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L’accident mortel de plongée de Rangiroa en appel

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L’accident mortel de plongée de Rangiroa en appel
PAPEETE, le 5 juillet 2018 - En 2010 à Rangiroa, alors que le prévenu était guide de palanquée, une mère de famille avait trouvé la mort en se noyant après avoir perdu connaissance. L’homme avait fait appel de sa condamnation en première instance à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire. Il a comparu ce jeudi devant la Cour d’appel qui rendra sa décision le 30 août prochain.

Les faits dramatiques qui étaient jugés ce jeudi devant la Cour d’appel de Papeete remontent au 12 août 2010. Ce jour-là, un groupe de trois plongeurs, un couple et le prévenu qui est également guide de la palanquée, sort dans la passe de Tiputa. Ils sont soudainement surpris par un fort courant sortant et se retrouvent en plein milieu d’un mascaret, chahutés dans de violents tourbillons. Le guide et la femme restent ensemble alors que l’autre homme disparaît de leur champ de vision. Les deux individus décident, dans un premier temps, de remonter à la surface puis de redescendre pour effectuer les paliers obligatoires. Le responsable du groupe décide de regagner la côte et propose à la femme de le suivre dans le canyon ou bien de rester sur place. La victime tente de le suivre et heurte probablement des parois coralliennes avant de se noyer. Son corps est retrouvé inanimé sur le rivage, son visage porte des traces de blessures. Son mari, qui a réussi à remonter à la surface, est retrouvé sur la plage, sain et sauf. Le couple a deux enfants qui sont également présents lors de ce séjour familial et touristique.

Lors d’une première audience devant le tribunal correctionnel le 5 décembre dernier, les deux parties s’étaient opposées sur la notion de faute caractérisée. Les magistrats avaient finalement estimé que le prévenu avait pris une décision inappropriée en laissant la victime seule dans la passe de Tiputa.

Devant la Cour d’appel ce jeudi, le prévenu a, comme en première instance, contesté sa qualité de guide de palanquée en indiquant que la plongée s’était faite en autonomie. Sur les faits, cet ingénieur de l’armée a indiqué qu’il avait évalué la situation « du mieux » qu’il le pouvait.
Le mari de la victime a, quant à lui, déclaré que le choix fait par le prévenu à l’époque des faits était « désastreux » et « contraire à la règle élémentaire selon laquelle un guide de palanquée doit clairement énoncer les consignes. »
L’avocat général a requis une peine similaire à celle prononcée en première instance : « le prévenu a contribué à la mise en place de la situation ayant provoqué le décès de la victime. »

La cour d’appel rendra sa décision le 30 août prochain.

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Ils sont 1483 à avoir leur Bac

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Ils sont 1483 à avoir leur Bac
PAPEETE, le 05 juillet 2018 - Les bacheliers ont obtenu leurs résultats du baccalauréat, jeudi matin. Avec 73 % de réussite au bac général cette année, C'est entre cris de joie et larmes de déception que les élèves sont allé chercher leur nom sur la liste.

Jeudi matin était un grand jour pour les 1194 bacheliers de la filière générale, de Polynésie française. Les élèves du lycée Paul Gauguin était d'ailleurs tous en rendez-vous peu avant 10h00 la boule au ventre en attendant de découvrir leur nom sur la liste. Dès que les résultats ont été dévoilés, la foule de bacheliers s'est ruée sur les panneaux d'affichage. Des cris stridents de joie, des larmes et des embrassades et accolades dans tous les sens. Des parents aussi stressés que leurs enfants les accompagnaient dans cette étape importante pour leur avenir.


Ils sont 1483 à avoir leur Bac
Les larmes de joie, mais aussi de déception et de tristesse coulaient sur les joues de certains. "Ce n'est rien, elle est déçue de ne pas avoir obtenu la mention qu'elle visait", lance un père à un professeur inquiet. Plus loin une fille le visage fermé lâche un "je suis au fond du trou, trop dégoutée". Mathias la regarde s'éloigner, "il y en a qui sont plus déçus que d'autres. Ce n'est pas évident." Pour sa part, il a obtenu son bac S avec les honneurs, "Je suis super content parce que j'ai eu la mention très bien. Je ne m'y attendais pas, même si je l'espérais très fort. J'ai directement envoyé un texto à ma maman, parce que comme elle travaille, elle n'a pas pu m'accompagner. Je suis trop, trop content! A bin tiens c'est ma mère qui m'appelle", il s'éloigne et répond "maman! J'ai la mention très bien!" Vaihau et Yanis étaient dans la même classe que Yanis, ils sont fiers d'avoir eu leur bac, "je n'ai pas eu de mention, mais ce n'est très grave. Le plus important c'est que j'ai mon bac. La semaine d'examen a été un peu compliquée pour moi. J'ai eu quelques problèmes personnels, mais j'ai réussi à surmonter tout ça et je suis fier de moi et mes parents aussi", raconte Vaihau qui a l'intention de faire des études scientifiques à l'université de Polynésie. Yanis est lui aussi content d'avoir obtenu son bac, "c'était ça le plus important. Maintenant je vais aller faire mes études à la fac à Toulouse. C'est fini le lycée. C'est une page qui se tourne!".


Ils sont 1483 à avoir leur Bac
Plus loin deux filles se jettent dans les bras l'une de l'autre, "c'est trop bien! On a notre bac!!!" Imivai et Melani étaient en terminale littéraire. Les deux copines ont obtenu leur baccalauréat avec mention assez bien, "je suis fière de moi! Je suis trop contente d'avoir eu la mention. Je ne m'y attendais pas du tout! Mes parents aussi sont contents" raconte Imivai qui a pour projet de s'inscrire en licence de LLCE(langues, littératures et civilisations étrangères) anglais à l'UPF . Melani pour sa part est ravie de sa mention, " je suis hyper contente. J'ai trop d'émotion. Je m'étais fixé comme objectif d'avoir une mention! C'est fait. Mes parents sont fiers de moi, ils savent que j'ai vraiment travaillé pour ça." Melani a quant à elle décidé d'aller faire ses études de LLCE à Montpelier, "j'ai besoin d'apprendre à devenir indépendante. Mon frère habita là-bas, il va m'aider à apprendre à me débrouiller toute seule"

Les 19,9 % des bacheliers à devoir passer au rattrapage devront présenter les oraux le lundi 9 et mardi 10 juillet.

73% de réussite au Bac général
Ils sont 1483 à avoir leur Bac
Les résultats sont tombés jeudi matin et 70,8% des bacheliers toute filière confondue (générale et technologique) ont obtenu leur baccalauréat du premier coup cette année. Ils sont 73% dans la filière générale à avoir obtenu leur diplôme. Dans la filière générale 116 élèves ont décroché la mention très bien soit 9,7% des bacheliers.
On constate la filière scientifique est celle qui compte le plus de mentions parmi les élèves de terminale. En effet, sur 546 candidats à avoir présenté leur diplôme, ils sont 15,8% ont obtenu la mention très bien (86), 17,2% (94) ont décroché la mention bien, et 20% (109) la mention assez bien. Cette année, 19,9% des bacheliers doivent passer par la case du repêchage et présenter les oraux. Sur 1194 élèves à s'être présentés aux épreuves du baccalauréat, 81, soit 6,8% ont été refusés et devront repasser les épreuves l'année prochaine.

Les résultats de baccalauréat 2018 sont moins bons que ceux de 2017. L'an dernier 72,7% des bacheliers avaient obtenu leur baccalauréat contre 70,8% cette année. Par ailleurs, 8,3% des candidats n'ont pas obtenu leur diplôme en 2018 contre 7,3% soit un point de plus.

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Accrobranche : Découvrir Tahiti la tête dans les arbres !

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Accrobranche : Découvrir Tahiti la tête dans les arbres !
Papeete, le juillet 2018 - Découvrir Tahiti la tête dans les arbres, c'est ce que propose l'accrobranche du Rainbow Park, situé sur les hauteurs de la route du Belvédère. Escalade, passage en équilibre sur des rondeaux de bois et bien sûr, les mythiques tyroliennes qui offrent une vue magnifique sur l'île, tout est prévu pour les aventuriers d'un jour.

"C'est vraiment trop top, la tyrolienne. J'ai eu un tout petit peur au début et puis après c'est génial, ça va vite", clame avec enthousiasme un apprenti escaladeur, venu avec sa classe de CE2 de l'école de La Mission de Papeete à l'accrobranche.
Avec ses petits camarades, il a expérimenté l'un des parcours de l'accrobranche, située à l'intérieur du Rainbow Park Tahiti. Ouvert depuis environ un an, à l'initiative de Manutea, l'accrobranche permet de passer d'arbre en arbre en franchissant de nombreux obstacles. "Au départ, c'est une touriste venue au Rainbow Park, qui m'a donné l'idée de créer des parcours dans les arbres. J'ai fait venir un expert de France de parcs dans les arbres pendant presque trois mois, je lui ai donné carte blanche pour imaginer, concevoir les parcours. Il a trouvé le site magnifique. Après cela n'a pas été facile, car il a fallu trouver les fonds, convaincre les banques, les assurances… Je remercie la mairie et le tavana de Pirae qui m'ont bien soutenu dans le projet", souligne Manutea. Et à force de persévérance, son projet a vu le jour pour le plus grand bonheur des habitants de Tahiti, heureux de pouvoir découvrir une nouvelle activité en famille, entre copains ou entre collègues.

UN MINI GOLF A THEME
Accrobranche : Découvrir Tahiti la tête dans les arbres !
Au total, le public a le choix entre cinq parcours, du blanc au rouge, offrant des difficultés et des obstacles de natures différentes adaptés selon les âges, la taille et "le courage" des aventuriers. "C'est un très bon exercice, certains de mes élèves ont le vertige ou ont une certaine appréhension, mais ils prennent sur eux pour surmonter leur peur et réaliser le parcours. Par ailleurs, cela leur apprend à respecter les consignes de sécurité et leur apporte de la confiance", explique Maïli Chatelin, enseignante à la Mission de la classe de CE2.
Et effectivement, si l'accrobranche peut impressionner un peu au départ, certaines personnes, l'activité est très encadrée et surveillée. "Je touche du bois, mais on n'a jamais eu de bobos importants pour l'instant", note Manutea, qui a fait venir tout le matériel et les équipements de France.
Outre l'accrobranche, le site du Rainbow Park propose également un large choix d'activités, pique-nique, ping-pong et bien sûr le parc animalier avec des oies, des chèvres… et des paons qui sauront vous accueillir en faisant la roue.
"Le cheptel est de nouveau complet depuis l'attaque des chiens errants qui avait tué des animaux. J'espère même bientôt faire venir des alpagas pour étoffer le cheptel", précise Manutea.
Et côté idées, Manutea n'est pas reste, il aimerait d'ici quelques mois faire construire un mini golf à thème sur le site.
Alors, cet été, n'hésitez plus, direction la route du Belvédère pour une petite escapade dans l'air frais de la montagne tahitienne !

Accrobranche : Découvrir Tahiti la tête dans les arbres !
Infos pratiques
Facebook : Rainbow Park Tahiti
Réservation conseillée. Tél : 87 252237, Manutea
Ouvert pendant les vacances du mercredi au dimanche de 10 à 16h
Route du Belvédère à Pirae
Conseils : Chaussures fermées type baskets
Poids Maxi 120 Kg
Tarifs :
- Deux parcours faciles
Blanc (à partir de 3 ans) 2000 francs
Jaune ( à partir de 3 ans accompagné ou 4 ans seul) 2000 francs
Package de ces 2 parcours = 3000 francs
- Trois parcours plus complexes (le vert étant le moins difficile)
Vert (à partir de 8 ans accompagné ou 9 ans seul) 3000 francs
Bleu (à partir de 10 ans accompagné ou 12 ans seul) 3000 francs
Rouge (à partir de 13 ans accompagné ou 14 ans seul) 2000 francs
Package Jaune + vert = 4000 francs
Package vert + bleu = 5000 francs
Package vert + rouge ou bleu + rouge = 4000 francs
Package vert + bleu + rouge = 6000 francs
 

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N-Calédonie: le gouvernement veut rassurer sur la sécurité des eaux territoriales

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N-Calédonie: le gouvernement veut rassurer sur la sécurité des eaux territoriales
Paris, France | AFP | jeudi 05/07/2018 - Les forces armées pourront continuer à assurer la sécurité des eaux territoriales de Nouvelle-Calédonie, malgré le retrait des deux patrouilleurs existant en 2020, a assuré la secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq jeudi au Sénat.

Elle répondait lors des questions au gouvernement au sénateur de Nouvelle-Calédonie Gérard Poadja (UDI), inquiet pour l'immense espace maritime (près de 1,8 million de km2) du Caillou, qui abrite "la deuxième plus grande barrière de corail au monde" mais qui "est de plus en plus la proie d’actes de pêche illégale par des pirates venus d’Asie". 
"Lors de l'examen du projet de loi de programmation militaire 2019-2025, vous avez indiqué que ces deux patrouilleurs, vieux de près de quarante ans, seraient retirés du service actif en 2020. Vous avez également confirmé leur renouvellement à l'horizon 2022-2024", a souligné M. Poadja, demandant "comment le gouvernement comptait assurer la surveillance et la protection des eaux territoriales calédoniennes entre 2020 et 2022".
Les deux patrouilleurs basés à Nouméa "seront bien retirés en 2020 en raison de leur état et du faible stock de pièces de rechange disponibles", a confirmé Mme Darrieussecq. Mais "les forces armées en Nouvelle-Calédonie seront en mesure de protéger la Zone économique exclusive pendant la période transitoire 2020-2022", a-t-elle assuré, avec notamment "une frégate de surveillance, un bâtiment multi-missions, deux avions de surveillance maritime de type Falcon 200 et, en complément, des moyens d'observation spatiale".
Selon Gérard Poadja, "depuis mai 2016, 73 embarcations illégales ont été identifiées, 20 arraisonnées, 9 déroutées et près de 34 tonnes d'holothuries (concombres de mer) ont été saisies".
La secrétaire d'État a précisé que "le premier des six nouveaux patrouilleurs livrés sera déployé prioritairement en Nouvelle-Calédonie".

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Aide aux migrants: le Conseil constitutionnel consacre le "principe de fraternité"

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Aide aux migrants: le Conseil constitutionnel consacre le
Paris, France | AFP | vendredi 06/07/2018 - La fraternité était une devise, elle devient un des grands principes du droit français : le Conseil constitutionnel a affirmé vendredi qu'une aide désintéressée au "séjour irrégulier" des étrangers ne saurait être passible de poursuites au nom de ce principe, qui s'imposera désormais au législateur.

"À l'instar de la liberté et de l'égalité, qui sont les deux autres termes de la devise de notre République, la fraternité devra être respectée comme principe constitutionnel par le législateur et elle pourra être invoquée devant les juridictions", a réagi auprès l'AFP le président du Conseil, Laurent Fabius.
Cette décision, qui promet de résonner comme un coup de tonnerre dans un contexte politique européen tendu sur la question migratoire, répond à une demande de Cédric Herrou, un agriculteur devenu le symbole de l'aide aux migrants à la frontière franco-italienne et qui réclamait l'abolition du "délit de solidarité". Son avocat, Patrice Spinosi, s'est aussitôt félicité d'une "immense victoire".
Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a lui aussi salué cette décision, mais en se félicitant, lui, que le Conseil constitutionnel n'ait pas étendu les exemptions existantes "à l'entrée irrégulière sur le territoire français". Le Conseil constitutionnel prévoit de maintenir les sanctions dans ce cas.
Cette décision "valide la réforme du délit de solidarité" votée à l'Assemblée, se sont félicités plusieurs responsables de la majorité et de gauche.
À l'inverse, à droite, des députés LR, regrettant que le Conseil constitutionnel "se substitue au législateur", ont dénoncé une décision qui "affaiblit manifestement la lutte contre l’immigration de masse".

- "La liberté d'aider autrui" -

 
Pour la première fois, le Conseil constitutionnel consacre le "principe de fraternité", rappelant que "la devise de la République est +Liberté, Égalité, Fraternité+" et que la loi fondamentale se réfère à cet "idéal commun".
"Il découle du principe de fraternité la liberté d'aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national", selon la décision.
Pour permettre au législateur de remédier à l'inconstitutionnalité constatée, le Conseil reporte au 1er décembre 2018 la date d'abrogation des dispositions contestées. 
Les principes généraux du droit ont été pour la plupart fixés après la Seconde Guerre mondiale et il est rarissime que de nouveaux soient énoncés. 
Devant le Conseil constitutionnel, Cédric Herrou et un autre militant de la vallée de la Roya, tous deux condamnés pour aide au séjour irrégulier, avaient attaqué deux articles du Code de l'entrée et du séjour des étrangers.
Ils visaient l'article 622-1, qui punit l'aide à l'entrée, à la circulation et au séjour irrégulier de cinq ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende, et l'article 622-4, qui précise que cette aide ne peut donner lieu à des poursuites lorsqu'elle est le fait de la famille ou "de toute personne physique ou morale, lorsque l'acte reproché n'a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte".
Le texte précise ensuite que cette aide autorisée consiste notamment "à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d'hébergement ou de soins médicaux (...) ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l'intégrité physique".
Un texte "trop vague" pour les défenseurs des militants, qui permettait de sanctionner l'aide humanitaire de la même façon que la criminalité organisée des filières de passeurs.
"En réprimant toute aide apportée à la circulation de l'étranger en situation irrégulière", le Conseil constitutionnel estime que le législateur n'a pas respecté l'équilibre entre "principe de fraternité" et "sauvegarde de l'ordre public".
Il censure donc partiellement l'article L 622-4, sortant du champ des poursuites toute aide humanitaire au "séjour" comme à la "circulation" des migrants. En revanche, "l'aide à l'entrée irrégulière" reste sanctionnée. 

- Contexte politique très tendu -

 
Sur les conditions d'immunité listées dans ce même article, le Conseil émet une "réserve d'interprétation", c'est-à-dire qu'il précise le sens que l'on doit donner au texte: ainsi, l'immunité devrait s'appliquer aux situations énumérées (conseils juridiques, soins médicaux...) mais aussi "à tout autre acte d'aide apporté dans un but humanitaire".
Cette décision intervient dans un contexte politique très tendu sur la question migratoire.
Vendredi dernier, après des semaines d'échanges acides sur fond de sauvetage de bateaux errant en Méditerranée, les dirigeants de l'Union européenne sont parvenus à un compromis qui propose la création de "plateformes de débarquements" de migrants en dehors de l'UE pour dissuader les traversées.
En France, des voix s'étaient élevées jusque dans la majorité pour critiquer le fait que le gouvernement n'ait pas proposé d'accueillir l'Aquarius, un navire refoulé par l'Italie et qui voguait alors avec 630 migrants en détresse.
Au Parlement, députés et sénateurs ne sont pas parvenus mercredi à se mettre d'accord sur le projet de loi "asile et immigration": fin juin, les sénateurs avaient durci le texte adopté en avril par l'Assemblée nationale, qui avait précisément assoupli "le délit de solidarité". Une nouvelle écriture du texte devra donc tenir compte de la décision du Conseil constitutionnel.

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Le Paul Gauguin à Vairao

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Le Paul Gauguin à Vairao
Vairao, le 6 juillet 2018. Le Paul Gauguin arrive ce vendredi matin à Vairao. A 6 heures, il est entré dans la passe. A partir de 7h30, les passagers seront accueillis par un spectacle.



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Carnet de voyage - C’est la saison des Rutacées !

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PAPEETE, le 6 juillet 2018. Tahiti Infos a fait la part belle, jeudi dernier, aux cueilleurs d’oranges de la Punaruu. En ce début d’hiver austral, c’est l’occasion, au-delà des seules oranges des plateaux de la Punaruu, de jeter un œil sur la grande famille des Rutacées, actuellement en pleine production (tout spécialement les agrumes). Parmi ces espèces, quelques-unes, plus originales que d’autres, nous ont semblé dignes de figurer sur cette double page… Enfin sachez qu’il existe aujourd’hui en Polynésie, plus de cent espèces et variétés d’agrumes comestibles.

Textes et photos : Daniel Pardon

Carnet de voyage - C’est la saison des Rutacées !
C’est la saison des agrumes, et plus généralement des fruits de la famille des Rutacées ; alors profitez-en, qu’ils viennent des plateaux de la Punaruu, de votre jardin ou de votre magasin…

Carnet de voyage - C’est la saison des Rutacées !

La plus petite orange du monde
Carnet de voyage - C’est la saison des Rutacées !
Le terme « orange » est sans doute impropre pour qualifier le fruit du buis de Chine ; « l’orange jasmin » (tiare ‘anani, Murraya paniculata) est en effet minuscule (moins de vingt millimètres) et murit sur des arbustes à vocation ornementale que l’on peut tailler comme on le souhaite (art de la topiaire). C’est le seul fruit de cette double page qui n’est pas un agrume.

Le kumquat
Carnet de voyage - C’est la saison des Rutacées !
Le kumquat (Citrus japonica), qu’il soit allongé ou rond, est à la fois un arbuste ornemental et un producteur de condiment raffiné, puisque la peau de ce petit fruit est délicieusement parfumée et vient magnifier la chair de certaines volailles (canards par exemple) et même de poissons un peu fades.

Le cédrat
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Pouvant dépasser un kilo, cet énorme citron (Citrus medica) est en quelque sorte l’ancêtre des oranges et des citrons actuels. De ce fruit très juteux, on extrait un jus acide parfait pour le poisson cru ; avec sa peau très épaisse, on fabrique des pâtes de fruits réputées.

La main de Bouddha
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Cet étrange agrume (Citrus medica digitata) est un cédrat, mais qui ne produit pratiquement pas de chair, et donc pas de jus. En revanche, toute la pulpe blanche est comestible, crue (accompagnement de salades ou de poissons) ou confite. En Asie, on offre le fruit dans les temples.

Le citron popa’a
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Curieusement, ce « taporo popa’a » (Citrus limon) est quelque peu tombé dans l’oubli, supplanté par les petits citrons verts, en l’occurrence les limes mexicaines. Jaune à maturité, il est nettement plus gros que les petites limes, mais son jus est moins apprécié.

Le tangor
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Le tangor (Citrus reticulata x Citrus sinensis) est le fruit d’un croisement entre mandarine et orange. Le fruit, très juteux, est excellent ; sa chair est généralement orange, mais celle de cette variété (var. Séminole) est d’un beau rouge rubis.

Le pamplemousse de Sarawak
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Introduit à Tahiti grâce au collectionneur Harrison Smith, le pamplemousse de Sarawak (Citrus maxima) est répandu aujourd’hui des Marquises aux Gambier. Nous n’avions pas de raison de vous le présenter pour son originalité ; toutefois, il en existe une variété moins répandue qui est si charnue que la peau forme des quartiers que l’on croirait prêts à exploser tant ils renferment de jus !

Le combava
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Incontournable pilier de la cuisine de l’océan indien, le combava (Citrus hystrix) n’est pas encore très utilisé chez nous ; de la taille d’un citron popa’a, il a la peau toute ridée ; c’est surtout son zeste qui est utilisé en gastronomie, tant son parfum est puissant. Un délice !

La bigarade
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L’orange amère (Citrus aurantium) est la mal-aimée de nos agrumes ; elle est pourtant délicieuse et très riche en vitamine C. Certes, il faut l’adoucir pour la consommer mais elle reste, de très loin, la matière première idéale pour la fabrication de confitures d’oranges (peau et chair).

Le calamondin panaché
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Le calamondin (Citrus madurensis var.) est le seul agrume à supporter la vie en appartement. Il produit une fois par an des petits fruits qui deviennent orange à maturité. Ils sont malheureusement bien trop acides pour être comestibles.

Le limequat
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Fruit du croisement entre un limettier et un kumquat, le limequat commence à se répandre dans nos îles et c’est tant mieux, car cet agrume est fortement parfumé et, en prime, très acide. Autant dire qu’il convient parfaitement bien aux poissons.

La mandarine
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La petite mandarine (‘anani pa’avete, Citrus reticulata) n’est pas forcément le meilleur des fruits de dessert chez nous, compte tenu de ses nombreux pépins et de sa peau souvent épaisse. Mais en revanche, c’est le fruit idéal pour préparer des jus, en mélange par exemple avec des oranges locales ou même un bon gros pamplemousse.

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Contraste entre un pamplemousse Kao Pan de très grande taille et une modeste lime mexicaine.


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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 07 au lundi 09 juillet 2018

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Pharmacies de garde : Du samedi 07 et dimanche 08 juillet 2018

- Papeete : Pharmacie VAIMA. Tél. 40 42 97 73
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie HEIRI. Tél. 40 82 23 23
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie MOANA NUI. Tél. 40 43 16 98
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Du samedi 07 juillet 2018 à 12h30 au lundi 09 juillet à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr ROGEAU Renaud Tel. 40 46 04 01

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr DAVID Michel Tel. 40 48 00 11

-Commune de Paea : Dr COVIC Eric Tel. 40 53 27 52

-Commune de Papara : Dr FAYOLLE Florence Tel. 40 43 30 33

-Taravao et la presqu’île : Dr MORALES Philippe Tel. 40 57 21 88

-Secteur de MOOREA : Dr BOUCHET Nicolase Tel. 40 56 47 47

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr LOPEZ EGUILAZ Maria Tel. 40 60 36 36

-Ile de Huahine : Dr BANFF Nataly Tel. 40 68 81 81

-Ile de Raiatea : Dr LACROZE Gaëlle Tel. 40 66 49 66

-Ile de Tahaa : Dr DANA Raphaël Tel. 40 65 65 67 - 87 76 12 76

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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La 5e édition du Farereira’a aura lieu les 16 et 17 juillet

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La 5e édition du Farereira’a aura lieu les 16 et 17 juillet
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - Pas moins de 350 personnes réparties en six groupes sont attendus pour cette nouvelle édition du Farereira’a. Ils viennent de Californie (États-Unis) et se disputeront des prix en solo et en groupe. La cérémonie d’ouverture du concours, Oro’a Faatau Aroha, aura lieu le dimanche 15 juillet, sur le marae Arahurahu, à Paea.

"Permettre aux groupes étrangers pratiquant le ‘ori tahiti de connaitre la Polynésie, sa culture, sa langue et son peuple", tel est l’objectif du Farereira’a. C’est une vitrine de plus permettant aux professionnels du ‘ori tahiti de mettre à l’honneur notre culture.

Cette édition 2018 est la cinquième. Le nombre d’inscrits ces dernières années témoigne de l’intérêt que les danseuses et danseurs étrangers portent au ‘ori tahiti. Lors de la première édition en 2004, 350 artistes répartis en sept groupes internationaux s’étaient présentés.

En 2009, ils étaient 450 participants répartis en huit groupes. En 2012, ils étaient 550 répartis en onze groupes et en 2015, 625 participants répartis en onze groupes. Les artistes viennent des États-Unis, du Japon, du Mexique. Certains sont devenus des habitués, connus du public local : Nemenzo, Te Varua ‘Ori, Te Mana o te ra mais aussi Noelani, Hui Tarava et Hura Atua nui.

Le concours est organisé par Anthony Manaois. Il a été fondé par Coco Hotahota. Chef de troupe de Temaeva, Coco Hotahota a fait ses premiers pas avec Madeline Moua. Depuis, avec Temaeva, il a remporté de très nombreux prix. Il a été quatorze fois lauréat du concours de ‘ori tahiti.

Il passe par la danse pour s’exprime et dénoncer. Comme en 1980 lorsqu’avec des costumes en boîtes de conserve il a pointé du doigt les dérives du modernisme. En 1997, ses danseurs se sont montrés en smoking et parapluie, ses danseuses en robe noire, talon aiguille et gants blancs. En 2017, c’est Temaeva qui a assuré le spectacle sur le marae Aarahurahu.

Pratique

Dimanche 15 juillet : Oro’a Faatau Aroha sur le marae Arahurahu à Paea à 15h45. Tarif : 1 000 Fcfp.
Lundi 16 juillet au grand théâtre de la Maison de la culture : 1ère séance de 9 heures à 16 heures, concours solos à partir de 5 ans. La 2e séance de 18 heures à 22 heures pour les finales de solos et spectacles.
Mardi 17 juillet au grand théâtre de la Maison de la culture : de 18 heures à 22 heures concours de solos Over all et spectacles de groupes.
La séance à 1 500 Fcfp, le pass All day à 2 500 Fcfp.
Inscriptions sur place pour les danseurs locaux le 9 juillet de 9 heures à midi et le 16 juillet de 7h30 à 8h30 à la Maison de la culture.


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Heiva i Tahiti : l'île de Rimatara à l'honneur avec les Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina

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Heiva i Tahiti : l'île de Rimatara à l'honneur avec les Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - "Te fārereira'a te tama e te fenua o Nuiova" (la rencontre de l'enfant et de sa terre Nuiova), c'est le thème qu'a retenu le groupe de chant "Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina". Selon la cheffe du groupe, leur objectif principal est de faire découvrir les différentes îles des Australes, à leurs jeunes.

Ils viennent pour la plupart, des Australes, les 75 chanteurs du groupe "Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina" reviennent au Heiva i Tahiti dans un but bien précis : "Nous avons l'intention de travailler sur les Australes pour la nouvelle génération", indique Viviane Tavita, cheffe du groupe. Une génération qui a vécu toute sa vie sur Tahiti, sans vraiment connaitre ses origines.

"C'est la suite de notre thème de l'année dernière, "Nō hea roa mai 'oe Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina" ?" Pour cette nouvelle édition, le groupe a retenu l'île de Rimatara, "c'est la plus petite île des Australes. Selon l'histoire, cette île a été découverte par le Pasteur Viriamu Henere, en 1862, sur laquelle il a instauré une école sur la bible. Et jusqu'à présent, ce peuple a bien œuvré dans la religion", raconte la cheffe des "Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina".

Et chanter un répertoire que l'on ne maitrise pas vraiment n'est pas une mince affaire, "les mélodies sont différentes des chants que nous avions l'habitude d'interpréter". Le groupe a donc reçu l'aide de quelques māmā de Papeete et originaires de Rimatara.

Et pour parler de Rimatara, le groupe a décidé de prendre comme couleur principale pour leur tenue, le rouge. "Cela représente l'oiseau "'Ura vaero" de Rimatara. Il représente un peu l'éclaireur pour les habitants de l'île", conclut Viviane Tavita.

Le groupe "Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina" a été créé il y a quatre ans. En 2015, le groupe a remporté le 2ème prix en "Tārava Tuha'a Pae" ainsi que le prix spécial du jury. Deux ans plus tard, "Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina" remportera le 1er prix en "Tārava Tuha'a Pae".

Cette année, la troupe fera de son mieux pour repartir avec le prix tant convoité du "Tumu Ra'i Fenua".

L'histoire de Rimatara avec les "Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina", c'est samedi soir sur la scène de To'atā.

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Le Tahiti d’antan revit au bal du Tiurai

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Le Tahiti d’antan revit au bal du Tiurai
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - Relancé en 2017, le fameux bal du Tiurai est à nouveau organisé cette année. La première édition, avec 700 participants, a été un succès. Prévu dans les jardins de la mairie de Papeete, il sera animé par le Tribute to Tahiti d’Antan puis Kalou & friends à partir de 22 heures.

Le bal populaire du Tiurai a longtemps été une institution des festivités de juillet. Il rappelle à présent le Tahiti d’antan qui "a laissé de grands souvenirs dans le cœur des Polynésiens, nostalgiques des années 1950/1960, insouciantes et joyeuses", résument les organisateurs.

Ils ajoutent, "Papeete avait alors une vie nocturne avec ses boîtes de nuit célèbres dans tout le Pacifique : le Quinn’s, le Col Bleu, le bar Lea… Chacune ayant ses musiciens et vedettes". Quand arrivait le 14 juillet, le Tiurai, Papeete se métamorphosait.

C’était la fête !

"C’était la fête ! Des guirlandes multicolores soulignaient les rues les plus populaires, les quais se peuplaient de baraques… Des mini-restaurants offraient brochettes et veau à la broche… La soirée à ne pas manquer c’était le Bal du 14 juillet ! ".

Pour faire revivre cette époque, Christophe Longelin et Karl Brinckfieldt ont lancé le Bal du Tiurai il y a un an. "Pour une première édition, on a compté 700 personnes, ce qui est vraiment bien", indique Christophe Longelin.

"La moyenne d’âge était autour de 50 ans, mais on a été très agréablement surpris de voir aussi des jeunes. On a été étonné de voir cette génération qui n’avait pas vécu le bal du 14 juillet lorsqu’il existait il y a vingt ans." Devant ce succès, encouragé par l’intérêt porté à la soirée, Christophe Longelin et Karl Brinckfieldt ont proposé une deuxième édition.

L’événement va se découper en deux temps forts. Une première partie sera animée par l’orchestre Tribute to Tahiti d’antan. "Cet orchestre compte douze musiciens, des femmes et des hommes de l’ancienne et de la nouvelle génération."

Patrick Noble, Maire Arai, Jo Nui, Raimana Bareille, Vaitiare Tuhoe, André Art seront notamment sur scène en première partie. À partir de 22 heures, le public pourra alors se mettre à danser, entraîné par Kalou & Friends. Pour faire une pause entre ces deux temps forts, le tirage au sort de la loterie désignera les gagnants du jeu. Un billet d’avion Papeete/Tokyo sera offert en 1er lot.

Programme

Le samedi 14 juillet dans les jardins de la mairie de Papeete
18 heures : ouverture des portes pour les entrées dîneur et non dîneur.
19h45 : Tribute to tahiti d’antan avec la participation de miss Tahiti 2018 et ses dauphines.
21h45 : Tirage au sort avec un AR pour Tokyo en premier lot.
22 heures : bal dansant animé par Kalou & Friends.
3 heures : fermeture des portes.

Tarif dîneur (table 8 personnes) à partir de 30 000 Fcfp.
Tarif non dîneur : 2 000 Fcfp

Contact

Tél. : 87 33 68 93 ou 87 35 26 26
Facebook : le bal populaire du tiurai

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Les représentants demandent à l'Etat de reconnaître 7 nouvelles formations

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Les représentants demandent à l'Etat de reconnaître 7 nouvelles formations
PAPEETE, le 6 juillet 2018. Les représentants à l'assemblée ont adopté jeudi une délibération pour demander que sept formations, délivrées par le Centre de Formation Professionnelle des Adultes de Polynésie, soient reconnues par l'Etat. Ce qui donnerait une valeur supplémentaire à ces formations.


L’Assemblée de la Polynésie française a adopté jeudi une délibération demandant la reconnaissance par l’État de sept titres professionnels délivrés par la Polynésie. Cette démarche vise à assurer aux salariés et travailleurs indépendants polynésiens une garantie supplémentaire de compétence vis-à-vis de leur employeur ou de leur clientèle. Elle permet également aux titulaires de ces titres reconnus par l’État d'exercer leur activité professionnelle en France comme dans les autres territoires de la République. Enfin, elle leur donne la possibilité de se présenter à des concours de la fonction publique.

Sur 37 titres professionnels créés depuis 2012, 28 ont fait l'objet d'une reconnaissance par l’État. Les nouveaux titres professionnels concernés par la demande sont ceux d'agent magasinier, d’assistant chef de chantier gros œuvre, de plaquiste, ou encore de mécanicien automobile pour ne citer qu’eux.

La préparation à l'obtention de l'ensemble de ces titres professionnels créés par le Pays est effectuée par le centre de Formation Professionnelle des Adultes (CFPA) qui évalue la maîtrise des compétences nécessaires à l'obtention des titres.

De 2013 à 2017, sur 37 titres professionnels créés par la Polynésie, 27 ont donné lieu à des sessions de formation, pour une moyenne annuelle de près de 300 stagiaires, tous titres confondus, soit près de 1 200 stagiaires sur la période. Plus de 1 000 personnes ont obtenu un titre professionnel. Le niveau d'insertion des stagiaires sortants titulaires d'un titre de niveau V s'est élevé, en 2017, à 80%. Ce chiffre illustre la grande utilité de ce dispositif.

Afin de renforcer les titres professionnels existants, le CFPA a également créé des qualifications complémentaires, notamment dans le domaine de la sécurité au travail, afin de rendre les stagiaires employables immédiatement et ainsi dispenser les entreprises de la préparation de formations qualifiantes après le recrutement.

Ces qualifications complémentaires ont pu être financées, d’une part, grâce au partenariat conclu avec le Contrat de ville, pour les stagiaires issus des quartiers dits « prioritaires », et d’autre part, grâce aux fonds propres du CFPA, pour les autres catégories de stagiaires.
Cet effort est ainsi venu s’ajouter à la synergie existant entre le CFPA, le SEFI et le RSMA, qui vise à augmenter davantage le niveau d’insertion des stagiaires en 2018.




Les 7 titres prévus par la délibération
Les 7 titres prévus par la délibération concernent les domaines suivants
• le magasinage avec un titre, celui d'agent magasinier ;
• le bâtiment avec 3 titres, ceux d'assistant chef de chantier gros œuvre, de chef d'équipe aménagements-finitions et de plaquiste
• la mécanique automobile avec deux titres, ceux de mécanicien automobile et de technicien électromécanicien automobile ;
• l'énergie avec un titre, celui de monteur-dépanneur en climatisation.

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Heiva i Tahiti : "Te Pare o Tahiti Aea" parlera des deux coraux légendaires de Pueu

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Heiva i Tahiti :
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - Inscrit dans la catégorie "Tārava Tahiti", le groupe de chant participera pour la 3ème fois au Heiva i Tahiti. Cette année, les 85 chanteurs de "Te Pare o Tahiti Aea" nous conteront l'histoire des deux coraux légendaires de Pueu.

La troupe est menée par Teio Rapae.

"Te Pare o Tahiti Aea" participera, pour la 3ème fois, au Heiva i Tahiti. En 2016, le groupe a remporté le 1er prix en costume et le 2ème prix en 'ūtē 'ārearea. En 2017, 2è prix en 'ūte 'ārearea, 3ème prix en tārava tahiti et rū'au. Cette année, la troupe fera tout pour séduire aussi bien le jury que le public.

Le thème que les 85 chanteurs développeront sur scène, est "Te 'a'ai nā toa maeha'a" (les deux coraux légendaires).

Deux coraux qui se trouvent sur le récif situé en face de l'école Hélène Auffray, à Pueu. La particularité de cette histoire est que ces deux coraux se transformaient en être humain, le soir, et ils reprenaient leur apparence réelle, aux premiers rayons du soleil. "Un soir, nos deux héros faisaient la fête et ils n'avaient pas vite remarqué que le jour commençait à se lever. Une fois qu'ils avaient compris, ils se mirent à courir pour rentrer chez eux, en passant par la passe de To'a poto. Hélas, les deux coraux ont été surpris par la lueur du jour et ils moururent à cet endroit. C'est ainsi que naquit l'histoire des deux coraux légendaires", raconte Tamu Tauhiro, auteur du thème. "Aujourd'hui, on peut encore les apercevoir, quand il fait beau", poursuit-il.

Pour bien représenter leur thème, Teio Rapae a choisi d'utiliser les produits de la mer pour leurs costumes. "Il y aura un tissu bleu qui représentera la mer, puis un tissu blanc qui évoquera l'écume des vagues", précise-t-il. "Sur nos couronnes, il y aura des algues avec des morceaux de filet", rajoute le chef de groupe.

"Te 'a'ai nā toa maeha'a", une légende qui sera racontée pour la première fois, selon Teio Rapae, sur la scène de To'atā, samedi soir.

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Heiva i Tahiti : "Te 'ōteu fenua", une légende qui traite du viol vue par Hei Tahiti

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Heiva i Tahiti :
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - Son auteur appréhende la réaction du public, les mots sont assez durs à entendre, mais il n'a pas eu le choix. "Il fallait employer ces mots pour que nous puissions connaitre notre histoire". Cette légende de Huahine revient sur l'origine du mont "Teureure o Tai" à Maro'e.

"On confond souvent la forme de cette montagne avec le sexe de Hiro, alors que c'est celui d'un guerrier de Tahaa", explique d'entrée Yann Paa, auteur du thème de Hei Tahiti, "Te 'ōteu fenua" (le bourgeon de la terre).

Pour cette légende, la troupe Hei Tahiti s'est inspirée des récits des anciens de Huahine. "Nous nous sommes déplacés en mars avec l'auteur et nous avons rencontré māmā Tinitua, la doyenne de l'île, mais aussi un référent du 'ōtea mau sur Parea. Nous avons rencontré également les artisans de Parea, nous avons visité toute l'île par rapport aux lieux forts qui sont racontés dans cette légende, et par rapport à tout ce travail de fond", explique Tiare Trompette, la chef de la troupe.

Une histoire qui n'est pas évidente à raconter, mais "lors de mon entretien avec māmā Tinitua, elle me disait qu'il fallait employer les mots qu'il faut pour que nous puissions connaitre notre histoire. C'est la raison pour laquelle, je parle de bourgeon de terre. C'est ce qui fait de toi, ta personnalité. Et aujourd'hui, le fait d'éviter de raconter des histoires comme celles-là, alors qu'elles nous appartiennent, c'est parce qu'on a honte, je pense, alors qu'on ne devrait pas. Il faut raconter, même si l'histoire ne plait pas et qu'elle est sensible", précise Yann Paa.

UNE LÉGENDE QUI TRAITE DU VIOL
La légende parle "d'une ancienne reine de Huahine qui habitait Tefareri'i et qui était Hinarere vahine. Hinarere i te mata a'ia'i (Hinarere au visage ravissant) parce que c'était la plus belle femme de Tefarerii. Elle attirait beaucoup les guerriers à cause de sa beauté. Un jour, un guerrier de Taha'a, de 'Iripa'u, l'ancien nom de Taha'a, Tai, avait entendu parler de cette jeune fille qui était célèbre à Huahine. Elle n'était pas simplement une simple femme, mais elle était aussi une guerrière. Donc Tai a décidé de venir à Huahine, à Tefarerii pour voir cette jeune fille. Lorsqu'il l'a vue, il est tombé sous son charme et il a été attiré sexuellement. Il a donc décidé de la kidnapper. Un soir, Hinarere était avec son frère, sur la place Tehoro, et c'est là que Tai l'a enlevée. Il l'a emmenée à Maro'e pour la violer", raconte l'auteur.

"Mais au moment de l'acte, les lèvres du vagin de Hinarere ont sectionné le pénis de Tai, et aujourd'hui, son sexe est devenu une pointe montagneuse à Huahine. À ce moment-là, il s'est mis à courir jusqu'à la mer vers Raiatea parce qu'il ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Et lorsqu'il s'est retourné, il voyait son sexe s'ériger à Huahine, et arrivé vers Raiatea, il a commencé à frapper la terre et cela marque sa défaite. L'origine du nom de Taha'a sort de cette histoire. On dit "Vai taha noa tōna ure" et c'est comme ça que 'Iripa'u est devenu Taha'a, c'est la version qu'on nous a remis. Par contre, lorsque Hinarere a été violée, son sexe s'est métamorphosé, et on dit qu'à partir de là, est apparu la fleur de la tiare Tahiti", poursuit Yann Paa.

Par rapport à cette légende, l'auteur a utilisé des mots assez crus et violents. Il ne cache pas d'ailleurs son appréhension : "J'ai repris des anciens mots de Huahine et que nous avons calé dans les différents tableaux. Ces mots sont plus utilisés dans le pā'ō'ā et le hivināu, ce sont deux tableaux qui sont réellement forts, parce que c'est la partie où on présente Tai et Hinarere, et c'est là qu'il viendra pour la kidnapper. Et dans le troisième tableau, on va représenter le viol. En voix off, on aura un monologue, qui représentera le violeur et qui parlera sèchement à cette femme pendant l'acte. Ce seront des mots durs qui vont probablement choquer le public."

LA MISE EN SCÈNE
Pour représenter leur thème sur la scène de To'atā, Tiare Trompette a préparé quatre tableaux. "Le premier, c'est la présentation de l'île. Le deuxième, c'est la présentation des personnages. Le troisième, c'est l'action forte du spectacle et le dénouement à la fin, de la souffrance qui a été vécue par Hinarere et qui apporte un bonheur certain à l'île", explique la chef de la troupe.

Plus de 180 artistes formeront cette année le groupe de danse Hei Tahiti. Tiare Trompette promet un spectacle "touchant, émouvant et profond pour Huahine, qui le mérite." Yann Paa ajoute : "Maintenant, il ne faut pas que le public reste focalisé sur des mots, le sexe. Derrière tout cela, il y a un sens. Il faut voir plus loin, c'est ça qui fait la particularité de Huahine."

"C'est très violent, c'est choquant, ce n'est pas conseillé pour les enfants. C'est réservé aux adultes. Mais comme l'a dit le président du jury : "Osez et on verra ce que ça va donner sur scène", confie la chef de groupe.

Demain soir, Hei Tahiti se surpassera avec ce thème particulier. "Le plus important est de se faire plaisir et de faire plaisir au public et au jury", conclut Tiare Trompette.

De son côté, la Maison de la culture préconise aux parents de ne pas emmener leurs enfants durant cette soirée, suite à certaines scènes qui pourraient heurter leurs sensibilités.

LA PAROLE À
Heiva i Tahiti :
Tiare Trompette
Chef de la troupe Hei Tahiti

"On n'oublie que nos ancêtres sont des livres ouverts"


"Ça remonte à 2016. Il faut dire que je fonctionne avec les signes. Je suis croyante et j'ai la foi aussi envers les éléments de la nature. Ce jour-là, j'étais avec ma fille dans un milieu hospitalier, à Paris, et on a regardé une émission qui parlait justement du Heiva de Huahine. Et voilà que j'écoute l'interview de cette dame qui rappelle aux jeunes de revenir à la source, de venir dans les îles chercher nos légendes, et qu'il ne fallait aller dans les livres uniquement. Et pour moi, il me fallait me rapprocher de cette source-là parce que souvent, on a tendance à rester dans les livres, et on n'oublie que nos ancêtres sont des livres ouverts. Ils sont encore vivants et il faut recueillir tout ce qu'il y a à recueillir, parce que lorsqu'ils ne seront plus là, nous n'aurons plus rien. Et pour moi, c'était le bon moment de communiquer avec les jeunes de Tahiti que toutes les îles ont une histoire et qu'il faut tendre ses oreilles et qu'il faut écouter la moindre parole qui est dite. Sortir de son cocon de Tahiti, ça fait du bien aussi. Pour moi, c'était essentiel de mettre en avant Huahine avec un auteur qui est originaire de là-bas, avec qui j'ai travaillé dernièrement sur un spectacle "Taupiti vahine", et il paraissait très important de passer par des gens de là-bas."


Heiva i Tahiti :
Yann Paa
Auteur

"C'est un privilège de pouvoir écrire pour Tiare"


"C'était enrichissant de travailler avec Tiare. Sa troupe est assez célèbre. J'ai pris ça comme un défi, c'est un privilège de pouvoir écrire pour Tiare, et je dis que ça a été évident parce que Tiare a sa façon de voir côté chorégraphie, et ça m'apporte de l'aide au niveau de l'écriture. Il faut surtout que l'auteur travaille avec la chorégraphe ou chef de groupe pour mêler les idées et les versions communes pour le spectacle."


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Heiva i Tahiti : Fare ihi no Huahine danse la légende de Hotu Hiva

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Heiva i Tahiti : Fare ihi no Huahine danse la légende de Hotu Hiva
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - Fare Ihi no Huahine se présente pour la quatrième année au Heiva i Tahiti, en catégorie amateur. Cette année, la troupe interprétera la légende de Hotu Hiva pour rendre hommage à Wilson Mahuta, leur meneur décédé en janvier 2018.

La centaine d'artistes de la troupe de danse Fare Ihi no Huahine foulera samedi les planches de To'atā avec deux objectifs : remporter le premier prix de la catégorie hura ava tau, mais surtout rendre hommage à Wilson Mahuta, leur meneur, décédé en janvier dernier. "Quand Wilson Mahuta, notre mentor, est décédé, sa famille ainsi que les danseurs et danseuses ont voulu lui rendre hommage en remontant, cette année, sur les planches de To'atā."

La troupe a commencé la préparation de leur spectacle la semaine qui a suivi l'enterrement de Wilson. "Au mois de janvier, nous avons décidé de participer au Heiva. Ça a été le rush pour trouver la légende, ensuite pour poser les percussions pour que les chorégraphes puissent travailler et démarrer les répétitions en attendant de faire le reste. Tout a été fait dans rush, on a bouclé 90 % de notre spectacle à la mi-mai."

Cette année, la troupe a décidé d'interpréter une légende de Huahine, celle de Hotu Hiva. "Nous sommes contents de faire ça. Ça nous permet de promouvoir et de faire connaître notre île." Armandine Manarii, l'auteur, a choisi cette légende parce qu'elle parle de Huahine, mais surtout parce que le tambour est au centre de l'histoire. "Ce qui m'a interpellée dans cette légende, c'est l'importance du tambour. Wilson était un percussionniste hors pair. Cette légende était une opportunité de parler de notre île et d'un instrument cher à Wilson, le pahu. Ça collait bien avec l'hommage que nous voulions lui rendre."

La version qui a été choisie par la troupe a été travaillée avec les anciens de Huahine et les référents culturels de l'île. "Nous avons travaillé notre version de la légende avec les anciens. Le travail des mots a été minutieux. Ils tenaient à ce qu'on utilise les mots de la légende sans les édulcorer. C'est l'histoire d'une jeune femme, Hotu Hiva, qui a grandi sur l’île de Hawaiki, l’ancien nom de Raiatea. Hotu Hiva était la fille de Tū Tapuari’i, un des chefs des îles sous le vent."

LA LÉGENDE
Cette jeune princesse avait, depuis sa tendre enfance, pour compagnon de jeux un garçon de son âge nommée Teaonuimaruia. Il n'est issu d'aucune lignée royale, c'est un homme du peuple. Au fil des ans, les jeunes amis tombent amoureux, mais les règles ancestrales et les moeurs de l'époque interdisent leur relation.

Tū Tapuari’i décide alors d'emmener sa fille avec lui à Raiatea. Mais une fois sur l’île, Hotu Hiva dépérit et tombe malade. Les tahu'a se succèdent à son chevet pour tenter de la guérir. Le père sait pertinemment que sa fille perd la vie petit à petit.

Son père va donc enfreindre les règles pour sauver sa fille. Il va construire un pahu, pour la cacher à l'intérieur et la ramener à Huahine. Le problème, c'est que quand la princesse arrive à Huahine, porté par la mer et le vent, elle s'échoue à Maeva. Et quand il la voit, le chef la veut pour lui. Face à son refus, il la maltraite. Teaonuimaruiava apprend qu'elle est arrivée à Huahine et va combattre le chef de Maeva pour libérer sa bien-aimée.

L'eau et le tambour sont essentiels à l'histoire. La chorégraphe s'est donc attachée à les transposer aux mouvements des danseurs. Les ondulations et les mouvements souples sont très présents, tout au long du spectacle. Il y aussi le combat au moment de l'affrontement entre Teaonuimaruiava et le chef de Maeva. "Dans notre pā'ō'ā hivināu, nous allons aussi intégrer une scène érotique", ajoute Armandine.

UN DÉFI À RELEVER
La troupe Fare Ihi no Huahine s'est aussi donné un défi à relever : "Nous présentons trois grands tableaux. Là où nous ferons la différence, c'est que, cette année, nous n'aurons pas de 'ōrero dans notre spectacle. Les coupures entre les tableaux se feront grâce aux petites prestations obligatoires comme l'orchestre patrimoine, l'orchestre création, meilleur danseur, meilleure danseuse...".

La compositrice du thème ajoute : "C'est un peu prétentieux, mais on aimerait faire un filage du début jusqu'à la fin, sans coupure. Le spectacle va durer 50 minutes. Ça va être beaucoup de danse, beaucoup de prestations, moins de 'ōrero. Les acteurs n'auront pas droit à la parole. Les danseurs et danseuses apporteront le support visuel et, voir, peut-être, ce côté affectif du spectacle. Ils vont venir supporter le spectacle et faire comprendre au spectateur ce qu'il se passe. Le ra'atira ne parlera pas. Il y aura juste le 'ōrero d'entrée. C'est du jamais vu. Nous avons une boule au ventre, mais c'est un challenge."

Trois grands tableaux, quatre costumes et un minimum de coupures pendant le spectacle : le challenge est de taille.

Pour ce qui est du décor, le tambour et les pierres de Huahine auront des rôles importants. "Tous les enfants de Wilson sont dans le spectacle. Toute sa famille gravite autour de l'organisation. C'est incroyable cet élan de solidarité. Si on arrive à gagner, ce serait le meilleur hommage que nous pourrions rendre à Wilson", conclut Armandine en regardant les artistes répéter.


Heiva i Tahiti : Fare ihi no Huahine danse la légende de Hotu Hiva

Heiva i Tahiti : Fare ihi no Huahine danse la légende de Hotu Hiva

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De nouvelles règles pour les élevages de poules

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De nouvelles règles pour les élevages de poules
PAPEETE, le 6 juillet 2018. Les représentants à l'assemblée ont adopté jeudi la délibération modifiant les règles encadrant les élevages avicoles. L'objectif pour le gouvernement est de "simplifier et de normaliser le fonctionnement de ce dispositif".

"Pour réguler efficacement le marché de la filière avicole, le gouvernement a mis en place un régime d’autorisation permettant la création ou l’extension d’élevage de poules pondeuses et le renouvellement de leurs cheptels avec les importations de poussins", a indiqué le rapporteur Joséphine Teakarotu. Ces autorisations sont aujourd'hui délivrées respectivement par la commission pour la création ou l’extension d’élevage de poules pondeuse et par la commission avicole. "Ce dispositif permet de contrôler la création ou l’extension des élevages, et par la même occasion, d’éviter la croissance désordonnée des installations existantes ou l’apparition de nouvelles structures d’élevage pouvant bouleverser le tissu économique et social", a commenté la représentante Tapura. "Afin de simplifier et de normaliser le fonctionnement de ce dispositif, le présent projet de texte propose de réunir les deux commissions pour n’en former qu’une. Cette nouvelle commission, dénommée commission avicole, sera chargée d’une part, de l’examen des demandes d’autorisation de création ou d’extension d’élevages de poules pondeuses et des demandes d’importation de poussins, et d’autre part, de simplifier les conditions de délivrance des autorisations."

En revanche, le texte ne permet pas de connaître qui composera cette commission puisque la délibération indique qu'un "arrêté pris en conseil des ministres précise la composition et les modalités de fonctionnement de la commission".

Un point que le Tahoera'a a dénoncé. "Je trouve curieux de vouloir abroger la moitié des articles de cette délibération afin de donner tout pouvoir aux conseil des ministres", a regretté Yseult Butcher- Ferry. "En commission, il nous a été expliqué que cela laissait plus de souplesse pour ne pas revenir devant l'assemblée pour modifier un membre. Cependant, il n'y a là dans l'actuelle délibération que des titres et aucun nom gravé dans le marbre. Cette explication ne me semble pas satisfaisante. D'autant plus que cela se fait pour d'autres commissions ou conseils d'administration". La représentante orange a ainsi regretté que le gouvernement "limite les compétences de l'assemblée". "Allons-nous nous contenter de laisser faire le conseil des ministres ? Voilà une modification inédite espérons qu'elle n'en m'amènera pas d'autres", a-t-elle insisté.

Autre changement : "pour les archipels éloignés, le seuil à partir duquel la création ou l’augmentation du cheptel sera soumis à autorisation, va être augmenté de 300 à 500 poules". "Avec le nouveau texte, il n'y a plus les îles du Vent et les îles Sous-le-Vent", a souligné l'élu Putai Taae.
En 2017, la Polynésie française comptait 66 exploitations avicoles réparties sur l’ensemble des cinq archipels. Les plus grandes fermes avicoles de Polynésie française sont situées aux Iles du Vent. Le Service du Développement Rural y a recensé 183 600 cheptels au total en 2015. Le nombre élevé de ces cheptels est supérieur aux besoins réels des habitants qui y vivent. Autrement dit, le nombre de cheptel sur Tahiti et Moorea est supérieur aux besoins de leurs habitants.

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Heiva i Tahiti : Teahinui s'engage pour la femme polynésienne

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Heiva i Tahiti : Teahinui s'engage pour la femme polynésienne
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - Teahinui se présente pour la première fois au Heiva i Tahiti. La jeune troupe ne manque pas d'ambition. Tekeu Brunel et ses 75 danseurs n’interpréteront pas une légende, mais un texte fortement engagé sur la condition de la femme polynésienne.

L'idée de former sa propre troupe de danse est venue à l'esprit de Tekeu Brunel l'an dernier, quand elle a vu sa petite fille monter sur le paepae avec Toahiva. L'ancienne danseuse de madeleine Moua et de Coco Hotahota décide, avec sa fille et sa petite fille, de monter Teahinui.

"J'étais danseuse il y a environ 40 ans. Cette envie de refaire de la danse revient. Je n'ai plus envie de danser, mais j'ai envie de faire danser les jeunes."

Sandrine Mareva Brunel, la fille de Tekeu, est l'auteur du thème. Elle a souhaité parler de la femme polynésienne et de son rôle dans la société. "Lorsque l'on regarde la plupart des sociétés polynésiennes, on constate que la femme a toujours eu un rôle important et incontournable. Elles étaient source de richesse et d'équilibre, mais aussi les premières enseignantes des traditions et de la culture", écrit la jeune femme. "Je me disais que les femmes d'avant étaient soumises, mais en fait, non. Bien avant l'arrivée des missionnaires, elles n'étaient pas soumises. Elles avaient un rôle dans la famille. C'étaient des femmes actives, des mamans, des femmes qui prenaient des décisions. La société était un peu matriarcale. Quand les missionnaires sont arrivés, là, ça a changé. La femme a dû commencer à obéir à son mari", explique Tekeu Brunel.

Les danseurs vont interpréter ce rapport entre la femme et l'homme, avant l'arrivée des missionnaires, et le changement de ce rapport une fois que les religieux ont évangélisé les Polynésiens. Sandrine Brunel évoque aussi la situation de la femme aujourd'hui. "Ma fille a écrit le thème après avoir fait ses recherches dans les différentes archives disponibles localement. C'est un peu comme une pièce de théâtre on mime l'homme et la femme. Elle a voulu montrer la femme d'avant, la femme colonisée, la femme d'aujourd'hui et la femme de demain", raconte la chef du groupe.

Ainsi, ce sont huit tableaux avec quatre costumes que les 75 danseurs, les dix musiciens et la chorale vont faire vivre ce thème. "Les danseurs et les danseuses échangent beaucoup tout au long des chorégraphies. Il y a des moments de confrontations entre l'homme et la femme. Nous voulons, par notre danse, montrer ce rapport, mais surtout montrer que la femme mérite le respect et d'être l'égale de l'homme."

Le chorégraphe a construit un spectacle avec beaucoup des déplacements, ce qui implique une difficulté au niveau des alignements. Sans oublier que beaucoup des danseurs et danseuses monteront sur To'atā pour la première fois.

Pour la scénographie, la troupe voulait mettre du feu sur la scène, mais la sécurité de l'événement leur a fait renoncer à ce projet : "Nous aurons du rouge et du jaune sur les costumes pour représenter le feu que nous sommes, mais aussi la force. Nous tenons à poser des symboles des cinq archipels sur la scène."

Avec ce thème, Sandrine et Tekeu Brunel comptent bien rendre hommage aux femmes polynésiennes et elles espèrent bien monter sur le podium. "Nous en sommes au tout début. Nous allons y aller étape par étape. Nous avons déjà prévu de remonter à To'atā en 2020." Il ne reste plus qu'à savoir si ce sera en Hura tau ou en Hura ava tau.

Heiva i Tahiti : Teahinui s'engage pour la femme polynésienne

Heiva i Tahiti : Teahinui s'engage pour la femme polynésienne

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Heiva i Tahiti : la prestation de Natiara en photos

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Heiva i Tahiti : la prestation de Natiara en photos
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - Ce groupe de Papeete a présenté ses chants jeudi soir, sur la scène de To'atā. Des mélodies qui parlaient d'une histoire d'amour interdite entre une princesse de Rangiroa et un homme dont on ignore l'identité. Retour en images sur leur prestation.

L'an dernier, la troupe avait remporté deux prix, celui du meilleur ra'atira ti'ati'a (Dayna Tavaearii) et celui du meilleur costume. Et pour se hisser sur la plus haute marche du podium, la troupe a misé sur une prestation assez vivante. Deux acteurs ont même représenté les deux personnages principaux de leur histoire.

Deux jeunes gens qui sont tombés amoureux, mais leur idylle a pris fin, après la disparition du jeune homme.

>>> Le thème de Natiara <<<

Retour en images sur leur prestation.


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Vaimalama reçoit sa voiture

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Vaimalama reçoit sa voiture
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - La nouvelle Miss Tahiti, Vaimalama Chaves, a reçu ce jeudi l'un de ses prix : une voiture hybride. "Je suis toujours sur un nuage" nous confie la Miss, qui va encore recevoir de nombreux cadeaux de la part des sponsors de l'élection dans les semaines qui viennent.

Ce jeudi en fin d'après-midi, la concession Nippon AutoMoto de Mamao a reçu quatre visiteuses de charme : Miss Tahiti 2018 et ses dauphines. Les salariés de l'entreprise et certains de leurs enfants étaient présents pour rencontrer les reines de beauté, tandis que le directeur a offert à Vaimalama Chaves un magnifique cadeau : une Toyota Prius C neuve.

La marque japonaise est un sponsor historique du concours de beauté. "Nous offrons une voiture à la gagnante depuis pas loin de 40 ans" nous assure Lionel Foissac, directeur général de Nippon AutoMoto. "La voiture offerte change avec le temps, nous leur offrons systématiquement ce qu'il y a de mieux dans la catégorie A. Aujourd'hui nous sommes à l'heure de l'hybride, donc elle va profiter des dernières technologies et de ce qu'il y a de mieux. La voiture est maintenant à elle, nous avons mis la carte grise à son nom et je lui donne la clé aujourd'hui !" Le directeur note fièrement que "toutes les miss roulent en Toyota." Ce cadeau a une valeur de 2 780 000 francs.

Vaimalama Chaves était visiblement ravie de recevoir sa voiture, après avoir reçu un collier en nacre sculpté la semaine dernière. "C'est vraiment pas mal du tout" nous confie-t-elle en lançant un rire cristallin devant le véhicule. "Je vais vendre ma vieille voiture pour rouler avec celle-là. Elle sera moins polluante que ma voiture actuelle, déjà parce qu'elle est neuve, et en plus parce que c'est une hybride, et en plus elle est magnifique !"

Les cadeaux vont continuer de pleuvoir sur la Miss et ses dauphines dans les semaines qui viennent avec une tournée de tous les sponsors du concours. A chaque étape les belles vahine seront également disponibles pour rencontrer leurs fans. Vaimalama, elle, ne pouvait pas se séparer d'un grand sourire : "je n'ai toujours pas réalisé ce qui m'arrive, je suis toujours sur mon petit nuage. J'essaie de garder les pieds sur terre mais je ne vais pas tarder à décoller" nous lance-t-elle.


Vaimalama reçoit sa voiture

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Heiva i Tahiti : retour en images sur la prestation de Natihau

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Heiva i Tahiti : retour en images sur la prestation de Natihau
PAPEETE, le 6 juillet 2018 - Originaires de Punaauia, les chanteurs du groupe Natihau ont présenté leurs différentes mélodies, jeudi soir, aux membres du jury et au public. Pour leur première participation au Heiva i Tahiti, la troupe a décidé de mettre en avant une histoire de leur commune.

Ils étaient vêtus de rouge et de blanc, pour parler d'amour. Un terme qui est développé dans leur thème.

>>> Le thème de Natihau <<<

Sur scène, les chants ont bien été interprétés, mais reste à savoir si le jury a été conquis.

En attendant, les résultats finaux, nous vous proposons un retour en images sur leur prestation.



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