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Une journée pour tout savoir sur les emplois dans la fonction publique

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Une journée pour tout savoir sur les emplois dans la fonction publique
PAPEETE, le 18 octobre 2018. Le Carrefour de l'emploi public aura lieu le jeudi 25 octobre à l'université de Polynésie française à Punaauia. Des ateliers thématiques et des simulations aux oraux de concours sont prévus.

Organisé par l’université de la Polynésie française et les trois fonctions publiques présentes sur le fenua, Pays, Communes et État, le Carrefour de l'emploi public a lieu le jeudi 25 octobre, de 8 à 13 heures, au bâtiment A de l'université à Punaauia.

Ce Carrefour s'adresse aux étudiants de l’UPF et plus généralement aux élèves de l’enseignement supérieur (dont les BTS, les classes prépa, l’ECT, ESCB et l’ISEPP), aux jeunes diplômés sur le marché du travail et aux demandeurs d’emploi ou toute personne intéressée par une carrière dans le secteur public.

DES SIMULATIONS AUX ORAUX
L’université proposera aux participants de se mettre en condition en s’entraînant aux oraux des concours administratifs, avec des simulations d’entretien avec un jury. Il s’agit de mettre face à face des étudiants volontaires et des cadres de l’administration, dans une situation la plus réaliste possible.

Les entretiens s’effectuent au COSIP (Centre d’orientation des stages et de l’insertion professionnelle) de l'UPF.
Pour que cet exercice soit bénéfique, les étudiants doivent obligatoirement s’inscrire et être présents à leur session en ayant préparé leur intervention (inscriptions au 40 803 954 ou par mail cosip@upf.pf).

DES ATELIERS THEMATIQUES
Six ateliers thématiques sur les différents métiers de la fonction publique sont organisés tout au long de la journée. Ils traiteront des "perspectives de carrière dans les trois fonctions publiques : Etat, Pays, Communes", des "métiers de l’éducation", du "travail dans les communes", des "métiers du Droit et de la Justice", du "métier de gendarme" et des "métiers des ressources humaines". Ils seront animés par des professionnels qui présenteront la diversité des métiers et leurs spécificités. Ils témoigneront de leur expérience en échangeant avec les étudiants et en répondant à leurs questions.

Le Carrefour de l’emploi public a comme objectif de provoquer une rencontre concrète entre les étudiants et les représentants du secteur public en Polynésie, à travers des ateliers et des échanges directs. Il s’agit ainsi d’aider les étudiants à s’orienter et à s’insérer dans le monde du travail, de connaître les différents métiers proposés et d’aider ceux qui sont en cours ou fin de cursus à trouver un stage.

Retrouvez le programme complet ici

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Manavib's en concert sur le paepae a Hiro

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Manavib's en concert sur le paepae a Hiro
PAPEETE, le 18 octobre 2018 - Le groupe Manavib's, mené par Vaitiare Tuhoe, se produira le 8 novembre sur le paepae a Hiro, dans le cadre des concerts To'are, organisés par la Maison de la culture. "Nous allons proposer au cours de la soirée des compositions originales, mais aussi des danses pour offrir un show complet au public", a indiqué Vaitiare Tuhoe.  

Pour clôturer cette deuxième saison des concerts To'are, la Maison de la culture a invité le groupe Manavib's, mené par Vaitiare Tuhoe, à se produire sur le paepae a Hiro le 8 novembre prochain. "L'objectif des concerts To'are depuis leur mise en place l'année dernière, est de valoriser les jeunes musiciens locaux", indique Vaiana Giraud, chargée de communication au Te Fare Tauhiti Nui. Puis cette dernière d'ajouter, "avec les concerts To'are nous leur offrons une scène sur laquelle ils peuvent s'exprimer, en dehors de leurs animations habituelles dans les bars ou les bals."

SUCCÈS GRANDISSANT DEPUIS DEUX ANS
Ainsi après Eto, Raumata, le groupe Maruao, ou encore le duo Vaiteani, la Maison de la culture a donc décidé d'inviter le groupe Manavib's sur cette scène magique du paepae a Hiro. Le groupe s'est formé en 2016, sous l'impulsion notamment de Vaitiare Tuhoe, avec seulement trois membres au départ. Ils ont ensuite participé à la première édition du concours Paki Paki qui s'est tenu en avril 2016. Le groupe s'enrichit par ailleurs la même année de trois nouveaux éléments : un bassiste, un batteur, et un guitariste. 

"Depuis deux ans on se produit régulièrement dans des bars, restaurants, des hôtels, des bals, et on s'est fait petit à petit notre place sur la scène musicale locale", explique Vaitiare Tuhoe. "Et le 8 novembre on nous offre l'opportunité de se produire sur une scène que le public commence à bien connaître." 

Lors de la soirée, le groupe promet de faire vibrer le public durant plus d'une heure et demie de show. "Et pour l'occasion nous allons présenter pour la première fois sept compositions originales en tahitien. Des danses seront également au programme pour offrir un spectacle complet aux personnes qui se seront déplacées pour venir nous voir", se réjouie la chanteuse de Manavib's. 

Par ailleurs pour ce concert, le groupe prévoit de partager avec le public différents styles musicaux qui compose leur répertoire très varié. Vaiana Giraud ajoute par ailleurs que,  "l'atout de Manavib's c'est ce don de pouvoir faire danser, et chanter le public sur des musiques internationales, mais aussi sur des chansons locales." Rendez-vous donc le 8 novembre prochain à 19 heures sur le paepae a Hiro, pour un concert intimiste et chaleureux.

VAITIARE TUHOE, L'ATOUT CHARME DE MANAVIB'S
Manavib's en concert sur le paepae a Hiro
Cette artiste aux multiples facettes, Vaitiare Tuhoe est en effet auteure, compositrice, interprète mais également peintre, a commencé le chant à l'âge de 3 ans dans son église. Plus tard à 18 ans, sa passion pour le chant s'intensifie lorsqu'elle devient choriste pour Laurent Degache. Vaitiare découvre alors avec lui les enregistrements en studio, les tournages de clips vidéos, et elle s'aguerri à ses côtés en partageant la scène avec lui.

En 2006 elle sort un premier album en duo avec Laurent Degache, intitulé "Reviens". L'opus sort à Tahiti et à Nouméa. Et la même année, Vaitiare est finaliste des concours Charles Trénet, et Penu d'or.  

En 2007, elle réalise un deuxième album intitulé "Te here no te tamari'i". Par la suite, elle enchaîne les enregistrements en studio, les clips vidéos, avant de remporter le concours 9 semaines et un jour. S'en suivra une tournée de deux semaines dans l'Hexagone, "une expérience inoubliable mais aussi très formatrice", indique Vaitiare.

Après des années assez fastes pour elle, l'artiste décide de faire une pause, avant de reprendre de plus belle en étant chanteuse pour les groupes danse professionnels du Heiva i Tahiti. Elle a ainsi chanté pour l'orchestre de Manahau, Hitireva, 'Ori i Tahiti avec qui elle a fait une tournée à Los Angeles en 2016, mais aussi le groupe Manohiva pour le Hura Tapairu. Et en 2018, Vaitiare a chanté au côté de Teiva LC sur le marae Arahurahu pour le spectacle de Hitireva.

Et donc entre-temps en 2016, elle monte avec deux amis son groupe Manavib's. Un band qui est aujourd'hui composé de Noa Degage et Pasqual Nohotemorea, guitaristes. Toiana Nohotemorea, batteur, Gilou, aux percussions, Fariki Mai, à la basse, et Royce Tani au clavier. 

INFOS PRATIQUE
Concert To'are
Manavib's, sur le paepae a Hiro, le jeudi 8 novembre 2018, à 19 heures
Tarifs : 1 500 Fcfp pour les adultes, 1 000 Fcfp pour les moins de 12 ans et les PMR, gratuit pour les moins de 2 ans.
Billets en vente à la Maison de la culture, et sur le site www.maisondelaculture.pf
Facebook : Maison de la Culture de Tahiti

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Une loi du Pays adoptée afin de permettre la restructuration de l’OPT

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Une loi du Pays adoptée afin de permettre la restructuration de l’OPT
PAPEETE, 18 octobre 2018 - Le code des postes et télécommunications est modifié afin de permettre à l’Office des postes et télécommunication de réaliser la restructuration prévue au plan Ambition 2020.
 
Une loi du Pays portant modification de certaines dispositions du code des postes et télécommunications a été adopté jeudi, en séance plénière à Tarahoi, avec les 40 voix de la majorité Tapura Huiraatira, soutenue par le non-inscrit Angélo Frébault. Les groupes d’opposition Tahoera’a et Tavini se sont abstenus.

Cet ajustement réglementaire doit permettre à l’établissement public Office des postes et télécommunication de restructurer ses services et filiales au sein de deux nouvelles sociétés, à compter du 1er janvier 2019, sous couvert d’une holding. Il s’agira de deux sociétés par actions simplifiées. L’une, dénommée Opérateur télécom intégré (OTI), rassemblant les activités de Vini et de la direction des télécoms de l’OPT, et l’autre prenant à sa charge les activités postales et bancaires de l’OPT, sous le nom Opérateur postal et des services financiers (OPSF).
 
>> Lire aussi : OPT : Deux sociétés seront créées au 1er janvier 2019
 
La stratégie d’entreprise adoptée en 2015 par l’Office des postes et télécommunications et traduite dans le plan Ambitions 2020, tente de faire face à une diminution constante du chiffre d’affaires du groupe OPT et de projections financières négatives. Une dégradation économique en lien avec le développement des nouvelles technologies et des communications par internet. La restructuration du groupe aujourd’hui rendue possible est présentée comme une "nécessité (…) afin de maintenir son équilibre économique et préserver les emplois de ses agents".  L’établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) emploie aujourd’hui 1300 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel de 23 milliards Fcfp. Le groupe de télécommunications enregistre un déficit structurel de l’ordre de 3 milliards Fcfp par an dans l’exercice des activités qui seront confiées à partir du 1er janvier 2019 à sa filiale OPSF, en charge des missions de service public de l'OPT après cette restructuration.

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"Lire au bord de l'eau" de Moorea fête sa première bougie dimanche

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Papeete, le 18 octobre 2018 - L’association Polynélivre organise ce dimanche 22 octobre de 10 à 15 heures, le premier anniversaire de l'organisation de la manifestation "Lire au bord de l'eau", sur la plage de Mareto à Moorea. Pour l'occasion, les lecteurs de l'île sœur pourront, entre deux chapitres de leurs bouquins favoris et une petite baignade, participer aux différentes activités prévues par l'association, pour célébrer la première bougie de ce rendez-vous mensuel autour du livre.

Pas besoin d'un carton d'invitation officielle pour venir à la fête des "un an" de "Lire au bord de l'eau" de Moorea et n'hésitez pas à ramener autant de copains que vous voulez. Seul impératif demandé par les organisateurs : venir avec l'envie de partager un bon moment autour du plaisir de la lecture !
Depuis un an, les lecteurs de l'île sœur ont pris l'habitude de se retrouver tous les 3e dimanche du mois sur cette belle plage pour une bourse aux livres. "L'idée est bien sûr de s'échanger des livres gratuitement, mais c'est aussi de s'échanger des idées, des conseils de lecture, de partager un moment autour de la lecture", exprime avec un enthousiasme non feint, Sophie Baptendier, présidente de l'association Polynélivre.
Alors si vous êtes tenté par cette aventure où le livre pendant quelques heures, va détrôner le pâté de sable, rendez-vous dimanche sur la plage de Mareto à Moorea. Tranquillement installé sur votre peue, vous pourrez, en tendant bien votre oreille, entendre un chuchoteur conter une histoire, découvrir un livre mystère ou encore vous amuser avec le domino des livres.

"UNE SUITE DE "LIRE AU BORD DE L'EAU" A MOOREA
Et pour fêter dignement le premier anniversaire de son implantation à Moorea, Polynélivre a décidé d'écrire une suite de "Lire au bord de l'eau à Moorea". Cette nouvelle aventure se déroulera sur la plage de Tiahura, avec une parution prévue le 21 novembre !
Si les manifestations "Lire au bord de l'eau", présentes également à Tahiti et à Raiatea, font parties des bestsellers de Polynélivre, l'association continue décrire au quotidien d'autres belles pages qui méritent d'être illustrées.
Ainsi, regroupée sous la romantique thématique "Des livres et moi", l'association, soutenue par le ministère de la Culture et du ministère de la Jeunesse et Sport, propose aux lecteurs l'accès gratuit à de nombreux livres notamment par le biais de mini-bibliothèques dispatchés dans différents lieux ou de stands lors du salon des associations…
Polynélivre prépare aussi la sortie de deux nouvelles histoires ayant toujours pour trame, la gratuité, le partage et le plaisir de lire. L'une se déroulera sur la mer à bord du Terevau et l'autre dans les galeries commerçantes des Carrefours de l'île, avec l'installation très prochainement de boîtes à livres. "Dans le Teravau, une petite boîte sera installée pour les passagers. Dans les Carrefours, ce seront des bibliothèques en palettes recyclées. Chacun pourra prendre et déposer des livres gratuitement. Pour que le projet soit viable, il est utile de rappeler que les livres doivent revenir régulièrement", insiste Sophie Baptendier, qui compte sur le civisme des gens pour que cette belle histoire ne se transforme pas en mauvais polar.
Et en cette période de Noël qui approche, Polynélivre a un super synopsis dans la tête qu'il ne reste plus qu'à développer : un mécène -qui en véritable héros de roman- viendrait offrir un local à l'association pour ses nombreux livres !

Si vous souhaitez rejoindre les bénévoles de l'association :
Facebook : Polynelivre.tahiti ; polynelivre@gmail.com

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Aviation : les anciens se souviennent de Paul Bernard

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Aviation : les anciens se souviennent de Paul Bernard
PAPEETE, 18 octobre 2018 - Les anciens de la compagnie Transports Aériens Intercontinentaux (TAI), du Réseau aérien Interinsulaire (RAI) et de l’Aviation Civile se sont réunis mardi à l’aéroport de Tahiti-Faa’a au pied de la stèle de Paul Bernard pour commémorer l’ouverture de la piste de Tahiti-Faa’a et l’arrivée du premier gros porteur à Tahiti.

Deux jours après la réception de son premier Dreamliner par la compagnie Air Tahiti Nui, les anciens de la compagnie Transports Aériens Intercontinentaux (TAI), du Réseau aérien Interinsulaire (RAI) et de l’Aviation Civile se sont réunis mercredi à l’aéroport de Tahiti-Faa’a au pied de la stèle de Paul Bernard pour commémorer l’ouverture de la piste de Tahiti-Faa’a et l’arrivée du premier gros porteur à Tahiti. L'occasion comme chaque année d'honorer la mémoire du président-fondateur de la TAI, Paul Bernard, à l’origine de l’ouverture du ciel polynésien à la compagnie privée française qui assurait déjà les liaisons entre la métropole et l’Extrême-Orient.

Aviation : les anciens se souviennent de Paul Bernard
Le 16 octobre 1960 le premier DC7-C de la TAI se posait enfin sur le sol de Tahiti après avoir durant deux ans assuré les vols entre Paris et la Polynésie avec une arrivée à Bora-Bora. Ce jour-là fut jour de liesse mais Paul Bernard ne put malheureusement pas profiter de cet instant mémorable. Grand résistant, chef du réseau Alliance qui compta jusqu’à 3000 membres, dénoncé à la Gestapo, torturé, déporté en Allemagne, Paul Bernard souffrait depuis la fin de la seconde guerre mondiale des sévices endurés lors de ses différentes incarcérations. Il devait disparaître quelques jours avant l'inauguration de la piste de Tahiti-Faa’a.

 Mardi, c’est l’anniversaire de ce premier vol du 16 octobre 1960 que sont venus  fêter ces "anciens" en quelque sorte pionniers de cette époque révolue. Ils étaient aussi là pour saluer la mémoire de cet homme exceptionnel que fut Paul Bernard, acteur quelque peu oublié de cette période charnière de l'histoire de la Polynésie française.

Mais c’est aussi le grand humaniste qu’ils sont venus honorer. C’est lui en effet qui instaura la société anonyme à participation ouvrière que fut la TAI, intéressant directement le personnel à l’exploitation de la compagnie par le biais de l'acquisition d’actions.

Les anciens, ceux qui l’ont connu et ont été témoins des sacrifices qu’il s’est imposé pour parvenir à "faire réaliser le tour du monde sur les ailes françaises", selon son slogan n’ont pas oublié… Chaque personne présente mardi lors de cette commémoration a aussi eu une pensée émue pour les collègues disparus depuis l’an dernier et tout particulièrement pour Michel Thion, décédé il y a quelques mois.

Ces anciens du monde de l’aviation ne sont plus tellement nombreux mais leur attachement à Paul Bernard ne faiblit pas. Il se sont donné rendez-vous l'année prochaine, même date, même lieu à l'aéroport de Tahiti-Faa'a.

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200 000 francs pour un gramme d’ice au détail

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200 000 francs pour un gramme d’ice au détail
PAPEETE, le 18 octobre 2018 - Un individu âgé de 30 ans était présenté hier en comparution immédiate pour avoir détenu de l’ice. L’homme était également jugé pour avoir été retrouvé en possession de 837 000 francs en liquide alors qu’il se trouvait chez un individu particulièrement bien connu de la justice, pour faire du trafic de méthamphétamines. Le prévenu a été condamné à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis.

Le prévenu, peu connu de la justice, avait été arrêté dans sa voiture en janvier dernier, avec trois sachets contenant 1,01 gramme d’ice. Entendu, il avait reconnu être un consommateur d’ice depuis plus de dix ans. Laissé libre dans l’attente d’une convocation par officier de police judiciaire, il avait été de nouveau interpellé le 27 août dernier. Cette fois, il se trouvait chez un individu bien connu dans le milieu du trafic d’ice en qualité d’intermédiaire. Le prévenu se trouvait en possession de 837 000 francs destinés, selon ses dires, à acheter 8 à 9 grammes pour sa consommation personnelle.

Lors de sa comparution ce jeudi, il justifie l’achat de plusieurs grammes par sa volonté de ne pas « devoir aller dans des endroits dangereux» où il se serait fait « avoir par des dealers. » L’homme reconnaît l’intégralité des faits et explique au tribunal que le gramme au détail se revend désormais 200 000 francs et ce, en raison des récentes saisies qui auraient asséché le trafic.


"Noyé dans son addiction"
Pour le procureur de la République, qui requiert trois ans de prison dont un avec sursis, le prévenu est plus qu’un simple consommateur : « cet homme a été interpellé chez un individu parfaitement identifié dans le milieu des trafiquants d’ice comme un intermédiaire. Il dit que l’argent était destiné à sa consommation personnelle, mais les fonctionnaires de police et moi-même ne croyons pas un instant à cette déclaration. Il est clair qu’il achète pour partager, redistribuer et offrir à titre onéreux. Le tribunal ne se laissera pas abuser encore une fois. Nous nous félicitions des actions de la justice mais l’ice reste un fléau. »

Réquisitions qui laissent l’avocat du prévenu dans un état de «sidération » et pour lequel il faut ramener le dossier à sa « juste mesure » : « il n’y a aucune preuve attestant du fait qu’il ait vendu de l’ice. Mon client est juste noyé dans une addiction qu’il ne contrôle pas (…) L’ice est plus un problème de santé publique que de politique pénale. Vous avez l’obligation de le forcer à se soigner. »

L’homme a finalement été condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis mise à l’épreuve pendant deux ans.


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Un élevage de cochons dans un quartier OPH de Pirae

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Un élevage de cochons dans un quartier OPH de Pirae
PIRAE, le 18 octobre 2018 - Marie-Yolande se plaint d'être victime, depuis 8 ans, d'odeurs et de bruits incessants causés par un élevage de cochons chez sa voisine. Tahiti Infos est allé à leur encontre pour tenter de démêler cette querelle de quartier.

Marie-Yolande, retraitée, habite au cœur de la vallée de la Fautaua, dans un lotissement OPH. Les maisons agglutinées de ce quartier défavorisé forment un labyrinthe de ruelles étroites, sinuant jusque chez elle. Au fond de sa cour, il suffit d'un coup d'œil à travers le grillage pour voir, chez la voisine et surplombant la rivière, quatre superbes bêtes qui se débattent dans un abri branlant. Si le spectacle est impressionnant, l'odeur devient vite insupportable. Même une fois réfugiés à l'intérieur de la maison, des reflux viennent perturber l'interview.

Un élevage de cochons dans un quartier OPH de Pirae
Marie-Yolande nous raconte son quotidien : "Imagine au moment du petit déjeuner, avec cette odeur. Ou au moment de dormir... C'est désagréable. Et puis il y a les cris très aigus quand les cochons pleurent." Elle nous explique ensuite, avec une certaine pointe d'amertume, que son mari malade ne peut pas vivre avec elle, ne supportant pas tous ces désagréments. Il s'est réfugié à Teahupoo… La jeune nièce de Marie-Yolande, qui vit avec elle, ajoute qu'elle peut à peine faire ses devoirs avec cette odeur. Marie-Yolande est prise au piège : elle est propriétaire de la maison et elle n'a pas le choix, avec sa maigre retraite, d'aller vivre ailleurs.

UN ENFER POUR L'UNE MAIS UN MOYEN DE SUBSISTANCE POUR L'AUTRE

Chez la voisine, un autre spectacle. Deux chatons émaciés se battent pour un bout de pain. Des débris de bois jonchent le sol jusque dans la rivière en contrebas. Quelques planches de contreplaqué servent d'abris aux quatre mastodontes, remuant difficilement dans la boue et la fange. Un petit garçon grimpe sur le toit de la porcherie improvisée pour cueillir les mangues de la voisine...

Un élevage de cochons dans un quartier OPH de Pirae
"C'est une de mes sœurs qui nous a envoyé deux petits porcelets de Tubuai. On les a élevés et ils ont eu des petits. On en a vendu une partie et tué d'autres pour les manger. Je comprends que l'odeur puisse être gênante pour le voisinage mais ma famille en a besoin pour vivre" nous explique la voisine. Si ces porcs sont un enfer pour l'une, ils constituent pour l'autre un moyen important de subsistance qui peut nourrir sa famille plusieurs mois. Elle rajoute que la rivière a emporté une partie de son terrain. Pour garder ses cochons, elle les a donc déplacés du côté du mur de Marie-Yolande.

UN APPEL À L'AIDE, JAMAIS ENTENDU

Cette dernière a d'abord tenté d'interpeller l'Office polynésien de l'habitat (OPH), le propriétaire de la maison voisine. Il n'aurait, selon ses dires, rien changé à la situation. Elle s'est alors tournée vers la gendarmerie de Pirae puis la DSP, mais personne ne semble vouloir agir. "Personne ne fait rien, c'est pour ça que je me tourne vers la presse aujourd'hui. C'est le seul moyen pour que ça bouge" dit-elle.

Cet élevage de porcs dans un fare OPH n'est pas un cas isolé. Dans le quartier de Marie-Yolande ils sont plusieurs à abriter ces précieux animaux. La voisine improvisée éleveuse porcine nous explique qu'il y plusieurs années, il y avait un fare Putu où l'on faisait les ma'a Tahiti. C'est là que tous les cochons du quartier vivaient, jusqu'à ce qu'un parking soit construit à cet emplacement, forçant les propriétaires de ces animaux à les garder chez eux ou, pour certains, à les abriter dans la montagne qui domine le quartier de Pirae Uta. Pour Marie-Yolande, ce n'est pas une excuse : "Un lotissement ça n'est pas fait pour avoir un élevage de cochons. Je ne suis pas la seule à ne pas supporter ces odeurs. Une autre voisine se plaint également de l'odeur."

Plus grave que les relents et le bruit causés par les porcs, les risques de leptospirose sont aussi à prendre en compte. Pour rappel cette maladie est transmise par l'urine des rats, des chiens, des vaches mais aussi des cochons (voir encadré).

L'OPH TRANCHE EN FAVEUR DE MARIE-YOLANDE

Nous avons interrogé le directeur général adjoint de l'OPH, Toriki Ateni, à propos de cette délicate affaire. Nous lui avons notamment demandé si des procédures avaient été entamées pour ce dossier.

D'après lui : "Dans le cas d'espèces, nous avons bien réceptionné les réclamations de Madame OHU Marie-Yolande. Nos équipes d'accompagnants familiaux et sociaux ont tenté de raisonner à l'amiable le locataire en question en lui demandant de démonter son élevage et de déplacer ses porcs. Malgré cela, le locataire ne s'est pas exécuté. L'OPH a donc envoyé une première lettre de mise en demeure et a parallèlement fait un signalement auprès du service de l'hygiène. Cette première mise en demeure restée infructueuse, une deuxième lui a été adressée. Si celle-ci reste sans effet, la procédure de résiliation judiciaire du bail sera entamée."

Toriki Ateni directeur général adjoint de l'OPH
Quelle est la politique officielle concernant l’élevage d'animaux de ferme dans votre parc immobilier ?
L’OPH interdit la présence dans ces lotissements d’animaux, même domestiques, de nature bruyante, désagréable ou nuisibles. Ces clauses sont stipulées dans le cahier des charges du lotissement Pirae Uta 2 qui s’applique à l’ensemble des propriétaires et locataires du lotissement.

Que risquent les personnes qui le font malgré tout ? Est-ce que cela arrive souvent ?
L’élevage de cochons à laquelle vous faites référence constitue donc une violation du cahier des charges du lotissement et l’auteur s’expose à la résiliation judiciaire de son bail de location et ainsi à la perte de son logement. D'après nos agents sur le terrain, cette situation d’élevage de porc est quand-même exceptionnelle.

Les habitants du quartier assurent qu'il existait auparavant un fare putu, où vivaient les cochons élevés par les familles. Pourquoi a-t-il été supprimé ?
Auparavant, un "fare putuputura’a" existait bien mais il ne consistait pas en "un abri d’élevage d’animaux", il s’agissait plutôt d’un lieu de rassemblement des familles pour célébrer des évènements.


Les risques sanitaires d'un élevage de porc non réglementé
"Les facteurs de risque (de la leptospirose) retrouvés sont le contact avec les animaux comme les rats, favorisé par l’habitat insalubre, ou le porc, avec les élevages familiaux en zone semi-urbaine à proximité des cours d’eau, ainsi que le chien, avec une très importante population de chiens errants, contribue à la transmission de la maladie. Plusieurs de ces facteurs sont souvent combinés. Au niveau des élevages de porcs, un meilleur contrôle de l’assainissement des déjections de ces animaux doit être mis en œuvre" expliquait le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'institut de veille sanitaire du 22 décembre 2009 (no 48-49-50).

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Crash d'Air Moorea : un ancien employé de la compagnie évoque une ambiance « exécrable »

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Crash d'Air Moorea : un ancien employé de la compagnie évoque une ambiance « exécrable »
PAPEETE, le 18 octobre 2018 - Le tribunal a évoqué plusieurs témoignages d’ex-mécaniciens de la compagnie hier, lors du procès du crash du Twin Otter d’Air Moorea qui avait coûté la vie à vingt personnes le 9 août 2007. Selon certains de ses employés, la « charge de travail » et les « moyens insuffisants » occasionnaient des manquements quant aux obligations de sécurité.

De ses nombreuses années passées chez Air Moorea en qualité de mécanicien, M. Lopez semble en avoir gardé un mauvais souvenir. Cité par le procureur de la République dans le cadre du procès d’Air Moorea, l’homme a témoigné hier, en déplorant ses conditions de travail à l’époque du crash : « depuis mon arrivée dans la compagnie en 1988, nous n’avions jamais eu de formation sérieuse. Avant l’accident, il nous arrivait de faire des réparations de fortune et certains appareils auraient nécessité d’être immobilisés. » Sur son rapport à sa hiérarchie de l’époque, M Lopez qualifie l’ambiance d’  « exécrable » : « j’allais au travail avec la peur au ventre. Face à la charge de travail importante, nous étions victimes de reproches incessants. »

D’autres témoignages, lus par le président du tribunal, dénoncent eux aussi des conditions de travail difficiles et « diverses négligences dans le suivi et l’entretien des appareils ». Un mécanicien, qui avait démissionné de la compagnie, dresse une liste édifiante de ces négligences : « corrosion non traitée, négligences sur le transfert de carburant entre les avions, fabrication de pièces aéronautiques non agréés, ambiance de travail pesante avec les dirigeants. »

Face à ces accusations, Freddy Chanseau, directeur général d’Air Moorea à l’époque du crash, s’étonne qu’aucune plainte n’ait été déposée : « si les techniciens avaient fait de tels constats, pourquoi ne pas avoir écrit aux autorités ? » « Je pense qu’ils exagèrent » ajoute Jena Pierre Tinomano, responsable de production de la compagnie, « à l’époque, ils n’avaient pas signalé autant de dysfonctionnements. »

Au terme de cette deuxième semaine de procès, les prévenus devraient à nouveau être entendus.




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La Chine veut lancer une Lune artificielle pour éclairer la Terre

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La Chine veut lancer une Lune artificielle pour éclairer la Terre
Pékin, Chine | AFP | vendredi 19/10/2018 - La Chine veut lancer dans l'espace d'ici 2020 une "Lune artificielle", qui réfléchirait sur Terre la lumière du soleil durant la nuit et permettrait de réaliser des économies d'éclairage, a annoncé vendredi un média d'Etat.

Ce satellite équipé d'une pellicule réfléchissante serait chargé d'illuminer la grande ville de Chengdu (sud-ouest) et devrait être huit fois plus lumineux que l'astre lunaire, rapporte le journal China Daily. 
Un premier exemplaire devrait d'abord être envoyé dans l'espace, suivi en cas de réussite de trois autres en 2022, a expliqué au quotidien Wu Chunfeng, le chef de la Tian Fu New Area Science Society, l'organisme responsable du projet. 
"La première Lune sera principalement expérimentale, mais les trois envoyées en 2022 constitueront le véritable produit fini. Elles auront un grand potentiel en termes de services à la population et d'un point de vue commercial", selon M. Wu.
En renvoyant sur Terre la lumière du soleil, le satellite, qui évoluerait à 500 km d'altitude, est censé pouvoir se substituer partiellement à des lampadaires. Il pourrait ainsi faire économiser environ 1,2 milliard de yuans (150 millions d'euros) d'électricité par an à la ville de Chengdu s'il arrive à illuminer une superficie de 50 km2.
La source de lumière artificielle pourrait également être utilisée après des catastrophes naturelles, en déviant les rayons solaires vers des zones terrestres où l'alimentation électrique a été coupée, a souligné Wu Chunfeng. 
L'AFP n'a pas pu contacter directement M. Wu ni son institution.
Pékin mène depuis de nombreuses années un ambitieux programme spatial pour rattraper son retard sur les Etats-Unis et la Russie. Le pays prévoit notamment d'envoyer un petit robot nommé Chang'e-4 sur la face cachée de la Lune d'ici fin 2018.
La Chine n'est pas le premier pays à tenter de réfléchir les rayons du soleil sur la Terre. Dans les années 1990, des scientifiques russes avaient mis au point un projet similaire baptisé Znamya ("Bannière"), arrêté après quelques essais.

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‘Oa’oa, l’espace bien-être lance le massage en apesanteur

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‘Oa’oa, l’espace bien-être lance le massage en apesanteur
PAPEETE, le 19 octobre 2018 - Perché dans les hauteurs de Punaauia, le nouvel espace bien-être ‘Oa’oa propose de nombreux services : massage, gommage, aromathérapie, chromothérapie, olfactothérapie, thalasso... Il développe en plus une offre originale dite massage en apesanteur. Michèle Broet, la fondatrice annonce : "je veux qu’on passe du temps chez moi pour pouvoir poser ses valises pleines de stress".

Le massage en apesanteur est une offre unique mise au point par Michèle Broet. "J’ai travaillé 30 ans dans le métier de la thalasso en France auprès d’une clientèle toujours plus exigeante. Pour la fidéliser, il me fallait innover et, en 2017, j’ai créé le massage en apesanteur." Elle accepte de montrer et expliciter son concept mais refuse les photos "pour garder le mystère", dit-elle, "car sans lui, que serait la vie ? "

Pour ce massage atypique, Michèle Broet a conçu un lit suspendu sur lequel "on perd la notion du temps et de l’espace". Les mouvements du massage entraînent un mouvement du lit qui lui-même entraîne le mouvement du corps des personnes au repos. "On est comme bercé." La salle est plongée dans l’obscurité. Les yeux fermés, la déconnexion est possible. "On arrive vraiment à lâcher prise."

Protocole de bienvenue

Le massage n’est pas un soin chronométré, calé dans un emploi du temps surchargé. "Comme tous les autres soins, il y a tout un protocole", explique Michèle Broet. "C’est d’ailleurs pour cette raison que je ne me suis pas installée en ville, j’ai voulu concevoir un oasis dont l’accès même permet une coupure avec le quotidien."

Pour s’y rendre, on doit prendre la voiture "on fait le déplacement, on décide de venir, on ne s’arrête pas comme ça parce qu’on est passé devant et qu’on avait une heure de libre".

Une fois installé sur la terrasse de ‘Oa’oa "on papote pour faire connaissance car le massage est quand même un soin intime, je sers un jus frais fait maison, une tisane, un thé. On pose ses valises pleines de stress".

Chromothérapie et aromathérapie pour une relaxation profonde

L’étape suivante consiste à sélectionner deux couleurs en fonction de son humeur. Ces couleurs étant associées à des senteurs d’huiles essentielles qui servent ensuite aux soins. "L’idée ? Une relaxation profonde instantanée qui s’appuie sur les principes de chromothérapie, aromathérapie et olfactothérapie."

Formée à la médecine chinoise, Michèle Broet propose également des soins énergétiques comme de la réflexologie auriculaire et corporelle. Coach en thérapies naturelles, elle dit vouloir "apprendre à mieux vivre, mieux respirer, mieux dormi, mieux comprendre les fonctions internes de votre corps".


Et si la médecine chinoise m’était contée…

Michèle Broet propose une conférence sur le tai chi abdominal, elle indique : "huit portes en relation avec notre interne pour dévoiler notre état de santé énergétique de chaque organe ! Montre-moi ton nombril et je te dirais comment tu vas", résume-t-elle en souriant. La conférence s’adresse : "tout particulièrement aux personnes très fatiguées, qui ne savent plus quoi faire pour retrouver l'énergie vitale qui leur manque tant. Mais aussi aux personnes qui entrent dans l'âge et qui veulent rester dynamique et conserver leur vitalité aussi longtemps que possible, à tous ceux qui ont des organes un peu paresseux, comme si l'énergie arrivait dans un panier percé qui empêchent la vitalité de s'installer durablement".

Rendez-vous le samedi 27 octobre à 10 heures à l’hôtel Aimeo Lodge à Moorea, entrée gratuite.

‘Oa’oa, l’espace bien-être lance le massage en apesanteur
Pratique

‘Oa’oa, l’oasis de bien-être est à la résidence Arunui, pk 10,8 côté montagne à Punaauia
Site internet
Mail : info.oaoagmail.com
Tél. : 87 39 09 45
Facebook : ‘OA’OA votre oasis de bien être

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La p’tite cabine, le dressing collaboratif de Tahiti

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La p’tite cabine, le dressing collaboratif de Tahiti
PAPEETE, le 19 octobre 2018 - Issue de la deuxième promotion Prism, Taharaura Buttard s’apprête à mettre en service La p’tite cabine. Le concept ? Un dressing collaboratif. "C’est un peu comme une agence immobilière, les propriétaires mettent en location leurs vêtements, chaussures, accessoires et bijoux."

Le dressing collaboratif de Taharaua Buttard est encore en phase de test, mais il sera accessible dans quelques semaines. D’ici là, l’entrepreneuse vérifie le bon fonctionnement de son projet, répond aux questions des curieux. Elle animera par ailleurs un atelier le 26 octobre dans le cadre du Tahiti Digital Festival (voir encadré).

Le projet dit La p’tite cabine consiste à mettre en relation des propriétaires et des "loueurs" de vêtements. Des personnes, souvent des femmes, qui n’ont "rien à se mettre" malgré une armoire pleine de linge, qui veulent tester de nouveaux styles, qui veulent une nouvelle robe sans avoir à débourser 10 000 Fcfp.

Taharaua Buttard précise "qu’il y a aussi des offres pour les enfants et pour les hommes qui n’ont pas envie de faire les magasins par exemple ou d’acheter une chemise qu’ils ne porteront qu’une seule fois à l’occasion d’un mariage".

Comme un état des lieux d’entrée

Les propriétaires présentent leurs biens à l’équipe de La p’tite cabine qui vérifie l’état, s’enquiert du prix d’achat neuf, demande si le bien peut un jour être mis à la vente et si oui, à quel prix. "On fait comme un état des lieux d’entrée pour un appartement ou une maison."

L’équipe se charge ensuite de la présentation sur le dressing en ligne et du stockage. "On reprend toutes les mesures car on ne peut pas se fier à l’étiquette. Une taille S chinoise n’est pas la même qu’une taille S européenne. Il arrive aussi que différentes marques d’une même région du monde n’aient pas les repères pour l’indication de la taille."

La p’tite cabine s’occupe de la gestion locative, puis du retour et du nettoyage voire des retouches si besoin. "Il y a certains vêtements, des robes de créateurs par exemple qui doivent passer par le pressing et nécessitent un entretien particulier. Il peut arriver, comme à tout le monde et sans le vouloir qu’on accroche le vêtement, qu’on perde un bouton…" Au bout de trois ou quatre location, un check up complet est effectué sur les vêtements.

Les loueurs de vêtement peuvent faire défiler le dressing et choisir les articles qui leur plaisent. Ils peuvent également essayer avant de repartir avec le linge. "Il n’y a alors pas de pression d’achat et je peux tout de même donner des conseils", précise Taharaua Buttard.

Le prix à la location est fixé en fonction de plusieurs critères et notamment, le prix de vente neuf, la marque, la qualité, l’état. En général, il ne dépasse pas 30% du prix d’achat neuf. Différents forfaits sont proposés à partir d’une semaine. "On s’est aperçu que c’était le minimum car cela permet de trouver des accessoires au besoin, des chaussures, de ne pas être pressé par un retour trop rapide."

La team

Taharaura Buttard est la fondatrice. Son crédo : une consommation de la mode plus écologique et accessible à tous, notamment aux petits budgets ! Juriste de formation, elle a toujours apprécié les vêtements. Elle aime le changement et, pendant un temps, s’est servi dans le dressing des copines. "Un jour elle s’est dit : "et si tout le monde ouvrait le sien ?"

C’était en décembre 2016, l’idée était lancée. En avril 2017, après avoir perdu son emploi, elle s’est consacrée entièrement à la concrétisation de son idée. En novembre 2017, elle a intégré la deuxième promotion de Prism. "Ce qui m’a beaucoup aidé, j’ai osé me lancer. On répète souvent à Prism : Tout seul on va vite, ensemble on va plus loin."

Dans sa démarche, elle est épaulée par Manuel, assistant stagiaire marketing. "Super dynamique et jamais à court d’idées, il effectue un stage de 3 mois au sein de La p’tite cabine. Il est inscrit en licence pro E-commerce & marketing numérique. C’est lui qui se cache derrière une partie de la communication sur les réseaux sociaux et il vous réserve encore plein d’autres surprises ! "

Taunatere est artiste photographe. "Amoureuse de tout ce qui touche à la création mais aussi aux animaux et aux “trucs” de blogueuse, elle est celle qui immortalise nos bêta-testeurs et leurs vêtements lors des event shooting photo."

Les béta-testeurs sont des femmes et des hommes qui composent le panel de test du concept, ils sont au nombre de 37 ! Du XS au 3XL, de 18 à 53 ans, des budgets différents, des goûts et des compétences très variés. Grâce à eux, pas moins de 400 articles composent le dressing virtuel en cours de test.

Un atelier le 26 octobre

À l’occasion du Tahiti Digital Festival, Taharaura Buttard animera un atelier à la présidence de la Polynésie française de 10h30 à midi. Sur inscription, places limitées !

La p’tite cabine, le dressing collaboratif de Tahiti
Contact

Facebook : La P'tite Cabine
Mail : lapetitecabine@com

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Dinah Desjardins lauréate du concours littéraire de la Délégation à Paris

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Dinah Desjardins lauréate du concours littéraire de la Délégation à Paris
PARIS, 19 octobre 2018 - d’émotion, jeudi, pour la soirée au cours de laquelle le palmarès du concours de nouvelles de la Délégation de la Polynésie française a été révélé.

La lauréate, la Marquisienne Dinah Desjardins, a séduit avec son très beau texte "Deux années à Hane". Elle s’envolera pour Papeete en novembre, à bord d’Air Tahiti Nui, où elle participera au salon du livre organisé par l’Association des Editeurs de Tahiti et ses îles (AETI) et Te Fare Tauhiti Nui. Le programme annonce déjà son intervention le 16 novembre, 16 h 35, à la Maison de la culture. 

Cette année, le thème retenu pour le concours littéraire de la Délégation de la Polynésie française était "une enfance polynésienne".

​Un concours en reo maohi en 2019
Les diverses lectures ont permis de constater le niveau relevé de ce concours. Le jury a d’ailleurs eu toutes les peines pour départager les participants. Caroline Tang, déléguée de la Polynésie française, en mission à Madère, n’a pu être présente. Mais dans un message lu au début de la soirée elle a annoncé que le prochain concours valoriserait la langue tahitienne.
 
Elle a aussi vivement remercié les auteurs pour leur totale implication ainsi que les partenaires de l’événement : Air Tahiti Nui, Comptoir des Monoï, le joaillier Terre d'Iris et l'association des Editeurs de Tahiti et ses Iles.

Autre partenaire et non des moindres : le site d'information Outremers360° représenté jeudi par Marie-Christine Ponamalé. La journaliste a animé cette soirée de manière magistrale. Outremers360° publie la nouvelle de Dinah Desjardins dès ce vendredi. Il en sera de même, ce vendredi 26 octobre, pour le texte d'Arnaud Cheyssial, arrivé deuxième. Quant au texte de Margot Montpezat, troisième sur le podium, il le sera le vendredi 2 novembre.

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Tikehau : une femme meurt après une dispute avec son conjoint

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Tikehau : une femme meurt après une dispute avec son conjoint
TIKEHAU, le 19 octobre 2018. Une femme est décédée jeudi soir ont annoncé nos confrères de Polynésie 1ère. Cette habitante de Tikehau serait morte après avoir subi des violences de la part de son conjoint lors d'une dispute.
Des gendarmes ont été dépêchés sur place ce vendredi afin d'entendre le conjoint, soupçonné d'être à l'origine des coups mortels, et de déterminer les circonstances de ce drame.

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Heiva Tarava : Les pupu himene ont rendez-vous au grand théâtre

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Heiva Tarava : Les pupu himene ont rendez-vous au grand théâtre
PAPEETE, le 19 octobre 2018 - Sept groupes de chant traditionnel monteront sur la scène du grand théâtre de la Maison de la culture samedi, à l'occasion de la quatrième édition du Heiva Tarava Rau. Et pour la première fois un groupe des Tuamotu, venu spécialement de Arutua fera entendre les chants spécifiques de l'archipel.

Les amoureux de chants traditionnels, seront servis samedi prochain à l'occasion de la quatrième édition du Heiva Tarava Rau. Sept groupes de chants traditionnels, dont six ont été primés au Heiva i Tahiti de cette année, monteront sur les planches du grand théâtre de la Maison de la culture.

Le public retrouvera ainsi des formations bien connues comme par exemple Tamari'i Mataiea, lauréat à plusieurs reprises du premier prix en tarava tahiti au Heiva. La troupe Tamari'i Mahina, premier prix en tarava raromata'i, ou encore Tamanui Apatoa no Papara, lauréat en tarava tuha'a pae. "Les derniers concours du Heiva i Tahiti ont montré une participation de plus en plus importante des pupu himene qu'ils viennent des Australes, de Tahiti ou des Îles Sous-le-Vent. Un nombre croissant de chanteurs qui permet aujourd'hui cette belle rencontre", explique Vaiana Giraud, chargé de communication à la Maison de la culture.





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Air Moorea : "On était à la limite de la non-réglementation"

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Air Moorea :
PAPEETE, le 19 octobre 2018. Des anciens pilotes d'Air Moorea ont été entendus vendredi matin. "On était à la limite de la non-réglementation", a témoigné l'un d'entre eux. "Tout le monde se satisfaisait de cela. "


La deuxième semaine du procès du crash d'Air Moorea s'achève ce vendredi. La troisième et dernière semaine de procès va s'ouvrir ce lundi. Après ces deux premières semaines d'audience, une forte probabilité se dessine mais pas de certitude. Vendredi matin, un pilote a été interrogé longuement. Le rapport des experts du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a mis en avant la rupture du cable de gouverne pour expliquer la cause du drame. « J'aimerais beaucoup qu'on sache ce qu'il passé mais je crains qu'on n'ait jamais de certitude », a souligné ce pilote qui a rappelé que les professionnels s’entraînaient pour savoir réagir aux pannes. « Mais en exploitation réelle quand la panne arrive, on est surpris. On a un délai pour analyser ce qu'il se passe. »

C'est ensuite un ancien pilote d'Air Moorea qui a été entendu. Aujourd'hui employé à Air Tetiaroa, il a auparavant fait sa carrière dans l'armée et il n'a pas caché l'étonnement qu'il a eu en arrivant à Air Moorea. « Ce qui est choquant en sortant de l'armée où le travail de symbiose existait, c'est que nous avions très peu de contacts avec les techniciens. Cela aurait été intéressant de débriefer avec eux. Il y a un moment où on ils nous ont dit qu'ils n'avaient pas le droit de nous parler." Quelques minutes plus tard, il indique : "Globalement je n'ai jamais été vraiment serein. Venant de l'armée, j'avais l'habitude d’être rigoureux. Dans cette compagnie, ce n'était pas si rigoureux que je l'espérais. (...) On travaillait dans le borderline, c'est-à-dire dans la fourchette basse de la tolérance. Tout le monde se satisfaisait de cela. On était à la limite de la non-réglementation." Le pilote relève néanmoins : "On avait plutôt une bonne ambiance de travail. Le rythme de travail était soutenu mais on respectait les horaires. "

Les responsables techniques cités par la défense seront entendus en ce début de semaine. Ce mardi, les avocats des parties civiles prendront la parole pour leurs plaidoiries. Le mercredi 24, le ministère public fera son réquisitoire. Les plaidoiries de la défense sont prévues jeudi 25 octobre. Le jugement du tribunal correctionnel ne sera pas rendu à l'issue de cette semaine. Il sera mis en délibéré.

Sept personnes sont renvoyées devant le tribunal correctionnel du chef d'homicides involontaires au préjudice des vingt victimes. Il s'agit d'abord des sept responsables d'Air Moorea, du service d'Etat de l’Aviation civile en Polynésie, et du Groupement pour la sécurité de l'aviation civile : Freddy Chanseau, Jacques Gobin, Jean-Pierre Tinomano, Didier Quemeneur, Stéphane Loisel, Guy Yeung et Andriamanonjisoa Ratzimbasafy. Ces prévenus encourent des peines de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d'amende (5,4 millions de Fcfp). Il y a d'autre part, Manate Vivish, en tant que personne morale représentant la société anonyme Air Moorea. Cette personne morale encourt 225 000 euros d'amende (26,8 millions de Fcfp).


Les réquisitions sont très attendues par les familles des victimes qui attendent depuis 11 ans de connaître les responsabilités de chacun. Le 9 août 2007, vers midi, un Twin Otter de la compagnie Air Moorea qui venait de quitter l'île sœur s'est abimé en mer vers la pointe Faaupo et la passe de Vaiare, à l'extérieur du lagon. Il y avait à bord 19 passagers et un pilote. Aucun d'entre eux n'a survécu. Les recherches n'ont pas permis de retrouver les corps de cinq victimes

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Prise de commandement à la brigade de gendarmerie de Faa'a

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Prise de commandement à la brigade de gendarmerie de Faa'a
PAPEETE, 19 octobre 2018 - Le lieutenant-colonel Frédéric Brachet, commandant la compagnie de gendarmerie départementale des îles du Vent a officiellement remis le commandement de la brigade territoriale de gendarmerie de Faa’a au capitaine Dany Vanhove, lors d’une cérémonie solennelle organisée le 16 octobre dernier, à la caserne de Faa’a.

Titulaire d’une licence en Histoire et d’un master en Droit Public spécialité sécurité publique, le capitaine Vanhove a débuté sa carrière au sein de l’institution en tant que gendarme auxiliaire en 1996. Après sa formation à l’école des sous-officiers du Mans, il est affecté à la communauté de brigade (Cob) de Bapaume-Bertincourt de 1998 à 2004, puis à celle de Vis en Artois de 2004 à 2010 durant laquelle il est détaché 18 mois à la Section des Recherches (SR) de Lille.

Après une affectation en qualité d’enquêteur, il termine sa carrière de sous-officier en secondant le commandant de la brigade territoriale autonome d’Arleux où il est affecté de 2010 à 2013.

Arrivé en Polynésie française au 1er août 2018, le nouveau commandant de la brigade de Faa’a était affecté à St Valery en Caux où il a fait ses premiers pas en tant qu’officier de gendarmerie en commandant la Cob éponyme depuis 2013.

Originaire de Dunkerque (59), le capitaine Dany Vanhove est marié et père de deux enfants.

Prise de commandement à la brigade de gendarmerie de Faa'a

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La fréquentation touristique poursuit sa progression en août 2018

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La fréquentation touristique poursuit sa progression en août 2018
PAPEETE, 19 octobre 2018 - En cumul depuis janvier, la fréquentation touristique s’accroît de 6,9 % à 141 800 touristes en août 2018. Sur 12 mois glissants le nombre de visiteurs est en hausse de 6,6 % en Polynésie française, avec 208 109 personnes.

Ces résultats ont été publiées vendredi par l'Institut de la statistique en Polynésie française. Au mois d’août 2018, la fréquentation touristique de la Polynésie française progresse de 8,3 % par rapport à août 2017. Le nombre de touristes terrestres (+ 8,7 %) comme celui des croisiéristes (+ 6,5 %) croît.

Cette croissance des effectifs, principalement alimentée par les touristes européens et français, profite à l’hébergement terrestre avec une hausse de 20 % des nuitées consommées. Cette hausse contribue pour 16,5 points à la progression des nuitées touristiques globales (+ 19,9 %). La durée moyenne de séjour des principaux marchés progresse à 14,6 jours ; elle progresse aussi bien en hébergement marchand que non marchand. En cumul depuis janvier, la fréquentation touristique s’accroît de 6,9 % à 141 800 touristes. Cette croissance s’explique par la progression des effectifs européens, français et nord-américains alors que les autres marchés se contractent. La durée moyenne de séjour des touristes progresse (+ 0,9 jour) et le nombre de nuitées augmente de 13,6 %, en lien avec la hausse de la fréquentation en hébergement terrestre marchand et non marchand.

En août 2018, 20 110 touristes ont débarqué à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, soit 1 550 touristes de plus qu’en août 2017. Les effectifs accueillis en hébergement terrestre sont plus nombreux (+ 1 300 personnes) et le nombre de croisiéristes aussi (+ 200 personnes). La hausse des effectifs terrestres concerne à la fois les touristes accueillis en hébergement terrestre marchand (+ 6,8 %) et non marchand (+ 26 %). La hausse de fréquentation en hébergement marchand contribue pour 5 points à la croissance globale des effectifs et l’hébergement non marchand pour 2 points. Au mois d’août 2018, le nombre de touristes accueillis en hébergement marchand, soit 90 % des effectifs touristiques, progresse de 6,7 % en un an. Les effectifs privilégiant l’hébergement flottant progressent de 6,5 %. Cette croissance concerne principalement le marché métropolitain (+ 45 %) qui contribue pour 5 points à l’évolution des effectifs flottants. Les effectifs accueillis en hébergement terrestre marchand sont en hausse (+ 6,8 %) avec les arrivées supplémentaires de touristes européens et français qui contribuent respectivement pour 3 et 4,6 points à l’évolution des effectifs terrestres marchands. Le nombre de touristes accueillis en hébergement non-marchand progresse fortement par rapport à août 2017. 

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Le chef Puarani Vahaputona : "J'étais ému, j'ai tout de suite pensé à la Polynésie et à ma famille"

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Le chef Puarani Vahaputona :
Papeete, le 19 octobre 2018- Le jeune chef de cuisine Puarani Vahaputona a représenté avec succès la Polynésie en remportant la 5e édition du Trophée des chefs ultramarins en Guadeloupe, le 12 octobre dernier. De retour à Tahiti avec le trophée dans ses bagages, le Marquisien évoque avec émotion et fierté sa première participation à un concours national.

"Quand on m'a remis le trophée, j'ai pensé très fort à la Polynésie, à ma famille et à ma fille", raconte Puarani Vahaputona, la voix encore chargée d'émotion une semaine après son sacre en Guadeloupe. Il faut dire que pour sa première participation à un concours de cuisine, le sous-chef du Sofitel Tahiti Ia Ora Beach Resort, (ex-Méridien), a fait fort en s'imposant grâce à son poulet fafa. Ce concours, organisé par l’Institut Culinaire Caribbean Food, présidé par le chef renommé Alain Le Cossec, rassemblait des cuisiniers professionnels issus des régions ultramarines de la France. Puarani Vahaputona s'est ainsi retrouvé confronté à des candidats venant de La Réunion, de Mayotte, de la Nouvelle-Calédonie, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de Saint-Barthélemy. L'idée de ce concours est de faire connaître la richesse de la cuisine ultramarine, de la transmettre et de la faire vivre.

"J'AI PREFERE M'ISOLER DANS UN COIN AVEC MON COMMIS"
Le chef Puarani Vahaputona :
Ainsi les cuisiniers, tous des professionnels ont chacun préparé une recette de leur région d'origine, l'une d'une façon classique et l'autre en la revisitant. "Au début du concours, les autres chefs ont tout de suite commencé à préparer leurs plats. Moi, j'ai préféré m'isoler dans un coin avec mon commis pour lui expliquer la recette et ce qu'il devait faire. De mon côté, j'avais bien en tête ce que je devais faire. J'avais bien répété avec Jeremy Martin, le chef exécutif du Sofitel. Le jour du concours, il y avait moins de fafa dans le panier que prévu, mais tout s'est bien passé et on a fini bien dans les temps", explique posément le marquisien, originaire de Hiva Oa. Et Puarani Vahaputona a eu raison de prendre son temps, car avec son calme olympien qui semble ne jamais le quitter, c'est lui et son poulet fafa qui ont remporté la mise.

UN VÉRITABLE AMBASSADEUR DU POULET FAFA
Le chef Puarani Vahaputona :
Mais surtout Puarani, ramène dans ses valises la prochaine édition du concours. "C'est la région qui remporte le concours qui organise le Trophée des chefs ultramarins. La prochaine édition est donc prévue pour 2020 ici à Tahiti. Les autres chefs cuisiniers de cette année seront les prochains jurys et moi, je serai le parrain", avoue le jeune chef, toujours ému, avec une petite once de fierté.

Le chef Puarani Vahaputona :
La recette du poulet fafa de Puarani Vahaputona
Puarani Vahaputona a accepté de donner la recette de son poulet fafa à Tahiti infos. On a préféré lui demander sa recette traditionnelle.
Pour quatre personnes.
Les ingrédients :
un poulet entier
1 kg de fafa
500 ml de lait de coco frais
50 gr de gingembre
1 gousse d'ail
1 oignon
Sel, poivre

Prendre un poulet entier et le découper. Faire revenir le poulet avec de l'huile puis le dégraisser. Ajouter le gingembre, l'ail et l'oignon ciselés ensemble, les faire sauter et mouiller avec un bouillon de poulet.
Puis rincer et couper grossièrement les feuilles fafa.
Ensuite faire mijoter le tout pendant 45 minutes et ajouter à la fin le lait de coco.

Le chef Puarani Vahaputona :
Le poulet fafa version revisitée selon Puarani Vahaputona :
Terrine de poulet, farce fine de fafa, déclinaison du fafa : cromesquis de fafa, Tiges de Fafa assaisonné à huile de coco vierge et pané à la coco fraîche. Emulsion de coco infusé au curcuma et piment végétarien. Crédit Facebook : photo Imagin's Studio.

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Assemblée: Le ‘aeho ou kaka’e en vedette au salon des Australes

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Assemblée: Le ‘aeho ou kaka’e en vedette au salon des Australes
PAPEETE, le 19 octobre 2018- L’Assemblée de la Polynésie accueille la 17ème édition du Salon des Australes du lundi 22 octobre au dimanche 4 novembre 2018.

Une soixantaine d’artisans venus des îles de Rapa, Raivavae, Tubuai, Rurutu et Rimatara proposeront le produit de leur art dans le hall de l’assemblée.

Le thème retenu, «Te Rima’i E Ora No Te Tuhaa Pae – L’artisanat, la survie des Australes », met l’accent cette année sur l’utilisation et la mise en valeur du ‘aeho ou roseau de montagne, appelé aussi kaka’e par les artisans de l’île de Rapa qui en ont fait leur spécialité.

Lors de cet événement, les concours tourneront autour de cette matière première, très présente dans la vie des habitants des îles Australes : de la construction d’une habitation jusqu’à la confection de produits artisanaux traditionnels tels que accessoires de mode, parures ou corbeilles pour un mariage, le ‘aeho n’en finit pas de nous étonner. La créativité, le savoir faire, la technicité des artisans seront mis à l’épreuve lors de ces journées où ils devront construire une maison d’antan «fare tau tahito », et réaliser des colliers, fleurs artificielles, barrette, pique à cheveux et ceinture, le tout en fibres de roseau de montagne.

Durant deux semaines, les visiteurs auront le privilège de découvrir le ‘aeho dans sa forme primaire utilisée pour couvrir les toitures et comme parterre des habitations d’antan en raison de ses qualités isolantes qui protègent les habitants de la fraîcheur en période de frimas.

Par le biais de ce salon, les visiteurs pourront admirer les chapeaux, paniers, peue… confectionnés à partir de pandanus, de roseau de montagne, d’écorces,… mais aussi des sculptures en bois de rose, aito… ou colliers de départ en coquillages.

Les passionnés de vannerie tout autant que ceux désirant s’exercer à cette activité peuvent s’inscrire, pour un montant de 3 500 FCFP, dans des ateliers de tressage et repartir au bout d’une heure et demie avec leurs œuvres.

Pour les plus gourmands, des ventes de plats typiques des îles Australes sont prévues les samedi 27 octobre et 3 novembre et les dimanches 28 octobre et 4 novembre 2018 à partir de 11heures.

L’inauguration officielle aura lieu le lundi 22 octobre à 10 heures à l’Assemblée de la Polynésie française.

Les heures d’ouverture au public sont de 8 heures à 17 heures.

Programme à télécharger:

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Loi Morin : le Civen dépêche deux médecins experts à Tahiti

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Loi Morin : le Civen dépêche deux médecins experts à Tahiti
PAPEETE, 19 octobre 2018 - Deux médecins experts effectuent une mission en Polynésie française, du 22 au 26 octobre, pour le compte du Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires (Civen). Une trentaine de victimes ou leurs ayants-droit doivent être rencontrés à l’occasion de ce bref séjour.
 
Lors de ce séjour à Tahiti du 22 au 26 octobre, le Professeur Nicolas Franchitto et le Docteur Georges Benayoun doivent rencontrer une trentaine de victimes ou leurs ayants-droit, dans le cadre de l'instruction de dossiers d’indemnisation sous l’égide de la loi Morin, retenus par le Civen depuis le début de l’année 2018. Pour chaque cas, les deux experts devront établir les préjudices subis.  

Le planning des rendez-vous a été organisé par le Civen en lien avec le guichet unique de l’administration du Pays composé de la délégation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires et du centre médical de suivi, le CMS. Les consultations se dérouleront pour la plupart dans les locaux du CMS à Vaiami. L’un des médecins experts se rapprochera des familles de la Presqu’île en se rendant à l’hôpital de Taravao le mardi 23 octobre 2018. 

Toutes les personnes concernées par cette première mission ont été contactées et connaissent le jour, l’heure et le lieu de leurs rendez-vous respectifs. D’autres missions de médecins experts seront organisées par le Civen, avec l’appui logistique des services précités dans les prochains mois, à Tahiti et dans d’autres îles, afin de faire aboutir le plus rapidement possible les demandes d’indemnisation.  

Pour toute information sur cette mission de médecins experts mobilisés par le Civen, les contacts sont la DSCEN (40 50 00 25) ou le CMS (40 46 01 97). 

​Le Civen, autorité administrative indépendante composée de médecins et de magistrats, dont le président est Alain Christnacht depuis février 2017, est chargé d’examiner si les demandes remplissent les conditions pour que la personne soit reconnue comme victime et, si elle l’est, décide du montant de l’indemnisation. 

Pour chaque personne dont le Civen a reconnu la qualité de victime, il faut réaliser une expertise médicale afin d’estimer le montant des préjudices subis et permettre ainsi au Civen d’arrêter le montant de l’indemnisation. En effet, la loi Morin prévoit une réparation intégrale et non pas forfaitaire des préjudices subis, ce qui impose de réaliser une expertise médicale individualisée pour évaluer chaque préjudice. 

La loi du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, dite loi Morin, prévoit que toute personne souffrant d’une maladie radio-induite résultant d’une exposition à des rayonnements ionisants dus aux essais nucléaires français peut obtenir réparation intégrale de son préjudice par le versement d’une indemnité. Si elle est décédée, la demande d’indemnisation peut être présentée par ses ayants-droit. 

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