à agir, dont je ne vois pas tout à fait bien ce qui la justifierait, en dehors de la lecture chronologique que nous venons de faire ensemble. Les débats judiciaires éclaireront ce point de manière plus précise, à n’en pas douter et les juges du tribunal correctionnel n’en seront pas dupes. Ils ne sont pas une chambre d’enregistrement de la volonté politique. »
 
Vous nous confirmiez avant cet entretien qu’à la lecture du dossier, la procédure a été relancée par le courrier de l’avocat d’Edouard Fritch demandant ce qui justifiait une différence de traitement entre Radio Maohi et Radio Tefana ?
« Elle n’a pas été relancée. Elle a été lancée. C’est une grande première pour moi de constater que le ministère public peut voir son action mise en mouvement par un avocat. Il y a lieu de trouver cela tout à fait singulier et je laisse l’appréciation de cet état de faits à chacun. »
 
Vous dites également avoir eu des difficultés à vous procurer le dossier pénal ?

« Il y a là un sujet fondamental qui touche au respect des droits de la défense. Il existe en droit une notion qui s’appelle le principe du contradictoire, qui met à la charge des autorités de poursuite l’obligation de communiquer le dossier sur lequel elles croient pouvoir fonder leur action. Et là, il aura fallu six à huit démarches de la défense de M. Temaru, par lettre au procureur de la République avec copie au président du tribunal, pour parvenir à obtenir une copie de ce dossier. Il s’agit là d’un droit élémentaire. Dossier qui nous est finalement parvenu à peine deux mois avant l’audience. Ce qui en terme de préparation de la défense, pose question. Mais j’imagine que nous saurons à l’audience pourquoi le parquet a mis autant de temps à nous communiquer le dossier, qu’il ne nous a pas été permis de consulter non plus. »
 
Dans ces conditions serez-vous tout de même prêts pour l’audience du 18 juin ?

« Aucune infraction pénale n’ayant été commise, nous serons prêts à faire valoir les droits de M. Oscar Temaru. »

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Qui sera la 50e Miss Dragon ?

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Qui sera la 50e Miss Dragon ?
Papeete, le 11 mai 2019 - Le Comité Miss Dragon a présenté vendredi 10 mai à l'association philanthropique chinoise de Papeete les noms et les beaux visages des sept prétendantes au titre de Miss Dragon 2019. Et cette année, l'élection, prévue le 8 juin, aura un parfum un peu particulier, car la gagnante sera la 50e Miss Dragon !

Elles s'appellent Sheryl, Ariiveheata, Faimano, Erita, Alizée, Heimiti ou encore Vanessa, elles sont étudiante, esthéticienne, employée… et elles ont toutes en commun d'avoir une appartenance à la communauté chinoise de Polynésie française par au moins l'un de leurs parents.
Outre la beauté, ces sept jeunes filles partagent également le même rêve, celui de décrocher le titre de Miss Dragon 2019. Pour cela, les sept prétendantes devront "s'affronter" à coup de sourires et de défilés, samedi 8 juin 2019 pour tenter de séduire le jury et le public.
Cette année, la soirée d'élection, prévue sur le thème "Les splendeurs d'Asie", aura une saveur un peu particulière, car la jeune fille élue sera la 50e Miss Dragon de Polynésie. Ce demi-siècle de Miss Dragon se fêtera dans les jardins de la mairie de Papeete en présence de Morgane Yueng, Miss Dragon 2018 qui a fait rayonner la beauté de la communauté chinoise de Tahiti en terminant dans le top five en mars dernier lors de l'élection Miss Chinese International.

Infos pratiques :
Samedi 8 juin 2019 dans les jardins de la mairie de Papeete
Tarifs : 5 500 francs la place pour les dîneurs et 1 500 francs pour les non dîneurs
Facebook : Miss Dragon

Candidate 1 : Sheryl Yansaud
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Candidate 2 : Ariiveheata Mu
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Candidate 3 : Faimano Layoussaint
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Candidate 4 : Erita Ateo San Choi
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Alizée Yao Tham Sao
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Heimiti Teng
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Vanessa Mô
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