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145 millions de francs pour rénover l'éclairage des routes de Taiarapu-Est

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145 millions de francs pour rénover l'éclairage des routes de Taiarapu-Est
TAIARAPU-EST, le 2 janvier 2019 - Anthony Jamet, maire de la commune de Taiarapu-Est, a signé le 18 décembre avec l'AFD une convention de financement pour "la rénovation de l'ensemble de l'éclairage public des routes territoriales de la commune". Le coût prévisionnel des travaux s'élève à plus de 145 millions de francs. 


En août 2017, afin de répondre au mieux à la sécurité de sa population et des usagers de la route, la commune de TAIRAPAU-EST a lancé un audit complet des équipements qui constituent l'ensemble de son réseau d'éclairage public. Cet audit a mis en lumière la nécessité de remplacer plus de 1 500 points lumineux et 45 armoires de commande pour  limiter les défauts électriques et les pannes de réseau d'éclairage public, et pour se conformer aux nouvelles normes de sécurité.

Pour rappel, la commune de TAIARAPU-EST est membre du SECOSUD, mais elle reste compétente en matière d'entretien et de maintenance de son réseau d'éclairage. C'est pourquoi, en janvier 2018, son conseil municipal s'est prononcé pour le remplacement des "lampadaires" et armoires électriques le long des routes territoriales (RT1 à RT4 et RT 32-33) et a opté pour le recours à la technologie LED, moins polluante, moins énergivore, plus durable, et avec si possible un faisceau plus axé sur la route pour réduire la pollution lumineuse. La LED permettra ainsi à la commune d'économiser sur les factures d'électricité et sur la maintenance du réseau.

L'opération "Rénovation des équipements du réseau de l’éclairage public installés le long des routes territoriales" est réalisable grâce à un financement tripartite des 145 812 940 francs des coûts prévisionnels, qui se répartira de la manière suivante : 48 103 572 de francs de l'Etat via la DETR, 50 000 000 de francs du Pays via la DDC, et 47 709 368 de francs de la commune.

Pour tenir ses engagements, la commune de TAIARAPU-EST a sollicité l'Agende française de développement (AFD) pour un crédit à taux zéro pour l'investissement. Un travail d'audit des comptes a été effectué afin d'aboutir par un accord de prêt à hauteur de 400.000€ remboursable sur 12 ans à un taux 0%.

Le maire de la commune  Anthony JAMET  et le directeur de l'AFD, Thierry Paulais, ont signé la convention de financement le 18 décembre 2018 dans les bureaux de l’AFD à Papeete, pour un déblocage effectif des fonds qui interviendra sous peu.  Un appel d'offres sera lancé au 1er trimestre 2019, pour des travaux qui démarreront au cours du 1er semestre de cette même année. 

 Il est prévu par ailleurs un allumage progressif du réseau d'éclairage rénové au fur et à mesure des grandes étapes des travaux.

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Avec son jet-ski il pêche un thon de 75 kilos

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Avec son jet-ski il pêche un thon de 75 kilos
RAIATEA, le 2 janvier 2019 - "Dernier poisson de l’année un cadeau du ciel", s'exclame Teariiroa Chapman, un pêcheur de Raiatea. Ce dernier a en effet remonté pour sa dernière session de pêche de l'année 2018 un thon de 75 kg. Une très belle prise donc, d'autant plus qu'elle a été pêchée depuis un jet-ski ! Ce dernier a diffusé sur les réseaux sociaux la vidéo de son exploit.


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Prix, cotisations… : ce qui a changé au 1er janvier

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Prix, cotisations… : ce qui a changé au 1er janvier
PAPEETE, le 2 janvier 2019. Hausse du prix du tabac, hausse des cotisations retraite… Dans les textes, ces modifications sont bien applicables depuis le 1er janvier. Mais en pratique, vous les constaterez sur les factures ou bulletins de paie dans les prochains jours ou à la fin du mois. D'autres changements sont attendus début juillet. Explications.


Tabac : 5,1% de hausse
Officiellement, le prix du tabac a augmenté depuis le 1er janvier. Mais les fumeurs ne l'ont pas encore constaté en achetant leurs cigarettes. Si la loi est applicable depuis mardi, il faudra encore quelques jours avant que les prix affichés ne changent.
Les vendeurs doivent d'abord écouler leurs stocks avant d'appliquer l'augmentation. Suivant les quantités de chacun, les buralistes devraient le faire dès la fin de semaine ou la semaine prochaine.
Le gouvernement a pris fin 2018 une série de mesures pour que la population limite sa consommation des "produits nocifs pour la santé", comme "le sucre, l’alcool et le tabac et a ainsi décidé d'augmenter la fiscalité sur les tabacs de 5,1% par an, et ce dès ce 1er janvier. Les prochaines années, les prix devraient donc continuer à augmenter de 5 % afin de faire baisser drastiquement la consommation de tabac.
Cette augmentation progressive entend poursuivre la lutte contre le tabagisme, qui cause chaque année 194 décès en moyenne sur le territoire. La plus-value fiscale générée par cette augmentation sera entièrement affectée au fonds pour la prévention.
Cette augmentation de prix sera néanmoins faible par rapport à celle d'avril 2017. Il y a deux ans, le Pays avait frappé fort en augmentant de 38,7% les tarifs du droit de consommation sur les tabacs.


Retraite tranche A : hausse du taux de cotisation au 1er janvier
Le conseil des ministres a validé en décembre la hausse de cotisations pour la retraite tranche A. Le nouveau taux de cotisation retraite tranche A est applicable depuis le 1er janvier.
Avec un relèvement de 0,51 point, le taux de cotisation passe de 20,85% à 21,36 % pour la tranche A (soit 14,24% pour la part patronale et 7,12% pour la part salariale).
Vous verrez donc l'impact sur votre fiche de paye à la fin du mois de janvier. Le plafond de la tranche A est relevé également passant de 258 000 à 259 000 Fcfp.
Ces décisions sont issues des préconisations des actuaires de 2013 pour améliorer l'horizon de viabilité du régime, dans l'attente de la mise en œuvre effective de la réforme des retraites, prévue pour juillet 2019.
Nous avons calculé l'impact qu'auront les modifications des cotisations retraites sur vos fiches de paye.
Pour un salaire de 165 000 Fcfp, cela fera 280 Fcfp en moins par mois, soit 3 360 Fcfp par an.
Pour un salaire de 250 000 Fcfp, cela fera 425 Fcfp en moins par mois, soit 5 100 Fcfp par an.
"Il convient de noter que le Pays a accru la prise en charge de l’ACR (allocation complémentaire de retraite) et a maintenu le niveau de sa participation par le fonds pour l'amortissement du déficit social", commentait en décembre le gouvernement dans le compte-rendu du conseil des ministres. "De ce fait, les plafonds et taux de cotisations ont été maintenus pour la plupart des branches, à l’exception de la branche maladie qui a bénéficié d’un réajustement de taux entre la maladie et les prestations familiales, afin d’apurer les déficits antérieurs de cette branche maladie, et de la branche retraite « tranche A »".

La taxe sur l'alcool modifiée
La taxation des boissons viniques était jusqu’à la fin de l'année 2018 assise sur la valeur CAF des bouteilles importées. Cette méthode de taxation favorisait les bouteilles « d’entrée de gamme », ou « bon marché », puisqu’étant initialement importées à des prix peu élevés. L’application d’une fiscalité proportionnelle sur la valeur CAF a un impact limité sur le prix de vente. A l’inverse, les bouteilles de vin « haut de gamme », ou « de qualité » connaissent, avec l’application de cette fiscalité proportionnelle, des hausses de prix très importantes, les rendant encore plus inabordables à nos populations. Plutôt que d’être quasiment intégralement basée sur un concept de proportionnalité sur la valeur C.A.F, sans tenir compte de la qualité des vins et de la proportion d’alcool pur, la fiscalité aura désormais pour une plus grande partie comme base le litre d’alcool pur. Dans un objectif de santé publique, la fiscalité sur les boissons viniques sera donc désormais focalisée sur ce contre quoi elle entend lutter : la surconsommation d’alcool et ses effets nocifs. Une telle modification engendrera un « transfert du poids de la fiscalité » des bouteilles de moyenne et de haut de gamme vers les bouteilles bas de gamme
A rendement fiscal constant, c’est désormais la proportion d’alcool dans une boisson qui sera directement taxée.

Carburants : des changements pour certains professionnels
Au regard des évolutions constatées des cours internationaux du prix des hydrocarbures, le gouvernement a décidé par deux fois d’augmenter, au dernier semestre 2018, le prix des hydrocarbures pour le grand public.
"Si le cours international s’est légèrement infléchi ces derniers jours, il demeure cependant supérieur aux valeurs du début de l’année. Aussi, en raison des répercussions de plus en plus importantes sur le solde théorique du FRPH (Fonds de régulation pour le prix des hydrocarbures), le conseil des ministres est contraint d’augmenter de 3 Fcfp le prix au litre du gazole dont bénéficient certains professionnels (goélettes, boulangers et pêcheurs)", indiquait fin décembre le gouvernement.
Les prix grand public à la pompe n'ont pas été modifiés au 1er janvier 2019.

Six mois de répit pour….
Les produits sucrés davantage taxés en juillet
Le gouvernement a décidé de taxer les produits en fonction de leur teneur en sucre et d’étendre la liste des produits taxables. En d’autres termes, plus un produit sera sucré, plus il sera taxé. Ces changements de tarifs seront applicables au 1er juillet.
Les recettes supplémentaires seront dédiées au financement des actions de prévention menées par le ministère de la santé.

La réforme des retraites appliquée au second semestre
Le Conseil d’Etat doit prochainement examiner les recours déposés par la CSIP, O oe to oe Rima et le Syndicat de la fonction publique. Fin décembre, nos confrères de Radio 1 ont révélé que le rapporteur public s’apprête à demander le rejet des trois recours et donc la validation de la réforme qui portera l’âge de départ à la retraite à taux plein à 62 ans et la durée de cotisation à 38 annuités. Si cette juridiction suit le rapporteur public, la réforme des retraites sera promulguée et pourra entrer en application à compter du second semestre 2019.





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Le Centre de transfusion sanguine toujours en quête de donneurs réguliers

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Le Centre de transfusion sanguine toujours en quête de donneurs réguliers
Papeete, le 2 janvier 2018 - Les fêtes de fin d'année sont toujours assez sensibles pour le Centre de transfusion sanguine, situé à l’hôpital du Taaone. Autonome en sang, la Polynésie ne peut compter que sur elle-même pour répondre à ses besoins en sang. Le Centre de transfusion sanguine doit donc toujours avoir des stocks suffisants pour répondre aux demandes et pouvoir faire face à d'éventuels évènements particuliers.

"J'ai reçu un sms ce matin me demandant si je pouvais donner mon sang. Je suis O-, c'est-à-dire que je fais partie du groupe des donneurs universels. Avant, je n'étais pas concernée par ce sujet, mais il y a quelques temps, j'ai failli être transfusée, cela m'a fait prendre conscience que c'était important de donner son sang", explique Mehani qui, en congé, n'a pas hésité à se rendre au Centre de transfusion sanguine (CTS) pour donner son sang.
En raison de son éloignement géographique, la Polynésie est autonome en sang, elle ne peut donc compter que sur elle-même. Opérateur unique de la transfusion sanguine en Polynésie, le CTS est en charge de la collecte de dons de sang, de la préparation et de la distribution des produits sanguins qualifiés sur tout le territoire. " A partir du sang collecté, on prépare des concentrés de globules rouges, des plaquettes et du plasma. La difficulté est de gérer les stocks, car leurs durées de vie sont limitées. Car si le plasma peut se conserver un an, les globules rouges 40 jours, les plaquettes ne se conservent, elles, que sept jours. Le stock doit donc être renouvelé régulièrement", explique le Dr Henri-Pierre Mallet, du CTS.

MISS FRANCE INSCRITE DANS LE LISTING DES DONNEURS
Pour assurer ce roulement des stocks, le CTS est toujours à la recherche de donneurs, surtout en cette période de fête où les collectes extérieures faites dans les entreprises, etc., et qui représentent environ 60%, sont suspendues. "Les stocks actuels de sang sont corrects sans être excessifs, mais les fêtes sont toujours une période un peu sensible. C'est pourquoi nous envoyons des SMS aux donneurs inscrits sur nos registres en fonction de nos besoins et de leurs groupes. Nous cherchons à élargir notre base de donneurs réguliers. L'idée est d'avoir le plus possible de donneurs potentiels. Vaimalama Chaves fait partie des donneuses de sang au CTS", poursuit le praticien.
Dernièrement, l’association des donneurs de sang de Polynésie française (ADSPF) vient d’être réactivée afin d’encourager les donneurs de sang bénévoles de Polynésie. L'association a pour but de promouvoir le don de sang et de sensibiliser la population à la transfusion sanguine.


Infos pratiques :
Le CTS est ouvert du lundi au jeudi de 7 à 15 h et le vendredi de 7 à 14 h
Tél : 40 48 47 74 ;
Si vous souhaitez contacter l'association de donneurs : Facebook : Don du sang en Polynésie ; Mail : donneursdesang987@gmail.com


Quelques petites conditions pour donner son sang
Avoir entre 18 et 65 ans, être en bonne santé, peser plus de 50 kilos, ne pas être enceinte ou avoir accoucher dans les 6 mois, ne pas avoir eu d’infection dans les 15 jours, ni de tatouage ou piercing dans les 4 derniers mois ou avoir changé de partenaire dans les 4 derniers mois et enfin ne pas avoir été transfusée. Un homme a le droit de donner son sang jusqu’à 6 fois/an et les femmes 4 fois.
Il n'est pas nécessaire d'être à jeun et il est conseillé de bien s'hydrater avant de venir. Eviter de boire de l’alcool ou de fumer avant et après le don.

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Les 10 articles les plus lus en 2018

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Les 10 articles les plus lus en 2018
L'année 2019 a bel et bien commencé. Avant de se projeter dans l'actualité des prochains mois, nous vous proposons de (re)découvrir les événements, relayés sur notre site, qui vous ont le plus intéressés en 2018.

Tout au long de l'année, vous avez été nombreux à suivre l'actualité d'Air Tahiti Nui, qui a fêté en 2018 ses 20 ans et a reçu son premier Dreamliner.

En cette fin d'année, vous avez été nombreux à lire nos articles sur Vaimalama Chaves, qui a été élue Miss France, et à regarder nos photos de son retour au fenua. Les candidats à Mister Tahiti vous ont également intéressés.

A peine, les bulletins du second tour des élections territoriales dépouillés, vous avez été très nombreux à vouloir connaitre le nouveau visage de l'assemblée. Nous étions mobilisés ce soir-là pour vous donner cette information très rapidement.

Enfin, beaucoup d'entre vous ont été émus par le tragique accident dans la vallée de la Fautaua, qui a coûté la vie à une adolescente de 15 ans.

Retrouvez ci-dessous les articles que vous avez le plus lus.

1- Air Tahiti Nui fête ses 20 ans
Les 10 articles les plus lus en 2018
Air Tahiti Nui a fêté en 2018 son 20e anniversaire et, en octobre, a reçu son premier Dreamliner. Vous avez été nombreux à suivre cette année l'actualité de la compagnie au tiare. La compagnie aérienne a aussi dévoilé son nouveau logo.

Michel Monvoisin a annoncé le 7 novembre à Auckland que la livraison du premier appareil acheté aura lieu en avril. Le second est attendu en août. Le premier Boeing d'Air Tahiti Nui qui a commencé en novembre ses rotations et le prochain qui arrivera en janvier sont des appareils loués.

2- Dix beaux gosses pour l'élection de Mister Tahiti 2018
Les 10 articles les plus lus en 2018
Dix beaux tane, tous plus séduisants et musclés les uns que les autres, se sont affrontés le 29 septembre pour décrocher le titre de Mister Tahiti 2018.

Retrouvez toutes les photos des candidats ici



C'est finalement Tamahei Pahoeani qui a été sacré Mister Tahiti 2018. Le jeune homme, qui travaille comme agent à l'Office des postes et télécommunications, a reçu son écharpe de Kevin Richmond, élu plus beau tane du fenua en 2017 et tout juste auréolé de son écharpe de Mister Grand International.

"Je ne sais vraiment pas comment l'expliquer, j'arrive pas encore à réaliser en fait. Je remercie en tout cas tous ceux, et en particulier ma famille, qui m'ont suivi depuis le début de cette aventure"
avait déclaré Tamahei Pahoeani juste après son sacre.

3- Une grande course pour les femmes
Les 10 articles les plus lus en 2018
Comme chaque année, début mars, la course La Tahitienne rassemble une foule de femmes. Cette année, les organisateurs ont même dû limiter la participation à 5 500 participantes.

A l'issue du parcours de 3 km, c'est Sophie Bouchonnet qui s'est imposée devant Gwennaëlle Rauby et Sophie Gardon.

Comme chaque année depuis 17 ans, les femmes de Polynésie se sont mobilisées pour cet événement exceptionnel qui permet de récolter des fonds pour améliorer le quotidien des personnes atteintes du cancer du service d'oncologie de l'hôpital du Taaone.

Retrouvez toutes nos photos ici

4-Fautaua : une adolescente de 15 ans décède suite à une chute de 150 mètres
Les 10 articles les plus lus en 2018
Une jeune fille de 15 ans a trouvé la mort le 10 juillet en tombant du haut de la cascade de la Fautaua, à Papeete. Après une chute de 150 mètres, l’adolescente a succombé à ses blessures avant l’arrivée des secours. Les amis de la victime et les témoins, très choqués, ont été pris en charge par une cellule de soutien psychologique.

Lire l'article

5- L'école chinoise Koo Men Tong 1 célèbre ses 100 ans
Les 10 articles les plus lus en 2018
L'école chinoise Koo Men Tong 1, située à l’angle de la rue des Remparts et des Écoles, a vu le jour en février 1918 pour soutenir le régime chinois, présidé par Sun Yat Sen. Plus tard, une école chinoise a été mise en place. Aujourd'hui, plusieurs activités y sont dispensées. L'association Koo Men Tong a célébré le centenaire de ces lieux.

6- Une fresque pour célébrer le 29 juin
Les 10 articles les plus lus en 2018
Dans le cadre des festivités du 29 juin, deux artistes locaux, HTJ et Cronos, ont réalisé une fresque sur le front de mer de Papeete, mettant en valeur le drapeau polynésien et les symboles de la culture polynésienne.


7 - "J’ai de grandes attentes sur la bonne volonté de Paris d’accompagner notre effort de développement"
Les 10 articles les plus lus en 2018
Toilettage statutaire, impact du projet de loi constitutionnelle "pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace", convention Etat-Pays pluriannuelle de solidarité : dans un entretien accordé à Tahiti Infos, le président Edouard Fritch est revenu sur les enjeux de sa mission à Paris, fin juin. Il a aussi évoqué ses attentes concernant le contenu du Livre bleu des Outre-mer.

"J’ai de grandes attentes sur la bonne volonté de Paris d'accompagner dans notre effort de développement. Sur les demandes, il y en a beaucoup… Peut-être trop, compte tenu de moyens financiers dont dispose l’Etat aujourd’hui", soulignait Edouard Fritch. "Nous accepterons tout ce qui nous sera proposé par l’Etat, parce que ce sera nécessairement issu du registre de nos priorités. "


Lire l'interview ici

8- 41 élèves polynésiens récompensés au concours du Mot d'or
Les 10 articles les plus lus en 2018
La remise des prix du concours du Mot d'or a eu lieu mercredi 6 juin à la Maison de la Culture de Papeete. Quarante-et-un élèves ont été récompensés pour leur prestation lors de ce concours visant à promouvoir non seulement le français, mais également le tahitien des affaires.

"On a souhaité mettre à l'honneur les élèves d'enseignement professionnel et technologique ainsi que le travail sur les langues française, anglaise et tahitienne. Cela fait plaisir, car 30 ans après, les élèves et les enseignants sont toujours aussi impliqués et passionnés. J'ai pu voir les copies, elles étaient d'un très bon niveau. C'est une belle initiative qui aura notre soutien l'an prochain", évoquait avec enthousiasme Philippe Couturaud, vice-recteur de la Polynésie.

9- Territoriales 2018 : Le nouveau visage de l'Assemblée
Les 10 articles les plus lus en 2018
La liste Tapura Huiraatira est arrivée très largement en tête du second tour des élections territoriales 2018 et a décroché une majorité de 38 sièges à l’assemblée de la Polynésie française. Le taux de participation (66,8 %) à ce scrutin est en recul de cinq points par rapport à 2013.
Le Tahoera'a Huiraatira a obtenu 11 sièges. Le Tavini Huiraatira a obtenu 8 sièges.

Depuis, le visage de l'assemblée a été légèrement modifié puisque cinq élus ont fait leur entrée à l'assemblée suite à la nomination au gouvernement de Teva Rohfritsch, Jean-Christophe Bouissou, Nicole Bouteau, Tearii Alpha et Isabelle Sachet. Antonio Perez, Yvannah Pomare-Tixier, Luc Faatau, Monette Harua, et Moehara Tupana ont en effet profité de l'effet d'ascenseur.

Après le décès du tavana de Punaauia Rony Tumahai, Yves Ching est aussi entré dans l'hémicycle. Récemment, après la perte qu'Oscar Temaru a perdu son mandat de représentant, Cécile Mercier est venue siéger au sein du groupe Tavini Huira'atira.

10 - Le visage du centre culturel de Paofai
Les 10 articles les plus lus en 2018
En juillet dernier, l’agence PARC Architectes a présenté les esquisses du futur centre culturel de Paofai. Ce lieu, qui sera installé sur l'actuel parking de TNAD, derrière le temple protestant, accueillera une médiathèque et un centre d'art contemporain.

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Octobre 2018 dans le rétro : un mois marqué par l'arrivée de United Airlines

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Octobre 2018 dans le rétro : un mois marqué par l'arrivée de United Airlines
Chers lectrices, chers lecteurs,
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2018.
La Polynésie française a été particulièrement marquée en octobre par l'arrivée de la compagnie américaine United airlines.

4 octobre : Opération réussie pour la première Nuit du droit à Taraho'i
Octobre 2018 dans le rétro : un mois marqué par l'arrivée de United Airlines
Plus de 800 personnes se sont retrouvées ce 4 octobre à l'assemblée de la Polynésie française, afin de participer à la première édition de la Nuit du droit. Pour cet événement, plusieurs acteurs ont endossé le rôle des différentes personnalités du fenua, en passant par le gouvernement, le CESC et les représentants de l'assemblée.

Comment naît une loi et quel est son parcours jusqu'à son adoption ? Voilà l'objectif principal de la Nuit du droit qui s'est tenue jeudi soir, à Tarahoi. Nombreux sont ceux qui se sont déplacés pour participer à ce premier événement au fenua. "C'est une initiative du Conseil constitutionnel organisé depuis deux ans et pour la première fois, le dispositif est étendu sur toutes les collectivités d'outre-mer, dont la Polynésie", souligne Orava Guenin, chargé de la communication à l'assemblée de la Polynésie française.

Et pour que le message passe mieux auprès du public lambda, "la Polynésie a fait le choix de faire des simulations officielles à l'assemblée, avec comme participants, des étudiants, des citoyens sélectionnés via le site internet ainsi que des personnalités, telles que Hinarere Taputu, Papa Tihota, Sabrina et Grace Laughlin, Mickey de Polynésie La 1ère, Edouard Malakai, Tuarii Tracqui, Maheata Banner, Naea Bennett, des gens connus des Polynésiens pour rendre l'événement attractif", précise Orava Guenin.

18 octobre : 200 000 francs pour un gramme d’ice au détail
Octobre 2018 dans le rétro : un mois marqué par l'arrivée de United Airlines
Un individu âgé de 30 ans était présenté ce jeudi en comparution immédiate pour avoir détenu de l’ice. L’homme était également jugé pour avoir été retrouvé en possession de 837 000 francs en liquide alors qu’il se trouvait chez un individu particulièrement bien connu de la justice, pour faire du trafic de méthamphétamines. Le prévenu a été condamné à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis.

Le prévenu, peu connu de la justice, avait été arrêté dans sa voiture en janvier dernier, avec trois sachets contenant 1,01 gramme d’ice. Entendu, il avait reconnu être un consommateur d’ice depuis plus de dix ans. Laissé libre dans l’attente d’une convocation par officier de police judiciaire, il avait été de nouveau interpellé le 27 août dernier. Cette fois, il se trouvait chez un individu bien connu dans le milieu du trafic d’ice en qualité d’intermédiaire. Le prévenu se trouvait en possession de 837 000 francs destinés, selon ses dires, à acheter 8 à 9 grammes pour sa consommation personnelle.

Lors de sa comparution ce jeudi, il justifie l’achat de plusieurs grammes par sa volonté de ne pas « devoir aller dans des endroits dangereux» où il se serait fait « avoir par des dealers ».L’homme reconnaît l’intégralité des faits et explique au tribunal que le gramme au détail se revend désormais 200 000 francs et ce, en raison des récentes saisies qui auraient asséché le trafic.

Pour le procureur de la République, qui requiert trois ans de prison dont un avec sursis, le prévenu est plus qu’un simple consommateur : « cet homme a été interpellé chez un individu parfaitement identifié dans le milieu des trafiquants d’ice comme un intermédiaire. Il dit que l’argent était destiné à sa consommation personnelle, mais les fonctionnaires de police et moi-même ne croyons pas un instant à cette déclaration. »

Réquisitions qui laissent l’avocat du prévenu dans un état de «sidération» et pour lequel il faut ramener le dossier à sa « juste mesure » : « il n’y a aucune preuve attestant du fait qu’il ait vendu de l’ice. Mon client est juste noyé dans une addiction qu’il ne contrôle pas. »

L’homme a finalement été condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis mise à l’épreuve pendant deux ans.


23 octobre : Faa'a appelle les témoins de dépôts sauvages d'ordures à contacter les muto'i
Octobre 2018 dans le rétro : un mois marqué par l'arrivée de United Airlines
La commune de Faa'a est fiu de découvrir quotidiennement de nouveaux dépôts sauvages d'ordures. Elle rappelle donc que les muto'i peuvent verbaliser ceux qui déposent leurs déchets n'importe où.

La commune de Faa'a a constaté une "recrudescence des dépôts sauvages sur les lieux publics" et rappelle qu’il est "strictement interdit de déposer sur les voies publiques et les voies privées ouvertes à la circulation publique, de jour et de nuit, tous déchets ménagers ou autres entraînant l’insalubrité de la commune ou la sécurité des personnes, ou à entraver la circulation des piétons ou des véhicules".

Les muto'i ont le pouvoir de sanctionner ces infractions en procédant la verbalisation des personnes à l’abandon de déchets.Selon la teneur de l'infraction, l'amende est de 4 535 Fcfp à 178 988 Fcfp.

La commune appelle donc les personnes témoins de ces dépôts sauvages à informer rapidement les agents de police de ces comportements et faits anormaux.

"La transmission des informations s’effectueront entre les citoyens sous couvert d’anonymat et les forces de l’ordre par téléphone ou par mail en précisant la situation, la zone ou quartier et la relève de la plaque d’immatriculation", précise la mairie. "La répression ne peut se faire que si les auteurs sont identifiés. En apportant votre contribution, vous permettez à la police municipale de poursuivre les auteurs et vous veillez à la propreté de notre commune."




Les dates
Le 1er octobre : selon un rapport de la Chambre Territoriale des Comptes (CTC), le parc automobile de l'administration en Polynésie française, « surabondant", "hors d'âge" et "polluant", est "dans un état critique".

Le 3 octobre : 27 entreprises du fenua sont réunies en cellule de crise dans les locaux de la DGEN. Elles participent à la deuxième simulation CyberFenua. Le scénario de l'exercice est le suivant : la Polynésie française doit faire face à un piratage important de ses systèmes informatiques. La riposte s'organise.

Le 4 octobre : les notaires associés Hinatea Buillard et Eric Foual ont prêté serment devant la cour d’appel de Papeete, ce jeudi. Ils exerceront à Pirae. La création de ce qui est aujourd'hui la première étude en résidence à Pirae avait été rendue possible sur avis favorable donné par le parquet général de Papeete.

Le 9 octobre : le CESC se prononce en faveur de l'aide financière pour que les pêcheurs s'équipent de radio. Il est en revanche plus divisé sur la modification de la réglementation pour les transports publics. Le gouvernement prévoit une contribution à hauteur de 860 millions de Fcfp pour aider au renouvellement des bus en 2019.

Le 10 octobre : l’embarcation de la quinquagénaire portée disparue en mer à Mangareva le 12 août 2018 a été retrouvée sur le récif de Moruroa, confirme le parquet de Papeete mercredi.

Le 16 octobre : la Polynésie française figure à la septième place, sur 562, du classement des destinations françaises les plus performantes sur les réseaux sociaux. "C'est toute une stratégie digitale, adossée à une refonte de la communication et des sites internet de Tahiti Tourisme autour du monde, qui est ainsi récompensée", indique par voie de communiqué Tahiti Tourisme.

Le 24 octobre : en garde à vue, un individu reconnaît avoir commis un meurtre à l'aide d'un pied de biche. Ce meurtre aurait été commis sur fond de trafics d'ice et de paka à Toahotu. Selon le mis en cause, la victime, un jeune homme de 24 ans, lui était redevable de plusieurs millions de francs.

Le 26 octobre : la ministre de la Famille et des solidarités, en charge de l’égalité des chances, Isabelle Sachet réunit, à la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE) toutes les parties prenantes d’un projet de développement agricole pour la réinsertion d’anciens détenus porté par l’association Tamari’i Nuutania.

Le 31 octobre : la première liaison de United Airlines à destination de Tahiti a eu lieu dans la soirée. Un accueil polynésien était organisé. Les responsables de la compagnie aérienne en ont profité pour annoncer qu'ils souhaitaient pérenniser les trois rotations hebdomadaires.


Les phrases du mois
« Les dirigeants de la compagnie aérienne ATN sont confiants dans la gestion de ce dossier par Bercy. » Edouard Fritch sur l’agrément par Bercy d'une défiscalisation nationale en faveur d'Air Tahiti Nui pour l'achat de deux Boeing.

« On va activer notre réseau international afin de vendre ce bien. » Benoît Bernard, en charge du marketing à l'agence Sotheby’s, sur la mise en vente de l’hôtel du Tahara’a.


L'actu en image
Octobre 2018 dans le rétro : un mois marqué par l'arrivée de United Airlines
Le traditionnel déjeuner des matahiapo a eu lieu à Paea. Comme chaque année, le maire et son conseil municipal ont tenu à rendre hommage aux personnes âgées de la commune. Plus de 600 matahiapo étaient réunis à l’espace culturel Manu iti pour célébrer la journée internationale des personnes âgées.

Les chiffres du mois
40 : Chaque semestre, le CHPF accueille et forme plus de 40 internes en médecine,

120 :il faut débourser 120 millions de francs pour une semaine de vacances sur l’atoll de Nukutepipi

Le dessin de Munoz
Octobre 2018 dans le rétro : un mois marqué par l'arrivée de United Airlines

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Septembre 2018 dans le rétro : 310 millions de francs pour la pose du câble Manatua.

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Septembre 2018 dans le rétro : 310 millions de francs pour la pose du câble Manatua.
Chers lectrices, chers lecteurs,
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2018.

La Polynésie française a été marquée en septembre par l’attribution d’une subvention de 310 millions de francs en faveur du projet de pose du câble Manatua.


10 septembre : la nouvelle réglementation sur les armes est entrée en vigueur
Septembre 2018 dans le rétro : 310 millions de francs pour la pose du câble Manatua.
La fabrication, le commerce, l’acquisition et la détention des armes sont soumises à une nouvelle réglementation qui conduit notamment au remplacement du régime de l’enregistrement des armes à feu, par un régime de déclaration au Haut-commissariat de la République en Polynésie française. Les armes neutralisées, qui étaient libres de détention, sont désormais soumises à cette obligation déclarative.

La nouvelle réglementation sur les armes est entrée en vigueur le 1er août dernier. Désormais, certaines armes jusqu’alors classées en catégorie B (autorisation) sont surclassées en catégorie A (interdiction) au regard de leur dangerosité. Les tireurs sportifs bénéficient de dérogations à cette interdiction de détention.

Le contrôle des fabricants et commerçants est élargi dans ses exigences de qualification professionnelle.

Les mesures de surclassement d’armes concernent les nouvelles mises sur le marché. Pour les armes légalement détenues avant l’entrée en vigueur de ces surclassements, des mesures transitoires de mise en conformité sont prévues, variables selon les types d’armes concernés.

Les autres modifications des régimes de détention et de commerce des armes s’inscrivent dans un objectif de simplification administrative :

• Pour les commerçants, des informations périodiques qu’ils devaient obligatoirement fournir à l’administration sont supprimées et les délais de validité de certaines autorisations de commerce sont doublés.
• Pour les chasseurs, les « silencieux », autorisés à la chasse depuis le début de l’année, ne sont plus classés comme des éléments d’armes, leur acquisition restant toutefois subordonnée à un titre administratif de détention d’arme.
• Les associations sportives agréées voient quant à elles leurs quotas de détention d’armes augmentés,
• Les demandes d’autorisation d’importation à destination de la Polynésie française et d’exportation en provenance de la Polynésie française doivent désormais être sollicitées auprès du Haut-commissaire de la République en Polynésie française.

25 septembre : Alzheimer, une journée pour ne pas oublier
Septembre 2018 dans le rétro : 310 millions de francs pour la pose du câble Manatua.
A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer, l'association Polynésie Alzheimer organise au CHPF de Taaone une matinée de prévention et de sensibilisation à cette maladie. Près de 500 personnes en seraient atteintes au fenua.

"En suivant les statistiques de l'Organisation mondiale de la santé près de 2 500 personnes seraient atteintes de la maladie d'Alzheimer en Polynésie française" a indiqué Jacqueline Lionet, membre de l'association Polynésie Alzheimer. Et à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre cette maladie neurodégénérative qui s'est tenue ce mardi, l'association présidée par Teave Chaumette a organisé une matinée de prévention et d'information au CHPF de Taaone. Sur place le public pouvait retrouver des stands d'information sur la maladie, des conférences animées par des professionnels de la santé, mais aussi et surtout des informations concernant la prise en charge des personnes malades.

Et à l'heure actuelle la seule structure publique, Te fare matahiapo gérée par la Direction des affaires sociales ne peut accueillir qu'une vingtaine de pensionnaires alors que la population des personnes âgées de plus de 60 ans dépasse les 27 000 habitants en Polynésie française.

L'association Polynésie Alzheimer se bat ainsi depuis plusieurs années pour que le statut d'aidant familial soit reconnu comme une profession à part entière au fenua dans le but de permettre un meilleur accompagnement des malades. "La priorité pour l'association c'est le maintien à domicile" a insisté Teave Chaumette, présidente de l'association. Dans la plupart des cas c'est un mari, une femme, un enfant ou les petits-enfants qui mettent leur vie professionnelle et personnelle entre parenthèses pour s'occuper de leur proche. "Il serait donc intéressant de mettre en place un statut, une rémunération pour les aidants familiaux" ajoute Jacqueline Lionet.

Si pour le moment aucun traitement curatif n'existe pour soigner cette maladie dégénérative qui touche le tissu cérébral entraînant une perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire, "nous devons faire de notre mieux pour améliorer la qualité de vie des malades" s'est exclamé Jacqueline Lionet.

27 septembre : Rere Puputauki condamné à deux ans avec sursis en appel
Septembre 2018 dans le rétro : 310 millions de francs pour la pose du câble Manatua.
La Cour d'appel a confirmé la peine prononcée à l'encontre de Rere Puputauki en première instance. L'homme avait été condamné pour abus de confiance à deux ans de prison avec sursis mise à l'épreuve pendant trois ans.

En novembre 2013, une enquête est ouverte sur la SCI Romana, une société dirigée par Léonard Puputauki et dont le sujet est de construire un immeuble à Fariipiti. 33 associés ont remis des fonds à l’ex-chef du GIP. Mais les enquêteurs s’aperçoivent rapidement que l’exploitation des comptes de la SCI démontrent que Rere Puputauki a détourné plus de 17 millions de francs et ce, afin d’en faire un usage personnel.

Condamné à deux ans de prison avec sursis en première instance, Rere Puputauki avait fait appel de sa condamnation pour "abus de confiance."

Les dates
4 septembre : la Chambre territoriale des comptes de la Polynésie française a procédé au contrôle des comptes et de la gestion du Port autonome de Papeete sur les exercices de 2012 à 2017. Le rapport de la CTC pointe une « absence de stratégie d’investissement », « une gestion du domaine portuaire » au coup par coup ainsi qu’une « absence de modernisation de son modèle managérial. »

5 septembre : après avoir exercé durant de longues années en métropole, sept muto’i reviennent enfin au fenua pour intégrer l’unité d’intervention et d’assistance gérée par le commandant Tamatea Tuheiava. Des recrues qui apportent un nouveau souffle au sein des équipes.

7 septembre : le Haut-commissaire annonce qu’un nouvel agrément fiscal a été accordé par l’Etat pour l’extension de l’hôtel Intercontinental Bora Bora Resort & Thalasso spa.

12 septembre : dans le cadre du programme en matière d’équipements structurants du Fonds Exceptionnel d’Investissement (FEI), le ministère des Outre-mer a retenu, au titre de la dotation 2018, l’attribution d’une subvention de 310 millions de francs en faveur du projet de pose du câble Manatua.

17 septembre : mis en service en 1986, le barrage hydroélectrique de Faatautia, située à 525 mètres d’altitude près de Hitiaa à l’est de Tahiti, fait l’objet de très gros travaux de sécurisation et de mise en conformité.

19 septembre : le tribunal administratif de Polynésie française condamne après expertise l’Etat à verser une indemnité de 11,2 millions de francs à un ancien militaire, en poste sur l’atoll de Hao à la fin des années 1960, et aujourd’hui atteint de cancers de la peau et du système immunitaire.

21 septembre : Les crédits de la mission Outre-mer vont augmenter de 10 millions dans le budget 2019, affirme le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics Olivier Dussopt, devant les députés ultramarins.

24 septembre : le collectif des cinq syndicats (RTP-ARO nō Pōrīnetia, CSIP, Cosac, O Oe To Oe Rima et Otahi) dépose des courriers annonçant la levée du mouvement social au sein des différentes sociétés privées et institutions publiques.

27 septembre : pour attirer les professionnels de santé publique dans les îles, le gouvernement modifie l’arrêté relatif aux indemnités de logement et de déménagement et à la prise en charge de leurs frais de transport.

28 septembre : une femme, poursuivie pour « proxénétisme aggravé » et « non dénonciation de mauvais traitements infligés » sur sa fille, avait été condamnée en première instance à quatre ans de prison ferme. La cour d’appel rend son arrêt et condamne la mère de famille à cinq ans de prison dont un an avec sursis mise à l’épreuve pendant trois ans.


Les phrases du mois
« Je me sens entièrement trahi par Angélo Frébault » : Gaston Flosse commente la décision prise par le conseil politique du Tahoera’a d’exclure Angélo Frébault.

«La répression ne suffira pas » : Thomas Pison, procureur général, sur le fléau de l’ice.

«On constate depuis quelques années une crise de vocation des élus locaux » : le député Jean-Marie Bockel sur le statut de l’élu municipal.

L'actu en image
Septembre 2018 dans le rétro : 310 millions de francs pour la pose du câble Manatua.
Eto poursuit son voyage à travers le monde et partage ses émotions sur sa page Facebook : « mon voyage en Namibie continue cette fois ci au sein d’un peuple typique du pays, les « Himba ». J’ai eu un super échange avec ce peuple qui s’enduit de terre pour supporter la chaleur. »

Les chiffres du mois
20 : au terme de quatre jours de procès à huis clos, l’ex-entraîneur de boxe du club Aorai est condamné à vingt ans de prison. Son fils, pour lequel a été retenue une « atténuation » de la responsabilité, écope d’une peine de 5 ans de prison avec sursis.

55 : Il existe toute une palette de moyens de contraception mais leur utilisation n’est pas toujours bien connue de tous. 55% des grossesses suivies dans les structures publiques sont en effet des grossesses non planifiées.

Le dessin de Munoz
Septembre 2018 dans le rétro : 310 millions de francs pour la pose du câble Manatua.

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Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?

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Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Beaucoup de personnalités nous ont marqués cette année pour leurs engagements, leurs actions, leurs réussites, leurs prises de parole ou leurs talents. A vous de nous dire en votant ci-dessous quelle est la personne qui vous a le plus marqués en 2018. Nous avons retracé leur parcours au cours des douze derniers mois.


1- Vaimalama Chaves, Miss France 2019
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Les Polynésiens se sont déplacés en masse le 22 décembre à Papeete pour voir Vaimalama Chaves, Miss France 2019. Le 15 décembre, Miss Tahiti 2018 a décroché la couronne de Miss France, un instant qui était attendu depuis 20 ans. « Si j'ai pu ramener la couronne, c'est grâce à votre soutien », a souligné la belle jeune femme. En 2019, la jeune Polynésienne aura pour défi de tenter de remporter l'écharpe de Miss Univers ou Miss Monde.


2- Angelo Ariitai Neuffer, le retour de l'artiste
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Après plusieurs années d'absence, Angelo Ariitai Neuffer a fait son retour en 2018 sur la scène polynésienne. L'artiste tient une place privilégiée dans le cœur des Polynésiens. Angelo a à son actif une vingtaine d'albums, chantant son identité polynésienne, défendant sa culture, sa nature contre le " pouvoir de l'argent ".

Lire aussi Angelo Ariitai Neuffer - Le retour du monstre sacré

3- Les All in One, des talents incroyables
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Les All in One, groupe de danse contemporain du fenua, ont conquis le public et le jury de l'émission "La France a un incroyable talent" et sont allés jusqu'en demi-finale.
Avec les Pukan's Prada, les All in One préparent un show de hip hop et humour. Le spectacle Domination aura lieu les 22 et 23 février au grand théâtre de la Maison de la culture. Un rendez-vous à ne pas manquer.

4- Moïse Vetea, éleveur de poules pondeuses
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Il y a quelques semaines, nous vous racontions la vie de Moïse Vetea, ce jeune éleveur de poules pondeuses à Tautira. Depuis huit mois, le jeune homme faisait preuve de débrouille pour livrer ses œufs à Papeete avec son petit scooter 50 cm3, ses boîtes de cartons sur les genoux. Impressionnés par le courage du jeune éleveur pour s'en sortir, de nombreux lecteurs de Tahiti Infos lui ont apporté leur soutien, certains allant même jusqu'à proposer de lui acheter une voiture.

Lire aussi Moïse, l'éleveur au scooter : "Toute cette solidarité, c'est un vrai conte de Noël !"

Le portrait de Moïse Vetea est aussi un hommage à tous les Polynésiens qui travaillent dur pour subvenir aux besoins de leurs familles.

5- Maheata Banner, la bouillonnante cuisinière
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Maheata Banner aime les bons p'tits plats mais est aussi une femme débordant d'idées. Elle a participé cette année à l'émission Le Meilleur Pâtissier et a encore plein de projets en train de mitonner pour vous.

6- Pouvana'a a Oopa, réhabilité
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Déchu de son mandat de député en mai 1960, Pouvanaa A Oopa, fervent opposant aux essais nucléaires français en Polynésie, était rentré à Tahiti en novembre 1968 après avoir bénéficié d'une grâce partielle, puis avait été amnistié l'année suivante et élu sénateur en 1971.
L'ancien exilé a toujours nié les faits et avait tenté en vain de faire réviser son procès.
Estimant qu'il "existe des faits nouveaux et éléments inconnus de la juridiction lors du procès de nature à créer un doute sur la culpabilité de Pouvanaa A Oopa", la Cour de révision a annulé sa condamnation le 24 octobre dernier.
Une décision rarissime et avant tout symbolique: Pouvanaa A Oopa, de son vrai nom Pouvanaa Tetuaapua, étant décédé le 10 janvier 1977, la Cour de révision "décharge sa mémoire".

Lire aussi L'autonomiste polynésien Pouvanaa A Oopa réhabilité 41 ans après sa mort

7 - Michel Bourez, huitième mondial
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Michel Bourez pour ses qualités humaines et sportives est l'un des surfeurs les plus respectés du CT. Il finit en 2018 huitième au classement mondial.

8- Annick Girardin, ministre des Outre-mer
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Lors de sa venue au fenua fin janvier, Annick Girardin, ministre des Outre-mer, a annoncé que l'institut d'archives et de documentation sur le fait nucléaire en Polynésie française serait finalisé avant la fin du quinquennat. Elle a appelé à la "réconciliation" sur le fait nucléaire.
Après qu'Oscar Temaru a annoncé en octobre devant la Quatrième commission des Nations Unies avoir déposé plainte devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité, Annick Girardin a dénoncé "le détournement des juridictions internationale à des fins politiques locales", assurant que l'État français allait "se défendre et rappeler les faits".




9- Père Christophe, au quotidien avec les plus démunis
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
En 2018, Père Christophe a mené quotidiennement des actions en faveur des plus démunis et notamment des sans domicile fixes. Avec son truck de la miséricorde, le Père Christophe distribue des repas à travers la capitale. A bord de ce truck, il a accueilli aussi des professionnels de santé pour une tournée de prévention et de dépistage pour les populations à risques.

En juin, après que les muto'i de Papeete ont ramassé les chiens de sans-abris qui dorment autour de la cathédrale, Père Christophe avait dénoncé "l'inhumanité dans le fait d'arracher à un être en détresse et marginal son compagnon et ami… celui-là même qui veille sur lui la nuit… car les rues de Papeete sont bien plus dangereuses pour les SDF que pour les bonnes gens qui viennent bringuer et qui ne les remarquent même pas dormant sur un bout de carton !"

10 - Marguerite Lai, chevalier de l'ordre national du Mérite
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
En janvier dernier, lors d'une cérémonie organisée dans son quartier de La Mission, la fondatrice de la troupe O Tahiti E a reçu la médaille de l'ordre national du mérite. Elle lui a été remise par son père spirituel, Mgr Hubert Coppenrath, lors d'une cérémonie forte en émotions.

Lire aussi Marguerite Lai décorée chevalier de l'ordre national du Mérite

Depuis 30 ans, sa troupe reste l’une des plus renommées, multiple lauréate aux concours annuels de chants et danses, le « Heiva i Tahiti » et ambassadrice de la culture polynésienne au-delà de ses frontières.

11- Moetai Brotherson, député indépendantiste
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Le député indépendantiste, Moetai Brotherson a déposé en début d'année une proposition de loi pour la moralisation de la vie politique. Son texte vise à rendre inéligible à vie tout élu définitivement condamné pour des faits liés à l’exercice de son mandat : détournement de fonds publics, corruption ou abus de pouvoir.
C'était sa principale promesse durant la campagne des élections législatives.

En mars, après le décès de Jacob, 12 ans, atteint d'une leucémie, Moetai Brotherson a pris la parole dans le Palais Burbon pour demander que la loi Morin prenne en compte les « victimes indirectes » des essais nucléaires et que les frais médicaux et paramédicaux des victimes reconnues des essais nucléaires français, soient financés par le "secteur du Nucléaire civil".

12- Edouard Fritch, président du Pays
Quelle est votre personnalité préférée en 2018 ?
Le 18 mai dernier, Edouard Fritch a de nouveau été élu président de la Polynésie française, par 39 voix pour, contre 10 voix pour Geffry Salmon, candidat du Tahoera'a huira'atira et huit voix pour Oscar Temaru, candidat du Tavini huira'atira.

Après avoir suspendu l'examen de la réforme des retraites en début d'année 2018, sous la pression des syndicats, les représentants de Tarahoi ont voté par 39 voix sur 57 la loi du Pays visant à réformer le système polynésien de l’assurance vieillesse. A partir de 2023, pour prétendre à une retraite à taux plein il faudra avoir cotisé au moins 38 ans et avoir au moins 62 ans. "Les trois urgences sont le social, l’administration et le développement", rappelait le président du Pays après son élection.

13- Geffry Salmon,tête de liste Tahoera'a aux territoriales
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Fin mars, le Tahoera’a Huiraatira tient un grand conseil de crise à la suite de la confirmation de l’inéligibilité de son leader, Gaston Flosse. C'est Geffry Salmon, le "compagnon de longue date", qui mènera donc la liste orange pour les Territoriales que je sais que lui ne me trahira pas ; parce que lui ne me flanquera pas un coup de poignard dans le dos, comme l'a fait Édouard Fritch", a relevé le président du Tahoera'a Huira'atira.

Geffry Salmon a été P-dg de la compagnie Air Tahiti Nui et également ministre sous la présidence Flosse.

14- L'équipe Shell Va'a s'impose à la Hawaiki Nui Va'a
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La 27e édition de la Hawaiki Nui Va'a s'est terminée par la victoire flamboyante de Shell Va'a qui s'est imposée au général avec plus de cinq minutes d'avance sur EDT Va'a et plus de treize minutes d'avance sur Air Tahiti.

15- Père Auguste Uebe-Carlson se bat pour les victimes du nucléaire
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Le père Auguste Uebe-Carlson et les membres de l'association 193 accompagnent les victimes du nucléaire pour constituer un dossier d'indemnisation. En 2018, l'association 193 a présenté lundi le bilan de sa cellule d'accompagnement et de réparation des victimes des essais nucléaires (CARVEN – Te pu papa ti'a ora). Ainsi, 193 a rencontré en 2018 196 familles et avoir expédié 104 dossiers parmi lesquels 82 ont été déclarés complets par le CIVEN après s'être vu attribuer "un numéro de complétude. A la suite de ces dossiers, il y a eu 14 décisions favorables et 11 défavorables.

16 - Nikolaz Fourreau, un combat pour la vérité
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Depuis août 2007, Nikolaz Fourreau, en tant que président de l'association 987, se bat pour que les familles des victimes du crash d'Air Moorea puissent connaître les responsabilités de chacun dans l'accident aérien, qui a coûté la vie au pilote de l’appareil et à ses 19 passagers, le 9 août 2007.

Après plus de onze ans d'attente, les familles des victimes du crash d'Air Moorea ont enfin pu assister à un procès en octobre dernier. Des peines de prison ferme ont été demandées à l'encontre de Guy Yeung, Freddy Chanseau et Andriamanonjisoa Ratzimbasafy. Une amende de 23 millions de francs a également été requise contre la compagnie poursuivie en qualité de personne morale. Les familles connaîtront la décision du tribunal correctionnel le 22 janvier.

« Je suis comme une maison qui a brûlé. Elle a retrouvé ses peintures, son mobilier mais il flotte une odeur de suie et de cendres» a témoigné Nikolaz Fourreau avant de s’adresser aux prévenus et de leur dire : « je ne veux pas de votre bienveillance stratégique, de votre condescendance travaillée et de vos pardons incongrus, vous qui êtes calfeutrés dans le confort de vos défenses organisées par vos assureurs, vos avocats et vos employeurs. »




17 - Ori i tahiti, sur la première marche du Heiva
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Le palmarès du Heiva i Tahiti 2018 a été dévoilé le 18 juillet dernier. Dix-neuf groupes de danse et 18 en chant étaient en compétition. Tahiti Hura se retrouvera avec les professionnels l'an prochain. Ori i Tahiti repart avec le prix Madeleine Mou'a.

La prestation de "Ori i Tahiti" en images

Cette troupe était très attendue. Avec son équipe, Teraurii Piritua, le chef de Ori i Tahiti a dressé un état des lieux sur la jeunesse et les langues polynésiennes. Est-ce que nos langues seront amenées à disparaître ou pas ? Dans son spectacle, la troupe n'apporte aucune réponse, mais elle donne des pistes pour se situer.

18 - Des courses moins polluantes grâce à Noëlyn Faussane
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Après des mois de préparation, Noëlyn Faussane a ouvert en mai l'épicerie Eco Vrac. Une épicerie en vrac est une épicerie dans laquelle les produits, ou au moins la très grande majorité des produits, sont vendus sans emballage. À Eco Vrac, première du genre ouverte sur le territoire depuis ce mercredi, les clients peuvent trouver des farines, des céréales, du café, du thé, du cacao, des bonbons, des fruits secs, des graines, de l’huile, du vinaigre mais aussi des produits de soin comme du shampoing, du savon…



19 - Samuel Aragaw, l'indétrônable
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Arrivé en Polynésie française, il y a près de cinq ans, Samuel Aragaw est désormais sur la première marche du podium de toutes les courses sur lesquelles il s'aligne. En septembre 2016, il nous avait confié " Je suis né en Ethiopie mais je ne courais pas là bas, j’ai commencé ici pour faire plaisir à mon père. Je suis en Polynésie depuis près de deux ans et demi. Avant je ne parlais pas français, j’ai dû apprendre. La course à pied aussi, c’est récent pour moi, mais je suis très motivé."

20 - Norbert Hauata, arbitre mondial
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Norbert Hauata, arbitre FIFA originaire de Moorea, a officié en tant qu’arbitre durant la coupe du monde de football en Russie. "C’est impressionnant d’être en face de ces joueurs connus dans le monde entier. Mais on doit rester professionnel en cachant nos émotions. C’est seulement en rentrant dans sa chambre à l’hôtel qu’on peut se dire : « waouh, j’ai serré la main de Messi », mais pas avant", nous avait-il confié de retour au fenua.

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Accident mortel sur la RDO : décès d'un adolescent de 17 ans

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Accident mortel sur la RDO : décès d'un adolescent de 17 ans
PAPEETE, le 3 janvier 2018 - Un jeune homme de 17 ans a perdu la vie dans la nuit de mercredi à jeudi, ont révélé nos confrères de Tntv. L'adolescent a perdu le contrôle de son deux-roues, un 50 cm3, alors qu'il circulait sur la RDO.

Le dramatique accident a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi. Alors qu'il circulait sur la RDO, le jeune homme aurait tenté de doubler son frère avant que les deux-roues ne se touchent. La victime a alors perdu le contrôle de son véhicule et a été projetée dans un caniveau. Malgré l'intervention des secours, l'adolescent, qui portait un casque, n'a pas survécu à ses blessures.


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Portables dans les écoles : il est "urgent" de légiférer selon le CESC

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Portables dans les écoles : il est
PAPEETE, le 3 janvier 2018. Une majorité des membres du Conseil économique, social et culturel de Polynésie française demande à ce qu'une loi sur l'utilisation du téléphone portable dans les établissements scolaires soit votée en "urgence".



Le téléphone portable peut-il cohabiter avec la trousse à l'école ? La réponse n'est pas si simple et a fait l'objet de nombreux échanges parmi les membres du Conseil économique, social et culturel ce jeudi matin. Les conseillers se sont montrés divisés sur le sujet puisque l'avis du CESC en faveur d'une législation sur l'utilisation du téléphone portable dans les établissements scolaires a été adopté par 18 voix pour face à 15 abstentions.

La quatrième institution du Pays a étudié ce mardi la proposition de loi du Pays de la représentante Tavini Chantal Galenon, qui propose d'encadrer utilisation du téléphone portable dans les établissements scolaires. Pour l'élue, cette mesure permettra de créer un environnement propice à la concentration totale des élèves pour atteindre une meilleure compréhension et mémorisation". La représente souhaite aussi, grâce à cette loi, "limiter le cyber harcèlement". Dans son avis, le CESC recommande de "légiférer en urgence".

Début décembre, un lycéen en classe de seconde a frappé sa professeure de Physique-chimie, parce que celle-ci voulait lui confisquer son téléphone portable. Les membres du CESC ont demandé à ce que la loi prévoit "la conduite à tenir en cas de refus d'un élève de se dessaisir de l'équipement mis en cause, et les sanctions".
Des "professeurs qui ne se sentent plus en sécurité car les enfants ne veulent pas laisser leur téléphone", a regretté Tepuanui Snow, représentant des parents d’élèves.

Parmi les conseillers qui se sont abstenus, Sébastien Bouzard, représentant du Syndicat polynésien des entreprises et prestataires de service, a précisé : "Je ne suis pas pour l'interdiction. Je suis pour l'encadrement. On est dans une société numérique où il y a des smartphones et des tablettes. Le smartphone peut servir de calculatrice en cours", a-t-il souligné. "Et quand un parent souhaite contacter un élève en urgence, si celui-ci n'a pas de téléphone, ce n'est pas facile de passer par le secrétariat."

Le CESC a aussi interpellé les parents sur leur rôle et souhaiterait que soit mise en place une campagne de sensibilisation et de prévention des risques d'addictions. "De récentes études suggèrent les effets négatifs des ondes et de la lumières produites par ces appareils, pour la santé des enfants, mais également sur leur relation au monde qui les entoure", souligne la quatrième institution du Pays.

Les associations de parents d'élèves et les directions des enseignements privés se sont prononcées en faveur de la réglementation proposée. A l'inverse, la Direction générale de l'éducation et des enseignements s'est positionnée contre. La position de la ministre de l'Education est de ne pas légiférer en la matière et de laisser les établissements scolaires réglementer.

Certaines écoles ont déjà fait le choix de réglementer. C'est notamment le cas au lycée Paul-Gauguin, au collège-lycée Sacré-Cœur de Taravao, au collège Anne-Marie Javouhey de Uturoa...

En chiffres
La Direction générale de l'économie numérique a publié un rapport d'étude sur les usages du numérique dans les ménages en Polynésie française en 2017.

Concernant les enfants, il ressort de cette étude qu'ils disposent d'un téléphone portable pour :
- 10 % pour ceux de moins de 11 ans
- 56 % pour pour ceux entre 11 et 14 ans
- 83 % pour ceux de plus de 14 ans

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La galette des rois, l'indétrônable dessert de ce week-end

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La galette des rois, l'indétrônable dessert de ce week-end
Papeete, le 3 janvier 2018 - Après les bûches de Noël et du Réveillon du 31 décembre, le mois de janvier s'annonce très gourmand à son tour avec les galettes des rois. Traditionnellement dégustée lors de la fête de l'Epiphanie célébrée le 6 janvier, la galette des rois sera la reine des desserts sur toutes les tables.


Après le rush des fêtes de fin d'année, les pâtissiers ne connaissent pas de répit en ce début de janvier avec l'Epiphanie ce dimanche. "Nous prévoyons d'écouler 1000 galettes cette semaine sur les 1500 que nous comptons confectionner en tout", explique Bastien Capbern, chef pâtissier chez Bogato. Véritable marathon culinaire pour les pâtissiers, la confection des galettes des rois a débuté il y a quelques jours déjà. "Nous avons commencé le 1er janvier et nous pensons en faire jusqu'à la mi-février environ. Certains débutent les ventes des galettes dès la période de Noël, nous, nous préférons attendre un peu et ne souhaitons pas en faire avant janvier même si pourtant on a de la demande", précise le jeune pâtissier soucieux de respecter la tradition.
Depuis seulement quelques jours donc, en plus des gâteaux servis quotidiennement, les six pâtissiers des deux boutiques Bogato, situées à Papeete et à Taravao, s'attèlent pour satisfaire nos papilles ce week-end.

FRANGIPANE, PISTACHE OU POMMES CARAMELISEES
La galette des rois, l'indétrônable dessert de ce week-end
Au menu de la pâtisserie, la classique galette des rois à la frangipane agrémentée d'un peu de rhum remporte toujours un franc succès. La version de la galette revisitée à la pistache est également toujours très appréciée. Et pour cette édition 2019 de l'Epiphanie, les pâtissiers de Bogato innovent avec une galette qui devrait satisfaire de nombreux gourmets, aux pommes caramélisées remplaçant celle au chocolat de l'an dernier. "L'important est vraiment de choisir des produits de bonne qualité, on fait venir nos amandes d'Espagne", précise Bastien Capbern, qui a ouvert l'enseigne avec un associé il y a environ deux ans.
Côté forme, Bogato se démarque en restant fidèle à sa marque de fabrique : ses galettes des rois ne sont pas rondes, mais rectangulaires comme tous leurs gâteaux. C'est dans l'une de ces parts à la forme originale que les pâtissiers ont caché la célèbre fève qui apportera à l'un des convives la couronne. En forme d'abeille plutôt rigolote, la collection choisie devrait amuser les enfants comme leurs parents.
Une fois, le marathon des rois terminé, les pâtissiers s'attaqueront au sprint de la Saint-Valentin.

Insolite : La galette présidentielle mangée à l'Elysée n'a pas de fève !

Le saviez-vous la galette servie à l'Elysée ne contient pas de fève. La raison est simple, le président de la France ne peut pas à la fois être chef d'Etat d'une république et roi, si jamais il trouve la fève dans sa part.

La galette des rois, l'indétrônable dessert de ce week-end
Recette :
Pour une galette de 12/14 personnes :
150 gr de beurre
100 gr de poudre d'amande
100 gr de sucre glace
3 œufs
12 gr de rhum
Mélanger avec le batteur le beurre et le sucre glace puis ajouter la poudre d'amande et les œufs petit à petit et enfin le rhum.
Le chef pâtissier ajoute également un ingrédient dont il garde le secret…

Infos pratiques :
Bogato Prince Hinoi à Papeete
40 42 85 00
Bogato Taravao
40 45 61 61
XL 3500 francs : 6 à 8 personnes
XXL 5500 francs : 15 personnes
Facebook : Bogato la pâtisserie

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Paea : L’auteur des coups de feu placé en détention provisoire

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Paea : L’auteur des coups de feu placé en détention provisoire
PAPEETE, le 3 janvier 2018 - L’homme qui avait menacé plusieurs individus avec une machette et un fusil de chasse le 15 décembre dernier à Paea a été présenté en comparution immédiate ce jeudi. Le prévenu, dont l’altération du discernement a été retenue par l’expert-psychiatre, a demandé un délai pour préparer sa défense. Il sera jugé le 4 février prochain.

Le 15 décembre dernier, après avoir déposé sa femme chez le médecin près du magasin Proxy de Paea, le prévenu avait tiré avec un fusil de chasse à deux reprises. Un individu, qui se trouvait à proximité, avait été atteint par plusieurs plombs au pied, à la cuisse et au bras.

Interpellé par les gendarmes, le tireur avait été hospitalisé d’office en raison de son comportement particulièrement agité. Dans sa voiture, les forces de l’ordre avaient mis la main sur un deuxième fusil. Après avoir nié les faits, l’homme avait fini par reconnaître.


"Altération du discernement"
Cet éboueur, marié à une infirmière depuis plus de trente ans, a donc été présenté en comparution immédiate ce jeudi pour répondre de pas moins de dix infractions. A la barre, l’homme, peu bavard, a reconnu les faits. Selon l’expert psychiatre qui l’a examiné, son discernement était altéré le jour des faits : le prévenu aurait subi un "sentiment de persécution aigüe " et souffrirait d’ "anomalies caractérielles".

Pour la victime, qui a bénéficié de 45 jours d’incapacité totale de travail (ITT), l’agression a laissé des traces : "Tous les soirs, je fais des cauchemars, j’entends les bruits de tir".

L’homme ayant demandé un renvoi pour préparer sa défense, le tribunal a délibéré dans le sens du procureur de la République qui avait requis le placement en détention provisoire.

Le prévenu a donc été incarcéré à Nuutania dans l’attente de sa prochaine comparution qui aura lieu le 4 février prochain.



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13 postes d'instructeurs de formation professionnelle de catégorie B à pourvoir

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13 postes d'instructeurs de formation professionnelle de catégorie B à pourvoir
PAPEETE, le 31 décembre 2018 - Un concours externe est donc ouvert à tous les bacheliers et les candidats ayant un diplôme équivalent. Vous avez jusqu'au 31 janvier pour vous inscrire à ce concours qui vous permettra de devenir instructeur de formation professionnelle.

Si ce concours est ouvert aux bacheliers et aux personnes ayant un diplôme équivalent, il est également disponible pour les majors et officiers mariniers de la marine nationale des spécialités de navigateur, manœuvre ou mécanicien justifiant de cinq ans de service à la mer. Ainsi qu'aux officiers de la marine marchande titulaires du brevet de capitaine 500 justifiant de cinq ans de service à la mer ; aux officiers mécaniciens titulaires du brevet de chef mécanicien 750 kW justifiant de cinq ans de service à la mer ; aux titulaires du brevet de patron de pêche ou du brevet de patron de pêche au large ou d'un diplôme reconnu équivalent et justifiant dans tous les cas d'une durée de cinq ans de service à la mer.

Pour l'épreuve d'admissibilité, les candidats devront faire une rédaction technique qui permettra d'évaluer leurs connaissances dans le domaine professionnel correspondant au poste à pourvoir ainsi que leurs qualités de réflexion, de logique et rédactionnelles.

Pour les épreuves d'admission, les candidats retenus auront un test technique pratique à réaliser, ainsi qu'une épreuve de mise en situation à caractère pédagogique. Ils passeront ensuite un entretien avec le jury où ils seront notés sur leur expression orale, leur motivation et leur aptitude à exercer leur profession dans le cadre des missions dévolues aux instructeurs de formation professionnelle. Une épreuve facultative en tahitien à l'oral est également disponible.

L'épreuve d'admissibilité se fera à compter du 17 juillet, à Papeete.

Pour celles et ceux qui pourraient être intéressés par ce concours, vous avez jusqu'au 31 janvier pour vous inscrire. Les dossiers sont à retirer à la direction générale des ressources humaines de la fonction publique, immeuble Papineau, 5e étage, rue Tepano-Jaussen, BP 124, 98713 Papeete (tél. : 40 47 79 00) et sur le site internet : www.fonction-publique.gov.pf

La liste des postes à pourvoir
13 postes d'instructeurs de formation professionnelle de catégorie B à pourvoir

Les pièces à fournir :
- une photocopie du diplôme requis ;
- une photo d'identité ;
- une photocopie de la carte nationale d'identité ou du
- un passeport en cours de validité (pas de photocopie du permis de conduire) ;
- trois enveloppes autocollantes (16,2 x 22,4) timbrées et libellées à l'adresse personnelle du candidat ;
- un acte de naissance ;
- tout document permettant de justifier d'une expérience professionnelle d'au moins cinq ans dans le domaine professionnel choisi ;
- une photocopie du certificat individuel de participation à la journée défense et citoyenneté pour les candidats âgés de moins de 25 ans au 1er janvier 2018.

Les dossiers d'inscription, accompagnés de toutes les pièces requises, devront obligatoirement être postés à l'adresse de la direction générale des ressources humaines de la Polynésie française (BP 124, 98713 Papeete, Tahiti) au plus tard le jour de la clôture des inscriptions, soit le jeudi 31 janvier 2019 (le cachet de la poste faisant foi) pour être pris en considération.

Tout dossier qui parviendrait à la direction générale des ressources humaines de la Polynésie française par fax, courriel, dépôt physique du candidat, tiers..., autre que par voie postale, sera considéré comme non conforme et rejeté.



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Vaimalama Chaves à la rencontre des habitants de Faa'a

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Vaimalama Chaves à la rencontre des habitants de Faa'a
FAA'A, le 31 décembre 2018. Vaimalama Chaves, Miss France 2019, a rencontré vendredi le conseil municipal et les habitants de Faa'a.


De nombreux habitants de la commune de Faa'a se sont déplacés vendredi en fin d'après-midi pour voir Vaimalama Chaves, Miss France 2019. La jeune femme a passé ses premières années dans la commune.

Le tavana Oscar Temaru a souhaité donné un nouveau nom à Miss France 2019 et l'a baptisé "Vaimalama Purotu Paraneta Fenua no Tefana" (Miss Planète Terre de Tefana). En lui donnant ce nom, le maire espère que la jeune femme sera une ambassadrice de la protection de l’environnement.


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13 postes d'instructeurs de formation professionnelle de catégorie B à pourvoir

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PAPEETE, le 31 décembre 2018 - Un concours externe est donc ouvert à tous les bacheliers et les candidats ayant un diplôme équivalent. Vous avez jusqu'au 31 janvier pour vous inscrire à ce concours qui vous permettra de devenir instructeur de formation professionnelle.

Si ce concours est ouvert aux bacheliers et aux personnes ayant un diplôme équivalent, il est également disponible pour les majors et officiers mariniers de la marine nationale des spécialités de navigateur, manœuvre ou mécanicien justifiant de cinq ans de service à la mer. Ainsi qu'aux officiers de la marine marchande titulaires du brevet de capitaine 500 justifiant de cinq ans de service à la mer ; aux officiers mécaniciens titulaires du brevet de chef mécanicien 750 kW justifiant de cinq ans de service à la mer ; aux titulaires du brevet de patron de pêche ou du brevet de patron de pêche au large ou d'un diplôme reconnu équivalent et justifiant dans tous les cas d'une durée de cinq ans de service à la mer.

Pour l'épreuve d'admissibilité, les candidats devront faire une rédaction technique qui permettra d'évaluer leurs connaissances dans le domaine professionnel correspondant au poste à pourvoir ainsi que leurs qualités de réflexion, de logique et rédactionnelles.

Pour les épreuves d'admission, les candidats retenus auront un test technique pratique à réaliser, ainsi qu'une épreuve de mise en situation à caractère pédagogique. Ils passeront ensuite un entretien avec le jury où ils seront notés sur leur expression orale, leur motivation et leur aptitude à exercer leur profession dans le cadre des missions dévolues aux instructeurs de formation professionnelle. Une épreuve facultative en tahitien à l'oral est également disponible.

L'épreuve d'admissibilité se fera à compter du 17 juillet, à Papeete.

Pour celles et ceux qui pourraient être intéressés par ce concours, vous avez jusqu'au 31 janvier pour vous inscrire. Les dossiers sont à retirer à la direction générale des ressources humaines de la fonction publique, immeuble Papineau, 5e étage, rue Tepano-Jaussen, BP 124, 98713 Papeete (tél. : 40 47 79 00) et sur le site internet : www.fonction-publique.gov.pf

La liste des postes à pourvoir
13 postes d'instructeurs de formation professionnelle de catégorie B à pourvoir

Les pièces à fournir :
- une photocopie du diplôme requis ;
- une photo d'identité ;
- une photocopie de la carte nationale d'identité ou du
- un passeport en cours de validité (pas de photocopie du permis de conduire) ;
- trois enveloppes autocollantes (16,2 x 22,4) timbrées et libellées à l'adresse personnelle du candidat ;
- un acte de naissance ;
- tout document permettant de justifier d'une expérience professionnelle d'au moins cinq ans dans le domaine professionnel choisi ;
- une photocopie du certificat individuel de participation à la journée défense et citoyenneté pour les candidats âgés de moins de 25 ans au 1er janvier 2018.

Les dossiers d'inscription, accompagnés de toutes les pièces requises, devront obligatoirement être postés à l'adresse de la direction générale des ressources humaines de la Polynésie française (BP 124, 98713 Papeete, Tahiti) au plus tard le jour de la clôture des inscriptions, soit le jeudi 31 janvier 2019 (le cachet de la poste faisant foi) pour être pris en considération.

Tout dossier qui parviendrait à la direction générale des ressources humaines de la Polynésie française par fax, courriel, dépôt physique du candidat, tiers..., autre que par voie postale, sera considéré comme non conforme et rejeté.



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Décembre 2018 dans le rétro : le sacre de Vaimalama Chaves à Miss France

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Décembre 2018 dans le rétro : le sacre de Vaimalama Chaves à Miss France
Chers lectrices, chers lecteurs,
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2018.

La Polynésie française a été marquée en décembre par le sacre de Vaimalama Chaves lors de l'élection de Miss France 2019. 
 

3 décembre : Affaire Radio Tefana : le parquet clame son indépendance
Décembre 2018 dans le rétro : le sacre de Vaimalama Chaves à Miss France
Lors d’une conférence de presse le procureur de la République, Hervé Leroy, a abordé l’affaire dite "Radio Tefana" en indiquant que le parquet n’avait reçu "aucune instruction" quant au calendrier de l’enquête. Peu avant les explications du procureur sur cette affaire, le Tavini avait réagi à la garde à vue d’Oscar Temaru en accusant l’Etat français d’en être l'instigateur. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le parti indépendantiste a affirmé qu’il est "flagrant que l’Etat français entreprend d’assassiner politiquement M. Oscar Temaru". Le parti souverainiste met en doute l’indépendance de la justice et pointe ce qu’il estime "les manœuvres de l’Etat français" contre son leader. Pour rappel Le 29 novembre dernier, Oscar Temaru, Heinui Lecaill et Victor Maamatuaiahutapu ont été placés en garde à vue dans les locaux de la Section de recherches (SR) dans le cadre de l’affaire dite "radio Tefana", plus de quatre ans après l'ouverture d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêts. Selon le procureur de la République, "leurs auditions ont eu pour objet de déterminer les conditions et les motifs qui ont présidé à l’attribution de subventions communales conséquentes et à la mise à disposition d’employés municipaux : 7 puis 2 sur la période 2009-2017 étant observé que le montant de ces subventions fut de 110,66 millions de francs de 2010 à 2013 et 81,85 millions de francs de 2014 à 2017 et que la masse salariale pesant sur la commune fut de 80 713 569 francs concernant 7 employés municipaux détachés à la radio de 2009 à mai 2017 et de 72 944 670 francs d’octobre 2009 à mai 2017 pour 2 employés municipaux sédentarisés à la radio après la réintégration en février 2010 de 5 autres agents dans les services municipaux".

20 décembre :Les ambitions de Frederick Grey pour le fenua
Décembre 2018 dans le rétro : le sacre de Vaimalama Chaves à Miss France
Dans un entretien accordé à Tahiti Infos, Frederick Grey, président du groupe Grey Investment, fait le point sur ses investissements en Polynésie française et sur la stratégie de développement du groupe à travers tout le Pacifique.

Depuis 2012 le Grey Investment Group, dirigé par l'homme d'affaire samoan Frederick Grey, a acheté six hôtels en Polynésie : le Méridien Tahiti, le Ia Ora de Moorea, le Sofitel Marara et le Sofitel Private Island à Bora Bora, le Manava Beach Resort Moorea et le Hawaiki Nui de Raiatea. L'intéressé indique ainsi que son groupe a investi près de 40 millions de dollars US en cash (4,2 milliards de francs) en Polynésie française. Frederick Grey explique également qu'il ne serait pas contre l'acquisition de nouveau complexe hôtelier au fenua, en prenant soin d'expliquer que, "ça dépendra de l'Autorité de la concurrence, parce que pour l'instant elle dit que le groupe est trop gros avec nos six hôtels et Tahiti Nui Travel. Mais ça nous convient, elle a parfaitement le droit de nous encadrer pour s'assurer qu'il n'y aura pas de monopole en Polynésie."  L'homme d'affaire, également retenu comme l'un des investisseurs dans le projet du Village Tahitien, n'exclut pas également d'investir de l'argent dans d'autres industries. "Pour le moment, nous sommes focalisés sur les hôtels en Polynésie, nous avons une telle base d'actifs ici... Mais si des opportunités apparaissaient pour, disons, des casinos, nous serions très intéressés", a-t-il affirmé. Les casinos, les magasins de luxe, des duty free permettraient selon lui "d'attirer davantage de touriste haut de gamme, en particulier chinois." Affaire à suivre.

24 décembre : Vaimalama Chaves, Miss France 2019, célébrée à son retour au fenua
Décembre 2018 dans le rétro : le sacre de Vaimalama Chaves à Miss France
Les Polynésiens se sont déplacés en masse pour voir Vaimalama Chaves, Miss France 2019, et immortaliser cet instant qui était attendu depuis 20 ans. "Si j'ai pu ramener la couronne, c'est grâce à votre soutien", a souligné notre reine de beauté.

Vaimalama Chaves a remercié les Polynésiens pour leur soutien. Le jour de l'élection de Miss France, pas moins de 150 000 SMS ont en effet été envoyés depuis le fenua pour voter pour Miss Tahiti. Les Polynésiens ont encore rfépondu samedi à l’appel de Vaimalama.
Le public était nombreux de chaque côté de l’avenue Pouvana’a a O’opa pour admirer Miss France 2019, qui a défilé sur un char fleuri. Vaimalama Chaves a tenté de répondre par un sourire ou un coucou de la main à toutes les sollicitations.
Dans les jardins de Paofai, le public a noirci les pelouses. Smartphones et appareils photos à la main, chacun a essayé d’immortaliser ce moment, attendu depuis 20 ans, depuis l’élection de Mareva Galanter comme Miss France.  Les Polynésiens et le comité Miss France pensent déjà au prochain défi que pourra tenter de relever Vaimalama Chaves : le concours de Miss Monde ou Miss Univers. "Elle a des qualités proches de Miss Monde", souligne Sylvie Tellier, directrice du comité Miss France. Mareva Georges, Miss France 1991, a déjà annoncé qu'elle serait aux côtés de Vaimalama pour relever ce prochain défi. Mais samedi, elle a aussi appelé les Polynésiens à continuer à soutenir Miss Tahiti et à lui envoyer des messages via les réseaux sociaux. "La difficulté qu'elle aura à affronter en 2019 sera d'être à Paris peut-être des fois toute seule", met en avant Mareva Georges.  "Cela ne sera pas évident. Il faudra qu'elle se fasse quelques amis. Je lui ai donné quelques contacts de Polynésiens qui sont là-bas pour qu'elle ne se sente pas seule."
Les rêves les plus fous sont permis et beaucoup de Polynésiens commencent déjà à rêver. "Mon père me disait toujours quand j'étais petite "Never give up" (N’abandonne jamais)." Aujourd'hui, Vaimalama est la preuve qu'on peut arriver à tout quand on veut.

Les dates
1er décembre  : Les passionnés de car audio se sont retrouvés pour un tour de l'île de Tahiti. Ces amoureux du gros son tirent aujourd'hui la sonnette d'alarme afin que les autorités publiques puissent reconnaitre leur passion.

4 décembre : Wilfried Atapo, plus connu au fenua sous le nom de DJ Fred, de nouveau au cœur d'une affaire de corruption de mineur, après une première condamnation en 2015 pour les mêmes faits. 

6 décembre : Gaston Flosse mise en examen pour "complicité de tentative d'escroquerie au jugement" dans le cadre de l'affaire de l'hôtel du Ranelagh. Son fils Réginald a quant lui été mise en examen pour "tentative d'escroquerie, faux et usage de faux."

7 décembre : Angélo Frébault rejoint les rangs du Tapura Huiraatira, et apporte ainsi une 40ème voix à la majorité rouge.

10 décembre : Edouard Fritch propose d'interdire l'alcool partout le dimanche et les jours fériés. 

13 décembre  : Le parc Aorai Tinihau de Pirae officiellement ouvert au public. Sur les deux hectares d'espace arboré une aire de jeux, du matériel de sport et des terrains de beach soccer et de beach volley. 

14 décembre : Le Port autonome de Papeete prépare sa mue. Elargissement de la passe de Papeete, allongement du quai des cargos ou extension du port vers l'est sont autant de projets envisagés. 

15 décembre : Vaimalama Chaves, Miss Tahiti 2018, est élue Miss France 2019 à Lille.

18 décembre : Le haut débit accessible dès 6 100 francs aux Tuamotu et aux Marquises grâce à la mise en service du câble sous-marin Natitua. 

21 décembre : La chambre territoriale des comptes publie son rapport sur la gestion de la commune de Papara depuis 2012. La CTC met en garde contre "le regain de certaines dépenses de bouche et de voyage ainsi que la résurgence de pratiques irrégulières" en 2016 et 2017.

24 décembre : Le projet du Bounty Hotel, un immeuble de 17 étages au cœur de Papeete. Marcel Taib, promoteur immobilier, a dans ses tiroirs un projet de construction d'un immeuble de 48 mètres de haut sur l'avenue Prince Hinoi. 

La phrase du mois
« On a régulièrement à subir des provocations et des insultes, de la part des élèves. Mais jamais il n'y avait eu un tel passage à l'acte » : Un enseignant du lycée de Taravao au sujet de l'élève qui avait frappé un professeur de l'établissement.

L'actu en image
Décembre 2018 dans le rétro : le sacre de Vaimalama Chaves à Miss France
Les litchis trésor rouge de Tubuai. Chaque fin d’année, ce sont des tonnes de litchis qui sont expédiés sur Tahiti. Pour les agriculteurs, le travail démarre au mois de mars pour une récolte à partir de mi-novembre, voire mi-décembre.

Le chiffre du mois
167,4 milliards  : Le budget général de la Polynésie française sera en 2019 de 167,4 milliards de francs, dont 130,4 milliards de recettes de fonctionnement et 37 milliards de recettes d'investissement. Il a été adopté le 6 décembre à l'APF. 

Le dessin de Munoz
Décembre 2018 dans le rétro : le sacre de Vaimalama Chaves à Miss France

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Novembre 2018 dans le rétro : les fare pote'e en feux, le récit du naufragé de Moorea et la garde à vue d'Oscar Temaru

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Novembre 2018 dans le rétro : les fare pote'e en feux, le récit du naufragé de Moorea et la garde à vue d'Oscar Temaru
Chers lectrices, chers lecteurs,
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2018.

La Polynésie française a été marquée en décembre  par les incendies des fare pote'e du Front de mer de Papeete, la mésaventure du naufragé de Moorea ou encore la garde à vue d'Oscar Temaru dans l'affaire dite "Radio Tefana". 
 

4 novembre : Les fare pote'e du Front de mer incendiés
Novembre 2018 dans le rétro : les fare pote'e en feux, le récit du naufragé de Moorea et la garde à vue d'Oscar Temaru
La capitale avait un petit goût de cendre à la suite du week-end du 2 au 4 décembre. Deux incendies avaient en effet touché deux fare pote'e du front de mer. La DSP avait ensuite appréhendé un adolescent de 15 ans qui a reconnu être l'auteur de ces feux.

Deux incendies en l'espace d'un week-end. Et les fare pote'e flambants neufs du Front de mer de Papeete, n'ont pas été épargnés. Le premier est intervenu dans la nuit du 2 au 3 novembre. Une vidéo montrant le toit de la bâtisse en feux, avait fait le tour des réseaux sociaux au fenua.  Un second feu est ensuite survenu dans la nuit du 3 au 4 novembre. Et là encore, un internaute avait partagé sur son profil les images du fare en feux. La mairie de Papeete, et le Pays avait vivement dénoncé ces faits, en rappelant que, "272 millions de francs ont été investis pour le réaménagement du Front de mer, afin d'offrir à la population un environnement plus agréable et sécurisé. On en appelle donc au respect et au civisme quant aux aménagements publics."
Une enquête a par la suite été ouverte par la Direction de la sécurité publique (DSP) pour déterminer l'auteur ou les auteurs, et les causes de ces incendies. Une enquête qui a permis d'interpeller un adolescent de 15 ans. Ce dernier a par la suite reconnu au cours de sa garde à vue être l'auteur de ces feux. Il a justifié son acte auprès des enquêteurs, en expliquant qu'il était "stressé".  Il a été présenté au parquet qui a demandé une expertise psychiatrique.

21 novembre : Le naufragé de Moorea raconte sa mésaventure
Novembre 2018 dans le rétro : les fare pote'e en feux, le récit du naufragé de Moorea et la garde à vue d'Oscar Temaru
"Je pensais que j'allais mourir", a confié Elijah Wolton un américano-tahitien de 16 ans. Dans la nuit du 13 au 14 novembre, l'adolescent, installé au fenua depuis six mois, tente la traversée à la nage avec son bodyboard entre Moorea et Tahiti.  Mais au bout de quelques heures d'effort, l'intéressé se rend compte de la difficulté de l'exercice : "Je ne m'attendais pas à ce que l'océan soit aussi imprévisible, surtout avec les courants (…) Je commençais à fatiguer et à avoir sommeil."
Elijah survit cependant à cette nuit, pendant laquelle il affirme avoir "été mordillé aux fesses par un requin de taille moyenne." Le lendemain avec le peu de force qu'il lui reste, il réussit à se positionner sur le trajet de l'Aremity 5. Il sera alors repêché par l'équipage du bateau. Transféré ensuite à l'hôpital de Taaone, Elijah s'en sort finalement avec seulement quelques égratignures.

27 novembre : Mission à bord du Prairial : En guerre contre la pêche illégale
Novembre 2018 dans le rétro : les fare pote'e en feux, le récit du naufragé de Moorea et la garde à vue d'Oscar Temaru
Tahiti Infos a participé pendant 10 jours à une mission de police des pêches, à bord de la frégate de surveillance Prairial, de la Marine nationale. L'occasion de rendre compte de l'action de l'Etat en mer.

Nos ressources marines sont-elles pillées par des pêcheurs étrangers ? Beaucoup de Polynésiens en sont convaincus, alors que les autorités affirment que pas un seul poisson de la ZEE n'est capturé par des navires de pêche étrangers. La rédaction de Tahiti Infos a voulu le vérifier, et a donc participé à une mission de surveillance de police des pêches à bord de la frégate de surveillance Prairial. Au bout de dix jours, aucun bateau n'a été pris en flagrant délit de pêche dans la ZEE polynésienne. Il fallait noter néanmoins la présence importante de palangriers à la limite de la ZEE.

Les dates
1er novembre : Alban Ellacott, personnage emblématique du fenua, décède à l'âge de 84 ans des suites d'une longue maladie. Il avait dirigé le service des travaux publics et des mines du Territoire de 1964 à 1984. Il a ensuite été ministre des transports, des postes et télécommunication, et des ports au sein du premier gouvernement Flosse entre 1984 et 1986.

2 novembre : United Airlines, compagnie aérienne américaine, effectue sa première rotation entre Tahiti et San Francisco. Et Tahiti Infos était à bord pour vous faire vivre ce vol de l'intérieur.

4 novembre : La Nouvelle-Calédonie a choisi le 4 novembre de rester dans le giron français, à la suite du référendum. "C'est une marque de confiance importante dans la République", avait déclaré Emmanuel Macron à la suite des résultats. A quand un référendum d'auto-détermination au fenua ?

7 novembre : Les îles flottantes prennent-elles l'eau définitivement au fenua ? La société Blue Frontiers, porteuse du projet, espérait lever plus de 3 millions de dollars US pour financer ce projet avec l'émission d'une crypto-monnaie nommée Varyon. L'opération financière est un échec.

8 novembre : Le Boeing 787 Dreamliner d'Air Tahiti Nui, baptisé Fakarava, a effectué le 7 novembre son premier vol commercial vers Auckland, en Nouvelle-Zélande.

9 novembre : Les opérateurs du consortium du câble Manatua se sont réunis le 9 novembre à Auckland pour signer le contrat. Cette infrastructure numérique coutera 5 milliards de francs aux quatre pays partenaires (Polynésie française, Niue, Samoa, Îles Cook), et permettra de sécuriser notre connexion à internet.

13 novembre : Le tribunal administratif a décidé d'annuler l'arrêté pris par le Pays interdisant la vente des graines de cannabis. Il considère que le classement de ces graines dans la "liste des substances vénéneuses" est irrégulier puisque les graines "ne contiennent pas de substances actives" comme le THC.

15 novembre : La majorité à l'assemblée a émis un avis nuancé sur le projet de loi organique en donnant son feu vert pour certains articles, mais en proposant aussi des ajouts, notamment sur la reconnaissance du fait nucléaire.

19 novembre : Plusieurs personnes, expulsés de leur domicile, se sont installées le long du littoral, à la frontière des communes de Papeete et Faa'a. Si la vue sur la rade de Papeete est imprenable, le confort de son côté est des plus rudimentaires dans ces habitations de fortune.

20 novembre : Hervé Leroy, procureur de la République, confirme l'arrestation et le rapatriement au fenua de Tamatoa Alfonsi, et de Maitai Danielson, soupçonnés de piloter un trafic d'ice depuis le Mexique. Les trafiquants d'ice qui "pensent pouvoir se réfugier à l'étranger" se "trompent lourdement", avait-il déclaré.

29 novembre : Oscar Temaru, maire de Faa'a, a été placé en garde à vue pendant 12 heures dans les locaux de la section de recherches, dans le cadre de l'enquête pour "détournement de fonds publics" dans l’affaire Radio Tefana.

Les phrases du mois
« Pendant 30 ans nous avons menti à la population. Nous avons dit que les essais nucléaires étaient propres. Nous avons menti. J'ai fait partie de cette bande (...). C'est la raison pour laquelle je m'investis énormément dans cette de reconnaissance du fait nucléaire, parce que je dois beaucoup à mon peuple » : Edouard Fritch au sujet de l'inscription de la reconnaissance du fait nucléaire dans le statut de la Polynésie française.

« Les conditions de détention de ces animaux sont justes inacceptables. Mais le problème le plus grave c'est que ce parc a été installé des exutoires des eaux pluviales de la ville de Papeete » : Carole Couturier de l'association Alliance pour le respect et la protection des animaux de Polynésie (ARPAP), au sujet des poissons de la marina de Papeete.

L'actu en image
Novembre 2018 dans le rétro : les fare pote'e en feux, le récit du naufragé de Moorea et la garde à vue d'Oscar Temaru
"J'ai pleuré de colère", raconte Rosina Teatiu une des filles de cette dame de 79 ans qui a dû rejoindre l'île de Nuku Hiva en bonitier, malgré une mer agitée.  

Les chiffres du mois
300 millions : C'est la somme qu'aurait perdu la Charcuterie du Pacifique, à la suite du trafic de viande de porc commandité par certains des employés de la société pendant six ans. 

25 kilos : Le week-end du 3 novembre, les douanes ont saisi 25 kilos de viande de tortue dans la glacière d'un passager, et dans du fret arrivé des îles. Ces saisies record ont fait quadrupler les saisies de viande de tortue par rapport à 2017.

Le dessin de Munoz
Novembre 2018 dans le rétro : les fare pote'e en feux, le récit du naufragé de Moorea et la garde à vue d'Oscar Temaru

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Abracadabra, le champion de France de magie débarque à Tahiti !

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Abracadabra, le champion de France de magie débarque à Tahiti !
Papeete, le 7 janvier 2019 - Le champion de France de magie 2011, Max Le Riochet débarque à Tahiti avec tous ses accessoires, du 30 janvier au 2 mars. Pendant plus d'un mois, Max Le Riochet proposera son spectacle "The magic show", créé spécialement pour le fenua avec le magicien Will Spade, bien connu en Polynésie française. Envie d'un spectacle de scène de magie, d'un close-up, alors, vous pouvez dès maintenant réserver les prestations de ces deux experts de la magie.

Non, cela n'est pas une illusion, le magicien Max Le Riochet revient bien au fenua dans quelques semaines. Cela faisait 13 ans que Max Le Riochet n'avait pas fait disparaître cartes et autres objets au fenua. Et pour son retour en Polynésie, Max Le Riochet va proposer des spectacles de scène et de close-up en compagnie du magicien Will Spade, pendant plus d'un mois, du 30 janvier au 2 mars.
Passionné dès son plus jeune âge par la magie, Max Le Riochet a appris au fil des années à manier toutes les subtilités de cet art qui lui ont permis d'accéder en 2011 au titre suprême de Champion de France de magie. Avec plusieurs cordes à son arc, l'expert aime jouer avec le public que ce soit dans ses spectacles de magie, de close-up ou même de mentaliste, un peu à la Messmer, l'artiste québécois venu en octobre dernier en Polynésie française.

HUMOUR ET SUSPENS
Abracadabra, le champion de France de magie débarque à Tahiti !
Pour sa seconde visite au fenua, Max Le Riochet, accompagnée de sa femme Maryna, une danseuse d'origine Ukraine, a travaillé en étroite collaboration avec le magicien Will Spade, du Tahiti Magic Show. Ensemble, ils vont proposer des spectacles disponibles sur réservation et modulables selon le goût et le profil du public. Ainsi, les artistes sont capables d'alterner différents numéros, certains spectacles vont davantage s'adresser à un public plus d'adultes, à l'instar du "cabaret", avec Maryna, en tenue de danseuse de cabaret. D'autres, par contre, vont s'adresser à un public plus large, impressionnants les jeunes comme moins jeunes. A chaque fois, avec humour et suspens, les tours sauront surprendre et subjuguer les spectateurs.
Très apprécié du public également, les deux magiciens aiment pratiquer l'art du close-up avec humour, n'hésitant pas à se rapprocher des spectateurs en allant à leur rencontre, de table en table, créant ainsi une vraie interaction. Le close-up, c'est l'art de la magie rapprochée, lorsqu'elle se passe juste sous vos yeux et entre vos mains et que l'illusion se transforme en magie !

Abracadabra, le champion de France de magie débarque à Tahiti !
Infos pratiques :

Si vous souhaitez vous renseigner sur les différentes prestations proposées, contactez :
Tél : 87 25 71 79
http://www.tahiti-magic-show.com
Facebook : Tahiti Magic Show
Du 30 janvier au 2 mars 2019


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"Les garçons en bleu, les filles en rose", gros buzz au Brésil

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Brasilia, Brésil | AFP | vendredi 04/01/2019 - "Les garçons s'habillent en bleu et les filles en rose": cette déclaration d'une ministre du président d'extrême droite Jair Bolsonaro a déclenché une pluie de messages sarcastiques ou humoristiques sur les réseaux sociaux au Brésil.

Ces propos ont d'autant plus de résonance que Damares Alves, 54 ans, est la nouvelle ministre de la Femme, de la famille et des Droits de l'Homme, dans le gouvernement d'un président coutumier des dérapages machistes ou homophobes. Et l'une des deux seules femmes du gouvernement.

Une vidéo qui était virale vendredi sur internet la montre prononçant ces mots en marge de son intronisation, mercredi, à Brasilia.

"Attention, attention. C'est une nouvelle ère au Brésil: Les garçons s'habillent en bleu et les filles en rose", scande-t-elle, euphorique, chaudement applaudie par son entourage.

Sur les réseaux sociaux, de nombreuse personnalités ont publié des photos où elles posent avec des vêtements bleus pour les femmes et roses pour les hommes.

De nombreux internautes ont aussi réagi avec humour, l'une d'entre elles s'interrogeant: "Et la Schtroumpfette, Damares? On m'aurait menti toute ma vie?", à propos de ce personnage bleu de bande dessiné.

Un groupe sur Facebook a lancé un appel à la manifestation "de Femmes en bleu, d'hommes en rose ou de la couleurs qu'on veut" dimanche, sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro.

La ministre a réagi par la suite aux critiques, affirmant qu'il s'agissait d'une "métaphore contre la théorie du genre", auquel le président Bolsonaro est très hostile, mais que "garçons et filles peuvent s'habiller en bleu, en rose, de toutes les couleurs, comme ils se sentent le mieux".

Avocate de formation, résolument contre l'avortement, elle avait affirmé lors de son discours d'intronisation que l'"Etat est laïc" mais qu'elle-même était "terriblement chrétienne".

Elle a en revanche affirmé que son ministère aurait bien pour mission de veiller à ce que les droits de la communauté LGBT soient assurés.

rs-lg/pt/ia

© Agence France-Presse


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La chasse aux sorcières fait régner la terreur sur les Hautes-Terres de Papouasie

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La chasse aux sorcières fait régner la terreur sur les Hautes-Terres de Papouasie
VALLEE DE TSAK, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | vendredi 04/01/2019 - La terreur balaie certaines régions des Hautes-Terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée, théâtre de cruelles chasses aux sorcières accusées par des tribus apeurées d'incarner les forces du mal.

Une femme âgée se tord de douleur, supplie, alors qu'elle est brutalement frappée et violée sur le sol d'une cahute. Puis elle est traînée dehors, nue, ensanglantée et mourante. Une horde de villageois la frappe et la brûle jusqu'à ce qu'elle ne bouge plus.

Tout le monde ou presque participe. Personne ne prend la peine de se masquer le visage. Personne n'intervient pour arrêter le lynchage.

La foule pense qu'elle a raison de faire ce qu'elle fait, que c'est la seule façon d'arrêter une sorcière qui n'est pas humaine, qui a tué l'un des leurs grâce à ses pouvoirs surnaturels et a dévoré son coeur.

Cette scène a été filmée par un téléphone portable, et la vidéo a été obtenue par l'AFP.

Comme des dizaines d'autres enregistrements rassemblés par la Police royale de Papouasie-Nouvelle-Guinée, elle montre la réalité brutale des chasses aux sorcières encore d'actualité dans ce pays d'Océanie.

Dans cette région reculée des Hautes-Terres, il y a eu ces dernières années au moins 20 meurtres en lien avec des accusations de sorcellerie, ainsi que des dizaines d'autres attaques violentes.

Dans des endroits isolés comme la vallée de Tsak, les agressions se sont répandues "comme une traînée de poudre", y compris contre un ancien président de la Cour suprême, raconte le commissaire Epenes Nili.

La croyance en la sorcellerie existe de longue date dans la province d'Enga et en Papouasie-Nouvelle-Guinée en général. Mais d'après des chercheurs, les lynchages généralisés sont une chose nouvelle dans cette province, de même que la violence extrême et la nature sexuelle des attaques.


- Décès "inexplicables" -
https://www.tahiti-infos.com/video/
"C'est un phénomène nouveau", martèle Anton Lutz, missionnaire luthérien qui a passé sa vie dans la province d'Enga. Il a secouru plusieurs personnes accusées de sorcellerie, dont des enfants de six ans.

"Il y avait des croyances anciennes sur les fantômes, les pierres qui peuvent parler et tout un tas de choses intéressantes", explique-t-il. "Mais cette pratique qui consiste à accuser une femme d'être responsable d'un décès, puis de la torturer de façon sadique, de lui infliger des violences sexuelles pendant des heures jusqu'à ce qu'elle meure, ça c'est nouveau".

"Ça a commencé il y a environ cinq ans. Il y a eu une grave augmentation l'année dernière. On avait l'impression qu'il y avait une attaque toutes les semaines ou tous les quinze jours".

D'après le missionnaire, chaque accès de violence semble commencer avec un décès que les habitants peinent à expliquer.

Les attaques cardiaques, le diabète, le sida sont plus fréquents mais ne sont toujours pas bien compris. Les gens imputent plus facilement un décès à la sorcellerie qu'au cholestérol.

Une chasse aux sorcières a même eu lieu récemment après un accident provoqué par un conducteur en état d'ivresse, dans lequel huit personnes avaient péri. Les gens voulaient savoir pourquoi certains passagers avaient survécu et d'autres pas.

La peur des sorcières est d'autant plus prégnante que les gens croient qu'elles n'agissent pas seules et qu'elles font partie d'assemblées.

L'émergence de "glasmans" - des "devins" qui parcourent la campagne pour déceler la présence de sorcières, moyennant rétribution - est également un facteur d'explication de la recrudescence des meurtres. Les assassinats ordonnés par certaines tribus en guise de représailles aussi.


- Prier en silence -
La chasse aux sorcières fait régner la terreur sur les Hautes-Terres de Papouasie
Comme la vieille dame de la vidéo, Rachel, 55 ans, mère de deux enfants, fut accusée de "sanguma", sorcellerie ou magie noire.

Sa vie a basculé soudainement en avril 2017, quand elle s'est rendue en famille aux obsèques d'un membre d'une tribu voisine. Elle s'apprêtait à partir et cherchait ses enfants quand elle fut capturée par le fils du défunt.

Elle l'ignorait alors, mais une autre femme avait été accusée d'être mêlée à la mort de celui-ci et, sous la torture, avait désigné Rachel comme appartenant à une assemblée de sorcières.

Rachel a plaidé son innocence. Mais elle fut déshabillée, et comme la vieille dame assassinée, violée, brûlée par des machettes, des barres de fer et des pelles chauffés à blanc pendant une journée entière par des gens qu'elle connaissait.

Ils voulaient lui faire "rendre le coeur" de sa "victime", dit-elle à l'AFP alors que des villageois, certains curieux, d'autres l'air soupçonneux, se rassemblent près de sa hutte.

"La douleur était insoutenable", se rappelle-t-elle. Elle était bâillonnée et pria en silence: "+Tu m'as donné comme travail de m'occuper de mes enfants mais si je meurs, qui s'occupera d'eux?+"

Elle n'eut la vie sauve que grâce à une dispute entre les membres de la foule enragée, estimée à un millier de personnes.

- Différences fondamentales -
Les chasses aux sorcières ont des caractéristiques totalement distinctes selon les régions de ce pays qui compte plus de 800 langues vivantes pour huit millions d'habitants.

A Enga, les victimes sont quasiment toutes des femmes. Sur l'île de Bougainvilliers, il s'agit presque toujours d'hommes. A Port-Moresby, la capitale, où la violence liée à la sorcellerie est aussi en augmentation, hommes comme femmes sont ciblés.

Miranda Forsyth, chercheuse à l'Université nationale australienne, qui a étudié des centaines de ces cas, constate l'émergence de tendances sinistres.

Elle décrit "un scénario" typique des lynchages de "sorcières" à Enga. "Il s'agit de gens qui sont confrontés à la plus grande confusion et incertitude sur tout un tas de choses dans leur vie", dit-elle.

Les autorités savent que le remède sera difficile à trouver et en attendant, la peur règne et fait que "tout le pays est dans un état de confusion paranoïaque", selon Mme Forsyth.

Près de deux ans après son calvaire, Rachel peut remarcher. Elle est retournée dans son village mais même parmi les siens, elle a peur.

"La situation est toujours tendue", murmure-t-elle. Après son agression, ses brûlures n'avaient pu être que partiellement soignées car des agresseurs avaient fait irruption dans la clinique, la contraignant à fuir.

"J'ai besoin d'être opérée mais j'ai peur d'être tuée par mes agresseurs si j'y vais. Alors, je vis avec la douleur", se lamente-t-elle.

"J'espère que les choses vont se calmer pour que je puisse aller à l'hôpital mais pour l'instant, ce n'est pas possible".

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