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Pouvanaa A Oopa: La mémoire du Metua déchargée par la Chambre criminelle de la Cour de Cassation

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Pouvanaa  A Oopa: La mémoire du Metua déchargée par la Chambre criminelle de la Cour de Cassation
PARIS, le 25 octobre 2018- "La Cour de révision dit que la requête en révision est fondée. Elle annule l’arrêt de la Cour criminelle de Polynésie française du 21 octobre 1959 condamnant Pouvanaa a Oopa à la peine de 8 ans de réclusion criminelle et à celle de 15 ans d’interdiction de séjour. Elle constate que Pouvanaa a Oopa est décédé le 10 janvier 1977 et en conséquence, elle décharge sa mémoire. "

Tels sont les mots employés, ce jeudi 25 octobre à Paris, par le Greffier de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation, dans le délibéré concernant la demande de révision du procès de Pouvanaa a Oopa. Dans la salle d’audience se tiennent, debout, Teiha et Teheiura Stephenson, arrière-arrière-petits-fils du Metua, accompagnés par Louise Peltzer, ancienne Présidente de l’Université de Polynésie française et petite-nièce de Pouvanaa, la réalisatrice Marie-Hélène Villierme, ainsi que des proches et journalistes venus nombreux entendre ce délibéré historique pour le Fenua. Le 5 juillet dernier, l’Avocate générale avait déjà recommandé l’annulation du procès, ce qui laissait entrevoir un délibéré allant dans le même sens.

« C’est une décision que j’espérais », a déclaré l’avocat Emmanuel Piwnica, désigné curateur à la mémoire de Pouvanaa A Oopa par la Cour de révision. « A la lecture de l’examen de ce dossier, j’étais absolument convaincu de l’ensemble des erreurs qui avaient pu être commises par la Justice (…). Un certain nombre de représentants de la République française s’étaient mal conduits (…) », poursuit-il, « et c’est la grandeur de la République française d’avoir une Justice, aujourd’hui, indépendante (…), capable de reconnaitre ses fautes, capable de réparer ».

« Il n’est jamais parti, il est toujours là » a confié Louise Peltzer. « C’est un grand jour, et il a toujours cru en la Justice. Il n’a jamais été haineux ». Louise Peltzer avait rencontré le Metua alors qu’il était assigné à Pierrefonds en Métropole. Échangeant en Re’o Ma’ohi, Pouvanaa a Oopa l’avait encouragé à « parler la langue ». « Il a toujours défendu ça, la culture polynésienne avec sa langue (…). C’est un bel exemple pour nous tous et je suis fière d’appartenir à la famille ». « C’est un momei[nt qu’on attendait depuis un demi-siècle », salue Teiha Stephenson, ému par le dénouement de près de 60 ans de combat. « Ma grand-mère nous a souvent raconté cette nuit », ]idurant laquelle Pouvanaa fut arrêté, « lorsqu’on était enfants, quasiment tous les soirs, elle nous demandait de ne pas lâcher ce combat après elle ».

Le délibéré s’appuie sur des « faits nouveaux » rapportés par des témoignages recueillis ces dernières années.Il rapporte notamment qu’aux Îles-sous-le-Vent, l’arrestation de Pouvanaa a Oopa avait été annoncée un jour avant celle-ci. Pour précision, Pouvanaa a Oopa étant décédé au moment de ce délibéré, il s’agit d’une décharge de sa mémoire de toutes accusations de « complicité d’incendies volontaires ou de tentatives d’incendies volontaires d’édifices habités, et de détention d’armes et de munitions sans autorisation ». La révision du procès du Metua est la septième, depuis le début de la Vème République, a rencontré une issue positive.


Tenahe Faatau

Emmanuel Piwnica, avocat désigné curateur à la mémoire de Pouvanaa A Oopa par la Cour de révision :
Pouvanaa  A Oopa: La mémoire du Metua déchargée par la Chambre criminelle de la Cour de Cassation
« C’est une décision que j’espérais. A l’examen du dossier, j’étais absolument convaincu de l’ensemble des erreurs qui avaient pu être commises par la Justice, plus exactement par un certain nombre de ses représentants, de ses agents un peu trop zélés. On peut constater aujourd’hui une chose qui me parait essentielle : un certain nombre de représentants de la République française s’étaient mal conduits, avaient eu des comportements indignes et insupportables. C’est la grandeur de la Justice, la grandeur de la République française d’avoir une Justice, aujourd’hui en tout cas, indépendante, capable de reconnaitre ses erreurs, ses fautes, capable de les réparer. Il faut se réjouir d’être dans un pays qui a cette Justice aujourd’hui. La Justice française est mal passée à une époque, elle a été capable de reconnaitre ses fautes et les a totalement réparés puisqu’aujourd’hui Pouvanaa est reconnu comme innocent, il a toujours été innocent, sa mémoire est déchargée. On peut s’en réjouir ».

ITW Louise Peltzer, ancienne président de l’UPF et petite-nièce de Pouvanaa a Oopa :
Pouvanaa  A Oopa: La mémoire du Metua déchargée par la Chambre criminelle de la Cour de Cassation
« Il était confiant et on a surtout parlé de la langue. Il savait que j’aimais bien la langue et il me disait que c’était important pour notre pays, que les Polynésiens continuent à parler leur langue. Il a toujours défendu la culture polynésienne avec sa langue. Il ne portait pas de propos haineux. Il disait : « je suis là, c’est une condamnation mais je sais qu’un jour la vérité sera connue ». C’est un grand homme. Vivre comme ça, loin de son pays, de ses proches et sans haine, je trouve que c’est un exemple, un bel exemple pour nous tous et je suis fière d’appartenir à la famille ».

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Titaua Porcher théâtralise la légende du cocotier

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Titaua Porcher théâtralise la légende du cocotier
PAPEETE, le 25 octobre 2018 - Au Vent des îles édite une pièce de théâtre intitulée Hina, Maui et compagnie. Cet ouvrage, signé Titaua Porcher, revisite la légende du cocotier en soulevant des problématiques contemporaines comme l'environnement, les religions, la technologie, le bonheur... Le texte, rédigé avec humour, est accessible dès le collège.

Maître de conférences à l’université de la Polynésie française, Titaua Porcher enseigne la littérature et compte parmi ses thèmes de recherche : les littératures du Pacifique, l’histoire dans la fiction océanienne ou bien encore les imaginaires du corps dans les littératures océaniennes.

Elle vient elle-même d'écrire un texte, plus précisément une pièce de théâtre, qu'elle a intitulée Hina, Maui et compagnie. Une première pièce qu'elle dans la tête depuis longtemps.

"Je ne sais pas vraiment raconter des histoires", dit-elle. " Avec le théâtre, on est en contact direct avec les personnages. J'aime ce genre qui donne la parole à des différentes personnes. Au cours des pièces, grâce à cette polyphonie, on voit directement émerger différentes personnalités."

Un genre adapté à la société polynésienne


D'après elle, "contrairement à ce que l'on pense, le théâtre est particulièrement adapté à une société comme la société polynésienne, de tradition orale. La prise de parole est directe".

Pour cet ouvrage, Titaua porcher a choisi de reprendre la légende du cocotier "parce qu'il est l'un des plus fascinants de la matière mythique polynésienne et que c'est l'un des plus célèbres. Pour que le processus de réécriture soit intéressant, pour qu'il y ait une rencontre et un vrai partage avec le public, il faut que la légende soit connue !"
Elle apprécie par ailleurs l'essence même du mythe polynésien "où il n'y a pas de manichéisme, il n'y a pas de punition divine".

Des problématiques d'aujourd'hui

La pièce est ancrée dans le Tahiti d'aujourd'hui et traite de problématiques actuelles comme : l'écologie, les religions, la technologie, le bonheur....

Titaua Porcher s'est inspiré de son propre quotidien pour saupoudrer son texte de détails contemporains. "La bague d'Hina est, par exemple, celle d'une amie. J'ai pioché dans mon univers et celui de mes proches."

L'auteur a voulu un texte drôle, "j'ai essayé en tous les cas" et facile d'accès. "La pièce est lisible dès le collège qui introduit très tôt les mythes grecs. Je trouverais normal qu'on leur fasse également découvrir les mythes polynésiens."

La couverture, œuvre de Philippe Porcher, est "résolument moderne, jeune", résume Titaua Porcher. L'anguille y tient une place de choix, le public est représenté par les petits personnages. L'auteur ajoute : "Mon frère s'est saisi de la matière mythique, il a opté pour le rouge qui symbolise le théâtre, quelque chose d'un peu dramatique et le noir pour la nuit."

L'éditeur Christian Robert complète, à propos de la couverture du livre : "elle vient prouver que la littérature est vivante, elle n'est pas réservée à une élite d'un certain âge, coincée dans un bureau".

La pièce, portée par une troupe d'acteurs en cours de composition, montera sur au mois de mai 2019. En attendant vous pourrez déguster "une mise en bouche" lors du salon du livre de novembre.

Titaua Porcher théâtralise la légende du cocotier
Hina, Maui et compagnie : en vente et en scène

L'ouvrage Hina, Maui et compagnie de Titaua Porcher est à la vente depuis cette semaine. L'auteur le dédicacera ce samedi 27 octobre chez Odyssey de 8h30 à midi.

Au salon du livre, un extrait sera interprété par Tuarii Tracqui et Hinatea le dimanche 18 novembre à 16h30. Le même jour, une rencontre sera organisée avec Titaua Porcher à 16h50. L'auteur sera sur le stand d'Au vent des îles de 15 à 17 heures pour des dédicaces.

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Tirianu Walker décroche le 1er prix du concours du tourisme

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Tirianu Walker décroche le 1er prix du concours du tourisme
Papeete, le 25 octobre 2018 - Le polynésien Tirianu Walker a reçu mardi 23 octobre, à la Présidence, le 1er prix du " concours de création et développement des entreprises dans le domaine du Tourisme ". Le Polynésien, récompensé pour son projet de valorisation de la vallée de Hamuta, a reçu la somme de 5 millions francs.

C'est Tirianu Walker qui a été choisi comme lauréat de la 3ème édition du " concours de création et développement des entreprises dans le domaine du Tourisme ", mardi 23 octobre à la Présidence. Tirianu Walker a reçu un chèque d’un montant de 5 millions francs des mains du Président de la Polynésie française, Edouard Fritch et la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, pour son projet " Tahiri Valley " portant sur la valorisation de la vallée de Hamuta. Le Polynésien souhaite créer un lieu d’échange culturel et proposer des activités culturelles, avec une sensibilisation à l’écologie. A 10 minutes de Papeete, ce porteur de projet souhaite offrir un dépaysement par une immersion dans la culture polynésienne.
Ce concours a pour objectif de valoriser les porteurs de projets dans le domaine du tourisme et de leur apporter le soutien technique et financier pour la concrétisation de leur projet.
Pour cette 3ème édition, 41 porteurs de projets ont participé à ce concours et sept lauréats ont été récompensés, par des prix compris entre 500 000 francs et 5 000 000 francs.
Le 2ème prix a été attribué à Raphaël Labaysse pour son projet " Blue Jungle ". Depuis novembre 2014, ce jeune entrepreneur a décidé de construire une pirogue afin de proposer des excursions sur le lagon de Moorea, avec une initiation à la navigation polynésienne, un partage des savoirs sur les contes et légendes de Polynésie.
Le 3ème prix, d’un montant de 3 000 000 francs, a été remis à Kohu Barsinas pour son projet " Destination Marquises ". Par le développement de cette plate-forme numérique, il souhaite promouvoir l’expérience marquisienne et particulièrement faire revivre le " village d’accueil " de la vallée de Hakahetau à Ua Pou.
Le " Maupiti camping natura" de Mihiarii Teoroi a été récompensé par le 4ème prix d’un montant de 500 000 francs. Par cette nouvelle structure, la lauréate souhaite diversifier l’offre d’hébergement sur Maupiti.

DÉCOUVRIR LA NATURE POLYNÉSIENNE EN VÉLO ELECTRIQUE
Le " développement de déplacements électriques " de Medhi Gabrillagues a été récompensé par le 5ème prix pour un montant de 500 000 francs. Il entend développer un circuit de bike parc afin de proposer à sa clientèle une activité de découverte de la nature polynésienne avec des vélos électriques.
Le 6ème prix d’un montant de 500 000 francs a été remis à Kaha Brown, pour le développement de son application mobile " Fenua Explorer ". Par son application, elle souhaite guider et sensibiliser les touristes à la découverte du patrimoine polynésien, par des jeux de pistes, d’énigmes, en utilisant la réalité augmentée.
Le 7ème prix a été attribué au projet de Tearama Tehahe pour le " Maupiti Blue éco-trip " pour un montant de 500 000 francs. Ce lauréat entend développer des activités touristiques lagonaires et sensibiliser sa clientèle à la prévention de l’environnement en menant des actions éco-participatives sur son île natale de Maupiti.
Enfin le projet " Tutara’s storytelling hideway " de Douglas Pearson, a été distingué comme étant le Coup de cœur du jury. Ce passionné de la Polynésie souhaite offrir un lieu de partage des contes et légendes polynésiens, sur le thème de la Bounty, dans la vallée de Vaiare à Moorea.

D’ores et déjà, la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau a lancé un appel aux futurs porteurs de projets afin qu’ils se préparent pour la prochaine édition de ce concours.

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Edouard Fritch : "Le Metua peut reposer en paix"

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Edouard Fritch :
PAPEETE, le 25 octobre 2018. Le président du Pays a réagi à la décision de justice en faveur de Pouvana'a a Oopa. "Cette décision vient confirmer ce que pensait et disait Pouvana’a a Oopa : « la France est une grande Nation, et c’est pour cela qu’elle me rendra justice ». Le Metua peut désormais reposer en paix", a-t-il souligné.


La Cour de révision a annulé jeudi la condamnation à la prison et à l'exil de Pouvanaa a Oopa, accusé il y a soixante ans d'avoir donné l'ordre d'incendier Papeete.

> Lire aussi Pouvanaa a Oopa: La mémoire du Metua déchargée par la Chambre criminelle de la Cour de Cassation

Le président du Pays, Edouard Fritch,indique avoir "pris connaissance avec émotion et avec la plus grande satisfaction" de cette décision. "C’est l’épilogue d’un long combat entamé par le Metua lui-même, puis par sa famille et tous ceux qui sont épris de justice", a-til souligné dans un communiqué. "Ce combat était devenu celui de l’ensemble des Polynésiens tant les faits historiques rapportés ces dernières années ont suffi à démontrer l’injustice commise. Cette décision vient confirmer ce que pensait et disait Pouvana’a a Oopa : « la France est une grande Nation, et c’est pour cela qu’elle me rendra justice ». Le Metua peut désormais reposer en paix."

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Le contrôle judiciaire des gérants du Street Shop allégé en appel

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Le contrôle judiciaire des gérants du Street Shop allégé en appel
PAPEETE, 25 octobre 2018 - Les mesures de contrôle judiciaire des gérants du Street Shop de Papeete et de leur fournisseur sont considérablement allégées par un arrêt rendu jeudi par la chambre criminelle de la cour d’appel.
 
Prévenus des délits de détention, offre, cession de stupéfiants (en l’occurrence des graines de cannabis) et incitation à la consommation de stupéfiants, les deux gérants du Street Shop de Papeete et leur fournisseur étaient depuis le 3 octobre dernier sous le coup d’un contrôle judiciaire renforcé en attendant leur procès, le 29 janvier prochain. Les trois prévenus avaient interdiction de quitter Tahiti, interdiction de se rencontrer, avaient dû se défaire de leurs passeports et avaient obligation de se présenter au commissariat une fois par semaine. Les trois hommes avaient fait appel de cette décision.

>> Lire aussi : Contrôles judiciaires alourdis pour les gérants du Street Shop

La chambre correctionnelle de la cour d’appel de Papeete allège considérablement ces mesures privatives de liberté, dans un arrêt rendu jeudi. Le contrôle judiciaire est maintenu. Mais les prévenus ont dorénavant l’autorisation de reprendre leur activité commerciale en attendant leur procès, fin janvier. L’interdiction se limite aujourd’hui à la vente de graines de cannabis et d’objet portant la représentation d’une feuille de cannabis.

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Gaston Tong Sang "salue la ténacité et l’opiniâtreté des membres de la famille de Pouvana'a a Oopa"

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Gaston Tong Sang
PAPEETE, le 25 octobre 2018. Le président de l'assemblée a réagi à la décision de justice en faveur de Pouvana'a a Oopa.


> Lire aussi Pouvanaa a Oopa: La mémoire du Metua déchargée par la Chambre criminelle de la Cour de Cassation

"Le président de l’assemblée de la Polynésie française a appris hier soir, avec émotion et satisfaction, la décision de la chambre criminelle de la Cour de cassation visant à annuler la condamnation prononcée à l’encontre de Pouvana'a a Oopa en 1959", a réagi Gaston Tong Sang par voie de communiqué. "Cette décision historique et attendue par les membres de la famille de l’ancien député et sénateur du Pays, par toute la classe politique du Pays et par l’ensemble du peuple polynésien consacre la fin d’un combat judiciaire de plusieurs décennies et vient réhabiliter la mémoire du Metua."

"L’annulation de cette condamnation s’inscrit dans la droite ligne des résolutions du 7 juillet 2009 tendant à obtenir la réhabilitation de Pouvanaa a Oopa et du 15 février 2013 sollicitant du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le dépôt auprès de la commission de révision des condamnations pénales, d’une demande en révision de la condamnation du 21 octobre 1959 de Pouvanaa a Oopa, adoptées à l’unanimité des 57 représentants à l’assemblée", a rappelé Gaston Tong Sang.

"Le président de l’assemblée de la Polynésie française, au nom de l’ensemble des représentants, salue la ténacité et l’opiniâtreté des membres de la famille de Pouvana'a a Oopa et de tous ceux qui ont œuvré sans relâche pendant de nombreuses années pour la reconnaissance de son innocence. Le Metua avait la certitude qu’un jour la France qu’il considérait comme une grande Nation lui rendrait justice. Aujourd’hui, c’est chose faite ; son honneur et sa mémoire sont réhabilités."

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Comment des travaux universitaires ont participé à la réhabilitation de Pouvana'a a Oopa

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Comment des travaux universitaires ont participé à la réhabilitation de Pouvana'a a Oopa
PAPEETE, le 25 octobre 2018. La Cour de révision a annulé jeudi la condamnation à la prison et à l'exil de l'autonomiste Pouvanaa A Oopa, accusé il y a soixante ans d'avoir donné l'ordre d'incendier Papeete. Le laboratoire « Gouvernance et développement insulaire de l’Université de Polynésie française souligne que c'est "exceptionnel que la révision d’un procès criminel soit obtenue à la suite de travaux universitaires".

> Lire aussi Pouvanaa A Oopa réhabilité 41 ans après sa mort

Déchu de son mandat de député en mai 1960, Pouvanaa A Oopa, fervent opposant aux essais nucléaires français en Polynésie, était rentré à Tahiti en novembre 1968 après avoir bénéficié d'une grâce partielle, puis avait été amnistié l'année suivante et élu sénateur en 1971.

L'ancien exilé a toujours nié les faits et avait tenté en vain de faire réviser son procès. En 1995, la Cour de cassation avait rejeté un recours déposé par ses descendants.

La nouvelle demande de révision de 2014 s'appuyait sur des éléments nouveaux: notamment de nouveaux témoignages de gendarmes, qui ont reconnu que l'accusation s'était fondée sur des déclarations fabriquées ou extorquées par la menace ou la violence.

Dans l'ouvrage Pouvana’a et De Gaulle, la candeur et la grandeur, l'historien Jean-Marc Regnault décrivait comment le procès Pouvana'a en 1959 fut dicté par la raison d’Etat alors que Paris avait pris la décision de déplacer le centre d’expérimentations nucléaires français d'Algérie en Polynésie.

Le laboratoire « Gouvernance et développement insulaire (GDI) » de l’Université de Polynésie française a salué la décision rendue ce jeudi par la Cour de révision. Dans un communiqué, il rappelle que "c’est en son sein (et en celui du laboratoire IRIDIP qui l’a précédé) que s’est élaboré le travail de recherche qui a permis d’aboutir à la décision de la Cour de Cassation". Le laboratoire souligne que c'est "exceptionnel que la révision d’un procès criminel soit obtenue à la suite de travaux universitaires".

"La plaidoirie de l’avocate générale, le 5 juillet dernier, montrait clairement que celle-ci avait été sensible au remarquable travail accompli en 2004 par une étudiante en DEA, la magistrate Catherine Vannier", relève le laboratoire. "Cette dernière avait démontré que le procès de 1959 avait été entaché d’irrégularités (instruction uniquement à charge, interventions politiques…) tandis que le fonctionnement même de la justice de l’époque, à Papeete, ne répondait pas aux règles auxquelles un territoire français devait avoir droit."

Ce mémoire de DEA, consultable à la bibliothèque de l’UPF, a été intégré dans les ouvrages que notre collègue et membre du laboratoire, Jean-Marc Regnault, a publiés sur Pouvana'a a Oopa. "Depuis sa thèse soutenue en 1994, notre collègue, persuadé, au vu des documents disponibles, que le député avait été victime de la raison d’État, n’a eu de cesse, à l’occasion de ses recherches, de tenter d’avoir accès aux documents qui pourraient confirmer ses hypothèses. Ses recherches se sont accélérées lorsque le président de la République décida d’ouvrir les archives de l’État et que l’assemblée de la Polynésie française facilita l’accès à celles-ci", souligne le communiqué de l'université. "En ce sens, notre laboratoire tient à souligner à quel point l’UPF s’intéresse à la Polynésie et contribue à son développement et à la connaissance de son histoire. Le GDI encourage tous les étudiants polynésiens à œuvrer dans cette voie."


A noter qu'en début de semaine, l’UPF et la Polynésie française ont signé une convention pour un programme de recherche portant sur la mémoire des essais nucléaires en collaboration de la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique.

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Carnet de voyage - 1535 : Tomas de Berlanga découvre un enfer, les Galapagos !

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Carnet de voyage - 1535 : Tomas de Berlanga découvre un enfer, les Galapagos !
ÎLES GALAPAGOS, le 25 octobre 2018. Les marins sont ainsi faits que quelques détails dans une escale peuvent masquer l’intérêt réel de leur havre : la preuve nous en est donnée par les deux premiers découvreurs des actuelles îles Galapagos, le frère Tomas de Berlanga, évêque de Panama, qui en repartit à jamais dégoûté, convaincu que si l’enfer avait un visage sur terre, il devait ressembler à ces îles volcaniques, et, en 1546, un conquistador malheureux, chassé du Pérou, le capitaine Diego de Rivadeneira : lui les nomma immédiatement « Las Islas Encantadas », comprenez « les îles ensorcelées », car il vit dans ce biotope harmonieux et préservé des hommes un site possédé par on ne sait quel démon.

Le vaste Pacifique offre un carré d’as en matière de destinations de rêve, avec Big Island et ses volcans à Hawaii, les Marquises en Polynésie française, l’île de Pâques à l’est du triangle polynésien et enfin les îles Galapagos, au large de l’Equateur. Si vous prenez le temps d’y ajouter l’archipel de Juan Fernandez au large de Valparaiso, vous obtiendrez cinq joyaux naturels ayant gardé beaucoup de leur cachet, même si la pression touristique devient très lourde à Big Island, à l’île de Pâques et aux Galapagos.

La théorie de Darwin
Les Galapagos sont réellement sorties d’un relatif anonymat après le passage de Charles Darwin à bord du « Beagle ». Le scientifique avait en effet découvert quelque chose d’incroyable en étudiant des fossiles en Argentine, mais ce qu’il souhaitait c’était valider sa théorie, celle de l’évolution, dans une nature bien vivante.

L’archipel des Galapagos allait lui fournir matière à conforter ce dont il était persuadé, grâce à l’observation des miminis, des passereaux plus connus comme étant les « pinsons de Darwin ».

Tous sont du même genre, mais tous sont des espèces différentes ayant évolué en fonction de leur nourriture et de leur milieu. C’est à son retour en Angleterre, plusieurs années après son passage aux Galapagos, que Darwin pourra, aidé de plusieurs scientifiques étudiant ses collections, mettre en ordre sa fameuse théorie de l’évolution. Son voyage, un long tour du monde, s’étala de 1831 à 1836 et changea la manière dont l’Homme perçoit aujourd’hui l’univers qui l’entoure et la place qui est la sienne sur cette planète.

Ramener la paix au Pérou
Bien loin de cette agitation intellectuelle, revenons trois siècles en arrière : les Galapagos sont encore parfaitement inconnues. Au Pérou justement, en 1533, un soudard flanqué d’une équipe de véritables bouchers assoiffés de sang et d’or, débarque sur les rives du Biru (qui deviendra le Pérou). On le sait, Pizarro réussit en un temps record et avec des moyens dérisoires, à se rendre maître de l’empire inca, profitant notamment de la rivalité entre deux frères ennemis, Huascar, à Quito, et Atahualpa, à Cuzco. Mais la Conquista ne se fait pas que dans un bain de sang dont les seules victimes sont les Indiens. Les Espagnols, entre eux, n’hésitent pas à s’affronter pour s’arroger les dépouilles de cet exceptionnel empire ; or, bijoux, femmes, terres, mines, tout est bon pour exacerber les querelles et les oppositions. A Mexico, on n’ignore les détails de ces luttes fratricides, mais le vice-roi entend bien ramener le calme.

Pour cela, il décide d’envoyer un négociateur à Lima, un homme solide, à la réputation sans tache, incorruptible et honnête, le frère Tomas de Berlanga ; l’homme a 47 ans, il fut un des premiers religieux à venir évangéliser le Nouveau Monde dont il connaît bien les coulisses et il est évêque de Panama.
De Berlanga prend sa mission très au sérieux et cingle vers Callao, le port de Lima en 1535, deux ans à peine après le débarquement de Pizarro.

Fin février, un navire est prêt à partir, mais malheureusement, les vents sont capricieux, le bateau, difficile à manœuvrer et la mer capricieuse. Résultat, ne sachant pas mesurer leur longitude, les marins se déportent très à l’ouest de leur route initiale et finissent par buter sur des îles totalement inconnues. Elles ne figurent sur aucune carte, n’ont donc pas de nom et s’imposent comme une escale obligatoire car il faut rapidement les explorer et s’y ravitailler, en eau douce notamment.

« Dieu a fait pleuvoir des pierres »
A bord, l’autorité supérieure est celle de l’évêque qui se rend bien entendu à terre. Le religieux se fait explorateur, mais il n’apprécie guère ce contretemps, d’autant qu’il constate très vite que ces terres volcaniques sont arides, vides de tout habitant et sans richesse aucune.

Ni évangélisations ni enrichissement possibles sur ces cailloux de lave brûlés par le soleil. Des cailloux, il y en a tant au goût de l’évêque que celui-ci écrira même : « Ici, Dieu a fait pleuvoir des pierres ». Dans un tel cadre, la végétation non plus ne trouve pas grâce à ses yeux : « le sol n’a même pas le pouvoir de donner vie à un peu d’herbe ». Bref, s’il n’est pas en enfer, ça y ressemble beaucoup, mais l’emplacement de ces îles jusqu’alors inconnues nécessite pour Berlanga qu’il rédige un rapport complet destiné au roi d’Espagne, Charles Quint (1500-1558). Rapport complet autant qu’un bref séjour le permet, mais qui relève tout de même la richesse de la faune locale : iguanes, phoques, tortues bien entendu, à terre comme dans la mer. Sans compter les innombrables oiseaux, qui, eux non plus, ne trouvent pas grâce à ses yeux : « ils sont comme ceux que l’on voit en Espagne, mais il son tellement bêtes qu’ils ne savent même pas comment voler, ce qui fait que beaucoup d’entre eux ont été capturés à la main ».

La flore est d’une pauvreté affligeante et la faune est bête : ite missa est, la messe est dite pour un religieux il est vrai plus préoccupé par sa mission que par les sciences naturelles. Le pire est pourtant encore à venir quand Berlanga, malgré les recherches entreprises par l’équipage, comprend que les îles n’offrent pas de ressources en eau douce naturelle. Heureusement, il y a des cactus, du genre Opuntia, avec de larges raquettes et des troncs généreux qui, pressés, fourniront suffisamment d’eau aux marins pour tenir ; la seconde île où abordera le bateau se montrera plus généreuse en eau douce et tempèrera le jugement plus que négatif de Berlanga.

A l’époque, les corsaires et pirates n’écumaient pas encore les côtes ouest de l’Amérique du Sud pour piller villes et galions espagnols ; Berlanga ne mettra donc guère en évidence l’intérêt stratégique des Galapagos qui, comme l’archipel Juan Fernandez au large de Valparaiso, serviront de repaire à toute la flibuste un peu plus tard.

Ambitieux mais honnête
Mais qui était donc ce Berlanga dont l’histoire n’a pas vraiment retenu le nom ?

Tomas de Berlanga (1487 ?-1551) avait vu le jour à Berlanga de Duero, commune de la province de Soria en Castille-et-Leon (Espagne). On ignore avec précision sa date de naissance mais on sait qu’il entra très jeune dans les ordres et enseigna au couvent de Salamanque, dans l’ordre des dominicains. A l’époque, Hispaniola (Saint-Domingue) dépendait administrativement de la province d’Andalousie. Berlanga y fut nommé et manoeuvra tant et tant qu’il obtint de Rome, en 1528, que la région du Nouveau Monde où il oeuvrait devint une province à parte entière, celle de Santa Cruz, dont il devint le provincial dès 1530. Il était ambitieux et proclama, depuis Hispaniola qu’il coiffait aussi hiérarchiquement la province de Santiago de Mexico, suscitant une réaction virulente de ses opposants. La querelle prit fin quand on lui offrit sur un plateau l’évêché de Panama d’autant plus prometteur qu’il était appelé à couvrir non seulement sa région, mais toutes celles encore à découvrir, ce qui laissait à Berlanga de quoi satisfaire ses ambitions. D’autant qu’en 1533, Pizarro avait découvert le Pérou, l’immense empire inca et ses formidables trésors. La couronne ayant été informée des rivalités fortes entre Pizarro et son lieutenant Almagro, Berlanga fut envoyé sur place pour arbitrer le conflit.

C’est à cette occasion qu’il découvrit donc fortuitement les Galapagos. Avant son arrivée à Lima, Pizarro avait réussi à envoyer un de ses rivaux, Almagro, au Chili et à venir à bout de ses opposants, ce qui rendit l’arbitrage de Berlanga inutile. Celui-ci rentra à Panama en ayant eu le cran de tenir tête à Pizarro qui tenta par mille et une ruses de le compromettre ou de l’acheter ; les deux hommes se détestèrent cordialement et finalement, Berlanga n’accepta que douze cuillères en argent du conquistador, mais lui arracha 1 000 pesos/or pour les hôpitaux de Panama et du Nicaragua, ainsi que le lancement de la construction du couvent Saint Domingue à Lima.

A son retour à Panama, de Berlanga continua son travail missionnaire tout en poursuivant ses efforts plus concrets ; il se fit le chantre et le promoteur de la culture de la tomate dans toute la Caraïbe et d’une banane plantain, la « Dominico ».

Bien avant tous ses contemporains, il imagina le percement d’un canal dans l’isthme de Panama afin de relier l’Atlantique et le Pacifique. Mais fatigué
par son travail missionnaire, il renonça à 50 ans, à son évêché, préférant rentrer en Espagne. Berlanga demeura dans sa ville natale jusqu’à sa mort en 1551, sans jamais avoir mesuré l’intérêt de la découverte des Galapagos, de ce qui est resté comme sa grande découverte...

Daniel Pardon

1546 : Des îles « ensorcelées »
Il est intéressant de noter que onze ans après le passage de Berlanga, un conquistador espagnol fuyant Pizarro redécouvrit à son tour cet archipel du Pacifique : en 1546, le capitaine Diego de Rivadeneira y aborda à son tour et fut tellement impressionné par son escale qu’il surnomma l’archipel « las Islas Encantadas », les îles ensorcelées. Les courants violents, les brouillards, les vents changeants, la faune « diabolique » (les iguanes terrestres et marins), tout cet univers parut au capitaine peut-être pas très courageux l’œuvre d’une sorcellerie, peut-être le travail du diable ou de ses succubes locales. Plus étonnant encore, Rivadeneira en était persuadé, les îles elles-mêmes ne reposaient pas sur le plancher océanique mais flottaient à la surface de l’océan et dérivaient ainsi au gré des caprices de quelques sorcières…

A l’époque, on parlait déjà des Galapagos mais ce n’est qu’en 1570 que ce nom de baptême fut officiellement donné à l’archipel sur une carte du dessinateur flamand Abraham Ortelius (qui les baptisa, en latin, « insulae de los Galapagos ».

Les Incas avant Berlanga ?
Une vieille tradition assure que les Incas auraient découvert, environ un siècle avant les Espagnols, l’archipel des Galapagos. L’empereur Tupac Yupanqui aurait en effet organisé une très ambitieuse exploration du Pacifique et serait parvenu même, assurent certains, jusqu’à Mangareva et à l’île de Pâques. Le chroniqueur Pedro de Sarmiento de Gamboa relate cette odyssée dans un texte rédigé en 1572, à partir des récits et traditions recueillis au Pérou.

Cependant, rien, concrètement, ne vient apporter des preuves de ce périple par ailleurs fort possible, même si les chiffres avancés par de Gamboa, plusieurs dizaines de radeaux de balsa du type du « Kon Tiki » et la bagatelle de 2 000 hommes, sont relativement précis. Sur les îles des Galapagos, absolument aucun vestige daté des Incas n’a été retrouvé. En revanche, certains tessons de poteries attesteraient de la présence passagère et ancienne d’Indiens venus de la côte équatorienne, qui auraient pu être déviés de leur navigation côtière, comme le fut en 1535 Tomas de Berlanga.

Un balcon pour la flibuste
Pirates et corsaires anglais, dans une moindre mesure hollandais et français, convoitaient les richesses que l’Espagne tirait du Nouveau Monde. Aussi les flibustiers ne furent-ils pas longs à venir sillonner les côtes sud-américaines, attaquant tantôt des villes côtières, tantôt des navires marchands chargés d’or et de matières précieuses. Parmi les plus célèbres et les plus hardis, citons le Hollandais Hendrick Brouwer (1581-1643) mais surtout les Britanniques Thomas Cavendish (1560-1592), sir Francis Drake (1540-1596) et, plus tard, William Dampier (1651-1715). Pour ces marins, le voyage dans le Pacifique état d’autant plus risqué et compliqué qu’après le passage du cap Horn, ils ne pouvaient espérer remettre leurs navires et leurs équipages en état dans aucun port, ce qui était le cas des bâtiments espagnols partout chez eux, de la Patagonie à la Californie. Aussi deux repaires s’imposèrent-ils très vite pour les pirates, l’archipel de Juan Fernandez, à 600 km au large de Valparaiso, au Chili, et, plus au nord, les îles Galapagos, entre Lima et Acapulco (à 1 236 km du port de Guayas). Si l’eau était trop rare sur l’archipel pour que les pirates et corsaires s’y installent à demeure, ces îles permettaient tout de même de fuir après un raid, de se mettre à l’abri, et, grâce aux innombrables phoques et tortues, de réapprovisionner les équipages en viande fraîche.

Après les flibustiers, ce fut au tour des baleiniers de se servir des Galapagos comme lieu d’escale et de ravitaillement. Leurs campagnes duraient souvent trois à cinq ans, et tous les ports étaient les bienvenus. L’archipel équatorien occupait une place stratégique pour ces chasseurs, puisqu’il se trouvait juste à l’est de la zone de chasse favorite, l’Offshore Ground (entre 5° et 10° de latitude sud, 105° et 125° de longitude ouest).

Carnet de voyage - 1535 : Tomas de Berlanga découvre un enfer, les Galapagos !

Carnet de voyage - 1535 : Tomas de Berlanga découvre un enfer, les Galapagos !

Carnet de voyage - 1535 : Tomas de Berlanga découvre un enfer, les Galapagos !

Carnet de voyage - 1535 : Tomas de Berlanga découvre un enfer, les Galapagos !

Carnet de voyage - 1535 : Tomas de Berlanga découvre un enfer, les Galapagos !

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La fonction publique séduit toujours autant

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La fonction publique séduit toujours autant
PUNAAUIA, le 25 octobre 2018. Le 8e Carrefour de l'emploi public a eu lieu ce jeudi à l'université de Polynésie française à Punaauia. Des ateliers thématiques et des simulations aux oraux de concours étaient organisés.

Organisé par l’université de la Polynésie française et les trois fonctions publiques présentes sur le fenua, Pays, Communes et État, le Carrefour de l'emploi public a lieu ce jeudi, de 8 à 13 heures, à l'université.

Ce Carrefour s'adressait aux étudiants de l’UPF mais aussi à tous les élèves de l’enseignement supérieur (dont les BTS, les classes prépa, l’ECT, ESCB et l’ISEPP), aux jeunes diplômés sur le marché du travail et aux demandeurs d’emploi ou toute personne intéressée par une carrière dans le secteur public.


DES ATELIERS THEMATIQUES
Six ateliers thématiques sur les différents métiers de la fonction publique étaient organisés tout au long de la journée. Ils ont traité des "perspectives de carrière dans les trois fonctions publiques : Etat, Pays, Communes", des "métiers de l’éducation", du "travail dans les communes", des "métiers du Droit et de la Justice", du "métier de gendarme" et des "métiers des ressources humaines". Des professionnels ont ainsi pu partager leur expérience et répondre aux questions des étudiants.

Le Carrefour de l’emploi public a comme objectif de provoquer une rencontre concrète entre les étudiants et les représentants du secteur public en Polynésie, à travers des ateliers et des échanges directs. Il a pour but d’aider les étudiants à s’orienter et à s’insérer dans le monde du travail et de connaître les différents métiers proposés.

"Tout le monde a sa place dans l'institution militaire"
La fonction publique séduit toujours autant
"Tout le monde a sa place dans l'institution militaire", souligne Fabien Beauvisage, conseiller en recrutement au sein de l'armée. "Les portes sont grandes ouvertes. Il suffit d'avoir beaucoup de motivation."
Si vous vous posez des questions sur les métiers de l'armée, tout au long de l'année, vous pouvez rencontrer les conseillers en recrutement au Centre d'information et de recrutement des forces armées (Cirfa) à Arue. Ils vous informeront sur les étapes du recrutement et de l'arrivée en métropole. L'armée sera à Moorea ce vendredi et à Tubuai mi-novembre pour répondre aux questions des jeunes en recherche de travail.

"Nous souhaitons la sécurité de l'emploi"
La fonction publique séduit toujours autant
Mihia et Vaimiti, étudiantes en éco-gestion, sont venues au Carrefour de l'emploi pour s'informer sur les métiers de la fonction publique d'Etat. "Nous souhaitons avoir un poste fixe. Cela permet d'avoir la sécurité de l'emploi. Si tu es salarié dans le privé, tu as toujours le risque de subir un licenciement économique", soulignent-elles.
Les deux jeunes femmes sont prêtes à quitter la Polynésie française pour décrocher un poste dans la fonction publique d'Etat : "Nous n'avons pas peur de partir et d’aller en métropole. Il n'y a pas d'avenir ici. On voit plein de jeunes ne rien faire alors qu'ils ont des diplômes. Certains membres de nos familles sont partis. Cela se passe bien pour eux en métropole même si le fenua leur manque parfois".

Concours : s'inscrire pour s'entraîner
La fonction publique séduit toujours autant
Les fonctionnaires présents sur le stand du haut-commissariat ont donné de nombreux bons conseils. Aux jeunes Polynésiens souhaitant tenter un concours affectation locale, il a été recommandé de s'inscrire aux concours nationaux pour "pouvoir s'entraîner en condition réelle pour les concours". Rien de mieux en effet pour apprendre à maîtriser son stress que de vivre une épreuve de concours une première fois.

Le service civique était aussi présenté. Pendant leur mission de huit mois en moyenne, les jeunes engagés perçoivent une indemnité de 61 254 Fcfp mensuelle intégralement prise en charge par l’État.

Seule une indemnité pour les frais de transport, de logement et de repas de 12 838 Fcfp par mois reste à la charge des structures d’accueil. Le service civique permet à ces jeunes engagés de 18 à 25 ans de vivre une expérience particulièrement enrichissante pour préparer leur insertion professionnelle.

La fonction publique séduit toujours autant
La brigade cynophile de Papeete a fait des démonstrations d'intervention.

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Une journée pour (re)découvrir Moorea avec Tahiti Tourisme

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Une journée pour (re)découvrir Moorea avec Tahiti Tourisme
MOOREA, le 25 octobre 2018. La cinquième édition du Reva i Eimeo Nui aura lieu le samedi 3 novembre. Ce sera l'occasion pour les Polynésiens et les touristes de (re)découvrir Moorea.

En 2017, pas moins de 120 personnes avaient participé au Reva i Eimeo Nui. La cinquième édition aura lieu le samedi 3 novembre. Une fois arrivés à Moorea, les passagers prendront place dans les trucks fleuris de auti et de opuhi ... et débuteront l’aventure en revisitant des lieux symboliques de l’île.

Tahiti Tourisme conduira la première visite vers le Green Pearl Golf Course situé à Temae, afin de découvrir ce bel endroit verdoyant réservé en général aux sportifs. Ce cadre idyllique permettra aux participants de se familiariser avec ce lieu en pratiquant le golf. Les visiteurs iront ensuite au Belvédère, situé au-dessus de la baie de Opunohu. Le point de vue offre un panorama imprenable et captivant mêlant la terre et la mer. Les participants s'arrêteront ensuite au lycée agricole de Opunohu. Cet arrêt sera rythmé par la visite des jardins puis se clôturera par une dégustation de jus frais et de confiture, une pause savoureuse et irrésistible.

Ensuite direction « sous les cocotiers », sur le site privé de Inaveiti à Haapiti. Ce moment de détente sera accompagné par une prestation « relaxation » où il sera difficile de résister aux massages traditionnels et contemporains offerts. Le mā’a Tahiti sera servi à proximité dans une ambiance musicale proposée par une troupe de danse traditionnelle de Moorea. Les visiteurs pourront ensuite profiter d'un moment de liberté pour visiter les alentours.

Ensuite, un atelier sera proposé à tous les passagers : découpe d’ananas, le fruit emblématique de l’île de Moorea. Le dernier trajet sera en direction du quai de Vaiare pour clore cette journée. N'oubliez pas votre crème solaire, vos vêtements de rechange, masques et tubas, sandales…

Réservations : 40 50 40 30.
Tarifs : Adulte 9 000 Fcfp. Enfant 5 000 Fcfp.

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35 groupes au prochain Hura Tapairu

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35 groupes au prochain Hura Tapairu
PAPEETE, le 25 octobre 2018. La prochaine édition du Hura Tapairu regroupera 7 groupes dans la catégorie Tapairu et 28 dans la catégorie Mehura soit un total de 35 formations tandis que quatre groupes de danseurs internationaux seront en compétition.


La Maison de la culture a dévoilé ce jeudi les noms des groupes qui participeront au prochain Hura Tapairu.
Dans la catégorie Tapairu, ils seront 7 groupes. Il s'agit de Hinearii nō Moorea, Hitireva, Hitireva Aito, Hitireva Tapairu, Ia Ora te Hura, Manahau Tahiti et Manohiva.

Dans la catégorie Mehura, il y aura 28 groupes. Il s'agit de Ahura'i, Ahutoru nui, ‘Anapa uira, Heihere, Hia'ai, Hura-Atea, Hura Tini, Manohiva Mehura, Manureva nui, Natihei, Ō Meha'i nui, ‘Ori Here, ‘Ori Marara, Piihau, Poti'i Mehura, Potii ‘Ori nō Moorea, Ravatea, Tahiti ia Ruru Tu Noa Mehura, Tahiti ia Ruru Tu Noa Vahine, Tamari’i na Ta'a Motu e Pae, Tapairu nō Fakarava, Te Honora'a, Te Natiraa, Te Rē-Nui-Here, Tematahira, Toa Mataroa, Vaheana et Varua nui.


Au Hura Tapairu Manihini, il y aura quatre groupes internationaux : London School of Hula and ‘Ori, Manuia, Te Pura o te Rahura’a et Te Rahiti nui.

Le Hura Tapairu Manihini aura lieu le 22 novembre, tandis que le 14e Hura Tapairu se déroulera les 22, 23, 24, 28 29 et 30 novembre pour les soirées de concours.

La finale aura lieu le 1er décembre.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 27 au lundi 29 octobre 2018

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Pharmacies de garde : Du samedi 27 et dimanche 28 octobre 2018

- Papeete : Pharmacie MAMAO. Tél. 40 43 16 51
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie PAMATAI. Tél. 40 82 55 92
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie OTEANIA. Tél. 40 85 59 00
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Du samedi 27 octobre 2018 à 12h30 au lundi 29 octobre 2018 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr VU DINH François Tel. 40 46 04 01

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr COLLIN-JUNOT Nathalie Tel. 40 57 67 57

-Commune de Paea : Dr ROUGIER Philippe Tel. 40 53 27 53

-Commune de Papara : Dr BEAUCOUSIN Laurent Tel. 40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr RICHARD Ronan Tel. 40 57 05 15

-Secteur de MOOREA : Dr BUONAMINI Sabrina Tel. 40 56 15 55

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr DUVAL François Tel. 40 67 67 07 - 87 78 27 80

-Ile de Huahine : Dr MOTYKA Pascal Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr LACROZE Gaëlle Tel. 40 66 49 66

-Ile de Tahaa : Dispensaire de Taha’a Tel. 40 65 63 31

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : ------------------- Tel. ----------------------

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : ------------------------ Tel. ------------------------

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 - poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Agression à Paofai : "Il disait qu'il allait nous tuer"

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Agression à Paofai :
PAPEETE, le 25 octobre 2018 - ​Un SDF a agressé samedi dernier à Paofai une aide-soignante de la polyclinique. La victime s'en est sortie avec un hématome au niveau de la tête, et trois jours d'incapacité temporaire totale de travail (ITT). "Je n'ai finalement rien eu de grave, mais n'attendons pas un événement dramatique pour changer les choses", a insisté la jeune femme.

Pas une semaine ne semble passer à Papeete, sans qu'une affaire d'agression, ou de violence, n'alimente les colonnes de nos journaux. Il y a deux semaines,  des commerçants du quartier entourant la mairie de Papeete, faisaient part à la municipalité des incivilités, et des dégradations dont ils étaient victimes.
 
Et ce jeudi, Juliette (le prénom a été modifié) a interpellé la commune de Papeete, sur le problème de sécurité aux alentours de la polyclinique de Paofai. Cette aide-soignante a en effet été agressée samedi dernier, aux abords du parking de la clinique, par un SDF. "Je prenais ma pause au niveau de la pharmacie, avec deux autres collègues. Il est ensuite arrivé, imbibé d'alcool, et à commencer à nous insultait sans aucune raison. Il disait aussi qu'il allait nous tuer", confie la jeune femme.
 
Dans un premier temps, Juliette et ses collègues ne prêtent pas attention aux propos du SDF. "Mais il a continué à nous insulter. Je n'en pouvais plus. Je l'ai interpellé pour le calmer, et il est venu vers moi. Il m'a alors asséné un coup de tête, et un coup de poing. Je m'en suis sortie avec une grosse bosse sur ma tête. Heureusement qu'il y avait un agent de la DSP qui était de l'autre côté du parking, et qui est arrivé ensuite pour le retenir. Sinon je ne sais pas ce qui se serait passé", soupire-t-elle.

"ETRE PLUS PRESENT SUR LA ZONE"
Agression à Paofai :
Juliette a donc porté plainte auprès de la Direction de la sécurité publique (DSP), et a signalé cet incident à la mairie de Papeete ce jeudi. "Il faut que la commune prenne conscience de ce qui se passe. N'attendons un événement dramatique pour changer les choses", insiste-t-elle.

D'autant plus que les agressions violentes semblent se répéter assez fréquemment dans cette zone. Le mois dernier, un SDF avait en effet glissé sa main sous la robe d'une quadragénaire, et avait été arrêté pour atteinte sexuelle. Juliette explique par ailleurs que, "les patients qui viennent à la clinique sont aussi très souvent victime de quelque SDF, qui pratique une mendicité agressive. Certains n'hésitent pas à lancer des cailloux sur les voitures, si la personne refuse de leur donner de l'argent."
 
"C'est effectivement un lieu où il y a beaucoup de passages, et où les SDF ont eu l'habitude de s'installer", commente de son côté Rémy Brillant, directeur général des services de la mairie de Papeete.  Puis ce dernier d'ajouter, "nous avons tous les jours des interventions dans cette zone de Paofai, mais aussi sur d'autre site sensible de la ville, pour faire circuler ces SDF. On évite ainsi qu'ils se sédentarisent, et embêtent les passants, mais à chaque fois ils reviennent. Notre action est limitée, parce que ne peut pas mettre un muto'i derrière chaque personne.  Il n'empêche que nous allons être plus présent sur la zone pour sécuriser la population."
 
Des paroles qui ont donné lieu à des actes. Plus aucun SDF hier aux abords du parking de Paofai, comme l'a constaté Juliette : "j'en ai vu aucun dans le parking, ni aux alentours de la clinique. Nous allons être tranquilles pour cette semaine." Le calme semble être revenu, mais pour combien de temps.

Lire aussi >> Les contrôles de police renforcés en centre-ville

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La défense plaide la relaxe au procès du crash d'Air Moorea

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La défense plaide la relaxe au procès du crash d'Air Moorea
PAPEETE, 25 octobre 2018 - Les avocats de la défense se sont succédé à la barre du tribunal, jeudi, pour plaider en faveur de la relaxe des huit prévenus cités dans le procès du crash d’Air Moorea. L’incertitude qui demeure encore aujourd’hui pour expliquer la cause de cet accident doit leur bénéficier.

La culpabilité des huit prévenus cités pour homicides involontaires dans le procès du crash d’Air Moorea, ne fait aucun doute pour le ministère public. Le crash du Twin Otter de la compagnie Air Moorea, qui avait coûté la vie à 20 personnes, le 9 août 2007, est dû à une forte usure du câble de gouverne arrière de l’avion dont la cause est une série d’omissions reprochées aux prévenus. Mercredi, le procureur de la république a requis des peines de prison et d’interdictions définitives d’exercer à leur encontre.

Mais après 11 ans de procédure et trois semaines d’instruction à l’audience, pour la défense, les évidences peinent encore à s’imposer. La vérité sur cet accident demeure encore nimbée par une masse d’incertitudes et de spéculations. Le vol TAH1121 s’est certes abîmé en mer peu après son décollage de Temae, vers 12 heures ce jeudi 9 août 2007. Mais, la rupture du câble de gouverne arrière du Twin Otter est-elle la cause de cet accident ? Si oui, cette rupture est-elle la conséquence d'un processus de maintenance défectueux de l’avion ? Le câble s’est-il rompu lors des opérations de repêchage de l’épave, après le crash ? En dépit d’un câble dont l’usure est constatée à 54 % dans le rapport rendu par les fonctionnaires du Bureau Enquêtes et Analyses (BEA), l’accident n’est-il pas au fond lié à un malaise vagal du pilote ? Ou bien à une erreur de pilotage qui aurait conduit à une perte fatale de contrôle de l’avion durant les opérations de décollage ?

Après trois semaines de procès, la présentation d’expertises et de contre-expertises, de témoignages à charge et à décharge, bien des questions demeurent encore entières pour les avocats de la défense. "Nous sommes là pour la recherche de la vérité. Pas pour celle des responsables, car cette dernière découlera naturellement de la première ", a défendu Me Mestre, l’avocat de Stéphane Loisel, responsable du bureau Documentation et étude de la compagnie aérienne à l’époque des faits. "Pourtant, après 11 ans d’instruction, on évoque aujourd’hui encore des hypothèses". Pour l’avocat, le "caractère incertain du lien causal justifie la relaxe" de son client : "Comment condamner quelqu’un sur la base d’une hypothèse ?"

Un peu plus tôt, Me François Quinquis venait également de plaider en faveur de son client, Freddy Chanseau. Pour l’avocat de l’ancien directeur général d’Air Moorea, la rupture du câble de gouverne de profondeur ne peut pas être considérée comme une "condition directe et certaine de l’accident". Cela justifie à ses yeux la relaxe de son client. Mercredi, le ministère public a requis 3 ans de prison dont une année avec sursis, 2,4 millions Fcfp d’amende et une peine d’interdiction d’exercer à vie à l’encontre de Freddy Chanseau, aujourd’hui directeur des escales internationales à Air Tahiti.

La défense a été unanime, jeudi, pour considérer que la cause factuelle de l'accident du 9 août 2007 était sujette à spéculations.
Les huit prévenus de ce procès sont cependant susceptibles d’être reconnus coupables d’homicides involontaires et risquent tous des peines de prison, dont certaines assorties du sursis, et des peines d’interdictions définitives d’exercer.

Dans ce procès, 137 parties civiles attendent également que justice soit rendue, 11 ans après les faits. Le jugement est mis en délibéré et devrait être rendu dans plusieurs semaines.

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Digital Festival Tahiti : plongez dans le futur jusqu'à samedi

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Digital Festival Tahiti : plongez dans le futur jusqu'à samedi
PAPEETE, le 25 octobre 2018 - C'est parti pour le Digital Festival Tahiti 2018 ! Les stands et ateliers sont ouverts au public à la Présidence et à la CCISM jusqu'à samedi midi. Pour la première journée, l'accent a surtout été mis sur nos start-up polynésiennes sur le développement de notre administration numérique.

Digital Festival Tahiti : plongez dans le futur jusqu'à samedi
C'est un grand festival numérique qui a ouvert ses portes au grand public ce jeudi matin à Papeete. Une vingtaine de stands et ateliers présentent les toutes dernières technologies sous le chapiteau de la Présidence. Cette année, la tendance est à la réalité virtuelle ou augmentée.

De nombreuses entreprises locales et internationales présentent aussi leurs univers virtuels, certains très élaborés comme cette start-up française qui permet de visiter des musées. D'autres sont plus spécifiques, comme Air Tahiti Nui qui propose de visiter son nouveau Dreamliner avec un casque de réalité virtuelle... installé dans un vrai siège de la compagnie ! EDT a aussi créé une visite virtuelle de la centrale de la Punaruu, à ne pas manquer. L'université permet de suivre des cours en réalité virtuelle, ou à l'aide d'un robot. Les développeurs de jeux vidéos passionnent les jeunes...




Digital Festival Tahiti : plongez dans le futur jusqu'à samedi
Toutes les dernières technologies sont présentes. Vous pourrez ainsi découvrir l'impression 3D ; des entreprises offrant des intelligences artificielles très complexes ; des drones et des robots ; le dessin par ordinateur… Et des solutions avancées pour le paiement instantané ou la gestion des clients dans le magasin qui vont intéresser les entreprises du commerce (dont une caméra qui compte les personnes qui passent et estime leur sexe et leur âge avec une précision inquiétante).

Le festival héberge également de nombreuses conférences. Ce jeudi, toute une série d'experts de la e-Administration, donc de l'administration numérique, ont présenté les meilleurs exemples de e-gouvernement à travers le monde. Ils ont donné leurs conseils à un parterre de chefs de services du Pays, visiblement très intéressés. C'était aussi l'occasion pour la ministre du numérique, Tea Frogier, de signer deux conventions entre le Pays et des associations. Elles visent à connecter les publics défavorisés et à continuer de développer l'écosystème de start-ups locales en collaboration avec les autres départements et territoires d'outre-mer (voir encadré).

Digital Festival Tahiti : plongez dans le futur jusqu'à samedi
Le Digital festival Tahiti 2018 durera jusqu'à samedi midi. Le village est sous le chapiteau de la Présidence, mais il y a aussi des conférences à la CCISM et des démonstrations de vols de drones dans les jardins de l'Assemblée. Tout le programme est disponible sur www.digital-festival-tahiti.com. L'inscription est gratuite et peut se faire sur place.


Kévin Besson, créateur de la start-up Lead Bees
Digital Festival Tahiti : plongez dans le futur jusqu'à samedi
"On est capables aujourd'hui de développer des outils de pointe en Polynésie"

Tu as lancé Lead Bees il y presque trois ans, où en êtes-vous ?
Donc nous développons une solution de gestion apicole qui permet d'accompagner les apiculteurs dans la gestion de leurs ruches. Il s'agit d'un petit capteur avec une application pour récupérer toutes les informations sur sa colonie. On arrive pratiquement aux trois ans de développement aujourd'hui, et je suis content de t'annoncer que nous commençons à équiper les premiers ruchers partenaires. Le lancement officiel du produit et de la plate-forme est prévu pour Noël de cette année !
Donc là, nous en sommes à une phase que l'on appelle "soft launch", nous commençons à équiper nos apiculteurs partenaires avec des modules qui nous permettent de récupérer leurs remarques et commentaires. Nous avons six ruches-test pour le moment, pour finaliser le capteur-test et la collecte de données dans la colonie d'abeille, puis on lance !

Quel sera le prix de votre produit ?
Pour l'instant on prévoit de lancer à 139 euros (16 500 francs) hors taxes pour la version de base. Ça inclut un an d'accès à la plateforme, qui permet de bénéficier des fonctionnalités Lead Bees. Au bout d'un an on passe en mode abonnement, ce qui nous permet de financer l'abonnement internet des objets pour continuer de collecter les données des capteurs.

Lead Bees a commencé en gagnant un concours d'innovation du gouvernement, puis est passé par l'incubateur PRISM. Depuis le début de l'année vous êtes dans l'incubateur parisien Station F. Il était nécessaire de partir pour grossir ?
Donc on a développé les premiers prototypes de Lead Bees ici, à Faa'a. Non pas dans un garage mais sur ma terrasse alors qu'on se faisait manger les pieds par de gros moustiques ! Donc le produit a commencé être développé ici. Nous avons notamment fait partie de la première promotion de PRISM. Mais il fallait que l'on rentre dans une phase de développement industriel, de commercialisation à l'international, etc. Pour ça, il fallait partir.

Ça t'as beaucoup aidé d'être à la Station F ?
Honnêtement, faire partie du plus gros campus de start-ups a monde, ça ouvre des portes insoupçonnables. Déjà, nous développons un produit physique, donc on a besoin d'accéder à certaines compétences qu'on ne trouve pas forcément ici pour toute la partie industrielle. Par exemple nous avons un partenariat avec un fondeur international de puces, qui équipe aujourd'hui nos capteurs. Nous avons aussi un partenariat en négociation avec une entreprise japonaise spécialiste des réseaux…

Donc vous visez un marché international ?
On va commencer par Tahiti et la France, mais il est clair que notre marché est international. Pour comparer, dans les derniers chiffres que j'ai vu il avait 400 à 500 apiculteurs pour 3 000 à 4000 ruches en Polynésie. En France c'est 50 000 apiculteurs, et il y en a 600 000 en Europe pour plus d'un milliard de ruches… Donc le marché est international, mais c'est important pour moi de ramener cette technologie ici. Lead Bees a été conçu à l'origine pour la Polynésie avant tout. Donc c'était important de revenir. Mais à l'international, je pense qu'une solution comme celle-ci sera vraiment utile pour la biodiversité.

Avec peut-être bientôt une première levée de fonds à Paris, pense-tu que l'entreprise reviendra à Tahiti ?
J'aimerais bien rapatrier l'entreprise en Polynésie française. Je pense qu'il est important de montrer à l'international qu'on est capables aujourd'hui de développer des outils de pointe en Polynésie. On était juste des gars à Faa'a, et on l'a fait.

Développer les start-up et connecter les quartiers
Digital Festival Tahiti : plongez dans le futur jusqu'à samedi
Ce festival était l'occasion de signer deux conventions. Dans la première, le Pays et le réseau Outre Mer Network . Daniel Hierso, fondateur de cette association, nous la présente : "le réseau Outre Mer Network, c'est un réseau d'entrepreneurs de 2 673 membres, presque 800 projets conseillés et financés depuis 2009, c'est une implantation partout en outre-mer sauf à Saint-Pierre et Miquelon puis qu'aujourd'hui nous arrivons ici, à Tahiti. Nous avons aussi des implantations à l'étranger, un gros programme de formation… Donc avec convention, j'espère que nous allons pouvoir fluidifier la recherche de partenaires et d'investisseurs pour les entreprises polynésiennes qui vont commencer à arriver en Europe. Ca va déjà permettre de les aider à se développer, à trouver beaucoup plus de financement. Mais on est aussi connus pour mettre en relation les start-up avec les grands comptes, avec les services achats ou innovation des grandes entreprises, pour aider ces entreprises à trouver un marché." De nouvelles opportunités de développement pour les entreprises polynésiennes donc.

Digital Festival Tahiti : plongez dans le futur jusqu'à samedi
La deuxième convention signée concernait une initiative sociale cette fois. Le Pays va collaborer à une action de l'association Fondation Agir Contre l'Exclusion (le Club FACE) pour connecter les quartiers défavorisés de Polynésie. FACE regroupe des entreprises locales mobilisées contre l'exclusion. Son président, Vincent Fabre, nous explique que "le Pays nous soutient dans une démarche d'inclusion numérique, qui consiste à équiper des maisons de quartier et des associations en équipement informatique et en connexion internet. Ce permettra aux bénéficiaires, notamment dans les quartiers défavorisés ou dans les logements sociaux, de remplir et réaliser toutes leurs démarches administratives en ligne. Le développement de l'administration numérique doit servir à rapprocher les populations, et non pas à creuser les inégalités." Le matériel viendra avec des professionnels mobilisés par les entreprises pour accompagner les habitants qui ne sont pas familiers de ces outils. Cinq associations, dont l'AISPF, sont déjà engagées avec FACE dans ce projet. La prochaine étape sera de toucher plus d'associations et de quartiers, en particulier dans les îles.

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Raiatea : les bagarres dans les établissements scolaires augmentent

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Raiatea : les bagarres dans les établissements scolaires augmentent
PAPEETE, le 25 octobre 2018 - À Raiatea, les associations des parents d'élèves tirent la sonnette d'alarme. De nombreuses vidéos tournent en boucle sur les réseaux sociaux et elles témoignent de la gravité de la situation. Selon les parents, aujourd'hui, les bagarres sont de plus en plus violentes. La municipalité fait de son mieux, mais le manque de moyens n'est pas à leur avantage.

Les bagarres dans les rues, dans les établissements scolaires ou encore en bord de route, sont un fléau bien présent au fenua. Depuis plus d'une semaine, plusieurs parents des Raromata'i commencent à s'inquiéter de la tournure que prend cette violence.

En fin de semaine dernière, une jeune fille originaire de Tahaa et scolarisée au lycée de Uturoa s'est fait agresser par un groupe de filles. "Elle est sortie pour aller chercher une bouteille d'eau au snack, et là, un groupe de filles lui a demandé d'où elle venait et elle a répondu de Tahaa. Et là, changement radical, elles lui ont dit de faire attention et ma fille a reçu un coup sur la bouche, ce qui lui a valu une coupure sur la lèvre. Elle s'en est plutôt bien sortie. Des fois, certains se retrouvent avec un bras cassé", souligne Tea Toofa, la maman de cette jeune fille.

Une violence gratuite et sans raisons valables. Ce cas de figure n'est pas anodin et les associations des parents s'inquiètent du devenir de cette jeunesse. "Il y a toujours eu des bagarres, même à notre époque. Mais depuis la rentrée scolaire, c'est devenu très violent. J'ai vu des vidéos où les combats sont organisés, ce sont des gangs en fait", explique Tea Toofa.

La mère de famille veut mettre fin à ce fléau qui persécute nos enfants. "'Ça s'est passé en dehors, ce n'est plus de notre compétence', je ne peux plus accepter ce genre de réponse de la part de l'établissement scolaire. Que cela se soit passé en dehors, ou devant le portail ou aux alentours, je suis désolée, mais à un moment donné, il faut peut-être réagir."

Et le pire dans cette histoire est que nous sommes arrivés à "un stade où des enfants déscolarisés viennent à l'intérieur et provoquent les lycéens."

"La plupart de ces bagarres sont aussi provoquées par les jeunes qui ne sont pas de Uturoa. Il ne faut pas oublier que dans notre cité scolaire, on accueille tous les enfants des Raromata'i. J'ai remarqué aussi qu'il y a beaucoup de bagarres entre des filles de 12-13 ans", rajoute Sylviane Terooatea, maire de Uturoa.

Les mūto'i de la commune restent donc en alerte, mais "on ne pourra pas intervenir sur toutes les bagarres".

Aujourd'hui, la commune compte huit mūto'i. Ces équipes sont également soutenues, lorsqu'il le faut, par les gendarmes. Mais cela ne suffira pas pour assurer une sécurité maximale. D'où l'importance de sensibiliser les parents et les tāvana des Raromata'i. "Je veux demander à tous les maires des ISLV de se rapprocher des associations des parents de leur île, pour parler de ce problème et sensibiliser tous les parents. Il faut aussi que les parents s'y mettent et discutent avec leurs enfants. S'ils viennent à l'école, ce n'est pas pour boire, mais pour travailler", indique Sylviane Terooatea.

La commune de Uturoa ne bénéficie pas, pour le moment, de Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). "C'est un organisme très lourd à gérer", insiste la tāvana.

"On va mettre en place une réunion avec tous les acteurs que ce soit la gendarmerie, les établissements scolaires, la commune, les délégués de classes. Je sais que ce fléau ne sera pas résolu avec une réunion, mais c'est nécessaire de la mettre en place. Après, il faudra caler une date et avant la prochaine rentrée ce serait bien", prévient Sylviane Terooatea.

Avant cette réunion, un autre événement inquiète la tāvana. Il s'agit du rapatriement des élèves. En effet, les adolescents des cinq îles des Raromata'i poursuivent leur scolarité au lycée de Uturoa. Et lorsqu'arrive le dernier jour d'école, tout ce petit monde prend le bateau ou l'avion pour retrouver sa famille. Et à ce moment, les nerfs sont mis à rude épreuve. "Aujourd'hui, il y aura le rapatriement de tous les élèves vers leurs îles. Donc, il faudra renforcer la sécurité sur la cité scolaire et dans la ville. Je sais que les jeunes sont nombreux aussi à se rendre sur la place To'a Huri Nihi, pour consommer de l'alcool. Ensuite, ils viennent provoquer des bagarres dans la cité scolaire. Puis, ils filment ces incidents et les mettent sur les réseaux sociaux, afin d'avoir le plus grand nombre de "vu"", regrette Sylviane Terooatea.

Afin de limiter ces bagarres, les policiers municipaux réorganisent leur planning pendant les rapatriements. "Le jour du rapatriement, on demande aux établissements scolaires de ne pas laisser sortir les enfants avant l'heure du départ du bateau ou de l'avion, pour éviter que ces jeunes viennent dans la ville. Au départ, cette instruction était suivie, mais aujourd'hui, il y a du laisser-aller. Les proviseurs me disent que s'ils gardent les enfants, ils n'auront personne pour les surveiller. Alors, on a travaillé avec le ministère et on n'a toujours rien. On verra bien ce qui se passera aujourd'hui. Il va falloir qu'on soit vigilants", prévient la tāvana de Uturoa.


Hugues Nivet
Chef du département de la vie des écoles et des établissements


"On travaille actuellement sur deux expérimentations de médiation"

Comment arrivez-vous à gérer ces fléaux ?
"Nous sommes sur une problématique générale de société et on note davantage d'agressivité. Les parents sont eux-mêmes très surpris des réactions de leurs propres enfants quand il y a eu des bagarres. C'est un phénomène que l'on retrouve de manière assez générale, autant dans les cours de récréation qu'à l'extérieur. Heureusement que ce qui se passe dans les établissements est très vite canalisé, c'est peut-être l'endroit, d'ailleurs, où l'on canalise le mieux les élèves puisqu'il y a une présence des adultes et l'intervention des camarades. Après, sur tous phénomènes de violences, il y a toujours un événement, des rumeurs. Il y a un petit peu l'esprit des coqs chez les adolescents, qui se traduit par cette nécessité de ne pas perdre la face. On travaille actuellement sur deux expérimentations de médiation pour essayer de développer ce qu'on appelle la communication non-violente. Des modalités de médiation, de régulation par la parole, l'écoute. Tout cela est à construire dans une société qui découvre finalement des formes d'agressivité nouvelles. Notre vrai souci est plutôt la permissivité que l'on retrouve beaucoup à l'extérieur. On a, à l'évidence, des productions et des consommations de paka. On a des problématiques aussi avec l'alcool. Je ne pense pas que les adultes donnent le bon exemple non plus. Donc, ce n'est pas facile pour eux de se construire si les adultes ne renvoient pas une image positive. L'école est donc le meilleur rempart actuel. C'est peut-être pour cela aussi que l'on regarde beaucoup ce qu'il se passe à l'école, parce qu'il y a sans doute une forme d'impuissance ressentie chez beaucoup d'adultes et de parents."

Lorsqu'une bagarre se fait aux alentours de l'établissement scolaire, qui est responsable ?
"Les abords sont sous l'autorité du Chef de l'établissement. Il a vocation à intervenir sur la partie la plus proche de l'établissement, c'est-à-dire, tout l'espace qui est visible. C'est une zone assez floue. Sachant que, lorsqu'on sort de l'établissement, on a des personnalités extérieures et ça devient plus complexe à gérer puisque nous ne connaissons pas toutes ces personnes. C'est la raison pour laquelle, nous travaillons beaucoup avec les mūto'i, les gendarmes…"


Rappel
5 ans de prison pour partager une vidéo de combat illégal

La loi punit ces comportements. Quelqu’un qui assiste à des violences graves sans aider (ou au moins contacter la police/un adulte) risque d’être condamné au pénal pour non-assistance à personne en danger. Mais filmer ces combats est également interdit : le délit de diffusion d’images à caractère violent encourt 2 ans de prison pour filmer la scène et 3 ans supplémentaires pour diffuser la vidéo. Cette loi vise surtout les complices de Happy Slapping, où un groupe agresse une victime ignorante du danger dans le seul but est de filmer la scène.



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EN BREF - Padel Tennis : Une Tahitienne aux championnats du monde

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EN BREF - Padel Tennis : Une Tahitienne aux championnats du monde
Léa Godallier, Polynésienne originaire de Manihi, participera la semaine prochaine aux Championnats du monde de Padel Tennis, au Paraguay, avec l’Equipe de France. Le Padel tennis est une variante du tennis. Léa est actuellement la 5e joueuse française dans cette discipline et elle affrontera les meilleures joueuses du monde.
 
C’est la première fois qu’une Tahitienne participe à une telle compétition et, surtout, c’est la première Tahitienne à jouer à ce niveau en France et à l’international. L’année dernière, elle était arrivée troisième avec l’Equipe de France aux Championnats d’Europe, derrière l’Espagne et le Portugal. SB & communiqué

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Sport traditionnels - Oahu Hawai'i : Une délégation tahitienne sera présente

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Une délégation de sept personnes représentera la fédération des sports traditionnels Amuitahiraa Tu'aro Maohi (FATM) et l'association Te Ha'a Nui au " Heiva Tu'aro Ma'ohi i Vaihi ", prévu à Oahu, à Hawai'i, sur le site de la baie de Waimea les 9, 10 et 11 novembre prochains.
Sport traditionnels - Oahu Hawai'i : Une délégation tahitienne sera présente
Au programme sont prévues des épreuves de lever de pierre, des courses de porteurs de fruits, de la lutte hawaiienne et du grimper au cocotier. Des délégations de Samoa, de Tonga, de Nouvelle Zélande, de Vanuatu, des îles Marshall et de Fidji se sont également inscrites aux compétitions. Pour la première fois, cette organisation est inscrite au "Makahiki', qui était originellement très fermé et réservé aux Hawaïens, il est désormais ouvert à notre fédération.
 
C'est, pour la fédération de sports traditionnels, le fruit de plusieurs années de travail et de négociations visant à promouvoir nos sports traditionnels et nos cultures à l’extérieur. De très bons contacts ont également été établis avec diverses délégations, ce qui nous laisse envisager la programmation d’une grande manifestation de sports ancestraux en 2020. Pour 2019, une grande manifestation internationale de Tu'aro Mā'ohi est prévue en Nouvelle - Zélande.
 
Lors de la prochaine réunion du Comité des sports ancestraux du Pacifique, ce sera aussi l'occasion pour la FATM de faire la promotion du prochain Heiva Tu'aro Mā'ohi no te Aito, programmé du 10 au 14 juillet 2019 à Tahiti, avec deux premières mondiales : la Coupe du monde de coprah individuel et la Coupe du monde de lever de pierre 200 Kg, avec la participation des hommes les plus forts du Pacifique et du monde, issus de la discipline du "Strongest Man".
 
Les équipes de la FATM sont déjà au travail en vue de ce nouveau rendez-vous, notamment au niveau des invitations auprès de nos voisins du Pacifique, de l’organisation et des règlements, et enfin au niveau de la recherche des financements. SB / FATM

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Arbitrage surf - HIC Pro Hawai'i : Yann Duhaze a été engagé par la WSL

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Pour la première fois, un juge arbitre de la fédération tahitienne de surf est parti pour Hawai'i afin d'intégrer l'équipe de juges de la world surf league (WSL) lors du HIC Pro, une compétition du circuit des world qualifying series 3000. Yann Duhaze, un de nos meilleurs juges, a été logiquement choisi pour cette première expérience.
Arbitrage surf - HIC Pro Hawai'i : Yann Duhaze a été engagé par la WSL
Après le départ de la sélection tahitienne de surf pour les championnats du monde de surf prévus en Californie du 27 octobre au 4 novembre, la fédération tahitienne a pu avoir l’opportunité d’envoyer à Hawai’i un juge arbitre de surf en la personne de Yann Duhaze.
 
Yann Duhaze est bien connu dans le monde du surf : bodyboarder, longboardeur, il a œuvré au développement du surf de compétition en organisant le festival du bodyboard en 2013 ou encore en étant responsable de la commission des juges à la fédération tahitienne de surf présidée par Lionel Teihotu.
 
Yann Duhaze est un de nos meilleurs juges, il possède des années d’expérience en la matière. Lors des compétitions de world qualifying séries qui se sont déroulées en début d’année à Rangiroa et à Papara, nos juges locaux avaient reçus les félicitations de l’équipe de juges de la world surf league, la ligue professionnelle de surf.

Arbitrage surf - HIC Pro Hawai'i : Yann Duhaze a été engagé par la WSL
Yann Duhaze a été retenu
 
Suite aux échanges entre la fédération tahitienne de surf et la world surf league, c’est finalement Mr Yann Duhaze, chef juge de la fédération tahitienne de surf, qui a été retenu. Yann Duhaze s’est envolé pour Hawai’i en début de semaine pour rejoindre l’équipe des juges de la world surf league de la compétition HIC Pro, une compétition du circuit des world qualifying series (WQS).
 
Le HIC Pro est une compétition cotée 3000 et elle se tiendra du 27 octobre au 9 novembre sur le célèbre spot de Oahu, à Hawai’i. Mihimana Braye, O’Neil Massin et Eliot Napias défendront les couleurs tahitiennes lors de la compétition.
 
Ce déplacement pourrait être le premier d’une longue série pour nos juges officiels, puisque la fédération tahitienne de surf est appelée à multiplier les échanges avec la région Tahiti Nui-Hawai’i de la WSL dans le but de développer la discipline. SB / FTS

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Chine: un paysan qui rêvait de piloter un avion finit par en construire un

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Chine: un paysan qui rêvait de piloter un avion finit par en construire un
Pékin, Chine | AFP | vendredi 26/10/2018 - Un paysan chinois passionné d'aviation depuis l'enfance rêvait de piloter un avion mais désespérait de jamais y parvenir: il s'est décidé à construire lui-même son propre aéroplane, au milieu des champs.

Zhu Yue a presque terminé sa réplique grandeur nature d'un Airbus A320, garée sur un petit bout de tarmac cerné de champs de blé dans le nord-est de la Chine.
M. Zhu, qui n'a pas achevé ses études secondaires, a débuté en cultivant de l'ail et des oignons puis travaillé comme soudeur dans une usine de la petite ville de Kaiyuan. L'an dernier, il a compris qu'il risquait bien de ne jamais pouvoir concrétiser son rêve de piloter un avion.
"J'ai atteint le milieu de ma vie et j'ai réalisé que je ne pourrai pas acheter d'avion, mais que je pouvais en construire un", explique-t-il à l'AFP.
Son projet a englouti toutes ses économies, plus de 2,6 millions de yuans (374.000 dollars).
Il s'est inspiré d'une réplique d'un Airbus A320 de la taille d'un jouet, au 1/80ème. S'appuyant sur des photos trouvées sur internet, il étudie les dimensions et parvient, moyennant quelques erreurs, à fabriquer en taille réelle le fuselage, les ailes, le cockpit, les moteurs et la queue. Au total, il utilise 60 tonnes d'acier.
Il se fait aider par cinq autres paysans, également fanatiques d'aviation: "d'un côté, ils gagnent de l'argent, de l'autre ils réalisent un rêve et accomplissent quelque chose", oberve M. Zhu.
Son Airbus artisanal, qu'il vient d'agrémenter d'un cockpit-maison équipé de répliques d'instruments de navigation et d'une passerelle pour grimper à bord, n'est en fait pas destiné à voler. M. Zhu a décidé d'en faire un restaurant.
"Nous installerons un tapis rouge pour que chaque convive se sente comme un chef d'Etat", explique-t-il.
A bord, au lieu des 156 sièges habituels ont été installés 36 sièges de première classe pour les clients. M. Zhu ne sait pas encore s'il leur servira des hamburgers avec des frites ou de la nourriture chinoise, mais il espère bien que son avion sera bientôt rempli de passagers affamés.

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