Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46457 articles
Browse latest View live

Pacifique des Jeux : Retrouvez le nom des gagnants du jeu concours Be Happy 2018

$
0
0
Pacifique des Jeux  : Retrouvez le nom des gagnants du jeu concours Be Happy 2018
PAPEETE, le 24 août 2018 - La Pacifique des Jeux a tiré au sort les gagnants du concours Be Happy 2018. Retrouvez la liste des heureux vainqueur d'un lot dans cet article.

Souvenez-vous, le jeu avait commencé le lundi 16 juillet et un premier tirage au sort avait eu lieu le 31 juillet dernier. Pour participer, il fallait joindre 5 tickets non gagnants des jeux Emeraude, Coco bingo, Ia Orana ou encore ‘Ori Tahiti à un bulletin de participation disponible dans le Tahiti Infos ou en point de vente de la Pacifique des Jeux puis glisser le tout dans les urnes disposées à cet effet chez les détaillants de la Pacifique des Jeux.

Vous avez été nombreux à tenter votre chance pour gagner l’un des magnifiques cadeaux ! Les 20 heureux gagnants du tirage final sont issus de plusieurs îles (Tahiti, Moorea, Bora, Rangiroa) et surtout de plusieurs communes, que cela soit de Papeete, de Tiarei en passant par Mateia ou encore Pirae.

CHUNG Lurline, HUMLER Diana et VERON Dominique remportent chacune un weekend pour deux personnes dans les hôtels InterContinental.

ALBORCH Natacha et CHUNG SI NOM Poema gagnent chacune un smartphone XIAOMI MI MAX 2 offert par Vodafone.

TEHAHE Taputuira, CHUNG Vaitea, VOTA Bruno, LENOIR Manuiti et TEHIVA Louise gagnent chacun un bon d’achat d’une valeur de 20.000 F dans les magasins U.

URARII Apuarii, TAEREA Heiana, GARBUTT Patricia, TINOMOE Clarita et AHUUROA Louise remportent chacun un bon de carburant d’une valeur de 20.000F à utiliser dans les stations Shell et Pacific

SUHAS Amita, HORT Louise, TERIITE Veronique, CLARK Heiarii et RAGIVARU Hitiana gagnent chacune une pochette cadeau de tickets à gratter d’une valeur de 20.000 F offertes par la Pacifique des Jeux

Tous les gagnants pourront récupérer leurs lots à partir de ce vendredi 24 août au Fare Loto muni d’une pièce d’identité. La Pacifique des Jeux vous donne rendez-vous en fin d’année pour un nouveau jeu et pleins de surprises à découvrir !

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

One man Show - Bun Hay Mean : Carton plein pour le " Chinois Marrant "

$
0
0
Le public est venu nombreux à la rencontre de Bun Hay Mean, qui s'est produit sur le Motu de l'Intercontinental à Faa'a ce jeudi soir, un spectacle proposé par Sonia Aline et Radio 1. Des voitures étaient garées jusqu'à l'entrée de l'ex Bel Air, le parking étant saturé. Pendant une heure et demie, l'humoriste s'est livré sans retenue au public tahitien qui a beaucoup apprécié.
One man Show - Bun Hay Mean : Carton plein pour le
Bun Hay Mean alias « le Chinois Marrant », né d’un père chinois et d’une mère cambodgienne, a vécu dans la banlieue bordelaise avant de se faire connaître à Paris dans le Jamel Comedy Club en 2014. On l’a également vu au Festival de Montreux, en Suisse, un show diffusé sur la chaine France 4.
 
Avec un débit très rapide, l’humoriste s’est livré au public tahitien en intégrant dans son spectacle de la couleur locale, en moquant par exemple la langue avec malice « Vous avez oublié les consonnes, l’aéroport de Faaaaa »! D’autres blagues étaient très « métropolitaines », voire parisiennes « Le PMU, Barbès… » des mots inconnus à Tahiti mais l’essentiel est passé.
 
L’humoriste s’est montré à la fois sensible, attachant et à la fois incisif, sans concessions voire hargneux. Tout le monde en a pris pour son grade. Les Chinois, les « hiboux » (occidentaux), les Maghrébins, les Noirs…Le « Chinois Marrant » s’est aussi beaucoup moqué de lui-même, faisant allusion à sa petite taille, à ses cheveux ainsi qu’à la petite taille de ses attributs sexuels…

One man Show - Bun Hay Mean : Carton plein pour le
Beaucoup de thèmes abordés
 
Différents thèmes ont été abordés : l’homophobie, la xénophobie, le sexisme, la confiance en soi, la pédophilie, le terrorisme, les clichés raciaux, l’hypocrisie générale…Il a sorti ses blagues devenues cultes mais il a aussi beaucoup improvisé, l’improvisation étant sa spécialité « je dis tout ce qui me passe par la tête, c’est pour ça que j’ai des problèmes avec les femmes… ».
 
Il a fait aussi beaucoup, beaucoup de blagues salaces et le public était mort de rire, Sonia Aline s’est mise les mains sur la tête lors de certains passages. Il a aussi beaucoup joué avec le public, retenant le prénom de diverses personnes choisies et revenant sur elles plusieurs fois tout au long du spectacle. L’alchimie a en tous cas fonctionné entre le public tahitien et l’humoriste qui a fait preuve de beaucoup de sincérité et de générosité.
 
Après une partie finale consacrée aux « questions du public » qui lui a permis de laisser de nouveau libre cours à ses talents d’improvisateur, il s’est jeté dans le public qu’il l’a porté à bout de bras. Il a ensuite passé environ une demi-heure à faire des photos avec les gens, ravis de pouvoir se prendre en photo avec lui. Merci d’être venu nous voir Mr Bun Hay Mean ! Mauruuru ! SB

One man Show - Bun Hay Mean : Carton plein pour le

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un certificat médical multisports valable pour trois ans

$
0
0
Un certificat médical multisports valable pour trois ans
PAPEETE, le 24 août 2018. Désormais pour obtenir une première licence pour une discipline sportive, il faut obligatoirement un certificat médical multisports de non contre-indication. Ce certificat est valable trois ans.

La réglementation prévoit que l’obtention d’une licence sportive soit conditionnée par la délivrance d’un certificat médical de non contre-indication à la pratique d’activités physiques et sportives. Jusqu'au début de l'année, ce certificat avait une durée de validité d’un an et était valable pour une seule discipline. Cette obligation était coûteuse pour les pratiquants et les encadrants.

En février dernier, le conseil des ministres a adopté une réglementation qui prévoit obligatoirement la première année un certificat médical multisports de non contre-indication pour l’obtention de la première licence, et les deux années suivantes, une déclaration d’aptitude et un auto-questionnaire à remplir par les pratiquants et les encadrants.

Ainsi, la fréquence du contrôle médical se fera tous les trois ans, sauf cas particuliers. En effet, pour les personnes de plus de 50 ans, les handisports et les sports à risques, le contrôle médical reste annuel.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle

$
0
0
Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle
Le petit atoll de Manihi connut ses heures de gloire avec plus de 70 fermes perlières dans les années 80 et 90 ; mais la crise de la perliculture, avec un effondrement des prix, est passée par là. Aujourd’hui, il reste moins de dix fermes encore en activité sur la couronne récifale, des fermes qui s’accrochent comme elles le peuvent pour survivre plutôt que vivre.

L’aventure officielle de la perliculture en Polynésie française démarra en août 1961 dans les eaux de l’atoll de Hikueru. Le gouvernement d’alors avait investi, dès 1956, environ dix millions de Fcfp (de l’époque, belle somme !) pour parvenir à tirer de la nacre Pinctada margaritifera, des perles présentables (après divers essais infructueux dans le passé).


276 perles récoltées fin 1963
Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle
Jean Domard, vétérinaire français, patron du Service de la pêche, fut la clé de voûte de cette expérience qui se solda par une belle réussite. Certes, un lot de 827 pintadines seulement avait été greffé par un Japonais, mais le résultat était là, des perles rondes et dignes d’être commercialisées étaient nées de cette première opération de greffe. 276 perles avaient été récoltées en décembre 1963 et en mars 1964, les plus belles, 235, sont présentées au Japon.
Dès la première récolte, de nouvelles greffes furent tentées à Bora Bora, mais ces expériences finirent par être abandonnées faute de greffeurs japonais. L’initiative privée allait ensuite prendre le pas et c’est Manihi qui eut l’honneur de voir les premières fermes perlières privées s’installer dans son lagon.
En 1967, Jacques Rosenthal, joaillier parisien ayant compris les potentialités de la perle de Tahiti, se lance avec un biologiste australien réputé, William Reed (Bill). En janvier 1968, les associés créent la première ferme perlière de Polynésie française, à la droite de la passe de Manihi (en regardant le large), baptisée Société perlière de Manihi (SPM, un sigle que l’on retrouvera bien plus tard, toujours à Manihi, dans l’hôtellerie).


1601 concessions en 1976
Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle
Un homme connaît bien cet environnement, Koko Chaze, qui approvisionne le marché de Papeete en poissons frais de Manihi, capturés par les pêcheurs (notamment dans les parcs à poissons installés près de la passe). Koko Chaze devient le directeur de la SPM, Jacques et Hubert Rosenthal détenant à eux deux la majorité, 54 % des parts.
La première année, 2 956 nacres sont greffées, mais dans le seul but d’obtenir des « mabe » (demi-perles), 79 faisant l’objet de greffes expérimentales en vue de produire des perles rondes. En 1971, la SPM procède à la première récolte de perles rondes, 271 « petites billes noires » vendues 1500 us$. En septembre 1973, un lot de 113 perles est récolté (à partir de 4 200 nacres greffées).
C’est à partir de ces débuts encourageants que la perliculture prendra très vite son envol aux Tuamotu, puis aux Gambier (où elle se maintient aujourd’hui à un niveau record en termes de productivité et de qualité), puis, plus tard, aux îles Sous-le-Vent ; les Australes, malgré la qualité des eaux du lagon de Tubuai et les Marquises (faute de lagon, mais pas de nacres), resteront en dehors de cette véritable ruée : d’une seule ferme en 1968, on passera à 1601 concessions en 1976 (tant en collectage de naissains qu’en nacres greffées).


De 6490 Fcfp à 800 Fcfp le gramme
Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle
La machine, on le sait, faute d’hommes politiques compétents capables de gérer cette richesse, s’emballera très vite avec une production anarchique sans cesse en hausse pendant des décennies, mais un prix qui passera de 6 490 Fcfp le gramme en 1990 à 800 Fcfp le gramme en août 2003. Depuis, la perle de Tahiti, que l’on ne désigne plus sous l’appellation « perle noire » (mais sous l’appellation « perle de culture de Tahiti »), tente de reprendre des couleurs, mais on est aujourd’hui très loin des années fastes et un très grand nombre de structures ont mis la clé sous la porte, beaucoup de Paumotu étant retournés au coprah…
On comprend mieux, en se remémorant cette histoire de la perle de Tahiti (qui, en 2018, fête ses 50 ans en tant qu’activité privée), que le séjour à Manihi, aujourd’hui, a valeur de pèlerinage.


Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle
La ferme des Rosenthal, en mode survie, est toujours à la même place et elle est, nous a-t-on dit, à vendre, comme tant d’autres fermes à Manihi. Lorsqu’on longe la côte, côté lagon, on ne compte plus les bâtiments en ruines, témoins d’une activité passée. On dit que près de quatre cents emplois ont été supprimés sur l’atoll avec la fermeture de la majorité des fermes. Les autres, la plupart du temps, survivent autour d’un petit groupe familial soudé où l’on ne compte pas ses heures de travail, mais dont les fins de mois sont bien difficiles, d’autant que les quotas de nacres autorisées à la greffe ont été considérablement diminués pour tenter de juguler la surproduction ayant abouti à la crise que l’on a évoquée. Seule nouveauté, le collectage de naissains semble pouvoir redynamiser le secteur.

Visite à la ferme
Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle
Il est, à ce titre, d’autant plus intéressant de rendre une petite visite à la ferme toute proche de la pension Poerani Nui, la ferme Temotu Perles, de Michel Grillot. Elle est l’exemple type de la petite structure familiale fonctionnant en mode survie, tous les travailleurs impliqués encore dans cette aventure espérant des jours meilleurs et des cours un peu plus soutenus.
Le volume de nacres greffées n’a plus rien à voir avec ce qui se faisait dans le temps, mais l’esprit pionnier est encore bien présent, le désir de se battre aussi tandis que la qualité des produits comme les prix proposés valent largement que l’on y jette un peu plus qu’un simple coup d’œil. Il y a des affaires, de très bonne affaires à réaliser, le stock vendu à la pension Poerani Nui ayant de quoi satisfaire bien des exigences à notre avis.
En tous les cas, cette immersion, même brève et même superficielle dans le monde de la perliculture, enchantera tous ceux qui ne sont pas familiarisés avec cette activité, sur laquelle plane toujours l’esprit des pionniers (nous pensons tout spécialement à KoKo Chaze) et, plus lointaine dans le temps, la magie des récits d’Henry de Monfreid, trafiquant de perles du côté de la Mer Rouge et de la corne de l’Afrique…

Textes et photos : Daniel Pardon




Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle

Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle

Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle

Les offres Séjours dans les îles
Carnet de voyage: Manihi, ou le temple (oublié) de la perle
Pension Poerani Nui
Sur un motu privé à 12km du village principal de Manihi, la pension Poerani Nui vous propose de vivre une expérience au plus près de la nature polynésienne. Implantés dans une vaste cocoteraie donnant sur une plage de sable blanc et rose, quatre bungalows accueillent en toute simplicité les voyageurs en quête de douceur de vivre et de quiétude. Pour vous inciter à la détente et admirer les magnifiques couchers de soleil, des paillotes abritant des chaises longues ou des hamacs sont disposés ici et là sur la plage. Vous pourrez aussi accéder à la mer en empruntant un ponton.
Séjour Vol + 2 nuits avec demi-pension à Partir de 63 968 Fcfp
+ Nuit supplémentaire avec demi pension à partir de 16 800 F/pers.

Les bungalows
• 1 bungalow (capacité 2 personnes),
• 2 bungalows (capacité 3 personnes),
• 1 bungalow familial (capacité 4 personnes ou 2 adultes + 2 enfants).
Equipements des bungalows
• Terrasse,
• salle de bains privée avec eau froide,
• moustiquaire (sur demande),
• produits anti-moustiques fait maison,
• brasseur d'air,
• savon,
• linge de maison.











Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 25 au 27 août 2018

$
0
0
Pharmacies de garde : Du samedi 25 et dimanche 26 août 2018

- Papeete : Pharmacie MAMAO. Tél. 40 43 16 51
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie TAUTIARE. Tél. 40 80 04 25
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie MOANA NUI. Tél. 40 43 16 98
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Du samedi 25 août 2018 à 12h30 au lundi 27 août 2018 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr GUGLIELMETTI Philippe Tel. 40 82 81 82

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr OTT Raymond Tel. 40 42 09 58 - 40 42 23 28

-Commune de Paea : Dr REDOUTE Remy Tel. 40 53 35 12

-Commune de Papara : Dr NEGUI Gilles Tel. 40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr MORALES Philippe Tel. 40 57 21 88

-Secteur de MOOREA : Dr BOUCHET Nicolas Tel. 40 56 47 47

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr JUEN Marie-Joseph Tel. 40 67 70 62

-Ile de Huahine : Dr MOTYKA Pascal Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr DIOCHIN Pascal Tel. 40 66 23 01

-Ile de Tahaa : Dr DANA Raphaël Tel. 40 65 65 67 - 87 76 12 76

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr GUITTON Etienne Tel. 87 37 20 05

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Anaïs Delva : "Ce sera un concert absolument inédit et très intime"

$
0
0
Anaïs Delva :
PAPEETE, le 24 août 2018 - Celle a qui a donné sa voix à La Reine des neiges pour la version francophone et qui a sorti un album de reprises des grands classiques de Disney en 2015 sera de passage à Tahiti mi-septembre. Elle proposera ses plus grands succès mais aussi des reprises inédites et des chansons de son prochain album.

Chanteuse et comédienne, Anaïs a débuté sa carrière dans la comédie musicale en 2009 à Paris : Roméo et Juliette, les enfants de Vérone, Cendrillon. De 2010 à 2012, elle a été Lucie Westenra dans Dracula : l’amour plus fort que la mort puis Marianne dans Robin Des Bois, la légende…ou presque ! au festival d’Avignon. Fin 2012, elle a interprété Annie dans Salut Les Copains aux Folies Bergères puis a intégré en 2013 la troupe de Spamalotl) à Bobino.

Elle a également joué Gisèle dans Kid Manoir à la même époque avant de se rendre au Palais des glaces pour Hansel & Gretel.

Mais c’est surtout pour son rôle dans La Reine des neiges de Disney. Elle a prêté sa voix à Elsa pour la version française qu’elle a rencontre le succès. Le public a pu aussi l’entendre dans d’autres dessins animés (La foret de l’étrange, Le 7ème nain, Miss Moon…) et séries (Once Upon a Time, Limitless...).

En février 2015, elle a sorti un album de reprises des grands classiques de Disney en collaboration avec Mercury et a participe aux bandes originales de nombreux films dont Cendrillon (2015) et The Descendants (2015).

En 2015 & 2016 elle a été, aux côtés d’Arthur Jugnot, La Dame Blanche dans la pièce du même titre, écrite et mise en scène par Sébastien Azzopardi, au théâtre du Palais Royal. Son album hommage à Disney lui a permis de remonter sur plusieurs scènes parisiennes. Une tournée de ce spectacle s’est achevée en Décembre 2017. Elle prépare actuellement un nouvel album et est à l’affiche D’énooormes au Théâtre Trévise, une pièce musicale qu’elle joue aux côtés de Cecilia Cara et Marion Posta qui raconte l’histoire de 3 amies qui tombent enceinte en même temps.


Tahiti Infos : Connaissez-vous la Polynésie française?
Anaïs Delva : "Pas encore mais j'ai hâte de découvrir ce territore ! Cela fait des années que je souhaite venir à Tahiti, je suis tellement heureuse ! Je le vois comme un petit paradis ! Et je suis sure que c'est le cas. "

Tahiti Infos : Comment imaginez-vous le public polynésien?
Anaïs Delva : "Très chaleureux ! Et très souriant évidemment ! "

Tahiti infos : Vous avez un long parcours de la scène, comment en êtes-vous arrivée à prêter votre voix à La Reine des neiges, le personnage de Disney?
Anaïs Delva : "On m'a contactée pour passer un essai. J'avais fais beaucoup de comédies musicales et je faisais déjà pas mal de doublages. À la base on m'a auditionnée pour Anna, pas Elsa. Et puis finalement on m'a choisie pour Elsa ! "

Tahiti infos : Vous avez sorti un album 2015, pouvez-vous nous en parler ?
Anaïs Delva : "L'album de 2015 a été fait en collaboration avec Disney, j'y reprenais les grands airs des princesses de Disney ! Toutes les chansons étaient donc existantes. C'était une belle aventure qui m'a menée de nouveau sur scène avec une belle tournée jusque décembre 2017 !"

Tahiti Infos : Comment définissez-vous cet album?
Anaïs Delva : "C'était un joli rêve d'enfant devenu réalité ! Celui de chanter les chansons de mon enfance comme certains titres merveilleux d'Alan Menken que j'aime tant et d'autres titres plus anciens ou plus récents, de me balader dans ce bel univers de Disney... Cet album a été une petite bulle de bonheur."

Tahiti infos : Quels sont vos projets pour la suite ?
Anaïs Delva : "Mon prochain album, dont j'ai écris une grande partie des morceaux, qui sortira au début de l'année 2019... "

Tahiti Infos : Parlez nous du concert en Polynésie, qu'allez-vous nous proposer?
Anaïs Delva : "Justement je viens pour vous présenter ces nouveaux morceaux ! Ce sera un concert absolument inédit et très intime. Un rendez vous au cours duquel j'ai envie de partager avec vous ces nouvelles chansons mais aussi quelques bribes de passé et quelques influences... J'ai envie de retracer ce qui m'a menée jusqu'ici, de faire découvrir qui je suis."

Anaïs Delva :
Pratique

Anaïs Delva en concert le 14 et le 15 septembre à 19h30 au Grand théâtre de la Maison de la culture.
Tarif : 2 500 Fcfp.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Des analyses génétiques révèlent l'histoire d'amour ancestrale entre les algues et les coraux

$
0
0
Des analyses génétiques révèlent l'histoire d'amour ancestrale entre les algues et les coraux
PAPEETE, le 24 août 2018 - Le corail et son algue symbiotique ont une relation intime et complexe : l'un ne peut pas vivre sans l'autre. On connait encore très mal ce mariage, qui forme pourtant la base de tous nos récifs et du plus important écosystème marin au monde. Mais la science progresse : un chercheur du Criobe, en collaboration avec une équipe internationale, vient de décrypter le génome de l'algue Symbiodinium. Ces travaux mettent en lumière les adaptations qui permettent à cette plante de vivre... Dans un animal.

Le corail qui nous est si familier est créé par un petit animal, le polype, de la même famille que les méduses. Beaucoup moins mobile que sa cousine, le polype vit en colonies où tous participent à bâtir un grand exosquelette qui protège tout le groupe des prédateurs et des éléments. Ces patates de corail s'accumulent et forment, au cours des millénaires, toutes les barrières de corail du monde.

Mais ces milliards de polypes ont bien du mal à se nourrir dans nos eaux tropicales, faibles en nutriments. Le corail a donc développé une stratégie très originale pour pallier à ce problème : il vit en symbiose avec une famille d'algues nommée Symbiodinium. Ces algues vivent directement dans les tissus des polypes. En échange de lumière et de protection, elles lui apportent de l'énergie et des nutriments.

"Ces dernières années, malheureusement, les épisodes de 'blanchissement' des coraux sont devenus de plus en plus fréquents à travers les océans. Activité humaine, réchauffement climatique, pollution, émergence de nouvelles maladies, les raisons sont sans doute nombreuses et complexes, mais toutes concourent à cet effet : le corail perd ses couleurs car il perd sa précieuse algue symbiotique, Symbiodinium" explique un article scientifique publié en juillet dans le prestigieux journal Nature, à partir des travaux d'une équipe internationale incluant un chercheur du Criobe de Moorea (Criobe : Centre de Recherche Insulaire et Observatoire de l'Environnement, un laboratoire de recherche français spécialiste des écosystèmes coralliens).

UNE ALGUE TRÈS MYSTÉRIEUSE

Les scientifiques ont donc lancé de grandes études pour mieux comprendre ces algues et trouver des solutions pour sauver nos coraux : "Cette petite algue si importante est pourtant encore mal connue. Il faut dire qu’elle ne se prête pas facilement à l’analyse. Difficile à cultiver en laboratoire en dehors de son hôte, avec des temps de croissance très longs. Des génomes de grande taille, comportant un très grand nombre de gènes. De l’ADN très inhabituel, tant dans sa structure, sa composition en nucléotides que dans les protéines qui l’habillent. Afin de mieux comprendre les clés de cette intimité si particulière, nous avons entrepris, avec des chercheurs australiens de Townsville, de Brisbane, de Canberra, de Melbourne, de San Francisco, du KAUST en Arabie Saoudite et du CRIOBE à Moorea, de décrypter les génomes de deux espèces de Symbiodinium et de les comparer à des génomes d’algues apparentées mais non symbiotiques" note un article d'explication publié sur le site du Criobe.

Le travail de cette équipe nous permet désormais d’avoir une vue très complète des gènes de cette algue. Et les chercheurs ont déjà trouvé des premières surprises : "(ce travail) met en évidence chez Symbiodinium l’existence de nombreux gènes qui ont évolué de manière à permettre à cette algue de s’adapter à la symbiose avec les coraux." En particulier, l'article dans Nature liste des découvertes sur les gènes qui gèrent la photosynthèse, le transport d'ions à travers les membranes de l'algue, la synthèse et la modification d'aminoacides et de glycoprotéines, et la réponse au stress. Des gènes particuliers ont également été découverts pour le contrôle de la division cellulaire et la réponse au manque de lumière.

Les travaux scientifiques se poursuivent après ces premiers résultats, à la recherche désormais "des processus complexes mis en jeu lors de la symbiose, (pour) mieux comprendre comment ceux-ci sont perturbés lors du blanchissement et permettre de chercher des voies pour y remédier."


La reproduction des poissons-clown est-elle perturbée par la pollution lumineuse ?
Des analyses génétiques révèlent l'histoire d'amour ancestrale entre les algues et les coraux
Suzanne Mills, maître de conférences à l’EPHE-CRIOBE, a gagné la "Coral Competition" lancée par la société Skye Instruments. Suzanne Mills avait présenté l’un des projets de son équipe de recherche, intitulé "Pollution lumineuse artificielle nocturne sur la reproduction de Némo". Elle a gagné l’un des trois prix de la compétition, un capteur lumineux étanche (LUX) ainsi qu’un spectrogramme avec GPS.

Le résumé de son projet : Les cycles jour/nuit naturels sont essentiels pour les processus biologiques chez de nombreuses espèces. Le comportement, les cycles physiologiques et hormonaux et en particulier la reproduction, sont synchronisés avec ce cycle naturel. Cependant, en illuminant nos paysages nocturnes avec des lumières artificielles, nous modifions la situation. La pollution lumineuse nocturne augmente de 6% chaque année et est déjà connue pour avoir un impact sur la santé humaine, mais également sur l’activité de chasse des oiseaux ou la reproduction des insectes. Un des exemples les plus emblématiques est la désorientation des bébés tortues attirés par la pollution lumineuse terrestre plutôt que la mer sous la pleine lune.

Cependant, on connait peu de chose sur l’impact de cette pollution lumineuse sur les écosystèmes coralliens, avec jusqu’à maintenant des études principalement réalisées en aquarium. Ce projet propose de déterminer l’impact de la lumière artificielle de nuit sur le comportement, la physiologie et les hormones chez le poisson-clown, Amphiprion chrysopterus, espèce emblématique des récifs coralliens.

Les équipements que l’équipe de Suzanne Mills ont reçus vont leur permettre de mesurer l’expansion de la pollution lumineuse sur Moorea, provenant de différentes sources comme les ports, les routes ou les hôtels et de comparer ces résultats avec des mesures prises dans des milieux sans pollution lumineuse. L’équipe de recherche va bientôt commencer ces tests in situ du capteur et le terrain commencera réellement en novembre 2018. Une fois ce projet fini, Suzanne Mills et son équipe vont pouvoir utiliser l’équipement SKYE pour de nouvelles recherches concernant cette fois les blooms de cyanobactéries dans les lagons et si l’intensité lumineuse peut être un indicateur de ces événements.

Suzanne Mills et son équipe de recherche travaillent sur les effets des changements environnementaux sur le comportement, la physiologie et les hormones des organismes des récifs coralliens, en particulier des poissons-clown. Son équipe suit la reproduction et la ponte de plus de 30 couples de poisons clowns depuis 3 ans.

Skye Instruments est une société anglaise qui développe des instruments de mesures pour suivre l’environnement. En 2018, la société, sensibilisée aux problématiques environnementales, fête ses 35 et pour l’occasion, a voulu utiliser son succès pour aider les récifs coralliens menacés et ainsi promouvoir l’importance et la valeur de ces écosystèmes uniques. Pour cela elle a organisé la “Coral Competition” et a offert des instruments de mesures (d’un montant total de plus de £5000, soit 660 000 francs) à trois projets de recherche sur les récifs coralliens.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Huit policiers des Iles Cook formés par le RIMaP

$
0
0
Huit policiers des Iles Cook formés par le RIMaP
PAPEETE, le 24 août 2018 - Du 19 au 26 août 2018, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) accueillent un détachement de la police des îles Cook, qui bénéficie d’une instruction opérationnelle dispensée par le Régiment d’infanterie marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP).
Les huit policiers du détachement de la police des îles Cook qui ont suivi une formation par le régiment d'infanterie marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P) se sont vus remettre, vendredi, un brevet validant leur expérience auprès du RIMaP par le commandant des forces armées de Polynésie française, le contre-amiral Laurent Lebreton.

Cette formation visait à échanger sur différentes techniques utilisées dans les armées, mais également à entretenir et développer les relations avec les îles Cook.

Cette troisième session s'est déroulée en Polynésie française contrairement à celle de 2016 et 2017 qui s'étaient tenue aux îles Cook. "Nous avons acquis de nouvelles compétences et appris de nouvelles choses. Nous avions déjà suivi des formations concernant les armes à feu dans les îles Cook. Nous avons acquis de nouvelles compétences dans le domaine du tir et de la manipulation des armes à feu, je sais que cette formation va s'avérer utile sur le terrain", explique l'inspecteur Ingaua.

Le programme, qui porte principalement sur le tir et la manipulation de l’armement, ainsi que sur la formation au combat en espace clos, les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée ou encore sur les colis suspects et les explosifs a pris fin vendredi dernier. Le capitaine Patrice Le Roux chef du détachement d'instruction opérationnelle indique, "tout s'est très bien déroulé. Ils sont arrivés avec un bon niveau. Nous avons pu aller loin parce qu'ils étaient bien formés à la base et ils étaient motivés. Le programme a été rempli. La dominante du programme était la formation au tir de combat".

Les huit policiers des îles Cook rentreront donc chez eux avec un nouveau diplôme en poche.



Huit policiers des Iles Cook formés par le RIMaP

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hawaï sous les eaux alors que l'ouragan Lane prend son temps

$
0
0
Hawaï sous les eaux alors que l'ouragan Lane prend son temps
Hawaiian Ocean View, Etats-Unis | AFP | samedi 24/08/2018 - Des pluies torrentielles s'abattaient vendredi sur Hawaï, contraignant plusieurs milliers de personnes à évacuer alors que la lenteur avec laquelle se déplaçait l'ouragan Lane laissait craindre une aggravation ce week-end d'inondations déjà "catastrophiques" par endroits.

Rétrogradé de la catégorie 3 à 2 (sur 5) sur l'échelle Saffir-Simpson, Lane se situait à 14H00 locales (00H00 GMT) à environ 190 kilomètres au sud de la capitale Honolulu, selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans du Pacifique.

Alors que ses vents ont faibli, à 140 km/h, il faisait toutefois planer sur l'archipel américain un risque important d'inondations et de glissements de terrain, accentué par sa faible vitesse de déplacement de 4 km/h, vers le nord.

"Des précipitations excessives liées à cet ouragan se déplaçant lentement continueront d'affecter les îles hawaïennes au cours du week-end, provoquant des inondations catastrophiques et potentiellement mortelles et des glissements de terrain", ont prévenu les météorologues du National Weather Service (NWS).

Ces derniers s'attendaient à voir passer l'ouragan "dangeureusement près" des îles centrales d'Hawaï vendredi soir ou samedi matin, avant de prendre la direction de l'ouest.

Plusieurs parties de l'archipel, dont les deux îles les plus peuplées, Oahu et Maui, restaient en "alerte ouragan" et les autorités multipliaient les appels à la prudence.

"Il est très dangereux de rester dehors, particulièrement dans les zones où nous savons qu'il y a des inondations", a averti vendredi lors d'un point presse le chef de l'Agence fédérale des situations d'urgence (Fema) Brock Long, promettant "de la casse".

"Il faut que les gens s'attendent à être privés d'électricité pendant un certain temps et à ce que les infrastructures soient durement touchées", a-t-il ajouté alors que la population constituait des réserves d'eau, de nourriture et d'essence.

- Plus de 2.000 résidents à l'abri -
Les effets de Lane ont déjà commencé à se faire sentir. Près de 60 centimètres d'eau sont tombés au cours des dernières 36 heures sur la célèbre plage de Waikiki, provoquant sa fermeture alors que commerçants et hôteliers tentaient de protéger leurs bâtiments à l'aide de sacs de sable.

L'île principale d'Hawaï, sur laquelle se trouve le volcan en éruption Kilauea, a été la plus touchée jusqu'ici, avec plus de 75 cm d'eau en l'espace de 24 heures.

La Croix-Rouge américaine a indiqué que plus de 2.000 résidents de l'archipel avaient été accueillis dans des centres d'évacuation temporaires mis en place par les comtés.

"Je ne serais pas surpris de me lever demain matin (samedi) et de voir 2.500 à 3.000 personnes, voire plus, dans les centres d'évacuation", a précisé l'un de ses responsables, Brad Kieserman, lors d'une conférence de presse.

"Il y a un sentiment d'inquiétude, mais je garde espoir" que tout se passe bien, a confié à l'AFP un habitant d'Haleiwa, sur l'île d'Oahu.

Face au risque potentiellement dévastateur de l'ouragan, les autorités se tiennent prêtes.

"Nos équipes coopèrent étroitement avec l'Etat (de Hawaï) et avec les autorités locales", avait tweeté jeudi Donald Trump.

Le président américain s'est entretenu vendredi par téléphone avec le gouverneur de l'Etat de Hawaï, David Ige, "pour exprimer son soutien" aux habitants de l'archipel, a fait savoir la Maison Blanche.

Les deux hommes ont notamment évoqué l'état d'urgence décrété mercredi par M. Trump, ouvrant le déblocage de fonds fédéraux et permettant à la Fema d'apporter une aide adéquate pour soutenir les mesures d'urgences nécessaires.

bur-AB-sdu/iba

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Dix-neuf jeunes Polynésiens s'engagent comme aviateurs

$
0
0
Dix-neuf jeunes Polynésiens s'engagent comme aviateurs
Papeete, le 24 août 2018- Dix-neuf jeunes Polynésiens ont signé vendredi 24 août leurs engagements dans l'armée de l'Air. Dix d'entre vont servir en tant que sous-officiers et neuf comme militaires techniciens de l’air. Ils décolleront dès le dimanche 26 août pour y rejoindre leurs affectations en métropole.

Il y a des instants dont on se souvient toute sa vie ! Et une chose est sûre, ces 19 jeunes Polynésiens, présents hier au détachement Air 190 de Faa'a, n'oublieront jamais le moment où ils ont signé leur feuille d'engagement dans l'armée de l'Air. Ce geste engage ces dix garçons et neuf filles, originaires de Tahiti et des îles, pour les prochaines années à servir la France, cinq à six ans pour les sous-officiers et au minimum quatre ans pour les hommes du rang, renouvelables.
Ces 19 jeunes, qui vont s'envoler dimanche pour la métropole, ont suivi tout un processus de recrutement qui les a amenés à signer aujourd'hui comme aviateurs dans l'armée de l'Air.
"Les jeunes viennent me rencontrer au Centre d’information et de recrutement des forces armées à Arue puis on rentre dans un process de testing avec une information collective, des tests psychotechniques, des épreuves de sport et une visite médicale. Toute la finalité de ce dossier est l'entretien de motivation. Puis tout est envoyé à Tours à ma direction qui prend sa décision. Ensuite, je prends contact avec le jeune Polynésien pour savoir s'il veut continuer avec nous", explique l'adjudant-chef Maxime Bienfait, du bureau de recrutement des armées de l'Air en Polynésie, qui insiste sur le fait que la motivation est le critère essentiel.

APPRENDRE UN MÉTIER
Dix-neuf jeunes Polynésiens s'engagent comme aviateurs
Et pour ces 19 jeunes qui ont dit "oui" à l'armée de l'Air, ils vont pouvoir découvrir dans quelques jours leur nouvelle vie de militaire. "Les dix Polynésiens recrutés en qualité de sous-officiers vont partir à l'école de Rochefort 15 semaines en formation militaire puis ils vont ensuite apprendre un nouveau métier. Cet apprentissage s'étale dans une fourchette de 9 à 42 semaines avec des particularités pour certains métiers. Quant aux militaires du rang, ils vont faire une à deux semaines d'adaptation à l'unité puis ils partiront ensuite en formation militaire", poursuit l'adjudant-chef. Les hommes du rang sont affectés dans des bases situées à Orange, Tours, Mont-de-Marsan ou Istres. Les sous-officiers sont recrutés avec un niveau bac minimum et les hommes du rang à partir de la 3e jusqu'au bac.
Et pour leur offrir un petit avant-goût de ce qu'est l'armée de l'Air, le Commandant du détachement Air 190 de Faa'a, le Lieutenant-Colonel Fourcade, n'a pas hésité à amener les recrues devant un Casa sur le tarmac de la piste d'atterrissage. Une première mission découverte réussie pour ces aviateurs en herbe !

Dix-neuf jeunes Polynésiens s'engagent comme aviateurs
Lieutenant-Colonel Fourcade, Commandant du détachement Air 190 de Faa'a :

"L'armée est un escalier social"

"Faire signer un contrat pour 19 personnes d'un coup est exceptionnel, puisqu'on recrute environ une centaine de jeunes Polynésiens par an pour l'armée de l'Air. Si j'ai vraiment un conseil à donner à ces jeunes, c'est de construire leur avenir plutôt que de le subir.
Ces jeunes sont volontaristes, ils sont fidèles envers l'institution, les Polynésiens font d'excellents soldats.
L'armée de l'Air offre très belles carrières, J'en suis moi-même un exemple, j'ai commencé en bas et je commande maintenant le détachement. C'est vraiment un escalier social. Aujourd'hui, il y a 30000 postes à pourvoir dans l'armée de l'air."

Dix-neuf jeunes Polynésiens s'engagent comme aviateurs
Henri, 26 ans de Faa'a :
"J'ai envie de faire carrière dans l'armée"

"Je m'engage en tant qu'homme de rang dans l'armée de l'Air, car j'ai de la famille qui m'en a parlé. C'est une armée très moderne, c'est vraiment une super opportunité. Je travaillais en tant qu'agent de sécurité, mais il n'y a pas beaucoup de possibilités d'évolution dans ce métier. J'ai alors décidé de me tourner vers l'armée de l'Air, l'année dernière, j'attendais le feu vert de ma femme, car il faut partir en métropole. C'est un choix qui se prend à deux, ma femme me rejoint une semaine après avec mon enfant. Je suis affecté à Tours, j'ai hâte d'y aller.
J'ai choisi d'être équipier fusilier de l'air, cela consiste à faire des patrouilles, des surveillances des bases aériennes… J'ai signé pour quatre ans, J'ai envie de faire carrière dans l'armée."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Trafic d'ice : de 8 à 10 ans ferme pour les têtes du réseau Mai-Marlier

$
0
0
Trafic d'ice : de 8 à 10 ans ferme pour les têtes du réseau Mai-Marlier
PAPEETE, 24 août 2018 - Le tribunal correctionnel a sévèrement condamné les principaux prévenus de l'affaire dite Mai-Marlier, après trois journées d'instruction à l'audience vendredi. Plusieurs mandats de dépôt ont été ordonnés avec des peines allant de 5 à 10 ans de prison ferme. Yannick Mai, Moerani Marlier, Steven Raynal, Geoffroy Titeirihia et Patrick Rey sont solidairement condamnés au paiement de 720 millions de francs d'amende douanière.

Son rôle de premier plan aura hanté les trois journées d’instruction à l’audience qui ont occupé le tribunal, cette semaine au procès du réseau de trafic d'ice Mai-Marlier. Le "Parrain", Yannick Mai, n’a pourtant jamais été entendu durant l’instruction. Encore à l'audience. Il est maintenu en détention aux Etats-Unis depuis son arrestation à l’aéroport international de Los Angeles, le 11 juin dernier, en possession de 3,7 kilogrammes de méthamphétamine. C’est certainement là-bas qu’il sera jugé, en raison de sa double nationalité franco-américaine.

Dans cette affaire de trafic d’ice entre les Etats-Unis et la Polynésie française, c’est pourtant lui qui a assuré l’approvisionnement pour une masse de 6 kilogrammes de Meth entre février et juin 2017. Et c’est vers lui que sont remontés l’essentiel des profits générés à Tahiti par le trafic de stupéfiants. Une commission rogatoire internationale aurait certainement pu être ordonnée par le juge d’instruction pour que ce prévenu de premier plan soit entendu. Il n’en a rien été. Qu’aurait-elle pu établir dans le cadre de l’entreprise de manifestation de la vérité qui a occupé le magistrat instructeur, pendant un peu moins d’un an ? Cette audition aurait-elle pu préciser le rôle exact joué dans ce trafic par Temarii Mai, son fils ? En quoi est-ce que l’interrogatoire de cette tête de réseau aurait-il pu dire la fonction de chacun dans ce qu’on appelle aujourd’hui le réseau Mai-Marlier ? Tout cela reste dans le domaine des mystères.

Yannick Mai, n'en reste pas moins jugé par défaut en France et condamné à une peine de 10 ans de prison ferme. Le tribunal a prononcé vendredi un mandat d'arrêt à son encontre. Tous ses comptes en banque sont saisis. Les biens lui appartenant sur lesquels la justice à mis la main lors de l'instruction sont confisqués.

Maintiens et détention et mandats de dépôt
Trafic d'ice : de 8 à 10 ans ferme pour les têtes du réseau Mai-Marlier
Les onze personnes qu’a pu entendre la justice dans le cadre de ce procès, de mercredi à vendredi, étaient prévenus des délits d'association de malfaiteurs en vue de l'importation illicite, la détention, le transport, la cession illicite d'ice, ou poursuivis pour complicité de ces délits ou blanchiment d'argent. Tous sont soupçonnés d’avoir pris part entre février et septembre 2017, à divers titres, à l’un des plus importants réseaux de trafic d’ice mis à jour entre Los Angeles et Tahiti. Au total, l’instruction s’est intéressée à l’importation et à l’écoulement à Tahiti de 6 kg d'ice entre février et juin 2017, de même qu’à l’importation de 1,2 kg, saisi à Tahiti-Faa’a le 4 septembre.

Il est assez clair, dans le jugement rendu vendredi en fin d’après-midi, que le tribunal considère après deux jours d’audience et une matinée de plaidoirie par la défense, que Yannick Mai importait la drogue depuis les Etats-Unis, puis qu'à Tahiti un réseau organisé autour de dénommé "El Chapo", Moerani Marlier, se chargeait de la vente localement.

Il n’a pas été suivi par le tribunal ; mais c’est d’abord ce schéma qu’a tenté de déconstruire Me Bennouar, vendredi matin lors de sa plaidoirie, avant d’inviter le tribunal à une juste mesure du quantum de la peine, comparaison faite avec les précédentes affaires de trafic d’ice qui ont occupé la justice cette année. Notamment celle des époux Dubaquier. Il reprochait à l’instruction d’avoir ficelé le dossier pour faire de Moerani Marlier le "Boss idéal". Lui qui n’a "aucune mention à son casier judiciaire". Lui qui n’a cessé de répéter qu'au contraire d'’un réseau structuré, il animait une "bande de copains" sans réelle hiérarchie. Ce groupe, il l'a décrit à plusieurs reprises comme déboussolé par l’ivresse de l’argent et de la drogue, dans une ambiance de fête. "J'ai fait l'erreur de mettre cette pipette dans la bouche et d'aspirer. C'est ce qui m'a conduit devant vous", a-t-il résumé dans un euphémisme en s'adressant au tribunal, vendredi. Mais le rôle de premier plan que Moerani Marlier est reconnu avoir joué dans ce réseau lui vaut aujourd'hui d'être sévèrement condamné.

Considéré comme l'associé principal de Yannick Mai, et l'auteur d'une "activité hautement nuisible sur le plan social" Moerani Marlier écope 8 ans de prison ferme. Le tribunal ordonne son maintien à Nuutania où il est retenu depuis près d'un an en détention provisoire. Sa propriété de Tiahura à Moorea est saisie. Tous ses biens saisis lors de l'instruction sont confisqués.

Moerani Marlier est par ailleurs déjà inquiété dans une précédente affaire d’ice, pour des faits commis entre 2013 et 2014. Celle-ci est toujours en instance de jugement. Pour sûr, on entendra prochainement reparler de lui dans les prétoires du palais de justice de Papeete.

Pour les neuf autres prévenus de ce dossier de trafic d'ice.

Franckie Tumahai, jugé en situation de récidive légale, est condamné pour avoir joué un "rôle actif dans l'organisation". Il écope de 6 ans ferme avec mandat de dépôt.

Heimanu Hiro, le principal revendeur de drogue pour le compte du réseau Marlier était jugé en récidive légale. Il écope de 6 ans ferme. Le tribunal ordonne son maintien en détention.

Ouira Hamblin, l'homme de confiance de Moerani Marlier est condamné à 5 ans de prison ferme. Le tribunal a prononcé un mandat de dépôt à son encontre. Il a terminé la journée de vendredi à Nuutania.

Steven Raynal comparaissait détenu. Il est reconnu coupable d'avoir acquis à Los Angeles puis participé au conditionnement de "plusieurs kllos" d'ice, dans le cadre de l'ultime tentative d'approvisionnement mise sur pied après l'arrestation de Yannick Mai, début septembre 2017. Il lui est également reproché d'avoir impliqué sa concubine, Ravahere Gamblin, dans cette opération. Il était jugé en état de récidive légale. Le tribunal le condamne à 5 ans de prison ferme, avec maintien en détention.

L'ancien huissier Patrick Rey est reconnu coupable d'avoir prêté un concours actif à la tentative d'importation de 1,2 kg d'ice, début septembre 2017 et d'avoir, à cette occasion impliqué Geoffroy Titeirihia, pour servir de mule. Le tribunal le condamne avec mandat de dépôt à 3 ans de prison ferme dont 2 ans avec sursis et mise à l'épreuve. Il a fini la journée de vendredi à Nuutania.

Diana Vernaudon, l'épouse de Ouira Hamblin, est condamnée à 3 ans de prison ferme dont un an avec sursis et 2 ans de sursis mise à l'épreuve et obligation de soins pour traiter son addiction à l'ice.

Temarii Mai, le fils de Yannick Mai, est reconnu coupable d'avoir "pris part au fonctionnement de l'organisation en connaissance de cause" pour "aider son père". Il est condamné à 3 ans de prison dont un avec sursis. Cette peine est assortie de 2 ans de sursis mise à l'épreuve. Tous les biens saisis en sa possession lors de l'enquête sont confisqués.

Geoffroy Titeirihia, qui avait servi de mule lors de la tentative d'importation de 1,2 kg d'ice, le 4 septembre 2017, est condamné à une peine de 3 ans de prison dont 12 mois assortis d'un sursis et 2 ans de sursis mise à l'épreuve.

Ravahere Gamblin, impliquée dans la tentative d'importation du 4 septembre 2017 est jugée coupable d'avoir participé à l'opération en connaissance de cause mais sous l'influence de son compagnon, Steven Raynal. Elle écope de 18 mois de prison dont 9 avec sursis et 2 ans de sursis mise à l'épreuve avec obligation de soins pour traiter son addiction à l'ice.

Hina Adams, épouse de Patrick Rey, est jugée coupable d'avoir contribué à l'organisation de la tentative d'importation du 4 septembre 2017. Mais le tribunal prend en compte "le caractère minime" de son intention. Elle écope de 12 mois de prison avec sursis. Cette peine est assortie d'une peine complémentaire de 2 ans de sursis mise à l'épreuve.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nicole Bouteau rencontre l'association "Voir ensemble - Te Mata no Porinetia"

$
0
0
Nicole Bouteau rencontre l'association
Papeete, le 25 août 2018 - La ministre du Tourisme et du Travail Nicole Bouteau, a rencontré, vendredi 24 août Diego Tetihia, président de l'association des non et malvoyants "Voir ensemble - Te Mata Hotu no Porinetia", ainsi que Rodrigue Teriitevaearai, membre du conseil d'administration de cette association.

L’association de non voyants et malvoyants, "Le 6ème sens", a été créée le 16 décembre 1998 par Roland Martin. L'association, qui a depuis changé de dénomination pour "Voir ensemble - Te Mata Hotu Rau No Porinetia" en 2016, est membre de la fédération "Te Niu o Te huma", fédération qui a récemment reçu la visite de la ministre.

Durant cette rencontre, Diego Tetihia a soulevé la problématique de l'insertion professionnelle des non et malvoyants. Il sollicite la possibilité de la mise en place d'une formation adaptée aux personnes en situation de handicap visuel, - à l'instar de la formation "standard accueil téléphonique", dispensée en 2001 - de sorte à pouvoir les insérer durablement dans le monde professionnel. Sensible à cette demande, la ministre entend étudier la faisabilité de la mise en place de ce projet durant l'exercice 2019.

DiegoTetihia a également abordé la question de l'accompagnement des non et malvoyants. Se trouvant en situation de grande dépendance, ces personnes nécessitent un soutien constant. Enfin, la question de l'accessibilité des espaces et sites publics aux personnes non et malvoyantes a été abordée. Les aménagements ne doivent pas être pensés que pour les seules personnes à mobilité réduites mais doivent également prendre en considération les spécificités du handicap visuel et de la cécité.

A cet égard, la ministre partage la volonté d'intégrer les acteurs proactifs de la lutte pour les droits des personnes handicapées au sein d'un groupe de travail, chargé de proposer des solutions aux problématiques rencontrées par ce public. Ce groupe de travail sera notamment consulté pour les aménagements des sites touristiques. La ministre a conclu cette rencontre en saluant l'action de l'association qui œuvre pour un mieux vivre des personnes non et malvoyantes.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Sherlock Holmes vient mener une enquête à Tahiti

$
0
0
Sherlock Holmes vient mener une enquête à Tahiti
PAPEETE, le 25 août 2018 - Le fameux détective privé né de l’imaginaire de sir Artur Conan Doyle a traversé les âges. Films, séries, pièces de théâtre… il est sur tous les écrans et sur toutes les scènes. Il sera sur les plantes tahitiennes en septembre pour Sherlock Holmes et le Mystère de la vallée de Boscombe. À découvrir au Petit théâtre de la Maison de la culture.

Christophe Delort, adaptateur et metteur en scène, également auteur de Nos Chers Voisins et Pep's diffusées sur TF1 interprète Sherlock Holmes dans la pièce qui sera jouée au Petit théâtre de la Maison de la culture en septembre. Deux autres comédiens seront à ses côtés : Guillemette Dumont et Karim Wallet.

Tahiti Infos : Pouvez-vous vont raconter l'histoire de la pièce?
Christophe Delort : "Sherlock et Watson enquêtent sur la mort mystérieuse de Charles Mac Carthy pour essayer d'innocenter James, le fils de la victime que la police soupçonne. Le détective anglais va mener son enquête en interrogeant chaque témoin, en analysant chaque détail et en faisant preuve, comme à son habitude, d'une grande logique. Il se pourrait bien qu'un terrible secret se cache derrière ce meurtre à proximité d'un étang de la vallée de Boscombe."

Tahiti Infos : Qui a adapté le texte de Conan Doyle?
Christophe Delort: "Moi-même. J'ai lu les nouvelles de Sherlock Holmes en mai 2017... et deux mois plus tard nous faisions notre première. Décors, costumes et répétitions éclairs pour un projet qui ne cesse d'évoluer. Nous avons maintenant doublé les équipes et les décors pour assurer toutes les dates à Paris et en tournée. C’est un succès qui nous dépasse un peu ! "

Tahiti Infos : Qui sont les personnages sur scène?
Christophe Delort : "Les personnages sont très nombreux dans cette enquête et le défi était de jouer tous les rôles avec une distribution à seulement trois comédiens. Le public fait la connaissance de deux témoins du meurtre un garde-chasse et une jeune fille fébrile, d'un médecin légiste, d'un juge hystérique, de la jolie Alice Turner, d'un caporal-chef de Scotland Yard, du jeune James Mac Carthy placé en détention provisoire, d'une fermière aux manières peu délicates et de deux autres personnages que je ne peux révéler pour le bien de l'intrigue."

Tahiti Infos : Le public est invité à participer à l'enquête, de quelle manière?
Christophe Delort : "Quand on lit du Sherlock Holmes, on essaye de trouver le meurtrier. Dans la pièce c'est la même chose. Le public est mis au défi par Sherlock Holmes pour résoudre quelques énigmes élémentaires et proposer son meurtrier... Ce n'est pas tout, les autres personnages de l'intrigue s'amusent aussi avec le public toujours avec bienveillance et humour."

Tahiti Infos : Êtes-vous déjà venus en Polynésie?
Christophe Delort : "Pour l'ensemble de l'équipe des comédiens c'est une première. Et quelle première! Nous avons encore du mal à réaliser. L'excitation monte au fil des jours. Pour l'anecdote humoristique, j'ai acheté à l'équipe des gels douches de la marque Tahiti en juillet... Pour s'habituer."

Tahiti Infos : Quelle idée vous en faites-vous ?
Christophe Delort : "Comme une carte postale: l'eau transparente, les pirogues, les colliers de fleurs, un peuple accueillant et le soleil omniprésent. Quant au public, au top!! On m'a dit que c'était le meilleur public du pacifique. Nous prenons sur scène toujours un réel plaisir à nous surprendre faisant la part belle à l'improvisation... Quand les comédiens s'amusent, le public apprécie."

Tahiti Infos : Que diriez-vous au public pour le convaincre de venir voir la pièce?
Christophe Delort : "Après le théâtre du Gymnase, le théâtre du Splendid, 250 représentations, et plus de 20 000 spectateurs on fait le tour du globe pour venir jouer chez vous... Venez donc en famille mener l'enquête dans la bonne humeur avec Sherlock Holmes et le docteur Watson. "


Sherlock Holmes vient mener une enquête à Tahiti
Le pitch

Après son succès parisien au théâtre du gymnase et au festival d'Avignon, Sherlock Holmes vient poursuivre son enquête au Fenua pour sa 250e représentation ! Nous sommes en 1888, Sherlock Holmes et le docteur Watson enquêtent sur la mort de Charles Mac Carthy... Sur scène, trois comédiens interprètent neuf personnages. Mais il n’y a qu’un seul meurtrier !

Le Mystère de la vallée de Boscombe (The Boscombe Valley Mystery), est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes adapté par Christophe Delort mêlant intrigue "holmésienne", humour british et personnages complétement déjantés.

Sherlock Holmes : une mémoire remarquable

Le personnage de fiction a été créé par Sir Arthur Conan Doyle dans le roman policier Une étude en rouge paru en 1887. Doté d’une mémoire remarquable, Sherlock Holmes est un détective privé et consultant. Il a mené plusieurs enquêtes relatées dans quatre romans et cinquante-six nouvelles. Sous la plume de Conan Doyle, le personnage apparaît également dans deux textes parodiques et trois pièces de théâtre. L’auteur se serait inspiré de son professeur de chirurgie, le docteur Joseph Bell dont les déductions étonnantes sur les patients et leurs maladies l’impressionnèrent.

Sherlock Holmes vient mener une enquête à Tahiti
Pratique

Le 20, 21, 22 et 23 septembre au Petit théâtre de la Maison de la culture.
À 19h30 le jeudi, vendredi et samedi et 17 heures le dimanche.
Durée : 1h20
Tarif adulte : 4 000 Fcfp

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata devant Taaroa Dubois et Damas Ami

$
0
0
La 27e édition du Super Aito s'est déroulée ce samedi 25 août entre Moorea et Tahiti. Après plus de trois heures de course entre la pointe Temae et la pointe Vénus, c'est finalement Steeve Teihotaata, alias " l'extraterrestre " qui s'est imposé devant Taaroa Dubois et Damas Ami. Chez les vétérans, c'est Roland Teahui qui s'impose.
Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata devant Taaroa Dubois et Damas Ami
Après avoir remporté le Te Aito 2018, Steeve Teihotaata gagne donc le Super Aito, le grand rendez-vous de la saison de va'a marathon V1 en Polynésie. La course à réuni les 100 meilleurs open du Te Aito. Après un âpre combat dans la dernière heure de course contre Taaroa Dubois et Damas Ami, Steeve Teihotaata a eu le dernier mot en arrivant le premier à la Pointe Vénus après un parcours de 35 km effectué quasi en totalité en « remontée », contre les éléments.
 
Bel exploit également pour Roland Teahui, vétéran de la catégorie + de 50 ans, qui termine premier des vétérans +40 et +50 ans. SB

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata devant Taaroa Dubois et Damas Ami

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le quartier du Commerce propose "une rentrée facile"

$
0
0
Le quartier du Commerce propose
Papeete, le 25 août 2018 - L’association des commerçants du quartier du Commerce à Papeete a organisé samedi 25 août une journée, intitulée "une rentrée facile". Destinée à animer le seul quartier piéton de la capitale, environ 30 exposants, des associations sportives, culturelles et périscolaires étaient présentes tout au long de cette journée afin de proposer leurs activités en ce début de période de rentrée scolaire.

Initiation au ping-pong, démonstration d’escrime, cours de surf, de danse, de piano ou encore soutiens linguistique ou scolaire… Il y en avait pour tous les goûts dans les rues piétonnes du quartier du Commerce ce samedi 25 août de 9 à 17 heures. Organisée par les commerçants du quartier du Commerce, cette opération, intitulée, "une rentrée facile", avait un double objectif : faciliter la rentrée en ce début d’année scolaire et animer le quartier.
" C’est toujours compliqué à gérer la rentrée scolaire avec toutes les activités des enfants, il faut jongler avec l’emploi du temps, les envies des uns et des autres. Une journée comme celle-là est pratique, car ça permet de voir plusieurs associations d’un coup, de leur parler, de comparer les tarifs et de voir les horaires. Bref, c’est vraiment pratique pour moi d’avoir pleins d’activités réunies au même endroit et les démonstrations donnent envie aux enfants", explique Adeline, jeune maman de deux garçons, qui semble avoir trouvé son bonheur lors de cette journée.

REDONNER VIE A CE QUARTIER PIETON
Le quartier du Commerce propose
Et en effet, simplifier la vie des habitants semble bien être l’un des leitmotivs des commerçants du quartier du Commerce, à l’initiative de ce projet. " On a offert des places à toutes les personnes qui proposent des activités périscolaires pour les enfants, mais aussi des activités pour les parents, afin que toute la famille trouve son bonheur. Il y a vraiment toutes sortes d’activités, c’est très hétéroclite ", explique Luc Arl, membre de l’association du quartier du Commerce.
Cette opération "rentrée facile", soutenue par l’association Papeete Centre-Ville et la mairie de Papeete, a également pour objectif d’animer ce quartier qui rassemble les seules rues piétonnes de la capitale. " Après les travaux nécessaires de raccordement du front de mer à la station d’épuration, il est important de redynamiser, de redonner vie à ce quartier, qui dispose de nombreux commerces et de quatre points de restauration", conclut Luc Arl.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Vols en série à Moorea : cinq femmes condamnées

$
0
0
Vols en série à Moorea : cinq femmes condamnées
PAPEETE, le 25 août 2018 - Cinq femmes comparaissaient ce vendredi matin en audience de juge unique pour des faits de vol. Le 28 février dernier à Moorea, les prévenues avaient dérobé pour plus de 250 000 francs de marchandises dans huit commerces de l’île. Elles ont été condamnées à des peines comprises entre 78 heures de travail d'intérêt général (TIG) et trois mois de prison ferme.

Le jour des faits, les gendarmes de Moorea sont avisés par une commerçante qu’une bande de cinq femmes vient de voler des marchandises dans son magasin. La victime, ayant peur que les choses dégénèrent, n’a pas souhaité intervenir mais a fait appel aux forces de l’ordre. Sur le quai de Vaiare, ces dernières interpellent cinq femmes qui étaient prêtes à reprendre le bateau pour Tahiti. Elles sont en possession de sacs contenant des articles divers et variés. Interpellées puis entendues, elles reconnaissent immédiatement les faits. Leurs déclarations laissent apparaître que, tout au long de la journée, elles ont écumé les commerces de Moorea.

En l’espace de quatre heures, les mises en cause ont volé pour plus de 250 000 francs de marchandises au sein de huit différents magasins. Paréos, robes, boites de pâté, sandales, bijoux, gels douche, piercings : le butin, tel que l’a fait remarquer le procureur de la République ce vendredi, est digne d’une « liste à la Prévert. »

A la barre du tribunal, les cinq prévenues, dont une mère et sa fille déjà condamnée pour des faits similaires, se murent dans le silence pendant que le représentant du ministère public s’étonne d’une telle frénésie : « nous sommes face à des stakhanovistes du vol qui ont porté préjudice à des commerçants qui se lèvent tous les jours à 6 heures du matin pour travailler et faire vivre leurs employés. C’est une bande de voleuses qui a conceptualisé les vols. Certaines rentraient dans les magasins, d’autres sortaient et créaient des distractions. Elles sont tout simplement venues s’habiller pour la saison dans les boutiques de Moorea ! Aucune n’a un emploi mais pour s’enrichir, il faut travailler et non prendre dans la poche de son voisin. »

A l’encontre de 4 des prévenues dont les casiers judiciaires étaient vierges, le procureur de la République a requis 78 heures de TIG et un mois de prison avec sursis. Il a également requis 3 mois de prison ferme contre la dernière mise en cause qui se trouvait en état de récidive légale.

Pour la défense des prévenues, leur avocate a indiqué qu’elles n’avaient pas « conscience » du « caractère répréhensible » de leur actes.

Le juge unique a finalement suivi les réquisitions du ministère public.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Rony Tumahai, hospitalisé dans le coma

$
0
0
Rony Tumahai, hospitalisé dans le coma
Papeete, le 25 août 2018 - Selon les informations de nos confrères de TNTV, Ronald Tumahai, le maire de Punaauia est actuellement hospitalisé depuis ce samedi 25 août. Le tavana, âgé de 69 ans, est actuellement dans le coma et son pronostic vital est engagé.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La tempête Lane quitte Hawaï, sans trop de dommages

$
0
0
La tempête Lane quitte Hawaï, sans trop de dommages
Honolulu, Etats-Unis | AFP | dimanche 25/08/2018 - L'ouragan Lane, devenu samedi simple tempête tropicale, quittait lentement les îles Hawaï après y avoir déversé des pluies torrentielles qui ont fait des dégâts mais pas de victime.

Lane, arrivé au large des îles américaines en ouragan de catégorie 5, la plus élevée, avait assez vite faibli, jusqu'à devenir vendredi soir (samedi matin GMT) une simple tempête tropicale.
Samedi après-midi (dans la nuit de samedi à dimanche GMT), il se trouvait à quelque 300 km au sud-ouest d'Honolulu, et continuait à se déplacer vers l'ouest à la vitesse de 15 km/h.
Les alertes ont été levées, à l'exception du risque d'inondation brusque, et samedi après-midi, tous les ports et aéroports opéraient à nouveau normalement.
Le passage de Lane a provoqué beaucoup moins de dégâts qu'on ne le craignait avant son arrivée: des inondations, quelques glissements de terrain, dont plusieurs bloquant une des principales routes du pays.
Mais les pluies devraient continuer jusqu'à dimanche, et donc les risques d'inondations ou de glissement de terrain sont toujours présents, ont prévenu les météorologues.
Le dernier ouragan important à avoir frappé Hawaï est l'ouragan Iniki, en 1992, qui avait fait six morts et des milliards de dollars de dégâts.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata "C'était à la force des bras..."

$
0
0
La 27e édition du Super Aito s'est déroulée ce samedi 25 août entre Moorea et Tahiti. Après plus de trois heures de course entre la pointe Temae et la pointe Vénus, c'est finalement Steeve Teihotaata, alias " l'extra-terrestre ", qui s'est imposé en 3H14'18 devant Taaroa Dubois en 3H14'44 et Damas Ami en 3H15'06. Chez les vétérans, c'est Roland Teahui qui gagne la course.
Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata
Après avoir remporté le Te Aito en juillet dernier, Steeve Teihotaata gagne donc le Super Aito 2018, le deuxième grand rendez-vous de la saison de V1 en Polynésie, que l’on pourrait considérer comme le championnat de Polynésie de va’a marathon. La course de 35 km, qui s’est faite en une seule étape cette année, a réuni les 80 premiers du Te Aito dont les 4 meilleurs juniors et quelques étrangers, avec en plus les 15 meilleurs vétérans 40 et 50 ans.
 
La centaine de rameurs est partie de la pointe Temae de Moorea vers 10H30, d’abord la quinzaine de vétérans puis les autres. Après une sortie par la passe de Vaiare, les rameurs ont pris la direction de Faa’a vers l’est, plus précisément celle du « poteau blanc » situé près du site de la Vallée Blanche à l’aéroport. Les rameurs ont dû affronter un vent de nord/est de 20 km/h. La houle, venant principalement du sud-ouest à cette période de l’année, était faible.
 
Au bout de 45’ de course, c’est Taaroa Dubois qui se positionne en tête sur un cap plutôt à droite côté Punaauia, suivi de Steeve Teihotaata et de Maxime Pani, un rameur « surprise » de Raiatea. Certains rameurs sont partis plus à gauche, côté Mahina, comme Joann Cronsteadt, Kyle Taraufau ou Kamehameha Temarii. D’autres sont plus au centre comme Kévin Céran-Jérusalémy, Rete Ebb, Manutea Million, les frères Ah Min, Keanu Bernadino…

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata
Le moment de vérité au « poteau blanc »
 
Arrivés au « poteau blanc » après environ deux heures de course, c’est le moment de vérité, Taaora Dubois et Steeve Teihotaata sont toujours aux avant-postes. Steeve Teihotaata va porter plusieurs attaques mais Taaroa Dubois tient le coup et repasse même en tête au moment où Steeve se ravitaille. On retrouve en troisième place Sly Ly Sao suivi de Damas Ami, Kevin Céran-Jérusalémy, Charles Teinauri et Manutea Million.
 
Du côté des vétérans, quatre hommes sont à la lutte le long de la digue de Papeete, Daniel Le Prado, Roland Teahui, Chevalier Hikutini et Teva Le Calvi. Roland Teahui, pourtant vétéran 50, sort victorieux de ce combat à quatre. Les séniors reviennent sur eux, Steeve Teihotaata est suivi de très près par Damas Ami et Taaroa Dubois, spécialiste du sprint, qui semble en embuscade depuis l’arrivée au poteau blanc.
 
Peu avant les falaises du Tahara’a, Steeve Teihotaata va profiter avec talent des quelques vaguelettes générées à gauche par le cortège de bateaux suiveurs alors que Taaroa Dubois se place à droite. L’« extra-terrestre » prendra ainsi une quinzaine de mètres d’avance qu’il conservera jusqu’à l’arrivée. Il s’impose devant Taaroa Dubois, Damas Ami, Manutea Million et Kévin Céran-Jérusalémy. Roland Teahui arrive premier de la course des vétérans devant Chevalier Hikutini, Daniel Le Prado, Teva Le Calvic et Maurice Chung.
 
Le Pascuan Ika José Hidalgo, le premier étranger, est 13e, alors que le numéro un néozélandais Tupuria King s’offre une belle 15e place. Le vainqueur du Super Aito 2017, Rete Ebb, aurait quitté la course à Arue et ne figure donc pas au classement final. Un grand bravo à tous nos champions ! SB

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata
Parole à Steeve Teihotaata :
 
Quelle était la stratégie ?
 
« C’est simple, partir et essayer de tenir ! (rires) ! Non, c’était juste de ne pas reproduire la même erreur de 2012. En faisant des traversées d’île en île, on peut se tromper de cap. J’ai pu voir en arrivant au poteau blanc qu’on avait été les meilleurs en termes de cap avec Taaroa. J’ai commencé à « psychoter » en arrivant au poteau blanc, j’ai demandé au bateau devant nous si on était toujours premiers. Quand Taaroa m’a rassuré à ce niveau-là, on a pu travailler sereinement le long du récif car il n’y avait plus de cap à tenir. »
 
« C’était à la force des bras. Je savais que vu que c’était de la remontée, ça n’allait pas être facile pour moi de me barrer…mais je tenais vraiment à gagner aujourd’hui. Merci Seigneur de m’avoir donné cette victoire au Super Aito, surtout avec tout ce bla bla qui fait qu’apparemment quand tu gagnes quelque chose et tu l’as pas vraiment mérité…(NDLR Steeve n’avait pas participé aux championnats du monde avant sa victoire au te Aito) donc content d’avoir gagné pour eux…enfin pour être satisfait de soi d’abord et ensuite pour tout le reste. »
 
Une préparation non-stop depuis le te Aito ?
 
« Oui, voilà. Non-stop et à fond. J’en profite pour remercier tous les copains qui me suivent, qui s’entrainent avec moi, qui me donnent des conseils. C’est tout petit mais quand tu prends chaque conseil de chaque copain, cela fait une grosse avancée, cela fait une victoire au Super Aito 2018. Merci beaucoup et merci Seigneur. » Propos recueillis par SB

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata
Parole à Roland Teahui :
 
Quelques mots sur ta préparation ?
 
« Comme toutes les autres courses. Il faut compter une heure à une heure et demie par jour d’entrainement. Il faut dire que je ne lâche pas du tout le va’a, c’est ça aussi. Il n’y a pas un jour où je ne rame pas, sauf le dimanche. Du lundi au samedi, on est à l’eau. »
 
Quelques mots sur la traversée ?
 
« Cela n’a pas été évident en raison du vent de face, enfin de côté. La course a été dure à gérer. Temae-Mahina, c’est dur pour notre âge à nous les vétérans, mais on le fait quand même, on est obligés de suivre ce que Charley nous propose. On fait avec. »
 
Quel est ton secret, pour être même devant les master 40 ?
 
« Il n’y a pas de secret. Comme je le disais, du lundi au samedi on est à l’eau. Chacun a sa stratégie à l’entrainement. Pendant la course, j’ai juste suivi les vétérans 40 ans devant moi, comme Chevalier. J’ai suivi son cap. Arrivé à Faa’a, j’ai pris un cap différent, côté récif. Ils sont tous restés à gauche alors que moi je suis resté à droite. J’ai eu de la chance. »
 
C’est la rentrée pour Shell Va’a ?
 
« C’est David Tepava qui coache Shell Va’a en ce moment, depuis le début d’année. Je le félicite car cela a bien marché avec lui. Tout le monde tend l’oreille quand il parle et voilà, Shell Va’a revient. Je reste licencié à Shell Va’a et je reste toujours très proche du club. » Propos recueillis par SB

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata
Parole à Tupuria King :
 
Tu as décidé de rester après les championnats du monde ?
 
« Oui, j’ai décidé de rester parce que l’année dernière j’ai fait la même chose. Rentrer en Nouvelle Zélande alors qu’il fait froid, c’est difficile de continuer à s’entrainer donc c’est mieux pour moi de rester ici m’entrainer avec les champions. Oui, c’était mon plan, de m’entrainer avec Kevin. J’en profite pour remercier Air Tahiti Nui. »
 
Quelques mots sur la course ?
 
« J’ai fait une bonne course, j’ai eu un bon feeling. Mais le truc, avec cette course, c’est que tu ne sais jamais où tu es. Tout le monde est séparé. Certains vont à gauche, d’autres à droite, d’autres au milieu. Ce n’est qu’en arrivant au poteau blanc que tu réalises où tu te trouves ! Le cap est très important. Je suis content de mon résultat, c’est la course. »
 
Un des meilleurs étrangers ?
 
« Je ne suis pas le premier, le gars de Rapa Nui est arrivé deux places devant moi. Félicitations à lui. C’est un rameur très fort, spécialement dans les conditions difficiles. J’ai essayé d’aller le chercher mais il était le plus fort aujourd’hui. »
 
Un dernier mot pour ta sœur ?
 
« Oui, j’embrasse très fort ma sœur Hannah qui mène une plus grande bataille que la nôtre à la maison, contre le cancer. Mauruuru à tous ceux qui aident. » Propos recueillis et traduits par SB
 
Pour soutenir Hannah King dans sa lutte contre le cancer CLIQUER ICI
 

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata

Va'a V1 - Super Aito 2018 : Steeve Teihotaata

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'apnéiste Guillaume Néry s'immerge à Moorea

$
0
0
L'apnéiste Guillaume Néry s'immerge à Moorea
PAPEETE, le 26 août 2018. Le champion d’apnée Guillaume Néry vient de s’installer à Moorea. Séduit par les fonds marins polynésiens, il s’immerge quotidiennement dans le grand bleu tout en travaillant sur de nombreux projets : la création d’une marque de vêtements et un prochain film qui s’appellera « One breath around the world ».


Guillaume Néry a posé ses palmes à Moorea, à Temae. Sa maison est située au bord de la plage, en face d'une petite passe. Après quelques coups de palmes, il peut rejoindre la pente externe du récif et s'immerger en quelques secondes à 30 mètres. "J'aime bien cet accès facile à la profondeur, sans vouloir rechercher de records", confie-t-il.

En décembre 2014, les Polynésiens avaient découvert sous un autre jour les fonds marins de Rangiroa grâce à lui. Dans le film Ocean Gravity, Guillaume Néry plongeait dans un univers surréaliste, en donnant l’impression d’être en apesanteur tout en étant sous l’eau. Cette performance inédite avait été filmée par Julie Gautier, sa compagne. Dans la foulée, il réalisait pour la chanteuse Beyoncé le clip «Runnin».

Ocean gravity

Naughty Boy - Runnin' (Lose It All) ft. Beyoncé, Arrow Benjamin

L'apnéiste Guillaume Néry s'immerge à Moorea
Après huit mois passés à voyager à travers le monde en famille entre 2017 et 2018, de retour chez lui à Nice, Guillaume Néry décide de se poser et d'être au calme : "Il faut avoir l'esprit libre pour être inventif". Mais pas facile de laisser son esprit divaguer dans le tumulte métropolitain. Moorea apparaît alors comme une évidence. "Il y a des dizaines d'îles exceptionnelles en Polynésie française. Moorea était le meilleur compromis. Elle offre à la fois la proximité de Tahiti et une vie très proche de la nature".

« One breath around the world »
L'apnéiste Guillaume Néry s'immerge à Moorea
Au calme, mais très occupé, le détenteur à quatre reprises du record du monde d'apnée en profondeur, finalise les textes d'un livre de photos avec Franck Seguin, chef du service photo à au journal L'Équipe. Cet ouvrage complétera le film de 12 minutes "One breath around the world, une respiration autour du monde". "On a tourné ce film entre avril 2017 et juillet 2018. L'idée est de montrer de manière onirique une odyssée sous-marine. On va me voir en une seule apnée réaliser une grande traversée autour du monde où je vais passer d'un endroit à l'autre." Pour ce film, Guillaume Néry a chaussé les palmes à La Réunion, l’île Maurice, en Nouvelle-Calédonie, au Japon, aux Philippines, en Finlande…

Toujours en mouvement, Guillaume Néry conserve une discipline de vie rythmée par le sport. Arrivé il y a une dizaine de jours à Moorea, il a déjà mis en place un entraînement physique tous les matins, quand il fait encore frais : "musculation, course, paddle ou nage… » « Si je décidais de me remettre à la compétition, je n'aurais pas vraiment perdu mon niveau », insiste-t-il. « C'est un mode de vie. C'est un rapport à soi, au corps, aux éléments, à la nature, qui va bien au-delà du sport finalement. Je place l'apnée au-delà d'une discipline sportive."

Puis quand le soleil s'approche de son zénith, il travaille sur ses projets. Un des derniers défis qu'il s’est lancé a été de créer une marque de vêtement "autour de l'univers de la mer et de l'apnée", qui soit "écologique et respectueuse de environnement de A à Z". De l'origine des matériaux, aux conditions de travail des ouvriers de l'usine, au transport de la marchandise… Guillaume Néry n'a rien laissé au hasard soucieux de limiter au maximum son impact négatif sur l’environnement.

Parmi la dizaine de livres qu’il a amené dans ses valises figure Effondrement de Jared Diamond. Dans cet ouvrage, le géographe revient sur les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson ; les colonies vikings du Groenland), les sociétés fragilisées d'aujourd'hui (Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie) en passant par les sociétés qui ont su, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tipokia et le Japon de l'ère Tokugawa). "Aujourd’hui, la problématique est beaucoup plus grave que simplement celle de l'état de l'océan », souligne Guillaume Néry. « C'est une problématique globale et assez grave, dont personne n'a conscience de l'état d'avancement réel. Les mesures prises aujourd'hui ne sont pas à l'échelle de la gravité de la situation."

" Arrêter de respirer me permet de me mettre dans une forme de méditation"
L'apnéiste Guillaume Néry s'immerge à Moorea
Beaucoup de Polynésiens pratiquent l'apnée pour la pêche sous-marine. Quels sont les points communs entre un apnéiste, comme vous, et ces pêcheurs ?
"Quand on pêche, on est en apnée, donc forcément on utilise les mêmes moyens mais la finalité est différente. L'an dernier, lors d'un stage que j'ai tenu en Polynésie française, il y avait beaucoup de chasseurs qui voulaient en savoir plus sur les techniques d'apnée pour tenir plus longtemps sous l'eau et être plus à l'aise.
La différence fondamentale entre les deux pratiques : c'est que lorsqu'on est en chasse sous-marine, l'apnée est secondaire. On est un peu obnubilé par l'envie d'attraper un poisson. Il peut donc arriver qu'on s'oublie, qu'on oublie cette sensation d'envie de respirer. C'est comme ça que les accidents arrivent. En apnée, étant donné qu'il n'y a pas de distraction extérieure, on est concentré sur les sensations, on est plus à l'écoute. Il y a beaucoup moins de danger. Ce qui m'intéresse c'est d'amener aux chasseurs cette plus grande écoute sur leur corps pour qu'ils puissent chasser en toute sécurité.
La règle fondamentale est de ne jamais chasser tout seul, que ce soit en apnée ou en chasse.

Pour pratiquer l'apnée de haut niveau, qu’es-ce qui est le plus important : le mental ou la préparation physique ?
"Les deux sont extrêmement liés mais j'ai toujours eu du mal à parler de préparation mentale. C'est presque de la psychanalyse plutôt, c'est un travail sur le long terme. C'est comprendre ce que veut dire pour soi plonger en apnée, ce qui a fait qu’on a commencé et pourquoi on continue à avoir envie de le faire. Il faut être honnête avec soi-même. Bien évidemment toute la préparation physique est ensuite indispensable. Si on a une excellente préparation mais qu'on ne plonge pas pour les bonnes raisons ou qu'on se ment à soi-même, il y a des blocages mentaux qui vont se faire."
Dépasser les 100 mètres en apnée, pour beaucoup cela est extraordinaire et est une envie folle. Que leur répondez-vous ?
"Il n'y a aucune folie. Tout est absolument réfléchi. C'est une progression qui se fait très lentement sur des années et des années. On ne va jamais brusquer ni le corps ni le mental pour réaliser des performances comme celles-ci."

Aujourd'hui le record du monde dans votre spécialité est de 130 mètres. A-t-on atteint, selon vous, la limite ?
"Non, pas encore. Il y a trois ans, en 2015, quand j'ai tenté 129 mètres, le record était à 128. Depuis le record a été battu deux fois. Depuis un mois, le record est à 130 mètres. Je suis allé à 139 mètres. Mon corps y est allé. Même si cela n'a pas été validé, je sais que c'est possible (Guillaume Néry a réalisé une plongée à 139 mètres, à la suite d'une erreur de l’organisation, alors qu’il tentait de battre pour la cinquième fois le record du monde à −129 m). Je n'étais pas prêt pour ce jour-là car je ne m'étais pas préparé pour cela. Quelqu'un jour ira à 132, 133 mètres et, pourquoi pas, à 139 mètres. »
Suite à cet accident en 2015, vous avez arrêté les compétitions. Que ressentez-vous aujourd'hui en plongeant en apnée pour le "simple plaisir" et non plus dans le but de réaliser une performance ?
« En juin, j'ai réalisé une plongée à 105 mètres à Villefranche-sur-Mer. J'ai voulu, cette année, retrouver un peu les profondeurs. Cela m'a fait beaucoup de bien. Mais je n'ai pas de manque des profondeurs.
Le besoin que j'ai au quotidien c'est d'aller m'immerger. Quand je vais me promener entre 20 et 40 mètres, je ressens des sensations fantastiques. Pour moi, il y a trois piliers dans cette discipline.
Le premier, c'est l'exploration, derrière la surface de l'eau. Le deuxième, c’est la liberté. Ici avec la visibilité extraordinaire, j'ai l'impression de voler sous l'eau. C'est la magie de l'apnée : pouvoir être libre. Le troisième, c'est la sensation d'harmonie, la connexion avec l'élément, avec la planète Terre. La planète mer devrait-on plutôt dire car quand on est au milieu du Pacifique, on a plus l'impression que c'est une planète océan qu'une planète Terre.
Arrêter de respirer me permet de calmer mes pensées, de me mettre dans une forme de méditation. »

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46457 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>