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Appel à projets : une aide financière pour lutter contre le surpoids et les addictions

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Appel à projets : une aide financière pour lutter contre le surpoids et les addictions
PAPEETE, le 20 mars 2019. Vous souhaitez mettre en place un projet pour lutter contre le surpoids ou les addictions ? Vous pourrez peut-être recevoir l’aide de la Caisse de prévoyance sociale et du Contrat de ville. Explications.

La Caisse de prévoyance sociale et le Contrat de ville a lancé début mars un appel à projets. Les projets devront avoir pour but de lutter contre le surpoids en Polynésie française ou la prévention des addictions.

La CPS et le Contrat de ville ont dressé trois axes principaux de travail : « Favoriser une alimentation saine et équilibrée », « Favoriser une activité physique et sportive régulière » et « Prévenir les addictions ». Ces projets pourront être variés : ateliers de cuisine et d’éducation à la nutrition et à la santé, création de jardins partagés, promotion de l’activité physique au quotidien (déplacement à pied, à vélo…), mise en place d’un parcours santé, programme permettant d’arrêter de fumer…

« Une attention particulière sera portée aux projets mettant en cohérences les 2 axes ainsi que les projets ayant pour cible les jeunes de 13 à 17 ans », précise l’appel à projets. Les dossiers doivent être déposés avant le 12 avril.
Pour les projets éligibles au Contrat de ville (CDV), la participation du CDV est à hauteur de 45% maximum plafonnée à 1,5 million de Fcfp et la participation de la CPS est à hauteur de 45% maximum plafonnée à 1,5 millions de Fcfp. Pour les autres projets, la participation de la CPS est à hauteur de 90% maximum plafonnée à 1,5 millions de Fcfp.
Les porteurs de projets peuvent être des associations, des fédérations sportives et des communes en ce qui concerne les dossiers éligibles au Contrat de ville. Pour les dossiers éligibles à la CPS uniquement (hors cadre du CDV), les porteurs de projets peuvent également être des entreprises et des comités d’entreprise.


Les dates à retenir
Date limite du dépôt des dossiers : 12 avril 2019
Comité technique (pour avis) : 29 - 30 avril 2019
Conseil syndical du CDV : 17 mai 2019 au plus tard
Commission de santé élargie de la CPS (pour validation) :17 mai 2019 au plus tard
Journée d’information : 6 juin 2019 (uniquement pour les porteurs de projet ayant reçu validation de leur appel à projet)
Déploiement des actions : à partir du 1er juin 2019 jusqu’au 31 décembre au plus tard


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Onze communes ont distribué de l'eau potable en 2018

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Onze communes ont distribué de l'eau potable en 2018
TAHITI, le 20 mars 2019 - Papeete, Pirae, Arue, Mahina, Faa’a, Punaauia, Papara, Bora Bora, Tumaraa, Uturoa et Tahaa distribuent de l'eau potable à leurs administrés, voilà ce qui ressort des prélèvements réalisés l'an dernier au fenua. Une baisse a cependant été constatée à Rimatara, Tubuai et Paea.

Le Centre d’hygiène et de salubrité publique de la Direction de la santé a poursuivi en 2018, le contrôle de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine distribuées par les réseaux et fontaines publics à Tahiti et dans les îles.

Parallèlement, vingt communes seulement et le syndicat intercommunal Te Oropaa ont réalisé en 2018 un programme de contrôle de la qualité de l’eau qu’ils distribuent conformément à la réglementation en vigueur. Au total, 1 650 prélèvements ont été effectués sur 175 points de réseaux de distribution et 132 prélèvements sur 17 fontaines publiques. Le classement annuel est établi à partir de l’ensemble des résultats. Seules 20 communes ont pu faire l’objet d’un classement, ce qui représente tout de même 87% de la population du Pays.

LES RÉSULTATS DE LA QUALITÉ DES EAUX


En 2018, 11 communes ont distribué de l’eau potable : Papeete, Pirae, Arue, Mahina, Faa’a, Punaauia, Papara, Bora Bora, Tumaraa, Uturoa et Tahaa.

A noter que les réseaux de distribution Van Bastolaer (Taiarapu Est), Nuuroa, Papetoai, Temae, Maharepa 1 et 2 (Moorea), Narui (Rurutu), Avera (Taputapuatea), Hatiheu (Nuku Hiva), Haamene et Tarae (Huahine) ont également délivré de l’eau potable.

Une progression est observée dans les communes de Tahaa (de 90% à 99%), Taputapuatea (de 71% à 91%), de Rurutu (de 80% à 91%), de Huahine (de 80% à 85%). Une baisse est constatée pour les communes de Rimatara, Tubuai et Paea.

L’ÉVOLUTION DE 2014 A 2018

A Tahiti, l’eau desservie est d’excellente qualité dans la zone urbaine (sauf Paea) et Papara tandis qu’elle reste non potable dans les autres communes de la zone rurale (hormis le réseau Van Bastolaer).

Aux îles Sous le Vent, la qualité de l’eau de Bora Bora est constante et excellente. Pour Huahine, Tahaa, Taputapuatea, Tumaraa et Uturoa, il est noté une qualité d’eau très variable, avec une tendance à la hausse. Elle devient potable pour Tumaraa et Uturoa en 2017 et Tahaa en 2018.

Aux Australes, la qualité de l’eau à Rimatara, Rurutu et Tubuai est également fluctuante et moyennement satisfaisante. Quant aux archipels des Marquises et Tuamotu-Gambier, les analyses sont rares (sauf à Nuku Hiva), ce qui suppose des eaux non potables d’années en années.

Les causes de non-conformité de l’eau distribuée sont connues et différentes selon les communes : absence d’installations de traitement adaptées et efficaces des ressources en eau, mauvaise exploitation des installations liée à une carence en personnel technique qualifié, vétusté des ouvrages existants, utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles, etc.

En ce qui concerne les fontaines publiques, seules les fontaines Papemato à Papara, Van Bastolaer à Taiarapu Est, Temae et Nuuroa à Moorea ont délivré une eau potable en 2018. Les 3 dernières fontaines sont alimentées par des réseaux désinfectés. A Maupiti, Nuku Hiva, Hiva Oa, Ua Huka et Ua Pou, la qualité des eaux des fontaines publiques équipées de filtration et de lampes UV ou de chloration est variable, généralement non potable.

De nombreux travaux ont déjà été réalisés par les communes tels que la mise en place de dispositifs de potabilisation de l’eau, la rénovation ou le renforcement des installations hydrauliques existantes, de réservoirs, de canalisations. La majorité des communes sont dotées d’un schéma directeur d’alimentation en eau potable. A ce jour, 35 atolls des Tuamotu possèdent 51 centrales de production d’eau potable dont quelques-unes sont opérationnelles.

La réalisation de travaux contribue à une amélioration de la qualité des eaux de consommation. Près de 62% de la population a été desservie en eau potable en 2018 contre 17% en 2008, soit une augmentation de 45% en 10 ans. Pour accroître ce pourcentage, les efforts et les investissements doivent se poursuivre. Les installations d’eau potable nécessitent une gestion rigoureuse, professionnelle et sans failles. En outre, le recours à des outils d’aide peut également s’avérer utile, tels que le projet PAPE proposé par le Syndicat pour la promotion des communes ou les Plans de Sécurité Sanitaire des Eaux (PSSE), outil préconisé par l’OMS depuis 2004. Le rapport 2018 et les cartes sont disponibles sur le site internet du CHSP


Onze communes ont distribué de l'eau potable en 2018

Onze communes ont distribué de l'eau potable en 2018

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Les ménages à faible revenu favorisés pour l’Aide à l’investissement des ménages

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Les ménages à faible revenu favorisés pour l’Aide à l’investissement des ménages
PAPEETE, le 20 mars 2019 - Le Pays a instauré un dispositif d’aide à l’investissement des ménages (AIM) pour la construction ou l’acquisition d’une habitation principale, dont l’un des objectifs était le soutien et la relance du secteur BTP. Cette mesure de soutien à l’investissement a été élargie par la suite aux travaux d’aménagement, d’extension ou de rénovation d'un logement à usage d'habitation principale.

Le Pays souhaite désormais concentrer l’aide publique et favoriser ainsi les ménages à faible revenu. A ce titre, le Conseil des ministres a donc souhaité introduire des critères socio-économiques en limitant l’octroi de ce dispositif aux foyers percevant des revenus inférieurs à 2 à 3 fois le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), selon la composition du ménage.

Il est utile de rappeler que trois établissements bancaires polynésiens de la place sont associés à la mise en œuvre de ce dispositif et que les usagers doivent impérativement recourir à un emprunt pour pouvoir bénéficier de cette aide.

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Compte rendu du Conseil des ministres - Mercredi 20 mars 2019

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Réforme des dispositions de la défiscalisation locale pour mieux soutenir les secteurs porteurs de développement économique

Le Vice-président a présenté au Conseil des ministres de nombreuses réformes liées à la défiscalisation locale.
Tout d’abord, les différents formulaires d’agréments ont été mis à jour afin d’intégrer les mesures votées en décembre de l’année dernière. La modification porte notamment sur les pensions de famille, nouveau secteur éligible, depuis le 1er janvier 2019, à la défiscalisation locale.

Le Vice-président a également présenté un nouveau projet de loi du Pays qui contient notamment les propositions suivantes :
- Toujours dans l’objectif de répondre à la nouvelle demande touristique, le taux de défiscalisation dans le secteur hôtelier sera porté à 60%, à condition que la rénovation s’accompagne d’une augmentation du nombre de chambres ;
- La secteur de la croisière, fort levier de dévelopement économique, est également soutenu puisque le taux de crédit d’impôt est porté à 50%, contre 30% auparavant ;
- Enfin, le secteur de la construction de parkings est ajouté à la liste des secteurs éligibles à la défiscalisation. Afin de fluidifier la circulation automobile et de faciliter le déplacement des Polynésiens, la construction de parking sera désormais défiscalisée à hauteur de 40%, et de 60% dans le cas où les parkings seraient ouverts au public.
Ce projet de loi propose également de nombreuses autres mesures, parmi lesquelles on peut citer :

- La refonte de la taxe sur les surfaces commerciales, qui permettra d’alléger le poids de cette taxe pour les commerces situés dans les îles ;
- La reconduction de l’exonération de la taxe de mise en circulation pour les véhicules mixtes tout terrain destinés aux îles autres que Tahiti ou Moorea. Face au succès de cette exonération, qui devait prendre fin au 31 décembre 2018, le Vice-président propose de permettre à nouveaux aux habitants des îles de bénéficier de cet avantage, qui permet d’inciter à l’achat de nouveaux véhicules, plus sécurisés et moins polluants.

Ce projet de réforme sera soumis au vote de l’Assemblée de Polynésie française au cours du mois d’avril.

Lancement d’un appel à projet national pour soutenir un développement économique ambitieux et innovant

Le Gouvernement a pris acte de l’éligibilité de la Polynésie française à l’appel à projets « Territoires d’innovation », lancé au niveau national, et mis en œuvre par la Caisse des Dépôts pour le compte de l’État.

Ce dispositif, intégralement financé par l’État, est doté d’une enveloppe totale de près de 54 milliards Fcfp pour toute la nation. Il a pour objet de mettre en lumière, de valoriser et d’accompagner les gisements d’innovation existant dans les territoires de la République dans des domaines aussi variés que la transition numérique, l’énergie durable, la mobilité propre, la transformation du secteur agricole et du système de santé, ou encore l’adaptation des compétences aux évolutions du marché du travail.

Pour l’ensemble de la nation, l’objectif est de retenir jusqu’à 20 projets, chacun porteur d’une stratégie innovante et ambitieuse de développement économique, fondée sur des alliances territoriales, portée par des acteurs publics et privés et impliquant pleinement les populations concernées. Les entreprises ou les communes intéressées peuvent dès à présent contacter les ministères concernés dans le cadre de l’élaboration de leur dossier.

Une meilleure sécurisation de la zone de pêche réglementée de Punaauia

Depuis 2016, trois espaces sont classés en zones de pêche réglementée (ZPR) sur le lagon de la commune de Punaauia. Ces classements ont pour objectif la mise en place de mesures permettant une exploitation durable des ressources lagonaires. Ils ont été accompagnés par la création d’un comité de gestion, en charge de réaliser le suivi et la surveillance des zones, et d’effectuer des propositions vis-à-vis de la gestion des pêches dans la commune.

En novembre dernier, un sentier sous-marin a été installé par le service du tourisme au sein de la ZPR de Atehi, en face de l’accès public à la plage de Vaiava. Ce sentier artificiel présente des objectifs ludiques et pédagogiques, en mettant en avant notamment la richesse du lagon et en sensibilisant les usagers (locaux et touristes) sur la nécessité de préserver les ressources marines et leurs habitats. A cet effet, le Conseil des ministres a validé l’interdiction totale de pêche au niveau de ce sentier sous-marin afin de garantir la sécurité des visiteurs.

Fréquentation touristique: 216 268 touristes en 2018, soit une hausse de 8,7% par rapport à 2017

L’Institut de la statistique de Polynésie française a communiqué les données relatives à la fréquentation touristique du mois de décembre 2018. Ces données permettent de consolider les constats sur la fréquentation de l’ensemble de l’année passée, l’évolution du secteur et de dresser les perspectives pour 2019.

Les 3 derniers mois de l’année 2018 ont permis de bénéficier d’une croissance de la fréquentation touristique à deux chiffres par rapport à l’année passée : +13,1% en octobre, +11,6% en novembre et enfin +18% en décembre, qui a connu la plus forte fréquentation pour le dernier mois de l’année depuis 13 ans. Ainsi, en 2018, sur l’année complète, la Polynésie française aura accueilli 216 268 touristes (soit une hausse globale de +8,7% par rapport à 2017), ce qui constitue un seuil non égalé depuis 2007, et un total de 263 556 visiteurs (+3,6%). Cette progression s’explique par différents facteurs.
Le premier levier concerne, bien entendu, l’augmentation de l’offre de desserte aérienne internationale, avec la commercialisation successive des lignes proposées par French Bee (mi-mai) et par United Airlines (fin octobre), en compléments des opérateurs historiques de la destination. L’effet induit à la fois sur les tarifs et sur les canaux de commercialisation aura permis de stimuler fortement le marché hexagonal (+17,4%) et le marché européen dans son ensemble (+16,1%).

Le second levier est directement lié au nombre record de 135 têtes de lignes de croisière opérées sur Tahiti par 7 compagnies différentes, ayant permis de soutenir fortement le marché américain (+12%) notamment et de gagner ainsi quasiment 10 000 touristes supplémentaires rien que sur ce seul segment (soit une fréquentation totale de croisiéristes en progression de +29,7% en 2018 par rapport à 2017).

Les autres facteurs expliquant cette progression tiennent à la fois à la continuité des campagnes marketing initiées il y a 3 ans et déclinées depuis, qui viennent encore d’être récompensées récemment, au travail mené sur notre présence digitale sur les différents marchés, ainsi qu’à la structuration visible de la destination (formations, infrastructures, règlementations, renforcement des différentes formes d’hébergements touristiques, pluralité des sites et des destinations), à laquelle les interlocuteurs au sein des réseaux de commercialisation sont particulièrement sensibles et attentifs.

Dans l’hôtellerie, les effets se confirment, avec un revenu moyen par chambre louée ou disponible qui ne cesse de progresser de manière significative depuis 2014, à l’exception des îles du Vent. La situation est plus contrastée s’agissant des coefficients moyens de remplissage qui, s’ils ont approché de manière globale les 80% du mois de juillet au mois de novembre 2018, étaient en recul en 2017 par rapport à 2016 dans la plupart des archipels, et sont donc repartis à la hausse en 2018 sur Tahiti, Moorea, Tahaa et Huahine. La situation sur Bora Bora est sensiblement, de ce point de vue, similaire à l’année passée.

Globalement, il convient de retenir que, comme le souligne l’ISPF, la durée moyenne de séjour progresse en 2018 de +0,7 jour pour s’établir à 14,7 jours, et que le nombre de nuitées touristiques progresse pour sa part de +13,6% par rapport à l’année précédente. Ces critères sont notamment cruciaux pour estimer la progression des retombées économiques pour la Polynésie.

Même si les principaux marchés émetteurs terminent l’année avec des progressions spectaculaires, à deux chiffres, les efforts doivent se poursuivre sur les marchés asiatiques, et notamment le Japon, ainsi que les marchés océaniens, tant la Nouvelle-Zélande que l’Australie. Au titre des marchés émergents, le Canada, qui dispose désormais d’une représentation marketing dédiée, a progressé pour sa part de +23,1%, avec une tendance qui doit être confirmée pour l’année 2019, et qui peut dépasser le marché italien, par exemple, pourtant florissant en 2018 avec +14%.

Subvention en faveur du Comité polynésien des maisons familiales rurales

Le Conseil des ministres a octroyé une aide financière de 87 millions Fcfp au Comité polynésien des maisons familiales rurales, au titre de l’année 2019, pour ses dépenses de fonctionnement.

Créé en 1980, le CPMFR, qui fonctionne sous le régime d’une association de type loi 1901 est l’entité fédératrice des huit MFR (maisons familiales rurales, avec 4 structures à Tahiti et 1 structure sur les îles de Huahine, Tahaa, Hao et Rurutu), chargé du suivi administratif, financier et pédagogique. Il a notamment pour objet de favoriser une approche globale des questions relatives aux formations dispensées dans les classes de 4e, 3e, CAPA, selon un rythme approprié par alternance. Il apporte également un appui logistique aux MFR. Il définit et met en oeuvre, en partenariat avec les MFR, la politique de recrutement, de formation et d'encadrement pédagogique des moniteurs.

Le CPMFR bénéficie, depuis sa création, du soutien de la Polynésie française au travers d’une subvention de fonctionnement qui lui permet de couvrir ses charges ainsi que celles relatives aux frais de transport et d’hébergement des élèves orientés en MFR. Cette subvention lui permet, entre autres, de garantir la mise en place de classes de soutien (remise à niveau) dans les structures de formations.

Dans sa séance du 6 mars dernier, la commission de contrôle budgétaire et financier de l’Assemblée de la Polynésie française a émis un avis favorable à l’unanimité des membres présents sur le projet d’arrêté approuvant l’attribution de la subvention.

Subvention à l’Association du tourisme authentique de la Polynésie française

Le Conseil des ministres a octroyé une aide financière de 30 millions Fcfp à l’association du tourisme authentique de la Polynésie française (A.T.A.P.F) pour participer au financement de son activité générale et à son programme d’actions 2019 liée à la stratégie de communication et de promotion de Tahiti et ses îles.

Créée en mai 2010 et rebaptisée en 2018, l’association du tourisme authentique de la Polynésie française (A.T.A.P.F) regroupe 150 structures d’hébergement sur 34 îles soit environ 850 unités, 74 prestataires d’activités touristiques sur 10 îles. L’association propose aujourd’hui une véritable plateforme de services et une représentativité indéniable des acteurs œuvrant pour le tourisme en Polynésie française.

Les actions menées cette année porteront notamment, au plan local, sur le lancement d’une action pédagogique auprès des écoles avec la réalisation de films d’animation par 9 classes, qui seront projetées au deuxième salon du tourisme, la mise en œuvre du projet « Ma commune, ça me regarde » en collaboration avec l’éducation nationale et la direction de l’enseignement privé, la mise en œuvre d’une action de sensibilisation avec des rencontres prévues avec la population sur des thèmes liées à l’histoire, l’identité et les valeurs du Pays, l’organisation d’un séminaire des membres et l’organisation de concours au cours de l’année.

Au plan international, sont prévus notamment une présence et représentation aux salons internationaux en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du sud, en Nouvelle Zélande et en Australie, des échanges culturels et touristiques avec les amérindiens de Kahwanake et l’île de Pâques ainsi que le maintien du partenariat avec Atout France et Clé vacances France.

Conférence du service public le 23 avril

La conférence annuelle du service public est un temps d’informations, d’échanges et de partage entre les cadres des services et établissements publics de l’administration. Pour sa cinquième édition, elle aura pour thème « S'engager ensemble pour un Service Public de qualité ».
Temps de rencontre apprécié, il s’agit de maintenir la dynamique de modernisation et de mobiliser pour repenser le service public orienté vers les usagers, d’anticiper leurs besoins. L’événement se tiendra le 23 avril prochain de 8h à 12h30 au grand théâtre de la Maison de la Culture - Te Fare Tauhiti Nui.

Les participants attendus sont, outre les représentants institutionnels, les chefs de service et directeurs des établissements publics, leurs adjoints, collaborateurs de direction, chefs de bureau ou d’autres unités, chefs de projet, les membres des cabinets ministériels, les cadres de l’Assemblée et des service de l’Etat et, les directeurs généraux des services des communes.

Les projets de performance intersectoriels occuperont la première partie de cette matinée. Les équipes de pilotage des blocs missions présenteront les résultats obtenus et les plans d’action. La seconde partie de la conférence traitera de la qualité de l’accueil au public, qu’il soit physique ou digital. Seront alors présentés le projet en cours de développement au sein du Pays et, des retours d’expériences de l’EDT, de la CPS et de l’OPT. Ces organismes dévoileront leurs méthodes et partageront leurs retours d’expériences.


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Moerani Marlier reprend 4 ans de prison ferme

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Moerani Marlier reprend 4 ans de prison ferme
PAPEETE, le 20 mars 2019 - ​Dix prévenus étaient renvoyés cette semaine devant le tribunal correctionnel dans le cadre du procès "Marlier 1" qui porte sur l'importation et la vente de 800 grammes d'ice entre 2013 et 2014. Ce mercredi les magistrats ont rendu leur délibéré. Moerani Marlier, désigné comme le personnage phare du trafic, a été condamné à 4 ans de prison ferme.

Encore de la prison ferme pour Moerani Marlier. Condamné déjà à 8 années de détention en août dernier dans l'affaire "Mai-Marlier" qui portait sur un trafic de 6 kilos d'ice en 2017, celui que l'on surnomme "El Chapo" a de nouveau été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel à quatre ans de prison ferme. Cette semaine l'intéressé était renvoyé devant les magistrats, aux côtés de neuf autres prévenus (voir encadré) pour l'importation et la vente de 800 grammes de méthamphétamines entre 2013 et 2014.

Lire aussi >> Marlier : "Je veux que tout le monde assume ses responsabilités"
 
Présenté au cours des débats comme le "boss" et le personnage phare du trafic, Me Hellec, conseil de Moerani Marlani, s'est attaché au cours de sa plaidoirie à déconstruire cette image : "On le charge parce que la personnalité de mon client est flamboyante.  Les voyages, les voitures, les jet-skis. Mais les autres prévenus n'avaient pas besoin de lui pour fumer. Et  ils avaient encore moins besoin de lui pour importer de la drogue sur le territoire."


"Goûter l'ice c'est l'adopter"


Le conseil a ensuite pris le soin d'indiquer que les quantités d'ice dans ce trafic étaient beaucoup moins importantes comparées à d'autres affaires jugées par le tribunal ces derniers mois. "Kikilove c'était 23 kilos. Les Dubaquier 9 kilos. Pour ce dossier on est à 800 grammes", a insisté Me Hellec.  Avant d'ajouter, "comparé aussi à d'autres affaires où le trafic était vraiment bien organisé et structuré, nous avons affaire ici à une organisation d'amateur. Une grande partie de l'ice importée étaient en fait consommée par Moerani Marlier et ses comparses."
 
Pour clôturer des débats, tous les prévenus étaient invités à prendre la parole une dernière fois. Tous ont témoigné, avec ou plus moins de sincérité, sur les ravages de l'ice sur leur vie. "Gouter l'ice c'est l'adopter. Il ne faut jamais commencer en fumer", s'est exclamé Moerani Marlier. A bon entendeur.


​Le détail des peines
Si Moerani Marlier, occupait une place centrale du trafic, neuf autres personnes étaient également prévenues dans ce dossier.

Brunu Tupuai, désigné par le tribunal comme un "personnage et un revendeur important", a été condamné à 3 ans de prison ferme. Un mandat de dépôt a été prononcé pour celui qui est incarcéré à Nuutania depuis octobre 2018.  

Tetiamana Amaru, qui occupait également une place centrale dans ce dossier,  a été condamné à 30 mois de prison. Un mandat de dépôt a été prononcé. Ce dernier comparaissait également menottes aux poignets dans le cadre de ce procès.

Jean-Noel Taea, qui avait effectué un voyage en avril 2014 avec Moerani Marlier à Hawaii pour ramener 311 grammes d'ice, a été condamné à 30 mois de prison dont six avec sursis. Un mandat de dépôt a été prononcé à son encontre.

Matuanui Boosie, qui occupait une place relativement importante au sein du trafic, écope lui de 30 mois de prison (12 avec sursis).

Tauarii Jamet et Williams Grand, poursuivis pour avoir notamment joué les rôles d'intermédiaires, ont été condamné à 18 mois de prison.

Karl-Heinz Stahlke, grand oncle de Moerani Marlier a été condamné à 12 mois de prison (six avec sursis).

Eric Morou et Teremoemoe Pomare, la campagne de Moerani Marlier, écopent des peines les plus légères. Ils ont été condamnés respectivement à un an de prison avec sursis et à 18 mois de prison avec sursis.

Les personnes les plus impliquées dans le trafic devront également s'acquitter solidairement d'une amende de 80 millions de francs.

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Trisomie 21 : du beach soccer pour soutenir le centre Papa Nui

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Trisomie 21 : du beach soccer pour soutenir le centre Papa Nui
PAPEETE, le 21 mars 2019. Toute la population est invitée à venir assister au tournoi de beachsoccer dans les jardins du parc Paofai ce samedi 23 mars. Vous pourrez rencontrer les jeunes du centre Papa Nui et les professionnels qui les encadrent.


Comme chaque année, la population est invitée à participer au Tōta Tour. Pour sa 11e édition, le Tōta Tour innove et organise le Tōta tournoi de beachsoccer. Le tournoi aura lieu ce samedi 23 mars, dans les jardins du parc Paofai de 8h30 à 16h30. Il accueillera 13 équipes du fenua, composées de staffs d’entreprises locales, mais également de jeunes sportifs parrainés par ces entreprises Les Tiki Toa seront présents, des équipes des entreprises du fenua participeront aussi. Des animations, un DJ, une buvette et de la restauration sur place est prévu. Des urnes du Tōta Tour seront disposées sur le site pour accueillir vos dons.

Le Tōta Tour est organisé par l’association Fare Heimanava. A l’origine c’est un tour de l’île de Tahiti en trucks et bus, animés et décorés, dans le but de faire connaître et reconnaître les personnes trisomiques, mais également de collecter des toata (pièces de monnaie). C’est un projet caritatif, solidaire organisé tous les ans depuis 2009 dans le cadre des journées mondiales de la trisomie 21.

La journée de samedi clora une semaine d’actions publiques au profit des enfants, adolescents et jeunes adultes porteurs de Trisomie 21 en Polynésie Française.

En parallèle, le Tōta Tour des écoles part à la rencontre de différents établissements scolaires, des écoles primaires à l’Université de la Polynésie française. L’objectif est de sensibiliser et d’informer la jeunesse au handicap.
Le Tōta Tour permet à l’Association Fare Heimanava d’améliorer le quotidien des personnes trisomiques et déficientes intellectuelles accueillies au sein du centre Papa Nui. L’an dernier, 2.8 millions de Fcfp avaient pu être récoltés lors du Tōta Tour. Plus de 400 personnes ont embarqué à bord des trucks en 2018.

Le centre éducatif Papa Nui a pour mission d'accueillir et accompagner des enfants et des adolescents en situation de handicap, atteints de déficience intellectuelle, quel que soit le degré de leur déficience. Le centre a pour but d’établir un lien avec les familles afin de leur apporter soutien et conseil, les familles sont systématiquement associées au projet individualisé de leur enfant et développer toutes les activités (travail, scolarisation, sport, culture, loisirs...) favorisant l'épanouissement et autant que possible l'insertion sociale.

Durant la semaine, les enfants et adolescents participent à divers ateliers. Le travail est axé sur la communication, la concentration, l'écoute, l'éveil, l'autonomie, la socialisation et la responsabilisation. « Les ateliers valorisent les réalisations. Nous voulons que notre établissement soit un lieu vivant et convivial, dans lequel chacun doit s’épanouir », souligne la direction du centre Papa Nui. « Au-delà de leurs déficiences, ils ont tous des goûts et des capacités que nous devons révéler et soutenir. »

Outre le personnel permanent du centre, d’autres intervenants ponctuels interviennent auprès des jeunes : comédienne spécialisée en théâtre, art thérapeute, éducateurs sportifs (judo, natation et équitation), spécialiste des arts du cirque....

Trois ateliers principaux sont proposés aux jeunes du centre Papa Nui : l’horticulture et la permaculture, la lingerie (apprentissage du ménage des lieux de vie, emploi de la machine à laver le linge, étendage et repassage) et le bricolage.
« Devant l’engouement suscité et les perspectives pédagogiques apportées par le premier atelier, une serre ainsi qu’un poulailler ont été implantés au sein du centre », explique la direction du centre Papa Nui. « Les jeunes apprennent à entretenir et à valoriser leur production, notamment lors de ventes auprès du grand public. Aujourd’hui, une ferme pédagogique à plus grande échelle au service de nos futurs adultes et de la communauté est en projet. »


Comment faire un don ?
Un numéro SMS 7721 est mis en place tout le mois de mars pour permettre des dons depuis son téléphone. En envoyant « 11 » au 77 21. Le coût du SMS est de 114 Fcfp, qui seront entièrement reversés au Tōta Tour.
Pendant tout le mois de mars, des urnes sont installées dans les magasins partenaires du Tōta Tour.
Le Tōta Tour des écoles se déroulera cette semaine.

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Un poisson-lune géant échoué au sud de l'Australie

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Un poisson-lune géant échoué au sud de l'Australie
Sydney, Australie | AFP | jeudi 20/03/2019 - Un poisson-lune de 1,8 mètre, poisson osseux le plus lourd existant sur Terre, s'est échoué sur une plage australienne, et les images de ce spécimen méconnu ont fait le tour du monde.

Le poisson-lune ou môle a été retrouvé mort à l'embouchure du fleuve Murray, au sud de l'Australie ce week-end.
Ce type de poisson se distingue par sa grande taille et sa forme plate particulière. Il peut peser jusqu'à 2,5 tonnes selon le National Geographic.
Les raisons de l'échouage du poisson-lune ne sont pas connues. "Il est fréquent qu'ils se heurtent aux bateaux et certains sont si gros qu'ils peuvent faire couler un voilier", a affirmé Ralph Foster, le responsable de la collection de poissons du South Australian Museum.
Le poisson-lune échoué était en fait d'une taille plutôt moyenne pour son espèce, selon lui.
Les poissons-lunes "peuvent être beaucoup plus gros (...) près du double de cette taille", a-t-il expliqué à la chaîne Australian Broadcasting Corporation (ABC).
"Nous savons très peu de chose sur (cette espèce) ce n'est que dernièrement que la technologie nous a permis de commencer à avoir des informations". Elle est classée comme "vulnérable" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Ces poissons ont pour particularité d'étendre une partie de leur corps au soleil ce qui lui vaut son nom anglais de "sunfish".
Ils peuvent aussi plonger à plusieurs centaines de mètres de profondeur.
Les images du poisson échoué, postées sur Facebook par Linette Grzelak, ont suscité la curiosité. "Le nombre de médias du monde entier qui veulent en parler est incroyable. Je ne m'attendais pas à ça", a-t-elle indiqué à l'AFP.

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La Nouvelle-Zélande réagit au carnage des mosquées en interdisant les fusils d'assaut

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La Nouvelle-Zélande réagit au carnage des mosquées en interdisant les fusils d'assaut
Christchurch, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 20/03/2019 - La Nouvelle-Zélande a réagi rapidement au carnage des mosquées en interdisant jeudi les armes semi-automatiques et fusils d'assaut, ce qui a relancé les appels au contrôle des armes à feu aux Etats-Unis. 

Cinquante fidèles ont été abattus il y a près d'une semaine par un suprémaciste blanc dans deux mosquées de Christchurch, la plus grande ville de l'île du Sud, un massacre qu'il a filmé et diffusé en direct sur Facebook.
La police a annoncé que la totalité des victimes étaient désormais identifiées, permettant de soulager la frustration des familles alors que la coutume musulmane veut que les morts soient enterrés le plus rapidement possible, généralement dans les 24 heurs suivant le décès.
La Première ministre Jacinda Ardern avait promis immédiatement après la tuerie un durcissement d'une législation qui avait permis au tueur d'acheter en toute légalité l'arsenal ayant servi à l'attaque.
"Toutes les armes semi-automatiques utilisées dans l'attaque terroriste de vendredi seront interdites dans ce pays", a déclaré moins d'une semaine plus tard la cheffe du gouvernement en détaillant une panoplie de mesures qui concrétisent sa promesse.
Les chargeurs à grande capacité et autres dispositifs qui permettent des tirs plus rapides seront également hors la loi. 
La réforme de la législation sera présentée au Parlement début avril mais dans l'intervalle, des mesures provisoires empêcheront toute ruée sur les armes, ce qui signifie qu'une interdiction de facto est déjà en vigueur.
"C'est une bonne chose, pourquoi aurions nous besoin de telles armes dans nos maisons?", a déclaré à l'AFP Kawthar Abulaban, 54 ans, qui a survécu à l'attaque contre la mosquée al-Nour, la première visée par l'extrémiste australien de 28 ans.
 

- "Violence des armes" -

 
Un programme de rachat va être lancé pour les armes déjà en circulation, d'un coût estimé entre 100 millions et 200 millions de dollars néo-zélandais (jusqu'à 120 millions d'euros). D'après les estimations basses, 1,5 million d'armes sont en circulation en Nouvelle-Zélande, soit trois pour 10 habitants, moins qu'au Etats-Unis (plus d'une par habitant). 
L'attaque a provoqué de nombreux débats, tant en Nouvelle-Zélande qu'à l'étranger, sur l'accès aux armes et l'utilisation des réseaux sociaux par les extrémistes. 
"C'est à ça que ressemblent de vraies mesures pour arrêter la violence due aux armes", a réagi le sénateur américain Bernie Sanders, candidat démocrate à la présidentielle américaine. "Il faut suivre l'exemple néo-zélandais, confronter la NRA (National Rifle Association, puissant lobby des armes) et interdire la vente et la distribution des armes d'assaut aux Etats-Unis". 
L'élue démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a dénoncé l'incapacité de son pays à mettre en oeuvre des mesures y compris modestes après les masscres successifs comme celui de l'école primaire de Sandy Hook de 2012, qui avait fait 26 morts, dont 20 enfants. "Sandy Hook s'est produit il y a six ans et on n'arrive même pas faire voter le Sénat sur une vérification universelle des antécédents". 
Dana Loesch, porte-parole de la NRA a déclaré que "les Etats-Unis ne sont pas la Nouvelle-Zélande. Ils n'ont pas un droit inaliénable aux armes et à l'autodéfense contrairement à nous". 
A Christchurch, pour la deuxième journée consécutive, des centaines de personnes se sont rassemblées sous un ciel gris pour faire leurs adieux aux victimes du tueur, y compris une habitante convertie à l'islam et un homme mort en saluant celui qui allait le tuer.
Des élèves pleuraient en accompagnant les cercueils de Sayyad Milne, 14 ans et Tariq Omar, 24 ans.
 

- Tombes fraîches -

 
Le père de Sayyad, John Milne, a déclaré que son fils avait été abattu alors qu'il priait à la mosquée Al-Nour. "Son tout petit" rêvait d'être gardien de but à Manchester United, a-t-il expliqué à l'AFP. 
Parmi les présents, beaucoup sont scolarisés au lycée Cashmere, l'établissement que fréquentaient Sayyad mais aussi Hamza Mustafa, un réfugié syrien enterré la veille.
Tariq Omar entraînait des équipes de football junior à la Christchurch United Academy. D'après la presse locale, sa mère l'avait déposé à al-Nour le jour du massacre et a survécu car elle cherchait une place de parking pour se garer.
Colin Williamson, directeur de la United Academy, a décrit Omar comme "un être humain magnifique, avec un coeur gigantesque et un grand amour pour le coaching".
Une voisine de la famille Milne se désole en regardant le nombre de tombes fraîches encore vides.
"Ce qui m'a frappé, c'est toutes ces tombes qui attendent, et la place qu'elles prennent", a-t-elle dit.
Dans un "manifeste" sur le "grand remplacement", théorie complotiste populaire dans les milieux d'extrême droite qui considère que les populations blanches européennes sont "remplacées" par des populations immigrées, le tueur avait dit vouloir attiser le conflit entre l'islam et l'occident.
Mais à Christchurch, les fidèles de toutes les religions se sont réunis pour témoigner de leur solidarité, la ville étant recouverte de gerbes de fleurs et de messages d'unité. 

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Un météore perce le ciel de Los Angeles? Non, un coup de com'

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Un météore perce le ciel de Los Angeles? Non, un coup de com'
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | jeudi 20/03/2019 - Une boule de feu perçant le ciel au-dessus de Los Angeles a suscité l'incrédulité des habitants et forcé la police à appeler au calme: le météore n'était en fait qu'une opération de communication.

A Hollywood, temple du cinéma et des films-catastrophe, beaucoup ont tenté de capturer le phénomène lumineux sur leur smartphone pour le partager sur les réseaux sociaux.
"Quelqu'un a vu le météore à l'instant au-dessus de LA? a lancé une personne sur Twitter. "Incroyable. C'est le truc le plus cool que j'aie jamais vu".
"Ça avait l'air d'un météore mais c'était beaucoup trop près du sol", écrivait, plus dubitative, Kasey Clark, un autre utilisatrice du réseau.
L'agitation sur les réseaux a conduit la police de Los Angeles à communiquer pour calmer les esprits.
"Aucun météore ne s'est écrasé dans le centre ville de Los Angeles et non, ce n'est pas une invasion extraterrestre... c'est juste un tournage. On est à Hollywood après tout", a tweeté le LAPD.
Le phénomène lumineux était en fait une publicité pour une boisson énergisante. La marque avait équipé des parachutistes de lumières LEDs et d'équipements pyrotechniques pour une chute libre depuis un hélicoptère volant à 1.200 mètres d'altitude.

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Le mauvais temps s'installe sur la Société

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Le mauvais temps s'installe sur la Société
PAPEETE, le 21 mars 2019 - Les services de Météo France ont placé cet archipel en vigilance jaune, ce jeudi matin. Une amélioration est attendue demain en cours de journée.

La pluie est bien présente sur l'archipel de la Société depuis mercredi soir. Les services de Météo France ont placé d'ailleurs l'archipel en vigilance jaune pour les orages et les fortes pluies.

Selon les prévisionnistes, le mauvais temps devrait durer toute la journée de jeudi, avec une amélioration attendue demain après-midi.

La mer est peu agitée à agitée avec "l'arrivée d'une houle longue de Nord-Nord-Ouest d'1 mètre/1 mètre 50 et vendredi d'une houle longue de Sud-Sud-Ouest d'1 mètre 50".

Aux Tuamotu, des nuages avec des averses parfois orageuses menacent l'archipel. Des averses sont également attendues aux Australes.

Aux Marquises, le soleil vous accompagnera ces deux prochains jours.

Pour de plus amples informations concernant le temps en Polynésie française, rendez-vous sur le site de Météo France.


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La gagnante Polynésienne My Million s’est fait connaître !

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La gagnante Polynésienne My Million s’est fait connaître !
PAPEETE, le 21 mars 2019- L'heureuse gagnante du jeu "My Million" est une jeune polynésienne quadragénaire, mère de deux enfants. Vendredi 1er mars 2019, elle a vu son code My Million être tiré au sort au tirage Euro Millions. Elle remporte 100 millions F.CFP. Elle avait validé sa grille au magasin Easy Market avenue Prince Hinoi à Papeete.

Le 1er mars, nous annoncions qu'un joueur du fenua avait remporté le jackpot My Million. L'heureuse gagnante est une jeune polynésienne quadragénaire et mère de deux enfants. Elle joue toutes les semaines quelques Flashs à l’Euro Millions en espérant décrocher un jour le Jackpot. Et ce fut pour elle une bonne surprise lorsqu’elle a vérifié son reçu de jeu chez son détaillant en cette fin de matinée. La chance venait en effet de frapper à sa porte et lui offrait le magnifique gain de 100 millions F.CFP, un très beau cadeau de la vie pour notre heureuse gagnante. La tête sur les épaules et bien dans sa vie actuelle, la gagnante a indiqué vouloir réaliser quelques travaux de rénovation de son fare et placer une grande partie de son gain pour profiter des intérêts avec sa famille. Elle souhaite continuer à vivre simplement et ne veut rien changer à ses habitudes.

• Le code My Million gagnant etait : CH 980 5474
• Il s’agit du 4ème gain My Million en Polynésie depuis le lancement de My Million en février 2014. Le montant du gain est de : 100.000.000 F.CFP

• Le principe est simple: chaque combinaison Euro Millions (mise de base 300 F.CFP) jouée en France (et donc en Polynésie française) se voit attribuer un code My Million. Parmi l'ensemble des codes attribués, un est forcément gagnant et permet ainsi de remporter 100 millions F.CFP à chacun des tirages du mardi et du vendredi. Plus de 3,5 millions de joueurs français jouent à Euro Millions/My Million chaque semaine. Avec "My Million", les joueurs en France ont en moyenne une chance sur 4.000.000 à 8.000.000 d’être tiré au sort à chaque tirage, en fonction du nombre des grilles validées par les joueurs à chaque tirage.

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Nathalie Hoang, lycéenne au front pour le climat

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Nathalie Hoang, lycéenne au front pour le climat
PAPEETE, le 21 mars 2019. Nathalie Hoang, élève en terminale ES, était la semaine dernière en tête des marches pour le climat à Papeete. Révoltée depuis toute petite par l’injustice, elle souhaite aujourd’hui devenir diplomate. « Quand on veut améliorer le monde, on passe par de nombreuses épreuves. Il ne faut jamais lâcher prise », souligne la lycéenne.

Dans la bibliothèque de la Maison de la culture, Nathalie Hoang prépare studieusement son oral pour Sciences Po. Son objectif ? Entreprendre : un master en politiques publiques spécialité administration publique pour devenir diplomate. Son modèle ? Kofi Annan, l’ancien secrétaire général des Nations unies de 1997 à 2006. « J’ai essayé de placer l’être humain au centre de tout ce que nous entreprenons : de la prévention des conflits, au développement et aux droits de l’Homme », avait-il déclaré en 2001, en acceptant le prix Nobel, à Oslo. A 17 ans, en terminale ES, au lycée La Mennais, Nathalie Hoang se prépare aussi pour les épreuves du baccalauréat.

Vendredi dernier, les Polynésiens ont découvert Nathalie Hoang en tête du cortège de la marche pour le climat des collégiens et lycéens. Son engagement pour un monde meilleur est très ancien.

Nathalie se souvient de la première fois où elle a souffert en découvrant l’injustice. « J’avais trois ans. Il y avait un petit garçon atteint de trisomie 21 qui était rejeté par les autres enfants. Pour moi, c’était complètement injuste», explique la lycéenne. « Très tôt, j’ai parlé de changer le monde. Quand on croit vraiment dans ses rêves, il ne faut jamais abandonner quoi que les autres puissent dire. » Avec des préoccupations différentes des enfants de son âge, Nathalie n’a pas toujours été comprise par les autres jeunes garçons et filles. « On me disait que j’étais utopiste, idéaliste », ajoute-t-elle.

A l’image de nombreux jeunes, Nathalie Hoang a aussi été marquée par le discours début décembre de Greta Thunberg. La jeune suédoise a impressionné le monde grâce à son discours lors de la COP24 à Katowice, en Pologne. Son objectif : pousser les dirigeants à agir vite et fort contre le réchauffement de la planète. « Quand j’ai entendu son discours, j’ai vu qu’il restait encore de l’espoir », précise Nathalie.


Nathalie Hoang, lycéenne au front pour le climat
Greta Thunberg a aussi lancé un mouvement mondial de "grève scolaire". Nathalie Hoang en parle alors à ses camarades. « Beaucoup de personnes considéraient que faire la grève ne changerait rien. Ne plus utiliser de bouteille d’eau en plastique, c’est bien. C’est une des actions nécessaires dans notre quotidien mais cela ne suffit plus. Il faut changer le système », explique-t-elle calmement avant de poursuivre : « En 2015, selon l’Institut de la statistique de la Polynésie française, 20 % de la population de la Polynésie française vivait en dessous du seuil de pauvreté monétaire relative. C’est choquant quand on sait qu’on a plein de ressources sur cette planète. Je souhaite bouleverser ces inégalités ».

Samedi dernier, après la marche pour le climat, la lycéenne était revenue sur la polémique sur les réseaux sociaux après que des pancartes ont été photographiées jetées au sol. « Vous qui osez nous critiquer, pensez-vous que vous en avez la légitimité ? », avait-elle interpellé. « Quoi que vous puissiez penser, nous avons agi pour assurer la survie et l’avenir de l’humanité. Pouvez-vous en dire autant ? »

Nathalie Hoang sait aujourd’hui faire fi de ces critiques. « Quand on veut améliorer le monde, on passe par de nombreuses épreuves. Il ne faut jamais lâcher prise », affirme-t-elle avant de constater que la marche « a réveillé des consciences ». « Beaucoup de personnes ne comprenaient pas. Elles ont ouvert les yeux », annonce-t-elle. « C’est le début d’une mobilisation, du changement. Cela ne s’arrêtera plus jamais ».

Avec une délégation de lycéens, Nathalie Hoang a déposé vendredi dernier des propositions en faveur du tri des déchets, des transports en commun ou de moteurs de recherches écologistes… Elle attend depuis toujours une réponse du ministre de l’Environnement. « Si je n’ai pas de réponse, vous le saurez », conclut-elle.

Les propositions des élèves au ministre de l’Environnement
1. Tri sélectif dans tous les établissements, lieux publics. Chaque flux aura un prestataire spécifique, ce qui permet de favoriser les petites entreprises spécialisées et de s’assurer du tri sélectif en fin de chaîne.

2. Stop Google. Travailler pour mettre en place une page qui s’ouvrirait automatiquement pour mettre en avant des moteurs de recherche alternatifs ayant des objectifs sociaux et/ou environnementaux. Remplacer Google par Lilo, Ecosia.

3. Le festival éco-culturel en Polynésie française. Une semaine qui propose aux élèves, étudiants une semaine d’activités culturelles autour de l’écologie : expositions, conférences, masterclasse, projection d’un documentaire expérimental écologique. L'objectif est de créer une passerelle entre l’écologie et la culture, la crise écologique est ainsi en lien avec la crise culturelle.

4. Faire entrer la commune de Papeete dans le palmarès des villes et village fleuris de France

5. Faire des stations de bus à l’extérieur de la ville de Papeete et l’intérieur urbain via un réseau de tram + vélo. Les gens relieront les deux afin de permettre les déplacements vers les communes de l’île.

6. Mettre en place des solutions de mobilités plus novatrice (vélib) et transformer la ville de Papeete en ville piétonne sauf sur les axes principaux pour permettre aux automobilistes de rallier des côtes d’Est en ouest.

7. Valoriser le patrimoine et les parcs en créant des activités plus participatives pour que la population se mêle également à l’action. Créer du lien social.

8. Mettre en place une journée citoyenne pour permettre aux personnes de participer à des activités d’intérêts généraux (nettoyage des plages et des quartiers, mise en terre de plants..).

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Evans Haumani quitte le Tahoeraa Huiraatira

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Evans Haumani quitte le Tahoeraa Huiraatira
PAPEETE, le 21 mars 2019 - Le maire de Moorea, Evans Haumani, quitte le parti orange. Il est suivi par trois de ses adjoints, Manuella Nollemberger, Rebecca Tetuanui et Ronald Teariki. Selon le premier magistrat de la commune de Moorea, le président du parti orange n'aurait pas respecté ce qu'il avait promis lors des dernières élections territoriales.

"C'est notre comité qui a pris cette décision", explique d'entrée, le maire de Moorea, Evans Haumani.

Ce nouveau rebond politique a été dévoilé mercredi soir par nos confrères de Radio 1, en mettant en exergue le courrier dûment signé par les intéressés, à savoir le tāvana Evans Haumani et trois de ses adjoints, Manuella Nollemberger, Rebecca Tetuanui et Ronald Teariki.

Selon le premier magistrat, des pe'ape'a avec le leader du parti orange seraient à l'origine de cette décision. "Il n'a pas respecté ce qu'il nous a promis", indique Evans Haumani, avant de rajouter : "Je n'ai pas envie de tout dévoiler non plus". Selon nos informations, la nomination d'Angelo Frébault à la seconde place de la liste des Îles du Vent serait à l'origine de ce pe'ape'a. Evans Haumani n'aurait pas digéré le fait que l'ancien syndicaliste ait été choisi. Et la trahison d'Angelo a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Du côté des membres du parti orange, cette démission était attendue.

"Je n'ai pas encore eu de retour de la part du président du parti orange", souffle-t-il. Le bureau exécutif du Tahoeraa s'est réuni mercredi en fin de journée pour acter la décision des élus de Moorea. Le grand conseil devra dans les jours qui viennent prendre acte de cette démission. Il faudra, ensuite, pour le parti orange reconstituer la fédération de Moorea. Nous n’avons pu joindre le président du parti orange. "Je tiens tout de même à rappeler que nous continuerons à respecter ce grand homme politique. Mais voilà, la majorité des élus qui me suivent ont décidé de quitter le navire", précise le maire de Moorea.

Reste à savoir quelle sera la prochaine étape pour Evans Haumani et son équipe. Rejoindront-ils le Tapura Huiraatira ? L'intéressé nous assure que ce sera à son comité de décider. "Je m'occupe de moi, de mon comité et de ma population. Je ne sais pas ce qui se passera", explique Evans Haumani.

L'enjeu est tout de même de taille pour le tāvana de Moorea, surtout que l'an prochain, il y a les municipales. On sait aussi que le Tapura Huiraatira a déjà son candidat à Moorea, il s'agit de John Toromona.


L'hémorragie continue au sein du parti orange
Depuis quelques années, les démissions s'enchainent au Tahoeraa Huiraatira. En 2018, on se rappelle des démissions d'Angélo Frébault et de Bernard Natua, élu des Tuamotu Ouest. L'élu pa'umotu a rejoint le Tapura Huiraatira, peu de temps après avoir été élu aux Territoriales.
Autre démission après les Territoriales, celle d'Elise Vanaa. On retient aussi celle de Patricia Amaru, d'Alice Tinorua et celles de Marcel Tuihani et de son père, en 2017. Il y a eu aussi Jacques Raioha, Bruno Jordan ou encore Félix Faatau. Sans compter les exclusions du parti, telles que Gilda Vaiho-Faatoa, Putai Taae, tāvana de Papara, Jacquie Graffe, tāvana de Paea, Sylvana Puhetini, Edouard Fritch ou encore John Toromona.

Est-ce-que d'autres membres du parti orange quitteront également le navire ? D'après les témoignages que nous avons recueillis, il y aurait un mécontentement général au sein du parti orange. "Le président du parti a sa vision et il n'écoute personne", indique un membre mécontent. "Il manque de considération vis-à-vis de ses élus", rajoute-t-il. Malgré ces mécontentements, tous restent solidaires par respect envers le vieux lion. Mais jusqu'à quand ? Certains élus orange assurent que si la situation ne s'améliore pas, la démission des élus de Moorea risque d'être "contagieuse".
Interrogés à ce sujet, des tāvana préfèrent ne pas se positionner, prétextant que le plus important pour eux, était leur population.



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ERRATUM au sujet du communiqué « formation fitness »

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ERRATUM au sujet du communiqué « formation fitness »
Ce mercredi, nous avons publié un communiqué au sujet d’une formation au métier d’éducateur sportif « activités de la forme » mise en place par le Pays. Le titre annonçait que « 23 stagiaires recevraient leur diplôme », c’était en fait une erreur d’interprétation. En effet, seulement une partie de ces stagiaires recevront leur diplôme à l'occasion d'une cérémonie officielle qui se déroulera ce vendredi 22 mars sous l'égide de Mme Christelle Lehartel, Ministre des sports. Nous ne manquerons pas d'y être afin de vous communiquer le nom des lauréats. Nous adressons nos plus sincères excuses aux personnes concernées suite à cette erreur d’interprétation. SB

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Zone bio-marine de Faratea : le début des productions prévu pour 2021

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Zone bio-marine de Faratea : le début des productions prévu pour 2021
TAIARAPU EST, le 21 mars 2019. L’avis d'appel public à la concurrence pour la maîtrise d’œuvre du projet de création d’un lotissement destiné aux activités aquacoles et biomarines vient d’être publié. Les travaux de construction de la zone biomarine devraient commencer l’année prochaine.

Le conseil des ministres a approuvé en mai 2016 le lancement d’un projet d’aménagement d’une zone « bio-marine » destinée à accueillir des projets privés aquacoles et de valorisation des biotechnologies marines sur le site de Faratea. Près de trois ans plus tard, l’avis d'appel public à la concurrence pour la maîtrise d’œuvre du projet de création d’un lotissement destiné aux activités aquacoles et biomarines vient d’être publié.

Cette zone biomarine s’étend sur une surface de 33 hectares sur la commune de Taiarapu Est. 1,8 milliard de Fcfp a été prévu en autorisation de programme au budget. Le dossier mis à disposition des candidats répondant à l’avis d’appel public à la concurrence permet d’en savoir plus sur l’avancement du projet.

Le projet de zone biomarine consiste à mettre en place et organiser une zone d’aménagements aquacoles et d’activités associées. « De tels aménagements permettront de proposer aux utilisateurs de mutualiser certains investissements (prise d’eau de mer, traitement des eaux, émissaire, hangars, études d’impact, etc.) », indique le dossier. « Ces aménagements consisteront en la viabilisation des terrains (terrassement, alimentation en eau douce, électricité, téléphone, accès routier, clôtures) et l’aménagement des canalisations collectifs de pompage d’eau de mer, de traitement et d’émissaire de rejets d’eaux usées. »

Zone bio-marine de Faratea : le début des productions prévu pour 2021
Les projets sélectionnés pour le moment sont ceux d’Aquapac (Crevetticulture (Litopenaeus stylirostris), paraha peue et marava en cage), de Tahiti Marine Aquaculture (Bénitiers (Tridacna maxima, Tridacna squamosa) : écloserie et /ou grossissement, de Technival (Production d’aliments aquacoles comprenant l’élevage de larves d’insectes pour aliments aquacoles…), d’Aquapol (crevette bleue (Litopenaeus stylirostris)) et de Tahiti Tropical Fish (Bénitiers, poissons lagunaires, tilapias, crevettes, visites des installations, dégustation sur place). Un lot est toujours en cours de sélection. Sur la zone biomarine, le chiffre d’affaires des entreprises sur la zone biomarine a été évalué à environ 1,8 milliard Fcfp, pour 65 emplois directs et 130 à 200 emplois indirects relevait l’an dernier la direction des Ressources marines.
« A ce jour, les porteurs de projet n’ont pas signé de pré-bail avec le Pays », détaille le dossier. « Cela est prévu au moment de la dépose du permis de construire du lotissement avec le plan parcellaire et règlement d’urbanisme à l’appui. Le bail définitif sera signé en principe en fin des travaux à la conformité du lotissement. »

La gestion des structures communes de la zone biomarine sera confiée à une structure privée (groupement des locataires, entreprise privée) qui devra veiller au respect des consignes de l’Installation Classée Pour l’Environnement (ICPE) et appliquer les règles de fonctionnement du lotissement. L’établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD) a été chargé de préparer la maîtrise d’œuvre de ce vaste chantier. Il a ainsi réalisé le nettoyage du terrain afin de procéder aux sondages de sol, aux relevés topographiques, aux études géotechniques et autres études environnementales complémentaires.

Les entreprises intéressées par cette maîtrise d’œuvre devront faire leurs propositions pour la réalisation des études sur la courantologie, les études d’impact environnemental, les études géotechniques et hydrologiques… Les dossiers devront être remis avant le 24 avril.

Dans ce dossier, on apprend que les travaux sont prévus pour démarrer au second semestre 2020. Les productions pourraient alors démarrer au second semestre 2021.

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Maison de Erima : Flosse fait appel de sa condamnation pour violation de domicile

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Maison de Erima : Flosse fait appel de sa condamnation pour violation de domicile
PAPEETE, le 21 mars 2019 - Les juges ont examiné hier l'appel de Gaston Flosse pour sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour "violation de domicile" à Erima. L'ancien président du Pays estime que la propriété n'appartient pas à Tonita Mao, son ex campagne. L'avocat général a requis pour sa part la confirmation de la peine prononcée en première instance.

Énième épisode du feuilleton Mao-Flosse, pour la maison de Erima. Alors que l'ancien président du Pays a été condamné en août dernier à 6 mois de prison avec sursis pour violation de domicile, pour motif qu'il n'avait pas respecté l'ordonnance rendue par le juge aux affaires familiales qui exigeait son expulsion du domicile. Il a décidé de faire appel de cette décision. Son recours a été examiné hier par la cour d'appel.

Me Quinquis, avocat de Gaston Flosse, avance en effet que la propriété de Arue n'appartient pas à Tonita Mao. Selon le conseil, elle appartiendrait à Réginald Flosse, même si ce litige doit encore être examiné par le tribunal civil. En attendant, Réginald Flosse aurait indiqué dans une lettre, avoir autorisé son père à séjourner dans cette maison. "Le calvaire est celui de Gaston Flosse qui se voit privé de son propre domicile, en dépit de la volonté du propriétaire de celui-ci, son propre fils", a insisté Me Quinquis lors de sa plaidoirie.

De part et d'autre, on campe sur ses positions. Me Eftimie-Spitz, conseil de Tonita Mao, estime quant à elle que la propriété revient bien à sa cliente. Elle a plaidé devant les juges le quotidien très difficile de la plaignante : "Elle est confinée avec son mari et ses enfants dans un bungalow. Elle subit les meetings politiques qu'il organise sur la terrasse. Le salon transformé en salle de sport. Elle est en état de stress permanent."

L'avocat général a de son côté requis la confirmation de la peine prononcée en première instance. La cour d'appel rendra sa décision le 2 mai.


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Affaire Dubaquier : La cour d'appel retient une question prioritaire de constitutionnalité

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Affaire Dubaquier : La cour d'appel retient une question prioritaire de constitutionnalité
PAPEETE, le 21 mars 2019 - Le 21 février, Thibaud Millet, conseil du couple Dubaquier, avait soulevé devant la cour d'appel trois questions prioritaires de constitutionnalités (QPC). Il avait alors plaidé que la Polynésie n'avait pas de définition légale des stupéfiants et que système de calcul pour fixer les montants des amendes douanières n'étaient pas bien défini. Hier, la cour d'appel a décidé de ne retenir que la QPC portant sur un article du Code des douanes.

Sur les trois questions prioritaires de constitutionnalités (QPC) présentées le 21 février devant la cour d'appel par Thibaud Millet, avocat du couple Dubaquier, une seule a été retenue par les juges hier. Elle porte sur un article du Code des douanes. Le conseil s'était en effet attaqué au Code des douanes en indiquant que, "c'est un problème de détermination de la base de calcul des amendes douanières. On nous dit que l'amende encourue est calculée sur la base de la valeur de l'objet de la fraude. On ne nous dit pas si cette valeur est déterminée par la valeur d'achat, la valeur CAF, comme c'est- le cas en droit commun des douanes ; ou si elle est calculée par la valeur de vente en Polynésie. On ne nous nous dit pas non plus à quelle période il faut se référer, si c'est à la date d'achat, de vente... Ça pose beaucoup de questions, d'autant qu'en fonction de la réponse, on va d'une valeur qui va de 1 à 200 !"

Les deux autres QPC présentées par Me Millet portaient sur "un problème de définition de l'incrimination sur les stupéfiants en Polynésie française. C'est une problématique qui est surtout fondée sur la question de savoir qui est compétent entre l'État et le Pays en Polynésie pour classer des produits comme stupéfiants au sens de l'incrimination pénale. C'est une problématique qui est très importante et qui n'a pas vraiment de réponse, même du côté du ministère public." Elles n'ont pas été retenues par la cour.

Pour rappel, le procès en appel sur le fond se tiendra le 2 mai prochain. En première instance, les époux Dubaquier avaient été condamnés à 9 ans de prison ferme pour avoir organisé un important trafic d’ice entre la Polynésie et la Californie. À noter aussi que selon nos confères de La Dépêche de Tahiti, Mercedes Dubaquier a été mise en examen ce mardi pour "blanchiment" et "abus de bien social" dans un nouveau volet financier de son affaire de trafic de drogue.


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Carnet de voyage - 1841 : Alexandre Salmon, brillant « Monsieur Diamant »

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Carnet de voyage - 1841 : Alexandre Salmon, brillant « Monsieur Diamant »
TAHITI, le 21 mars 2019. De celui qui fut surnommé à son arrivée à Tahiti en 1841 « Monsieur Diamant », on sait tout ou presque, au moins si l’on se fie aux biographies concernant Alexandre Salmon, dont celle du père O’Reilly, publiée en 1962 dans « Tahitiens », incontournable répertoire bio-bibliographique de la Polynésie française. Si nous revenons aujourd’hui sur le destin de cet homme, c’est avant tout pour la fulgurance de sa carrière et de sa réussite sociale, sachant qu’il est mort à seulement 46 ans.

Un quart de siècle ; c’est à la fois beaucoup et à la fois très peu quand on aspire à réussir pleinement sa vie et à laisser derrière soi des traces tangibles de son passage.

En vingt-cinq ans, au départ sur un simple malentendu, c’est ce que parvint à faire Alexandre Salmon (1820-1866) à Tahiti où il arriva au tout début de l’année 1841. Salmon était un citoyen britannique (né à Hastings, cité qui vit en 1066 le Normand Guillaume le Conquérant balayer de son trône le dernier roi anglo-saxon d’Angleterre, Harold Godwinson).

De Londres à San Francisco, puis Tahiti
Le jeune Alexandre (son véritable nom était, à l’origine, Alexander Solomon) suit des études à Londres dans l’espoir d’intégrer, avec ses deux frères, Mortimer et Julius William, l’affaire de négoce de fruits tenue par ses parents ; certains biographes affirment qu’ils étaient banquiers, ce qui semble faux. Mais les affaires étant dures, les trois frères sont obligés de mettre les voiles et de partir s’installer à l’étranger, dans la prometteuse Californie, en 1839.

Les Salmon choisissent naturellement de se rendre à San Francisco où Alexandre se tourne vers les activités portuaires. Il est arrivé quasiment une décennie trop tôt, avant la découverte de l’or qui entraîna la célèbre ruée à l’est de Sacramento.

Sur les quais, le jeune homme cherche des opportunités et fait la connaissance de l’homme qui changera son destin, James William Dunnett (mort le 15 mai 1883 à Anaa, Tuamotu), capitaine au long cours, sillonnant le Pacifique sur une goélette dont il est le propriétaire. Sa route consiste à relier Sydney à San Francisco, non pas d’une traite, mais en commerçant et « butinant » dans les divers archipels des « Mers du Sud » où il fait des affaires. A l’époque, Tahiti qui a été épargné par la tristeza et les autres maladies ayant décimé, à partir de 1870, ses agrumes, est alors une grande productrice d’oranges douces : 1 250 à 1 750 tonnes sont exportées chaque année, à partir de février, vers San Francisco, la Californie étant loin d’être devenue le verger qu’elle est aujourd’hui. Dunnett embarque donc les frères Salmon ; Alexandre a de l’ambition et n’entend pas rester à la manœuvre sur le bateau de son ami.

La place de consul déjà prise
A l’époque, Tahiti est en ébullition ; les Anglais ont refusé le protectorat sur les possessions de la reine Pomare en 1838 et lorsque Salmon débarque en 1841, il est très vite pris dans le tourbillon des grandes manœuvres mettant en scène Tahiti, la Grande-Bretagne et la France. Juif d’origine anglaise, Salmon est évidemment pro-Anglais et a choisi de s’installer à Papeete avec une intention bien précise, celle de devenir consul britannique en favorisant une prise de possession de l’île par Londres.

Oui mais voilà, on peut avoir une féroce envie de mener à bien une mission et ne pas être la bonne personne au bon endroit et au bon moment. Salmon, en effet, a quitté Sydney en pensant qu’après le départ du consul britannique Georges Pritchard, une place était à prendre ; or Pritchard était bien parti à Londres le 2 février 1841, mais il reviendra le 24 février 1843 (avant de se faire définitivement expulser par les autorités françaises le 13 mars 1844). Salmon ne pouvait donc prétendre à occuper un poste qui n’était pas vacant.

Qu’importe, Salmon, qui a belle allure, de la prestance et des bonnes manières, sait s’introduire dans la bonne société de Papeete et y faire son trou. La reine l’apprécie tout comme les autorités françaises qui voient d’un fort bon œil cet homme soutenu par la petite communauté de négociants britanniques alors installés sur place se rallier finalement avec un certain opportunisme à la cause française.

Conversion et mariage somptueux
Pragmatique, rusé, ambitieux, décidé à réussir, Salmon va plus loin et change de religion, renonçant au judaïsme pour se convertir au protestantisme. Le jeune homme de vingt-deux ans seulement a compris où était son intérêt et en janvier 1842, il épouse en grande pompe, devant le pasteur de Papeete, la belle Arii Oehau (« princesse de la paix », également orthographiée Ari’ioehau), petite-fille du prestigieux -et riche- grand chef de Papara, Teura Atua i Patea Tati, du clan des Teva. L’union est le grand événement mondain de l’année et Salmon sait admirablement jouer de son influence auprès de la reine Pomare pour obtenir la levée de l’interdit pesant sur les mariages mixtes.

A l’époque, il était en effet interdit aux Européens d’épouser des Tahitiennes, mais l’habileté du jeune Anglais est telle que sa demande est acceptée (l’interdit sera levé mais vite rétabli trois jours après).

Riche hommes d’affaires
En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, voilà Alexander Salmon dans la peau d’un riche notable de Tahiti, propriétaire terrien, homme d’affaires et membre de la respectable lignée des Teva : « Monsieur Diamant », comme il était surnommé à Tahiti (Taiamani Tane) à cause du solitaire qu’il arborait au doigt, ne perdit pas de temps ; entre les domaines de son épouse à mettre en valeur (bétail, porcheries, café, etc.), le commerce des oranges vers la Californie, le coprah, la nacre et les intrigues politiques au sein desquelles il nageait comme un poisson dans l’eau, on retiendra de sa courte vie sa réussite financière et la confiance que lui accorda la reine Pomare qui en fit son secrétaire particulier. On le retrouva également lié étroitement à son gendre, John Brander, dans le monde local des affaires.

Sur le plan public, il occupa la présidence du tribunal de commerce de 1835 à 1857 puis de 1864 à 1866, fut nommé consul des Etats-Unis en 1861 et membre de Conseil d'administration de la colonie en 1866. Malheureusement pour lui, un souci intestinal l’emporta très prématurément.

Pleuré par tous
Laissons la parole à Ernest Salmon (extrait de son ouvrage paru à la Société des océanistes en 1964 « Alexandre Salmon (1820-1866) et sa femme Ariitaimai (1821-1897)) : « Alexandre Salmon mourut le 6 août 1866, lors d’une épidémie de dysenterie. Agé de 46 ans seulement, Salmon fut enlevé à l’affection des siens. Pleuré par tous ceux qui avaient su apprécier sa noble et généreuse nature, hommages lui furent rendus publiquement, comme en témoignent les extraits suivants tirés du Messager de Tahiti du 11 août 1866, et de l’article de M. le pasteur Atger intitulé : « Une perte pour la mission française » paru dans le Journal des missions évangéliques de 1866.

On lisait dans le Messager : « ... La nouvelle d’une autre mort, prématurée aussi, se répandait en ville en y semant la surprise : c’était celle de M. Salmon, parent de la Reine, associé de la maison Brander, que ses solides qualités venaient tout récemment de faire choisir comme un des membres du Conseil d’administration. Dans les diverses fonctions qu’il a remplies, M. Salmon s’était concilié, par l’aménité de son caractère, de nombreuses sympathies. Aussi peut-on dire que la population tout entière, précédée du chef de la colonie, accompagnait mardi dernier ses restes mortels, prouvant ainsi quels regrets sincères le décédé laissait après lui. »

Daniel Pardon

Mariage et descendance
De son mariage avec la princesse Ari'ioehau Hinari'i Tepau a Tati sont nés :
•Titaua Tetuanuireiaitea Salmon (3 novembre 1842 - 12 mars 1905)
•Ernest Tepauari'i'iahurai Salmon (décembre 1843 - avril 1844)
•Ari'ino'ore Moetia Salmon (3 mars 1848 - 18 avril 1935)
•Tati Ari'i Teuraitera'i Salmon (1852 - 5 décembre 1918)
•Ari'ipaea Alexander Vehiaitipare Salmon (4 août 1855 - 28 mars 1914)
•Jean Nari'ivaihoa Tepau Marama Salmon (24 octobre 1856 - 6 février 1906)
•S.M. la Reine Johanna Marauta'aroa Tepa'u Salmon (24 avril 1860 - 2 février 1934)
•Loïs Tefa'atau Vahine Manihinihi Piri Salmon (23 mars 1863 - mai 1894)
•Alexandrina Salmon (1 octobre 1866 - 2 avril 1919)

Dévalorisé systématiquement
Dans sa biographie, le père O’Reilly, à juste tire, insiste sur les origines tout à fait respectables d’Alexandre Salmon.

Curieusement, fin XIXe et début XXe siècle, les biographes s’étant penchés sur sa courte vie n’ont pas manqué de systématiquement en faire une sorte de vagabond aux origines troubles.

Certes, Alexandre n’avait rien d’un noble, mais il avait reçu une très bonne éducation en Angleterre, il était issu d’une famille respectable et il appartenait à un milieu d’origine aisé. Lui-même était un personnage distingué, un rien mondain dirions-nous aujourd’hui, doté d’une rare intelligence et de remarquables facultés d’adaptation.

C’est pourquoi on reste interloqué quand on parle de lui comme d’un matelot anglais déserteur (Deschanel), d’un bagnard échappé de la Nouvelle Galles du sud, d’un déserteur de baleinier (Ramsden), du subrécargue d’une goélette venue du Chili à Tahiti en 1838 avec un chargement de chevaux (archives de la France d’Outre-Mer, 1875) ou d’un simple marin britannique fixé de longue date à Tahiti (Jore). « Monsieur Diamant », honnêtement, a dû faire bien des jaloux ou des envieux pour être ainsi dévalorisé avec une rare constance et beaucoup de fantaisie aussi !

Mariages mixtes et protestants sectaires
C’est aux missionnaires protestants de la LMS (London Missionary Society) que Tahiti et ses îles devait une loi interdisant formellement les mariages mixtes, entendez les mariages entre Européen(ne)s et Tahitien(ne)s.

Les protestants d’alors, des Anglais faut-il le rappeler, considéraient qu’ils étaient ici chez eux et entendaient régner sans partage. Manipulant les notables, au premier rang desquels la reine Pomare, ils faisaient la pluie et le beau temps et souhaitaient conserver le contrôle de l’archipel. Interdire les mariages mixtes était un bon moyen, pensaient-ils, de ne pas permettre à d’autres Européens de s’installer en s’y mariant et en ayant des enfants.

De cette manière, les pasteurs pouvaient éviter tout « indésirable » à leurs yeux.

Mieux même, ou plutôt pire, tout Européen s’installant en ménage avec une Polynésienne, s’exposait à des amendes qu’il devait acquitter, pour « atteinte aux bonnes mœurs ».

La loi était incontournable, les unions mixtes étant donc l’objet d’un tabu absolu. Mais c’était sans compter sur Alexandre Salmon, son entregent et sa force de persuasion qui lui permirent d’épouser une Tahitienne de noble rang. Pour ce faire, la reine Pomare dut prendre une décision, celle de lever l’interdit, ce dont bénéficia Salmon, bien entendu, mais ce dont profitèrent trois autres personnes, William Dunnett, le capitaine et ami de Salmon (qui se maria le même jour), Joseph Brémond, un Français qui en avait plus qu’assez de payer des amendes aux pasteurs, et un Américain, Joseph Dean Richmond (qui épousa Tetu Nui Toru a Tura). La trêve fut de courte durée (trois jours), mais enfin, ces honnêtes citoyens purent-ils profiter de la brèche faite dans ce texte sectaire.

Pasteurs dénonciateurs…

Pour donner une idée de la manipulation dont la reine faisait l’objet de la part des pasteurs, ceux-ci lui inspirèrent même une lettre adressée le 8 septembre 1838 au roi de France « sur le mariage d’une femme de Taïti avec un homme (ndlr : Joseph Brémond) qui appartient à la France. Il ne m’est pas agréable qu’ils se marient, parce que nous avons une loi qui défend le mariage avec les étrangers ; (…) Puisse-t-il être agréable à Votre Majesté d’envoyer prendre cet homme pour qu’il aille en France. Là, il pourra épouser une femme et ce sera bien ».

On se doute que le roi Louis-Philippe 1er avait d’autres chats à fouetter que de répondre à ce genre de missive, mais il est clair que les protestants entendaient bien gouverner Tahiti comme ils le souhaitaient.

La lettre était injuste à double titre : Joseph Brémond avait déjà des enfants avec sa compagne, Oopa a Tetuanui, de Paea ; en prime, ce charpentier devenu restaurateur recevait régulièrement la reine Pomare qui venait s’encanailler chez lui et y faisait bombance en buvant force alcool, ce que lui défendaient formellement les pasteurs rigoristes ; ils le lui reprochaient avec force quand ils la surprenait chez ce Français qu’ils détestaient.

La France, en décidant d’administrer cette nouvelle parcelle de son empire, renverra les pasteurs à leurs temples et brisera le tabu par eux instauré…

Un mariage d’amour
La reine Marau (1860-1934), troisième fille d’Alexandre Salmon, future épouse de Pomare V, raconta ainsi l’histoire d’amour qui unit son père et sa mère (extrait du livre d’Ernest Salmon, Société des Océanistes) :

« Ma mère n’avait pas encore quinze ans, qu’on se préoccupait déjà de la marier, sans que Ariimanihinihi trouvât un parti assez bon pour sa fille. Terito désirait la donner à son neveu Tamatoa prédécesseur du fils de Pomare IV, sur le trône de Roiiatea (sic), mais il fut refusé. Ma mère n’avait pas voulu non plus d’un sien cousin petit-fils du prince Mai de Bora-Bora, que Cook avait emmené en Angleterre à son second voyage et ramené au cours du troisième.
« C’est alors, en 1841, que débarqua un jeune Anglais nommé A. Salmon, arrivé sur un navire de commerce... âgé de 21 ans, le nouveau venu à Tahiti était très bien de sa personne et raffiné dans ses manières : si soigneux de ses mains qu’il avait très belles, que plus tard, une de nos suivantes reçut en souvenir de lui le nom de Hiorima « regarde-mains ». Ma mère le vit et l’aima sur-le-champ, déclarant qu’elle n’aurait pas d’autre époux, et prête à tout quitter pour aller vivre avec lui si on refusait de les marier ensemble. Car, il y avait malheureusement une nouvelle loi, édictée par les missionnaires en 1837, interdisant toute union entre étrangers et indigènes, et cela dans le but d’empêcher quiconque de prendre influence dans le pays à leur détriment.
« Désireuse d’assurer le bonheur de sa sœur adoptive, la Reine décida de suspendre l’effet de cette loi pendant trois jours, et permit son mariage avec Alexandre Salmon à qui elle conféra le titre de Ariitaimai « prince venu de la mer ». Et jamais alliance ne fut plus heureuse ni plus féconde, puisqu’il en issut neuf enfants, quatre garçons et cinq filles, parmi lesquels je figure avec le numéro sept ».

Carnet de voyage - 1841 : Alexandre Salmon, brillant « Monsieur Diamant »

Carnet de voyage - 1841 : Alexandre Salmon, brillant « Monsieur Diamant »

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Carnet de voyage - 1841 : Alexandre Salmon, brillant « Monsieur Diamant »

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Généalogistes, médiateurs, transcripteurs : six professionnels ont reçu leurs cartes

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Généalogistes, médiateurs, transcripteurs : six professionnels ont reçu leurs cartes
PAPEETE, le 21 mars 2019. Six personnes ont reçu jeudi leurs cartes professionnelles de médiateur, généalogiste et d’agent de transcription foncier.

Le ministre en charge du domaine, Tearii Alpha, accompagné de la directrice des affaires foncières (DAF), Loyana Legall, a remis, jeudi après-midi, à six personnes, les cartes professionnelles de médiateur, généalogiste et d’agent de transcription foncier.

Depuis janvier 2018, les professions de généalogistes, médiateurs et d’agent de transcription foncier sont soumises à un cadre légal, les intéressés devant répondre à des critères précis de capacité et de moralité, afin de garantir une qualité de service aux usagers.

Lors de cet événement, le ministre a rappelé l’importance de leurs professions pour l’accompagnement des familles dans leurs démarches foncières. Ce jeudi ce sont un médiateur foncier, trois généalogistes et deux agents de transcription qui ont reçu leur carte professionnelle. On comptabilise aujourd'hui, au total, 13 généalogistes, deux médiateurs et cinq agents de transcription.
La liste complète de ces professionnels et leurs coordonnées est consultable sur le site internet de la Direction des Affaires foncières.

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Un appel à témoins pour retrouver Vaimana Atiu

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Un appel à témoins pour retrouver Vaimana Atiu
PAPEETE, le 21 mars 2019. La gendarmerie a diffusé ce jeudi après-midi un appel à témoins pour retrouver le jeune Vaimana Atiu qui a quitté le domicile familial le jeudi 14 mars.

Âgé de 13 ans, il mesure 1m86. De type polynésien, le teint foncé, il a le crâne complètement rasé. Le jeune homme a été vu pour la dernière fois hier au centre-ville à Papeete au niveau du McDonald, il était vêtu d’un t-shirt vert délabré avec des tâches blanches et portait une casquette noire.

Toute personne ayant vu l'intéressé ou en mesure d'apporter des renseignements le concernant est invitée à contacter la brigade de gendarmerie de Arue au 40.50.73.05 ou le centre opérationnel de la gendarmerie en composant le 17 (ou le 40.47.92.09 si vous téléphonez depuis Papeete ou Pirae).

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