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Un feu d'artifice dans la rade de Papeete samedi

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Un feu d'artifice dans la rade de Papeete samedi
PAPEETE, le 27 décembre 2018. Le feu d'artifice initialement prévu ce dimanche 30 décembre aura lieu ce samedi 29 décembre dans la rade de Papeete, à partir de 21 heures.

Le ministre de la Culture a mis en place plusieurs animations durant le mois de décembre. Cette opération « Noël ensemble » prendra fin ce samedi par un grand feu d'artifice. Initialement prévu, il a été avancé à ce samedi 29 décembre. Il sera tiré dans la rade de Papeete à partir de 21 heures. Il durera entre 10 à 15 minutes.

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Carnet de voyage - Mourelle le « Bougainville » espagnol, découvrit le paradis à Vava’o

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Carnet de voyage - Mourelle le « Bougainville » espagnol, découvrit le paradis à Vava’o
TAHITI, le 27 décembre 2018. Autant le nom de Tahiti est connu, autant celui de Vava’u (Vava’o à l’époque de sa découverte) est peu, voire pas connu. Autant le navigateur français Louis-Antoine de Bougainville est célèbre, autant l’Espagnol Francisco A. Mourelle de la Rua est quasiment retombé dans l’anonymat. Et pourtant, tous les deux, avec humanisme, ont découvert le « paradis terrestre » au cœur des Mers du Sud…

Lorsque Samuel Wallis découvrit Tahiti (19 juin 1767), l’escale se solda par des dizaines, peut-être des centaines de morts (Wallis repartit le 27 juillet). Une première rencontre Tahitiens-Européens suivie, quelques mois plus tard (le 2 avril 1768), par l’explorateur français Louis-Antoine de Bougainville qui fit de Tahiti la Nouvelle-Cythère, l’incarnation du paradis terrestre, dans le droit fil des idées utopistes des philosophes du Siècle des Lumières.

En septembre 1780, douze ans plus tard donc, un autre navigateur de renom découvrait à son tour l’archipel de Vava’u (au sein des îles Tonga) au cours d’une escale qu’il décrivit plus tard comme paradisiaque ; mais Francisco Antonio Mourelle de la Rua n’avait pas la même plume que Bougainville et surtout, les Espagnols s’intéressaient avant tout à leur fameux « galion de Manille », reliant une ou deux fois par an les Philippines au Mexique, chargé, à l’aller comme au retour, de mille trésors. Mourelle, qui avait été envoyé dans le Pacifique Sud pour optimiser la route du galion, avait dû rebrousser chemin face à des vents contraires, de sorte que le trajet final du navigateur, d’ouest en est, suivit à nouveau la route classique empruntée depuis de nombreuses années par les Espagnols (Pacifique Nord). Les Ibères, à l’époque, ne virent dans l’escapade tongienne de Mourelle qu’une anecdote dans un livre de bord.

A Bougainville la gloire d’avoir découvert le paradis terrestre, à Mourelle l’indifférence conférée à un marin n’étant pas parvenu à trouver une nouvelle route entre l’Asie et le Nouveau Monde…

Carnet de voyage - Mourelle le « Bougainville » espagnol, découvrit le paradis à Vava’o

Manille-Acapulco par le sud
Que faisait donc en 1780 l’un des plus expérimentés navigateurs de la marine espagnole au fin fond des Tonga, dans un archipel totalement inconnu alors, et que les Tongiens eux-mêmes avaient vivement déconseillé au capitaine Cook de tenter d’aborder, une décennie plus tôt ?

Deux centres de décision majeurs avaient été institués en Amérique par la Couronne espagnole, Mexico et Lima.

Depuis la capitale du Pérou, le vice-roi avait organisé, entre 1770 et 1776 quatre expéditions dans la Mer du Sud, une à l’île de Pâques et trois autres à Tahiti ; Manuel de Amat y Junyent, le vice-roi, avait été ébranlé par l’invasion de navigateurs hollandais, anglais et français dans ce qu’il considérait être sa mer et avait souhaité que l’Espagne reprenne la main grâce à ces expéditions dont le succès par ailleurs fut très mitigé.

Plus au nord, à Mexico, le vice-roi d’alors échangeait force correspondance avec le gouverneur des Philippines, José Basco Y Vargas, les deux hommes n’ayant aucune visée autre que celle d’améliorer la route empruntée depuis des décennies par les galions transportant les richesses de l’Asie vers le Nouveau Monde et l’Espagne, en échange de l’argent (métal) prisé par les Chinois. Un ou deux galions chaque année entreprenaient la traversée qui ne prenait que quelques semaines dans le sens Acapulco-Manille, mais qui demandait des mois d’efforts (jusqu’à six parfois !) en sens inverse, les équipages étant systématiquement décimés par le scorbut. Ces galions posaient de nombreux problèmes ; entre autres, l’argent envoyé en Asie était autant de richesse qui échappait à l’Espagne. Qui plus est, les pirates, anglais notamment, connaissaient parfaitement le petit manège entre Manille et Acapulco et parvenaient parfois à capturer le galion et à le vider de ses trésors avant de fuir par le sud de la Patagonie vers l’Europe.

Au Mexique comme aux Philippines, tous avaient en mémoire la fin tragique du galion « Nuestra Señora de Covadonga » capturé le 20 juin 1743 près du cap Espiritu Santo, au large des Philippines, par le « Centurion » commandé par George Anson. Ce jour-là, sans même avoir à aborder, juste en s’appuyant sur la force de leurs canons, les Anglais s’emparèrent de près d’un million et demi de pièces de huit en argent.

Nouvelle-Guinée, Salomon, Fidji…
Or donc, en 1779, le gouverneur de Manille, José Basco y Vargas, estimait, avis partagé par son supérieur, le vice-roi à Mexico, qu’il ne serait pas superflu de tenter de trouver une autre route de retour pour permettre aux richesses des Philippines d’arriver à bon port et dans des délais plus satisfaisants au Mexique.

Francisco A. Mourelle de la Rua avait une belle carte de visite en tant que marin et explorateur (Alaska et Amérique du Nord notamment) et se vit donc confier cette mission ; pour cela, il prit le commandement de la frégate « Princesa ».

A l’époque, la connaissance de l’ouest de l’Océanie était encore parcellaire ; partant le 10 novembre de Sisiran, aux Philippines (côte est de Luzon), Mourelle mit le cap au sud, et passa sans les voir entre Palau, alors appelé Palaos, et Yap. Il était là en terrain encore connu, mais il savait aussi que sa navigation allait se compliquer après ces îles : profitant des conditions météo, il parvint à gagner directement les côtes de la Nouvelle-Guinée et de la Nouvelle-Irlande. Dans la région, Mourelle découvrit plusieurs îles qu’il baptisa île Ermitano, San Francisco, San José et San Antonio, ces trois dernières étant devenues aujourd’hui Simberi, Mabua et Tabar (situées toutes les trois en Nouvelle-Irlande).

Le 7 janvier, il était au cœur de l’archipel de l’Amirauté, sa route au sud-est l’amenant le 22 janvier au large de l’atoll de Roncador au nord des Salomon (archipel déjà connu des Espagnols depuis sa découverte le 7 février 1568 par Alvaro de Mendaña).

Gardant le même axe, Mourelle frôla ensuite les îles Fidji (connues depuis le 6 février 1643, jour de leur découverte par le Hollandais Abel Tasman) et décida de poursuivre sa route, malgré des vents devenus très inconstants. Il parvint ainsi le 26 février 1781 jusqu’aux îles Tonga, mais pas dans la partie de l’archipel déjà explorée par Abel Tasman en 1643 (Tongatapu) puis par le capitaine Cook en 1773 et en 1777. C’est ce dernier qui avait nommé les Tonga « l’archipel des Amis » en référence à la qualité de l’accueil que lui réservèrent les indigènes. Ceux-ci lui avaient déconseillé formellement de mettre le cap au nord, sur l’archipel (lui aussi tongien) de Vava’u, compte tenu de l’absence de mouillage sûr.

Quelle fut la véritable raison qui incita les Tongiens d’alors à tout faire pour que Cook ne se rende pas à Vava’u ? Nul ne sait. Mais c’est bien dans ce petit archipel excentré que parvint Mourelle, en découvreur.

Vivres et indigènes accortes
Parvenu aux Tonga, Mourelle chercha un mouillage sûr : la première île, minuscule (5 km2) n’en offrait pas (baptisée Amargura, aujourd’hui Fonualei). Dans une île voisine, sans mouillage, les Espagnols furent tout de même ravitaillés en fruits par les indigènes en pirogue. Enfin, le 4 mars 1781, Mourelle et son équipage épuisé jetaient l’ancre à Vava’u où s’offrait à eux, dans ce labyrinthe d’îles, un mouillage parfaitement sûr.

Le séjour à Vava’u - et c’est en cela qu’il rejoint l’expérience de Bougainville à Tahiti - fut idyllique ; l’équipage, très fatigué, reçut des vivres frais en abondance et un accueil très chaleureux, d’autant plus apprécié que le moral des troupes était au plus bas à bord ; une véritable invasion de cafards, due à un manque d’hygiène dans la préparation du navire, avait abouti à une détérioration massive des réserves de nourriture. En plus clair, la famine menaçait quand Mourelle parvint à Vava’u : la nécessité urgente de faire de l’eau et de trouver des vivres était telle que le navigateur baptisa Port Refuge le site où il fit jeter ses ancres.

Chef d’une expédition officielle, Mourelle n’était pas homme à laisser son équipage se vautrer dans la luxure. Certes, l’accueil, des femmes notamment, fut ce qu’il convient de qualifier « de très chaleureux », mais l’explorateur avait d’autres ambitions que de se remplir la panse et de faire des galipettes. L’ethnologie, la géographie, la botanique le passionnaient et ses descriptions des lieux, des habitants, de leurs mœurs, partout où il passé, le situent au même niveau qu’un Cook ou qu’un Bougainville ; d’ailleurs, les cartes qu’il établit alors furent très largement utilisées par les autres navigateurs de l’époque.

A Vava’u donc, les relations avec les indigènes qui n’avaient jamais vu d’Européens au préalable furent si bonnes que l’un des chefs, le « Tubou », crut bon d’offrir à Mourelle sa fille, offre qu’avec diplomatie et politesse l’Espagnol déclina eu égard à son statut. En revanche, pour ce qui fut de l’eau et des vivres, tout fut accepté et troqué contre des colifichets avec le plus vif plaisir.

Jusqu’à 30° de latitude sud
Bien sûr, en bon découvreur, Mourelle de la Rua baptisa des îles : par exemple Mayorga en l’honneur du vice-roi de la Nouvelle-Espagne, le Barcelonais Martin de Mayorga. Le groupe Ha’apai devint les Islas Gavez (en l’honneur de José de Galvez, ministre des Indes)…

Le 24 mars, Mourelle était à Sola (Ata Island aujourd’hui), le 27 à l’île de José Vazquez et le 3 avril, les Espagnols atteignirent 30° de latitude sud. Les vents étaient toujours contraires : le 19 avril, décision fut prise de revenir à Vava’u ; le 21, la « Princesa » était à l’île de Consolation, le 5 et 6 mai à hauteur de l’actuel archipel de Tuvalu (trop au nord-est pour retrouver Vava’u) et enfin à Guam le 31 mai.

Faute d’avoir pu trouver un passage au sud, le navire fit voile le 20 juin pour l’Amérique centrale, en passant par la route traditionnelle au nord de l’équateur, la « Princesa » parvenant aux îles San Blas (nord-ouest du Panama) le 27 septembre 1781.

Si le capitaine espagnol avait su donner à son exploration une dimension ethnographique et scientifique indiscutable, à Manille comme à Mexico, et à plus forte raison à Séville, ces considérations n’intéressèrent pas foule. L’Asie comme le Nouveau Monde étaient vus comme des pompes à finances par les Espagnols et Vava’u « paradis terrestre » tomba très vite dans l’oubli.

Quant à Mourelle de la Rua, il poursuivit sa carrière essentiellement comme militaire (avec brio) au service de la Couronne…
Bougainville, en une dizaine de jours en 1768, avait fait de Tahiti un mythe ; en un mois en 1781, Mourelle vécut plus intimement l’expérience paradisiaque des Mers du Sud, mais finalement personne ne s’en soucia.

Daniel Pardon

Fin de vie très militaire
On retrouve Mourelle de la Rua à Canton en 1786 et 1787, mais à cette date, il abandonne les grands voyages et les explorations pour devenir le patron des canonnières basées à Algésiras (sud de l’Espagne). Il multiplia les hauts faits d’armes, le navigateur devenant un soldat aguerri. Il réussit ainsi à capturer plusieurs bâtiments anglais et corsaires et même à reprendre à des corsaires anglais une frégate espagnole. Le 19 janvier 1799, à la tête de quatorze bateaux, Mourelle parvint dans un combat naval épique à couler une canonnière anglaise et à saisir deux brigantins, une frégate et un autre navire de combat, faisant alors cent-vingt prisonniers. Un exploit qui lui valut enfin, à cinquante ans, le titre de capitaine de frégate. Au total, durant son service à Algésiras, il participa à quarante combats navals et captura ou coula seize navires ennemis. Un temps nommé procureur puis responsable du bureau de poste de Malaga, il reprit du service actif très vite lorsque les colonies espagnoles d’Amérique commencèrent à s’agiter. A l’issue d’un combat naval en juillet 1806, il fut même promu capitaine de vaisseau, étant parvenu à faire passer des munitions à Buenos Aires et Montevideo, villes alors prises par les Anglais.

Mais on n’arrête pas l’Histoire, fut-ce à coups de canon. L’agitation en Amérique latine et la faiblesse de la monarchie espagnole déçurent, pour ne pas écrire dégoûtèrent Mourelle qui décéda le 24 mai 1820. Depuis 1890, sa dépouille repose à San Fernando, dans la baie de Cadix, au Panthéon des Marins Illustres (Panteon de Marinos Ilustres, ex-Iglesia de la Purísima Concepción de la Población militar de San Carlos).





(encadré 2)
Origines modestes
mais brillante carrière

La carrière de Mourelle de la Rua a été certes brillante, mais son extraction modeste (il était fils de pêcheurs galiciens) ne joua pas en sa faveur pour accélérer ses promotions.
Très jeune, il avait dû, faute de moyens, se contenter d’entrer dans l’école de pilotes d’El Ferrol, bien loin de la prestigieuse formation des Cadiz Guardamarinas d’où sortaient tous les fils de la noblesse se destinant à la carrière maritime. Mais si sa famille n’était ni noble ni riche, Mourelle n’en avait pas moins de réelles qualités qui furent reconnues au fil de sa carrière. C’est ainsi qu’en 1788, il fut fait chevalier de l’Ordre de Santiago, recevant, en fin de carrière la Croix de San Hermenegildo (en 1819) pour ses brillants apports aux intérêts de la Couronne espagnole.
Voici un résumé rapide de son évolution au sein de la marine espagnole :

-Pilote, 1768.
-Aspirant de frégate, 1776.
-Aspirant de vaisseau, 1780.
-Lieutenant de frégate, 1787.
-Lieutenant de vaisseau, 1792.
-Capitaine de frégate, 1799.
-Capitaine de vaisseau, 1806.
-Brigadier, 1811.
-Chef d’escadre, 1818.


(encadré 3)
Pirates, scorbut et météo

On peut considérer que la route Acapulco-Manille fut ouverte en 1564 par Miguel Lopez de Lagazpi, d’origine basque ; celui-ci quitta Acapulco pour accrocher les Philippines à la Couronne espagnole et fonder Manille ; dès lors, les échanges furent constants d’autant que le chemin du retour fut découvert par le moine Andrès de Urdaneta (qui fit naviguer les bateaux espagnols jusqu’à la latitude de quarante degrés nord pour trouver des vents portants et ainsi établir la « tornavuelta » que suivront tous les galions de Manille) ; cette route aller-retour ne passa jamais par les îles Hawaii, situées trop au sud, le trajet aller (est-ouest) se faisant en naviguant presque sur l’équateur (les Hawaii étant situées au 21e parallèle, donc entre les trajets aller et retour du galion).
A noter que les pirates, anglais notamment, ne furent pas responsables du plus grand nombre de « nefs de Chine » disparues (comme on appelait aussi ce bateau) : les erreurs de pilotage, l’absence de cartes fiables, le scorbut, la météorologie capricieuse firent bien plus de ravages dans les rangs espagnols que les flibustiers de tout poil.

Carnet de voyage - Mourelle le « Bougainville » espagnol, découvrit le paradis à Vava’o

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Le Terevau Piti obtient sa licence pour une exploitation dès 2020

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Le Terevau Piti obtient sa licence pour une exploitation dès 2020
PAPEETE, 27 décembre 2018 - Le ferry attendu en renforcement de la flottille Terevau a reçu sa licence d’exploitation. Le Terevau Piti s’occupera à partir de fin 2020 de la desserte maritime quotidienne de Moorea, Tahiti et devra effectuer au moins neuf voyages par an à destination de Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora Bora, Maupiti, aux îles Sous-le-vent.
 
Le nouveau venu de la flottille Terevau doit être mis en service avant le 31 décembre 2020, sous peine de retrait de sa licence d’exploitation. Celle-ci est accordée depuis le 18 décembre dernier à son armateur pour une durée de 30 ans, en contrepartie d’obligations de service public spécifiques auxquelles est soumis l'exploitant.

Le ferry Terevau Piti doit être construit par un chantier naval espagnol pour une livraison en décembre 2020, confirme Tino Fa Shin Chong le gérant de la SAS Terevau Piti.

Le navire devra ensuite réaliser quatre rotations par jour du lundi au vendredi, trois rotations par jour les samedis, dimanches et jours fériés, entre Tahiti et Moorea, soit 26 rotations par semaine et 1326 navettes par an.

Du lundi au vendredi inclus, ce nouveau ferry devra effectuer au moins un voyage de fret le matin avant 7 h 30 vers Moorea du lundi au vendredi ; un voyage de fret en milieu d'après-midi vers Papeete du lundi au vendredi ; un voyage aller-retour minimum par semaine (départ de Papeete vers 6 heures ; retour de Moorea vers 14 h 30 - 15 h 30) pour le transport de matières dangereuses.

Le Terevau Piti est en outre attendu sur la desserte des îles Sous-le-vent en direction de Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora Bora et Maupiti à raison de neuf rotations minimum par an. "Je pense que l’on va largement le faire si les conditions de mer le permettent", indique Tino Fa Shin Chong à propos de la desserte Maupiti.

Mis en chantier pour un investissement total de 3,4 milliards Fcfp, le Terevau Piti bénéficie d'une aide à la défiscalisation accordée par la Polynésie française d’un montant de 1,4 milliard Fcfp.

Ce nouveau ferry de 78 mètres de long et 17 de large, naviguera avec une vitesse de croisière de 15 nœuds pour une consommation de 850 litres de carburant l’heure. Son concurrent sur le tronçon Tahiti-Moorea, le Aremiti Ferry évolue à 22 nœuds mais exige une consommation en carburant pratiquement double (1500 l/h). La capacité commerciale de transport du Terevau Piti sera de 675 passagers avec la possibilité d’embarquer 375 tonnes de fret, 65 véhicules ou 10 poids lourds.

Le Terevau Piti obtient sa licence pour une exploitation dès 2020


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Miss France 2019 : les premiers gossips de la presse people

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Miss France 2019 : les premiers gossips de la presse people
PARIS, le 27 décembre 2018. A peine élue Miss France 2019, la presse people multiplie les articles sur Vaimalama Chaves.

Le magazine Public qui vient de sortir a ainsi écrit un article affirmant que Miss France 2019 était en couple avec un jeune homme se prénommant Tamatoa. Une photo a même été publiée en couverture de Public.

« Je suis la fiancée des Français » avait répondu aux questions du journaliste de Public après son élection. « Je dois me consacrer à 100 % à mon rôle de Miss France et je ne peux pas me permettre d’avoir un petit ami ».

Rassurez-vous. Les règles du concours Miss France sont très claires : une jeune femme ne peut pas se présenter si elle est mariée, divorcée ou mère. En revanche, rien n’interdit aux candidates d’être en couple : certaines gagnantes, comme Iris Mittenaere, Delphine Wespiser ou tout récemment Maëva Coucke, l’étaient au moment de leur sacre.


Miss France 2019 : les premiers gossips de la presse people

Les médias métropolitains traquent le moindre faux pas Miss France 2019. Ils ont été plusieurs à parler de "première erreur" voire même de "gros dérapage" en début de semaine. Tout est parti d'un interview sur Le Buzz TV du Figaro, au lendemain de son élection, alors même qu'il lui est formellement interdit de parler de politique, Vaimalama Chaves a évoqué le mouvement des Gilets jaunes . "J'ai eu l'occasion de lire les revendications des Gilets jaunes et c'est vrai qu'il y en a plusieurs qui sont pertinentes", a-t-elle affirmé. Avant de condamner les violences en marge des manifestations : "Cependant l'axe sur lequel ils sont en train de jouer, la manière dont ils sont en train de répondre - pour avoir des réponses eux-mêmes à leurs revendications - n'est peut-être pas la meilleure. Il faudrait trouver une façon plus pacifique de faire passer le message".

Si les médias n'ont pas hésité à parler "d'erreur", ces propos n'ont pas alarmé la directrice du comité Miss France, Sylvie Tellier, et n'ont pas faire réagir non plus Geneviève de Fontenay.

Vaimalama Chaves a, par cette intervention, montré qu'elle s'intéressait à l'actualité métropolitaine... Notre belle Polynésienne a également prouvé qu'elle avait du caractère et des opinions.

Son interview sur le Buzz TV

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Jeu concours Happy Xmas : Résultat du tirage final

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Jeu concours Happy Xmas : Résultat du tirage final
PAPEETE, le 27 décembre 2018. Le tirage final du grand jeu concours HAPPY XMAS a eu lieu aujourd’hui jeudi 27 décembre 2018. 21 joueurs ont eu la chance de remporter une des 21 dotations mises en jeu.

Pour participer, il fallait joindre 5 tickets non gagnants des jeux Coco Bingo, Emeraude, Ia Orana, ou ‘Ori Tahiti à un bulletin de participation disponible dans le Tahiti Infos tous les jours. Le tirage au sort a eu lieu en direct sur les ondes de Radio 1 et Tiare FM.

Ainsi, la grande gagnante du circuit panoramique en hélicoptère d’une durée de 12minutes en vol privé d’une valeur de 130.000 F offert par Tahiti Nui Helicopters est Yolande. Heitara gagne un iPhone X offert par la Pacifique des Jeux et Vodafone. Aussi, Raihoarii, Mireille, Heiana et Mireille remportent chacun un téléphone Energizer E500 double sim, avec 4 forfaits 12 mois Smile Toru d’une valeur de 38.200 F. Les magasins Champion offrent à Alfred, Arieta, Joséphine, Rita et Naily, un bon d’achat d’une valeur de 25.000F. Mariane, Régis, Vaihere, Doris et Jacqueline, remportent un bon de carburant à utiliser dans les stations Shell et Pacific d’une valeur de 25.000F. Claudie, Roland, Suzanne, Heiarii et Elma ont eu la chance de gagner une pochette cadeau de tickets à gratter offert par la Pacifique des Jeux d’une valeur de 25.000F

Joyeuses Fêtes avec la Pacifique des Jeux !

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Un repas de réveillon pour moins de 1200 francs par personne

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Un repas de réveillon pour moins de 1200 francs par personne
Papeete, le 27 décembre 2018 - Un repas de réveillon du 31 décembre sain, équilibré et pas cher, la mission paraissait presque impossible ! Maeva Shelton a relevé ce challenge avec brio. L'experte nous a accueillis dans sa cuisine pour nous concocter un repas festif pour moins de 1200 francs par personne, comprenant une entrée, un plat et un dessert. Maeva Shelton nous livre ses secrets pour déguster un repas succulent sans se ruiner.


Un repas de réveillon pour moins de 1200 francs par personne
Des produits frais, des légumes, des fruits, du poisson, du poulet ou du tofu, etc. et bien sûr un peu de temps pour cuisiner toutes ces bonnes choses. Et pratique, ses recettes modulables s'adaptent selon les goûts pour le plus grand plaisir de nos papilles (et de nos portefeuilles).

Un repas de réveillon pour moins de 1200 francs par personne
En entrée : Un damier sucré-salé

Ce plat peut être servi en entrée (en assiette individuelle) ou en apéritif (sur un plateau) avec des cure-dents. Très décoratif, léger et frais, nous avons choisi pour notre réveillon du 31 de le servir en entrée.
Il s'agit de couper des petits cubes de fruits : ananas, papaye, mangue, pastèque, melon... et de les alterner avec de l'avocat, du fromage (mozzarella, emmental, féta...), etc. Saupoudrez le tout avec des herbes aromatiques de votre choix : ciboulette, coriandre, basilic, thym..., des graines germées - alfalfa (luzerne), mung beans (soja vert...), etc. Vous pouvez également verser un filet de vinaigre balsamique, accompagner de câpres, de gingembre râpé, de cornichons... à vous d'utiliser votre imagination.
Ici, nous avons alterné des petits morceaux de pastèque, de feta, d'avocat, de papaye. Le tout pour un total de 1500 francs environ pour quatre assiettes, soit 350 francs/personne.
Petite astuce, les avocats non utilisés serviront à la confection du dessert, (voire même d'un petit guacamole en apéritif).

Un repas de réveillon pour moins de 1200 francs par personne
En plat principal : Poisson ou poulet ou tofu ou noix de St-Jaques sauce safranée ou au curcuma
Pour 4 personnes
- 4 filets de poisson (perroquet, mahi mahi, sole, rouget, cabillaud, etc.) ou bien 4 blancs de poulet, ou 400 g de tofu coupé en grosses lamelles ou encore des noix de St-Jacques
- 250 ml, soit 1 tasse de crème végétale (coco, soja, riz, amande...)
- 1 dose de safran en poudre ou bien 1 cuillérée à café de curcuma en poudre ou 1/2 cuillérée de curcuma frais râpé finement.

Si vous avez choisi d'accompagner votre poisson (ou poulet ou tofu) avec des légumes, etc. mettez-les à cuire à la vapeur ou au four.
Quant au poisson (ou poulet ou tofu ou noix de St-Jaques), assaisonnez-le avec un peu de sel et de poivre du moulin, faites-le saisir de chaque côté dans une poêle avec quelques gouttes d'huile puis laissez cuire quelques minutes. Vous pouvez aussi le faire cuire à la vapeur ou grillé. Faites chauffer la crème avec le safran (ou le curcuma). Servez l'ingrédient choisi nappé de la sauce et accompagné des légumes et racines choisis, sans oublier quelques crudités.

Accompagné de son duo de courge butternut (ou de potiron) et de patates douces au four
- 2 à 3 patates douces épluchées ou brossées à vif puis coupées en gros dés
- 500 g de courge butternut (ou de potiron) épluchée et coupée en gros dés
- 3 cuillérées à soupe d'huile d'olive vierge
- le mélange suivant : 1 cuillérée à soupe de curry + 2 cuillérées à soupe de graines de sésame + 3 cuillérées à soupe d'huile d'olive vierge + 1 cuillérée à café de cumin en graines (ou en poudre).
Mélangez les épices avec l'huile et quelques pincées de sel, puis incorporez-les au reste des ingrédients. Mettez dans un plat à four et recouvrez de papier cuisson doublé d'aluminium. Enfournez à chaleur moyenne-haute pendant une cinquantaine de minutes ou jusqu'à ce que les patates et la courge soient tendres. Remuez toutes les 20 minutes.

Le plat principal nous est revenu par personne à environ 450 francs pour le mahi mahi et 175 francs pour le gratin de patates douces et de courge.

Un repas de réveillon pour moins de 1200 francs par personne
En dessert : Mousse au chocolat à l'avocat

Pour 6 personnes
200 gr de chocolat noir pour pâtisserie
1 tasse de chair d'avocat réduite en purée
50 gr de poudre d'amande (ou de noisette)
50 gr (ou 4 cuillérées à soupe) de purée d'amande (ou de noisette) (vendu en bocal)
3 ou 4 feuilles de basilic hâché.

Faites fondre le chocolat avec 4 cuillérées à soupe d'eau dans le bol du mixeur, versez une 1/2 tasse d'eau et le reste des ingrédients, mixez le tout puis transvasez dans des ramequins et mettez au frais.
Le dessert nous est revenu à environ 1000 francs pour 6 personnes, soit environ 170 francs /pers sur une base de 6 personnes. Le plus cher étant le chocolat noir.

Un repas de réveillon pour moins de 1200 francs par personne
Infos pratiques :

Maeva Shelton a écrit différents ouvrages. Vous pouvez vous procurer tous ses livres dans les librairies Archipels, Odyssey ou Klima à Papeete.

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Vêtements et denrées alimentaires, un important afflux de dons au presbytère de la Cathédrale

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Vêtements et denrées alimentaires, un important afflux de dons au presbytère de la Cathédrale
PAPEETE, le 27 décembre 2018 - ​Le presbytère de la Cathédrale de Papeete est plein à craquer de denrées alimentaires et de vêtements en tout genre. La conséquence d'un afflux supplémentaire de dons de la part de particuliers mais aussi d'entreprises du fenua. "On sait que les fêtes de fin d'années sont souvent l'occasion pour les gens de réaliser de bonnes actions pour les personnes qui sont en difficulté", a indiqué Hinano, secrétaire bénévole.  

Les va-et-vient sont incessants depuis plusieurs jours du côté du presbytère de la Cathédrale à Papeete. Entre les particuliers qui déposent des dizaines de sacs ou de cartons remplis de vêtements en tout genre, et des entreprises qui livrent des plateaux d'œufs et toutes sortes de denrées alimentaires, il restait très peu de place ce jeudi dans le presbytère qui faisait office d'entrepôt.
 
"On reçoit des personnes, et des entreprises toute l'année qui nous amènent des vêtements, de la nourriture, des produits hygiéniques, ou des médicaments. Mais c'est vrai que pendant les fêtes de fin d'année c'est le rush. Les gens font leur vide-grenier, et au lieu de jeter leurs affaires à la poubelle ils pensent à les déposer ici pour qu'ils puissent servir à des personnes qui n'ont pas les moyens de s'en acheter", explique Eléonore, secrétaire bénévole.
 
"On va dire que l'on vient se donner bonne conscience pour les fêtes de Noël", confie quant à elle Maeva en déposant un carton rempli de chemises. Avant d'ajouter, "si on peut rendre service et faire plaisir à des personnes dans le besoin c'est toujours mieux que ne rien faire pour eux."

REDISTRIBUTION AUX SDF, AUX FOYERS ET ASSOCIATIONS
Vêtements et denrées alimentaires, un important afflux de dons au presbytère de la Cathédrale
Une fois déposés ces dons sont minutieusement triés selon le sexe et l'âge par l'équipe de bénévoles. "Ca fait parfois de gros paquets et beaucoup de bacs à ranger dans un tout petit espace mais on s'en sort toujours", sourit Hinano.
 
Une partie de ces dons est ensuite mise quotidiennement à la disposition des personnes à la rue, qui profitent de l'aubaine pour une petite séance de shopping sous le regard bienveillant de l'équipe. C'est le cas par exemple de Claude, SDF d'une soixantaine d'année, qui repart avec une paire de chaussures, des chemises et un short. "Je voulais de nouveaux habits pour être présentable pour le repas que l'on va nous distribuer dans la soirée (…) C'est vraiment une super initiative et ça nous permet de nous sentir encore valorisé", s'exclame-t-il.
 
"Après il n'y pas que des personnes qui sont à la rue qui viennent nous voir", précise Hinano. "Aujourd'hui nous avons des familles qui viennent nous demander des bons alimentaires, des vêtements pour leurs enfants parce qu'ils ne gagnent pas suffisamment d'argent. C'est terrible comme situation."
 
Concernant l'autre partie de ces dons. Ceux qui ne sont pas redistribués au presbytère de la Cathédrale, ils sont envoyés dans les foyers et les associations catholiques de Tahiti et des îles. De quoi leur offrir de belles fêtes de fin d'année.

OU ET QUAND DEPOSER VOS DONS ?
Au presbytère de la Cathédrale à Papeete, à partir de 8 h 30 jusqu'à 17 h
Vêtements, denrées alimentaires, médicaments, produits hygiéniques, jouets…
Contact : 40 50 30 00

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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 28 décembre

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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 28 décembre
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 397 sort demain, vendredi 28 décembre, dans les kiosques.
Au sommaire :
Dossier – TRANSPORT AÉRIEN : QUI VA PAYER POUR LES ÎLES ?
Fin 2019-début 2020, Islands Airline sera en pleine concurrence avec Air Tahiti sur certaines lignes polynésiennes, les plus rentables, ce qui ne manquera de bouleverser un ordre établi depuis plus de soixante ans. L’exercice financier qui permettait à Air Tahiti de combler les lignes déficitaires en surfacturant les bénéficiaires aura vécu ; le gouvernement, via un comité, travaille donc à trouver un moyen d’assumer un coût de plusieurs centaines de millions de francs. Il faudra bien que quelqu’un mette la main à la poche.
Économie – ÉNERGIE : COMBINER SOLAIRE ET HYDRAULIQUE POUR ACCROÎTRE L’AUTONOMIE DES ÎLES
Une jeune entreprise corse, STEP-Sol a mis au point des micro-stations de transfert d’énergie par pompage (STEP) pour fournir de l’hydroélectricité. Couplées à ces centrales solaires (panneaux photovoltaïques) elles sont particulièrement adaptées au contexte îlien. La transition énergétique tant recherchée pourrait passer par cette technologie.
Culture – ENNIO NEAGLE “TRACE LA PAROLE” POUR NE PAS OUBLIER
Artiste local issu du graffiti, Ennio Neagle présente sa première exposition en solo à la mairie de Faa’a, jusqu’au 4 janvier prochain. Sur le thème “Tracer la parole”, il met en lumière la culture polynésienne grâce à une écriture (rēni mo’e) qu’il a inventée avec un alphabet bien particulier : chaque lettre correspond à un motif de tatouage marquisien…

Disponible dès demain dans tous vos points de vente habituels.
Disponible également :
• Sur mobile via l'application gratuite Tahiti Kiosque  (lien App Store)
• Via la boutique en ligne

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Taiarapu-Est contre l'installation d'un élevage industriel de porcs sur le plateau

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Taiarapu-Est contre l'installation d'un élevage industriel de porcs sur le plateau
TARAVAO, 27 décembre 2018 - A quelques heures de la clôture de l'enquête commodo et incommodo, les élus du conseil municipal de Taiarapu-Est ont rendu jeudi soir un avis défavorable à l'installation du projet d'élevage porcin porté par la SCEA Polycultures.

Après le rendez-vous manqué de samedi 22 décembre, faute de quorum, les élus de Taiarapu-Est se sont réunis jeudi à 16 heures pour un conseil municipal très attendu. À l'ordre du jour : l'avis de la représentation démocratique au sujet du projet d'implantation sur le plateau de Taravao d'un élevage porcin de première catégorie au regard de la réglementation des Installation classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Un projet qui suscite une grande polémique sur les communes de la Presqu'île et contre lequel est mobilisé un collectif citoyen depuis plusieurs mois, comme on peut le lire ici et .

Un projet de délibération valant avis de la municipalité de Taiarapu-Est était soumis à l'avis des élus, jeudi. Au total 29 des 33 conseillers municipaux étaient présents ou représentés. Le conseil municipal s'est prononcé défavorablement au projet par 24 voix. Un élu s'est abstenu et quatre élus ont voté favorablement. Le scrutin s'est tenu à bulletins secrets. Anthony Jamet a déclaré en préambule que sa "posture personnelle" serait de rendre un avis défavorable au projet.

Dans le cadre de la procédure d'instruction auxquels sont soumis les projets d'installations classées ICPE, une enquête commodo et incommodo ouverte en octobre dernier sur les communes de Taiarapu-Est et Ouest doit s'achever vendredi 28 décembre. La délibération valant avis de Taiarapu-Est sera versée aux avis recueillis depuis 45 jours par le commissaire enquêteur sur ce secteur. La commune de Taiarapu-Ouest s'est déjà prononcée défavorablement à ce projet d'élevage industriel de porcs, il y a quelques semaines.

Le dernier mot reviendra ensuite à la Commission des installations classées (CIC) que doit dorénavant saisir la Direction de l'environnement pour autoriser ou pas l'installation de cet élevage porcin industriel. C'est sur elle, dont la décision sera déterminante, que se tournent dorénavant tous les protagonistes de ce dossier polémique. Son arbitrage pourrait être rendu dans le courant du premier semestre de 2019.

Pour rappel, la société Polycultures projette d'installer un élevage porcin d'une capacité de 1844 animaux, sur le plateau de Taravao. L'activité pourrait produire 170 tonnes de viande de porc par an, soit 19 % de la demande locale, sur la base de 2000 carcasses. Les opposants pointent surtout le sort des 2500 à 3000 tonnes de lisier qui seront également produites chaque année et l'impact dramatique que ces excréments auront sur l'environnement.

La Chambre d'agriculture, favorable à l'installation de cet élevage porcin, rappelle cependant que la production locale de viande de porc ne contente que moins de 30 % de la demande et qu'un "nouvel élevage, à la pointe des exigences sanitaires européennes, permettra de tirer vers le haut la filière, tant en quantité qu'en qualité", au bénéfice du consommateur polynésien. La Polynésie française consomme autour de 2500 t de viande de porc par an et n'en produit localement pour l'instant que 800 tonnes.

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Violences conjugales : un " tyran domestique" condamné à deux ans de prison ferme

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Violences conjugales : un
PAPEETE, le 27 décembre 2018 - Un multirécidiviste de 27 ans a comparu ce jeudi devant le tribunal correctionnel pour plusieurs faits de violences commis sur son ex-compagne, une infirmière venue de métropole. L'homme a été condamné à deux ans de prison ferme.

L’histoire débute à Rangiroa alors que la victime, fraîchement arrivée en Polynésie, y effectue un petit séjour touristique. L’infirmière tombe sous le charme du prévenu qui était alors capitaine de bateau. Le couple s’installe rapidement à Tahiti. Le 15 septembre dernier, la jeune femme dépose plainte car son compagnon l’a rouée de coups. Malgré une première incapacité totale de travail (ITT) de 10 jours, elle retire sa plainte et revoit le prévenu. Dans les semaines qui suivent, elle dépose une nouvelle plainte pour plusieurs séries de violences qui lui valent cette fois une ITT de 15 jours.

En l’absence de la victime, qui a préféré quitter le territoire, l’homme, déjà condamné à trois reprises pour des faits similaires, a été présenté en comparution immédiate ce jeudi.

« Rapport de domination »
A la barre du tribunal, le multirécidiviste, employé dans un club de plongée de la côte ouest, se défausse et ne cesse d’invoquer la responsabilité implicite de la victime. « Vous avez tout de même essayé de l’étrangler à deux reprises » lui rappelle le président du tribunal. « Non, je voulais juste qu’elle me regarde dans les yeux pour voir dans quel état elle m’avait mis. » Du haut de son mètre 80, le prévenu nie avoir enfermé sa compagne – 1m60 pour 50 kilos- et affirme qu’il n’a pas "réussi à partir" car elle l’en empêchait.

De l’expert psychiatre qui l’a examiné, le prévenu affirme qu’il n’a aucun souvenir et se déclare atteint d’une pathologie psychiatrique. Thèse contrée par le spécialiste pour lequel l’homme est un « tyran domestique » dont le comportement violent est à mettre sur le compte de troubles de l’humeur

Avant de requérir trois ans de prison, le procureur aborde la personnalité « particulière » du prévenu qui, bien qu’il feigne des difficultés de compréhension, semble avoir une « intelligence sociale bien plus importante. » « C’est un manipulateur qui s’adapte à son auditoire. Il a manipulé cette jeune femme qui venait d’arriver en Polynésie avec des étoiles plein les yeux. Il a su trouver les mots et faire rentrer la victime dans un rapport de domination ». Aux yeux du représentant du ministère public, l’homme ne souffre d’aucune pathologie psychiatrique : « il ressent juste du plaisir à frapper des personnes plus faibles que lui ».

Selon son avocat, le prévenu « contourne les choses tout en reconnaissant les violences », comportement type du « pervers narcissique » qui est « convaincu qu’il est systématiquement agressé par les autres ».

L'homme est finalement condamné à deux ans de prison ferme. Le tribunal ordonne également la révocation de la peine de 12 mois de prison avec sursis à laquelle le prévenu avait été condamné en février dernier.


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Mai 2018 dans le rétro : un mois marqué par les élections territoriales

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Mai 2018 dans le rétro : un mois marqué par les élections territoriales
Chers lectrices, chers lecteurs,
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2018.
La Polynésie française a été particulièrement marquée en mai par les élections territoriales.

3 mai : De gros changements pour l'observation des baleines et dauphins
Mai 2018 dans le rétro : un mois marqué par les élections territoriales
La nouvelle version du code de l'environnement modifie de manière importante l'observation des baleines et des dauphins. Il ne sera désormais plus possible de les observer dans les lagons, baies et passes. Les bateaux ne pourront pas s'approcher à moins de 100 mètres des baleines.
"C'est un changement très important", souligne un habitué de la mer après avoir lu le nouveau code de l'environnement. Les règles d'approche des baleines et des dauphins ont été modifiées en mars. Le code de l'environnement précise désormais que les observations des baleines et autres mammifères marins "sont interdites à toute personne, quel que soit le mode de transport utilisé dans les lagons, les baies, les passes et dans un rayon de 1 kilomètre centre sur l'axe de la passe."
Les habitués du whale et dolphin watching savent que les dauphins sont souvent vus dans les baies et les passes. "Il y a très peu de chance de les voir en dehors de ces lieux", souligne l'habitué de l'observation des animaux marins. "On voit aussi les dauphins au large", tempère la Direction de l'environnement. "On souhaite éviter que les dauphins se retrouvent coincés ou qu'il y ait des animaux qui se perdent à cause des manœuvres des bateaux. On veut éviter les accidents. Observer les animaux sauvages, c'est bien mais il faut que cela se fasse sans interférence avec ces animaux."

6 mai : Les Polynésiens donnent les clés de l'assemblée au Tapura Huiraatira
Mai 2018 dans le rétro : un mois marqué par les élections territoriales
La liste Tapura Huiraatira arrive très largement en tête du second tour des élections territoriales 2018 et décroche une majorité de 38 sièges à l’assemblée de la Polynésie française. Le taux de participation (66,8 %) à ce scrutin est en recul de cinq points par rapport à 2013. Les résultats sont sans appel.
Avec 66 730 électeurs derrière lui à l’issue du scrutin de dimanche 6 mai, le Tapura Huiraatira, parti politique conduit par le président polynésien sortant, s’arroge une confortable majorité de 38 représentants sur 57 à l’Assemblée de la Polynésie française. "Vous avez voté pour la paix et la stabilité de la Polynésie française", a scandé le soir de l'élection Edouard Fritch, depuis son quartier général de la mairie de Pirae. Dès le milieu de soirée, la victoire de son parti s'est confirmée à mesure que les 237 bureaux de vote polynésiens rendaient le verdict de leurs urnes. "Par votre confiance, vous avez fait gagner la Polynésie. C’est le message que je retiendrai de ce scrutin : vous avez choisi le réalisme et non la démagogie, (…) l’autonomie et non l’indépendance".

12 mai : French Bee fait ses premiers pas en Polynésie
Mai 2018 dans le rétro : un mois marqué par les élections territoriales
Le premier vol de la compagnie Low cost French Bee en provenance de Paris a atterri sur le tarmac de l’aéroport de Tahiti Faa’a le 12 mai au matin aux alentours de 5 heures. Après plus de 18 heures de vol et une escale à San Francisco, les 330 passagers du premier vol de la compagnie French Bee à destination de Tahiti ont été accueillis en grande pompe à l’aéroport de Faa’a. L’évènement tant attendu a été célébré en présence de Nicole Bouteau, ministre du Tourisme, de Jean-Paul Dubreuil, fondateur de French Bee et de Marc Rochet, président de la compagnie. L'arrivée de cette compagnie française a totalement bouleversé le ciel polynésien.

18 mai : Edouard Fritch élu Président de la Polynésie française avec 39 voix
Mai 2018 dans le rétro : un mois marqué par les élections territoriales
Les élus de la nouvelle Assemblée étaient le vendredi 18 mai pour élire celui qui dirigera le Pays pendant les cinq prochaines années. Le Président sortant Edouard Fritch a recueilli une majorité absolue avec 39 voix (pour 38 élus Tapura), Geffry Salmon du Tahoeraa a recueilli 10 voix ( pour 11 élus Tahoera'a) et Oscar Temaru a comptabilisé 8 voix (pour 8 élus Tavini). Le vote d'un représentant du Tahoeraa s'est donc reporté sur le candidat Tapura.

Les dates
Le 1er mai :
Les syndicats, invités à la Présidence ont boycotté les traditionnelles rencontres du 1er mai. Seuls les syndicats de l'enseignement et l'une des deux directions de la CSTP-FO étaient présents. (photo)


Le 3 mai :
La Caisse de prévoyance sociale (CPS) inaugure la plateforme Tātou de e-services à l'usage de ses ressortissants. Dorénavant, la carte d’assuré social, le relevé de prestations de santé, le relevé de ou l'attestation de régularité, pour les affiliés au Régime des Non-salariés souhaitant répondre à des appels d’offre, peuvent directement être téléchargés via Tātou.


Le 3 mai :
Les dix candidates à l'élection de Miss Tahiti 2018 se sont présentées au public hier matin. Elles ont entre 19 et 25 ans et sont toutes plus belles les unes que les autres. (photo)


Le 8 mai :
Une cérémonie présidée le Haut-Commissaire de la République, René Bidal, a eu lieu pour célébrer le 73e anniversaire de la Victoire de la Seconde Guerre mondiale.


Le 9 mai :
Le corps d'un jeune homme d'origine asiatique a été retrouvé sans vie, vraisemblablement noyé, à proximité de l'hôtel Royal Tahitien, à Pirae.


Le 14 mai :
L'affaire Pageau est la plus vaste escroquerie présumée à la défiscalisation mise au jour par la justice en Polynésie française. Le préjudice estimé au cours de l'enquête, menée sur la période 2005-2010, porterait sur près de 2 milliards de francs pacifiques.


Le 15 mai :
La société Tahiti Air Charter propose des vols en hydravion aux îles Sous-le-vent.


Le 24 mai :
La composition des neuf commissions législatives de l'assemblée de la Polynésie française a été arrêtée lors de la première séance de la session administrative. Deux présidences de commission sont laissées à l'opposition.

Le 24 mai :
Depuis plusieurs semaines, un hacker polynésien nommé DK s'attaque à l'infrastructure de l'OPT, provoquant des pannes massives de l'internet local. Il utilise la méthode forte pour protester contre le manque de sécurité de l'opérateur internet local.


Le 25 mai 2018 :
Le cadavre d’un homme d’une soixantaine d’année a été découvert, ce vendredi matin, dans les toilettes publiques du Parc Paofai à Papeete.


Le 29 mai :
La Cour de révision examinera le 5 juillet le cas du défunt parlementaire autonomiste polynésien Pouvanaa A Oopa, condamné en 1959 après avoir été accusé d'avoir voulu incendier Papeete

Le 31 mai :
Hao fête le lancement le lancement des travaux du projet de ferme aquacole.

Les phrases du mois
"Décidément M. Fritch, vous êtes un véritable ensorceleur. Malheureusement notre Pays n’a pas besoin d’être ensorcelé, il a besoin de se libérer, de se développer, de prendre son envol"
Oscar Temaru, lors de son discours de candidature à la Présidence de la Polynésie française le 18 mai.


"Ce ne fut pas une campagne facile. Ce ne fut pas non plus une campagne d’idées. D’un côté, on fustigeait les corrompus et on promettait de tout régler grâce à l’ONU et à l’indépendance ; de l’autre on promettait de tout régler, le chômage et la pauvreté, avec de vieilles recettes, beaucoup de démagogie et 500 milliards"

Edouard Fritch, lors de son discours de candidature à la Présidence de la Polynésie française le 18 mai.

L'actu en image
Mai 2018 dans le rétro : un mois marqué par les élections territoriales
Le nouveau gouvernement Fritch dévoilé

Edouard Fritch a présenté le 23 mai son nouveau gouvernement aux représentants de l’assemblée de la Polynésie française, lors d’une séance solennelle. Autour du président Fritch, il faudra dorénavant compter dix ministres en incluant le vice-président.

Les chiffres du mois
38, c'est le nombre de sièges remportés par le Tapura Huiraatira à l'issue des Territoriales

8, c'est le nombre de sièges remportés par le Tavini Huiraatira à l'issue des Territoriales

11, c'est le nombre de sièges remportés par le Tahoera'a Huiraatira à l'issue des Territoriales

Le dessin de Munoz
Mai 2018 dans le rétro : un mois marqué par les élections territoriales

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Juin 2018 dans le rétro : un mois marqué par l’élection de Miss tahiti 2018, Vaimalama chaves

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Juin 2018 dans le rétro : un mois marqué par l’élection de Miss tahiti 2018, Vaimalama chaves
Chers lectrices, chers lecteurs,
Avant de se lancer vers une nouvelle année, Tahiti Infos profite de la trêve des confiseurs pour faire le point sur celle qui vient de s’écouler. Posons nous quelques jours sur les événements qui ont marqué notre quotidien durant cette année 2018.
La Polynésie française a été particulièrement marquée en mai par les élections territoriales

4 juin : Mort de Papy Fat : le " pacte secret " des accusés
Juin 2018 dans le rétro : un mois marqué par l’élection de Miss tahiti 2018, Vaimalama chaves
Presque dix ans après la disparition de Chong Sing Thong Fat, le procès de sa mort s’est ouvert le lundi 4 juin devant la Cour d’assises de Papeete. Lors de leurs premières déclarations, les quatre accusés se sont adressés à la famille de la victime en présentant leurs excuses. Les jurés auront quatre jours pour se pencher sur la trentaine de versions différentes données par les mis en cause dont deux étaient mineurs au moment des faits.
Placés sous contrôle judiciaire, les quatre accusés ont comparu libres ce matin pour la première journée de leur procès. Ils sont poursuivis pour " vol ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner." Les quatre accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité.


14 juin : Le toilettage du statut discuté avec la ministre des Outre-mer
Juin 2018 dans le rétro : un mois marqué par l’élection de Miss tahiti 2018, Vaimalama chaves
Toilettage du statut, ouverture du centre de mémoire, assises des Outre-mer ont été au programme de la rencontre entre le président du Pays et la ministre des Outre-mer ce jeudi 14 juin à Paris.
Le président Edouard Fritch, accompagné d'une délégation, a été reçu à Paris par Annick Girardin, ministre des Outre-mer. Pendant près de deux heures et demie, ils ont discuté de la révision et la modernisation du statut d’autonomie. Ils ont également fait le bilan des assises de l’Outre-mer sur le fenua, dans la perspective de la remise du livre bleu au président de la République, le 28 juin.
Au sujet des assises de l’Outre-mer, le président du Pays a indiqué qu’une trentaine de fiches projet et propositions avaient été établies : " Avec la ministre nous avons étudié celles qui relèvent d’une intervention de l’Etat. Certaines seront retenues ". S’il n’a pu révéler cette liste puisqu’elle le sera lors de la remise du livre bleu au président Emmanuel Macron, le président Fritch a déclaré que "parmi les dossiers les plus importants il y a la continuité territoriale, le numérique et bien d’autres comme des centres de jeunesse que nous voulons créer en Polynésie pour accueillir nos jeunes délinquants et les mettre sur la bonne voie."
Le toilettage du statut évoqué depuis de nombreux mois a de nouveau été abordé. Les travaux suspendus depuis l’an dernier en raison de la campagne des élections territoriales ont repris ce jeudi : " Un certain nombre de sujets préoccupent l’exécutif local. Mais ce ne sont pas des modifications de fond. Il fallait que l’on soit bien en phase avec le gouvernement central car il s’agit là d’un projet de loi du gouvernement améliorant le statut de la Polynésie ".


24 juin : Un cargo philippin s'échoue à Raroia
Juin 2018 dans le rétro : un mois marqué par l’élection de Miss tahiti 2018, Vaimalama chaves
Ce dimanche 24 juin 2018, en milieu de matinée, la mairie de l’atoll de Raroia dans l'archipel des Tuamotu rendait compte au JRCC Papeete qu’un navire était échoué à la pointe nord-est de l’atoll. Il s’agit d’un cargo de 132 mètres de long, battant pavillon des Philippines et transportant du zinc. Ce navire ne s’était pas signalé en avarie auprès du JRCC. L'administrateur d'État des Tuamotu a pris attache avec le tavana et ses services afin de faire un premier point de situation.
Dès qu'il en a été informé, le Haut-Commissaire de la République, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, en lien avec l'amiral COMSUP, a engagé un hélicoptère "dauphin" de la flottille 35F afin de porter secours à l’équipage du cargo et un avion Gardian de la flottille 25F afin d’avoir rapidement une première évaluation de la situation humaine (situation précise des membres d'équipage) et matérielle (position du navire ; pollution éventuelle). Vers 14 heures, l'avion Gardian a survolé le navire et a pu rentrer en contact avec es capitaine du bateau reposant sur le platier, sans aucun pollution visible. Le navire compte 18 personnes à son bord. Aucun blessé n'est à déplorer et les membres de l'équipage ont souhaité rester à bord.
Des premiers contacts ont été pris avec l'affréteur du navire basé aux Philippines qui a dépêché sur place une équipe spécialisée dans l'assistance aux navires.


25 juin : Chiens des SDF capturés : la justice saisie en urgence
Juin 2018 dans le rétro : un mois marqué par l’élection de Miss tahiti 2018, Vaimalama chaves
La justice avait été saisie le 25 juin d'une procédure de référé par les deux sans-abri dont les chiens avaient été capturés puis mis en fourrière, en début de semaine dernière, suite à une intervention nocturne des agents de la police municipale de Papeete.
Angéline Tevaria et Tautu Urarii, les deux sans-abris dont les animaux de compagnie ont été capturés, avaient saisi la justice pour demander que soit ordonnée la suspension de la décision du maire de Papeete de saisir puis euthanasier leurs cinq chiens.
Le juge des référés a estimé que ces chiens ne constituaient pas une menace pour la sécurité publique. La commune devra rendre ses trois chiens à Angéline Tevaria dans un délai de 24 heures. Il en est de même pour le chien de Tautu Urarii qui sera confié à une association.

Les dates
Le 1er juin : Le président directeur général de Tahiti Nui Ocean Foods a organisé à Hao une cérémonie pour fêter le lancement des travaux du projet de ferme aquacole avec la population locale.

Le 5 juin : Le tribunal correctionnel de Papeete a reconnu Thierry Pageau coupable et l'a condamné à six ans de prison ferme, 100 millions de francs d'amende, ainsi qu'une interdiction définitive de gérer.

Le 5 juin : L'ancien maire de Huahine et ex-représentant à l’Assemblée, Felix Faatau, a été condamné par le tribunal correctionnel à 18 mois de prison ferme et à 5 ans de privation des droits civiques et civils. Il a également écopé d’une amende de 200 000 francs. Il comparaissait pour des faits de " détournements et soustractions de fonds publics ".

Le 8 juin :
Au terme de cinq jours de procès et de plusieurs heures de délibération, les jurés de la Cour d’assises ont rendu leur verdict dans l’affaire de la mort de Chong Sing Thong Fat. Les quatre accusés, dont deux étaient mineurs à l’époque des faits, ont été condamnés à des peines comprises entre 15 et 20 ans de prison.

Le 9 juin : A 21h52, le JRCC Tahiti a été informé par le capitaine d’un catamaran effectuant des sorties touristiques sur l’atoll de Tetiaroa qu’il s’était échoué sur le récif au sud de l’atoll. Onze personnes se trouvaient alors à bord, dont deux membres d’équipage. Aucun blessé n’était à déplorer.

Le 12 juin : L’agrandissement du Brando autorisé. Un permis de lotir sur 17 parcelles sur le motu Onetahi a été accordée à la société Tahiti Beachcomber S.A sur l’atoll de Tetiaroa. (photo)

Le 11 juin : La société mère du groupe La Dépêche de Tahiti a été placée en redressement judiciaire sur décision du tribunal mixte de commerce de Papeete et à la demande de la CPS. En cause, près de 90 millions francs d’impayés de cotisations sociales.

Le 13 juin : Affaire dite " Kikilove ". Pour avoir importé 30 kilos d’ice en Polynésie, André Tinirauarii et son associé Rautahi Voirin ont été condamnés à 8 ans de prison ferme. Ils devront également payer une amende de 2,3 milliards. Les 19 autres prévenus ont écopé de peines comprises entre 2 ans et 7 ans de prison ferme.

Le 13 juin : Pour fêter le premier anniversaire du centre de détention Tatutu de Papeari, environ 70 détenus ont donné un grand spectacle. Pendant deux heures, les prisonniers ont enchaîné dans la cour de l'établissement ute, orero, haka et autres danses, sous les regards admiratifs des autres détenus, mais également de nombreux officiels.

Le 15 juin : L'hôpital de Taravao a inauguré un service d’hospitalisation de jour de chimiothérapie. Cette opération s'inscrit dans le plan cancer 2018-2022 mis en place par le ministère de la Santé. Cette ouverture est un nouveau pas vers l'égalité de soins face au cancer en Polynésie.

Le 20 juin : Le Tahoera'a Geffry Salmon est appelé à comparaître à l’audience correctionnelle du 28 juin dans le cadre d’une citation directe engagée par Edouard Fritch, pour diffamation. Il s’agira d’une audience de consignation, avec renvoi probable pour une instruction à l’audience sous deux à trois mois. Les faits remontent à l’entre-deux tours des dernières élections territoriales. (photo)

Le 21 juin :
Le juge unique a ordonné la confiscation du bateau et de la remorque d’un pêcheur chez lequel on avait retrouvé neuf tortues enterrées dans le jardin. L’homme devra verser 1,6 million à la Polynésie française et payer les publications d’un communiqué judiciaire dans deux journaux de presse écrite.

Le 21 juin : Une enfant de trois ans qui jouait, assise sur le sol, a été gravement blessée par un pitbull à Moorea. L'animal a attaqué la fillette en la mordant à la tête. L'enfant a été prise en charge par les secours.

Le 26 juin : La justice a tranché et laisse un mois au gouvernement pour accorder à Vodafone sa licence de fournisseur d'accès à internet. Une décision qui régularise la situation des 3000 abonnés VodaSurf Mobile, un routeur 4G vendu par Vodafone sans la licence de FAI, ce qu'une autre décision de justice avait épinglé.

Le 27 juin : Le câble reliant le Bougainville et le cargo Thorco Lineage s'est rompu peu après que le navire a été déséchoué. Selon le Haut-commissaire, le cargo philippin est maintenant "à la dérive mais proche des côtes de Raroia.

Jeudi 28 juin : A 18h, le remorqueur aito, qui avait appareillé de Papeete dans la nuit de mardi à mercredi, a rejoint le cargo Thorco Lineage pour le prendre en charge. L’opération de prise en remorquage du cargo a été réalisée avec succès.

Les phrases du mois
"Je voulais justement remercier le public. Tout seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin. Sans vous, je n'aurais pas pu réaliser mon rêve"

Vaimalama Chaves, après son élection au titre de Miss Tahiti 2018



"J’ai de grandes attentes sur la bonne volonté de Paris d’accompagner notre effort de développement"

Edouard Fritch, président de la Polynésie française


L'actu en image
Juin 2018 dans le rétro : un mois marqué par l’élection de Miss tahiti 2018, Vaimalama chaves
La Polynésie a choisi le 22 juin sa nouvelle ambassadrice en la personne de Vaimalama Chaves.

Le chiffre du mois
12.5 millions de francs
Un Polynésien remporte 12,5 millions de francs au Loto en trouvant les cinq bons numéros.

3342
C'est le nombre de candidats polynésiens inscrits au baccalauréat en Polynésie française


Le dessin de Munoz
Juin 2018 dans le rétro : un mois marqué par l’élection de Miss tahiti 2018, Vaimalama chaves

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Lumières bleues et rumeurs d'extra-terrestres au-dessus de New York

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Lumières bleues et rumeurs d'extra-terrestres au-dessus de New York
New York, Etats-Unis | AFP | vendredi 27/12/2018 - Des extra-terrestres au-dessus de New York? Un festival de lumières bleues dû à l'explosion d'un transformateur a suscité les spéculations les plus folles sur Twitter jeudi soir.

L'incident s'est produit dans une centrale électrique de la compagnie d'électricité ConEdison dans le quartier d'Astoria, situé dans le Queens, juste en face de Manhattan, peu après 21 heures locales (02h00 GMT).
Une série d'éclairs bleus ont alors illuminé le ciel de la capitale financière américaine, déclenchant très vite des tweets annonçant la venue d'extra-terrestres ou de super-héros.
"Les extra-terrestres sont là, je sais que c'est vrai car ils se sont arrêtés à Astoria dès qu'ils ont atterri", a tweeté avec humour Joe Budden, un musicien. 
"Le ciel de New York ressemble exactement au moment où Thanos est descendu sur la Terre", a tweeté un autre, Jeff Lowe, en allusion au film "Infinity War" de la saga des Avengers.
"Quelque chose de dément est en train de se produire dans le ciel de Manhattan", a tweeté de son côté Eric Klinenberg, sociologue à New York University.
Au bout du compte, les New-Yorkais ont dû accepter une réalité plus prosaïque.
"Pas d'extra-terrestres", a réagi Eric Phillips, porte-parole du maire de New York, également sur Twitter, simplement "un transformateur explosé dans la centrale de ConEd dans le Queens".
Le trafic à l'aéroport de La Guardia, situé non loin de là et utilisé essentiellement pour des vols intérieurs américains, a quand même été brièvement interrompu, de même que le trafic sur la ligne 7 du métro, qui traverse ce quartier.
Mais peu après 22h15, la police confirmait qu'il n'y avait "aucun blessé", et que la situation était "sous contrôle", même si le policier qui assurait la permanence téléphonique estimait lui aussi que "ça a été fou".
"Il y a eu un bref incendie électrique dans notre sous-station d'Astoria ce soir, qui a causé une chute de tension dans le secteur", a résumé peu avant 23h00 la compagnie Con Edison. "Toutes les lignes électriques du secteur fonctionnent et le système est stable".

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La Nouvelle-Calédonie interdit le plastique à usage unique

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La Nouvelle-Calédonie interdit le plastique à usage unique
Nouméa, France | AFP | vendredi 27/12/2018 - La Nouvelle-Calédonie a décidé d'interdire progressivement d'ici 2020 l'utilisation de tous les objets en plastique à usage unique pour lutter contre la pollution, a rapporté vendredi la presse.   

"Il était temps. Le plastique est un fléau en Nouvelle-Calédonie, on en trouve dans les rivières, les mangroves, les forêts, le lagon...", a déclaré à l'AFP Cécilia Royer, membre d'une association écologique, Macamana, qui fabrique des cabas en toile de jute.       
Adopté jeudi par le Congrès de Nouvelle-Calédonie, le texte a été soutenu par les élus de Calédonie Ensemble, parti de droite modérée à l'origine du projet, et par les indépendantistes. Les deux groupes affiliés à LR (Les Républicains) se sont abstenus.      
A compter du 1er juillet 2019, les sacs en plastique à usage unique distribués à la caisse des magasins, les sacs non biosourcés ainsi que les cabas en plastique réutilisables seront interdits.    
Suivront ensuite à partir du 1er septembre 2019, les gobelets, verres, tasses, assiettes, pailles ou encore coton-tiges en plastiques puis à compter du 1er mai 2020, les barquettes destinées à l'emballage des denrées alimentaires au moment de l'achat ou pour les livraisons.     
"Dix ans après avoir inscrit notre lagon au patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco (...), il était urgent d'agir face au fléau que représente pour l'environnement la pollution due aux produits en plastique", a indiqué Calédonie Ensemble dans un communiqué.      
Selon des chiffres transmis en séance, les habitants de Nouvelle-Calédonie utilisent chaque année 60 millions de sacs en plastique, 40 millions de barquettes et 5 tonnes de paille. Située dans l'océan Pacifique sud, à 1.500 km à l'est de l'Australie, la Nouvelle-Calédonie est un haut lieu de la biodiversité mondiale.      
Le Rassemblement-LR et les Républicains Calédoniens ont critiqué une loi "rédigée dans l'urgence", qui a "négligé la préparation des industriels locaux".       
Leurs réserves faisaient écho à l'avis rendu en octobre dernier par l'Autorité locale de la concurrence, qui avait recommandé la suppression des "mesures protectionnistes" de ce texte qui portent une atteinte "injustifiée, inadaptée et disproportionnée à la libre concurrence".       
Cette loi anti-pollution est en effet assortie d'une "interdiction générale et illimitée dans le temps de toute importation" du type de sacs destinés à se substituer aux actuels sacs en plastique à usage unique, non compostables et non recyclables.Leur production est réservée à l'industrie locale.

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L'Australie étouffe sous la canicule

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L'Australie étouffe sous la canicule
Sydney, Australie | AFP | vendredi 27/12/2018 - L'Australie étouffe cette semaine en raison d'une vague de très grande chaleur qui a vu le mercure atteindre de nouveaux records, les pompiers étant de leur côté sur le pied de guerre face aux risques d'incendie.

Dans certaines zones de l'Etat d'Australie-Méridionale (sud), les températures ont dépassé cette semaine de 16 degrés les normales saisonnières, plusieurs villes enregistrant de nouveaux records, ont annoncé vendredi les services météorologiques.
  "La vague de chaleur recouvre une partie importante du pays", ont-ils précisé.
Il a ainsi fait jeudi 49,3 degrés à Marble Bar, une bourgade de l'Etat d'Australie-Occidentale qui se présente comme la ville la plus chaude du pays.
La plupart des agglomérations de l'île-continent souffrent également de la chaleur, enregistrant des températures supérieures à 40 degrés. La canicule devrait se poursuivre au-delà du Nouvel An.
De nombreux habitants de Sydney en quête de fraîcheur ont envahi les plages de la ville. les autorités municipales ont de leur côté lancé une alerte à la pollution à l'ozone.
"Tout cela est dû à un système de hautes pressions provenant de la mer de Tasmanie et qui évolue lentement", a déclaré à Fairfax Media, Nick Neynens, de l'agence météorologique australienne.
"C'est une situation très stable avec très peu d'évolution, ce qui signifie qu'il fait chaud partout et qu'on ne voit aucun changement se profiler".
Les autorités ont interdit les feux et appelé la population à se protéger de la chaleur.
Les vagues de chaleur sont relativement fréquentes sur l'île-continent lors de l'été austral, et génèrent parfois des feux de brousse. Mais ces épisodes de canicule se sont intensifiés avec le réchauffement climatique.

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Les cas de diarrhée en hausse début décembre

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Les cas de diarrhée en hausse début décembre
PAPEETE, 26 décembre 2018 - Le bureau de surveillance et de veille sanitaire publie mercredi les données épidémiologiques enregistrées du 3 au 16 décembre derniers dans le réseau sentinelle en Polynésie française.

L'évolution du nombre de cas déclarés par pathologie permet d'observer une légère augmentation du nombre de cas de diarrhées, particulièrement sur des enfants de moins de 4 ans. L'activité de la leptospirose, de la dengue et de la grippe sont observés à un niveau faible et constant, par rapport à la quinzaine précédente. Plus en détail :

Diarrhée : Le nombre de cas déclarés s’élevait à 116 (60 cas en semaine 49 et 56 cas en semaine 50) dont 39 % d’enfants de moins de 4 ans. L’activité est en augmentation dans le réseau sentinelle par rapport à la quinzaine précédente. 
Recommandations : 
- lavage des mains fréquent, et notamment après être allé aux toilettes ; 
- dans l’entourage d’une personne malade, nettoyage et désinfection des toilettes et des poignées de portes chaque jour ; 
- en cas diarrhées et/ou vomissements, réhydrater la personne et consultez un médecin. 

Leptospirose : Cinq cas de leptospirose ont été déclarés durant cette quinzaine : trois en semaine 49 et deux en semaine 50. Trois cas ont pu être observés. Les facteurs de risque identifiés sont le jardinage (fa’a’apu) et la marche pieds nus.
Recommandations : le jardinage / fa’a’apu est un facteur de risque de la leptospirose. Il est recommandé de porter des gants et des chaussures fermées lors des activités de jardinage, des bottes ou cuissardes lors de la pêche en eau douce. Il est conseillé de protéger les plaies avec un pansement imperméable, de limiter tous les contacts avec la boue et l’eau douce trouble. Ne pas marcher pieds-nus ou en savates dans les flaques et eaux stagnantes, ne pas se baigner en eau trouble et aux embouchures des rivières - dératiser et contrôler la pullulation des rongeurs par la gestion des déchets - après une exposition à risque, laver et désinfecter les plaies - consulter un médecin en urgence dès les premiers signes.

Activité grippale dans le réseau sentinelle. Le nombre de consultations pour syndromes grippaux est stable par rapport à la quinzaine précédente : 64 cas (30 en semaine 49 et 34 en semaine 50) ont été déclarés par les médecins sentinelle.
Il n’y a aucun cas confirmé de grippe durant cette quinzaine.
Rappel : campagne de vaccination contre la grippe en cours, du 6 décembre 2018 au 28 février 2019.

Dengue
Dengue 1 : Circulation à Bora Bora, Moorea, Rangiroa, Tahiti et Nuku-Hiva.
- Treize cas confirmés et 3 cas probables (5 cas en semaine 49 et 11 cas en semaine 50) - 10 enfants de moins de 15 ans - 11 sérotypés DENV-1

La Polynésie française est toujours à risque d’importation d’autres sérotypes de dengue que la dengue 1. En effet, les sérotypes 2 et 4 circulent de façon sporadique dans la zone Pacifique. Pour lutter contre les risques d’introduction de nouveaux virus et d’épidémies, l’élimination des gîtes larvaires doit être continue en supprimant ou protégeant toute zone de stagnation d’eau douce une fois par semaine : éliminer les moustiques, c’est éliminer le risque de se contaminer par le virus de la dengue.

La Direction de la Santé invite les personnes à consulter rapidement un médecin en cas de fièvre supérieure à 38,5°C d’apparition brutale et de douleurs musculaires et articulaires. La consultation permettra de confirmer le diagnostic et de prendre l’ensemble des mesures de lutte contre les moustiques porteurs du virus sur le terrain. 

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Les conseils d'une nutritionniste pour le réveillon

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Les conseils d'une nutritionniste pour le réveillon
Après Noël, le marathon culinaire des fêtes de fin d'années reprend de plus belle avec le festin du 31 décembre. Nous sommes allés demander quelques conseils à Tiphaine Verneau, diététicienne et nutritionniste pour que ce dernier repas de l'année ne soit pas fatal à nos silhouettes de rêve !


Faut-il manger "léger" avant le repas du réveillon ? Doit-on jeûner ?
"Je recommande vraiment de manger équilibré, afin de ne pas arriver affamé au repas du 31 et de se précipiter sur tous les gâteaux apéros. Le fait de jeûner n'est vraiment pas une bonne idée à ce moment-là."

Que conseillez-vous comme repas du réveillon ?
"Le but des menus de fête est de ne pas se priver, de manger ce dont on a rêvé toute l'année, de se faire plaisir. Il faut privilégier davantage la qualité à la quantité. Souvent lors des repas de fêtes, nous consommons une grosse portion de protéines et les légumes font défaut, or il faut les privilégier. Par exemple, à l'apéro, si on souhaite manger du saumon fumé, je conseille de remplacer le pain par des rondelles de concombre. En plat, on peut faire un rôti de poisson avec une farce aux champignons avec en accompagnement des légumes que l'on a pas forcement l'habitude manger comme des poireaux, du choux rouge cuit et en féculent un peu de marron ou un gratin local de patates douces. On peut vraiment se faire plaisir avec des légumes de fêtes comme des asperges, des endives… "

Certains aliments sont-ils à éviter, voire même à proscrire ?
"Tout est toujours une question de proportions. Si on mange quelque chose de très gras, je conseille de l'associer avec des fibres, des légumes, cela va permettre de limiter les effets ravageurs sur la silhouette. Il n'y a rien à bannir, il faut juste essayer de ne pas surcharger l'alcool, le gras, les fritures, le sucre."

Comment bien se remettre des excès de la veille ?
"Je conseille de se rattraper en bougeant le lendemain. Si on peut faire une balade digestive le soir même, ou bien de danser, c'est bien, cela permet d'éliminer un peu. Je ne recommande pas de modifier l'équilibre d'une journée au niveau alimentaire."

-Faut-il jeûner ou plutôt manger léger ? Si oui quoi ?
"Je conseille de manger équilibré mais léger. C’est-à-dire des choses faciles à digérer plutôt cuites et mixées comme des bouillons, des soupes, des compotes, des laitages, cela sera plus facile à digérer que des crudités par exemple."
"
En cas de "gueule de bois", que doit-on faire ?
"Il faut s'hydrater à fond, boire de l'eau ou de l'eau citronnée, des jus de légumes, du thé."

Pour les personnes qui se sont un peu trop laissées aller, pouvez-vous conseiller un petit programme de remise en forme ?
"Si on a pris 3 kilos en une semaine, il ne faut surtout pas se dire qu'on va les perdre en deux jours. Ce n'est vraiment pas la bonne pensée à avoir. Il vaut mieux se laisser le temps et ne pas partir dans un vrai régime restrictif, car sur le long terme, c'est plus délétère. Il faut se laisser le temps de perdre ses kilos en adoptant toujours une alimentation équilibrée en quantité raisonnable. Si on a besoin de grosses quantités, ce sont les légumes qui doivent être augmentés, davantage que les fruits qui ont un fort apport à sucre. Il faut plus jouer sur le sport et l'activité physique que de se priver et de manger que de la salade verte !"

Infos pratiques :

Tiphaine Verneau
Ostéopathie & Diététique-nutrition,
Immeuble Air Tahiti à Faaa
Consultation sur rendez-vous
Tél : 89 52 26 27
www.facebook.com/tiphaineverneau.osteodiet.tahiti
www.osteopathe-tahiti-dieteticienne.com
@tiphaineverneau.osteodiet.tahiti

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Compte rendu du Conseil des ministres du 28 décembre 2018

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Le Pays se porte garant d’Air Tahiti Nui dans le cadre de l’achat de deux Dreamliner
 
La compagnie Air Tahiti Nui, qui poursuit sa campagne de renouvellement partiel de sa flotte, prépare l’acquisition de deux Dreamliner B787-9, dont la réception devrait se situer au cours de l’année 2019.
 
Dans ce cadre, Air Tahiti Nui a demandé au Pays de se porter garant d’une partie de ses emprunts afin de solidifier son schéma de financement et d’obtenir des taux plus intéressants. La demande a fait l’objet d’une analyse poussée par les services de la Vice-Présidence, au regard notamment des ratios stricts imposés par les textes réglementaires.
 
La demande a ensuite été validée par le Vice-Président, puis présentée en Commission de contrôle budgétaire et financier, de l’Assemblée de Polynésie française, le 12 décembre : celle-ci a émis un avis favorable à l’unanimité. Et le Conseil des ministres a donc validé l’arrêté octroyant la garantie.
 
Par cet acte, le Pays réitère son soutien à la compagnie au tiare, qui emploie près de 800 salariés et souhaite, par ces nouvelles acquisitions, améliorer le service qu’elle propose à l’ensemble des voyageurs, qu’il s’agisse de Polynésiens souhaitant se rendre à l’étranger ou de touristes désireux de visiter la Polynésie.
 
Pour rappel, une demande du bénéfice de la défiscalisation métropolitaine a été déposée par Air Tahiti Nui auprès du bureau des agréments de Bercy. La décision devrait être connue d’ici le début de l’année prochaine.
 
 
Instauration d’un agrément à l’exercice de l’activité d’opérateur de détaxe
 
Le Conseil des ministres a pris un arrêté portant application de la loi du Pays fiscale adoptée par l’Assemblée de la Polynésie française le 6 décembre dernier.
Cet arrêté concerne les modalités et conditions de délivrance et de retrait de l'agrément d'opérateur de détaxe : les sociétés souhaitant débuter une activité d’opérateur de détaxe (relatif à l’exercice d’une prestation d’intermédiaire entre un client, non-résident, et un commerçant local) pourront se voir délivrer un agrément et seront soumises à certaines conditions qu’elles devront respecter dans le cadre de leurs activités.
Ce nouveau système permettra notamment aux touristes d’effectuer des achats en détaxe en recourrant aux services de professionnels agréés et stimulera ainsi les ventes en détaxe de la part des commerçants polynésiens.
 
 
Maintien des prix grand public à la pompe au 1er janvier 2019
 
Au regard des évolutions constatées des cours internationaux du prix des hydrocarbures, le Conseil des ministres avait décidé par deux fois d’augmenter, au dernier semestre 2018, le prix des hydrocarbures pour le grand public.
 
Si le cours international s’est légèrement infléchi ces derniers jours, il demeure cependant supérieur aux valeurs du début de l’année. Aussi, en raison des répercussions de plus en plus importantes sur le solde théorique du FRPH (Fonds de régulation pour le prix des hydrocarbures), le Conseil des ministres est contraint d’augmenter de 3 Fcfp le prix au litre du gazole dont bénéficient certains professionnels (goélettes, boulangers et pêcheurs).
 
Les prix grand public à la pompe ne varient pas au 1er  janvier 2019.
 
 
Attribution d’aides financières pour les entreprises
 
Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aide aux entreprises.
 
La première mesure porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement de leur activité.
 
Le second dispositif instaure une aide pour la création et la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.
 
Le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant total s’élevant à  52 340 000 Fcfp afin de soutenir dix-neuf entreprises.
 
Cession à titre gracieux, par le Pays au profit de l’OPH, d’un terrain à Faa’a pour l’opération Tutuapare
 
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, la validation du transfert à titre gracieux d’un terrain de 1392 m², situé à Faa’a, et dont la valeur vénale est évaluée à plus de 33 millions Fcfp. Cette parcelle de terre, qui appartient au Pays, est destinée à accueillir le projet Tutuapare. Il s’agira d’une résidence de 10 logements, dont les études, en cours, ont été financées à 100% par le Pays.
 
La demande de permis de construire a été déposée auprès du service de l’urbanisme et est en cours d’instruction. L’OPH (Office polynésien de l’habitat) lancera l’appel d’offres travaux au début du premier trimestre 2019 pour un commencement du gros œuvre au début de second trimestre 2019. La demande de financement relative aux travaux est en cours d’instruction au titre du Contrat de Projets n°2, pour la programmation 2019.
 
Cession à titre gracieux, par la SAGEP au bénéfice de l’OPH, de parcelles de terre des lotissements sociaux d’Erima
 
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, la validation du transfert de propriété à titre gracieux, de la SAGEP au profit de l’OPH, de six parcelles cadastrées, représentant une superficie totale de plus d’1ha, faisant partie des lotissements sociaux d’Erima, situés à Arue, et qui comprennent 180 logements répartis en 3 zones (Erima 1, situé sur l’îlot F, composé de 60 logements livrés en 1983 ; Erima 2 situé sur l’îlot E, composé de 70 logements livrés en 1985 et Erima 3, situé sur l’îlot D, composé de 50 logements livrés en 1990).
 
Certains des ouvrages seront transférés par la suite à l’association syndicale des propriétaires du lotissement Erima. Suite à l’autorisation de cette cession, la mise en conformité du lotissement sera la prochaine étape afin de lever tout obstacle permettant l’accession à la propriété des familles d’Erima 1.
 
Modification de l’état prévisionnel des recettes et dépenses de l’OPH pour l’exercice 2018
Le ministre du Logement a présenté, en Conseil des ministres, la décision modificative n° 1 de l’état prévisionnel des recettes et dépenses pour l’exercice 2018 de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH), suivant l’instruction budgétaire et comptable M31 applicable aux offices publics de l’habitat. La décision modificative a pour objet l’inscription des crédits reportés de l’exercice 2017, la prise en compte des opérations d’investissement adoptée en programmation complémentaire, et la prise en compte de l’exécution budgétaire et des prévisions de consommation revues au 15 octobre dernier.
En effet, le passage de la nomenclature M 9.5 à la M31 modifie le plan de compte de l’établissement de sorte que les dépenses autrefois regroupées au sein d’un seul compte sont désormais réparties dans différents comptes en fonction de leur nature, mais également selon que ces charges soient, ou non, « récupérables ». Cette décision budgétaire modificative n’° 1 permet d’ajuster, notamment, les dotations des comptes « charges » en fonction des réalisations constatées et des besoins estimés pour la fin de l’exercice. Avec le passage à la nomenclature M31, l’établissement OPH a entamé un travail d’analyse et de répartition, et ce chantier comporte différents aspects de clarification et d’harmonisation comptable avec la fonction de bailleur social de l’OPH
 
 
Création de zones d’interdiction de mouillage pour la protection des câbles et émissaires dans le lagon de Bora Bora
 
Dans la continuité des travaux amorcés sur la réglementation du mouillage des navires dans les eaux intérieures de l’île de Bora Bora, le Pays a entrepris l’élaboration d’un cadre réglementaire visant à préserver l’intégrité de l’ensemble des câbles et émissaires posés sur le sol dans le lagon de l’île de Bora Bora.
 
A cet effet, la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) a procédé à un inventaire des réseaux sous-marins existants auprès des trois grandes sociétés dont l’activité nécessite ce type d’équipement (EDT, OPT et Polynésienne des eaux). Ces dernières ont transmis les données géographiques correspondant à leurs différentes installations (câbles de télécommunication, câbles électriques, réseaux d’adduction en eau potable ou d’eaux usées, émissaires de captage et de rejet).
 
Afin d’éviter la détérioration de ces réseaux sous-marins par les lignes de mouillage des navires, il est désormais prévu un principe d’interdiction du mouillage sur ancre dans 9 zones autour de l’île de Bora Bora. Les zones d’interdiction sont délimitées de manière à constituer un périmètre s’étendant sur 200 mètres de part et d’autre des câbles principaux, et sur 50 mètres autour des émissaires de captage et de rejet.
 
Pour des raisons de sécurité de la navigation et de la maintenance des installations, il est prévu que l’interdiction de mouillage dans les zones de protection ne s’applique pas aux navires en charge de l’entretien des installations immergées ou à ceux engagés dans une mission de secours de personnes ou de sauvegarde des biens. Elle ne s’applique pas non plus au mouillage des navires en cas de force majeure. Il est également instauré un régime de peines contraventionnelles de la 5ème classe pour sanctionner toute infraction à l’interdiction prévue par la présente règlementation.
 
 
Poursuite des activités des casinos à bord des navires de croisière étranger dans les eaux territoriales
 
 
La loi organique statutaire de février 2004 organise une compétence partagée entre l’Etat et la Polynésie française concernant le régime juridique applicable aux casinos et aux établissements de jeux en Polynésie française.
 
Les dispositions de l’article 29 de la loi de  février 2004 complétant le statut d’autonomie de la Polynésie française, et reprises dans le code de la sécurité intérieure, disposent que « les navires de commerce transporteurs de passagers n’assurant pas de lignes régulières immatriculés au registre de la Polynésie française peuvent être autorisés à ouvrir un casino ou une salle réservée aux jeux de hasard, sous réserve que l’accès en soit limité aux passagers titulaires d’un titre régulier ».  Il en résulte ainsi que le Pays détient la compétence en matière d’autorisation pour l’ouverture de casino à bord des navires immatriculés en Polynésie française et n’y assurant pas de lignes régulières, tel que le navire Aranui.
 
Cependant de nombreux paquebots de croisière faisant escale dans les eaux polynésiennes sont immatriculés hors de la Polynésie française et, de ce fait, n’entrent pas dans le champ d’application de l’article précité. En effet, le code de la sécurité intérieure applicable en Polynésie française ne prévoit aucune disposition les concernant. 
 
Aussi, en l’état actuel du droit, le Pays autorise, par le biais d’un arrêté pris en Conseil des ministres, la poursuite de l’activité d’un casino à bord des navires de commerce transporteurs de passagers, n’assurant pas de lignes régulières et immatriculés hors de la Polynésie française lorsqu’ils sont dans les eaux délimitées comme territoriales ou intérieures, à l’amarrage ou à quai.
 
À cet effet, il est permis aux navires de ne pas attendre d’être dans les eaux internationales ou, a minima, de n’être plus à l’amarrage ou à quai, pour ouvrir leurs casinos. Cette mesure, prise annuellement depuis 2014, conduit ces navires à ne plus quitter leur amarrage rapidement, et demeurer plus longuement en escale, économisant ainsi sur les coûts de carburant de la compagnie, et offrant aux prestataires et commerçants de l’île d’accueil le bénéfice d'une présence prolongées des passagers et équipages à terre et, pour ce qui concerne le Port Autonome de Papeete, de recettes importantes.
 
Les paquebots concernés sont ainsi autorisés à poursuivre leurs activités de casino à bord, comme lors des trois dernières années. Cet arrêté est par ailleurs soutenu par les opérateurs et agents maritimes locaux. Il représente notamment un gage de confiance et de continuité à l'égard des compagnies internationales de croisière.
 
Sans impact budgétaire pour la collectivité, cette mesure rend notre destination plus attrayante pour les compagnies, conduit à une augmentation du nombre de jours d’escale dans nos eaux, et permet d’ouvrir de nouvelles opportunités aux réceptifs locaux pour organiser des évènements nocturnes, des festivals, des manifestations culturelles ou des circuits touristiques.
 
 
Soutien à l’Association « Polynesia Tatau » pour l’organisation de la convention internationale du tatouage 2018
 
Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de fonctionnement d’un montant de 1,5 millions Fcfp à l’Association « Polynesia Tatau » pour l’organisation de la convention internationale du tatouage au titre de l’année 2018.
Cet événement s’est déroulé du 8 au 11 novembre derniers, à l’Hôtel Tahiti Pearl Beach Resort à Arue, et le public est venu nombreux participer aux 4 journées dédiées au tatouage. Des conférences et concours des plus beaux tatouages réalisés sur le salon étaient au programme. Pas moins de 45 stands ont accueilli pour ce rassemblement des tatoueurs professionnels, dont 6 venus de l’extérieur (Canada, Brésil, États-Unis, Nouvelle-Zélande, France).
 
 
Oncologie : subvention d’investissement en faveur du CHPF
Dans le cadre de l’accord pour le développement de la Polynésie française en date du 17 mars 2017, l’Etat s’est engagé à soutenir le développement de la prise en charge médicale des patients atteints de cancer via notamment un apport de 716 millions Fcfp (soit 6 millions d’euros) sur trois ans par un investissement de matériels.
Une décision de programmation 2018, matérialisée par la convention du 16 octobre 2018 relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française, a fixé l’engagement financier de l’Etat à hauteur de 238 663 489 Fcfp (soit 2 000 000 euros) pour l’année 2018.
Parmi les opérations dont le financement a été retenu pour la programmation 2018, figure notamment l’attribution d’une subvention au CHPf (Centre hospitalier de Polynésie française) d’un montant de 209 558 500 F TTC, correspondant à 185 450 000 Fcfp financés par l’Etat (soit 80% du montant HT) et 61 198 500 Fcfp financés par la Polynésie française (soit 20% du montant HT et la TVA sur le montant total) afin de moderniser le service de radiothérapie. Le Conseil des ministres a entériné cette subvention à l’attention du CHPF, dans le cadre de la prise en charge du patient atteint du cancer en Polynésie française.
 
 
Subvention au comité polynésien de la Ligue contre le cancer
 
Créé le 6 août 2006, le Comité polynésien de la Ligue contre le cancer s’emploie à prévenir, accompagner et soutenir la population de la Polynésie française autour des actions de lutte contre le cancer. Ses missions s’organisent autour de quatre grands axes : l’information et la prévention, les actions auprès des malades, la formation des bénévoles et la promotion des actions de lutte contre le cancer.
Afin de poursuivre ses actions en direction des malades touchés par le cancer et leurs proches (soutiens psychologiques, visites aux malades, etc.), en direction du public de manière générale (prévention, information, campagne Octobre rose, semaine cancer, etc.) et en direction des bénévoles (formation, etc.) dans toute la Polynésie française, le Conseil des ministres a entériné une aide financière d’un montant d’1,5 millions Fcfp en faveur du Comité polynésien de la Ligue contre le cancer pour lui permettre de couvrir une partie de ses dépenses de fonctionnement.
 
 
Consentement au don d’organe : avis favorable du Pays sur le projet de décret
 
L’ordonnance du 19 juillet 2017 a étendu en Polynésie française certaines dispositions de la loi du 26 janvier 2016 relative à la modernisation de notre système de santé, notamment celle instaurant le principe du consentement présumé au don d’organe. Ainsi, le prélèvement d’un organe pourra être effectué sauf si la personne a fait connaître son refus de son vivant. Cette ordonnance est en cours de ratification.
Par une lettre en date du 29 novembre dernier, le Haut-commissaire de la République a souhaité recueillir l’avis du Conseil des ministres sur un projet de décret portant application de cette mesure.
Ainsi, le « projet de décret portant extension et adaptation en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis-et-Futuna des dispositions réglementaires relatives aux modalités d'expression du refus de prélèvement d'organes après le décès » définit les modalités d’expression du refus au prélèvement d’organes et de tissus après la mort ainsi que les conditions dans lesquelles le public et les usagers du système de santé sont informés de ces modalités. Il précise les dispositions relatives au registre national automatisé des refus de prélèvement qui constitue désormais le moyen principal d’expression du refus.
Ce projet de décret prévoit notamment qu’une personne peut refuser qu'un prélèvement d'organes soit pratiqué sur elle après son décès en s'inscrivant sur le registre national automatisé des refus de prélèvement. Une personne peut également exprimer son refus par écrit et confier ce document à un proche. Le refus de prélèvement peut concerner l'ensemble des organes et des tissus susceptibles d'être prélevés ou seulement certains de ces organes ou tissus et peut être révocable à tout moment. Ce projet de décret appelle un avis favorable de la Polynésie française sous réserve de ratification de l’ordonnance du 19 juillet 2017 sus-mentionnée.
 
 
Subventions aux établissements scolaires du secondaire
 
Sur proposition de la ministre de l’Éducation, Christelle Lehartel, 14 subventions de fonctionnement ont été examinées et approuvées, par le Conseil des ministres, à quatre établissements publics d’enseignement de la Polynésie française, pour un montant global de subventions d’environ 18 500 000 Fcfp. Il a, ainsi, été décidé d’octroyer des subventions pour les opérations suivantes :
 
Bénéficiaire Objet de la subvention Montant en
Fcfp
Collège de Papara  
Le projet de découverte et d'initiation au golf
 
Le renouvellement du mobilier scolaire
 
Le renouvellement des brasseurs d'air
 
Le projet de médiation scolaire
 
L'installation de climatiseurs à la vie scolaire et au centre de documentation et d'information
480 000
 
1 211 048
 
310 280
 
440 700
 
258 000
Lycée Tuianu Le Gayic  
La construction d'une dalle cimentée
 
Les travaux d'élagage des arbres
 
L'achat de tables et de chaises pour les salles de classes
 
L'achat de chaises pour le réfectoire
 
L'achat de tables pour le réfectoire
 
L'achat de mobilier et les travaux d'aménagement pour la formation aux "métiers de l'électricité et de ses environnements connectés"
 
 
La rénovation de la station d'épuration
 
145 387
 
560 000
 
1 005 923
 
 
171 818
 
296 972
 
 
1 596 917
 
 
 
567 204
Collège Maco Tevane Le renouvellement des portes en aluminium 7 893 818
Lycée professionnel de Faa’a Le renouvellement du mobilier scolaire 3 500 000
 
 
 
Subventions de fonctionnement et d’investissement aux fédérations et associations sportives et de jeunesse
 
Le Conseil des ministres a examiné 15 dossiers de subventions destinées aux fédérations et associations sportives pour un montant global de 30 187 000 Fcfp.
 
Subventions de fonctionnement au titre des activités générales (7 dossiers) attribuées pour :
  • L’association Union du Sport Scolaire Polynésien pour un montant  de 2 600 000 Fcfp ;
  • La Fédération Tahitienne de Surf, complémentaire pour un montant  de 3 500 000 Fcfp ;
  • L’association Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré pour un montant de  1 600 000 Fcfp ;
  • L’association Papara Badminton pour un montant de 463 000 Fcfp ;
  • L’association Papara Football Club pour un montant de 620 000 Fcfp ;
  • L’association Mou’a Tamaiti no Papara pour un montant de 771 000 Fcfp ;
  • L’association Liona pour un montant de 293 000 Fcfp.
 
Les subventions de fonctionnement (8 dossiers) en faveur de :
 
  • La Fédération d’Athlétisme de Polynésie française pour une prise en charge partielle des frais liés aux Océania Polynésiens, la venue d’intervenants de France et d’Australie et le déplacement d’athlètes de haut niveau en Nouvelle-Zélande en vue des Jeux du Pacifique en 2019 pour un montant de 3 500 000 Fcfp ;
  • La Fédération Tahitienne de Natation, pour une prise en charge partielle des frais liés à la préparation en vue des Jeux du Pacifique de 2019 pour un montant                          de 1 500 000 Fcfp ;
  • La Fédération Tahitienne de Basket ball pour le financement de sa participation au Tournoi qualificatif, aux Samoa, du 19 au 25 novembre 2018, pour un montant                     de 3 500 000 Fcfp ;
  • Le comité des Sports de Tubuai pour l’organisation de stages de secourisme PSC1 et PSE1 pour un montant de 1 340 000 Fcfp ;
  • L’association Makatea Escalade pour le financement de l’aménagement du site et la formation de l’encadrement pour un montant de 1 500 000 Fcfp ;
  • L’association Cemea de Polynésie pour l’organisation de deux camps chantiers pour adolescents à Moorea pour un montant de 3 000 000 Fcfp ;
  • L’association Union Polynésienne pour la Jeunesse (UPJ) pour l’organisation d’un camp chantiers pour adolescents (CCA) au titre de l’année 2018 pour un montant de 1 500 000 Fcfp ;
  • L’association des Unions Chrétiennes des Jeunes Gens de l’Eglise Protestante Maohi, pour une prise en charge partielle des frais liés à l’organisation du Te Farereira’a à Bora Bora pour un montant de 4 500 000 Fcfp.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 29 au lundi 31 décembre 2018

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Pharmacies de garde : Du samedi 29 et dimanche 30 décembre 2018

- Papeete : Pharmacie CARDELLA. Tél. 40 43 81 97
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie TAUTIARE. Tél. 40 80 04 25
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie MOANA NUI. Tél. 40 43 16 98
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Du samedi 29 décembre 2018 à 12h30 au lundi 31 décembre 2018 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr DETRUN Gregory Tel. 40 82 97 13

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr RAULT Jean-Marie Tel. 40 57 67 57

-Commune de Paea : Dr COVIC Erik Tel. 40 53 27 52

-Commune de Papara : Dr NEGUI Gilles Tel. 40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr RICHARD Ronan Tel. 40 57 05 15

-Secteur de MOOREA : Dr GALLEZOT-GIRARDEAU Dorothée Tel. 40 56 32 32

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr JUEN Marie-Joseph Tel. 40 67 70 62

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr MICHEL Christelle Tel. 40 66 23 01 - 87 74 94 04

-Ile de Tahaa : Dispensaire de Taha’a Tel. 40 65 63 31

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr SCORDIA Marlène Tel. 87 72 70 55

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : -------------------------- Tel. ----------------------

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 - poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du mardi 1er au mercredi 2 janvier 2019

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Pharmacies de garde : Du mardi 1er janvier 2019

- Papeete : Pharmacie PAOFAI. Tél. 40 43 93 93
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie TIARE TAHITI. Tél. 40 83 29 44
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie TAMANU. Tél. 40 58 45 17
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Du mardi 1er janvier 2019 à 06h00 au mercredi 02 janvier 2019 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr EL KOFTANGUI Hani Tel. 40 45 45 00

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr TURGEON Véronique Tel. 40 85 30 86

-Commune de Paea : Dr COVIC Erik Tel. 40 53 27 52

-Commune de Papara : Dr PROYART Denis Tel. 40 57 35 88

-Taravao et la presqu’île : Dr SERRERO Denis Tel. 40 57 72 22

-Secteur de MOOREA : Dr BUONAMINI Sabrina Tel. 40 56 15 55

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr KRAJEWSKI Justine Tel. 40 67 67 37

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr MICHEL Christelle Tel. 40 66 23 01 - 87 74 94 04

-Ile de Tahaa : Dispensaire de Taha’a Tel. 40 65 63 31

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr SCORDIA Marlène Tel. 87 72 70 55

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : -------------------------- Tel. ----------------------

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 - poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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