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Heiva i Tahiti : Natiara chantera une histoire d'amour interdite

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Heiva i Tahiti : Natiara chantera une histoire d'amour interdite
PAPEETE, le 3 juillet 2018 - Inscrit en catégorie "Tārava Raromata'i", le groupe Natiara (le lien qui réveille) vous racontera à travers ses chants, l'histoire d'amour entre une princesse de Ra'iroa et un homme dont on ignore l'identité. Pour parfaire leurs prestations, le groupe a fait appel encore une fois à Dayna Tavaearii, une grande dame bien connue dans le milieu.

C'est la deuxième année consécutive, que le groupe Natiara participera au Heiva i Tahiti. L'an dernier, la troupe a remporté deux prix, celui du meilleur ra'atira ti'ati'a (Dayna Tavaearii) et celui du meilleur costume.

Cette année, le groupe compte bien impressionner le jury, avec leur thème retraçant l'histoire d'amour interdite entre une princesse de Rangiroa et un homme, dont on ignore l'identité. "C'est l'histoire d'une princesse Tehuihui du clan "Te'atihoara" et de son amoureux. Ils vont se voir régulièrement à un puits, qui s'appelle aujourd'hui, Vaita'ihani et qui se situe à Tiputa. Elle va perdre son amoureux, et ce jour-là, elle ira sur le marae Teruata'ata - auquel son clan est rattaché - et elle va pleurer toutes les larmes de son corps. Et depuis ce jour, ils ont appelé ce puits "Vaita'ihani", qui veut dire l'eau où l'on pleure son bien aimé", raconte Benjamin Colombani, auteur du groupe Natiara. "Les gens m'ont demandé pourquoi ai-je choisi ce thème ? Est-ce qu'il n'y avait pas d'adultère ? Eh bien, non pas du tout. Leur amour était propre, c'est juste qu'on leur a interdit de se voir. On ne connait toujours pas les causes de sa mort. Mais, je suppose que ces deux êtres viennent de deux clans différents", poursuit-il.

Et pour les épauler, Natiara a fait appel de nouveau à Dayna Tavaearii. "Elle est très connue et elle a déjà été membre du jury du Heiva i Tahiti. Il faut savoir que nous les sanitos, on chante plutôt des chants de note ou avec la guitare. Et nous avons voulu nous tourner vers nos chants traditionnels", précise Benjamin Colombani.

Avec près de 80 chanteurs sur scène, la troupe concourra dans la catégorie Tārava Raromata'i, jeudi soir.


Heiva i Tahiti : Natiara chantera une histoire d'amour interdite

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Un jeu mobile pour découvrir nos îles avec Vik'Ura

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Un jeu mobile pour découvrir nos îles avec Vik'Ura
PAPEETE, le 3 juillet 2018 - Les élèves de Poly3D viennent de publier un jeu de plate-forme gratuit et en téléchargement libre sur Google Play. Il raconte les aventures de la mascotte Vik'Ura et de ses amies qui visitent les îles polynésiennes en tentant d'échapper au rat noir, la plaie de nos oiseaux endémiques.

Nos lecteurs assidus connaissent bien Vik'Ura et ses amies Vik'Iti et Vik'Ana. Les aventures de ces trois mascottes inspirées de nos perruches polynésiennes sont racontées en bande dessinée dans nos colonnes tous les mercredis. Elles ont maintenant droit à leur propre jeu vidéo !

>>> Télécharger le jeu pour Android. Téléchargez-le sur une connection wifi, car il pèse 300 Mo !

Ce jeu est téléchargeable gratuitement sur Google Play pour la version Android. Une version iOS serait également en préparation. L'app s'appelle "Les Aventures de Vik'Ura & Co." et c'est un jeu de plate-forme, façon Super Mario. Le jeune joueur doit traverser 12 niveaux, qui représentent chacun une île polynésienne, en sautant au-dessus de nombreux obstacles et en tentant d'éviter les rats noirs.

Un jeu mobile pour découvrir nos îles avec Vik'Ura
Ces rats sont justement le plus grand danger qui guettent les trois perruches qui ont inspiré ces héroïnes : le 'Ura de Rimatara, aussi appelé "lori de kuhl" ; le Pihiti de Ua Huka ou "lori ultramarin" ; et enfin le "lori bleu nonnette" des Tuamotu. Elles sont toutes les trois en danger d'extinction.

Leur préservation est, selon David Proia qui a créé Vik'Ura, l'objectif principal de ce jeu : "Le but reste de sensibiliser la jeunesse à la protection de cet oiseau qui est le leur, mais qui est en liste rouge. Donc pour qu'ils l'aient à l'esprit, qu'il leur soit familier et qu'ils aient envie de le protéger, il fallait une mascotte, parce que se rendre à Rimatara pour le voir, ce n'est pas donné à tout le monde."

QUATRE ÉLÈVES DE POLY3D MOBILISÉS

Ce jeu est le fruit d'une collaboration avec l'école de création de jeu vidéo Studio Poly3D. David Proia nous raconte que "ce sont les troisièmes années, la première promotion qui va sortir de Poly3D, qui m'ont sollicité pour voir s'il était envisageable d'utiliser ces personnages comme support pour l'élaboration d'un jeu vidéo. Pour eux c'était leur stage de fin d'année. J'ai eu quatre élèves qui ont travaillé trois mois pour créer ce jeu vidéo, qui a été livré la semaine dernière. Ils ont créé tous les personnages en 3D et les niveaux sont en 2D. Il est clair que je vais encore avoir affaire à eux pour des mises à jour et pour poursuivre ce travail. Le jeu est déjà téléchargeable sur Android et le sera bientôt sur iOS, ça ne demandera qu'un peu plus de temps."

En tous cas le résultat le comble : "Je suis super emballé par ce jeu, je suis rempli d'émotions. C'est la consécration d'un long travail. Concernant le jeu en lui-même, avec le temps qui nous a été imparti, il est séduisant. Il est beau, très coloré et les paysages rappellent ceux de nos îles. Les élèves ont fait un effort pour donner à toutes les îles une personnalité. Je l'ai fait tester à ma fille et elle ne pouvait plus le lâcher !"

Après leurs peluches, leurs bandes dessinées et maintenant leur propre jeu, Vik'Ura et ses amies pourraient un jour avoir leur propre dessin animé en 3D : "Il y a plusieurs projets en pourparlers dans le domaine de l'animation, qui pourraient se faire également avec Poly3D".


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Heiva i Tahiti : "Te ao uri nō te-ara-hiti" nous donnera sa vision du Mātāari'i

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Heiva i Tahiti :
PAPEETE, le 3 juillet 2018 - Selon l'auteure de ce groupe de danse, le nom donné à la fête de l'abondance chez les Mā'ohi, n'est pas Mātāari'i, mais "Te mata 'aru'aru o te aru" (l'éveil de la nature). Dans leur spectacle, Te ao uri nō te-ara-hiti reviendra sur cette grande manifestation culturelle qui a vu le jour à Te Pari.

Ils viennent d'Outumaoro, de Paea et de Tautira, près de 100 personnes composent ce groupe de danse qui porte un nom assez original : "Le triangle polynésien était composé de deux parties : Te ao uri et Te ao tea. Te ao tea, c'est de Hawaii jusqu'aux maori, Rapa Nui jusqu'à Hawaii, c'est Te ao uri. Tahiti fait partie de Te ao uri", explique Vaihei Paepaetaata, auteure du groupe Te ao uri nō te-ara-hiti.

Cette troupe a vu le jour en 2016 avec des jeunes de Tautira. Mais l'an dernier, Vaihei et son mari ont été appelés à la rescousse par une des responsables du quartier d'Outumaoro. "On nous a demandés de participer au Ta'urua i Punaauia avec les jeunes de ce quartier, ce que nous avons accepté", raconte Vaihei Paepaetaata.

Une expérience qui marquera cette jeunesse d'Outumaoro, puisque le groupe Te ao uri nō te-ara-hiti repartira avec plusieurs premiers prix en poche. Suite à cela, les jeunes d'Outumaoro ont voulu "passer au niveau supérieur". Un challenge de taille pour Vaihei et son mari. Mais le plus important pour ce jeune couple –originaire de Tautira - est de mettre en valeur cette jeunesse, parce qu'on "parle souvent d'eux de manière péjorative, que ce soit à la radio ou à la télé, alors que ce n'est pas le cas."


MĀTĀARI'I SOUS TOUTES SES FORMES
Heiva i Tahiti :
Pour leur première participation au Heiva i Tahiti, la troupe présentera un spectacle basé sur Mātāari'i, la période d'abondance en Polynésie. Elle décortiquera les sens cachés de ce mot. "Le thème est Mataarii : Te mata 'aru'aru o te aru. Dans mes recherches, et pour avoir transcris plusieurs documents au service des archives, j'ai constaté qu'il y avait des documents qui étaient mal écrits. J'ai donc compris le sens du Mātāari'i, d'ailleurs, la retranscription est fausse. C'est mata aru, comme mātāmua, mātāmeha'i, le début, le commencement. Et "aru" représente la nature. Ça parle des prémices de la terre", prévient Vaihei Paepaetaata.

Dans leur spectacle, Te ao uri nō te-ara-hiti développera l'aspect cérémonial de cet événement. "Selon nos connaissances et nos recherches, cette cérémonie se déroule à Tautira, au Pari, avec l'arrivée des va'a, qui venaient de tout le triangle polynésien, à Mau'oro. Ils ont été guidés par leur foi envers Ta'aroa. Dans leurs pirogues, ils étaient à genoux, et vu que leur foi était forte, ce sont donc les éléments qui les ont guidés jusqu'au pied de la montagne Mau'oro, à Te Pari. À cet endroit, les voyageurs ont été accueillis par Pere, la déesse de la terre-mère", détaille l'auteure.

Les invités se sont ensuite rendus à Vai'umete pour la cérémonie des offrandes afin de demander au Dieu Ta'aroa de bénir les six prochains mois d'abondance.


TROIS TABLEAUX DANS LE SPECTACLE
Heiva i Tahiti :
Pour représenter au mieux leur spectacle sur la scène de To'atā, la troupe a préparé trois tableaux. "Le premier parlera de l'arrivée des hiva et nous développerons ce terme. Le second tableau décrira la cérémonie à Vai'umete. Enfin, le dernier tableau racontera cette période d'abondance, Mātāari'i, te mata 'aru'aru o te aru."

"Pour le premier tableau, nous serons en noir. Déjà, par rapport au nom de notre groupe, mais aussi pour représenter les trois nuits de cérémonie, où les voyageurs ont prié sans cesse dans leurs va'a", expose Vaihei Paepaetaata. C'est dans ce premier tableau que la troupe a choisi de mettre en lumière leur grand costume qui se composera d'éléments reflétant la montagne de Mau'oro.

"Le deuxième tableau sera en rouge. Cela représente, pour nous, la vie." Le costume qui sera en pāreu représentera le labeur de la terre.

"Et enfin, le dernier tableau sera très coloré. Chaque danseur mettra ce qu'il voudra. Nous leur donnerons quelques plantes, mais ce sera à eux d'agencer comme ils voudront", décrit Vaihei Paepaetaata. Cette dernière partie du spectacle se fera en tenue végétale. L'idée est de faire refléter l'abondance de la terre.

À la veille de leur passage sur To'atā, la troupe est plus soudée que jamais. Le plus important pour Vaihei et son mari est d'emmener cette jeunesse au Heiva i Tahiti, surtout que beaucoup d'entre eux ont perdu leur estime. "Quand on leur parle du thème, ils ont des frissons. Ça ne se voit pas, mais ils n'ont pas confiance en eux. Aujourd'hui, ils revivent. Mais, nous avons mis du temps à en arriver là, parce qu'on les a tellement dévalorisés", regrette-t-elle.

Te ao uri nō te-ara-hiti concourra dans la catégorie Hura Ava Tau. Un spectacle à découvrir jeudi soir, sur la scène de To'atā.


LA PAROLE À
Heiva i Tahiti :
Vaihei Paepaetaata
Auteure de "Te Ao uri no-te-ara-hiti"

"Après le Heiva, nous avons d'autres projets avec ces jeunes d'Outumaoro"


"En 2016, avec des personnes de Tautira, nous avions emmené la légende de Vaitoto sur To'atā, et on devait continuer cette année. Mais, suite à l'appel des jeunes d'Outumaoro, nous avons rencontré tāvana Tumahai qui nous a demandés de mettre en valeur aussi les jeunes d'Outumaoro, parce que si on parle de Vaitoto, ce serait injuste pour cette jeunesse. Nous avons donc choisi le thème "Mātāari'i : te mata 'aru'aru o te aru", surtout que nous sommes en accord avec l'inscription du marae de Taputapuātea, au patrimoine mondial de l'Unesco. Et nous avons fait comprendre au maire de Punaauia qu'auparavant, il n'y avait pas de frontières et nous ne faisions qu'un. Il y avait juste des aati avec un oiseau comme totem pour chacun. Tāvana Tumahai nous a donc soutenus. Après le Heiva, nous avons d'autres projets avec ces jeunes d'Outumaoro. Nous envisageons de nous rendre à Huahine ou dans les îles de Pacifique, pour rencontrer les communautés du Te Ao Uri et du Te Ao Tea."




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Le heiva i Papara commence vendredi

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Le heiva i Papara commence vendredi
PAPEETE, le 03 juillet 2018 – La commune de Papara démarre les festivités de son heiva vendredi. Elles se prolongeront jusqu'au 5 août.

Vendredi prochain, une Cérémonie officielle qui se tiendra sur le terrain de Hotu Maru marquera le début des festivités du Heiva i Papara. Ori Tahiti, tarava, football, handball, pétanque… la commune sera animée des jeux, des concours et des prestations artistiques pendant près d'un mois. Petits et grand pourront ainsi profiter des différentes activités.

Les différents quartiers rivaliseront de technique et d'imagination pour remporter le premier prix du Heiva i Papara. La dernière semaine, du 30 juillet au 4 août, sera consacrée aux jeux et sports traditionnels. Les candidats pourront se jauger au Paaro raa opaa, ana raa opaa ou encore au patia fa. Les jeudi, vendredi et samedi seront des soirées libre consacrées aux "danse de quartiers". Enfin le dimanche 5 août se tiendra la soirée de remise des prix où les grands gagnants de chaque catégorie sera couronné et récompensé.

Programme du 6 au 8 juillet
Ouverture du HEIVA le 06 juillet 2018

Vendredi 06 Juillet 2018

16h00 Défilé
16h15 Bénédiction suivie du discours du Maire suivie du discours de la Présidente de la Fédération IA ORA PAPARA
16h30 Hymne de la Polynésie, puis de la France avec levée des drapeaux.
17h00 Visite des stands, cocktail
17h30 à 18h30 Prestation de danse
19h00 à 22h00 Cinéma plein air
22h00 Fin de soirée

Samedi 07 Juillet 2018

08h00 à 22h00 Pétanque
Vide grenier gratuit sur le terrain de Hotu maru

Dimanche 08 Juillet 2018

09h00 à 21h00 Pétanque
Vide grenier gratuit sur le terrain de Hotu mari

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Hivavaevae i Paea, près de 40 associations de la Commune réunies

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Hivavaevae i Paea, près de 40 associations de la Commune réunies
PAPEETE, le 03 juillet 2018- La commune de Paea a fêté pour la première fois le Hivavaevae i Paea vendredi dernier.
Près de 2000 personnes étaient réunies à l’occasion de la première édition du Hivavaevae i Paea, vendredi dernier. Au total, près de 40 associations ont ainsi défilé de la Salle Omnisport de Tiapa au Stade Manu Ura. Une première pour la Commune de Paea. Aussi, nombreux étaient les habitants à participer gratuitement au Tamure Marathon ainsi qu'à la séance de Fit’Dance, qui ont eu lieu après le défilé au Stade Manu Ura, grâce aux « Hine Warriors Fit’ ». Un moment de joie et de partage que la Commune entend réitérer l’année prochaine.

Hivavaevae i Paea, près de 40 associations de la Commune réunies

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Heiva i Tahiti : Natihau racontera l'histoire de Puna'auia

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Heiva i Tahiti : Natihau racontera l'histoire de Puna'auia
PAPEETE, le 3 juillet 2018 - Inscrit en catégorie Tārava Tahiti, le groupe Natihau, présidé par Pierrot Faraire vous racontera l'histoire de Puna'auia, ou plutôt comment cette commune porte ce nom. Selon le président de cette association, tout serait partie d'une histoire d'amour interdite.

C'est la première fois que ce groupe de chant de Puna'auia participera au Heiva i Tahiti.

Emmenée par Pierrot Faraire, cette troupe a décidé de concourir dans la catégorie "Tārava Tahiti". "En participant au Mini-Heiva de notre commune, nous avions remporté le 1er prix en tārava tahiti, c'est la raison pour laquelle, nous avons décidé de nous lancer dans l'aventure du Heiva i Tahiti, raconte Pierrot Faraire.

La troupe chantera donc l'histoire d'amour interdite entre une princesse de Faa'a et un jeune de Fautau'a. Une liaison interdite, puisque selon la légende, "il était interdit à une personne de famille royale de fréquenter une personne qui n'a pas de sang royal."

Son petit ami a ensuite été tué par le grand prêtre du roi. Peu de temps après, la princesse fut emmenée à Ra'iatea, où elle fit la connaissance d'un jeune guerrier. Mal dans sa peau, celle-ci a décidé de mettre fin à ses jours et elle sauta dans un trou, suivi de son petit-frère. De là, les deux jeunes gens ont reçu une conque en cadeau, de la part de leurs ancêtres. Une fois revenus sur terre, la princesse et son petit-frère ont été accueillis par le roi de Manotahi, à qui, ils ont offert la conque (pū, en tahitien). "Et le roi, leur a répondu : "'A teie pū nā 'au ia ? (Ce coquillage est à moi ?)", raconte Pierrot Faraire.

Pour représenter sa légende, Natihau a choisi de mettre en avant la couleur rouge, qui fait référence à l'amour. Plus de 100 chanteurs porteront les couleurs de Puna'auia jeudi soir, à To'atā.

Heiva i Tahiti : Natihau racontera l'histoire de Puna'auia

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Heiva i Tahiti : "Tamarii Manotahi" vous contera la légende de Teanavaharau

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Heiva i Tahiti :
PAPEETE, le 3 juillet 2018 - Cette légende raconte la venue de deux jumeaux de Maupiti sur Punaauia, afin d'y dérober un coquillage sacré. Selon l'auteur, cette légende expliquerait le nom de cette grande commune de Tahiti. À travers les différentes mélodies et le texte, Tamarii Manotahi vous fera voyager dans le temps.

Ils ont déjà remporté le 1er prix en Tārava Raromata'i et ils sont repartis avec le 3ème prix, l'an dernier. Cette année, Tamarii Manotahi revient au Heiva i Tahiti pour tenter de récupérer le 1er prix.

Pour cette nouvelle participation, le groupe est composé d'une soixantaine de chanteurs. Et ils vous conteront la légende de Teanavaharau, la légende des jumeaux de Maupiti qui sont venus voler le coquillage sacré du village, appelé aujourd'hui, Puna'auia.

Cette légende raconte comment ces jumeaux s'étaient rendus dans la grotte aux mille songes, Teanavaharau, qui se trouvait à "Vaiparāoa" (l'eau des mammifères). "La spécialité de ce coquillage est que ses sonorités peuvent être entendues sur toute la Polynésie. Du coup, ces jumeaux voulaient le voler pour ne pas que les légendes de leur île disparaissent", explique Paul Pere, auteur du thème des Tamarii Manotahi.

Un soir, les jumeaux sont arrivés en va'a, ils ont jeté leur ancré "et ils ont nagé jusqu'à Vaiparāoa. Une fois sur place, ils sont allés sur le sable pour récupérer le coquillage, et ils rampaient grâce aux vagues. À leur arrivée dans la grotte, l'un est monté sur le dos de l'autre pour prendre le coquillage, avant de repartir vers leur va'a. Une fois sur place, leur va'a avait disparu et la corde de l'ancre s'était détachée. C'est à ce moment-là, que les gens du village ont compris que quelqu'un était venu voler leur coquillage sacré. Les chefs et leurs armées ont donc pourchassé les jumeaux qui nageaient dans l'eau. Les jumeaux ont donc fait diversion. Un des deux a caché le coquillage à "Papa pū", c'est le nom du récif qui se trouve l'école 2+2=4", raconte Paul Pere. Et de rajouter : "c'est comme cela que le village a pris le nom de Pūna'auia".

Pour faire ressortir leur thème, Tamarii Manotahi portera la couleur rouge, le "maire" (type de fougère) sera également utilisé.

Tamarii Manotahi vous invite à découvrir le courage, la force et la ruse de ces deux jumeaux de Maupiti, à travers leur tārava raromata'i, leur rū'au et leur 'ūtē, jeudi soir à To'atā.

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Un élevage de 1844 cochons à Taravao

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Un élevage de 1844 cochons à Taravao
TARAVAO, le 3 juillet 2018. La SCEA Polycultures prévoit un élevage de 1844 cochons sur le plateau de Taravao. L'étude d'impact sur l'environnement est consultable jusqu'au 19 juillet.

Jusqu'au 19 juillet, le public peut consulter l'étude d'impact sur l’environnement sur la réalisation d'un élevage porcin sur le domaine Hiupe. Cet élevage sera situé sur le plateau de Taravao.

La société civile d'exploitation agricole SCEA Polycultures, dirigée par Bruno Wan, qui a déjà un élevage de bovins notamment, a pour projet de réaliser des travaux de terrassement et de viabilisation de deux plates-formes avec un volume de terrassement supérieur à 10 000 m³.

L'élevage comptera à terme 1844 animaux, ce qui le placera parmi les gros élevages porcins de la Polynésie française. « La production de viande porcine visée est d'environ 170 tonnes par an, soit environ 2000 carcasses par an », peut-on lire dans l'étude d'impact, qui est consultable à la mairie de Taiarapu Est ainsi qu'au service de l'urbanisme de Taravao.

A 750 mètres des maisons
Le site disposera de deux plates-formes. La première de 1000m2 accueillera le quai d’embarquement et le local du personnel et de réception. La seconde de 6400m2 accueillera les deux bâtiments d’élevage, le stockage de lisier et le stockage d'eau.

Cet élevage porcin sera situé sur le domaine Hiupe, en bas du plateau de Taravao à une altitude comprise entre 100 et 140 mètres. Ce domaine d'environ 268 hectares est aujourd'hui exploité en location par la SCEA. Le site implantation de l'élevage porcin représente une surface de moins d'un hectare. Il présente des caractéristiques intéressantes pour la création d'un élevage porcin notamment « par rapport à l'habitat (les premières maisons sont localisées à 750 mètres au droit de la route du plateau) et une très faible visibilité depuis la route du plateau et la route de ceinture », indique l'étude d'impact. Le terrain est de plus situé sur une zone d'aléa mouvement de terrain faible.
Pour minimiser les terrassements compte tenu de l’orientation des bâtiments, il a été choisi de terrasser le site en deux plates-formes étages plutôt qu'une plate-forme unique de 7400m2 le volume de déblai a été ainsi réduit de 35000m3 à 23000m3.

Des terrassements hors saison des pluies
Pour limiter l'impact sur l’environnement de ces travaux, le cabinet d'études insiste pour que ces travaux soit réalisés « avant la saison des pluies qui commence en novembre ». « Durant la phase de chantier, les terrains seront mis à nu pour être remaniés ainsi le phénomène d'érosion pourra être accentué pendant les périodes pluvieuses et conduire au ruissellement et au transport de matières terrigènes vers l'aval du site qui sont des pâturages de la SCEA », décrit l'étude d’impact.L'excédent des déblais sera stocké de façon définitive sur le domaine Hiupe.


Un élevage de 1844 cochons à Taravao
Où ira le lisier ?
Après les travaux finis, « les principaux risques identifiés lors de la réunion préalable avec la Direction de l’environnement en phase exploitation c'est la gestion des lisiers et des animaux morts. »
Le lisier sera pompé dans la fosse tous les 15 jours à un mois environ, pour être épandu sur les cultures du domaine à l'aide d'une tonne à lisier. « Le principal risque concentre le cas d'un épandage des lisiers mal géré ou suivi d'une pluie qui pourrait générer une pollution des eaux de surface », décrit l'étude d'impact. Au total environ 2500 tonnes de lisiers seront produites annuellement, représentant un volume de 2500 m³. Le lisier de porc de l'élevage représentera donc un apport de 8,5 tonnes d'azote par an. Le cabinet d'études a calculé, selon les ratios issus de la réglementation métropolitaine et calédonienne, la surface nécessaire pour recevoir le lisier pour limiter l'impact. Cette surface doit être comprise entre 50 et 70 hectares maximum par an. « La zone 1 de 65,9 ha, qui reçoit essentiellement du mais fourrager, est donc largement dimensionnée pour recevoir les apports de lisier annuellement », souligne l'étude d'impact. L'objectif est donc d'éviter que le lisier atteigne « en aval immédiat les rivières Piiraaorie (vers Mitirapa) et Tevihonu (vers la baie de Phaeton) entre 1 et 2 km en aval du domaine, les zones de baignade (baie de Phaeton et plage de Mitirapa) ».

L’épandage de lisier devra donc être évité en période de pluie. « Le calendrier des précipitations de 2017 enregistrées sur le domaine Hiupe montre que les jours possibles d'épandage sont nombreux et relativement répartis sur l'année une fois supprimés les jours de pluie et les jours de beau temps suivant les périodes de fortes pluies », souligne l'étude d'impact.
Une augmentation de l'azote pourrait entraîner des efflorescence algales notamment en période de faible renouvellement lagonaire.
L'autre risque concerne les animaux morts, précise cette étude d'impact. « Les pertes d'animaux attendues au sein de l’élevage sont estimées à 10% du cycle d’élevage soit annuellement 200 porcs d'un poids généralement compris entre 1 et 30 kilo et quelques animaux reproducteurs, moins de 10 par an ». En Polynésie, il n’existe pas de filières d’équarrissage et enfouissement d'animaux en CET est interdite. A la demande de la Direction de l'environnement, la SCEA devra donc installer sur le site un incinérateur à post combustion.

La commune de Taiarapu Ouest suit avec attention ce projet et n'a pas caché ses inquiétudes la semaine dernière : « Le dossier de l'étude d'impact sur l'environnement de ce projet révèle des éléments qui pourraient nuire aux espèces protégées du lac de Mitirapa ainsi qu'à la qualité de vie des habitants de cette zone ». La mairie craint un ruissellement du lisier vers « la rivière Tehuihonu vers la baie Phaeton et la rivière Piiraaorie et son affluent vers l'anse Mitirapa (lac de Tibériade) ».
Contacté, Bruno Wan n'a pas souhaité répondre à nos questions sur ce projet.

L'élevage porcin sera situé sur le plateau de Taravao, sur le domaine Hiupe.





Porc : la production locale insuffisante
La mise en place d'un élevage sur Taravao s'inscrit dans le cadre du développement de la production locale de viande porcine, en baisse depuis ces dernières années.
L’importation de viande porcine est encadrée depuis octobre 1995. Le texte fixe le principe d’un contingentement pour « promouvoir le développement de l’élevage » en Polynésie française.
Au premier semestre 2018, 1230 tonnes de viande de porc et 250 porcelets congelés de moins de 15 kg sont ainsi autorisés à l’importation. Les importations de viande de porc représentent en moyenne autour du double de la production locale en équivalent carcasse. Le taux de couverture de la consommation locale oscille autour de 40 %.
Le cheptel polynésien était évalué à 20.600 porcs pour l’ensemble de la Polynésie française en 2010. L'élevage de Taravao comptera à terme 1844 animaux, ce qui le placera parmi les gros élevages porcins de la Polynésie française. « La production de viande porcine visée est d'environ 170 tonnes par an, soit environ 2000 carcasses par an ».







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Heiva i Tahiti : Ori i Tahiti fait honneur au reo mā'ohi

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Heiva i Tahiti : Ori i Tahiti fait honneur au reo mā'ohi
PAPEETE, le 3 juillet 2018 - Cette troupe est très attendue au tournant. Avec son équipe, Teraurii Piritua, le chef de Ori i Tahiti a décidé de dresser un état des lieux sur la jeunesse et les langues polynésiennes. Est-ce que nos langues seront amenées à disparaitre ou pas ? Dans son spectacle, la troupe n'apporte aucune réponse, mais elle donne des pistes pour se situer.

"C'est une invitation à se réapproprier notre langue. Pour le moment, nous sommes très peu de locuteurs et si on continue comme ça, cette langue va disparaitre peut-être. Je dis peut-être parce que je sais qu'elle ne disparaitra pas", le message du chef de la troupe Ori i Tahiti, Teraurii Piritua est clair.

Cette année, Teraurii a décidé de mettre en avant nos langues polynésiennes, avec leur thème "Te Mā'ohi 'ē", écrit par Tāne a Raapoto. "C'est un constat que l'auteur fait sur la génération d'aujourd'hui par rapport à sa langue. Il ne donne pas de solutions, mais des pistes. Ce thème est adressé non seulement à la nouvelle génération, mais aux parents et futurs parents également", explique le chef de la troupe.


CINQ TABLEAUX DANS LEUR SPECTACLE
Pour développer leur thème sur scène, Teraurii Piritua s'est inspiré "des doubles sens" du texte. "Il faut comprendre le message qui se trouve derrière. Pour cela, il a fallu que je discute beaucoup avec l'auteur", indique Teraurii Piritua.

Le chef de Ori i Tahiti est allé également à la rencontre de nos māmā "qui font de la médecine traditionnelle pour comprendre le geste, lorsqu'elles utilisent le penu". Dans notre 3ème tableau, "il y a des penu, c'est comme si nous préparions un remède. Et avant de le mettre dans notre spectacle, il a fallu que je maitrise bien le sujet."

Une fois l'inspiration trouvée, il a fallu réfléchir sur la mise en scène du spectacle, et cela a été réparti en cinq tableaux. "C'est un constat où on représente le Mā'ohi d'aujourd'hui à un arbre. Est-il couché ou entièrement déraciné ? C'est la question que l'on se pose", explique le chef de la troupe.


LE SPECTACLE EN RÉSUMÉ
Le premier est adressé aux parents qui n'enseignent pas la langue à leurs enfants pour plusieurs raisons. "Nous sommes là pour appeler ces parents à réapprendre à leurs enfants à écouter la terre, à reconnaitre les plantes, à reconnaitre les étoiles, le ciel, la mer, il ne s'agit pas d'être un savant. Par exemple, lorsque vous vous promenez avec vos enfants et que vous voyez des plantes, vous pouvez leur dire : "E 'autī terā", "e tīpaniē terā", et si c'est un fruit : "e 'ī'ītā". Rien que ces petits mots, dès le plus jeune âge, l'enfant va retenir et en grandissant ce ne seront pas des mots étrangers."

Puis, la troupe représentera la nouvelle génération à un "ruhiruhiā" (personne âgée). Cette partie se découpera en deux tableaux. La troupe mettra tout d'abord en avant "ce "ruhiruhiā" qui a plein de connaissances et qui s'est tu aujourd'hui. Et la nouvelle génération a été privée de ce savoir. C'est la raison pour laquelle, elle ne réagit pas vite et ne prend pas vite conscience. C'est un appel en fait aux "ruhiruhiā" de continuer à transmettre leur savoir". La deuxième partie de ce tableau s'adressera à cette nouvelle génération. "C'est à eux aussi à aller chercher les connaissances auprès de nos anciens."

Le chef de la troupe a choisi de représenter une jeunesse malade, et perdue sans sa langue. "Elle ne se reconnait plus en tant que Mā'ohi sur sa propre terre. Cette génération a besoin d'être soignée, d'où le "'ūmete" et le "penu". Cette transmission signifie qu'il faut réapprendre à cette jeunesse à écouter la terre. Souvent, on dit que face à la terre, on se pose beaucoup de questions. Mais c'est aussi dans la terre que l'on trouve des solutions. La terre n'est pas seulement un endroit où l'on peut construire sa maison, mais elle nous nourrit et nous soigne aussi."

Le prochain tableau parle des racines. "C'est un autre constat de l'état actuel de la génération face à cette langue qui reste silencieuse et qui continue d'exister tant bien que mal, alors que cette génération lui tourne le dos."

Ori i Tahiti terminera son spectacle sur une note d'espoir, "en essayant de revaloriser le Mā'ohi d'aujourd'hui". "Le Mā'ohi d'aujourd'hui n'est pas étranger. C'est une graine qui est en chacun d'entre nous et qui attend d'éclore", assure Teraurii Piritua. "On se reconnait à travers le tatouage, les chants… Mais qu'est-ce qu'il restera à un peuple demain pour qu'on le reconnaisse en tant que peuple ? Eh bien, c'est sa langue. Là, on essaye d'encourager, on donne de l'espoir. Il ne faut pas avoir honte d'être Mā'ohi. La solution est en chacun d'entre nous", poursuit le chef de la troupe Ori i Tahiti.

Les 160 artistes de la troupe vous présenteront "Te Mā'ohi 'ē" jeudi soir sur la scène de To'atā, dans la catégorie Hura Tau.



LA PAROLE À
Heiva i Tahiti : Ori i Tahiti fait honneur au reo mā'ohi
Teraurii Piritua
Chef du groupe Ori i Tahiti

"Il faut faire tomber le mur qu'il y a entre le Mā'ohi et sa langue"


"Aujourd'hui, il y en a qui ont honte de dire qu'ils sont Mā'ohi parce qu'ils ne parlent pas leur langue. Nous, nous sommes là pour leur dire qu'ils ont tort et que ce n'est pas de leur faute, mais celle de leurs parents, qui ont fait certainement un choix ou qui ont des difficultés parce qu'ils n'ont pas eu la chance d'apprendre cette langue. Mais la langue est là et elle vous appelle tout le temps, c'est vous qui vous éloignez. Il faut faire tomber le mur qu'il y a entre le Mā'ohi et sa langue. C'est chacun qui doit retrouver son chemin. C'est un long cheminement, mais il ne faut pas perdre espoir. Il ne faut pas baisser les bras et il faut aller de l'avant."


Heiva i Tahiti : Ori i Tahiti fait honneur au reo mā'ohi

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CESC : La CSTP-FO déboutée par le tribunal administratif

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CESC : La CSTP-FO déboutée par le tribunal administratif
PAPEETE, le 03 juillet 2018 - La Confédération des Syndicats des Travailleurs de Polynésie-Force Ouvrière (CSTP-FO) demande au tribunal administratif d’obliger le Pays à désigner des conseillers au CESC par les groupements professionnels, les syndicats, les organismes et les associations. Le tribunal administratif rejette la requête de la CSTP-FO.
Par une requête enregistrée le 14 juin 2018, la Confédération des Syndicats des Travailleurs de Polynésie-Force Ouvrière (CSTP-FO) demande au tribunal administratif "d’enjoindre au président de la Polynésie française de prendre les arrêtés constatant la désignation des conseillers au CESC par les groupements professionnels, les syndicats, les organismes et les associations, sous astreinte de 1.000.000 F CFP par jour de retard à compter de l’ordonnance à intervenir."
Selon le syndicat de travailleur l'absence de désignation des conseillers au conseil économique et social "a pour effet de paralyser l’institution". La CSTP-FO ajoute " l’utilité de cette mesure est établie, eu égard à la nécessité de rétablir le fonctionnement du CESC ; […] l’urgence est caractérisée, eu égard à l’atteinte portée au fonctionnement de l’institution et à la continuité du service public ; qu’elle dispose d’un intérêt lui donnant qualité pour agir, compte tenu de sa représentativité au sein du collège des salariés"
De son côté le Pays rejette la requête de la CSTP-FO. Le territoire avance trois raisons, " l’assemblée de la Polynésie française a adopté le 21 juin 2018 une délibération portant modification de la délibération n°2005-64 APF du 13 juin 2005 modifiée portant composition, organisation et fonctionnement du CESC, qui modifie substantiellement la composition du CESC et le point de départ des opérations de renouvellement des mandatures échues". Par ailleurs, "les 48 désignations réceptionnées, seules 23 satisfont aux conditions fixées par l’article 7 du même texte". En outre, "le président de la Polynésie française a reçu deux listes de désignations de 5 représentants au CESC pour la CSTP-FO, l’une signée par M. Frebault, l’autre par M. Urima et qu’en l’absence de décision au fond sur la régularité des nominations au poste de secrétaire général du syndicat, il n’est pas fondé à retenir l’une plutôt que l’autre".

Le tribunal administratif constate que suite à l'adoption de la modification de la composition, l'organisation et le fonctionnement de Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française. Cette délibération, publiée au Journal officiel de la Polynésie française, le 29 juin 2018, "comporte de nombreuses modifications de la composition du CESC, en particulier en diminuant le nombre de représentants des salariés désignés par la CSTP-FO" Par ailleurs, selon le tribunal administratif, l'institution ne serait pas paralysée puisque son processus de renouvellement des membres du conseil ne pouvait pas démarrer avant le lendemain de la publication de la délibération au journal officiel de Polynésie française, soit le 30 juin 2018. Le tribunal administratif ajoute "la mesure sollicitée par le syndicat requérant, fondée sur des dispositions antérieures à la délibération du 21 juin 2018, applicable depuis le 30 juin 2018, est de nature à faire obstacle à l’exécution de celle-ci."

Ainsi, le tribunal administratif a décidé de rejeter la requête de la CSTP-FO.

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Affaire Mai - Marlier : les dessous d’un trafic mafieux

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Affaire Mai - Marlier : les dessous d’un trafic mafieux
PAPEETE, le 3 juillet 2018 - Le procureur de la République a rendu son réquisitoire définitif dans le cadre du trafic d’ice organisé par le guide touristique Yannick Mai et Moerani Marlier. Le magistrat demande le renvoi devant le tribunal correctionnel de 12 individus. L’audience devrait avoir lieu à la fin du mois d’août prochain.

Après l’affaire « Kikilove », la filière d’importation d’ice dirigée par Yannick Mai et Moerani Marlier est l’une des plus importantes démantelées ces dernières années en Polynésie française. Pour avoir importé et écoulé plus de cinq kilos d’ice, les deux hommes ainsi que dix autres mis en examen devraient comparaître devant le tribunal correctionnel dans la dernière quinzaine du mois d’août prochain si le juge d’instruction Thierry Fragnoli suit le réquisitoire du procureur de la République.



« El Chapo »
Au mois de mai 2017, les enquêteurs de la Section de recherches interpellent un individu en possession de cinq grammes d’ice, de 0.95 gramme de cocaïne et de 442 000 francs en espèces. L’homme indique qu’il se fournit auprès d’un individu qui travaille pour le compte d’un certain Moerani Marlier. Les enquêteurs découvrent que ce dernier, surnommé le « boss » ou « el Chapo », apparaît comme étant à la tête d’un conséquent trafic d’ice à Tahiti et Moorea. A l’image de Kikilove, l’homme, grand consommateur de méthamphétamines, mène grand train dans des hôtels étoilés. Entouré d’une dizaine de personnes, il vit dans trois habitations dont deux à Tahiti et une à Moorea et roule en Porsche Cayenne. Si Moerani Marlier se chargeait d’écouler la drogue sur le fenua, il apparaît que Yannick Mai, guide touristique, s’occupait quant à lui de la partie importation. L’homme, surnommé « le parrain », profitait de voyages aux Etats-Unis dans le cadre de sa société de charter pour importer de la drogue.

Le 10 juin 2017, Yannick Mai, détenteur de la double nationalité franco-américaine, est arrêté à l’aéroport de Los Angeles en possession de 3, 720 kilos d’ice, puis incarcéré. Sa fille et son assistante sont également appréhendées. Malgré ce coup d’arrêt, Moerani Marlier poursuit le trafic en utilisant des mules. L’une d’entre elles est interpellée le 4 septembre à son arrivée de Los Angeles en possession d’1, 2 kilo d’ice. Celui que l’on surnomme « El Chapo » est arrêté dans la foulée alors qu’il se trouve dans un luxueux établissement de la côte ouest. Dans sa chambre, les enquêteurs découvrent une arme chargée. A son domicile sont découverts des produits, des gants et des masques de protection pouvant laisser à penser l’existence d’un laboratoire. Entendu, Moerani Marlier déclare qu’il a connu Yannick Mai à sa sortie de prison et que ce dernier lui a proposé de l’ice. Suite à cette première transaction, le guide touristique était devenu le fournisseur de Marlier qui employait lui-même plusieurs revendeurs. Il indiquait que le trafic lui avait rapporté 20 millions de francs. Après l’arrestation de Yannick Mai à Los Angeles, Marlier et ses hommes avaient rejoint le domicile du guide afin de procéder à un « nettoyage. »

Selon les déclarations de plusieurs mis en cause, Yannick Mai se fournissait aux Etats-Unis mais également au Mexique. Lors de l’achat de 400 grammes d’ice à Los Angeles, un proche du guide affirme que la drogue avait été livrée à l’hôtel dans une enveloppe déposée sur une « machine à limonade. »

Dans ce dossier, l’on retrouve également l’ex-huissier Patrick Rey qui a été condamné le 24 octobre dernier à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis pour abus de confiance, ainsi que sa femme. L’homme aurait apporté son concours au trafic en achetant des billets d’avion, en accompagnant les mules et en assistant à plusieurs rendez-vous avec Moerani Marlier.

Yannick Mai, Moerani Marlier, Patrick Rey et sa femme ainsi que huit autres mis en cause – revendeurs, mules – comparaîtront donc devant le tribunal correctionnel durant la dernière quinzaine d’août si le juge d’instruction suit le réquisitoire du procureur de la République dans son ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel (ORTC). Les plus impliqués encourent jusqu’à dix ans de prison. Yannick Mai, dans la mesure où il est détenu aux Etats-Unis où il est poursuivi pour des faits similaires, ne sera certainement pas présent lors du procès.

Rappelons que toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n'a pas été établie par un tribunal et que tous les recours devant les juridictions compétentes n'ont pas été épuisés.

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Pendaison à Taha’a : la compagne du défunt incarcérée

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Pendaison à Taha’a : la compagne du défunt incarcérée
PAPEETE, le 3 juillet 2018 - Le 1er janvier dernier, le corps sans vie d’un père de famille était retrouvé pendu à Taha’a. Mise en examen pour meurtre le 17 mai, la compagne de la victime avait été placée sous contrôle judiciaire. Sur appel du parquet, la chambre de l’instruction a ordonné ce mardi son placement en détention provisoire.

La victime avait été retrouvée pendu à un arbre se situant dans la cour du domicile familial à Taha’a. Le corps avait été inhumé puis exhumé afin qu’il puisse être autopsié. Après l’ouverture d’une information judiciaire et l’audition de nombreux témoins de la soirée ayant précédé la découverte du corps, le juge d’instruction avait procédé à la mise en examen de la compagne de la victime et mère de leurs deux enfants. Entendue, cette dernière avait reconnu des violences commises sur son concubin, notamment le fait de l’avoir étranglé pendant au moins trente minutes. Mais elle était restée sur ses déclarations, expliquant que l’homme était bien vivant lorsqu’il était allé se coucher. Il avait été retrouvé pendu quelques heures plus tard. La corde avait été brûlée par la belle-mère du défunt. La compagne avait, quant à elle, pris soin d’effacer tout le contenu du téléphone portable de son concubin.

Suite à sa mise en examen, la jeune femme avait été placée sous contrôle judiciaire. Le parquet ayant fait appel de cette décision du juge de la liberté et de la détention, la chambre de l’instruction devait examiner le dossier ce lundi.

Après en avoir délibéré, les magistrats ont ordonné le placement en détention provisoire de la prévenue. Ils ont estimé qu’il existait des risques de non présentation en justice, des risques de pression sur les enfants du couple mais également des risques de concertation avec les autres témoins. Ils ont également indiqué qu’il existait des « contradictions flagrantes » dans « l’ensemble des déclarations » des témoins et de la compagne du défunt.

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Voile - Tahiti Moorea Sailing : 56 voiliers ont participé à l'évènement

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Pour sa 13e édition, la Tahiti Moorea Sailing RDV a remporté un franc succès en réunissant les 22, 23 et 24 juin pas moins de 56 voiliers avec à leur bord plus de 150 plaisanciers de 12 nationalités différentes. Au programme, voile et échanges culturels entre les navigateurs étrangers et les associations culturelles de Moorea.
Voile - Tahiti Moorea Sailing : 56 voiliers ont participé à l'évènement
Les inscriptions et les festivités d’accueil se sont déroulées vendredi à la marina de Papeete. Toute l’après-midi, les plaisanciers ont pu rencontrer les professionnels de la plaisance de Tahiti et des îles du Pacifique sud, et en apprendre plus sur les mouillages, sur le PGEM de Moorea et sur les attraits touristiques des îles de la Société.

Samedi au matin, les voiliers ont suivi les deux bateaux du comité de course sur près de trois minutes au moteur avant que le départ ne soit donné en pleine mer. La flottille était cette année très éclectique, avec des trimarans de course, des catamarans tout confort, des monocoques modernes petits et grands, mais aussi une belle goélette des années 50.

Le trimaran Défiance, de San Francisco, a pris la tête du classement multicoques alors que Blue Zulu, voilier battant pavillon anglais, l’emportait en catégorie monocoque, pour le plus grand plaisir des trois équipiers locaux embarqués dans le cadre de ce moment de partage proposé par la Tahiti Moorea Sailing RDV.

Au total, une vingtaine de voiliers ont fini le parcours à la voile, les autres ayant préféré finir au moteur pour mieux profiter du magnifique mouillage en baie de Cook.

Voile - Tahiti Moorea Sailing : 56 voiliers ont participé à l'évènement
Une journée d’animations culturelles à Moorea

Toute la journée de dimanche, le comité du Tourisme de Moorea et de nombreux artisans et associations ont présenté leur savoir-faire, leurs spécialités et les richesses de l’île sœur. Nos navigateurs étrangers ont ainsi pu découvrir divers aspects de notre culture en s’initiant à nos sports traditionnels.

Les chants, la danse du feu, le tamure, la course de va’a, les courses de porteurs de fruits, le lever de pierre, l’art de râper le coco ou de nouer son paréo...De nombreuses activités leur ont été proposées et les visiteurs se sont ainsi retrouvés acteurs en pratiquant tour à tour les différentes disciplines.

Ces trois jours resteront ainsi un des temps forts de leur escale en Polynésie, et un bon prétexte de partager sur internet vidéos, photos et témoignages sur notre destination.

La Tahiti Moorea Sailing RDV contribue à positionner Tahiti comme le « hub » incontournable de la plaisance dans le Pacifique Sud insulaire, tant en valorisant les infrastructures et les entreprises du tourisme nautique du Fenua , qu’en créant des synergies avec les professionnels du secteur des destinations plus à l’ouest, comme Fidji, Tonga ou la Nouvelle-Zélande.

Voile - Tahiti Moorea Sailing : 56 voiliers ont participé à l'évènement
Développer le tourisme nautique

Cet événement contribue à la dynamique de fédération des îles du Pacifique autour d'actions de promotion conjointes, portées par l’ensemble des acteurs privés et publics de nos destinations. Cette convergence régionale renforce chaque Pays et gagne en efficacité pour inciter davantage de plaisanciers à franchir le canal de Panama et à s’élancer dans le Pacifique sud.

L’organisation remercie les communes de Papeete et de Moorea-Maiao, le Port Autonome de Papeete, Tahiti Tourisme, Air Tahiti Nui et les partenaires privés mais aussi les associations culturelles et sportives locales qui ont mis en place les animations.

Merci à la Direction des opérations locales du Tahiti Tourisme, au Yacht Club de Tahiti, au Club de Va’a Te Firi Nape de Maharepa, à l’association culturelle et sportive Faaroa, aux troupes de danse du Moorea Swing boys et du groupe Ohina. Rendez-vous pour la 14e édition du 21 au 23 juin 2019. SB & Communiqué

Voile - Tahiti Moorea Sailing : 56 voiliers ont participé à l'évènement
M. Jean-Claude Foglia, résident embarqué à bord d’un des voiliers :
« Je souhaitais remercier la Tahiti Moorea sailing RDV pour la chance qui nous a été donnée de naviguer à bord de Desiderata. Nous avons beaucoup apprécié ce ketch "historique" – une première pour nous trois - ainsi que les propriétaires, très ouverts et enjoués. Nous serons au rendez-vous l'an prochain et j'essaierai de provoquer la venue de plus de personnes. »

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Crossfit - 5e French Throwdown : Deuxième place par équipe pour Yves Tehau

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Yves Tehau est un des meilleurs Tahitiens en crossfit. Il participe régulièrement à des compétitions internationales et a obtenu une belle deuxième place par équipe lors des French Throwdown 2018 le week end dernier, face à une concurrence importante.
Crossfit - 5e French Throwdown : Deuxième place par équipe pour Yves Tehau
Yves Tehau travaille dans la sécurité et est plutôt discret. Cela ne l’empêche pas de se passionner pour une discipline en plein essor en Polynésie, le crossfit, qu’il pratique depuis seulement quatre ans. Le crossfit associe divers exercices de force physique à réaliser le plus vite possible.
 
Yves Tehau est passé par le club Nahiti de Arue où il a pu développer sa passion pour les sports de force athlétique. Il est désormais suivi par un coach qui planifie tous ses entrainements en vue de la réalisation de ses objectifs en compétition. Yves Tehau avait également fait partie des 18 nominés aux Trophées du sport 2017 récompensant les meilleurs sportifs polynésiens.
 
Bonne hygiène de vie, nutrition, entrainements deux fois par jour en natation, course à pied et rameur concept 2…Yves Tehau met toutes les chances de son côté pour obtenir des résultats. Rien n’est dû au hasard, surtout dans ce genre de discipline où le corps est poussé à son maximum.
 
Yves Tehau vient de participer aux French Throwdown 2018, une des plus grandes compétitions internationales organisées en Europe, sponsorisée par Reebok et Rogue Fitness, les principaux sponsors des Crossfit Games. La compétition s’est déroulée sur trois jours, elle a regroupé pas moins de 500 athlètes toutes catégories confondues.
 
Cette fois-ci, Yves Tehau a participé dans la catégorie RX en s’associant avec deux crossfiteurs expérimentés résidant en métropole : Taaroa Salmon et Gabin Loubère. SB

Crossfit - 5e French Throwdown : Deuxième place par équipe pour Yves Tehau
Parole à Yves Tehau :
 
Satisfait du résultat ?
 
« De nombreux pays étaient représentés, j’ai donc été fier de représenter Tahiti à travers mon équipe. Je suis content du résultat, surtout qu’il y avait de grosses équipes comme CFTC et Tanka pour ne citer qu’eux. Ces équipes ont participé aux phases finales des Crossfit Games « Méridian Régionales » cette année. »
 
Il y avait une forte concurrence ?
 
« Le niveau était hot. Il fallait avoir le mental et être bien entrainé. Il y avait des athlètes de Grèce, d’Italie, de Russie, de Russie, des Etats Unis. Il fallait aussi pouvoir tenir trois jours. Je viens de loin alors cela booste un peu le mental. On a pu rencontrer beaucoup d’athlètes « pros » qui ne font que ça, donc c’est beaucoup d’expérience et de motivation à travailler encore plus. Je gère mon travail à côté donc cela demande de l’organisation. »
 
La suite du programme ?
 
« Place au repos pendant au moins deux semaines parce que ce genre de compétition met le corps à rude épreuve. Je prévois une participation en octobre à une nouvelle compétition. Je remercie mes sponsors sans qui rien ne serait possible, un grand merci à Air Tahiti Nui, à Nike Vaima Sport, à Karyl Peyrolle Physiothérapeute, à Nutriplus Tahiti, à Focus Arena et à William de Be Equiped pour le matériel spécifique que l’on trouve désormais à Tahiti. »

Crossfit - 5e French Throwdown : Deuxième place par équipe pour Yves Tehau

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Heiva Va'a - Shell Va'a et Teva aux avant-postes

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Les courses de pirogues du Heiva se sont déroulées à Mataiea ce week end, proposées par la fédération tahitienne de va'a. En V6 open, Shell Va'a a pu remporter les deux premières places alors que chez les femmes, Teva reste imbattable. En V1, c'est le rameur de Tautira Hititua Taerea qui s'impose devant Damas Ami et Steeve Teihotaata. En V1 femme, Hinatea Bernadino remporte la course devant Mahinatea Lorfèvre et Vaimiti Maoni.
Heiva Va'a - Shell Va'a et Teva aux avant-postes
Pour la quatrième année consécutive, les courses de pirogues du Heiva se sont déroulées sur le plan d’eau de Tehoro à Mataiea, samedi et dimanche. A moins de 15 jours des 18e championnats du monde de va’a vitesse, ces deux journées de courses sur moyenne distance ont connu une effervescence particulière, avec notamment la première participation d’une pirogue V16 de Nouvelle Zélande en junior.
 
Dans la catégorie reine V6 homme, Shell Va’a a fait parler sa puissance puisque que le club s’octroie les deux premières places devant team Opt, Paddling Connection et Air Tahiti Va’a. La distance à parcourir était de 3700 mètres, plus longue que ce qui sera pratiqué lors des championnats du monde (500m, 100 et 1500m) mais plus courte qu’une étape de marathon « classique ». Pas moins d’une soixantaine de va’a étaient au départ de cette catégorie V6 open homme.
 
Chez les femmes, la pirogue V6 de Teva reste la plus forte, elle s’impose devant Ihilani Va’a et Heiva à Hoe sur la même distance que les hommes. En V1 open homme, toujours sur 3700 mètres, c’est Hititua Taerea (Maire Nui) qui remporte la première place devant Damas Ami (Shell Va’a) et Steeve Teihotaata (Edt Va’a). On trouve en quatrième place Sly Ly Sao (Shell Va’a) et Manutea Million (Team Opt).

Heiva Va'a - Shell Va'a et Teva aux avant-postes
Hinatea Bernadino reste imbattable
 
En V1 femme, Hinatea Bernadino (Teva) reste la n°1, elle termine première devant sa coéquipière Mahinatea Lorfèvre (Teva) et Vaimiti Maoni (Ihilani Va’a). En V16 open homme, c’est encore Shell Va’a qui s’impose devant Edt Va’a et Team Opt. Du côté des juniors homme V6, c’est Team Opt qui gagne devant Edt Va’a et Mou’a Tamaiti no Papara alors qu’en V1 c’est Brian Ah Min qui s’impose devant Jean Christophe Viriamu et Hitiroa Masingue.
 
En junior V6 filles, c’est Pueu Nui Va’a qui gagne devant Heiva a Hoe 1 et 2 alors qu’en V1 c’est Ranitea Tavaearii qui termine première devant Tere Inamaru et Mahia Berdichevski-Poroi. A noter la belle deuxième place de la pirogue Tamarii Aaro de Nouvelle Zélande, dans la catégorie V16 junior filles.
 
La catégorie V3 était également représentée avec la victoire de Shell Va’a devant Maona a Hine et Air Tahiti Va’a chez les hommes et la victoire de Teva devant Ihilani et Teva chez les femmes. Traditionnellement, les équipages des pirogues se constituaient par district mais les mœurs ont changé, les pirogues peuvent désormais concourir selon leur club, les rameurs préférant ramer avec leurs camarades d’entrainement.
 
A noter les bonnes performances des rameurs de Shell Va’a qui s’imposent en V6, V16 et V3. SB / FTVAA

Heiva Va'a - Shell Va'a et Teva aux avant-postes

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Beach soccer - OPT Beach Soccer Tour 2018 : Les Tiki Tama sont en tête

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L' OPT Beach Soccer 2018 Tour se déroule actuellement à Pirae, sur le terrain situé derrière le centre technique de la fédération tahitienne de football. Après quatre journées sur neuf, c'est le favori Tiki Tama qui est en tête avec quatre victoires. Le championnat reste serré avec plusieurs équipes bien classées comme les Green Warriors (2e), Air Tahiti (3e) ou encore Tefana (4e) et Mataiea (5e).
Beach soccer - OPT Beach Soccer Tour 2018 : Les Tiki Tama sont en tête
Le Beach Soccer Tour a débuté le 20 juin dernier et il s’achèvera la 4 août prochain. 10 équipes sont inscrites en « élite », 8 en « fun » et 8 en « féminines ». En élite, neuf journées sont prévues jusqu’au 28 juillet. Les quatre premiers participeront ensuite aux demi-finales et finales.
 
Depuis plusieurs années, les Tiki Toa ont œuvré pour préparer la relève. Plusieurs d’entre eux ont créé leur équipe afin de faire monter le niveau général comme Naea Bennett avec les Tiki Tama, Teva Zaveroni avec Mataiea, Heimanu Taiarui avec Tereone, Jonathan Torohia avec Air Tahiti et Angelo Tchen avec Tefana, qui peut compter cette année sur des joueurs comme Alvin Tehau ou Donovan Bourebare.
 
A noter le parcours sans faute des Green Warriors, invaincus en trois matchs, qui sont 2e derrière les Tiki Tama. Air Tahiti (trois victoires pour une défaite) a pu s’imposer d’emblée face à Tefana 4-2, Tefana manquant de peu plusieurs bonnes occasions. Tefana a été en quelque sorte prise « à froid » et devrait se montrer redoutable lors de ce championnat.
 
Air Tahiti avait pu ensuite s’imposer jeudi soir 5-2 face à Mataiea suite à un match bien maitrisé. Smith Tino, nouvelle recrue d’Air Tahiti, issu du futsal, avait pu inscrire trois buts sur cinq.
 
Mais les Tiki Tama étaient un cran au-dessus samedi soir, surtout que Smith Tino était absent. Après avoir mené 2-1, Air Tahiti marquait contre son camp avant que Tearii Labaste ne fasse un véritable festival : retourné acrobatique, lucarne sur coup de pied arrêté…Les Tiki Tama se sont finalement imposés 9-5 pour être la seule équipe à avoir remporté quatre rencontres.
 
A ne pas rater, vendredi soir à 18H, le choc entre les Green Warriors (2e) et Air Tahiti (3e). Si l’on considère les Tiki Tama comme favoris, il ne restera que trois autres places dans le carré final que se disputeront sans doute les Green Warriors, Air Tahiti, Tefana et Mataiea, même si tout reste possible à ce stade. SB / FTF

Beach soccer - OPT Beach Soccer Tour 2018 : Les Tiki Tama sont en tête
Parole à Naea Bennett :
 
Comment se déroule le championnat ?
 
« Je reviens de Suisse, je dirais même que le niveau général est plus élevé ici, donc il y a de quoi être content. Beaucoup de footballeurs s’y sont mis, des équipes comme Tefana, il y a aussi Papeete, Arue, Papenoo…Les clubs de foot jouent le jeu cette année. Il y a plus d’équipes que l’année dernière dans toutes les catégories, on est passé de quatre à huit équipes chez les femmes. »
 
Un mot sur le stage d’arbitrage qui vient d’être proposé ?
 
« Cette année, on peut compter sur une quarantaine d’arbitres qualifiés, formés. Ils viennent de recevoir une formation Fifa avec notre amis Lakhdar Benchabane. C’est agréable. On fait encore des erreurs, c’est normal, mais c’est de bon augure. Avec de bons arbitres, on peut avoir de bons matchs. »

Beach soccer - OPT Beach Soccer Tour 2018 : Les Tiki Tama sont en tête
Un mot sur les Tiki Toa ?
 
« Certains joueurs seront en Europe jusqu’au 20 août pour peaufiner notre préparation pour les éliminatoires en septembre. Les jeunes se sont vite adaptés au sable là-bas et ils gagnent tous leurs matchs en Suisse, en Espagne, en Italie, en métropole…Ils « mangent » du beach soccer matin, midi et soir, alors ils progressent vite. »
 
Ce championnat est indispensable pour la relève ?
 
« Ces jeunes, qui sont en Europe, ont été repérés l’année dernière lors de l’Opt Beach Soccer Tour et le Festival des îles. On peut donc les essayer désormais dans un nouvel environnement, une nouvelle atmosphère. Tout le monde est étonné et ils se demandent d’où ils sortent. On en a beaucoup à Tahiti, de ce type de joueurs rapides, petits. On s’inquiétait un peu mais je ne me fais désormais plus de soucis pour la continuité des Tiki Toa. »
 
Des nouvelles du tournoi qualificatif pour la Coupe du monde ?
 
« J’ai eu réunion avant hier, les autres équipes n’ont pas confirmé leur participation. Les pays ont jusqu’à mi-juillet pour déposer leur candidature, donc on attend. » Propos recueillis par SB / FTF

Beach soccer - OPT Beach Soccer Tour 2018 : Les Tiki Tama sont en tête

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Cargo à la dérive : Le Thorco Lineage enfin à quai à Papeete

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Cargo à la dérive : Le Thorco Lineage enfin à quai à Papeete
PAPEETE, le 3 juillet 2018- Le cargo philippin Thorco Lineage qui s'était échoué en début de semaine dernière à Raroia a enfin atteint le port de Papeete, ce mardi 3 juillet.

C'est un soulagement pour les équipes de remorquage, mais aussi l'équipage du Thorco Lineage. Mardi soir, vers 21h30, le cargo philippin entrait dans la passe de Papeete sous la garde des deux remorqueurs Aito Nui I et II, du Bougainville et du Jasmin. Ce n'est pas sans rebondissements que le navire a touché l'appontement pétrolier de Motu Uta.
Alors que le Torco Lineage se trouvait au beau milieu de la passe de l'entrée du port de Papeete, les câbles du remorqueur avant se sont violemment brisés. Le cargo, en prise aux courants, s'est retrouvé dans une situation complexe, se dirigeant dangereusement vers le platier. Le remorqueur pousseur du port autonome, le Aute, est venu porter secours aux équipes mobilisées qui avec beaucoup de sang froid ont su retourner la situation.

Le cargo avait quitté Raroia jeudi soir avec l’assistance du remorqueur Aito Nui I et sous la surveillance du Bougainville de la marine nationale.

Il aura fallu près d'une heure de manoeuvres, de stress et de frayeurs pour que le Thorco Lineage touche enfin le quai du Port de Papeete. Vers 22h30 les opérations d'amarrages du cargo ont enfin pu commencer pour le plus grand soulagement de tout le monde.

Cargo à la dérive : Le Thorco Lineage enfin à quai à Papeete


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Il saute la clôture pour rejoindre l'avion sur le tarmac: un Ukrainien arrêté

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Il saute la clôture pour rejoindre l'avion sur le tarmac: un Ukrainien arrêté
Nicosie, Chypre | AFP | mercredi 04/07/2018 - La police chypriote a arrêté mercredi un Ukrainien qui avait escaladé la clôture d'un aéroport dans le but de monter dans un avion dont il avait manqué l'embarquement et à bord duquel se trouvait sa famille.

Ce touriste de 46 ans avait laissé sa femme et ses deux enfants à l'aéroport de Paphos (sud-ouest) le temps de rendre son véhicule de location mais il s'est perdu et l'embarquement était terminé quand il est arrivé à la porte de ce vol à destination de Cracovie (Pologne).
Déterminé à rejoindre sa famille coûte que coûte, il est sorti de l'aérogare pour rejoindre à pied l'avion, qui roulait lentement sur le tarmac.
Il a été arrêté après avoir escaladé la clôture et être entré dans le périmètre sécurisé de l'aéroport, a expliqué la police, qui a interrogé cet Ukrainien pendant que sa famille ralliait Cracovie en avion.
L'incident n'a engendré qu'un léger retard pour deux autres vols, ont indiqué des responsables. 

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Décès d'un touriste japonais sur Uluru, le plus célèbre rocher d'Australie

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Décès d'un touriste japonais sur Uluru, le plus célèbre rocher d'Australie
Sydney, Australie | AFP | mercredi 03/07/2018 - Un touriste japonais est mort en tentant l'ascension d'Uluru, célèbre formation rocheuse au coeur du désert australien qui a coûté la vie à de nombreux visiteurs, a annoncé la police mercredi.

Les services de secours ont été alertés mardi mais n'ont pu que constater le décès de l'homme de 76 ans.
"Nous pensons que cette personne est un ressortissant japonais. A ce stade, nous pensons qu'il n'y a rien de suspect", a déclaré à la presse le commissaire Shaun Gill de la police du Territoire du Nord.
Au moins 35 personnes sont mortes sur le monolithe aux teintes rouges de 348 mètres de haut depuis son ouverture aux touristes dans les années 1950. De nombreuses autres ont été blessées.
Beaucoup de visiteurs considèrent que l'escalade d'Uluru, également appelé Ayers Rock, fait partie des choses qu'il faut absolument faire quand on visite l'Australie.
Mais les aborigènes Anangu, qui vénèrent le lieu depuis des dizaines de milliers d'années, s'opposent totalement à son ascension et celle-ci sera interdite à partir d'octobre 2019.
Environ 300.000 personnes s'y rendent chaque année. Il n'existe pas de statistiques sur le nombre de touristes qui font effectivement l'escalade mais leur nombre aurait diminué. 

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Australie: un sénateur fait scandale en accusant une collègue sur sa sexualité

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Australie: un sénateur fait scandale en accusant une collègue sur sa sexualité
Sydney, Australie | AFP | mercredi 03/07/2018 - Un sénateur fait scandale en Australie pour avoir demandé à une collègue parlementaire "d'arrêter de coucher avec des hommes" lors d'un débat sur la sécurité des femmes, redoublant de langage ordurier à l'endroit du Premier ministre qui lui demandait de s'excuser. 

David Leyonhjelm a émis le commentaire insultant à l'encontre de la sénatrice écologiste Sarah Hanson-Young la semaine dernière à la chambre haute lors de discussions sur la légalisation de sprays au gaz de poivre pour protéger les femmes. 
Certains parlementaires, dont Mme Hanson-Young, avaient fait valoir que plutôt que de doter les femmes de ces sprays, les hommes devaient s'abstenir de comportements violents. 
M. Leyonhjelm, membre du parti de droite Libéral-Démocratique, a alors déclaré que sa collègue devait s'abstenir de "coucher avec des hommes". Quand Mme Hanson-Young l'a mis en cause pour sa tirade, qu'il ne conteste pas, il lui a rétorqué "d'aller se faire foutre", d'après les médias australiens. 
Durant le weekend, il a réitéré ses allégations sur la sénatrice durant un entretien à Sky News. Mme Hanson-Young, qui menace de le poursuivre en justice ainsi que la chaine de télévision, a contre-attaqué en accusant le sénateur de vouloir stigmatiser les femmes. 
Alors que l'Australie vient de lancer une enquête nationale sur le harcèlement au travail en réponse à la déferlante mondiale #MeToo, elle a expliqué être l'objet de rumeurs depuis des années mais ne plus vouloir les tolérer.
"David Leyonhhelm m'accuse (...) parce qu'il ne peut pas l'emporter dans un débat et qu'il veut harceler", a-t-elle déclaré au groupe de médias ABC mardi. "Il fait du +slut-shaming+ (humiliation de femmes présentées comme des salopes)".
"Les femmes qui travaillent à l'usine, à la boulangerie, les hôtesses de l'air (...), qui subissent le harcèlement au travail, ne sont souvent pas en position de se défendre, elles sont réduites au silence", a-t-elle poursuivi. "Si on ne peut pas nettoyer notre Parlement, où peut-on le faire?"
L'intéressé, qui accuse Mme Hanson-Young de dire que "tous les hommes sont des violeurs", a démenti mercredi sur ABC avoir tenu des propos "sexistes". 
"Ce n'étais pas de l'agression sexiste, juste de l'agression", a-t-il affirmé.
Le Premier ministre Malcolm Turnbull a appelé M. Leyonhjelm à s'excuser pour des "remarques choquantes". "Il n'est pas trop tard pour qu'il les retire et s'excuse, ce type de langage n'a pas sa place au Parlement ni dans aucun lieu de travail". 
Dans le Sydney Morning Herald, le sénateur a refusé d'en rabattre, traitant mardi soir le chef du gouvernement de "couille molle" et de "femmelette" pour son refus de discuter des préjugés contre les hommes.

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