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La terre tremble encore aux Philippines, au lendemain d'un séisme qui a fait 16 morts

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La terre tremble encore aux Philippines, au lendemain d'un séisme qui a fait 16 morts
Porac, Philippines | AFP | mardi 22/04/2019 - Les secouristes s'affairaient mardi pour retrouver une vingtaine de personnes potentiellement prises au piège d'un bâtiment qui s'est effondré la veille près de Manille lors d'un séisme qui a fait au moins 16 morts, alors qu'une nouvelle secousse, encore plus puissante, a ébranlé le centre de l'archipel.

L'institut américain USGS a estimé à 6,4 la magnitude de ce tremblement de terre qui a frappé l'île de Samar, dans l'archipel des Visayas, après l'avoir initialement évalué à 6,3. 
Il a donc été plus fort que le séisme de la veille qui a provoqué d'importants dégâts dans des provinces au nord de la capitale.
Cette dernière secousse a semé la panique chez les habitants de Samar qui sont pour beaucoup sortis de chez eux. Des images postées sur les réseaux sociaux montraient des fissures dans les rues, des murs effondrés et des vitres brisées.
"Certains ont paniqué parce que c'était très fort", a déclaré à l'AFP Rey Estrobo, gérant d'un hôtel de la ville de Borongan, près de l'épicentre. "Nous continuons de ressentir des répliques, au moment même où je vous parle."
Les autorités philippines ont par ailleurs annoncé que le bilan du séisme de lundi était passé à 16 morts, essentiellement dans la province de Pampanga. Un précédent bilan faisait état de 11 personnes décédées.
Plus d'une centaine d'autres ont été blessées par la chute d'objets et de débris, notamment à Manille, selon la police.
 

- "Chaque seconde est critique" -

 
Ce bilan pourrait encore grimper. Des équipes de secouristes ont été déployées dans la zone pour évaluer les dégâts, notamment dans des localités isolées désormais privées d'électricité et de moyens de communication.
Plus de 400 répliques ont déjà été enregistrées depuis la secousse de lundi, dont la magnitude révisée par l'USGS a été ramenée à 6,1.
Ce séisme, qui a provoqué d'importants dégâts sur l'aéroport international Clark, aéroport secondaire de la capitale situé sur une ancienne base militaire américaine, a fait trembler les immeubles de Manille, provoquant des scènes de panique.
La secousse s'est produite lundi après-midi à une profondeur de 40 kilomètres. Son épicentre était à Castillejos, dans la province de Zambales, à environ 100 km au nord-ouest de Manille.
C'est dans la province voisine de Pampanga qu'ont été répertoriés les dégâts les plus importants. 
Une course contre la montre était lancée à Porac, à une centaine de km au nord-ouest de Manille, pour déblayer, avec des engins de chantier et des marteaux-piqueurs, les ruines d'un bâtiment effondré de quatre étages.
La Croix-Rouge a indiqué que 24 personnes manquaient à l'appel. 
"Chaque minute, chaque seconde est critique", a déclaré à l'AFP Cris Palcis, un secouriste secondé d'un chien spécialisé dans les recherches. "Le temps est compté pour les personnes coincées sous les débris donc nous devons nous dépêcher."
"Ils entendent au moins une personne qui est toujours en vie", a déclaré de son côté aux journalistes Lilia Pineda, gouverneure de Pampanga. "Cette personne est coincée sous des dalles de béton."
La secousse a également endommagé des églises vieilles de plusieurs siècles, qui ont accueilli ces derniers jours une foule de fidèles pour les messes de Pâques dans cet archipel à 80% catholique.  
Les Philippines se trouvent sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où la collision de plaques tectoniques provoque de fréquents tremblements de terre et une importante activité volcanique.
Le séisme le plus meurtrier dans l'archipel depuis que les magnitudes sont mesurées a eu lieu en 1976, tuant des milliers de personnes, jusqu'à 8.000 selon certaines estimations.

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Attentats: des dirigeants à Paris le 15 mai pour lancer un "appel de Christchurch"

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Attentats: des dirigeants à Paris le 15 mai pour lancer un
Paris, France | AFP | mardi 23/04/2019 - Des dirigeants et des patrons d'entreprises numériques se réuniront le 15 mai à Paris autour d'Emmanuel Macron et de la Première ministre néo-zélandaise pour lancer un "appel de Christchurch" afin d'agir contre les contenus en ligne à caractère terroriste, a annoncé mardi l'Elysée.

Deux mois après la tuerie ayant fait 50 morts dans deux mosquées de la ville du sud de la Nouvelle-Zélande, cet appel visera à "ce que de nouvelles mesures concrètes soient prises pour que ce qui s'est passé à Christchurch ne se reproduise pas", selon la présidence.
L'auteur australien du massacre, Brenton Tarrant, avait retransmis en direct sur Facebook la vidéo de ses crimes. Celle-ci reste visible sur internet malgré les mesures lancées pour la retirer.
La réunion à l'Elysée, à laquelle devraient participer des chefs d'Etat et de gouvernement, se tiendra à l'occasion de la deuxième édition de "Tech for good", qu'Emmanuel Macron avait initiée l'an dernier en invitant les grands de la technologie mondiale, comme Mark Zuckerberg (Facebook), à discuter des contributions que la numérisation et l'informatisation peuvent apporter au bien commun.
Elle se déroulera à la veille de l'ouverture du salon international des start-up et de l'innovation Vivatech, qui avait rassemblé 100.000 visiteurs à la porte de Versailles l'an dernier.
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern s'est mobilisée depuis l'attentat de Christchurch pour réclamer aux plateformes numériques qu'elles retirent les contenus relevant de l'extrémisme violent. Elle a souligné fin mars que les solutions devaient être trouvées au niveau mondial car "ces plateformes sont internationales".
Facebook a annoncé qu'il allait élargir les interdictions de contenus autour de l'auteur de la tuerie et bannir l'apologie du "nationalisme" ou du "séparatisme" blancs.
Les autorités sri-lankaises ont décidé de bloquer les réseaux sociaux après la série d'attentats qui ont fait dimanche plus de 320 morts et 500 blessés et ont été revendiqués par le groupe Etat islamique.
L'an dernier au salon VivaTech, Emmanuel Macron avait déclaré vouloir "faire de la France le pays qui invente la régulation" de la nouvelle économie pour "réconcilier la technologie et le bien commun".

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L'Australie retrouve 77 ans après l'épave d'un cargo coulé par le Japon

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L'Australie retrouve 77 ans après l'épave d'un cargo coulé par le Japon
Sydney, Australie | AFP | mardi 22/04/2019 - L'épave "relativement intacte" d'un cargo australien qui avait été coulé par un sous-marin japonais pendant la Seconde Guerre mondiale a été retrouvée au sud-est de l'île-continent, ont annoncé mardi des archéologues.

Le SS Iron Crown, qui transportait du minerai de manganèse, avait sombré en 60 secondes le 4 juin 1942 après avoir été torpillé au large de l'Etat de Victoria, une attaque illustrant le caractère mondial du conflit.
Trente-huit des 43 personnes à bord avaient péri.
"Localiser l'épave 77 ans après va permettre aux proches et aux familles des disparus en mer de tourner la page", a déclaré Peter Harvey, un archéologue de l'Etat de Victoria, dont la capitale est Melbourne.
L'épave de 100 mètres repose par 700 mètres de fond à une centaine de kilomètres des côtes et semble "relativement intacte", a-t-il précisé.
"Nous avons cartographié le site et le plancher océanique aux alentours mais nous avons aussi pris beaucoup de photos de la structure du navire", a précisé Emily Jateff, de l'Australian Maritime Museum.
"Cela va nous permettre de créer une image composite de l'ensemble du site à des fins de préservation et de gestion."
Les cinq survivants de cette attaque de la marine impériale japonaise parvinrent à enfiler des gilets de sauvetage et à s'agripper à des débris flottants jusqu'à leur sauvetage quelques heures plus tard par le paquebot SS Mulbera.
"La marine marchande fut la cible d'attaques incessantes autour des côtes australiennes entre juin 1942 et juin 1943", rappelle une plaque commémorative accrochée à Mallacoota, à 515 kilomètres à l'ouest de Melbourne, qui énumère les noms des défunts et des survivants du torpillage du SS Iron Crown.
Le Japon déploya pas moins de 13 sous-marins sur la côte est de l'Australie pendant cette période. Ils envoyèrent par le fond 22 navires, des attaques qui firent au total 194 morts.

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Le syndicaliste Atonia Teriinohorai condamné pour injures

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Le syndicaliste Atonia Teriinohorai condamné pour injures
PAPEETE, le 23 avril 2019 - Atonia Teriinohorai, le secrétaire général du syndicat O Oe To Oe Rima, a été condamné ce mardi à payer une amende de 200 000 francs. Durant la grève à Champion de Moorea, l'homme avait traité le directeur de raciste.

Lors de la grève qui avait duré deux mois, Atonia Teriinohorai avait brandi une banderole sur laquelle il traitait le directeur du Champion de Moorea de "menteur", "manipulateur" et "raciste". Déjà condamné pour des faits similaires, l'homme a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel qui l'a condamné à payer une amende de 200 000 francs.

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La mangrove polynésienne sous les radars de la Fape

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La mangrove polynésienne sous les radars de la Fape
PAPEETE, le 23 avril 2019 - Une mission de cartographie de la mangrove des îles de la Société est en cours. Pour suivre l’avancée des travaux et mieux connaître ce milieu, deux conférences publiques sont prévues à Tahiti et Moorea mercredi et jeudi.

En Polynésie, la mangrove a ceci de particulier qu’elle a été introduite. Elle n’est pas naturellement présente, elle se déploie dans les îles de la Société depuis 1930. À ce propos, des questions se posent : est-elle envahissante ? A-t-elle un impact négatif sur la flore locale ?

Il n’est pas possible aujourd’hui de savoir si oui ou non la mangrove est envahissante, si elle prend la place d’espèces littorales comme le miro, le ‘amae, le pūrau, la prairie à Paspalum vaginatum.

Dans bien des endroits du monde, elle rend de très nombreux "services" écologiques : elle protège la côte des caprices de la nature, elle capte du carbone participant à la régulation du climat, elle sert de nurserie. Son bois sert au chauffage, à la construction. C’est un milieu riche, essentiel à l’équilibre de certains territoires. En Polynésie, ces services ne sont pas établis.

Un état des lieux de la mangrove polynésienne est un préalable pour qui veut répondre à toutes ces questions. "J’ai commencé par réaliser une cartographie par photos interprétation", explique Florent Taureau, post-doctorant à l’université de Nantes au laboratoire littoral, environnement, géomatique, télédétection (LEGT). "Puis j’ai complété ces travaux par une étude de terrain à Tahiti, Moorea, Huahine, Taha’a, Raiatea et Bora Bora ce mois d’avril."

L’opération a été menée sous l’égide de la Fédération des associations de protection de l’environnement (Fape) dans le cadre du projet Surveillons les mangroves de Polynésie française ensemble ! Il a été financé par l’Agence française pour la biodiversité.

Des bénévoles, sollicités et formés à l’occasion des déplacements de Florent Taureau et de membres de la Fape dans les îles, vont poursuivre les observations jusqu’au mois d’octobre. Ce qui permettra encore d’affiner l’état des lieux.

Pour comprendre l’écosystème, le projet Surveillons les mangroves de Polynésie, la méthodologie de Florent Taureau, deux conférences publiques et gratuites sont prévues. Elles seront animées par plusieurs spécialistes.

Anne Caillaud de l’UICN, présentera le réseau national d’observation des mangroves, Jean-Yves Meyer, délégué à la recherche, botaniste, décrira les zones humides littorales, mangroves et sub-mangroves et parlera des espèces envahissantes, Rakamaly Radi Moussa, de l’évolution du trait de côte à Moorea depuis 1977, Laëtitia Bisarah, ingénieure en génie de l’environnement à la Fape des missions affectées aux bénévoles et outils mis à disposition. Florent Taureau mettra en lumière ses travaux.

Pratique

La première conférence aura lieu à la salle Muriavai de la Maison de la culture le mercredi 24 avril à 17 heures et la seconde au Criobe à Moorea, le jeudi 25 à 17 heures.
Accès libre.

Contacts

laetitiabisarah@gmail.com
Tel: 87 70 14 06

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Page enfant : les poissons, ces grands voyageurs

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Page enfant : les poissons, ces grands voyageurs
PAPEETE, le 23 avril 2019 - Le 21 avril a été décrétée journée mondiale des poissons migrateurs. À cette occasion, penchons-nous sur les espèces de poissons qui ont parfois besoin d’eau douce, d’autre fois d’eau salée en fonction de la période de leur vie. On appelle ces espèces des espèces migratrices. On dit aussi d’elles qu’elles sont amphihalines.

Le terme "amphihalin" s’utilise pour qualifier les organismes aquatiques migrateurs qui, à des moments déterminés de leur cycle de vie, passent de l’eau salée à l’eau douce, et vice versa.

Un organisme migrateur est un organisme qui effectue des migrations, c’est-à-dire des déplacements entre deux zones de vies. Les baleines par exemple sont des animaux migrateurs. Elles vivent dans les eaux froides de l’Antarctique entre décembre et avril en général. Là-bas, elles trouvent à manger.

Elles passent le reste de l’année dans les eaux chaudes polynésiennes (elles viennent d’ailleurs d’arriver !) pour se reproduire et mettre bas.

Les poissons migrateurs, eux, changent non seulement de lieu de vie, mais aussi de conditions de vie. Ils passent d’un milieu doux à un milieu salé.

Connais-tu des espèces de poissons migratrices ?

Il y a par exemple l’anguille. Adultes, les anguilles peuplent les rivières de Polynésie. Lorsqu’elles sont en âge de se reproduire, les anguilles parcourent plusieurs milliers de kilomètres dans l’océan. Les bébés anguilles (que l’on appelle civelle) nés dans l’océan font le trajet inverse. On les voit apparaître tous les ans début novembre dans nos rivières lors des nuits de nouvelle lune.

Il y aussi les ina’a qui sont les alevins de certains gobiidés. Pour mieux comprendre le cycle de vie de ces alevins, la Direction des ressources marines propose un schéma.

Obstacles en route

Les espèces de poissons amphihalines rencontrent de nombreux (et croissants) obstacles sur leur chemin. Le changement climatique entraîne une augmentation de la température de l’eau mais aussi une modification du régime des courants océaniques. Ce qui a un impact sur le transport des larves (premier stade de développement après l’éclosion de l’œuf).

Les pollutions, les prélèvements intensifs (pêche) mais aussi les travaux d’aménagement, les barrages… sont autant de pièges. Il faut savoir que les espèces migratrices effectuent toujours le même voyage. Les adultes en âge de se reproduire retournent à l’endroit précis où ils sont nés. Si le chemin n’est plus praticable, le cycle est rompu.

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Quels secteurs ont recruté en 2018 ?

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Quels secteurs ont recruté en 2018 ?
PAPEETE, le 23 avril 2019 - L'année dernière, notre économie a créé près de 1600 emplois. Les chiffres en détails montrent que tous les secteurs recrutent à l'exception des administrations publiques. Pour un emploi stable en CDI, les meilleures opportunités se trouvaient dans l'hôtellerie, en particulier aux postes de commis de cuisine et de serveur. Pour trouver un petit boulot, la meilleure opportunité était distributeur de tracts.

L'ISPF a publié ce mardi son Tableau de bord "Besoins en main d’œuvre - Année 2018". L'Institut y analyse l'évolution des offres d'emplois déposées au SEFI et des recrutements déclarés à la CPS entre 2017 et 2018. Et l'année dernière a été très bonne pour l'emploi avec une hausse de 2% du nombre de salariés en Polynésie. Ces chiffres confirment ceux publiés au début du mois par l'IEOM.

Fin 2018, la Polynésie comptait donc 64 599 salariés déclarés à la CPS. Leur répartition sectorielle reste identique, avec l'immense majorité dans le secteur tertiaire (79%), des petites minorités dans l'industrie (9%) et la construction (9%), et très peu de salariés dans le secteur primaire (3%).

LE SECTEUR PUBLIC N'EST PLUS LE PRINCIPAL RECRUTEUR

Les chiffres de l'année montrent la bonne dynamique de l'emploi dans tous les secteurs. Si les recrutements dans l'administration publique ont été divisés par deux, c'est uniquement à cause de la fin des gros recrutements en CDD effectués en 2017 pour le recensement de la population. Mais avec 404 recrutements publics l'année dernière, le secteur reste bien au-dessus des chiffres de 2015 et 2016, quand l'administration recrutait à peine une centaine de personnes par an en pleine période de redressement des comptes. Malgré tout, le secteur public n'est plus le premier recruteur de Polynésie.

En parallèle, le secteur privé continue de recruter fortement, en particulier dans les petits boulots et dans les secteurs qui profitent de la reprise de la consommation et de l'activité touristique. Les embauchent ont ainsi fortement augmenté dans les "activités de services administratifs et de soutien" qui devient le secteur qui recrute le plus avec 607 embauches (qui incluent beaucoup de petits boulots comme distributeur de tracts ou agent d'enquête, voir encadré). Un autre secteur dynamique, l'hôtellerie, affiche pratiquement autant de recrutements. Ces deux locomotives sont suivies par le commerce, la construction, l'industrie, le transport et les "activités spécialisées, scientifiques et techniques".

Signe de la bonne santé générale de l'économie, un seul secteur du privé est en recul, celui de l'information et de la communication, affichant clairement la crise du secteur, en particulier les difficultés continues du groupe La Dépêche.


Les emplois qui recrutent
Voici la liste des emplois qui ont le plus recruté l'année dernière. Ces chiffres regroupent tous les métiers qui ont offert plus de 30 postes. On peut diviser ces "besoins en emplois" en deux catégories qui apparaissent bien distinctement dans les chiffres :

Les emplois précaires et les petits jobs, où les offres en CDI sont inférieures à 15% du total :
- Distributeur d'imprimés (le petit boulot de l'année, avec 200 offres en 2018 !)
- Agent d'entretien ou de propreté
- Agent d'enquête
- Ouvrier aquacole
- Carreleur
- Maçon

Les emplois pérennes, où les CDI représentent entre 34% et 50% des offres :
- Agent de sécurité
- Commis de cuisine
- Serveur
- Réceptionniste
- Personnel Navigant Commercial

À peine 6 recrutements aux Australes
Dur dur de trouver un emploi salarié dans certains archipels éloignés. Aux Australes, il y a eu 6 postes créés en 2018. Aux Marquises, il y en a eu 11... Dans ces îles, la seule solution pour avoir un revenu reste de créer sa propre activité, que ce soit dans la pêche, le faapu ou les prestations diverses.

Aux Tuamotu, la situation est plus contrastée selon les îles, puisque l'archipel a profité de 100 offres d'emploi l'année dernière. Les îles qui ont créé le plus d'emplois sont Akamaru, Marutea Sud, Rangiroa, Ahe, Takume et Mangareva. On voit qu'à part les principaux hubs touristiques, c'est la reprise de l'activité perlière qui a soutenu ces recrutements (il y a eu 38 offres d'ouvriers aquacoles en 2018, presque tous en CDD).

Dans les îles de la Société, un poste offert sur deux est basé à Papeete. Les communes voisines suivent la capitale avec les plus forts recrutements à Punaauia, Faa'a et Arue. Pirae reste à la traine, mais avec 141 postes, elle fait mieux que toutes les communes hors de la zone urbaine. Dans le reste de l'archipel, une seule île se démarque : Bora Bora avec 207 postes créés.

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​L'hôpital sous la menace de 105 millions de réparations pour faute

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​L'hôpital sous la menace de 105 millions de réparations pour faute
PAPEETE, 23 avril 2019 - Un patient victime d’un grave infarctus, suite à une cardiopathie mal diagnostiquée malgré la consultation de deux spécialistes de l’hôpital, a saisi la justice en vue d’obtenir réparation. Une affaire pour laquelle le Centre hospitalier de Polynésie française pourrait devoir lui verser près de 73 millions Fcfp d’indemnités.
 
Naguère sportif régulier, médecin urgentiste très engagé dans une vie professionnelle prenante, le quinquagénaire avance aujourd’hui à petits pas saccadés atteint d’une incapacité permanente partielle supérieure à 63 %. Il est sujet à des troubles de l’attention et de la mémoire, ne peut plus ni lire, ni écrire et nécessite une assistance personnelle au quotidien.

Sa vie a basculé fin juillet 2015, alors qu’il était en déplacement au Pays Basque, en France. Victime d’un infarctus lors d’une activité sportive. Par chance, il avait pu être pris en charge très rapidement par un cardiologue présent sur le lieu de son accident. C’est à la rapidité de ces premiers secours qu’il doit la vie sauve. Il avait été transféré en soins intensifs vers le centre hospitalier le plus proche. C’est là qu’il sera diagnostiqué victime d’une lésion de l’artère intra-ventriculaire liée à une sténose responsable du rétrécissement de 90 % de sa structure. "Il avait les artère bouchées !" a résumé Me Moutet, son avocat, mardi à l’audience.

Problème : ce patient avait consulté un cardiologue du centre hospitalier territorial en juillet 2015, inquiet après avoir éprouvé de vives douleurs au niveau de la poitrine, lors d’une épreuve sportive. Etait-ce grave ? Pouvait-il prendre l’avion sans courir le moindre risque ? Un premier examen clinique, le 22 juillet, avait donné lieu à une échocardiographie réalisée deux jours plus tard. Aucun problème particulier n’avait été relevé à l’examen des résultats de ce test, par le spécialiste traitant ni par le chef du service cardiologie. "Sur la foi de cet examen douteux, mon client avait pris l’avion le cœur léger, si vous me permettez l’expression", a insisté l’avocat, en rappelant que son client s’était vu prescrire un dérivé d’aspirine pour son traitement.

32,5 millions requis pour la CPS

Pour lui, comme l’a également noté l’expert mandaté par le tribunal, les deux spécialistes auraient dû sentir la nécessité d’un examen complémentaire par coroscanner permettant d’obtenir des images en coupes fines du cœur et des artères coronaires. Cette analyse est contestée par l’avocat du CHPF, qui s’appuie de son côté sur l’avis contraire de cinq experts pour qui la non-prescription d’un coroscanner n’est pas le fait d’une faute du CHPF.

Mardi, sur la base de l’expertise faite à la demande de la justice, le rapporteur public a conclu dans le sens d’une faute commise par le centre hospitalier, par manquement à son obligation de moyen. Il demande à ce que le centre hospitalier de Polynésie française soit condamné à verser pour un total de 72,3 millions Fcfp en dédommagement du préjudice provisoire causé, avec intérêts depuis le mois d’avril 2017. La somme devra indemniser la perte de gains professionnels de ce médecin urgentiste jusqu’à l’âge de sa retraite, compenser la perte de pension retraite liée à cette situation, dédommager la victime des frais engagés depuis son accident pour l’assistance à tierce personne.

Dans le cadre d’une procédure connexe, la Caisse de prévoyance sociale pourrait obtenir dans cette même affaire le remboursement de 32,5 millions Fcfp de frais engagés pour le traitement du plaignant. La décision du tribunal administratif est attendue sous quinzaine.

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Handicap : un quotidien de combats

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Handicap : un quotidien de combats
PIRAE, le 23 avril 2019. La fédération Te Niu O Te Huma et la Fédération polynésienne des sports adaptés et handisport organisent jusqu’à vendredi les journées polynésiennes du handicap au parc Aorai Tini Hau, à Pirae.


Ce mercredi, des enfants porteurs de handicap pris en charge par la Fraternité Chrétienne feront du paddle à Aorai Tini Hau. Grâce à des tiralo, des fauteuils roulant de baignade pour les personnes handicapées, ils vont pouvoir s’immerger dans l’eau avant de monter sur un paddle… Une activité pratiquée chaque semaine à la Fraternité chrétienne de Punaauia. « Avec Karine, qui a un diplôme de monitrice paddle, on met les enfants sur des paddles qu'on adapte avec des coussins. Soit ils peuvent tenir assis sur le paddle, soit on est un ou deux aidants. On peut les stimuler au niveau moteur pour qu’ils participent. Mais il y a également un aspect détente », explique Laura Vallée, ergothérapeute. « Il y a aussi la balnéothérapie. On a une piscine à la Fraternité Punaauia où les enfants sont pris à tour de rôle soit par un kinésithérapeute ou un psychomotricien. Dans l'eau, on va essayer de leur faire faire des mouvements ou alors on les mobilise. Il y a là encore un objectif de détente. »
Depuis ce mardi et ce jusqu’à vendredi, la fédération Te Niu O Te Huma et la Fédération polynésienne des sports adaptés et handisport organisent, avec le soutien du Pays, au parc Aorai Tini Hau, à Pirae, les journées polynésiennes du handicap.

Handicap : un quotidien de combats
Les journées polynésiennes du handicap sont un rendez-vous annuel qui permet à toutes les personnes concernées par la question du handicap de se rencontrer et d’échanger. Les visiteurs qu’ils soient personnes handicapées, aidants familiaux, administrations, associations, entreprises… pourront mieux connaître le travail quotidien des associations gestionnaires d’établissements d’accueil des personnes handicapées, enfants et adultes.
Ces journées sont aussi une opportunité pour changer son regard sur les personnes porteuses de handicap en pratiquant avec eux une activité.

Handicap : un quotidien de combats
Le public pourra aussi voir le travail et les œuvres réalisées par les associations Taatiraa Huma no Moorea, Turu Ma… « On propose une buvette avec des mets qui ont été préparés par nos équipes. Nos pensionnaires vont présenter leurs activités manuelles : des pochettes, des taies d’oreiller… », décrit Natacha Helme, trésorière de Turu ma, de Papeno'o. « Ils passent la journée entière au centre. L’argent récolté servira pour le fonctionnement du centre, les futurs projets, les sorties... »
Si ces quatre journées seront festives, ces journées se veulent aussi un temps de réflexion. Des groupes de travail discuteront de l’insertion professionnelle des travailleurs en situation de handicap, des transports et de la réglementation.

Magalie Herveguen, enseignante spécialisée à la Fraternité chrétienne
« Les enfants apprennent facilement la langue des signes »

« Aujourd’hui, on accueille une classe de CM2 de l’école Saint-Paul-Sainte-Thérèse. Cet atelier consiste à apprendre les rudiments de la langue des signes. Les enfants doivent écrire leur prénom avec les lettres de l'alphabet dactylologique (alphabet de la langue des signes : il sert à représenter des lettres).
Ensuite on va leur apprendre des petits mots comme bonjour, au revoir, merci... Ce qui sera appris ici sera réinvesti dans l'atelier d'à côté. On apprend la langue des signes car j'ai une élève sourde en classe. Avec ma classe, on a été obligé de tous s’y mettre. A la Fraternité chrétienne, nous nous occupons essentiellement d'enfants malades et handicapés moteurs. La petite fille dont je parle a un handicap associé qui est la surdité. J’ai donc suivi une formation pour apprendre la langue des signes. J'apprends par la suite à mes élèves.
Les enfants apprennent facilement la langue des signes. On fait comme si c’était un jeu avec un code secret. En général, ça ça marche. »


Gratuité des transports à partir du 1er juin
Handicap : un quotidien de combats
A partir du 2 mai, les personnes reconnues par la Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel (Cotorep) pour un handicap non évolutif n’auront plus à faire des démarches tous les cinq ans pour faire valoir leurs droits à des prestations.
S’agissant de la gratuité des transports pour les travailleurs reconnus handicapés par la Cotorep, dès le 1er juin, les demandes pourront être formulées auprès de la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité.
Concernant le maintien de l’allocation adulte handicapé, des textes permettant le cumul de l’allocation adulte handicapé de base avec un revenu de stage, de formation ou d’embauche seront applicables dès 2020.

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Jack Johnson : "C'est un honneur de pouvoir partager notre musique à Tahiti"

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Jack Johnson :
PAPEETE, le 23 avril 2019 - ​Jack Johnson, célèbre chanteur hawaiien, se produira pour la première fois ce vendredi soir sur la scène de To'ata. "On a hâte de découvrir le public polynésien. C'est un honneur pour moi et pour mes musiciens de pouvoir partager notre musique ici à Tahiti", s'est réjoui l'artiste. Sa première partie sera par ailleurs assurée par Paula Fuga, chanteuse également originaire de l'archipel hawaiien.

"C'est mon premier concert officiel à Tahiti, mais j'ai déjà joué plusieurs fois dans le salon de mon ami Raimana Van Bastaloaer", s'est exclamé Jack Johnson, célèbre chanteur hawaiien mais également excellent surfeur. Entre deux sessions de glisse sur les spots du fenua, ce dernier se produira avec ses musiciens ce vendredi sur la scène de To'ata pour un concert exceptionnel.  "Un concert je crois que c'est un moment où l'on peut rassembler des personnes autour de la musique. Je me sens comme le plus chanceux des hommes de pouvoir partager mes chansons avec le public tahitien", se réjoui l'artiste.

"ON CHOISIRA LES CHANSONS EN FONCTION DU FEELING"
Des titres aux fortes sonorités acoustiques comme Flake, Upside Down, Banana Pancakes ou encore Taylor ont fait la renommée du chanteur. Ainsi depuis 2001, il a publié six albums studio et deux albums live vendus à plus de 25 millions d'exemplaires dans le monde. "Pour le concert de vendredi on choisira les chansons en fonction du feeling de chacun", indique l'intéressé. Avant d'ajouter, "on va aller se balader, faire des randonnées, rencontrer des personnes, et en fonction de tout ça on verra quelles chansons nous inspirons le plus."

UN ARTISTE ENGAGE POUR L'ENVIRONNEMENT
Jack Johnson :
Jack Johnson s'est également engagé depuis une dizaine d'années dans la cause écologique. Son label Brushfire Records et son équipe de tournée ont été des leaders dans l'écologisation de l'industrie de la musique. Son réseau d'action social All At Once met en relation ses fans du monde entier avec des organisations à but non lucratif locales aux quatre coins du monde.
 
Pour le spectacle de vendredi il demande ainsi au public de se munir d'une gourde qu'ils auront l'occasion de remplir sur place grâce à des distributeurs d'eau qui seront installés à To'ata. "Je crois qu'il est important pour nous tous, et surtout pour la santé des océans de réduire notre consommation de plastique", insiste l'artiste.  "J'ai grandi à Oahu et lorsque j'étais plus jeune je ne faisais pas vraiment attention à tout ce qui trainait sur la plage, j'étais uniquement concentré sur le surf. Mais en grandissant je me suis aperçu de toute cette pollution avec des canettes, des bouteilles en plastique qui trainaient le long de la plage. Et dans le milieu de la musique on consomme également beaucoup de plastique, notamment lors des concerts. Donc avec le groupe on utilise des verres réutilisables pour limiter l'utilisation du plastique à usage unique."
 
Rendez-vous donc ce vendredi soir du côté de To'ata pour un concert sans plastique. A noter que la première partie du spectacle sera assurée par Paula Fuga, artiste hawaiienne mais également une amie de longue date de Jack Johnson.


PAROLE A
Jack Johnson :
Paula Fuga en première partie du concert
"J'ai déjà eu l'occasion de faire quelques bringues avec des amis"
 
La grande chanteuse hawaiienne Paula Fuga assurera la première partie du concert de Jack Johnson. Louée pour son originalité dans la composition de ses chansons et sa capacité à susciter les émotions les plus profondes avec une voix envoutante et émouvante, Paula Fuga s'est imposée comme l'une des artistes les plus respectés de Hawaii.
 
Paula Fuga n'en est pas à son premier voyage dans nos îles. En 2011 elle était de passage au fenua pour une lune de miel, et en 2013 elle s'était déplacée pour un premier concert. Et cette année elle revient donc avec son ami avec lequel elle a collaboré sur plusieurs chansons.
 
"C'est un honneur de pouvoir chanter ici à Tahiti d'autant plus avec Jack Johnson. J'ai hâte de découvrir le public avec leurs couronnes de fleurs et toutes ces couleurs. Tahiti c'est vraiment un endroit génial pour se produire. J'ai déjà eu l'occasion de faire quelques bringues avec des amis qui vivent ici. Nous avons joué pendant des heures.  Mais pour le concert de vendredi, Je chanterai mes propres chansons sur scène. Je parle surtout d'amour dans mes chansons. L'amour de ma famille, l'amour de la nature et toutes les différentes formes d'amour", a confié l'artiste.

PRATIQUE
Jack Johnson en concert « free plastic » ce vendredi 26 avril à 19 h 30 à To’ata. Première partie par Paula Fuga. Billets et réservations chez Radio 1 à Fare ute, dans les magasins Carrefour de Arue, Faa’a et Punaauia et sur ticket-pacific.pf.
 

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Va’a V1, Sup, kayak : Mata Are Race : La victoire pour Taaroa Dubois

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La Mata Are Surf Ski Race, deuxième course de la saison 2019 de V1, s’est déroulée samedi à Punaauia. C’est finalement Taaroa Dubois qui s’impose devant Tutearii Hoatua et Manarii Flores. Chez les femmes, c’est sans surprise Marguerite Temaiana qui remporte la course devant Tea Lorfèvre et Windy Mao Papaura. Keoni Sulpice a remporté la catégorie Sup et Jonathan Savigny s’est imposé en kayak.
Va’a V1, Sup, kayak : Mata Are Race : La victoire pour Taaroa Dubois
La Mata Are Surf Ski Race, deuxième course de la saison de V1, s’est déroulée samedi au Parc Vairai de Punaauia. Il s’agissait de la 14e édition de cette course proposée par le club de Punaauia Matare Surfski présidé par Ralph Teariki, sous l’égide de la fédération tahitienne de va’a. La Taaroa Race, première course de la saison V1, avait été remportée par Kevin Céran-Jérusalémy devant Tutearii Hoatua et Hititua Taerea.
 
Cette fois-ci, c’est Taaroa Dubois qui s’est imposé après 1H11’27 de course devant Tutearii Hoatua (+11’’) et Manarii Florès (+32’’), Hititua Taerea et Joann Cronsteadt. Chez les femmes, c’est encore Marguerite Temaiana qui s’impose devant Tea Lorfèvre, Windy Mao Papaura, Mahia Berdichevski et Utiutirei Florès. René Avaepii s’impose dans la catégorie vétéran 50 devant Atotini Hikutini et Eric Moasen.

Va’a V1, Sup, kayak : Mata Are Race : La victoire pour Taaroa Dubois
Keoni Sulpice gagne en Sup
 
En Sup, le prodige Keoni Sulpice s’impose une fois de plus cette saison devant les ténors Georges Cronsteadt, Enzo Bennett, Niuhiti Buillard et Ricky Aitamai. Cette course, qui compte pour le championnat de Polynésie de Sup, est la dernière course locale avant la Carolina’s Cup, une course internationale de la Paddle League à laquelle ces cinq paddlers devraient participer ce week-end.
 
Du côté des juniors, en va’a V1, c’est le nageur de l’Olympique de Pirae Keahi Agnieray qui remporte la course en 1H13’16 juste devant Aunuarii Maker (+2’’) et Keanu Bernadino (+2’44). Keahi Agnieray s’est mis au va’a en 2018 après un parcours sportif qui l’a mené de la natation au Waterman Tahiti Tour puis enfin au va’a.
 
En kayak, c’est Jonathan Savigny qui s’est impose devant Jonathan Léon et Kevin Mohi. En va’a vétéran 60, c’est André Vigor qui gagne la course. La catégorie prone paddle board était également présente, c’est le champion du Waterman Tahiti Tour 2018 Damien Troquenet qui s’est imposé devant Tehei Pahoeani et Ariihau Bennett. Plus de 260 inscrits ont pris part à la manifestation, toutes catégories confondues. SB / FTVAA

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Parole à Taaroa Dubois, vainqueur de l’épreuve :
 
Satisfait de cette victoire ?
 
« Oui, très content pour moi, satisfait. L’objectif, c’était de rester dans le peloton de tête et après de gérer par rapport à la course. Je suis content pour ma part. Je suis resté dans le peloton jusqu’à la passe de Taapuna et après j’ai fait ma course vers l’avant. J’ai ensuite essayé de gérer. Au retour, j’ai essayé de tâter le terrain avec les autres. »
 
Ton analyse de la course ?
 
« C’était bien, à l’aller il y avait un petit vent de face. Au retour, il faisait un peu chaud mais cela a été. A la passe, j’ai pris un cap à moi, je ne suis pas resté au milieu de la passe. Une vague a cassé, j’ai pris un peu d’eau, les autres sont revenus un peu sur moi. J’ai essayé ensuite de gérer pour bien finir le parcours. »
 
Comment tu envisages ta saison 2019 ?
 
« Cela commence à revenir petit à petit, la première course que j’ai fait j’ai eu un peu de poisse (rires). Je suis tombé malade…ce ne sont pas des excuses mais là ça va, je suis bien reparti. Prochain objectif dans un mois, la Tahiti Nui Va’a avec le club. On va tout donner encore une fois. »
 
Une année importante pour Shell qui va devoir confirmer après une très bonne année 2018 ?
 
« Exactement. On va essayer de tout prendre mais il va falloir tout de même faire attention aux autres. Il ne faut pas les sous-estimer, être quand même confiants et être « Tahoe » (ndlr unis) avec le club. Je remercie tous ceux qui me soutiennent, le club, les sponsors qui m’aident beaucoup et mes parents. Mauruuru. »

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Parole à Tutearii Hoatua :
 
Satisfait du résultat ?
 
« Une course difficile aujourd’hui avec ce temps, ce soleil. Il a fallu s’adapter à ces conditions. On a dû faire avec. Je suis quand même content de ma place aujourd’hui. Félicitations à celui qui est devant, il a bien ramé. Félicitations à tout le monde.
 
Comment tu analyses cette course ?
 
« On est sortis de la passe de Taapuna et on est partis vers Sapinus. A l’aller, on a eu du vent de face, c’était bien car cela nous a apporté un peu de fraicheur. Au retour, il a fallu s’accrocher avec le soleil. Il y avait un peu de vent derrière et un peu de clapot, j’ai pu en profiter pour rattraper le peloton de tête. A l’entrée de passe, je ne savais pas trop où aller, à gauche ou à droite, avec le courant sortant. J’ai essayé de tenir celui qui était devant. J’ai accéléré une première fois en sortant avant le tournant puis une deuxième fois au retour mais je n’ai pas pu passer devant à cause de la fatigue. »
 
Quelques mots sur ta saison ?
 
« Cela commence plutôt très bien cette saison avec un deuxième podium après seulement deux courses. Je suis satisfait de cette nouvelle deuxième place. Je remercie le Seigneur pour cette place et merci à ma petite famille qui me soutient toujours, merci à mes sponsors, mauruuru. »

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Parole à Remy Trebel, membre de l’organisation :
 
Quelques mots sur cette course ?
 
« Il s’agit de la quatorzième édition, on est très content car on a fait plus de 260 inscriptions toutes disciplines confondues. On est vraiment très contents, malgré que les courses s’enchainent, avec notamment le Paddle Festival dernièrement, pas mal de compétiteurs étaient présents. Je vois qu’en va’a les participants sont là, aussi bien les vétérans, les séniors que les jeunes. »
 
Beaucoup de convivialité ?
 
« Complètement, il y en a pour tout le monde, aussi bien chez les juniors, les séniors, les vétérans, chez les femmes avec en plus plusieurs disciplines. On est vraiment satisfaits. On a hâte de donner les lots aux compétiteurs qui ont gagné. »
 
Quelques mots sur l’organisation ?
 
« Le club existe maintenant depuis un bon bout de temps. Nous avions deux courses, on en a qu’une désormais. On a toujours fait le plein, entre 200 et 300 compétiteurs. Ce n’est pas tout le temps évident pour les compétiteurs de venir participer mais ils sont fidèles, on est donc franchement contents même si la course n’a pas lieu au même endroit à chaque fois. »
 
Quelques mots sur ce site justement ?
 
« Le site de Vairai est plus confortable pour le staff. Pour les compétiteurs, cela va dépendre des conditions météorologiques rencontrées. Aujourd’hui, il a fait très chaud mais je pense que les compétiteurs sont quand même satisfaits. Merci à tous les sponsors qui œuvrent à nos côtés car sans eux nous ne pourrions pas faire ce genre de compétition donc on les remercie du fond du cœur. » Propos recueillis par SB

Va’a V1, Sup, kayak : Mata Are Race : La victoire pour Taaroa Dubois

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Vahine Fierro, une graine de championne

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Vahine Fierro, une graine de championne
PAPEETE, le 23 avril 2019. Le vendredi 26 avril lors de la 6e édition de La Journée « Vahine Tu as des talents » dans les Jardins de l’APF, huit femmes polynésiennes qui se distinguent dans leurs domaines d’activités seront mises en avant. L’association Union des femmes francophones d’Océanie (Uffo) met en lumière ces femmes remarquables par leur personnalité et leur force d’engagement. Ce sont nos Poerava ou perles précieuses. Jusqu'au 26 avril, nous vous ferons découvrir chaque jour dans notre journal papier et sur notre site internet le portrait d'une des huit Poerava.

Vahine Fierro, une graine de championne
Vahine Fierro, une graine de championne
« Mon objectif est de me qualifier dans le top 10 pour pouvoir intégrer le top 17 comme Michel Bourez », confie Vahine Fierro. « Je sais que ça va être difficile mais je vais tout faire pour y arriver. »


« Je m’appelle Vahine Fierro, j’ai 18 ans. Je suis originaire de Huahine, née d’une mère polynésienne et d’un père américano-mexicain. C’est une fierté pour moi d’être partagée entre plusieurs cultures à la fois. Je parle quatre langues : français, tahitien, anglais et espagnol que j’ai appris à l’école. J’ai eu mon Bac ES en 2018 au lycée de Papara.
J’ai commencé le surf à 5 ans mais je n’y allais pas tous les jours comme je le fais aujourd’hui. Jeune, papa faisait des compétitions de surf et il a transmis sa passion à toute la famille. Jusqu’à l’âge de 12 ans c’était vraiment juste pour m’amuser avec mes deux amies (Kailea et Naumi). Nous étions les seules filles de Huahine à surfer et on se motivait beaucoup, puis nous sommes allées à Tahiti pour les premières « compètes ».

Petite, je passais plus de temps sur terre que sur l’eau car j’habite dans une vallée et prenais beaucoup de temps à jouer dans les arbres, construire des cabanes, cueillir des fruits. Mes liens avec la nature sont tellement forts ! J’ai le privilège de bénéficier de toutes les richesses de la jungle, tout en ayant également une belle vue sur la mer : deux éléments primordiaux pour mon bien être. Je fais souvent des randonnées : ça me calme et me permet de m’évader, me donne du mana et j’ai l’impression d’être une nouvelle personne après chaque randonnée. J’avais un cheval qui s’appelait ‘Oviri’ et jusqu’à l'âge de 16 ans, on allait souvent faire des balades dans ma vallée, on l’amenait parfois à la mer et on faisait des galipettes sur son dos. Ce sont vraiment des moments inoubliables de mon enfance ! Je prenais également des cours de danse tahitienne car mes parents attachent beaucoup d’importance à la culture polynésienne et c’est pour cela que nous faisons l’effort de parler le plus possible en reo tahiti, car il est inutile de rappeler que dans la plupart des foyers polynésiens, c’est le français qui prime et nous avons tendance à délaisser notre si belle langue.

Je n’avais pas d’iPad ou d’Iphone ou de Vini jusqu’à l’âge de 13 ans, et je me rends compte en voyageant et en côtoyant les jeunes de ma génération qu’ils sont constamment connectés. C’est mon cas aussi car, avec mes sponsors j’y suis obligée, mais j’essaye de limiter mon temps sur les réseaux sociaux car il est facile d’y passer des heures sans s’en rendre compte.

Je suis toujours avec mes jeunes sœurs Heimiti et Kohai. Je m’ennuierais tellement sans elles ! On est très complices, on s’éclate aussi bien au surf qu’en danse tahitienne. Elles progressent très vite et commencent à faire des compétitions.

Je voyageais beaucoup avec ma famille quand j’étais petite. La règle chez les Fierro est de ne jamais laisser les planches derrière soi en voyage. J’ai profité de ces voyages pour faire mes premières compétitions pro-junior à 13 ans au Maroc, en Espagne où j’ai terminé 3e, ça m’a motivé pour continuer ... Suite à cela j’ai été sponsorisée, cela m’a vraiment poussée et j’ai réalisé que j’avais le niveau. J’y ai pris goût et maintenant je fais 7 pays en 7 semaines !! J’ai fait la connaissance de beaucoup de personnes renommées dans le monde du surf et c’était très enrichissant pour moi. Je voyageais sans mes parents mais je rejoignais le Team Roxy/ Quiksilver où j’étais la seule fille parmi le team des garçons.

Les plus grandes difficultés ont été de quitter ma famille et mon île à l’âge de 14 ans et demi pour le lycée de Papara où j’étais à l’internat. J’ai eu du mal à m’adapter. Avec mes voyages je partais parfois pendant deux mois C’était très, très dur. A tel point que j’ai failli suivre des cours par correspondance mais si je voulais bien réussir dans le surf il fallait que je parte et que j’apprenne à surfer dans la section de surf, avec Hira Teriinatoofa et Olivier Napias. Pendant trois ans, je me suis entrainée avec eux et je pense que c’était la meilleure façon pour moi de progresser au niveau du surf et en même temps de grandir et d’apprendre à être autonome.

Le fait d’être une femme ne m’a pas gênée et mon palmarès en est la preuve. Parmi mes résultats je suis fière d’être Championne du monde junior WSL, Vice-championne du monde ISA et de ma place au 9e au ROXY pro France CT.

Une chose essentielle est de m’amuser car tout le reste vient après. En effet, si je ne m’amuse pas, je n’ai aucune motivation pour surfer et m’entraîner. De plus j’aime voyager. Donc ce métier va bien avec ma personnalité. Je souhaite apprécier ce que j’ai : ma famille, ma santé et les petites choses toutes simples. Je pense que je suis une personne humble et discrète.

Mon objectif est de me qualifier dans le top 10 pour pouvoir intégrer le top 17 comme Michel Bourez. Je sais que ca va être difficile mais je vais tout faire pour y arriver. Le surf c’est le « dream job », un métier hors-norme. Tu es payée pour t’éclater dans les vagues et voyager !

Un petit message pour les jeunes qui ne savent pas quoi faire, ou qui sont perdus - je ressens cela moi aussi parfois : ne jamais perdre espoir et se fixer des objectifs atteignables et surtout ne pas prendre de drogue car c’est la pire des choses. Le meilleur conseil que mes parents m’ont donné : « quand tu veux quelque chose, tu vas jusqu’au bout n’abandonne jamais ».
Légende
« Les plus grandes difficultés ont été de quitter ma famille et mon île à l’âge de 14 ans et demi pour le lycée de Papara où j’étais à l’internat», confie Vahine Fierro.


Découvrez les vahine qui ont du talent le 26 avril
Vahine Fierro, une graine de championne
L’association UFFO- Polynésie organise le vendredi 26 avril la 6e édition de la Journée « Vahine, Tu as des talents". A cette occasion, les "Poerava" de l’année 2019 seront distinguées.

La Journée « Vahine tu as des talents », organisée par l’association Union des femmes francophones d’Océanie (Uffo), aura lieu le vendredi 26 avril dans les Jardins de l’Assemblée de la Polynésie française de 8 à 16 heures. L'Uffo a pour objectif de promouvoir l’autonomisation des femmes polynésiennes en les encourageant dans leurs initiatives économiques, sources d’indépendance financière et de réalisation personnelle. L'évènement du vendredi 26 avril est donc une journée d’entraide, de partage d’expériences et d’information. La journée s’adresse d’abord à des femmes qui se lancent et ont besoin d’acquérir de la notoriété, d’être encouragées par l’exemple d’autres. « Notre association poursuivra l’accompagnement de certaines exposantes par des journées de formation-sensibilisation aux aspects de gestion, de communication et commercialisation, et de développement personnel, ainsi qu’une formation à la couture », explique l'association, qui propose gratuitement ses services et son organisation aux femmes qui auront répondu à son initiative.

Les exposantes ont accepté en échange de faire des démonstrations, de parler de leurs activités aux visiteurs. Pendant la matinée des séances de coaching en groupe seront proposées. Pas moins de 70 femmes seront présentes et présenteront des activités variées bouquets de fleurs et couronnes (fleurs naturelles et tissus), produits éco-responsables, tressage de niau - kumuhei, mono'i, huiles de coco parfumées, vêtements pour animaux, chutney, bonbons cocos, fruits découpés, yaourts, sirops…

Vahine Fierro, une graine de championne
A l'occasion de cette journée, l’Union des femmes francophones d’Océanie a également décidé de mettre en avant huit femmes polynésiennes qui se distinguent dans leurs domaines d’activités. "Ces femmes remarquables par leur personnalité et leur force d’engagement sont nos Poerava ou perles précieuses", explique l'association. Ces femmes sont : Carole Atem (Enseignement supérieur et Recherche), Maïlee Faugerat (Entreprenariat et Direction d’entreprise), Marie-Hélène Villierme (Art photographique et du documentaire), Vahine Fierro (Sports de haut niveau), Moea Pereyre (Enseignement et promotion du développement durable), Noelyn Faussane (Promotion du développement durable et entreprenariat), Thilda Harehoe (Enseignement et Engagement social) et Heirani-Nathalie Salmon (Ecriture et communication).
Une mini-tombola est organisée par l’Association UFFO-Polynésie pour financer les dépenses de la Journée.

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Après le Bonheur, les Emirats créent un ministère des "Possibilités"

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Après le Bonheur, les Emirats créent un ministère des
Dubaï, Emirats arabes unis | AFP | mardi 23/04/2019 - Le chef du gouvernement fédéral des Emirats arabes unis a annoncé mardi la création d'un nouveau ministère, celui des "Possibilités", trois ans après la mise en place d'un département chargé du Bonheur.

Cheikh Mohammed ben Rached Al-Maktoum, qui est également le souverain de Dubaï, a précisé que le nouveau ministère "non conventionnel sans ministre" serait assumé par l'ensemble des membres du gouvernement.
"Il travaillera sur les questions d'importance nationale en vue de bâtir un nouveau système de gouvernement pour le futur", a précisé cheikh Mohammed, selon un communiqué du bureau d'information de l'émirat de Dubaï.
Ce département aura pour mission, entre autres, de "réduire le temps d'attente" dans les administrations et d'imaginer de "nouveaux projets et systèmes pour le futur", ajoute le texte.
La philosophie derrière la création du ministère est que "l'impossible ne fait pas partie de notre dictionnaire", a expliqué cheikh Mohammed.
Lundi, cheikh Mohammed a exprimé sa colère devant la lenteur des services dans les bureaux de poste de la fédération. Il a dit, dans un tweet, que les responsables de cette situation "ne peuvent pas faire partie" de son "équipe de travail".
Cheikh Mohammed, qui est considéré comme l'artisan du succès internationale de Dubaï, avait déjà innové en créant en février 2016 un ministère du Bonheur et du Bien-être, et un autre de la Tolérance.
Il avait aussi nommé une jeune femme de 22 ans ministre d'Etat chargée de la Jeunesse.

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Nouvelle-Zélande: le statut de résident permanent proposé aux familles des victimes de Christchurch

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Nouvelle-Zélande: le statut de résident permanent proposé aux familles des victimes de Christchurch
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 23/04/2019 - La Nouvelle-Zélande a ouvert mercredi une période de deux ans au cours de laquelle les familles des victimes du carnage commis dans les mosquées de Christchurch le 15 mars peuvent demander le statut de résident permanent.

Cette catégorie spéciale de visa "reconnaît l'impact de la tragédie sur la vie de ceux qui ont été les plus touchés, et vise à donner des certitudes" aux personnes n'ayant qu'un statut de résident temporaire, a précisé le ministère néo-zélandais de l'Immigration a expliqué dans un communiqué.
Les personnes vivant en Nouvelle-Zélande qui étaient présentes dans une des mosquées et les membres de leur famille proche basés dans le pays peuvent prétendre au statut en question.
La définition de la famille a été élargie pour inclure la famille du conjoint ou les grands-parents des personnes de moins de 25 ans.
Le président de la Fédération des associations islamiques de Nouvelle-Zélande Mustafa Farouk a salué l'offre du ministère.
"Nous sommes très heureux", a-t-il dit. "Certaines de ces personnes n'ont pas seulement perdu l'être aimé, mais aussi la personne qui assurait leur subsistance."
Le 15 mars, le suprémaciste blanc australien Brenton Tarrant a ouvert le feu dans deux mosquées de la grande ville de l'Île du Sud, tuant 50 fidèles.

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Iles Salomon: violences après la désignation du Premier ministre

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Iles Salomon: violences après la désignation du Premier ministre
Honiara, Îles Salomon | AFP | mercredi 23/04/2019 - L'élection de Manasseh Sogavare comme Premier ministre pour un quatrième mandat aux Iles Salomon a déclenché mercredi de violentes manifestations de protestation dans la capitale Honiara où la police anti-émeutes a été déployée.

Des témoins ont fait état de désordres dans des quartiers de la ville, dont Chinatown, après la désignation par les députés de M. Sogavare pour ce quatrième mandat, un record.
Les commerces et bureaux ont été fermés et les employés invités à rentrer chez eux. Police et responsables communautaires ont lancé des appels au calme.
Après des élections générales début avril qui n'ont pas dégagé de majorité claire, M. Sogavare a reçu l'appui de 34 des 50 membres du Parlement lors d'un vote boycotté par l'opposition.
Dans un communiqué, M. Sogavare, âgé de 64 ans, a affirmé que "Dieu" avait tranché, ajoutant: "je souhaite assurer au pays que nous écoutons ce qui a été dit, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd".
Il s'agissait des premières élections dans l'archipel depuis le départ en 2017 d'une force régionale de maintien de la paix menée par l'Australie, intervenue après les violences d'avril 2006. Des dizaines de commerces avaient alors été saccagés et incendiés par des habitants protestant contre la désignation comme chef de gouvernement de Snyder Rini, qui avait dû démissionner.
Le dernier mandat de M. Sogavare a pris fin de manière abrupte en 2017 après le refus du Parlement de lui accorder la confiance suite à des accusations non confirmées de dons du géant chinois des télécommunications Huwaei.
Alors que la Chine investit massivement dans le Pacifique, les Iles Salomon sont l'un des derniers alliés diplomatiques de Taiwan. Durant la campagne électorale, plusieurs hommes politiques avaient indiqué qu'ils réviseraient les relations diplomatiques avec Taïwan s'ils étaient élus.
Les Iles Salomon comptent parmi les pays les plus pauvres du monde et seulement près de la moitié des quelque 500.000 habitants ont accès à l'électricité. Le pays dépend étroitement de l'aide étrangère.
Indépendant de la Grande-Bretagne depuis 1978, il est régulièrement en proie à des tensions ethniques et des violences politiques.

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Le pianiste Érik Berchot rend hommage aux "grands hommes de sa vie"

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Le pianiste Érik Berchot rend hommage aux
PAPEETE, le 24 avril 2019 - Celui qui a été pianiste de Charles Aznavour pendant une dizaine d'années (il était d'ailleurs sur la scène de To'ata lors du concert tahitien du chanteur) va proposer deux récitals d'exception ce mercredi et ce dimanche. Il jouera des œuvres de Chopin et reprendra des airs de Charles Aznavour et Michel Legrand.

"Je vais proposer au public polynésien les auteurs que j'adore. Ce sont en fait des spectacles qui parleront des grandes rencontres de ma vie", explique le pianiste Érik Berchot à propos des deux concerts qu'il assurera à Tahiti. Il jouera des œuvres de Chopin, Charles Aznavour et Michel Legrand.

"J'ai souvent croisé le chemin de Frédéric Chopin", précise le pianiste en préambule. "En particulier depuis que j'ai été lauréat du concours international de piano Frédéric Chopin en 1980." Ce concours a lieu à Varsovie tous les 5 ans depuis 1927. Il est actuellement l'un des plus anciens et des plus prestigieux concours de piano.

Une vie artistique étant faite d'études et de rencontres, Frédéric Chopin n'est pas le seul grand homme qui s'est présenté à Érik Berchot.

Ses parents et Michel Legrand avaient des amis communs. Charles Aznavour a lui aussi marqué le pianiste. Il était un ami de la famille. "Mon père m'emmenait voir ses concerts. Un jour, à la sortie de l'Olympia, je me suis dit que je voulais un jour jouer du piano comme Charles chantait. La scène m'attirait. C'est sans doute grâce à lui que j'ai fait de la musique."

Érick Berchot a démarré le piano à Vincennes dans une école de quartier dès l'âge de 9 ans. Ses gammes ont plu et suscité l'intérêt rapidement. À 12 ans, l'âge minimum requis, il est entré au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il est resté jusqu'au cycle de perfectionnement. Une fois diplômé, il a passé différents concours internationaux.

Il a côtoyé Michel Legrand. "Un jour, alors qu'il travaillait sur la musique d'un film de Claude Lelouche, Les Uns et les autres, il m'a sollicité pour enregistrer toutes les parties de piano", rapporte celui qui est resté proche du musicien et du réalisateur toute sa vie.

Il a par ailleurs été le pianiste de Charles Aznavour dès 2007 et jusqu'à son dernier concert. "On s'entendait vraiment bien, Charles était fou de musique de classique." Pour lui, mais aussi pour Michel Legrand et Frédéric Chopin, Érik Berchot donnera un concert ce soir au conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF) et dimanche à Punaauia.

Dimanche, l'événement commencera dans la salle Matisse et se poursuivra au Puna bar, "à l'endroit même où Charles a bu son dernier verre lors de son escale tahitienne en 2017".




Le pianiste Érik Berchot rend hommage aux
Pratique

Mercredi 24 avril à 20 heures au conservatoire artistique de la Polynésie française.
Dimanche 28 avril à 17h30 dans la salle Matisse puis au Puna Bar du Ia Ora Beach Resort managed by Sofitel de Punaauia.



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Mov présente "Mémoires textiles" à la galerie Winkler

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Mov présente
PAPEETE, le 24 avril 2019 - L'artiste peintre connue sous le pseudonyme Mov expose ses nouvelles créations à la galerie Winkler du 25 avril au 7 mai. L'occasion de découvrir son univers où les couleurs, comme les matières se marient tout en harmonie.

"Le tissu a toujours fait partie de ma vie", raconte Mov. "Je peins depuis longtemps et je fais aussi du tapa, des pareu, du tifaifai. Pour cette nouvelle exposition, le tissu prend une place particulière." Il n'est plus seulement un élément de la toile, il s'impose.

Une vingtaine d'œuvres de l'artiste, de tout format, va être présenté à partir de jeudi à la galerie Winkler. Ces œuvres sont fleuries, végétalisées et colorées. "Des éléments qui font aussi partie de mon environnement, de mon univers", insiste la peintre.

Sa dernière apparition date de 2016. L'exposition avait déjà eu lieu à la galerie Winkler. Depuis, Mov a laissé son imagination aller.

Elle peint selon ses envies. Elle ne s'impose ni thème, ni contraintes. Elle puise autour d'elle, elle assemble, elle marie et compose autour de ses fameuses vahine.

Mov présente
Pratique

Du jeudi 25 avril au mardi 7 mai à la galerie Winkler.
Vernissage jeudi à partir de 18 heures.
Horaires : du lundi au vendredi de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures.
Le samedi de 8h30 à midi.

Contacts

Mail : gal.winkler@mail.pf
Site internet de la galerie.
Tél.: 40 42 81 77
Page Facebook de l'artiste : Mov Moorea


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Maiao : 14 collégiens bloqués pour cause de navette maritime en panne

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Maiao : 14 collégiens bloqués pour cause de navette maritime en panne
MAIAO, 24 avril 2019 - Les 14 collégiens de Maiao scolarisés sur l'île voisine de Moorea devront faire leur rentrée avec trois jours de retard, vendredi. La navette maritime municipale, Tapuae Manu, est bloquée à quai en raison d'un problème technique.  

La Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE) se trouve contrainte de louer les services de la navette maritime habituellement utilisée par l’hôtel The Brando pour le transport de son personnel. Une nouvelle panne affecte en effet depuis plusieurs jours le petit navire municipal Tapuae Manu 3, empêchant le retour de 14 collégiens résidents à Maiao et scolarisés sur l'île sœur. Et le problème est récurrent  pour la commune associée de Moorea.

Le transfert du groupe de collégiens est prévu jeudi matin pour une arrivée à Moorea vers la mi-journée. Mais la situation agace, visiblement, sur l’île interdite : "Cette année ça fait plusieurs fois que nos enfants sont privés d’une rentrée normale à cause d’une panne de navette. Là, le Tapuae Manu était en carénage depuis plusieurs semaines. Il a repris du service mercredi dernier avant de retomber en panne, explique Adèle, maman d’un collégien scolarisé à Paopao. La dernière fois, pour la rentrée de janvier, la mairie avait affrété un bonitier pour le transport des élèves. La municipalité nous avait fait signer des décharges de responsabilité, pour être couverte en cas de pépin. On est content que la DGEE prenne les choses en main pour la sécurité de nos enfants."

Pour le voyage de jeudi matin, la navette maritime affrétée par la Direction générale de l’éducation est conçue pour le transport d’une trentaine de personnes, dans un habitacle fermé et sécurisé.

Maiao, 360 habitants, ne compte qu’une école primaire. Les collégiens et lycéens de l’île sont contraints de poursuivre leurs études secondaires à Moorea ou à Tahiti. Ils ne peuvent rejoindre leurs proches que pour les longs congés, grâce à une convention de transport conclue entre la DGEE et la commune de Moorea-Maiao. Le Tapuae Manu 3 est principalement en charge du transport de fret pour ravitailler Maiao. 

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Master : vous pouvez déposer vos candidatures à l’UPF et à l’ESPE

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Master : vous pouvez déposer vos candidatures à l’UPF et à l’ESPE
Papeete, le 24 avril 2019 - Depuis la loi du 13 décembre 2016, l'inscription en première année de master est désormais subordonnée à l'examen d'un dossier de candidature et cela même si l'étudiant est déjà à l’UPF ou à l’ESPE. La campagne de candidature en Master à l'UPF vient tout juste de démarrer depuis le 23 avril 2019.


Depuis la loi du 13 décembre 2016, l'inscription en première année de master n'est plus de droit mais soumise à l'examen d'un dossier de candidature, même si un étudiant est déjà à l’UPF ou à l’ESPE. Le redoublement en master 1 n’est pas de droit non plus et est soumis également à la constitution d’un dossier de candidature.
L’inscription en 2e année de Master pour un étudiant d’un autre établissement ou pour un candidat souhaitant reprendre ses études est également conditionné à la constitution d’un dossier de Validation des études Supérieures (VES) ou de Validation des Etudes, des Expériences Professionnelles et des Acquis Personnels (VEEPAP).

Ces changements importants sont le fruit d’une démarche nationale et concernent toutes les universités. Cette année, l’UPF a souhaité renforcer la communication sur ce point en proposant, durant le second semestre, aux étudiants de troisième année de licence, des réunions d’information. Les représentants des étudiants y ont été associés afin de relayer au besoin les points saillants de cette réforme de l’entrée en master.

En outre, pour aider les étudiants dans leurs démarches, chaque master proposé par l'UPF et l'ESPE fait l'objet d'une fiche d'informations. L'objectif de cette fiche est de fournir aux étudiants l'ensemble des informations relatives au processus susceptible d'aboutir à leur inscription en première année de master. Celles-ci concernent :
• les capacités d’accueil ;
• la liste des documents constitutifs du dossier de candidature ;
• les critères d'examen du dossier.

Ces fiches sont accessibles sur le site internet de l’UPF sur les pages de présentation de chacun des masters.

LES DÉMARCHES A SUIVRE POUR CANDIDATER
En propos liminaires, l’université appelle l’attention des étudiants sur la nécessité de candidater à plusieurs masters, notamment en consultant le site national « Trouvermonmaster » (https://www.trouvermonmaster.gouv.fr/)

La campagne de candidature en Master à l'UPF a démarré le 23 avril 2019. Les étudiants doivent se connecter au "Portail candidature master UPF – ESPE". Ce portail donne accès à l’ensemble des informations, ainsi qu’au dossier de candidature correspondant à leur situation.

Portail de candidature master UPF-ESPE : http://www.upf.pf/candidature-master

Après avoir téléchargé dossier de candidature, les étudiants doivent faire acte de candidature en le déposant :
• Soit auprès de la Direction de la scolarité de l’UPF pour une candidature en master en formation initiale ou en formation continue.
• Soit auprès de l’ESPE pour une candidature en master MEEF.

Attention : Les dossiers devront être déposés entre le 23 avril et le 13 mai 2019 excepté pour le Master "Biodiversité Ecologie et Evolution Parcours Environnement Insulaire Océanien" pour qui la date limite est prolongée jusqu'au 14 juin 2019.

CALENDRIER DE LA CAMPAGNE DE CANDIDATURE EN PREMIERE ANNEE DE MASTER
Master : vous pouvez déposer vos candidatures à l’UPF et à l’ESPE

Renseignements

Concernant une candidature en master en formation initiale ou en formation continue
Contactez le Centre d’Orientation stages et insertion professionnelle (COSIP) de l’UPF :
40 803 954 - cosip@upf.pf
Heures d’ouverture au public : du lundi au jeudi de 7h30 à 11h30 et de 13h à 16h - le vendredi de 7h30 à 11h30

Concernant une candidature en master MEEF :
Contacter l’Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education (ESPE) de la Polynésie française :
40 866 492 – scolarite-espe@upf.pf
Heures d’ouverture au public : du lundi au jeudi de 7h15 à 12h15 et de 13h15 à 17h - le vendredi de 7h15 à 12h15

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Assemblée : une « augmentation importante de l'absentéisme » des agents depuis 2012

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Assemblée : une « augmentation importante de l'absentéisme » des agents depuis 2012
PAPEETE, le 24 avril 2019. La Chambre territoriale des comptes a examiné de 2012 à 2018 la gestion de l'assemblée. Jacqui Drollet, Edouard Fritch, Marcel Tuihani et Gaston Tong Sang ont été présidents de l'assemblée au cours de cette période. La CTC recommande dans son rapporté, révélé par nos confrères de Radio 1, de mieux encadrer les dépenses consacrées aux élus et notamment les allocations versées aux groupes.

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« Les surprenantes conditions de recrutement de chargés d'étude »
Assemblée : une « augmentation importante de l'absentéisme » des agents depuis 2012
Entre octobre 2014 et janvier 2015, quatre chargés d'étude ont été recrutés afin de mener notamment des études et évaluations au profit des élus, du président de l'assemblée ou des présidents des commissions.
"Les agents auraient essentiellement travaillé au profit des élus d'un groupe politique en particulier", relève la CTC. "Dans le contexte particulier de l'époque, marquée par l’inéligibilité du président du gouvernement à partir de septembre 2014, le recrutement de ces chargés d'études aux fins de création d'une structure d'évaluation des politiques publiques apparaît peu adroit".
Des recrutements d'autant plus surprenants puisque "l'Assemblée poursuivait un objectif de déflation de ses effectifs" avec un plan de départ volontaire qui a été mis en place. "Ces recrutements ont généré un coût total de 93 millions de Fcfp de 2014 à 2018. "La chambre invite l'APF à définir une politique de recrutement plus vertueuse et adaptée à ses missions et à ses moyens", note-t-elle.

20% des agents seulement n'ont déposé aucun arrêt maladie en 2016
La CTC a constaté que l'assemblée de Polynésie enregistre depuis 2012 une augmentation importante de l'absentéisme de ses agents. Entre 2012 et 2016, le nombre total de jours d'arrêt maladie (hors maternité) a augmenté de 31 % et le nombre d'arrêts maladie de moins de 15 jours de 40%. En 2016, sur 119 agents employés, 20% des agents seulement n'ont déposé aucun arrêt maladie.
La CTC précise que "Face à cette situation, des mesures de réduction du régime indemnitaire ont été engagées ; l'analyse du nombre d'arrêts maladie de moins de 15 jours révèle une corrélation entre la modulation du régime indemnitaire et l'absentéisme. Ainsi, au 1er juillet 2012, il a été décidé de suspendre le versement de l'indemnité de fonctions et de l'indemnité de législature pendant la durée de l'arrêt maladie ».
« Toutefois en 2015, sur avis du comité technique paritaire et afin de tenir compte des arrêts de travail prolongés; le principe du maintien des indemnités pendant les arrêts maladie a été rétabli", relève la CTC. "Cependant, au vu de l'évolution de l'absentéisme depuis 2015, la suspension du versement des indemnités a été rétablie au 1er octobre 2017. Cette évolution des modulations du régime indemnitaire suit la courbe du nombre d'arrêts maladie." Mais la CTC note "qu'aucune étude de fond n'a été menée et les actions engagées sur le versement des indemnités précitées n'ont pas permis d'endiguer certaines pratiques". La CTC recommande donc de "prendre toutes les mesures adéquates afin de lutter contre l'absentéisme, dans le cadre du dialogue social (mesures de prévention, application de sanctions...).
Début 2018, une lettre ouverte aux représentants de l’Assemblée, cosignée par une soixantaine d’agents de l’institution, dénonçait des « remontrances quotidiennes », un « dénigrement permanent », des « démonstrations de force physique » et un « climat de peur ». Marcel Tuihani, alors président de l’assemblée, avait répondu que certains agents veulent "conserver des avantages personnels, c’est-à-dire ne pas être obligés de travailler peut-être ; conserver un certain confort sans avoir à rendre des comptes à l’autorité, à l’opinion publique, au citoyen polynésien… Je le confirme et je le répète : ce sont des comportements d’enfants gâtés".

Une convention sur-mesure pour Gaston Flosse
L’assemblée met à la disposition des groupes politiques un local, équipé de mobilier, de matériel informatique et de télécommunication et des places de stationnement. (...) Le 22 septembre 2014, le président de l'Assemblée, Marcel Tuihani, a amendé les conventions établies en début de mandat, afin d'y faire figurer les places de stationnement. « En ce qui concerne plus particulièrement le groupe Tahoeraa Huiraatira, la convention du 22 septembre 2014, a prévu en outre la mise à disposition de 100m2 de locaux supplémentaires, situés dans le bâtiment central de la salle de séances, à côté des locaux de la présidence, alors que le nombre de représentants de ce groupe n’a pas évolué », relève la CTC.
Cette convention intervient quelques jours après que Gaston Flosse a été déclaré inéligible le 11 septembre 2014. Au bout de quelques jours, début octobre 2014, un élu du bureau de l’assemblée a interrogé le président de l'assemblée sur les "conditions juridiques" qui ont permis à Gaston Flosse de s'installer dans les locaux de l'APF. En réponse quelques jours plus tard, une nouvelle convention est établie avec le Tahoera’a. Cette nouvelle convention prévoit que "le groupe use librement de ses locaux pour les besoins de ses activités politiques" et qu'il peut en "donner libre et permanent accès et utilisation à tout personne qu'il désigne, notamment les anciens représentants à l'assemblée".


Groupes : certaines dépenses qui relèvent plutôt « des activités du parti politique »
Assemblée : une « augmentation importante de l'absentéisme » des agents depuis 2012
Une dotation mensuelle est attribuée par l'Assemblée à chaque groupe politique. Les groupes sont libres de l'utilisation des crédits alloués pour satisfaire à leurs besoins. Cette dotation représente, depuis 2013, une charge moyenne de 48 millions de Fcfp pour l'APF.
L'article 74 du règlement intérieur stipule que le "groupe est libre de l'utilisation des crédits alloués pour satisfaire à besoins". « Nonobstant l'appréciation qui pourrait être portée par les juridictions compétentes, la nature de certaines dépenses ne semble pas en lien direct avec les besoins d'un groupe constitué au sein de l'assemblée de Polynésie », relève la CTC. « L'essentiel des charges porte sur des charges de personnel, afférentes à l'emploi d'agents d'exécution au profit du groupe. Toutefois certaines dépenses relèvent davantage des activités du parti politique auquel est affilié le groupe, témoignant d'une confusion entre les moyens de l’un et de l’autre. De même le soutien à la vie associative n'entre pas dans les besoins d'un groupe politique ». « Afin de lever toute ambiguïté sur l’utilisation de la dotation mensuelle allouée aux groupes », la Chambre territoriale des comptes recommande de préciser les termes de l'article 74 du règlement intérieur et notamment de définir la notion de "besoins" d'un groupe constitué au sein de l'APF


En chiffre
4%. Les représentants exercent peu leur droit d'initiative puisqu'ils ne sont à l'origine que de 4% des textes débattus.

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