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Le Salon du Tourisme c'est vendredi

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Le Salon du Tourisme c'est vendredi
PAPEETE, le 4 septembre 2018 - Durant trois jours, le public pourra profiter des différentes offres de ce salon. L'objectif est de découvrir nos îles à des prix attractifs. Cette 21ème édition se tiendra au parc expo de Mama'o, où 240 exposants vous accueilleront jusqu'à dimanche 16 heures.

Ce rendez-vous incontournable aussi bien pour les professionnels que pour le public qui souhaite découvrir les cinq archipels de la Polynésie française ouvrira ses portes ce vendredi 7 septembre 2018.

Le salon du Tourisme se tiendra vendredi, jusqu'à dimanche, au parc expo de Mama'o. Pour cette nouvelle édition, près de 240 exposants seront présents avec six nouveaux exposants et près de 16 000 visiteurs sont attendus.

"Tahiti connaît un engouement croissant de la part des touristes et des Polynésiens qui souhaitent découvrir ou redécouvrir, se réapproprier Tahiti et notamment la Presqu’île. D’édition en édition, le nombre de stands consacrés à Tahiti et particulièrement à Tahiti Iti ne cesse d’augmenter", explique le communiqué de presse.

Cette nouvelle édition sera marquée par de nombreuses nouveautés pour le plus grand plaisir de tous. Ainsi Un espace « Virtual Reality » (réalité virtuelle) avec des vidéos en 360° pour plonger au cœur des activités touristiques sera installé et disponible pour tous. Par ailleurs, Yves Edouard Malakai (Rai &Nono) ira à la rencontre du public pour mettre en scène des légendes polynésiennes des 5 archipels sur un ton humoristique. Un grand jeu/concours Memory sur Facebook a ég alement été mis en place afin de promouvoir le salon en amont. Les participants doivent trouver les paires d'images illustrant les légendes polynésiennes dans un temps imparti. Les joueurs qui réussissent sont qualifiés pour le tirage au sort. Pour les petits : chasse au trésor. Un parcours autour des différents stands pour retrouver des énigmes, un moment ludique et joyeux ! Un karaoké géant pour permettre au public de se divertir lors du salon. Enfin, un Photobooth a été installé pour capturer les moments de magie.

Le salon du Tourisme ouvrira ses portes à partir de 8 heures, vendredi et les fermera dimanche, à 16 heures.


Le Salon du Tourisme c'est vendredi

Le Salon du Tourisme c'est vendredi


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RSMA : le Medef consulté pour ajuster au mieux les formations

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RSMA : le Medef consulté pour ajuster au mieux les formations
PAPEETE, le 4 septembre 2018. Le président du Medef de Polynésie française, Patrick Bagur, et le colonel Sandrine Attia, commandant la Régiment du service militaire adapté ont signé ce mardi après-midi la convention qui renouvelle l'engagement de leurs actions communes en faveur de l'insertion des jeunes Polynésiens dans le monde du travail.

Jusqu'ici, les conventions étaient signées pour deux ans. Cette nouvelle convention scelle pour 10 ans leur partenariat.
Le RSMA de Polynésie française accueille plus de 600 volontaires chaque année au sein de 21 filières de formation.
Le Medef et le RSMA travaillent ensemble pour définir et ajuster les filières professionnelles en fonction des évolutions du marché de l'emploi, mettre en adéquation les formations proposées par le RSMA avec les attentes des entreprises et accompagner les stagiaires dans leur recherche d'emploi.

Ce mardi, 14 jeunes formés pour réaliser l'étanchéité des bâtiments ont reçu leur diplôme. Douze d'entre eux ont déjà décroché un CDI. "Notre objectif est d'optimiser les formations en fonction des besoins. Nous souhaitons cerner les besoins des entreprises", souligne le colonel Sandrine Attia. "A la veille des gros projets politiques, il faut qu'on soit prêt", complète Patrick Bagur.

Le Medef siège d'ailleurs au conseil de perfectionnement du RSMA, qui se réunit une fois par an pour définir ses orientions et les formations mises en place. Les formations dispensées au RSMA durent entre six mois et un an. Au premier trimestre l'an prochain, une filière de développeur web sera mise en place pour faire suite au plan Smart Polynesia, préparé par le gouvernement pour développer l'économie numérique en Polynésie.

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Zone rouge : "prendre en charge le coût des études "

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Zone rouge :
PAPEETE, le 4 septembre 2018. Le Pays souhaite réaliser une étude pour sortir de "l'impasse juridique" liée aux zones rouges, qui y interdit la construction. L'association Te Vai Ara demande que des aides publiques soient mises en place pour rendre ces terrains constructibles.

La semaine dernière, nous relevions que le Pays souhaitait sortir de "l'impasse" et "faciliter les possibilités de projets d'aménagements futurs dans les zones identifiées comme à risque". Le ministre de l'Aménagement du Territoire cherche en effet un prestataire capable de réaliser "une analyse juridique de la réglementation" concernant les risques naturels en Polynésie française et dans d'autres territoires comme la Martinique, La Réunion, la Nouvelle-Calédonie mais aussi les Etats-Unis. L'objectif : trouver l'option "la plus favorable pour répondre à la problématique d'inconstructibilité en zone d'aléa fort".

Cette décision répond aux demandes de nombreux propriétaires terriens qui s'estiment floués par la création des zones rouges (espace inconstructible car soumis aux risques d'inondation et d'éboulement). Depuis octobre dernier, l'association Te Vai Ara dénonce le classement de terrains en zone rouge au détriment des propriétaires terriens. L'association, qui regroupe désormais une centaine de propriétaires venant de communes de Tahiti, mais aussi des Marquises, des Tuamotu et des îles du Vent, demande que des aides publiques soient mises en place pour rendre ces terrains constructibles.

Pour elle, il ne s'agit pas de pouvoir construire sans prendre en compte les risques. Te Vai Ara demande que "la puissance publique prenne en charge le coût des études et des protections" pour que les zones passent de rouge à bleu et soient donc de nouveau constructibles". "Nous sommes conscients des risques", souligne François Raoulx, président de l'association. "Mais il n'y a plus de terres. Toutes les terres sont en zone rouge. Si on n'a plus de terres, les gens vont construire sans permis. Il faut que les puissances publiques prennent en charge les travaux de confortement. Les Polynésiens ne peuvent pas prendre en charge ce coût. "

"Avec la création de ces zones rouges, les plus beaux terrains de l'ile sont devenus d'un coup inconstructibles", regrette un propriétaire terrien avant d'énumérer les étapes à réaliser afin de demander le déclassement d'un terrain en zone rouge : "Il faut faire appel à un bureau d'études, puis faire des travaux. Le Laboratoire des travaux publics doit aussi passer avant et après pour dire si les travaux effectués sont corrects. Le service de l'urbanisme doit ensuite valider et transmettre au conseil municipal qui fera suivre au gouvernement, qui décidera in fine de déclasser ou non un terrain. On a une législation extrêmement contraignante. "

Te Vai Ara dénonce le classement de terrains en zone rouge au détriment des propriétaires terriens. Certains ont ainsi décidé de franchir le pas et de construire sans permis, ne pouvant acheter un autre terrain. Au-delà des risques de cette construction en dehors de tout cadre légal, il y a aussi la question de la petite fourmi de feu. En effet, des terrassements non autorisés sont réalisés et certains n'hésitent pas à évacuer la terre en risquant de propager la petite fourmi de feu.

La petite fourmi de feu (PFF) est une toute petite fourmi rouge, à la piqure très douloureuse. En Nouvelle-Calédonie, on l'appelle "fourmi électrique" parce que sa morsure fait l'effet d'un électrochoc.

La PFF est une des dix espèces les plus envahissantes au monde parce qu'elle est redoutablement adaptée à la conquête. Originaire de la jungle tropicale américaine, elle progresse sur la planète entière. Parmi ses adaptations, notons que les différentes colonies ne s'attaquent pas entre elles, mais collaborent sur leur zone d'influence, quand les autres espèces de fourmi se font la guerre entre elles. Elles ont aussi plusieurs reines dans chaque colonie, rendant le nid pratiquement immortel

Pour l'association, le classement de terrains en zone rouge est aussi un frein à la sortie de l'indivision. François Raoulx cite ainsi le cas d'une famille de Pirae qui a reçu l'aide du Pays pour sortir de l'indivision. Une fois l'accord obtenu de tous, ils se sont rendu compte que deux parcelles étaient en zone rouge et non constructible. L'accord trouvé n'est donc plus d'actualité.

Te Vai Ara dénonce "une règlementation qui dévalorise les biens immobiliers" et demande la création d’une caisse d’indemnisation en faveur de propriétaires terriens lésés par une règlementation défavorable.


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Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua

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Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua
PAPEETE, le 4 septembre 2018 - Après avoir travaillé durant de longues années en métropole, ces sept mūto'i reviennent enfin au fenua pour intégrer l'unité d'intervention et d'assistance gérée par le commandant Tamatea Tuheiava. Des recrues qui apporteront un nouveau souffle au sein des équipes.

Ils étaient entourés de leur nouveau patron, ce mardi matin. Les sept nouveaux policiers de la Direction de la sécurité publique (DSP) ont déjà des bagages bien remplis. "Ce sont des garçons qui ont de l'expérience dans la police, ils apporteront un nouveau souffle au commissariat et auprès de leurs collègues", explique d'entrée le directeur de la DSP, Mario Banner.

En effet, ces mūto'i ont exercé durant huit ans, en moyenne, en métropole, au sein de divers commissariats et services. Plusieurs d'entre eux, ont travaillé dans des compagnies républicaines de sécurité (CRS). Une expérience unique qui leur a permis de forger leur mental, parce qu'on sait que les interventions dans l'Hexagone n'ont rien à voir avec ce que l'on connait en Polynésie française. "Ce sont des garçons qui sont qualifiés et formés dès leurs prises de fonction", assure Mario Banner.

D'ailleurs, ces sept gardiens de la paix sont affectés à l'unité d'intervention et d'assistance qui est gérée par le commandant Tamatea Tuheiava.

Sur les dix dernières années, ce sont 21 fonctionnaires de police polynésiens qui sont revenus exercer au fenua. Selon le patron de la DSP, il en resterait encore une trentaine en France, et les ramener ne sera pas une tâche facile. Mario Banner estime que des négociations pourraient reprendre à ce sujet, l'an prochain. Mais encore faut-il avoir les moyens ou plutôt les postes disponibles. La balle est entre les mains du gouvernement central.

Aujourd'hui, la DSP compte 191 fonctionnaires, dont les ¾ exercent au sein de l'unité d'intervention menée par le commandant Tamatea Tuheiava. Pour l'heure, ces mūto'i interviennent sur Pirae et Papeete, reste à savoir si leur champ d'action va s'élargir. Mais là, c'est une autre histoire.


L'INTERVIEW
Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua
Mario Banner
Directeur de la DSP

"L'avantage de faire revenir des policiers polynésiens, c'est qu'ils sont déjà expérimentés"


Vous disiez tantôt qu'il en resterait encore une trentaine environ en métropole. Qu'en sera-t-il pour eux ?

"Le ministre Darmanin, lors de son dernier voyage en Polynésie, a déclaré qu'il était pour le retour des fonctionnaires ultramarins dans leur territoire d'origine. Mais, ce n'est pas simplement le fait de ramener des gens pour se faire plaisir. Il faut que les postes budgétaires existent, ce qui est le cas pour les sept fonctionnaires que nous avons ramené. C'est vrai que si on étendait la circonscription, ça fera des fonctionnaires en plus, mais ce n'est pas le seul moyen. C'est Paris qui décide sur le nombre de fonctionnaires, c'est un calcul de ratios qui est fait. Sinon, il faut attendre les prochains départs à la retraite."

Vous allez vous pencher dessus prochainement ?
"L'année prochaine, il faudra qu'on négocie encore avec Paris. C'est vrai que quelque fois, il y a des cas sociaux qui préoccupent l'administration parisienne et on essaye de trouver le juste milieu pour les ramener."

On vous sent ému ce matin ?
"Je suis très fier de voir que les enfants polynésiens reviennent exercer sur leur territoire d'origine, parce que ça apporte, d'une part, un souffle nouveau, de par leur expérience à partager avec les fonctionnaires issus du corps CEAPF. Et surtout c'est un problème humain, c'est-à-dire qu'ils sont tous originaires d'ici et ils ont eu l'audace de quitter leur pays pour quelques années, pour avoir une expérience nouvelle et d'en faire bénéficier leur fenua, à leur retour."

Vous aviez également été affecté ailleurs qu'en Polynésie. Et pour vous ce retour aux sources est nécessaire pour l'évolution des carrières ?
"C'est très compliqué quand on n'a pas l'habitude de vivre en métropole. C'est un choix, c'est un investissement, et aujourd'hui, on est récompensé sur les efforts qui ont été faits en les expatriant."

Oui mais le fait de ramener des fonctionnaires déjà en poste en France, ne pénalisera pas les jeunes qui voudront passer le concours du CEAPF (Corps de l'Etat pour l'administration de la Polynésie française) ?

"Plus on fait revenir des fonctionnaires polynésiens au fenua, moins il y aura de recrutements des agents du CEAPF (Corps de l'Etat pour l'administration de la Polynésie française). Les agents du CEAPF, après avoir fait l'école en Métropole, ne peuvent exercer qu'en Polynésie. Donc, il y a des avantages et des inconvénients. Et l'avantage de faire revenir des policiers polynésiens, c'est qu'ils sont déjà expérimentés, formés et donc opérationnels le jour même de leur prise de fonction, ce qui n'est pas le cas avec les CEAPF. Il leur faut déjà une année de formation, une année de stage, et ils ne seront opérationnels que deux ans après."



LA PAROLE A
Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua
Jérôme Tavaearii
41 ans

"Là-bas, c'est très dangereux"


"J'exerçais au CRS à Sartrouville, à côté de Metz, pendant trois ans. J'étais un ancien militaire et j'ai vécu 19 ans en métropole. Ça fait 4 ans que j'exerce au sein de la police. L'éloignement a été dur, mes parents sont décédés. Mais cette expérience m'a été bénéfique. En France, c'est très espacé, et la population n'est pas la même, il y a plusieurs ethnies. La délinquance est importante, la drogue. Il y a beaucoup de manifestations également en France, ça n'a rien à voir avec ce qu'il y a ici. Là-bas, c'est très dangereux, il faut être très vigilant et avoir confiance en ses collègues."


Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua
Raanui Roomataaroa
32 ans

"Ici, la tenue est encore respectée "


"Je suis resté quatre ans en France. J'ai fait l'école à Nîmes et j'ai été affecté dans le 18è arrondissement de Paris. Le plus dur a été le cadre de vie. Pour le métier, tout a été bénéfique, parce qu'on a appris beaucoup de choses. Par contre, le cadre de vie était plutôt difficile.
Plusieurs interventions m'ont marqués, comme un mari qui a poignardé sa femme et qui a sauté de son immeuble pour mettre fin à ses jours. Quand tu ouvres la porte et que tu vois ça, psychologiquement, c'est dur. Je n'en parle pas beaucoup, mais je fais en sorte d'évacuer ça par d'autres moyens. Sinon, ça va, c'était une bonne expérience à prendre. Aujourd'hui, je suis super content de revenir au fenua et de retrouver mes collègues de travail polynésien, surtout le cadre. Ici, la tenue est encore respectée, ce qui n'est pas forcément le cas en France.
"


Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua
Teharetua Tehei
37 ans

"Là-bas, c'est une autre vie"


"Je suis resté huit ans en métropole, je suis issu de la première promotion des cadets de la République en Polynésie. J'ai passé le concours national en 2008, et j'ai intégré l'école de Nîmes en 2010. En 2011, j'ai intégré les CRS de Massy, dans l'Essonne, en région parisienne.
Après huit ans d'attente, ça fait toujours plaisir de revenir, surtout pour mes trois enfants et ma femme. Ce n'était pas évident et en tant que CRS, il faut qu'il y ait une entente au sein du couple. Il faut que la femme accepte les déplacements. Là, on a su qu'on revenait, ça nous a réellement fait plaisir. Maintenant, on pourra s'organiser pour notre nouvelle vie.
Durant, le premier attentat en 2013, à Charlie Hebdo, j'étais en déplacement, et ma femme était à la maison avec ma fille. J'ai pris peur parce qu'on habitait à 20 minutes du lieu où s'est tenu l'attentat. J'ai appelé des amis à proximité pour voir si ma famille allait bien. Moi, j'étais en mission ailleurs en tant que CRS. J'étais numéro 5 et nous étions spécialisés dans les manifestations. Nous, on devait ramener l'ordre, et la métropole c'est une autre mentalité, surtout sur la région parisienne, où c'est vraiment virulent. Durant les manifestations où je suis intervenu, les personnes jetaient des cailloux et des fumigènes. Un collègue a même eu son pantalon brûlé avec ces fumigènes. Là-bas, c'est une autre vie.
"


Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua
Teriitahi Teuru
30 ans

"J'ai vécu une très belle expérience"


"J'entamais ma 9ème année, et j'ai été directement affecté au CRS, dans le département 91, dans l'Essonne, dans le Sud-Est de Paris. C'est la capitale avec beaucoup de monde et beaucoup de mouvements. Beaucoup de choses m'ont réellement marqués, comme des manifestations compliquées, difficiles à gérer, surtout avec la violence qu'il y a là-bas. Ça n'a rien à voir avec ce qui se passe ici. Il y a eu aussi les attentats, parce que nous n'avons pas l'habitude de vivre cela, on a été amené à voir des choses que je ne souhaite à personne d'ailleurs, ça marque à vie. Je n'ai pas vu le temps passé parce qu'en tant que CRS, on est tout le temps sur le terrain, on bouge beaucoup, on voyage beaucoup, on intervient sur le territoire national, de Paris à la Corse, en passant par la Bretagne, et partout ailleurs. Il y a des moments, où il y a des coups de blues, où on pense à la famille, aux amis. Malgré tout, je dis que j'ai vécu une très belle expérience. Grâce à cela, je vais faire profiter mes collègues d'ici, mais je suis là aussi pour apprendre d'eux. Ce n'est pas la même méthode de travail."


Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua
Tahiarii Tutavae
31 ans

"Le fait de travailler en France apporte beaucoup d'expériences"


"J'ai fait deux ans en France. J'ai été affecté en brigade de jour à Kremlin-Bicêtre, dans le département du 94, au Val-de-Marne. J'étais au service général, nous faisions beaucoup de missions de voies publiques, ça peut aller des contrôles routiers jusqu'aux différends familiaux, des accidents corporels… La police forge, et le fait de travailler en France apporte beaucoup d'expériences, comme des interventions à hauts risques et qu'on ne refera peut-être pas à Tahiti. Mais, je suis très content de revenir travailler chez moi."


Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua
Raiarii Yu Tsuen
29 ans

"Là-bas, une mission simple peut devenir très dangereuse"


"J'ai fait presque quatre ans en France, j'ai été affecté dans le 93 à Seine-Saint-Denis, dans la banlieue parisienne. J'étais dans la brigade de nuit, contrôles routiers, accidents, les différends familiaux…
Plusieurs interventions m'ont marqués, mais c'est quand même des sujets sensibles à évoquer. Chez nous, au niveau de la population ce n'est pas la même chose, il y a encore le respect avec l'uniforme. Alors que là-bas, une mission simple peut devenir très dangereuse. J'ai su en novembre 2017, que j'allais revenir, et je n'attendais que ça.
"


Sept policiers polynésiens reviennent exercer au fenua
Thierry Teauroa
43 ans

"J'ai pleuré parce que je revenais enfin au fenua auprès de ma famille"


"Je suis parti par l'intermédiaire de l'armée. J'ai passé le concours d'adjoint de sécurité en 2001, où j'ai été affecté à la police aux frontières d'Orly, j'y suis resté presque six ans. Ensuite, j'ai passé le concours de gardien de la paix, et j'ai intégré l'école en 2006. À la sortie, j'ai été affecté à la compagnie de garde de l’Élysée, où je suis resté 11 ans, et jusqu'à l'année dernière, j'ai été affecté à la compagnie républicaine de sécurité, en CRS. Avec du recul, je suis impressionné par mon parcours. Je n'étais parti de rien, et l'armée m'a fait mûrir. Par la suite, je me suis dit que je voulais être policier, et c'est comme cela que j'ai passé les concours. Mon dernier voyage au fenua remonte à 1998. En juin, j'ai posé ma demande de mutation, et j'ai eu ma réponse mi-juillet. J'ai pleuré parce que je revenais enfin au fenua auprès de ma famille. Aujourd'hui, je suis mariée avec une marquisienne qui est née en métropole. J'ai laissé ma petite famille là-bas parce que ma femme est institutrice, mais, on espère qu'elle sera mutée au fenua, par la suite."



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Syndrome du bébé secoué : un "drame absolu " à la barre

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Syndrome du bébé secoué : un
PAPEETE, le 4 septembre 2018 - Un menuisier de 29 ans comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel pour répondre de violences volontaires ayant entraîné " une mutilation permanente". Alors que le prévenu avait la garde de son nourrisson, ce dernier avait dû être hospitalisé d’urgence. Les médecins avaient conclu que l’enfant avait été victime du syndrome, dit " du bébé secoué". Son père a été condamné à trois ans de prison, dont un an avec sursis. L’enfant reste handicapé à 66 %.

L’affaire jugée ce mardi matin était si " douloureuse " que le président du tribunal a tenu à dire quelques mots sur la petite victime, " un enfant désiré et aimé ", et sur les répercussions de ces faits " dramatiques " qui ont " impacté tout l’entourage familial. "

Les magistrats devaient en effet juger un jeune homme poursuivi pour avoir provoqué de graves lésions neurologiques sur la personne de son fils âgé de 2 mois à l’époque des faits. Le 7 juillet 2015, le prévenu avait amené l’enfant à l’hôpital de Taravao. Son pronostic vital semblait engagé. Après avoir exclu la thèse d’une méningite, les médecins avaient établi que le petit avait été victime du syndrome, dit du " bébé secoué. " Trois ans après les faits, l’enfant reste gravement handicapé, ne pouvant se lever ni marcher ni même utiliser ses mains.

A la barre du tribunal, le jeune homme a tout d’abord écouté le président du tribunal retracer sa vie, celle d’un individu au casier judiciaire vierge, qui n’avait manqué aucun rendez-vous, aucune échographie durant la grossesse de sa compagne. Alors qu’ils étaient très jeunes, le prévenu et cette dernière, qui était présente lors de l’audience, avaient décidé de fonder une famille. Cet enfant, ils l’avaient désiré, ils l’aiment et ont tout mis en place pour l’accueillir au mieux. Entendue par les magistrats, la jeune mère s’est montrée très digne et a déclaré qu’elle ne saurait " peut-être jamais " ce qui a pu se passer mais qu’elle savait cependant que le père de son fils avait " fait de son mieux. "



Un prévenu effondré
Que s’est-il donc passé ce 7 juillet afin que le petit, qui n’avait jamais présenté aucun signe de maltraitance, se retrouve entre la vie et la mort ? A la barre du tribunal, le prévenu a semblé effondré. Ce jour-là, il s’était retrouvé seul avec l’enfant, la mère ayant repris ses cours à l’université. De son propre aveu, face à un bébé agité et nerveux, il a eu peur. L’a-t-il violemment secoué ? Trois ans après les faits, il ne sait toujours pas mais se dit " responsable". Quand il se rappelle de la scène et de son enfant qui a " sombré ", il pleure et ne peut plus répondre aux questions des magistrats qui évoquent aussi l’état de fatigue du couple qui se levait jusqu’à 5 fois par nuit.

L’avocate désignée pour représenter la victime a entamé sa plaidoirie la voix emplie d’émotion en déplorant le dossier du " drame absolu ", de la " tristesse infinie ". Elle a également déclaré qu’il était " acquis "que le prévenu n’avait " jamais voulu faire de mal à son enfant."

Avant de requérir 4 ans de prison, dont deux avec sursis, le procureur de la République s’est fermement opposé au sentiment "d’empathie " qui semblait régner dans la salle d’audience : " cet enfant est condamné à vie à un handicap qui sera de plus en plus flagrant au cours des années et cela est la conséquence d’un geste, d’une forme de violence et non pas de la malchance ou de la maladresse."

" Dans ce dossier, on suppose que c’est forcément mon client qui est à l’origine des séquelles mais l’on ne sait pas vraiment ce qui a pu se passer " a ensuite affirmé le conseil du prévenu.

L’homme a été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis.

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Ahitea : une émission télé hebdomadaire pour parler de tourisme

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Ahitea : une émission télé hebdomadaire pour parler de tourisme
bPAPEETE, le 04 septembre 2018 - [Ahitea, le nouveau programme TV de Tahiti Tourisme propose une approche pédagogique inédite de l’industrie du tourisme. Cette émission a pour objectif de donner envie aux jeunes de s’investir dans le secteur et de les sensibiliser aux savoir-faire polynésiens.
]b
Dans le cadre de son plan d’actions et des objectifs fixés pour la « Sensibilisation Locale », Tahiti Tourisme produit et lance une nouvelle émission de télévision hebdomadaire consacrée au tourisme et ses métiers, Ahitea.
Cette nouvelle émission, composée de trois rubriques consacrées à l’industrie et à l’économie du tourisme en Polynésie française, d’environ 14 minutes, sera diffusée deux fois par semaine sur Polynésie La Première et TNTV.
Avec l'augmentation de la fréquentation touristique, l'objectif de l'émission est de sensibiliser la population aux métiers du tourisme, en proposant des modules de découverte sur les métiers dans l'industrie touristique.
La première saison comprend 33 épisodes pour la saison 1 qui se dérouleront dans les Îles de la Société, aux Marquises, aux Australes et dans les Tuamotu.

Trois rubriques
Ahitea : une émission télé hebdomadaire pour parler de tourisme
Ainsi, l'émission se décompose en trois rubriques : L'immersion, les perspectives/hébergements et les astuces. Pour l’immersion, l’animateur intègre l’entreprise d’un prestataire en tant que "stagiaire" pour se former. Il découvre les différentes facettes du métier et met la main à la pâte. Cette séquence a pour objectif de montrer à la population les spécificités des métiers du tourisme et de mettre en exergue les compétences requises. L'idée est que les téléspectateurs s'identifient à l'animateur et qu'ils puissent se projeter dans ce métier. C’est une réelle invitation à se former et à entreprendre.
La deuxième rubrique alterne une semaine sur deux entre les « Perspectives » où les retombées économiques d'actions ou d'événements locaux sont mis en avant et les « Hébergements », où l'on découvre le fonctionnement de l'hôtel ou la pension de famille et ce qui fait son succès.
Enfin la troisième rubrique concerne les astuces. L'animateur prodigue des conseils pour entreprendre dans le métier présenté au début de l'émission. Le format s'achève par une présentation des formations, brevets, diplômes et aptitudes nécessaires pour le métier mis en avant.

Ahitea se veut une émission généraliste. Elle s'adresse à la population en général mais surtout, elle espère créer des vocations.


Quels métiers seront présentés ?
Ahitea : une émission télé hebdomadaire pour parler de tourisme
Les métiers ciblés pour les premières émissions sont :
Métier de l'éco-tourisme avec par exemple la protection des tortues,
Sommelier dans un hôtel de luxe,
Moniteur de plongée,
Animateur culturel,
Pêcheur (qui vend ses poissons aux prestataires touristiques),
Chargé de projet dans le tourisme,
Concierge dans un hôtel de luxe,
Chargé du tourisme dans une mairie,
Guide urbain (Tuk Tuk)...


Qui est Teiki Sylvestre-Baron ?
Ahitea : une émission télé hebdomadaire pour parler de tourisme
L’animateur de cette nouvelle émission, Teiki Sylvestre-Baron, 25 ans, né à Papeete a été sélectionné parmi une vingtaine de candidats.
Après des études à Toulouse, le jeune homme obtient un diplôme d’ingénieur en aéronautique. Passionné de voyage et d'aventure quand il voit l'annonce de Tahiti Tourisme en quête d'un animateur, il se lance. Il est dynamique, sympathique, c’est un aventurier, curieux et qui s’adapte à toutes les situations.
"Teiki sera un parfait ambassadeur pour motiver et embarquer les téléspectateurs dans une réelle immersion !" assure Tahiti Tourisme.

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RDO : entretien du terre-plein central du 10 au 13 septembre

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RDO : entretien du terre-plein central du 10 au 13 septembre
PAPEETE, le 4 septembre 2018. La fermeture des deux voies de la route de déviation ouest (RDO), de part et d’autre du terre-plein central, initialement prévue le lundi 3 au jeudi 6 septembre, a été reporté au lundi 10 au jeudi 13 septembre, à compter de 20h jusqu’à 2h du matin, afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

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Les Australes touchés de plein fouet par le mauvais temps

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Les Australes touchés de plein fouet par le mauvais temps
PAPEETE, le 4 septembre 2018 - L'archipel a été placé en vigilance orange, ce mardi après-midi, par les services de Météo France. Des vents violents, des fortes pluies et une forte houle sont attendues sur l'ensemble des Australes. Les intempéries s'abattent aussi sur une partie des Tuamotu et les Gambier.

"Un minimum dépressionnaire se creuse mercredi matin à proximité du Nord Australes, ils génèrent des vents forts de secteur Est sur la région de Tubuai et Raivavae. A l'occasion, les rafales de vent peuvent dépasser les 110 kilomètres/heure dans les zones à grains", informe Météo France, dans son bulletin publié ce mardi après-midi.

L'archipel a d'ailleurs été placé en vigilance orange, pour avis de vents forts. Selon les prévisionnistes de Faa'a, cet épisode devrait persister ce jeudi matin, "avant de faiblir progressivement dans la journée".

La pluie et la houle se déchaineront également sur les Australes. En revanche, aux Tuamotu et aux Gambier, des vents violents et de fortes houles s'abattront sur ces îles et atolls. "Cette forte houle provoquera une élévation importante du niveau de la mer dans les lagons exposés et de forts courants aux abords des passes", prévient Météo France. Aux Tuamotu, les régions concernées partiront "de Rangiroa à Takaroa, Anaa, Hereheretue jusqu'à Tematangi, Moruroa et Reao. Risque orageux vers Anaa et Hereheretue."

Sur l'archipel de la Société, la station de Météo France enregistre une mer agitée à localement forte, avec une "houle de Sud-Est de 2 mètres 50 à 3 mètres mercredi puis 2 mètres jeudi".

Face à ces prévisions, il vous est demandé de rester vigilants et d'éviter de prendre des risques inutiles.


Communiqué du Haut-commissaire
Météo France a diffusé une vigilance ORANGE pour vents violents, sur Raivavae et Tubuai. Des vents de 80 à 90 km/h assortis de grains et de rafales de 110 km/h au moins sont attendus. Ce phénomène pourrait se renforcer d'ici demain mercredi en mi-journée.

Cette vigilance météorologique m’a conduit à alerter les maires concernés et par ce communiqué, j’appelle la population à respecter les consignes diffusées par Météo France ainsi que les recommandations suivantes :

- limiter les déplacements au strict nécessaire ;
- mettre à l'abri les élèves lors des récréations ;
- faire preuve de prudence en bord de mer ;
- attacher ou fixer solidement les objets ou éléments de structures pouvant être arrachés ou emportés ;
- signaler toute chute d'arbre ou de fils électriques. Dans ce cas, ne pas s'en approcher et tenir les curieux à distance.
- renforcer les amarres des embarcations ;


Simultanément, Météo France a diffusé un bulletin météorologique spécial (BMS) Marine pour mer forte à très forte qui appelle à faire preuve de prudence en mer.

Si vous avez connaissance d’une difficulté ou d’une situation de détresse, le bon réflexe est d’appeler les sapeurs-pompiers en composant le 18 en cas d’urgence à terre, ou le JRCC Tahiti en composant le 16 pour un sauvetage en mer.


Les Australes touchés de plein fouet par le mauvais temps
PRÉVISIONS PAR ARCHIPEL VALABLES JUSQU'AU JEUDI 06 SEPTEMBRE 2018 AU SOIR

VIGILANCE METEOROLOGIQUE EN COURS : ORANGE pour le VENT VIOLENT sur la zone : Australes Centre

JAUNE pour le VENT VIOLENT sur les zones : Rapa, Australes Ouest, Tuamotu Ouest, Gambier, Tuamotu Sud

JAUNE pour les FORTES PLUIES sur la zone : Australes Centre

JAUNE pour les FORTES HOULES sur les zones : Rapa, Australes Centre, Australes Ouest, Tuamotu Ouest, Gambier, Tuamotu Sud, Tuamotu Est, Tuamotu Centre Sud


ILES SOUS LE VENT

Mercredi, temps généralement ensoleillé devenant passagèrement nuageux jeudi avec un risque d'averses.
Vent variable faible de secteur Ouest.
Mer agitée à localement forte. Houle de Sud-Est de 2 mètres 50 à 3 mètres mercredi puis 2 mètres jeudi.

TAHITI ET MOOREA
Mardi soir, quelques averses résiduelles. Mercredi à jeudi, temps ensoleillé malgré quelques passages nuageux présents sur les côtes au vent et le relief pouvant occasionner une ou deux averses. Températures extrêmes prévues : 22 et 28 degrés Celsius.
Vent faible de Nord-Ouest à Ouest mercredi devenant faible à modéré jeudi de secteur Ouest.
Mer agitée à localement forte. Houle.

MARQUISES
Ciel peu à passagèrement nuageux mercredi jusqu'en soirée avec quelques averses sur les versants Est des îles hautes. Jeudi, soleil prédominant.
Vent d'Est-Nord-Est modéré mercredi puis d'Est jeudi.
Mer agitée. Houle de Sud-Est d'1 mètre 50 à 2 mètres.

TUAMOTU ET GAMBIER
Mercredi et jeudi, ciel nuageux à très nuageux sur les Tuamotu Sur le reste des îles, temps ensoleillé pour les deux jours. Aux Gambier, le soleil garde la main les deux jours. Averses possibles jeudi en fin de journée.
Sur moitié Ouest et Sud Tuamotu, vent modéré de secteur Nord avec des rafales à 50/60 kilomètres/heure. Ailleurs, vent d'Est à Est Nord-Est modéré au Nord et assez fort à fort au Sud avec des rafales à 70/80 kilomètres/heure.
Mer généralement agitée au Nord et forte au Sud avec des creux de 4 mètres. Sur l'archipel, houle de Sud-Est de 2 mètres à 2 mètres 50 et autour de 3 mètres vers Hereheretue mercredi. Elle se généralise vers 2 mètres jeudi.

AUSTRALES
Mercredi et jeudi, temps perturbé vers Raivavae et Tubuai. Des passages pluvieux accompagnés de grains parfois orageux peuvent occasionner gros cumuls mercredi. Vers Rimatara et Rurutu, temps passagèrement nuageux les deux jours avec des averses éparses. A Rapa, ciel voilé doublé de passages nuageux bas accompagnés d'averses.
Au Nord, vent assez fort à fort de secteur Est puis d'Est-Sud-Est mercredi. Rafales à 80/90 kilomètres/heure, dépassant les 110 kilomètres/heure au passage d'un grain mercredi vers Raivavae et Tubuai. Jeudi, le vent vire au Sud-Est vers Rimatara et Rurutu. A Rapa, vent de secteur Est modéré à assez fort avec des rafales à 70/80 kilomètres/heures.
Mer forte, voire très forte sur le Nord mercredi avec des creux autour de 5 mètres. Houle de secteur Est 2 mètres à Rapa et jusqu'à 3 mètres 50 sur le Nord de l'archipel mercredi.


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Fritch / Salmon : délibéré le 18 septembre

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Fritch / Salmon : délibéré le 18 septembre
PAPEETE, le 4 septembre 2018 -Geffry Salmon comparaissait ce mardi pour répondre de propos diffamatoires qu’il aurait tenus à l’encontre d’Edouard Fritch entre les deux tours de la dernière élection territoriale. Le tribunal rendra son délibéré le 18 septembre prochain.

Le 26 avril, lors d’une conférence de presse donnée par le Tahoera’a Huiraatira à son siège de Papeete, Geffry Salmon avait avancé devant la presse que l’exécutif Fritch achetait les électeurs au moyen de subventions, en accusant le président de la Polynésie française d’être passé "au-delà du raisonnable". La tête de liste orange dénonçait notamment "le versement de subventions à hauteur de 500 millions de francs, 1,4 milliard également d'aides en matériaux », entre les deux tours.

Dans le cadre d’une citation directe engagée par Edouard Fritch pour « diffamation », Geffry Salmon a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel. Lors de l’audience, Me Jourdainne, conseil d’Edouard Fritch, a affirmé que Geffry Salmon avait eu la « volonté de diffamer » son client en « vue de gagner les élections et d’accuser son adversaire de clientélisme. »

A l’issue de l’audience, Me est revenu sur la notion de « diffamation » : « dans ce domaine, il y a des règles strictes qui sont exigées par la Loi et 4 points n’ont pas été satisfaits dans le cadre de cette procédure. C’est pourquoi nous avons invoqué des nullités. Pour autant, sur le fond, nous avons des moyens de défense puisque nous avons constaté que, pendant les 4 mois qui précédaient les élections, il y a eu une augmentation de 89 % des traitements de dossier par la Commission de contrôle budgétaire. Si ce n’est pas volontaire, c’est un curieux hasard ! »

Le délibéré sera rendu le 18 septembre prochain.

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Trouver une salle en fauteuil roulant, c'est sportif

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Trouver une salle en fauteuil roulant, c'est sportif
Mardi 4 septembre 2018, Papeete - La jeune Lysiane cherchait une salle de sport pour retrouver la forme. Une bonne résolution de la rentrée que nous sommes nombreux à partager... Seul obstacle : elle est en fauteuil roulant. Après avoir contacté quatre salles différentes, elle a fini par trouver la salle Focus Arena, construite dans les normes d'accessibilité et dont les coaches sont prêts à l'accompagner avec un programme adapté.

En juillet, les championnats du monde de va'a ont démontré de façon éclatante l'intérêt de prévoir des aménagements d'accessibilités pour les personnes à mobilité réduite. Nos aito handisport ont raflé 25 médailles (sur les 116 médailles accumulées par nos champions). Les athlètes étrangers étaient ravis de l'organisation et de l'aménagement du village. Rien de très compliqué n'a été mis en place, mais d'avoir simplement pensé à l'accessibilité dès la préparation de l'événement a permis aux athlètes handiva'a de profiter pleinement de cette grande fête du sport.

Malheureusement, ces aménagements sont très loin d'être généralisés sur notre île, au point d'exclure de nombreuses personnes à mobilité réduite de la pratique sportive. Pour illustrer cette difficulté, nous avons rencontré la jeune Lysiane. Cette jeune femme en fauteuil roulant cherchait une salle de sport et un coach pour retrouver la forme. Mais la salle la plus près de chez elle est totalement inaccessible, comme elle nous le raconte dans son interview ci-dessous. Elle a continué de chercher sur toute la côte Ouest, avant de finalement trouver une salle adaptée, Focus Arena... À Papeete.

Trouver une salle en fauteuil roulant, c'est sportif
Cette salle est toute récente, puisqu'elle a ouvert il y a moins d'un an. Mais pour Christian, le gérant, il était impensable de monter une salle qui exclurait une catégorie de sportifs : "dès la création de cette salle nous voulions pouvoir accueillir les personnes à mobilité réduite, et nous avons fait en sorte de la rendre accessible. Lysiane est notre premier client en fauteuil. J'espère qu'elle servira de modèle pour d'autres personnes qui auraient peur d'essayer, qui pensent que ce sera trop compliqué ou pas accessible. Bien au contraire ! Nous avons une salle de remise en forme qui est en rez-de-chaussée, les ouvertures ont été pensées pour les PMR, là nous sommes en train de rééquiper notre salle de bain spécialement pour les personnes à mobilité réduite, pour qu'elles puissent prendre leurs douches... Ces sportifs auront tout le confort qu'a un valide dans n'importe quelle salle !"

"TOUT LE MONDE A LE DROIT DE FAIRE DU SPORT !"

Pour ce gérant, lui-même coach sportif, accueillir Lysiane était un défi à relever : "Quand Lysiane nous a appelés je lui ai tout de suite dit de venir ! Je me suis dit que ça serait aussi un challenge pour nous. Déjà, en tant que structure, elle nous permet d'accueil notre première personne en fauteuil. C'est vraiment quelque chose que nous voulions pouvoir faire, c'est hyper important. Il ne faut pas reculer devant les difficultés. Au contraire, pour nous c'est l'occasion de nous remettre en question dans notre métier. Est-ce que l'on est capable de le faire, est-ce qu'on n'a rien perdu ?"

C'est même un devoir moral pour ce passionné de sport de pouvoir accueillir tous les sportifs potentiels. "J'encourage toutes les autres salles à faire la même chose" lance-t-il. "Normalement cette accessibilité est obligatoire dans toutes les salles, mais l'histoire de Lysiane montre bien que ce n'est pas le cas pour le moment. Je ne comprends pas comment on peut laisser passer ça, tout le monde a le droit de faire du sport ! En tant que coach, déontologiquement, ce n'est même pas pensable autrement."

Lysiane, sportive
Trouver une salle en fauteuil roulant, c'est sportif
Peux-tu nous raconter ce qu'il s'est passé quand tu as commencé à chercher une salle de sport ?
"Je viens de rentrer de France et je cherchais un truc pour pouvoir passer le temps, m'entretenir et perdre du poids. Et je ne voulais pas spécialement retourner en centre de rééducation. C'est pour ça que j'ai commencé à chercher une salle de sport, mais ce n'est pas évident. J'habite à Papara, mais la salle de là-bas est à l'étage et l'ascenseur de fonctionne pas. J'ai commencé à demander un peu partout, et j'ai fini par trouver ici. Je suis venu faire un tour et j'ai accroché directement ! Là ça fait trois semaines que j'ai commencé. Ma coach Heinui m'en fait quand même baver, mais je sens que ça me fait du bien. Je me sens vraiment mieux. On voit déjà les résultats, mais je pense que ça sera encore plus positif sur la durée. Et c'est bon pour le moral. Tant que je suis au sport, j'oublie tous les problèmes du quotidien, c'est ma petite échappatoire.

Comment ça fonctionne en pratique pour utiliser les machines en fauteuil ?
"Alors on s'adapte en fonction du handicap. Moi j'ai pris un package coaching, donc j'ai ma coache qui me suit en permanence. Après, comme c'est la première fois qu'ils ont quelqu'un en fauteuil roulant, ils essaient de trouver un programme qui répondra à mes demandes et ils ont vu que ce n'est pas si évident."

Ça fait longtemps que tu es en fauteuil ?
"Là ça va faire cinq ans, c'est arrivé comme ça du jour au lendemain et on ne sait pas trop pourquoi. Avant, j'allais courir de temps en temps ou faire du vélo, sans être trop sportive. Mais là je vois bien que quand on est en fauteuil roulant, il ne faut vraiment pas se laisser aller. C'est déjà beaucoup plus compliqué au niveau alimentation, on est obligé de se gérer. Quand on y rajoute les médicaments, ce n'est vraiment pas évident. On a vite fait de prendre du poids !"

On voit que tu as dû contacter de nombreuses salles pour en trouver une qui soit adaptée. C'est un problème que tu rencontres souvent dans ton quotidien ?
"Ah oui. Quand il y a de petites adaptations, comme une rampe, ça va. Mais tous les jours c'est un challenge. Pas plus tard que samedi je me suis rendue dans un restaurant de Papara avec une copine, et il se trouve que ce n'est pas du tout accessible. On a galéré avec la copine, mais on a finalement réussi à passer les marches. Donc je suis super contente d'avoir trouvé cette salle."

Coach Heinui
Coacher un sportif un fauteuil roulant est-il très différent ?
"C'est la première fois que je coache une personne en fauteuil roulant. C'est différent de mes habitudes, car forcément il y a des choses à prendre en compte, et c'est quand même un gros défi pour moi. Ça demande beaucoup de préparation avant les séances. On doit adapter les exercices à ce qu'elle est capable de faire, à ses objectifs personnels. Et aussi essayer de trouver un moyen de diversifier les exercices malgré les limitations. Mais fondamentalement, le travail du coach est le même ! Et je suis certaine qu'elle arrivera à atteindre ses objectifs !"

Après cette expérience, tu es prête à accueillir toutes les personnes en fauteuil qui cherchent une salle de sport ?
"Oui, maintenant je sais que nous sommes capables de les accueillir et de les accompagner dans de bonnes conditions. Et franchement c'est un grand plaisir pour moi de coacher Lysiane. Vu que nous sommes un établissement ouvert au public, ça devrait être obligatoire d'être accessible aux personnes à mobilité réduite. Et c'est très important de pouvoir le faire."


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Chine: une "pole dance" à l'école fait scandale

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Chine: une
aris, France | AFP | mercredi 04/09/2018 - PEKIN (Chine) - Désireuse d'animer la rentrée des classes, la directrice d'une école maternelle chinoise a invité... une artiste de pole dance. Un spectacle en petite tenue qui a indigné des parents d'élèves et provoqué des réactions outrées sur internet.

Comme de nombreux établissements scolaires en Chine, l'école maternelle Xinshahui de Shenzhen (sud) organisait lundi une fête de rentrée, un événement associant habituellement discours, spectacles d'enfants et d'artistes.
Or, à la surprise embarrassée du public, mêlant les jeunes élèves et leurs parents ou grand-parents, une danseuse très dénudée est apparue sur scène, tournoyant et se lovant autour d'une barre verticale au son d'une musique tonitruante.
Des vidéos ont rapidement circulé sur réseaux sociaux et médias, montrant la jeune femme en mini-short esquisser des mouvements très suggestifs devant des enfants éberlués, habillés en uniforme et alignés en rangs d'oignons.
On y voit des petits garçons imitant de façon maladroite l'audacieuse chorégraphie en balançant le bassin et des adultes visiblement choqués, affichant leur désapprobation.
De nombreux parents ont déversé leur colère sur les réseaux sociaux, menaçant de retirer leur enfant de l'établissement et appelant la directrice de l'école, Lai Rong, à démissionner. 
"Du pole dance à une cérémonie de rentrée? Comment oser lui confier mes enfants?", s'est désolée une mère de famille. D'autres internautes exprimaient leur indignation: "La directrice est-elle idiote?", s'insurgeait un usager de la plateforme de microblogs WeChat.
Dans un communiqué, Mme Lai s'est excusée pour cette prestation "désastreuse" et s'est dite désolée de n'avoir pas "vérifié" la nature du numéro. En recrutant la danseuse, elle souhaitait seulement "animer" la cérémonie et pimenter l'ambiance, s'est-elle justifiée.
Ses explications confuses ne l'auront pas sauvée: devant la fureur populaire, les autorités éducatives ont annoncé dès lundi avoir limogé la directrice et ouvert une enquête sur son établissement.
La rentrée des classes en Chine est par ailleurs agitée de plusieurs motifs de récriminations de la part des familles.
Samedi, une émission diffusée tous les ans à la rentrée par la télévision publique et dont le visionnage est obligatoire pour les élèves a été précédée d'une douzaine de minutes de publicité pour des cours particuliers ou des fournitures scolaires... amenant des parents exaspérés à inonder le web de réactions agacées ou cyniques.
Par ailleurs, de violentes manifestations ont réuni ce week-end dans le centre du pays plus de 600 personnes, remontées contre la hausse des frais de scolarité d'une école. La police a annoncé avoir interrompu la manifestation et procédé à une cinquantaine d'interpellations.

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Sommet du Pacifique: Nauru accuse le délégué chinois d'insolence

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Sommet du Pacifique: Nauru accuse le délégué chinois d'insolence
Yaren, Nauru | AFP | mercredi 05/09/2018 - Le président de Nauru, qui accueille le Forum des îles du Pacifique (Fip), a qualifié le délégué chinois "d'insolent", l'accusant de tenter d'utiliser le poids de la Chine pour intimider les pays de la zone.

Cette sortie du président de Nauru, Baron Waqa, s'inscrit dans le contexte d'un début de sommet houleux entre son île et la Chine, qui n'appartient pas aux 18 Etats membres du Fip mais participe à la réunion en tant que "partenaire du dialogue".
Mardi, le diplomate chinois Du Qiwen a voulu prendre la parole au sommet, mais M. Waqa l'en a empêché, ce qui a entraîné la sortie de la salle de la délégation chinoise.
"Il a insisté et a été très insolent. Il a fait beaucoup de tapage et bloqué la réunion des dirigeants pendant de nombreuses minutes alors qu'il n'est qu'un officiel", a déclaré mardi soir lors d'une conférence de presse le président de Nauru.
"Peut-être que comme il vient d'un grand pays, il veut nous intimider".
Plus petit Etat insulaire au monde, Nauru, qui ne compte que 11.000 habitants, n'entretient pas de relations diplomatiques avec la Chine. L'île fait partie de la poignée de pays qui reconnaît toujours Taïwan, qui a financé une bonne partie des infrastructures servant à accueillir le sommet.
Depuis des décennies, Pékin et Taipei se livrent une lutte d'influence dans la région, les deux gouvernements proposant leur aide financière à de petites nations en échange de leur reconnaissance. Seuls 17 Etats reconnaissent encore Taïwan dans le monde.
La polémique entre Nauru et la Chine avait débuté quand l'île avait refusé d'apposer un visa d'entrée sur les passeports diplomatiques des délégués chinois, déclarant que seuls les passeports personnels pouvaient être tamponnés.
Ce qui peut s'apparenter à une broutille avait manqué de faire capoter l'ensemble du sommet, puisque des pays reconnaissant Pékin et non Taipei avaient menacé de boycotter la rencontre. 
Un compromis avait finalement été trouvé, avant que l'affrontement entre la minuscule île et le pays le plus peuplé du globe ne reprenne de plus belle mardi, quand M. Waqa a accusé M. Du de ne pas respecter le fait que les chefs d'Etat étaient prioritaires d'un point de vue protocolaire.
"Nauru, en tant que pays hôte, a violé les conventions internationales ainsi que le règlement du forum, et a joué là une bien piètre farce", a réagi mercredi lors d'un point presse régulier Hua Chunying, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Permettez-nous ce conseil à Nauru et à quelques autres pays très minoritaires: admettez la tendance générale, corriger votre faute, et abstenez-vous de toute action allant à l'encontre de l'histoire", a-t-elle martelé en référence aux 17 nations alliées avec Taïwan.
Ces tensions illustrent la sensibilité de la question de l'influence grandissante de Pékin dans la zone. D'après le cabinet d'études australien Lowy Institute, la Chine a injecté 1,78 milliard de dollars d'aide, y compris sous forme de prêts préférentiels, aux nations du Pacifique entre 2006 et 2016.
La Chine revendique la souveraineté de l'île de Taïwan, qui est dirigée par un régime rival depuis 1949.
Officiellement, la réunion du Fip doit porter sur l'impact dévastateur du changement climatique sur des archipels. Mais dans les faits, le sommet est l'occasion d'un coup de projecteur sur un camp de rétention controversé sur l'île de Nauru où l'Australie relègue des centaines de demandeurs d'asile.

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La participation de la Polynésie au sommet du climat de l'ONU envisagée

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La participation de la Polynésie au sommet du climat de l'ONU envisagée
Papeete, le 5 septembre 2018 - Dans le cadre du 49ème Forum des îles du Pacifique, la délégation de la Polynésie française s’est entretenue, mercredi, avec deux représentantes de l’ONU (Organisation des Nations Unies), Sonya Bachmann et Fekitamoeloa Utoikamanu, présentes à Nauru à l’occasion de cette réunion du Forum.

L’entretien, qui a été organisé à leur demande, a été l’occasion pour elles d’échanger avec Thierry Nhun Fat, conseiller spécial du Président Edouard Fritch, et Manuel Terai, Délégué aux affaires internationales, européennes, et du Pacifique, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, étant pour sa part retenu à la Retraite des Leaders. Les échanges ont porté, entre autres, sur les travaux du C24, le comité traitant des questions de décolonisation, à l’ONU, mais aussi sur des thématiques relatives à l’environnement (programme S.a.m.o.a pathway). Un sommet sur le climat est ainsi prévu en septembre 2019, à New York, à l’initiative du secrétaire général des Nations Unies, et une possible participation de la Polynésie française à ce grand événement a été discutée.
Sonya Bachmann est en charge d’une partie de l’Asie, et du Pacifique, au département des affaires politiques de l’ONU, tandis que Fekitamoeloa Utoikamanu, de nationalité tongienne, a le titre de sous-secrétaire-générale, et œuvre notamment pour le développement des petits états du Pacifique. Elles ont toutes les deux leur bureau au siège de l’ONU, à New York.

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Evasan : le casa de l'escadron "Maine" se pose pour la première fois à Ua Huka

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Evasan : le casa de l'escadron
Papeete, le 5 septembre 2018 - Le Casa de l’escadron de transport 82 " Maine " s’est posé pour la première fois à Ua Huka, une île où la piste d’atterrissage ne fait que 755 m par 20 afin de procéder à une evasan.

Ces dimensions qui ne permettent pas d’avoir des conditions optimales de sécurité, et nécessitent de calculer finement les paramètres pour pouvoir redécoller. " La panne moteur pendant le décollage par exemple, qui d’ordinaire permet à l’équipage de prendre la décision de stopper la course de l’appareil, n’y est pas envisagée ", explique le capitaine Raiarii, commandant de bord pour cette mission.
D’ordinaire, les équipages s’entraînent à l’approche sur cette île, sans toutefois s’y poser. Mais ce dimanche 26 août, en raison de l’indisponibilité d’autres moyens (les hélicoptères Dauphin N3+ du détachement de la 35F sont sollicités pour une autre évacuation médicale), le centre opérationnel de Tahiti met en alerte l’équipage du CASA.
L’équipage se concentre alors sur ce terrain de Ua Huka. Calcul des temps de vol, distances, plans de vol, … Il s’agit de vérifier les performances de piste et surtout bien calculer le carburant à embarquer et à ne pas dépasser. En effet, le terrain nécessite des paramètres précis de calcul d’emport de carburant.
La coordination avec le centre opérationnel des Forces armées en Polynésie française se fait en même temps pour optimiser le temps de préparation.


DETERMINER LE NIVEAU DU RISQUE
Evasan : le casa de l'escadron
Le décollage s’effectue seulement 2 heures après le déclenchement inopiné de l’Evasan. Après 3h40 de vol, l’équipage arrive à destination et procède à une première approche pour déterminer le niveau du risque. Après la remise de gaz, il procède à l’approche finale et se pose en toute sécurité.

C’est un soulagement pour les habitants de Ua Huka et surtout pour le patient et l’équipe médicale locale, très heureux de voir l’avion militaire atterrir.
Après 45 minutes sur place, nécessaires au chargement de l’infortuné, c’est tout le savoir-faire des militaires qui est mis en jeu. L’équipage n’a pas le droit à l’erreur, en raison des limitations aux décollages imposés par la longueur de la piste. "Quelle que soit l’anomalie, insiste le pilote, la course au décollage ne doit pas être interrompue". Le Casa s’élance, avale la piste et décolle finalement sans souci vers le terrain de Nuku Hiva afin de reprendre un peu de carburant pour poursuivre vers le Groupement aéronautique militaire (GAM) de Faa’a qu’il rejoint à 20 heures. Le patient est pris en charge par le SAMU dès son arrivée et est transporté vers l’hôpital.

Communiqué de presse

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Le territoire de Wallis-et-Futuna devient membre associé du forum des Îles du Pacifique

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Le territoire de Wallis-et-Futuna devient membre associé du forum des Îles du Pacifique
NAURU, le 5 septembre 2018. Le 49e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du forum des îles du Pacifique, qui a débuté le 3 septembre 2018 sur l’île de Nauru, a accueilli le territoire des îles Wallis-et-Futuna en tant que membre associé.

Annick Girardin, ministre des Outre-mer, salue cette décision qui consolide l'insertion régionale du territoire, engagée par son accession en septembre 2017 au sein du Groupe des dirigeants polynésiens.

Cette participation permet aux Wallisiens et Futuniens de développer des coopérations nouvelles avec leurs voisins océaniens, de prendre part aux politiques de développement économique et de concourir aux réponses océaniennes apportées aux défis climatiques et environnementaux auxquels les États et territoires du Pacifique sont confrontés.


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Basket - Jeunes Tahitiens : Le club a fait appel à un expert

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Fabrice Serrano, préparateur sportif et expert en coaching, a passé deux semaines pendant les vacances scolaires au sein du club de basket des Jeunes Tahitiens de Pirae. Son but ? Organiser des sessions d'entrainement pour tous les âges et transmettre son savoir. Le bilan de son séjour est positif avec des jeunes qui selon lui sont motivés et ont " la banane ".
Basket - Jeunes Tahitiens : Le club a fait appel à un expert
Fabrice Serrano, coach sportif :
 
Quelles sont vos activités ?
 
« J’ai ma société en métropole qui s’occupe du développement personnel physique et technique du basket. Je travaille pour le club de basket de Bourg-en-Bresse qui évolue en Pro A, le plus haut niveau en métropole. Je suis préparateur physique là-bas et en même temps préparateur physique dans un pôle pour des jeunes de 14-15 ans, autour de Lyon. En dehors de ça, je me balade un peu partout à la demande des clubs pour répondre à leurs besoins. »
 
Le bilan de votre séjour ?
 
« J’ai été contacté par le club de JT pour venir une quinzaine de jours pour former les jeunes du club. Cela s’est bien passé. On a fait trois sessions, le matin avec les plus jeunes jusqu’à 13-14 ans, de 9H à 11H. L’après-midi, on a eu des sessions de 14H à 16H avec les ados confirmés de 15 à 18 ans, les cadets et juniors. Et puis le soir, les séniors de 18H à 20H. On a passé de belles journées et les gens ont eu l’air d’apprécier ce que j’ai proposé. »
 
Quels ont été les axes de travail ?
 
« Etant préparateur physique, j’essaye de développer cet aspect-là même chez les jeunes, dans la sens « noble » du terme. Savoir courir, savoir se déplacer correctement dans l’évolution de la performance du basket. Avec les plus grands, j’ai allié la préparation physique à la préparation technique individuelle. Pour les séniors, cela a été plus un entrainement basket qui a permis au coach de prendre quelques idées pour ses entrainements à venir. »
 
Vos impressions sur le niveau général ?
 
« C’est difficile à dire, je n’ai vu qu’un seul club. Chez les petits, il y en a qui sont très bien, aussi bons qu’en métropole. La seule chose qui m’intéresse, c’est la motivation des jeunes et ils le sont. Ils se sont montrés investis dans ce que je leur ai demandé. Ils ont « la banane » quand on s’entraine, c’est important car sinon mon message ne peut pas passer. Après, évidemment, il y a la question des structures, du nombre d’entraineurs etc…Il faut attirer les licenciés pour avoir une bonne base de travail. Merci en tous cas pour l’accueil, merci de m’avoir invité. » Propos recueillis par SB

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Forum des îles du Pacifique : entretien avec des représentants de l’ONU

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Forum des îles du Pacifique : entretien avec des représentants de l’ONU
NAURU, le 5 septembre 2018. Dans le cadre du 49e Forum des îles du Pacifique, la délégation de la Polynésie française s’est entretenue, mercredi, avec deux représentantes de l’ONU (Organisation des Nations Unies), Sonya Bachmann et Fekitamoeloa Utoikamanu, présentes à Nauru à l’occasion de cette réunion du Forum.

L’entretien, qui a été organisé à leur demande, a été l’occasion pour elles d’échanger avec Thierry Nhun Fat, conseiller spécial du Président Edouard Fritch, et Manuel Terai, délégué aux affaires internationales, européennes, et du Pacifique, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, étant pour sa part retenu à la Retraite des Leaders.
Sonya Bachmann est en charge d’une partie de l’Asie, et du Pacifique, au département des affaires politiques de l’ONU, tandis que Fekitamoeloa Utoikamanu, de nationalité tongienne, a le titre de sous-secrétaire-générale, et œuvre notamment pour le développement des petits états du Pacifique. Elles ont toutes les deux leur bureau au siège de l’ONU, à New York.

Les échanges ont porté, entre autres, sur les travaux du C24, le comité traitant des questions de décolonisation, à l’ONU, mais aussi sur des thématiques relatives à l’environnement (programme S.a.m.o.a pathway). Un sommet sur le climat est ainsi prévu en septembre 2019, à New York, à l’initiative du secrétaire général des Nations Unies, et une possible participation de la Polynésie française à ce grand événement a été discutée.

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Rugby à XV - Coupe de Tahiti : Papeete bat Faa'a pour la première fois

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Diminué par le départ de joueurs cadres à l'intersaison, Faa'a Rugby Aro s'est fait battre 12 à 8 par le Papeete RC, pour la première fois depuis que le club de la capitale a été formé, en 2016. Le Papeete RC gagne ainsi sa place en finale de la Coupe de Tahiti 2018. Le Pirae RC a battu le Punaauia RC 46-0 et jouera sa place en finale contre Faa'a. La grande finale aura lieu le samedi 22 septembre à Fautaua.
Rugby à XV - Coupe de Tahiti : Papeete bat Faa'a pour la première fois
Une deuxième victoire pour Papeete

Depuis plus de deux ans, le club Faa’a Rugby Aro domine le rugby polynésien sans partage. Excepté le championnat 2016 remporté par Pirae, l'équipe de David Mairau a glané tous les titres : coupe XV et championnat sevens 2016, championnat, coupe et sevens 2017 ou encore championnat 2018. Le Papeete RC ne s’était jamais imposé face à Faa'a depuis son affiliation à la fédération polynésienne de rugby (FPR) en 2016.

Avec cette première victoire face aux doubles tenants du titre, le Papeete RC accède à sa première finale en compétition officielle de la FPR. Avec deux victoires en deux rencontres, le nouveau format de la coupe permet donc à Papeete de gagner son ticket pour la finale de la compétition qui se jouera le samedi 22 septembre à Fautaua.
 
Les deux équipes au coude à coude

Durant la trêve de milieu de saison, deux cadres du club de Faa'a Rugby - Teva Marea (RAC Chateauroux) et Andrew Vanaa (JA Isle rugby) – ont intégré des équipes de métropole. Faa’a dispose encore malgré tout de bons éléments : Terai Tautu (meilleur marqueur de points championnat 2018), Ruruo Mairau (meilleur jeune championnat 2018) ou encore Rémy Nui, Teuia Ikihaa ou Gaby Tehaameamea.

Forts de leur victoire la semaine passée face à Pirae, les joueurs de la capitale ont la gnaque. Malgré de bonnes intentions offensives, Papeete ne trouve pas la faille en raison de ballons mal exploités. Du côté de Faa'a, les balles de récupération mettent la pression sur la défense des rouges, sans pour autant que celle-ci ne cède.

Peu à peu, les partenaires de Teuia Ikihaa reviennent dans le camp de Papeete, les rouges multipliant les fautes de main, mais ce sont eux qui finalement ouvrent le score grâce à une pénalité, par l'intermédiaire d’Anthony Hourtal (3-0). Faa'a pousse et parvient à recoller au score grâce à une pénalité de près de 40m. 3-3 à la mi-temps.
 

Rugby à XV - Coupe de Tahiti : Papeete bat Faa'a pour la première fois
Papeete s'en remet à Antony Hourtal

Au retour des vestiaires, après une pénalité réussie du Papeete RC, (6-3 pour Papeete), sur une chandelle anodine de l'arrière de Faa'a, les joueurs de Papeete restent spectateurs à la retombée du ballon. Le rebond est favorable à l'équipe jaune, l'arrière Tautu surgit et envoie le jeune Rurua Mairau à l'essai, non transformé. (8-6 pour Faa’a).

Les joueurs de la capitale ne faiblissent pas, à l'image de son demi de mêlée Joris Janeczek qui est dans tous les bons coups. Les rouges obtiennent une pénalité que convertit Antony Hourtal et qui permet à Papeete de reprendre l’avantage (9-8). Avec plus d'une dizaine de minutes à jouer et avec un point d'avance au tableau d'affichage, les rouges donnent tout en défense.

Les joueurs de la capitale siègent sur la moitié de terrain de Faa'a. Sur l'ultime action, les rugbymen de Papeete se procurent une pénalité face aux poteaux. Antony Hourtal envoie son équipe en finale de la coupe de Tahiti. Score final : 12 à 8.

Bien que diminués par le départ de cadres, les joueurs de Faa'a n’ont pas démérité et la victoire finale s’est jouée à peu de choses. Malgré les occasions manquées, Papeete a su garder le cap pour finalement s’imposer pour la première fois de sa jeune histoire contre Faa’a.

Le prochain match de coupe opposera samedi le Papeete Rugby Club au Punaauia Rugby Club. Le club de la côte ouest a lourdement chuté face au Rugby Club de Pirae (46-0). Ce dernier jouera sa place en finale face au Faa'a Rugby Aro dans un choc au sommet. SB / PPT RC

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Elucider le mystère des bandes blanches des poissons-clowns

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Elucider le mystère des bandes blanches des poissons-clowns
PAPEETE, le 5 septembre 2018. Des scientifiques, dont des chercheurs du Criobe, ont démontré que les bandes des poissons-clowns sont essentielles à la reconnaissance entre espèces.

Des chercheurs de l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer avec des collègues de l’université de Liège et du laboratoire CRIOBE (Centre de recherche insulaire et observatoire de l’environnement) de Moorea se sont intéressés aux aspects développementaux et évolutifs des bandes blanches des poissons-clowns. Leur étude, publiée dans BMC Biology ce 5 septembre, permet de décrire avec précision pourquoi mais également quand et comment ces motifs apparaissent et de mieux comprendre, à terme, leur rôle dans l’organisation sociale des poissons.

Les poissons des récifs coralliens sont connus pour leur grande diversité de couleurs et de motifs. À ce jour, les mécanismes qui orchestrent la mise en place de ces caractéristiques sont encore mal connus. Les scientifiques se sont donc intéressés au groupe des poissons-clowns qui comprend une trentaine d'espèces se distinguant par leur nombre de bandes blanches (de 0 à 3) et par leur coloration rouge à orangée.


Elucider le mystère des bandes blanches des poissons-clowns
Les chercheurs ont tout d’abord montré que les bandes des poissons-clowns sont essentielles à la reconnaissance entre espèces. Cette dernière est primordiale dans l’organisation sociale de ces poissons vivant dans des anémones où peuvent se côtoyer plusieurs espèces et qui constituent autant de foyers possibles pour les jeunes poissons à la recherche d’un habitat définitif.

Les scientifiques ont ensuite décrypté les séquences d’apparition et de disparition des bandes durant la vie du poisson-clown. En passant du stade larvaire à celui de « juvénile », le jeune poisson va voir apparaître ses bandes une à une depuis la tête jusqu’à la queue. Entre le stade juvénile et le stade adulte, les chercheurs ont observé que le poisson peut perdre des bandes, qui disparaissent cette fois de la queue vers la tête.

Pour tenter de comprendre la mise en place de ces motifs, les chercheurs se sont penchés sur l’histoire évolutive de ces poissons. Ils ont ainsi découvert que l’ancêtre des poissons-clowns possédait trois bandes, composées comme chez les poissons actuels de cellules pigmentées appelées iridophores, reflétant la lumière grâce à des cristaux. Au cours de l’évolution, les différentes espèces perdirent peu à peu ces bandes, amenant aujourd’hui à cette myriade de motifs colorés.
Les chercheurs souhaitent désormais continuer ces travaux en identifiant les gènes qui contrôlent l’apparition de ces bandes blanches afin de mieux comprendre leur évolution. Cela leur permettra notamment d’en apprendre plus sur les mécanismes permettant la diversification des couleurs et le rôle de ces dernières dans l’organisation sociale des poissons coralliens.


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Americain Airlines offre un voyage à Tahiti à un Américain ayant un travail difficile

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Americain Airlines offre un voyage à Tahiti à un Américain ayant un travail difficile
SAN FRANCISCO, le 5 septembre 2018. American Airlines organise un concours pour offrir un voyage à Tahiti à un Américain ayant un travail difficile et pénible. Beaucoup d'Américains ne prennent pas tous leurs jours de congés.


Le premier vol United Airlines arrivera à Tahiti le 30 octobre prochain. Il nous reliera à San Francisco, et surtout au hub californien du géant du transport aérien. Pour fêter cette nouvelle ligne, la compagnie américaine lance un concours pour offrir un voyage au fenua à l'Américain qui a le "travail le plus difficile".

United Airlines a lancé Time Off: Tahiti (Décollage : Tahiti) mardi en partenariat avec Project: Time Off, une association de voyage aux États-Unis engagée pour modifier la manière dont les Américains appréhendent les vacances.

Beaucoup d'Américains travaillent tellement qu'ils ne prennent pas tous leurs jours de vacances (52% n'ont pas pris toutes leurs vacances l'an dernier, perdant ainsi leurs congés). Ces deux partenaires ont donc décidé de faire gagner un voyage de rêve à Tahiti à une personne exerçant un métier difficile. Le gagnant pourra amener avec lui un invité de son choix à participer à ses vacances entièrement prises en charge.


Le voyage d'une semaine à Tahiti comprendra trois nuits d'hébergement à l'Intercontinental Tahiti Resort and Spa; deux nuits d'hébergement à l'Intercontinental Moorea Resort and Spa; et deux nuits au Maitai Rangiora.

Il comprendra également tous les transports entre les îles et les excursions locales.
United transportera les gagnants de leur ville natale à San Francisco, puis ils partiront en classe affaires vers Tahiti.

Les candidats doivent expliquer en 300 mots ou moins pourquoi le candidat (lui ou une autre personne) mérite des vacances à Tahiti.
Les candidats doivent tenter leur chance avant le 25 septembre. Les gagnants seront sélectionnés vers le 15 octobre.

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