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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 27 juillet

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À la Une de Tahiti Pacifique, vendredi 27 juillet
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 386 sort demain, vendredi 27 juillet, dans les kiosques.
Au sommaire :
Dossier – TRANSPORTS EN COMMUN : ET POURQUOI PAS LA VOIE DES AIRS ?
À défaut de prendre son envol, la réforme des transports en commun présentée il y a trois ans, et adoptée l’année dernière, pourrait prendre de la hauteur si nos décideurs politiques se décidaient à prendre le virage de l’écologie et de l’économie, et de sortir du cycle infernal du tout-voiture. Le transport par télécabines pourrait être une alternative intéressante.
Autre dossier - NOTRE SANTÉ PUBLIQUE "MALADE" D’UN MANQUE DE CONCURRENCE
Un système de santé est essentiellement financé sur fonds publics et jugé à partir d’indicateurs spécifiques. Notre Caisse de protection sociale (CPS), inspirée de la Sécurité sociale en France, assure la solidarité en payant la majeure partie de nos dépenses de santé. Donc qui dit dépenses publiques dit "efficience" ou l’efficacité au moindre coût. La présente étude de notre système de santé sera donc restreinte au principal critère d’évaluation de "l’efficience" (I), complétée de mesures phares qui dévoilent au passage un sérieux manque de concurrence (II).
Sport – MONDIAUX DE VA’A : LE SUCCÈS AU RENDEZ-VOUS
Les XVIIIes Championnats du monde de va’a de vitesse, organisés du 19 au 26 juillet à Pirae, ont été frappés du sceau de la réussite tant sur le plan d’eau qu’à terre. À Tahiti, on sait aussi, quand on y met les moyens, être un modèle.
Culture – OUVRAGE : Catalina, mon amour
C’était en 1968, il y a 50 ans (déjà !) à Tahiti : un vol de documents classés secrets au Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP), une enquête tout azimut confiée aux services secrets français, des suspects tout trouvés dans les milieux autonomistes et indépendantistes, une histoire d’amour entre une secrétaire en uniforme et un journaliste américain, un accident de Catalina dans un lagon… Quel beau scénario pour une BD !

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Inauguration des aménagements du front de mer de Papeete

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Inauguration des aménagements du front de mer de Papeete
PAPEETE, 26 juillet 2018 - Le président Edouard Fritch a officiellement inauguré les aménagements du front de mer de Papeete, jeudi soir.

Le ministre de l’équipement, René Temeharo, la ministre du tourisme, Nicole Bouteau, et le maire de Papeete, Michel Buillard, étaient également présents pour cet événement.

Le boulevard de la reine Pomare IV, plus souvent nommé Front de Mer, est une des voies les plus fréquentées de Papeete. Cette route borde les quais des navires de croisières, constituant la porte d’entrée de Papeete.

Afin de répondre à cette double contrainte, le ministère de l’équipement et des transports terrestres a porté une opération séquencée dans le temps. Les aménagements mis en œuvre ont fait l’objet d’une large concertation avec la commune, le Port autonome de Papeete et les services du Pays. Le projet consiste à maintenir trois voies routières, et à supprimer la contre allée pour créer de larges trottoirs et une coulée verte qui isolera les piétons et les commerces du boulevard.

Le tronçon inauguré jeudi soir est situé entre le giratoire du Pacifique et la rue Jeanne d’Arc, côté montagne. Des aménagements sont aussi prévus pour un deuxième tronçon, situé entre la rue Jeanne d’arc et le giratoire Jacques Chirac, avec une réalisation des travaux à compter du 2ème semestre 2018.

Le financement de cette opération a été réalisé en partenariat avec l’Etat, sur une inscription au dispositif du 3ème instrument financier 2016. Le montant du chantier s’est élevé à 272 millions Fcfp TTC et les travaux ont débuté en juin 2017. La surface de coulée verte est de 600 m2, avec plusieurs essences de palmiers (dont des palmiers des Marquises et de Makatea), de nombreuses espèces d’arbres, dont le Tau, le Miro et le Pandanus, et aussi 130 massifs d’Auti en guise de plantes ornementales.

DESCRIPTIF DES TRAVAUX
Inauguration des aménagements du front de mer de Papeete
Les travaux du premier tronçon ont consisté :
- en la reprise de l’assainissement des eaux pluviales par la réhabilitation de 3 dalots en traversée de chaussées au droit des rues Cardella, Gauguin et 22 septembre 1914,
- en la suppression de la contre allée et la création de larges trottoirs comprenant de nombreux aménagements paysagers et mobiliers urbains ;
- au maintien de trois voies routières comprenant la réfection des structures de chaussées.

INTERVENANTS
- Maître de l'ouvrage : Polynésie française, Ministère de l'équipement et des transports terrestres.
- Conduite d'Opération : Direction de l'équipement - Arrondissement Infrastructure Subdivision Etudes et Travaux Génie Civil
- Maîtrise d'œuvre : Groupement Infra+ / Alexis NGUYEN-THE
- Titulaire des travaux :
- Lot 1 : Dalot et réseaux : BOYER
- Lot 2 : Trottoirs, espaces verts et équipements : BOYER
- Lot 3 : Voirie : POLYGOUDRONNAGE

MONTANT DES TRAVAUX
Le financement de cette opération est réalisé en partenariat avec l’état sur une inscription au dispositif du 3e instrument financier 2016.
Le montant des travaux s'élève à 272 millions Fcfp TTC.

DELAIS
Les travaux ont démarré courant juin de l’année 2017 pour une réception prévue le 25 juillet 2018.

LE PROJET EN CHIFFRE
• Linéaire aménagé : 300 ml
• Surface de chaussées : 4200 m2
• Surface de trottoirs y/c arrêts minute et terrasses : 2200 m2
• Surface de la coulée verte : 600 m2
• Plusieurs essences de Palmiers (dont palmier des Marquises et de Makatea)
• Nombreuses espèces d’arbres dont le Tau, le Miro et Pandanus
• Plantes ornementales : 130 massifs d’Auti

Inauguration des aménagements du front de mer de Papeete

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"La lutte contre le narcotrafic est d’abord une affaire de renseignements" (Gérald Darmanin)

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PAPEETE, le 26 juillet 2018. Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, est en déplacement au fenua. Il se rendra à la direction régionale des douanes ce matin, qui a réalisé d'importantes saisies de cocaïne au cours des derniers mois en Polynésie. Demain, il ira sur l'île de Bora Bora pour parler de l'économie touristique. Le gouvernement polynésien souhaiterait que la défiscalisation soit étendue à l'activité de croisière. Interview.

Vous allez vous rendre ce matin au service des douanes. Plusieurs saisies de grande ampleur de cocaïne ont été réalisées au cours des derniers mois en Polynésie. Quels moyens l'Etat met-il en place pour lutter contre ces trafics ?
Gérald Darmanin : Je serai durant quatre jours pleins en Polynésie française à l’invitation du président Edouard Fritch avec lequel j’ai une excellente relation de travail. J’aurai l’occasion de rendre visite à l’ensemble des services de l’Etat qui sont sous ma responsabilité. A ce titre, je tiens à saluer le travail très important de nos douaniers pour lutter contre tous les trafics, notamment celui de stupéfiants. Comme vous le savez, la Polynésie française est située au milieu de la route Pacifique Sud, avec un flux important de voilier : 700 sont déclarés chaque année. Les récentes opérations d’interception de stupéfiants menées aussi bien par les autorités françaises qu’étrangères témoignent de l’importance prise au cours des deux dernières années par le trafic de cocaïne dans le Pacifique. Les autorités françaises, en étroite coopération avec leurs partenaires étrangers, participent activement à la répression de ce trafic international. Ce travail s’opère en liaison avec le procureur de la République et implique, bien sûr la douane, la gendarmerie nationale, les forces armées en Polynésie.
La Polynésie française se prête particulièrement aux interventions maritimes, en raison de son immensité et de l’éparpillement de ses 118 îles et atolls. L’ensemble des administrations coopèrent d’une façon ou d’une autre à la répression du trafic de produits stupéfiants. Les forces armées et plus particulièrement la marine nationale disposent de moyens importants de surveillance et d’intervention (navires et aéronefs). Enfin, comme vous le savez, la douane dispose juridiquement d’une compétence d’initiative dans les 24 nautiques.

La Polynésie française étant vaste comme l'Europe, les moyens maritimes dont disposent les autorités sont-ils suffisants ?
Au-delà des moyens, la lutte contre le narcotrafic est d’abord une affaire de renseignements. Nos services travaillent avec minutie sur ces trafics, avec leurs moyens propres mais aussi en liaison avec des services partenaires étrangers. Ainsi, les moyens n’interviennent pas au hasard mais de façon ciblée. Localement, la coopération inter-administrations et les nouvelles technologies, en particulier un recours croissant à l’imagerie satellite, ont permis de conduire plusieurs opérations complexes en 2017, parfois à des distances très éloignées de Tahiti. Ces aspects de coopération interservices devront être tout particulièrement renforcés.

De même, les moyens maritimes sont-ils suffisants pour effectuer des missions de surveillance et lutter contre la pêche illégale ?
La surveillance de la Zone économique exclusive (ZEE) et de ses abords est conduite dans le cadre de l’action en mer, en particulier grâce au Centre Maritime Commun (CMC) et aux moyens des forces armées. Des contrôles ont lieu à la mer, des signalements sont faits. Ce dispositif, est efficient et visible ce qui le rend dissuasif : la ZEE est bien protégée et les flottilles de pêche étrangères sont maintenues à l’extérieur.

Quel message ferez-vous passer lors de votre visite au service des douanes ? Le service des douanes va-t-il disposer de moyens supplémentaires pour faire face à la nouvelle situation de la Polynésie, qui est désormais située sur la route des trafiquants ?
Je viens en Polynésie française pour faire un état des lieux de l’action de l’Etat en mer sur place. J’ai demandé aux douaniers de se consacrer en priorité à la lutte contre la fraude et la question est posée des voies d’amélioration de leur capacité d’intervention, en complément des autres partenaires (gendarmerie maritime, marine nationale). J’ai demandé au directeur général des douanes d’étudier tous les scénarios possibles pour les renforcer.

En mars dernier, lors de la présentation des résultats des douanes vous avez souligné qu'il fallait s'inspirer de ce qui se fait aux Antilles et renforcer la coopération avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Concrètement, comment cela peut-il se faire ? Comment l'Etat va intervenir pour renforcer la coopération avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande ?
Il y a quelques mois, j’avais effectivement salué l’important travail mené par la douane en Polynésie française et dans les Antilles en matière de lutte contre les trafics de stupéfiants. J’avais souligné un bilan et des résultats 2017 globalement en hausse dans la saisie de stupéfiants et j’avais en particulier évoqué la saisie qui fut opérée, ici, de 1,7 tonne de cocaïne sur deux voiliers au début du mois de janvier et, pour toute l’année 2017, tous services confondus, se sont 2,1 tonnes qui, grâce à la l’action combinée des services, ont été mises « hors circuit » du trafic international. Nous devons renforcer cette coopération sur la problématique du narcotrafic : nous avons notamment constaté l’ouverture d’une nouvelle route vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande via le canal de Panama, qui traverse la Polynésie française. Il s’agit ainsi d’explorer notamment l’amélioration de l’échange de renseignements avec nos partenaires dans le Pacifique.

L'océan Pacifique est aussi un enjeu géostratégique, puisqu'il est bordé des plus grandes puissances économiques du monde : les Etats-Unis, la Chine et le Japon. Comment l'Etat compte-t-il se positionner en Polynésie française face à cet enjeu ?
Comme vous le savez, le statut d’autonomie confère beaucoup de compétences à la Polynésie française, y compris celle de négocier avec les Etats ou territoire du Pacifique tout arrangement en vue de favoriser son développement économique, social et culturel. Dans ce cadre, l’État accompagne et soutient la Polynésie française dans toutes ses stratégies et politiques publiques et en défend les intérêts sur la scène internationale, car la collectivité polynésienne est au sein de la République Française, nos « grands voisins » le savent bien et ils respectent ce territoire très convoité. Au terme de la procédure du « Brexit », la France sera la seule « parcelle de l’Europe » dans le Pacifique sud. Les enjeux stratégiques et économiques du futur placent donc la Polynésie française dans une position centrale de cet axe Indopacifique dont a parlé le Président de la République.

La défiscalisation nationale joue un rôle important dans l'économie polynésienne, en particulier le tourisme et l'économie bleue. Comment l'Etat va-t-il accompagner le Pays dans ces deux secteurs ?

Le tourisme et l’économie bleue font partie des axes principaux de développement du territoire. Par l’intermédiaire de ses partenariats financiers et du dispositif de la défiscalisation, l’Etat est aux côtés du Pays pour la mise en œuvre de ces deux politiques publiques. Pour la seule année 2017 par exemple, six programmes d’investissement ont reçu le bénéfice de la défiscalisation nationale, ce qui représente un montant estimé à près de 3,5 milliards de francs pacifiques (soit 29 millions d’euros) pour le renforcement de l’activité et des emplois dans la construction navale, l’hôtellerie ou les charters nautiques. Le contrat de projets 2015-2020 entre l’Etat et le Pays consacre au développement touristique une enveloppe de 8,95 milliards de Fcfp (75 milliards d'euros). Le soutien financier de l’Etat se porte également sur les ressources primaires issues de l’océan, la pêche, l’aquaculture ou la perliculture (le contrat de projets prévoit 2,69 milliards de Fcfp soit 22,5 milliards d'euros).
Je sais que de nombreux projets ont déjà vu le jour. Je pense notamment, en lien avec le tourisme nautique, au développement d’infrastructures permettant d’accueillir les usagers de la mer, ou encore à la construction d’un écomusée sur l’île de Moorea et à la rénovation du Musée de Tahiti et des îles.
J’ai noté que l’économie bleue était présente dans le « Livre Bleu outre-mer », qui constitue la feuille de route du gouvernement pour les outre-mer. Il fera l’objet dans les semaines à venir d’arbitrages interministériels pour prévoir, en lien avec le Pays, sa déclinaison concrète dans les territoires.

La Polynésie française souhaiterait que le dispositif de défiscalisation nationale soit étendu à d'autres secteurs, notamment à l’activité de croisière par exemple et qu'un traitement local de la procédure administrative de défiscalisation soit mis en place en Polynésie française. Que répondez-vous à ces demandes ?
Le gouvernement a décidé de proroger le dispositif d’aide à l’investissement outre-mer, initialement prévu jusqu’à fin 2017, jusqu’au 31 décembre 2025 pour les collectivités d’outre-mer. Deux sujets sont à l’étude. L’ouverture du dispositif de la défiscalisation à la navigation de croisière, qui fera l’objet d’un examen comme l’ensemble des autres suggestions issues des Assises des outre-mer dont nous allons expertiser la faisabilité et la pertinence pour le territoire polynésien.
Les pistes d’amélioration de la procédure, afin que l’aide économique directe que constitue la défiscalisation soit mise en œuvre dans les meilleures conditions. C’est là encore un chantier ouvert sur lequel je n’ai pas encore pris de décision, mais que je compte examiner lors de ce déplacement ; j’attends un travail technique afin de rendre les arbitrages nécessaires, en lien d’ailleurs avec le récent rapport parlementaire déposé par la délégation aux outre-mer de l’assemblée nationale sur la défiscalisation dans les outre-mer.

La mobilité des fonctionnaires ultramarins est un sujet de préoccupation en Polynésie française. L'article 85 de la loi Egalité réelle Outre-mer (Erom) de février 2017 rend prioritaire le retour en Polynésie des fonctionnaires d’État polynésiens. Dans la pratique, cela semble compliqué à mettre en place dans certains ministères. Ce dispositif va-t-il être amélioré ?
Ces mesures ont, dans un premier temps, proposé la prise en compte des centres d’intérêts matériels et moraux (CIMM) dans les critères de mutation de la fonction publique. C'était déjà une étape majeure pour les milliers de fonctionnaires des outre-mer qui peuvent désormais être plus facilement affectés dans leur territoire d’origine. Dans un second temps, la loi Erom de février 2017 a érigé la reconnaissance d'un CIMM dans l’une des collectivités d'outre-mer en priorité légale d’affectation pour tous les fonctionnaires de l’État. Ces dispositions de 2016 et 2017 ont contribué à améliorer la situation des fonctionnaires détenant leur CIMM dans l’une des collectivités d’outre-mer et souhaitant y être affectés. Mais ces améliorations notables ne sont sans doute pas suffisantes. C’est tout l’enjeu de la mission du Député Olivier Serva qui s’est achevée par une étape en Polynésie française. Il vient de remettre au Premier ministre son rapport de mission sur « la valorisation et l’attractivité de la fonction publique ultramarine ». Sur ces bases, le gouvernement dira, en temps utile, les voies d’amélioration qui sont possibles.


Le programme en détail
Aujourd'hui
Le ministre arrive ce vendredi matin à 5h20 à l'aéroport de Tahiti Faa'a. La journée commencera par le traditionnel dépôt de gerbe par le ministre au monument aux morts de Papeete. Gérald Darmanin s'entretiendra ensuite avec le président du Pays, Edouard Fritch, puis le président de l'assemblée Gaston Tong Sang.
Il se rendra ensuite à la direction régionale des douanes et des droits indirects, à Motu Uta, où il rencontrera les agents.
Le nouveau système de dédouanement sera également présenté à Gérald Darmanin avant de rencontrer les organisations syndicales de la Fonction publique de l’Etat.
L'après-midi, il visitera le Centre opérationnel de Tahiti et du Centre Maritime Commun de Polynésie française, au Comsup. Là, lui seront présentées les actions conduites en matière de lutte contre le trafic de produits stupéfiants en mer et le cadre de l’intervention des forces armées dans l’action de l’Etat, principalement en mer.
En milieu d'après-midi ce vendredi, il montera à bord du bâtiment multi-missions « Bougainville ». Ce navire est intervenu début juillet après l'échouement du Thorco Lineage à Raroia. En fin de journée, il participera à une réunion technique sur la coordination des services de l’Etat en mer.

Samedi
Samedi matin, Gérald Darmanin visitera le câblier destiné à relier le système de communication à haut débit par câbles sous-marins à fibre optique de Tahiti aux îles Marquises et Tuamotu.

Il s'envolera ensuite pour l’aéroport de Bora Bora. Cette fin de journée sera axée sur l’économie touristique en Polynésie. L'après-midi, il rencontrera les professionnels du tourisme autour de l’hôtellerie polynésienne et de la filière nautique avant d'assister à une présentation du Sea-Water Air Conditionning (SWAC) comme exemple d’un système innovant.

Dimanche
A Tahiti, dimanche, il déjeunera avec des chefs d’entreprise au haut-commissariat pour évoquer les "enjeux douaniers".
En fin d'après-midi, à l’invitation du président du Pays, séquence culturelle d’explication du Heiva et de la signification d’un marae avec le spectacle de la troupe Hitireva au marae Arahurahu.
Dimanche soir, il se rendra à l’aéroport avec la brigade de surveillance extérieure de la direction régionale des douanes et des droits indirects.
Lundi, pour sa dernière journée au fenua, pour mieux connaître la filière pêche et mareyage en Polynésie française. Il assistera au démarrage d'une criée, visitera les ateliers de découpe et de transformation et le navire Lady Chris 6 ou 7 construit par le chantier naval Nautisport. Pour terminer, le potentiel de la pêche hauturière pour le développement économique lui sera présenté.
Ensuite, il visitera les services de la direction générale des finances publiques (DFIP) avant de s'entretenir avec les parlementaires polynésiens.
Il quittera le fenua lundi soir

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Chine: un gratte-ciel improbable... avec cascade intégrée

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Chine: un gratte-ciel improbable... avec cascade intégrée
Pékin, Chine | AFP | vendredi 26/07/2018 - Un gratte-ciel du sud-ouest de la Chine, équipé sur une de ses faces de la chute d'eau artificielle "la plus haute du monde", rejoint la longue liste des constructions audacieuses ou étranges édifiées dans le pays asiatique.

Le Liebian International Building est construit dans la ville de Guiyang. Sa cascade culmine à 108 mètres du sol mais a un problème de taille: cette fantaisie a un coût faramineux.
La chute d'eau a été construite il y a deux ans. Mais elle n'a depuis été activée qu'à six reprises, car le pompage de l'eau jusqu'au sommet coûte 800 yuans (100 euros) de l'heure.
Edifié par le groupe chinois Ludi Industry, le gratte-ciel est encore en cours de finition. Il devrait accueillir un centre commercial, des bureaux et un hôtel de luxe.
Le cascade utilise notamment les eaux de pluie et souterraines, qui sont canalisées dans d'énormes réservoirs placés dans le sous-sol du bâtiment.
Le système vise à reproduire en zone urbaine la nature sauvage de la province, a expliqué le directeur du groupe Ludi, Cheng Xiaomao, au journal hongkongais South China Morning Post.
Mais l'ouvrage est vite devenu la cible d'innombrables moqueries de la part des internautes. Ils s'en prennent notamment à l'immense gaspillage de ressources.
"Mettez-la juste en route quelques fois par an! Comme ça, ça nettoie les vitres et il n'y a pas besoin de payer des laveurs de carreaux", plaisante un utilisateur du réseau social Weibo.
Les métropoles de Chine ont vu se multiplier ces dernières décennies les innovations architecturales, accompagnant le développement économique et la poussée de l'urbanisation.
Le siège de la télévision d'Etat (CCTV) à Pékin présente une architecture futuriste et audacieuse, en forme de bassin humain surmontant deux jambes. L'édifice est surnommé affectueusement par la population "le Caleçon long".
Tout proche, le bâtiment du Quotidien du peuple, l'organe du Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, affiche lui un profil évoquant pour certain un pénis.
Quant à une université des ressources en eau située dans le nord-est de la Chine, elle était devenue la risée du web pour sa ressemblance avec... une cuvette de toilettes.
Le président chinois Xi Jinping a pourtant appelé à stopper l'essor des "architectures bizarres et grotesques". 

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Trafic très perturbé à la gare Montparnasse après un incendie sur un poste électrique

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Trafic très perturbé à la gare Montparnasse après un incendie sur un poste électrique
Paris, France | AFP | vendredi 27/07/2018 - Le trafic était très perturbé vendredi en milieu d'après-midi gare Montparnasse à Paris en raison d'un incendie sur un poste électrique, un coup dur pour les voyageurs en plein chassé-croisé de vacanciers.

En début d'après-midi, la SNCF pouvait faire circuler trois trains au départ et trois trains à l'arrivée par heure gare Montparnasse, a indiqué le PDG de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, lors d'un point presse.
Selon le directeur général de SNCF Transilien Alain Krakovitch, lors d'une journée comme vendredi, 12 TGV doivent partir de la gare parisienne, 90 pour la journée.
Vers 11H30, un transformateur électrique de RTE à Issy-les-Moulineaux a pris feu, coupant l'alimentation des stations électriques de la SNCF, y compris de secours, a expliqué M. Jeantet.
Quelque 16.000 foyers étaient privés de courant dans plusieurs communes des Hauts-de-Seine, selon une source préfectorale. 
Face aux fortes perturbations attendues jusqu'en fin de journée, la SNCF conseille à ses clients qui le peuvent de reporter leur voyage.
"C'est rageant, c'est le flou total ", déplore auprès de l'AFP Eva Basin, parisienne de 42 ans, qui devait partir pour Quimper. "On me conseille de reporter mon billet, mais je n'ai qu'une semaine de vacances !", ajoute-t-elle. "Demain tous les trains seront COMPLETS. Je vais essayer de prendre un bus".
La SNCF a mis en place un plan d'alimentation électrique alternative de la gare, permettant de faire partir ou arriver une partie des trains en milieu d'après-midi.
Si les TGV vers la Bretagne et les Pays de la Loire restent à Montparnasse, ceux en provenance ou à destination du Sud-Ouest sont redirigés vers la gare de Paris-Austerlitz.
Les TGV à destination de Tours et Poitiers sont supprimés, les voyageurs sont invités à utiliser les trains Intercités depuis Austerlitz.
La SNCF travaille aussi avec le gestionnaire du réseau de transport haute tension à un autre plan d'alimentation électrique plus durable à Vanves afin de ramener le trafic à la normale mais elle ne saura si cela fonctionne que dans la soirée, a dit M. Jeantet.
D'impressionnantes volutes de fumée noire se dégageaient d'un poste situé non loin des voies ferrées, selon des images récupérées en fin de matinée.
 

- Exaspération -

 
Sur les lieux de l'incendie à Issy-les-Moulineaux, le sinistre est circonscrit et les personnes évacuées commencent à réintégrer les bâtiments, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'incendie a eu lieu au pied de l'hôtel Accor d'Issy, non loin des locaux de l'Américain Microsoft en bord de Seine. Plusieurs dizaines de véhicules de pompiers sont encore sur place en milieu d'après-midi.
Sur le panneau d'affichage des trains grandes lignes de la gare Montparnasse, les trains sont annoncés avec plus de trois heures de retard.
Dans l'allée principale, des voyageurs font la queue devant des chariots où des employés de la SNCF distribuent des bouteilles d'eau en cette période de canicule.
Regroupés autour d'un agent SNCF, les voyageurs espèrent trouver des réponses "Mon train est supprimé ! je fais quoi ?" s'exclame une voyageuse. L'agent confus, lui indique que "la majorité des trains sont reportés à la gare d'Austerlitz". "C'est pas marqué pour mon train", lui répond la voyageuse, visiblement agacée.
Sarah Galauziaux, étudiante de 22 ans, attend assise par terre contre une cabine photos. 
Elle partait en vacances chez ses parents à Quimper: "Ça me saoule, c'est pas la première fois que ça m'arrive gare Montparnasse en plus", s'énerve-t-elle. 
"Je vais rentrer chez moi, et prendre le train demain. Heureusement, je suis en vacances, je n'ai pas d'impératifs", tempère-t-elle.
L'an dernier, déjà à la gare Montparnasse, le trafic avait été paralysé ce même week-end de chassé-croisé en raison d'une panne de signalisation. Après trois jours de grandes perturbations et des dizaines de milliers de passagers affectés, le réseau vieillissant avait été pointé du doigt.
En décembre 2017, un bug informatique sur un poste d'aiguillage avait laissé des milliers de voyageurs sans transport à Montparnasse. En mai 2016, une double panne avait fortement perturbé le trafic dans cette même gare.

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Japon: un puissant typhon se dirige vers la région sinistrée de l'ouest

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Japon: un puissant typhon se dirige vers la région sinistrée de l'ouest
Tokyo, Japon | AFP | vendredi 26/07/2018 - Un puissant typhon se dirige vers la région de l'ouest du Japon déjà durement touchée au début du mois par des pluies torrentielles, inondations et glissements de terrain mortels, a averti vendredi l'agence météorologique japonaise.

Le cyclone Jongdari, le 12e de la saison en Asie, devrait toucher l'île principale de l'archipel, Honshu, samedi soir.
Vendredi après midi, il se trouvait à un millier de kilomètres de Tokyo et à 200 kilomètres de l'île Chichijima mais, au lieu de continuer dans une direction nord-est, il devrait par la suite braquer vers le nord-ouest et aller frapper le centre et l'ouest du pays ce week-end.
Les experts météorologiques mettent en garde contre les pluies torrentielles, glissements de terrain, vents violents et hautes vagues, et demandent aux habitants d'évacuer en amont.
Une large partie de l'ouest avait en effet été touchée début juillet par de terribles inondations et coulées de boue qui ont tué quelque 220 personnes, le plus grave désastre d'origine météorologique depuis 1982. 
De nombreux habitants avaient été piégés par la soudaine montée des eaux ou des éboulements. Les responsables japonais appellent cette fois-ci les populations à obéir aux recommandations et ordres d'évacuation (même s'ils ne sont pas contraignants).
"Certaines personnes n'ont pas évacué lors des récents épisodes de pluies torrentielles parce qu'elles pensaient pouvoir s'en sortir. Nous incitons les habitants à suivre les avertissements et à évacuer plus tôt", a insisté auprès de l'AFP un responsable de l'agence.
"Ce seront les pluies les pluies violentes depuis le sinistre du début du mois et les habitants doivent être en état d'alerte", a insisté Ryuta Kurora, un prévisionniste de cette même agence lors d'une conférence de presse.
Le risque est cette fois d'autant plus grand que le terrain est extrêmement fragilisé.
"Dans une zone déjà touchée, même des pluies normales peuvent entraîner des dégâts considérables liés à des inondations ou glissements de terrain", a-t-il précisé.
A Kumano, une des localités sinistrées de la province de Hiroshima, "nous informons les habitants via un réseau de haut-parleurs installés un peu partout dans l'agglomération", a expliqué à l'AFP Yoshihiro Minpo, un responsable local.
Il est notamment demandé à la population de rester à l'écart des habitations partiellement touchées, car elles sont extrêmement vulnérable.
"Nous utilisons aussi la station FM locale ainsi que les systèmes de messages géolocalisés sur les téléphones portables", précise M. Minpo.
Des milliers de sinistrés sont encore logés dans des conditions très précaires, certains ayant tout perdu et d'autres s'efforçant depuis plus de deux semaines à tenter de remettre en état ce qui peut l'être. 
L'archipel est balayé chaque année par un peu moins de la moitié de la vingtaine de typhons qui naissent dans la région.

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Eruption volcanique: le Vanuatu ordonne une nouvelle évacuation

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Eruption volcanique: le Vanuatu ordonne une nouvelle évacuation
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | vendredi 26/07/2018 - Les autorités du Vanuatu ont à nouveau décrété l'état d'urgence sur l'île d'Ambae et ordonné l'évacuation obligatoire de tous les habitants en raison du regain d'activité de son volcan qui crache des cendres dans l'atmosphère.

Le volcan Marano est entré en activité en septembre dernier mais celle-ci s'est renforcée au cours de la semaine passée, avec une série d'éruptions qui ont envoyé une colonne de cendres à 12 kilomètres.
L'Observatoire de prévention des risques géologiques du Vanuatu a déclaré que le volcan présentait "un danger direct pour la sécurité et la vie" et demandé aux personnes de rester à trois kilomètres du cratère.
"La population d'Ambae et des îles voisines va continuer d'entendre des grondements et des explosions, et sentir des gaz volcaniques", a ajouté l'Observatoire. 
Selon la Croix-Rouge, l'île du Pacifique est recouverte par un épais nuage de cendres. Les récoltes sont ensevelies et la visibilité est inférieure à deux mètres par endroits.
Le ministre des Affaires étrangères Ralph Regenvanu a déclaré que le gouvernement avait décidé d'évacuer la population de l'île.
"Le gouvernement a réimposé l'état d'urgence et ordonné l'évacuation obligatoire de toute la population d'Ambae", a-t-il dit sur Twitter.
Depuis septembre, il y a déjà eu deux évacuations. 
La première avait vu 11.000 personnes être obligées de partir à la hâte. La deuxième, en mai, avait été mieux organisée. Des milliers de personnes avaient été installées dans des camps dans des îles proches. 
Mais ces évacuations n'étaient pas obligatoires et nombre d'habitants avaient souhaité rester chez eux.
L'archipel aux 80 îles compte 270.000 habitants. Condominium franco-britannique jusqu'à son indépendance en 1980, le Vanuatu est l'un des pays les plus pauvres de la planète.
Il se situe sur la "ceinture de feu" du Pacifique où la collision de plaques tectoniques cause de fréquents tremblements de terre et une importante activité volcanique.

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Prison ferme pour les auteurs du cambriolage de la bijouterie Taina

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Prison ferme pour les auteurs du cambriolage de la bijouterie Taina
PAPEETE, le 27 juillet 2018 - Après deux renvois, l’affaire du cambriolage de la bijouterie Taina a été jugée ce jeudi en comparution immédiate. L’audience a été particulièrement mouvementée en raison de l’attitude de l’un des prévenus qui n’a pas supporté que l’on évoque son parcours chaotique. Des peines comprises entre 6 mois avec sursis et 30 mois de prison ferme ont été prononcées à l’encontre des quatre mis en cause.

Le 20 juin dernier en milieu de soirée, la propriétaire de la bijouterie Taina qui se situe sur le front de mer, est informée du déclenchement du système de sécurité de son commerce. Sur place, les policiers constatent que des bijoux ont été dérobés pour un montant de 11, 4 millions de francs. Quatre individus sont rapidement interpellés : deux sans-abris et deux jeunes hommes qui se trouvaient en possession d’un collier dont la valeur s’élève à plus d’un million de francs. Entendu, l’un des SDF reconnaît être l’auteur principal du vol. L’autre SDF indique qu’il a fait le guet. Les deux autres individus expliquent qu’ils se baladaient en ville quand ils ont croisé les deux voleurs qui leur ont remis un collier.

Les quatre prévenus comparaissaient donc ce jeudi pour des faits de vol aggravé, complicité de vol et recel de vol.


Carences affectives
A la barre du tribunal ce jeudi, le principal mis en cause n’a pas su garder son calme. L’homme, agacé de ne pas encore avoir été jugé, s’est violemment emporté à plusieurs reprises. Après avoir déclaré qu’il était le seul responsable des faits reprochés, le prévenu s’est mis en colère : « c’était une opération de survie pour moi. Je suis SDF, comment voulez-vous que je fasse ?» Alors que la présidente du tribunal évoquait son parcours douloureux et chaotique, l’homme s’est de nouveau emporté : « pourquoi parler de ça ? Vous voulez que je fasse des cauchemars ? Donnez-moi une peine maintenant, tout de suite, je veux l’entendre. » Il a finalement été extrait de la salle d’audience.

A l’encontre des deux sans-abris, dont les parcours sont « ancrés dans la délinquance », le procureur de la république a requis 30 et 18 mois de prison. Des peines de prison avec sursis ont été requises contre les deux jeunes hommes poursuivis pour recel.

Pour la défense du principal mis en cause, son conseil a tenu à rappeler que l’homme avait eu une vie particulièrement difficile : « la colère de mon client aujourd’hui résulte d’une vie de carences affectives. C’est un laissé-pour-compte. »

Après en avoir délibéré, les magistrats ont condamné le principal mis en cause à 30 mois de prison dont 6 avec sursis. Le prévenu poursuivi pour avoir fait le guet a écopé d’une peine de 24 mois dont 6 mois avec sursis. Des peines de prison avec sursis ont été prononcées à l’encontre des deux jeunes poursuivis pour recel.


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1100 paires de lunettes récoltées par l'Ordre de Malte

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1100 paires de lunettes récoltées par l'Ordre de Malte
PAPEETE, le 27 juillet 2018 - L'Ordre de Malte a organisé une grande collecte de nos vieilles paires de lunettes depuis octobre dernier. Après 10 mois de collectes chez les opticiens, ophtalmologues, avec le soutien marqué de la DGEE et du collège de Arue, ce sont finalement 1100 paires qui ont été collectées.

En partenariat avec le transitaire All Freight Polynesia, 900 paires de lunettes de vues ont été envoyées ce vendredi matin au centre de Clamart à Paris pour être triées et redistribuées dans les dispensaires asiatiques et africains de l'association caritative. De quoi assurer une seconde vie à ces lunettes et aider des gens qui n'avaient pas les moyens de s'offrir le luxe d'une bonne vision.

200 paires de lunettes de soleil ont également été collectées, elles ont été remises au docteur Lam Nguyen, qui les offrira entre autre à ses patients victimes de la lèpre, une maladie qui attaque également le nerf optique.

1100 paires de lunettes récoltées par l'Ordre de Malte

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Le président de l’assemblée reçoit M. Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes publics

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Le président de l’assemblée reçoit M. Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes publics
PAPEETE, le 27 juillet 2018 - Le Ministre de l’Action et des Comptes publics, Gerald Darmanin s'est rendu à l'Assemblée de Polynésie ce vendredi matin.
M. Gaston TONG SANG, président de l’assemblée de la Polynésie française, a reçu ce matin M. Gérald DARMANIN, Ministre de l’Action et des Comptes publics. Ce dernier était accompagné de Mme Justine COUTARD, directrice adjointe de cabinet, Mme Charlotte LOCQUET, conseillère technique chargée des affaires réservées et des déplacements, M. René BIDAL, haut-commissaire de la République en Polynésie française et M. Christophe DESCHAMPS, directeur de cabinet du Haut-commissaire.

Après l’accueil de la délégation qui s’est déroulée à l’entrée du hall René Leboucher, MM. TONG SANG et DARMANIN se sont rendus dans le bureau du président où ils ont pu s’entretenir brièvement avant un échange de cadeaux et la signature du livre d’or de l’institution.

Le président de l’assemblée a ensuite tenu à faire découvrir à son invité l’hémicycle ainsi que les jardins de la Reine, lieux hautement symboliques du site de Taraho’i.

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Les syndicats de la fonction publique d'Etat "entendus" par Darmanin

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Les syndicats de la fonction publique d'Etat
PAPEETE, 27 juillet 2018 - Les organisations syndicales de la fonction publique d’Etat se sont entretenus vendredi avec le ministre de l’action et des comptes publics au sujet des problèmes liés à la mobilité des fonctionnaires et à l’accès des Polynésiens aux emplois supérieurs de la fonction publique.

Dix jours après leur rencontre avec le député Olivier Serva, lors de sa mission parlementaire sur les carrières et la mobilité des fonctionnaires ultramarins, les organisations syndicales de la fonction publique de l'Etat en Polynésie française ont rencontré Gérald Darmanin, vendredi matin au Haut-commissariat.

Une rencontre de près d’une heure et demi, tenue à huis clos et à l’issue de laquelle les syndicats sont sortis rassurés par l’attention portée par le ministre de l’action et des comptes publics à leurs problématiques, alors que le rapport de mission du député Serva sur la fonction publique en Outre-mer doit être remis très prochainement à Paris.

Le gouvernement français refuse toujours d’accorder les indemnités d’éloignement et les congés administratifs aux fonctionnaires de l’État travaillant en Métropole et dont le centre d’intérêt matériel et moral (CIMM) est situé en Polynésie française. "Il a été attentif à cela", a estimé Allen Sanquer. "Tout peut se résumer à ça : cette double charge que doivent assumer nos camarades et qui met un frein évident dans la perspective de partir en Métropole".

Sur place, les syndicats estiment aussi que les postes de catégorie A sont encore trop insuffisamment attribués à des Polynésiens alors qu’une disposition de la loi Egalité Outre-mer (art. 85) entend faciliter le retour au pays des fonctionnaires d’État d'origine polynésienne.

Le délégué Force ouvrière de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) s’est dit "confiant" à l’issue de cette rencontre avec le ministre de l’action et des comptes publics : "il nous a entendu". Mais le ministre semble avoir réservé ses annonces pour plus tard. Les syndicalistes attendent des avancées concrètes "pour la fin du semestre".

"On a fait une belle avancée en ce qui concerne les horaires des épreuves de concours", a cependant souligné Allen Sanquer. Actuellement, ces épreuves se déroulent en Polynésie simultanément avec la Métropole et ont donc lieu de nuit "à des heures impossibles". Le ministre de l’action et des comptes publics aurait "reconnu que c’était inadmissible" et s’est engagé devant les représentants syndicaux à "prendre des dispositions" pour ce qui le concerne et à se rapprocher de son homologue de l’éducation nationale pour que les concours de la fonction publique de l’Etat aient lieu "à des horaires décents", a rapporté le délégué syndical FO de la Direction générale des finances publiques.

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Grand jeu concours Be Happy : La caravane du Tiurai débutera lundi 30 juillet

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Grand jeu concours Be Happy : La caravane du Tiurai débutera lundi 30 juillet
PAPEETE, le 27 juillet 2018. Cette année, la Caravane du Tiurai se rendra dans les points de vente de la Pacifique des Jeux de Tahiti et Moorea. Vous pourrez défier nos animateurs pour tenter de gagner des goodies et des bons à valoir à échanger contre des tickets à gratter des jeux : ‘ORI TAHITI, EMERAUDE, COCO BINGO ou IA ORANA.

Pour participer au grand jeu concours BE HAPPY, il vous suffit de joindre au bulletin inséré dans le Tahiti Infos ou à disposition dans l’ un des points de vente de la Pacifique des Jeux de Tahiti et Moorea, 5 tickets non gagnants des jeux ‘ORI TAHITI, EMERAUDE, COCO BINGO ou IA ORANA. Ensuite il vous suffit de glisser le tout dans une des urnes disponibles en point de vente ou dans la caravane du Tiurai.

Vous pourrez participer à deux tirages au sort : le mardi 31 juillet et le jeudi 23 août pour tenter de gagner une des 40 dotations mise en jeu : des week-ends pour deux personnes dans les hôtels InterContinental Tahiti, Moorea, Bora Bora avec petits déjeuners américains et transports inclus pour Bora et Moorea – des smartphones offerts par Vodafone – des caddies offerts par les magasins U – des bons de carburants offerts par les stations Shell et Pacific et bien sûr des pochettes cadeaux de tickets à gratter offerts par la Pacifique des Jeux !

Retrouvez toutes les informations sur le grand jeu BE HAPPY dans votre quotidien Tahiti infos, ou sur les ondes de Radio 1 et Tiare FM, ou bien encore sur ce site internet www.pdj.pf

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Les festivités du "Te Hura Nui" démarrent le 3 août

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Les festivités du
PUNAAUIA, le 27 juillet 2018 - Jusqu'au 18 août, la culture sera au rendez-vous tous les week-ends au Méridien. La 15ème édition du Te Hura Nui démarre avec la prestation de Tahiti Ora. Les cinq autres soirées seront animées par le groupe marquisien Toa Huhina et certaines troupes qui ont participé au Heiva i Tahiti.

"Te Hura Nui" est un événement culturel qui réunit plusieurs artistes locaux sur la scène du Méridien. Cette année, l'établissement fête les 15 ans du "Te Hura Nui". Durant six soirées (vendredis et samedis), les touristes et le public pourront apprécier la prestation de différents groupes.

Ouverture des portes de cette 15ème édition, le vendredi 3 août, avec la prestation de Tahiti Ora de Tumata Robinson, un groupe que l'on ne présente plus à Tahiti. Cette année, la chef de groupe mettra en avant un thème basé sur la navigation des premiers Polynésiens. "Par exemple, on a un tableau qui englobe les Marquises, avec la période où Quiros, un navigateur, a complètement exterminé les marquisiens. Ensuite, on a un tableau sur Hawaii qui a été peuplé grâce à ces voyages. Ensuite, on a un tableau sur Rapa Nui, puis un tableau qui rappellera les Tuamotu. Après, nous ferons un petit clin d'œil à Tarita et à Marlon Brando pour les Révoltés de la Bounty. Et, on fera des tableaux un peu plus contemporains. Nous avons en tout 20 tableaux, ce qui fait beaucoup de changement de costumes."

Les cinq autres soirées seront animées par quelques groupes de danse ayant participé au Heiva i Tahiti. "J'ai vu des spectacles à la télé et je suis allé en voir à To'atā, et j'ai retenu des groupes par rapport à la tradition avec les thèmes qu'ils ont apporté. Par exemple, pour le groupe "Pupu Tuha'a Pae", j'ai beaucoup apprécié leur spectacle sur le mariage à Rurutu. Nous avons pris aussi Temaeva, et je pense que c'est le seul groupe qui est resté dans la tradition, par rapport au thème et aux pas. J'ai choisi aussi le groupe Tahiti ia Ruru-Tū Noa. Je n'ai pas vu leur spectacle, mais je connais Olivier Lenoir et je sais que c'est quelqu'un de très motivé", explique Teva Teriitemoehaa, directeur de la restauration au Méridien. La troupe "Te Tiare nō Beachcomber" sera également de la partie, ainsi que Tahiti Hura, grand vainqueur dans la catégorie Hura Ava Tau. Autres artistes sur scène, le groupe marquisien Toa Huhina.

Pour ce grand événement, Teva Teriitemoehaa doit gérer son budget : "Seulement en communication c'est 1 million de francs en gros. Après, il y a aussi la logistique. Chaque année, on met en place notre scène qui nous coûte 300 000. Il y a les cachets des groupes, ce qui fait en moyenne 200 000 francs par groupe. Cette année, nous aurons le groupe marquisien Toa Huhina, il y aura aussi la prestation du meilleur danseur du feu. Sans compter bien évidemment, le personnel de l'établissement". Fort heureusement, le "Te Hura Nui" permet à l'établissement de rentrer dans ses frais.

À partir de vendredi prochain, et durant trois week-ends, vous pourrez découvrir ou redécouvrir la prestation de ces groupes de danse. Les soirées démarreront à partir de 20 heures.


Le programme du "Te Hura Nui"

Tarif pour les différents buffets : 9 990 francs
Tarif pour l'entrée au Bar l'Astrolabe (avec une boisson) : 1 500 francs

Vendredi 3 août

- 19 heures à 20 heures : accueil des clients et ouverture du buffet
- 20 heures : spectacle de danse marquisienne avec la troupe Toa Huhina et le meilleur danseur du feu 2017
- 20h30 : Tahiti Ora

Samedi 4 août
- 19 heures à 20 heures : accueil des clients et ouverture du buffet
- 20 heures : spectacle de danse marquisienne avec la troupe Toa Huhina et le meilleur danseur du feu 2017
- 20h30 : Pupu Tuha'a Pae

Vendredi 10 août
- 19 heures à 20 heures : accueil des clients et ouverture du buffet
- 20 heures : spectacle de danse marquisienne avec la troupe Toa Huhina et le meilleur danseur du feu 2017
- 20h30 : Temaeva

Samedi 11 août
- 19 heures à 20 heures : accueil des clients et ouverture du buffet
- 20 heures : spectacle de danse marquisienne avec la troupe Toa Huhina et le meilleur danseur du feu 2017
- 20h30 : Tahiti ia Ruru-Tū-Noa

Vendredi 17 août
- 19 heures à 20 heures : accueil des clients et ouverture du buffet
- 20 heures : spectacle de danse marquisienne avec la troupe Toa Huhina et le meilleur danseur du feu 2017
- 20h30 : Te Tiare nō Beachcomber

Samedi 18 août
- 19 heures à 20 heures : accueil des clients et ouverture du buffet
- 20 heures : spectacle de danse marquisienne avec la troupe Toa Huhina et le meilleur danseur du feu 2017
- 20h30 : Tahiti Hura

Renseignements et réservations au 40 47 07 34 ou par email à restauration@lemeridien-tahiti.pf


LA PAROLE À
Les festivités du
Teva Teriitemoehaa
Directeur de la restauration

"Le cadre de notre hôtel et la proximité que nous avons avec les clients sont nos points forts"


"Il y a 15 ans, Makau Foster dansait ici, avec son groupe, pour les soirées magies polynésiennes. On s'était dit pourquoi ne pas monter un spectacle de danse après le heiva. Surtout que chaque année, les clients nous appellaient pour voir si on fera aussi un Mini Heiva. Les groupes de danse nous contactaient aussi. Au bout de deux ans, nous avons décidé de mettre en place le "Te Hura Nui", basé uniquement sur la danse. Nous avons mis en place aussi cet événement afin de donner la possibilité aux groupes de danse de percevoir quelques fonds supplémentaires. Surtout que cela fait 6 mois qu'ils répètent. Donc là, ils auront l'occasion de se reproduire en dehors de la scène de To'atā.
Au départ, nous attendions après le Mini Heiva de l'Intercontinental. Mais, nous avons remarqué que plus on partait dans le temps, eh bien, cela posait problème aux groupes, puisque certains de leurs éléments partaient dans les îles. Il y a aussi la clientèle de l'hôtel qui n'est plus là. Donc, nous avons décidé d'attendre le 2ème week-end pour rester dans cette ambiance. Après, quand c'est le milieu du mois, les gens n'ont plus trop d'argent. Donc, nous sommes obligés de démarrer presqu'en même temps que l'Intercontinental. Cette année, nous allons mettre en avant nos fruits de mer et je pense que c'est ce qui va attirer les personnes vers nos soirées. Après, ce sont des soirées différentes. Nous n'avons pas le même budget, mais le cadre de notre hôtel et la proximité que nous avons avec les clients sur Punaauia et Papara sont nos points forts.
"


Les festivités du
Tumata Robinson
Chef de groupe "Tahiti Ora"

"En 2020, Tahiti Ora remontera sur To'atā"


"On est là tous les vendredis soirs, et cette année, pour répondre à la demande internationale, j'ai monté un spectacle qui s'intitule "Tahiti Nui", qui raconte les voyages des premiers Polynésiens dans le triangle Polynésien. On a pris des extraits de ce spectacle qui s'étalent sur presqu'une heure, pour Te Hura Nui. On sera un maximum de 45-50 artistes en tout. Pour la première partie, nous retrouverons plutôt des couleurs terre, et après on arrivera dans la période un peu plus moderne avec des costumes plus colorés.
En 2020, Tahiti Ora remontera sur To'atā. J'avais espéré que ce soit le dernier. Mais comme beaucoup de chefs de groupe, on a du mal à dire que ça va être le dernier parce que les éléments veulent toujours y retourner. Je suis en train d'en parler avec John Mairai et on essaye de travailler ensemble parce que c'est un homme qui est très occupé, et cette fois-ci, ce n'est plus moi qui vais apporter le thème, j'aimerai que John me propose un thème et nous travaillerons comme cela. On remet ça pour 2020 et après, j'espère pouvoir prendre, petit à petit, ma retraite (rires).
"


Les festivités du

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Obésité : le développement personnel comme levier

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Obésité : le développement personnel comme levier
PAPEETE, le 27 juillet 2018 - Karl Teai, membre de la deuxième promotion de l’incubateur Prism de la CCISM monte une startup pour aider les personnes en surpoids et en situation d’obésité à retrouver la santé via des outils de développement personnel. Il organise une journée découverte le 9 août. L’occasion pour lui de tester son concept et, pour les patients, de découvrir le panel d’outils existants.

Issu d’une école de commerce qu’il a suivi en métropole, Karl Teai s’est tourné depuis vers l’entrepreunariat social. Il confie : "j’ai fait jusqu’à 120 kg, je sais ce que sont le surpoids et l’obésité. Par ailleurs, j’ai fait un burn out et, pour m’en sortir, je me suis appuyé sur des outils de développement personnel".

De là, il a imaginé une startup pour venir en aide aux personnes concernées par le surpoids et l’obésité. Une startup qui mettrait à disposition les outils qu’il connaît et qu’il a étudiés en Polynésie et aux États-Unis, comme par exemple : la programmation neuro-linguistique (PNL), l’hypnose, l’Emotional Freedom Technique (EFT), le reiki, la systémie familial.

"Je ne comprends pas pourquoi tous ces outils ne sont pas enseignés à l’école. Ils m’ont beaucoup aidé à mieux me connaître et à mettre de l’ordre dans ma vie." Aujourd’hui, il veut en faire profiter les autres. Il a intégré la deuxième promotion de Prism "car, ce qui me plaît dans cet incubateur c’est la volonté de base du fondateur qui est d’allier le social et l’économique".

D’après Karl Teai "on peut perdre du poids rapidement et facilement, il suffit pour ça d’aller sur Google". Mais les résultats ne sont pas pérennes. Lui entend changer les habitudes pour que la perte de poids soit définitive. "Les gens n’ont pas besoin de savoir quoi faire, ils ont besoin de savoir pourquoi le faire."

"La plupart d’entre nous fonctionne de façon automatique, on mange parce qu’il est midi, parce qu’on s’ennuie, parce qu’on nous l’a dit. Mais on ne se pose pas la question de savoir pourquoi, si on a vraiment faim, si ce qui se trouve dans notre assiette correspond vraiment à nos envies."

Avec sa startup il espère mettre en place des parcours individuels avec des professionnels. Le 9 août, pour sa journée d’ateliers, il a invité plusieurs intervenants. Suzanna Duarte qui arrive du Brésil fera un atelier sur la conscience alimentaire, Fabrice Maillan, hypnothérapeute parlera des différentes causalités psychologiques du poids, Sabine Quiatol, thérapeute en cadre systémique et systémie familiale parlera de "notre relation au corps et comment l’accueillir", enfin deux témoins parleront de leur parcours et expérience.

La journée permettra aux inscrits de découvrir leurs leviers de motivations, leurs canaux sensoriels privilégiés, de comprendre le fonctionnement d’une habitude ainsi que les mécanismes liés au grignotage ou bien encore de faire la lumière sur les mécanismes émotionnels. Tout un programme.

Pratique

Journée événement le 9 août à Prism à Papeete
De 8 heures à 17 heures
Au dernier étage du bâtiment de la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers.
Inscription avant le 2 août.
Tarif : 5 000 Fcfp, nombre de places limitées

Contacts

Evénement Facebook : Et si 80% de tes problèmes de poids étaient psychologiques
Tél. : 87 789 301

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Elevage porcin à Taravao : chacun campe sur ses positions

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Elevage porcin à Taravao : chacun campe sur ses positions
TARAVAO, le 27 juillet 2018. Pendant plus de deux heures, une rencontre a eu lieu ce vendredi matin entre des représentants de la SCEA Polycultures, le collectif hostile à l'élevage porcin sur le plateau de Taravao et des représentants des communes de Taiarapu Est et Taiarapu Ouest. Chacun est resté sur ses positions à l'issue de cette réunion. Le collectif se tourne maintenant vers le gouvernement.

Les membres du collectif hostile au projet d'installation d'un élevage de 1844 cochons sur le plateau de Taravao ont été les premiers à sortir de la réunion qui a rassemblé ce vendredi matin des représentants de la SCEA Polycultures, des membres du collectif et des représentants des communes de Taiarapu Est et Taiarapu Ouest. Si de tous les côtés, on est plutôt satisfaits qu'une rencontre ait pu avoir lieu, chaque camp est resté sur ses positions. "Je n'ai pas été convaincue. Je reste sur ma position. C'est un non catégorique. Ils ne vont pas polluer cette terre", insiste Laiza Pauteha. "Des Bretons nous disent de ne pas nous laisser faire. Pendant la réunion, un technicien nous a dit : 'c'est l'accumulation des porcheries qui ont pollué les côtes bretonnes. Ici, il y en aura qu'une seule'. Industrielle bien sûr. Êtes-vous sûrs qu'il n'y en aura pas d'autres après ? Nous, les Polynésiens, n'allons pas nous laisser faire."

Pour continuer à porter leurs revendications, le collectif se tourne désormais vers le gouvernement. Certains de ses membres seront reçus la semaine prochaine par le ministre de l'Economie verte, Tearii Alpha, et la ministre du Tourisme Nicole Bouteau.
Le 19 juillet, la consultation de l'étude d'impact sur l’environnement sur la réalisation d'un élevage porcin sur le domaine Hiupe a été close. Le fait que l'affichage annonçant cette étude n'avait pas été étendu à la commune de Taiarapu Ouest a ému les habitants de la commune, qui se sentent concernés par les impacts possibles de cet élevage.
Pendant la réunion, il a été précisé que l'enquête de commodo et incommodo cette fois pour l'exploitation de la porcherie, un établissement de première classe, sera étendue à la commune de Taiarapu Ouest et devrait durer 45 jours avec l'accompagnement d'un commissaire enquêteur.

Alors que le conseil municipal de Taiarapu Ouest s'est positionné contre le projet d'élevage porcin, le maire de Taiarapu Est reste pour le moment neutre. "On est dans une démarche participative. Il faut être éclairés et voir si le projet en définitif est viable et vivable. Le conseil prendra la décision en fonction de tout cela", a souligné le tavana Anthony Jamet.

A la sortie de la réunion, Eric Coppenrath, vice-président du syndicat des éleveurs de porcs et élu de la chambre d'agriculture de Polynésie française, a souligné : "Une porcherie est une installation de première classe. Elle doit respecter un cahier des charges. Elle ne peut pas faire tout et n'importe quoi. Elle est obligée de prendre des mesures et de faire des constructions respectant les normes."

Selon la SCEA Polycultures, "l'élevage porcin permettra la création de deux postes (24h/24, 7 j/7) soit cinq emplois directs créés sur la presqu'île, ainsi que 10 à 15 emplois indirects créés (abattoir, livreurs, maintenance, distribution ...). Enfin, les travaux (380 millions de Fcfp) seront réalisés par des entreprises et des salariés de la presqu'île".

Martine Landé, membre du collectif opposé à l'élevage porcin
Elevage porcin à Taravao : chacun campe sur ses positions
"Il faut se mobiliser"

Que retenez-vous de cette rencontre ?
"Ils ne nous ont pas affirmé qu'il y aurait un risque zéro pour l'environnement. Voilà surtout le problème. Aujourd'hui, je voudrais m'adresser à la population de Tahiti. Vous avez tous des amis de passage. Vous venez tous vous promener à la presqu'ile. Si vous voulez encore profiter d'un lagon qui soit couleur lagon et d'un plateau qui soit 'odeur plateau'. Il faut se mobiliser et faire partie du collectif et signer les pétitions.
Je voudrais aussi m'adresser au président du Pays et, éventuellement, à l'Etat. Pour une fois, on aimerait bien qu'ils privilégient les intérêts publics plutôt que les intérêts privés d'un promoteur."

Eric Coppenrath, vice-président du syndicat des éleveurs de porcs et élu de la chambre d'agriculture de Polynésie française
Elevage porcin à Taravao : chacun campe sur ses positions
" C'est une porcherie qui viendra consolider la filière"

On est favorable à 'l'installation de nouvelles porcheries. Actuellement on satisfait seulement 24% des besoins. Aujourd'hui, il y a 900 truies qui fournissent le cheptel porcin. Ces centres qui viendront s'installer ne viendront pas déstabiliser le marché. C'est une porcherie qui viendra consolider la filière porcine.

Le collectif craint une pollution par le lisier. Que leur répondez-vous ?
Une porcherie est une installation de première classe. Elle doit respecter un cahier des charges. Elle ne peut pas faire tout et n'importe quoi. Elle est obligée de prendre des mesures et faire des constructions respectant les normes.
Comme on disait lors de la réunion, le risque zéro n'existe pas. Mais on fait tout pour ne pas avoir de désagrément par rapport à l'environnement.
Il y a des normes d'éloignement par rapport aux habitations, qui vont réduire au maximum ces risques.
Je suis éleveur porcin. On est dans un relief, où il y a du hupe le soir qui amène les odeurs en contrebas mais on utilise aussi des micro-organismes qui vont diminuer ces nuisances olfactives.
Moi je suis sur un élevage de 70 truies. Cet élevage porcin aura 100 truies. Il sera amené aussi à utiliser ces micro-organismes pour réduire ces nuisances olfactives. C'est quelque chose qui est gérable. J'habite en contrebas de la porcherie de mon père. On a des voisins qui nous appellent des fois quand le hupe est assez fort et descend vers le contrebas mais dès le lendemain on fait un ensemencent de micro-organismes qui réduit considérablement l'odeur.
Ce n'est pas notre intérêt de polluer. Notre intérêt c'est de produire et de respecter les normes environnementales.

Anthony Jamet, maire de Taiarapu Est
Elevage porcin à Taravao : chacun campe sur ses positions
"Il faut voir si le projet est viable et vivable"

"La réunion s'est déroulée dans le respect d'autrui. C'est vrai que du côté du collectif cela a été assez passionné. Mais il faut les comprendre. Ce sont des personnes qui se sentent directement touchées par le projet.
Il y avait des représentants du promoteur, mais aussi de la chambre d'agriculture et le représentant de la coopérative des producteurs. Cela a permis d'enrichir la discussion. Mais si c'était un débat contradictoire, cela n'a pas modifié la posture du collectif. Il y a encore des questions auxquelles il faut répondre. On a compris que dans la programmation, il y aurait une deuxième étape avec une enquête de commodo et incommodo pour un établissement de première classe.
Cette enquête sera étendue à la commune de Taiarapu Ouest et devrait durer 45 jours avec l'accompagnement d'un commissaire enquêteur qui viendrait éclairer les opposants à ce projet.

Le collectif attendait aussi que vous vous positionniez, cela n'a pas été le cas.
Le conseil municipal de Tairapu Est s'est déjà positionné. En ce qui nous concerne, on est dans une démarche participative. Il faut être éclairé et voir si le projet en définitif est viable et vivable. Le conseil prendra la décision en fonction de tout cela."








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Gerald Darmanin "la zone de pêche est protégée"

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Gerald Darmanin
PAPEETE, le 27 juillet 2018 –Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gerald Darmanin s'est rendu, vendredi après-midi, dans les locaux du Centre de fusion de l'information maritime (CEFIM), avant de visiter le Bougainville afin de voir les moyens de surveillance et de sauvetage dont dispose la Polynésie française.



Gerald Darmanin
Gerald Darmanin, ministre de l'action et des comptes publics, en visite sur le fenua s'est rendu vendredi après-midi dans les locaux du centre maritime commun (CMC), du Joint Rescue Coordination Center (JRCC) et du Centre opérationnel de Tahiti. L'amiral Lebreton et ses officiers ont pu présenter comment la fusion de l'information permet d'assurer la surveillance et la sécurité au sein de la zone économique exclusive. Le centre opérationnel de Tahiti (COT) a également été présenté au ministre. Ce centre permet de déployer les moyens nécessaires aux demandes d'interventions du Haut-commissariat.


Gerald Darmanin
Le ministre a ensuite visité le navire multi mission Bougainville. À la suite de cette journée de visite, Gerald Darmanin a déclaré, "Je ne sais pas s'il faut des moyens supplémentaires, mais en tout cas, la coopération est nécessaire au moment où on demande beaucoup de choses aux marins, aux douaniers, aux services de l'État en général et au moment où le gouvernement de Polynésie a envie, et c'est bien normal, que l'on continue à protéger la zone économique pour les pêcheurs et pour lutter contre les narcotrafiquants."


Gerald Darmanin
La Polynésie française est répartie sur un territoire aussi vaste que l'Europe. Assurer la sécurité, la surveillance et le sauvetage sur un territoire d'une telle ampleur requiert des moyens conséquents. D'autant plus que l'année 2017 a été une année riche notamment en arrestations dues au trafic de stupéfiants par la mer. Sans parler de la pression que les bâtiments étrangers exercent aux limites de la zone économique exclusive. Selon le ministre, " avec les moyens modernes, de satellites et de suivi des navires, la zone de pêche est protégée; viendra maintenant le moment de parler des narcotrafiquants et de leur montée en puissance parce que la production de cocaïne en Amérique du Sud est de plus en plus grande."

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Boxe Pro - Ceintures UBO/RBOF/GBF : Nez cassé mais combat gagné pour Cédric Bellais

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Les aficionados de boxe sont venus nombreux pour assister au combat de boxe professionnelle opposant le Tahitien Cédric Bellais à l'Argentin Javier Andino. Après s'être fait charger en début de troisième reprise, Cédric Bellais, touché au niveau du nez, a pu résister pour finalement remporter le combat par KO technique au terme d'un combat particulièrement intense.
Boxe Pro -  Ceintures UBO/RBOF/GBF : Nez cassé mais combat gagné pour Cédric Bellais
Les amoureux du noble art avaient rendez-vous ce vendredi soir à la Salle Maco Nena de Tipaerui. Revenu de trois semaines de préparation intensive aux Etats Unis, Cédric Bellais affrontait l’Argentin Javier Andino pour tenter de remporter trois ceintures dans la catégorie des mi-lourds : la ceinture de l’Universal Boxing Organisation (UBO), celle de la Royal Boxing Organisation Fédération et celle de la Global Boxing Fédération.
 
Les deux premiers rounds ont été deux rounds d’observation, l’Argentin réussissant malgré tout à placer quelques directs du gauche. En début de troisième reprise, Javier Andino s’est littéralement jeté sur Cédric Bellais pour lui asséner une pluie de coups, dont un coup qui va vraisemblablement lui fracturer le nez. Cédric Bellais va réussir à tenir et va même répliquer, atteignant l’Argentin au corps.
 
Après avoir vomi, l’Argentin va revenir au combat mais Cédric Bellais va placer plusieurs coups très durs qui finiront par lui faire poser un genou à terre. L’arbitre va le compter jusqu’à interrompre finalement le combat pour donner la victoire à Cédric Bellais, qui s’impose donc avant la fin de la troisième reprise au terme d’un combat exceptionnel. SB

Boxe Pro -  Ceintures UBO/RBOF/GBF : Nez cassé mais combat gagné pour Cédric Bellais
Parole à Sergio Bordes, coach de Cédric Bellais :
 
« Ton analyse du combat ?
 
« Ouh là là, c’était un combat de titans, on peut dire, aussi bien du côté de l’Argentin que du côté de Cédric. L’un ou l’autre allait finir à terre. Cédric a tapé drôlement dur au foie, c’est ce qui a fait pencher le combat en sa faveur. L’Argentin a voulu chercher le KO, Cédric a répliqué en durcissant le combat, le résultat est là. Beau combat de « punchers » en tous cas. »
 
Cédric a été blessé au nez ?
 
« On va l’amener aux urgences parce qu’il me semble bien qu’il a le nez cassé. C’est ça être boxeur, de pouvoir continuer un combat même avec le nez cassé. Il n’y a pas de souci pour ça, il aurait pu tenir tout le combat. C’est ça la boxe. Dommage pour ceux qui ont loupé cette soirée, c’était un combat exceptionnel, beaucoup d’intensité. » Propos recueillis par SB

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Parole à Cédric Bellais :
 
Ton analyse du combat ?
 
« Cela s’est bien passé. J’étais prêt, je me suis bien entrainé. Il fallait bien gérer les premiers rounds pour voir quoi faire ensuite. Chaque round est différent. On ne peut pas savoir, n’importe quel coup peut arriver. Il faut toujours être vigilant, du premier au dernier round. Tout peut arriver. »
 
Il s’est jeté sur toi au troisième round ?
 
« Cela risque d’arriver encore, c’est ça le haut niveau. Il faut être prêt à 200%. On a pas droit à l’erreur. Il ne faut pas lâcher, j’étais prêt pour tenir les 12 rounds, jusqu’au bout. Qu’il accélère au premier, au dernier, je l’allais l’accompagner. »
 
Il t’a touché au nez ?
 
« Ce sont les risques du métier. Ça arrive. Il faut s’attendre à tout. »
 
De nouvelles perspectives ?
 
« Au fil des combats, il faut viser le top du classement. J’étais 81e mondial sur plus de 1000, cette victoire va me permettre de grimper au classement mondial. »
 
Tu as passé trois semaines aux US ?
 
« Oui, pour bien se préparer, il faut mettre les gants avec plus fort que soi. Il n’y a que comme ça qu’on progresse. Je remercie tout le monde, mes sponsors Air Tahiti Nui, Timi Va’a, tonton Domi de la station mobil de Taravao ainsi que mes sponsors privés qui ont permis à cet événement de se faire. Merci beaucoup à vous tous et à la prochaine. » Propos recueillis par SB

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Défiscalisation nationale accordée pour Natitua

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Défiscalisation nationale accordée pour Natitua
PAPEETE, le 28 juillet 2018 - L'annonce a été faite samedi matin par le ministre de l'action et des comptes publics, Gérald Darmanin, aux membres du gouvernement et aux responsables de l'Opt. Une nouvelle qui a bien été accueillie par l'Office. D'ailleurs, la pose de ce deuxième câble devrait démarrer mercredi par l'atoll de Hao.

La direction générale de l'Opt attendait cette réponse depuis des mois. "Sur le financement, l'Etat avait déjà confirmé sa participation à travers le Fonds exceptionnel de l'investissement, puis l'Agence du numérique (10 millions d'euros) et il restait la défiscalisation nationale", déclare Jean-François Martin, directeur général de l'Office des postes et télécommunications.

Lors d'une visite officielle, ce samedi matin, à bord du câblier français "Île de Batz", le ministre de l'action et des comptes publics, Gérald Darmanin a confirmé que le deuxième câble polynésien bénéficiera de la défiscalisation. "Je suis venu avec le responsable des affaires juridiques de mon ministère pour pouvoir interpréter les questions sur la défiscalisation, puisque la pose de ce câble est très importante pour la Polynésie, pour la télémédecine, pour le développement économique, pour le lien éducatif", indique le ministre de l'action et des comptes publics, Gérald Darmanin.

"Les demandes d'Emmanuel Macron sont d'être particulièrement à l'écoute de l'aménagement des territoires. Et en Polynésie, on voit bien qu'il y a des enjeux énormes. Donc, le président Emmanuel Macron m'a demandé de pouvoir aider au mieux la Polynésie et les projets du président Fritch", poursuit le ministre Gérald Darmanin.

"Nous sommes très heureux et satisfait de l'annonce du ministre puisque comme vous le savez, le financement de ce câble va se faire en partie, avec le soutien du pays et le reste en emprunt. Le fait que la défiscalisation soit accordée va faire que l'investissement sera moins lourd et la répercussion sur les prix que supporteront les consommateurs sera allégée. Je remercie le ministre parce que ce n'était pas évident puisque le câble n'était pas éligible", souligne le président Edouard Fritch.

En effet, au départ, rien ne laissait présager une telle décision, puisque, "dans la loi, il y a une petite difficulté qui prévoyait la défiscalisation à partir du moment, où on prenait le premier contact avec un archipel. Et normalement, si on était dans une lecture très rigide dans la partie défiscalisée, eh bien, vous ne pouvez pas défiscaliser pour les autres bouts des archipels de la Polynésie", annonçait le ministre de l'action et des comptes publics. Cependant, "la loi ne prévoyait sans doute pas la difficulté particulière du grand territoire de la Polynésie française et son nécessaire accompagnement pour que la vie des écoliers, la vie de ceux de la médecine, enfin tout ce qui touche le développement économique de votre pays, puisse être accompagné", terminait-il.

Pour l'heure, aucune idée sur le montant de l'aide fiscale. L'Opt assure simplement qu'il sera connu dans les prochains jours. Si leurs calculs sont bons, le montant devrait avoisiner 1,2 milliard de francs.

Parallèlement, la pose du câble Natitua devrait démarrer ce mercredi à partir de l'atoll de Hao.


Défiscalisation nationale accordée pour Natitua
Le câble Natitua en chiffres

Natitua c'est dix îles ou atolls raccordés au câble sous-marin. Cela représente un trajet de près de 2 800 km de câble sous-marin, plus de 20 000 habitants qui vont bénéficier du haut débit et un investissement de plus de 6,5 milliards de francs.

La campagne de pose débutera par l'atoll de Hao et durera plus de deux mois avec 11 atterrages, dont l'un sur l'île de Tahiti, à Hitiaa. À la fin de l'année 2018, les foyers polynésiens connectés à Natitua bénéficieront des mêmes offres commerciales qu'à Tahiti, pour ce qui concerne l'internet à haut débit.


L'INTERVIEW DE
Défiscalisation nationale accordée pour Natitua
Jean-François Martin
Directeur général de l'OPT

"Cette défiscalisation permettra une diminution du coût de l'investissement"


Avez-vous une idée du montant qui vous sera accordé ?
"Il y a des formules de calcul. Par rapport à l'agrément que nous avons déposé au mois de juillet 2017, on déduit de la base éligible, les aides publiques, ensuite, il y a le crédit d'impôt que les investisseurs métropolitains se partagent. On saura dans les jours prochains, le montant qui nous sera rétrocédé, je pense que ce sera autour de 10 millions d'euros (1,2 milliard de francs). Cette défiscalisation permettra de faire une diminution du coût de l'investissement."


À combien s'élevait l'aide fiscale pour Honotua ?
"Sur Honotua, on avait bénéficié de 2,5 milliards de francs et la rétrocession en faveur de l'OPT était d'1,1 milliard de francs."

Parlez-vous du câble Manatua ?
"Manatua sera un deuxième câble international. On a choisi le constructeur et on va bientôt signer le contrat constructeur avec un fournisseur américain et on va également signer un contrat de construction et d'exploitation entre les quatre opérateurs. Ce sera un contrat de mariage pour 25 ans. Le Manatua va relier Tahiti à Samoa, en passant par les Cook et Niue, et une fois qu'on aura Samoa, on passera par le câble Tui Samoa Cable. De là, on ira à Fidji, et on remontera sur Hawaii et là, on a déjà Honotua."

Quelle est l'utilité de ce câble ?
"Aujourd'hui, Honotua n'est pas sécurisé, et le secours par satellite n'est physiquement pas possible. Les capacités d'un satellite n'ont rien à voir avec les capacités d'un câble sous-marin. Donc, il y avait une nécessité pour nous de sécuriser les flux de Honotua. Au passage, on pourra peut-être développer des flux puisque les Samoa ou les Cook pourraient éventuellement nous envoyer leurs flux de secours sur Honotua. "

Qu'en est-il des Gambier et des Australes ?
"Les capacités satellite que l'on va récupérer suite à la mise en place de Natitua, eh bien, on affectera une grande capacité sur les autres îles qui seront encore desservies par satellite, en particulier, les deux grandes îles des Australes, Tubuai et Rurutu qui sont les plus grandes consommatrices."


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Va'a V1 - Te Aito : La victoire pour Steeve Teihotaata

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Le " Te Aito " s'est déroulé ce samedi après-midi entre Mahina et Arue sur un parcours de 28 km. C'est finalement " l'extraterrestre " Steeve Teihotaata qui s'est imposé après avoir mené la course de bout en bout, devant Kevin Céran-Jérusalémy, Manutea Million, Damas Ami et Kyle Taraufau. Chez les femmes c'est Marguerite Temaiana qui remporte la course devant la Néozélandaise Marianna Hodges.
Va'a V1 - Te Aito : La victoire pour Steeve Teihotaata
Décidément, le va’a nous réserve beaucoup d’émotions ces derniers temps. Au lendemain de la clôture des championnats du monde de va’a vitesse, le club Ruahatu et son président Charley Maitere proposait la course « Te Aito », la plus ancienne des courses puisqu’il s’agissait de la 31e édition. Il y avait environ 1000 participants toutes catégories confondues dont environ 400 pour la course open.
 
En vétéran, c’est Teva Le Calvic qui s’impose devant Daniel Leprado, Rauhiri Varuahi, Chevalier Hikutini et Heitara Tehahe qui n’est autre que le père de Kévin Céran Jérusalémy. Bel exploit en open femme pour Marguerite Temaiana, vétéran 40, qui s’impose dans la course open, en l’absence d’Hinatea Bernadino qui n’était pas au départ. Elle devance la Néozélandaise Marianna Hodges, Tea Lorfèvre, Vaimiti Maoni et Amanda Wheatley. En junior, c’est Teanavai Pahuiri de Bora Bora qui remporte la course.

Va'a V1 - Te Aito : La victoire pour Steeve Teihotaata
L’extraterrestre renoue avec la victoire
 
La course open homme était évidemment très attendue. Après avoir remporté les quatre dernières éditions, Kevin Céran-Jérusalémy n’a rien pu faire cette fois-ci contre Steeve Teihotaata, qui a mené la course de bout en bout. Ce dernier n’a pas participé aux championnats du monde de vitesse, il a donc pu focaliser sa préparation sur le Te Aito, qu’il n’avait pas remporté depuis 2012.
 
Lors de la dernière remontée, Kevin Céran-Jérusalémy a tenté de revenir plusieurs fois sur Steeve Teihotaata, sans toutefois réussir à le dépasser. A noter la belle troisième place de Manutea Million. Le rameur de Shell Va’a Damas Ami arrive quatrième, obtenant une fois de plus un excellent résultat. A noter également la magnifique remontée de Kyle Taraufau le rameur de Tautira, qui termine cinquième. SB

Va'a V1 - Te Aito : La victoire pour Steeve Teihotaata
Parole à Steeve Teihotaata :
 
L’analyse de ta course ?
 
« Quand tout se passe comme prévu, voire même mieux au niveau feeling, cela ne peut être que positif. J’ai vraiment voulu cette première place aujourd’hui. Avec le vent qu’il y a en ce moment et le niveau de tout le monde, je savais qu’il fallait que je m’entraine dur ces derniers temps. J’ai progressé dans la remontée, cela m’a évité de me cacher derrière eux et cela m'a permis d'aller au combat face à face. Ca a marché dans la première remontée, après j’ai essayé de profiter au mieux de mon surf . C’est globalement une question de motivation. J’avais déjà gagné cette course en 2010, 2012, cela fait un bail. »
 
Pas de regret de ne pas avoir participé aux championnats du monde ?
 
« Non, j’ai fait les sélectives il y a plusieurs années et je n’ai même pas passé les deux premiers tours donc je me suis dit que ce n’était pas pour moi. Je me suis donc focalisé sur le marathon. Si après tout cet entrainement Kevin m’avait encore passé, j’en aurais pas dormi pendant un moment (rires). Kévin c’est un tueur, on ne peut pas lui enlever ça de son ADN, il veut gagner. Je suis content d’avoir pu gagner aujourd’hui. Merci Seigneur, merci Kevin et Damas pour le beau combat. » Propos recueillis par SB

Va'a V1 - Te Aito : La victoire pour Steeve Teihotaata

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En Arménie, un labyrinthe creusé par un homme "guidé par le Ciel" attire les touristes

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En Arménie, un labyrinthe creusé par un homme
Arinj, Arménie | AFP | dimanche 28/07/2018 - Lorsque Tossia Gharibian a demandé à son mari de construire une cave pour y conserver leurs patates, elle était loin d'imaginer qu'il creuserait un labyrinthe, devenu depuis l'une des principales attractions touristiques de l'Arménie.

Un dédale de galeries, des escaliers à n'en plus finir: pendant plus de 23 ans, son mari Levon Arakelian a creusé un réseau de caves et tunnels dans la terre ocre sous sa maison à Arinj, un petit village de 6.000 habitants près d'Erevan.
"Une fois qu'il a commencé à creuser, il est devenu impossible de l'arrêter", raconte sa femme à l'AFP. 
Chaque jour, Levon creusait pendant plus de 18 heures, prenant juste une pause pour une courte sieste avant de retourner en hâte dans le labyrinthe. "Je me suis beaucoup disputée avec lui, mais il était devenu obsédé par son objectif", se souvient Tossia.
"Il n'a jamais dessiné de plans, il nous disait souvent qu'il voyait dans ses rêves ce qu'il devait faire ensuite", confie-t-elle, précisant que Levon était convaincu d'être "guidé par le Ciel".
Au total, Levon a creusé à plus de 21 mètres de profondeur un labyrinthe de 280 mètres carrés, sans machine et avec uniquement des outils manuels, déblayant à l'aide de seaux l'équivalent de 600 camions chargés de pierres et de terre, assure Tossia.
Si la première couche du sous-sol était composé de pierres noires en basaltes, Levon a vite atteint des pierres en craie micacée, plus poreuses et faciles à creuser.
En 2008, alors que les deux bouts du dernier tunnel venaient de se rejoindre, Levon est décédé à l'âge de 67 ans d'une crise cardiaque.
 

- Touristes du monde entier -

 
Devenue veuve, Tossia a décidé de mettre en valeur l'étrange patrimoine laissé par son mari.
Des visiteurs du monde entier se rendent à Arinj pour découvrir le labyrinthe de Levon: certains jours, des cars remplis de touristes font le trajet jusqu'à la maison de Tossia, seule destination touristique du village.
Guidés par Tossia dans les galeries glaciales et silencieuses, les touristes ne cessent de pousser des exclamations admiratives en découvrant que Levon avait poussé sa passion jusqu'à parsemer les salles de vases en terre cuite et graver sur les murs des motifs décoratifs rappelant ceux des églises d'Arménie. 
La lueur des bougies placées sur le parcours des touristes ajoute au charme de la visite.
"Dans ce lieu incroyable, on réalise à quel point les capacités physiques et spirituelles d'une personne n'ont pas de limites", déclare Milad, un touriste de 29 ans venu d'Iran.
Pour rendre hommage au travail acharné de son mari, Tossia a érigé un petit musée en son honneur, dix ans après sa mort. Situé dans le centre du village, il retrace la construction du labyrinthe et montre les méthodes employées par Levon.
Tossia vend aussi des mugs, des tee-shirts et des tabliers à l'effigie de son mari, dont l'obstination est devenu un symbole pour certains Arméniens et touristes.
A 44 ans, la fille de Levon, Araksia, se souvient, elle, d'une enfance avec un père passionné jour et nuit par son projet.
"Mes premiers souvenirs d'enfance, c'est le bruit sourd du marteau de mon père provenant de la cave pendant la nuit", confie-t-elle.

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