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La justice annule des autorisations de travaux à Mamaia

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La justice annule des autorisations de travaux à Mamaia
PAPEETE, le 30 avril 2018. Le tribunal administratif a annulé vendredi dernier deux arrêtés donnant le feu vert pour des travaux sur deux lots à Mamaia, sur les hauteurs de Papeete, à Tipaerui. Ces deux terrains sont sur des zones classées rouges sur le plan de prévention des risques (PPR).

Le tribunal administratif a annulé vendredi deux arrêtés approuvant des certificats de travaux à Mamaia, à Tipaerui, sur les hauteurs de Papeete. L’association syndicale du lotissement Les Mamaia avait attaqué les certificats de travaux pour quatre lots auprès de la justice administrative les autorisations notamment de terrassements alors que " les terrains sont situés en zone rouge au PPR".

La justice a rappelé d'ailleurs que les services techniques de la Polynésie française avaient donné un avis défavorable. "il est établi que les terrassements réalisés en partie sommitale ne l’ont pas été dans les règles de l’art puisque les pentes sont trop importantes, que les couches superficielles et le sommet du versant correspondent à du Mamu médiocre, et qu’ont été observés visuellement des signes de décrochement, d’érosion et de ruissellement, favorisés par l’absence de mise en place de protections contre l’érosion", note le tribunal administratif dans son jugement.
En revanche, la justice n'a annulé ces autorisations de travaux que pour deux des quatre lots. "S’ils restent exposés à un risque moyen de mouvement de terrain, 'deux des quatre lots) sont moins affectés par l’instabilité des talus". La justice a aussi annulé le certificat de conformité des travaux de ces deux lots.


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Les Polynésiens "ont toute leur place, qu’ils soient citoyens ou non" en Nouvelle-Calédonie (FLNKS)

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Les Polynésiens
NOUMEA, le 30 avril 2018. Le porte-parole du FLNKS, Daniel Goa, est revenu samedi sur son passage en Polynésie en mars dernier dans son discours d'ouverture de la convention du front indépendantiste à La Foa, en Nouvelle-Calédonie. "Nous avons délivré au peuple polynésien, toutes obédiences politiques confondues, un message fort de paix, concernant leurs citoyens vivant en Nouvelle Calédonie pour leur dire de ne pas s’inquiéter sur leur avenir et qu’ils y ont toute leur place, qu’ils soient citoyens ou non", a-t-il souligné.


"En mars dernier, en partant sur Paris, je suis passé par la Polynésie au titre de porte-parole du FLNKS à l’invitation du président du Tavini, Oscar Temaru qui tenait son congrès",
a rappelé le porte-parole du FLNKS, Daniel Goa, samedi, au cours de son discours d'ouverture de la convention du front indépendantiste à La Foa. "L’approche des Polynésiens vis-à-vis de l’accession à notre pleine souveraineté et à notre quête de liberté, est bien comprise et soutenue. Nous avons délivré au peuple polynésien, toutes obédiences politiques confondues, un message fort de paix, concernant leurs citoyens vivant en Nouvelle-Calédonie pour leur dire de ne pas s’inquiéter sur leur avenir et qu’ils y ont toute leur place, qu’ils soient citoyens ou non."

Pour rappel, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, est attendu du 3 au 5 mai à Nouméa, à six mois du référendum sur l'indépendance du territoire français.

Pendant cette visite, il sera le premier président français à se rendre dans la province des îles Loyauté, à Ouvéa, où a eu lieu le 5 mai 1988 l'assaut meurtrier contre la grotte où des indépendantistes retenaient des gendarmes en otages.

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'Ia maita'i tō 'oe tere māmā Irène

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'Ia maita'i tō 'oe tere māmā Irène
PAPARA, le 30 avril 2018 - Irène Atu était connue dans le monde horticole où elle a occupé plusieurs fonctions importantes. Elle a notamment présidé l'association Tiare Rau de Papara. Depuis 2 mois, mamie Irène, comme on la surnommait, s'est retirée de la vie associative pour lutter, comme elle pouvait, contre la maladie. Elle est décédée cette nuit.

On ne verra plus le visage de celle qui avait de l'énergie à revendre sur Papara. Mamie Irène, comme on l'a surnommait, nous a quitté cette nuit, à l'âge de 77 ans. La maladie l'a emportée après plusieurs mois de combat.

Mamie Irène laisse derrière elle, ses enfants et petits-enfants, mais également sa grande famille d'horticulteurs, d'artisans et d'agriculteurs.

Depuis des années, cette grande dame au caractère bien trempé, a donné beaucoup de son temps au secteur primaire. Elle a d'ailleurs, occupé plusieurs fonctions dans le monde associatif. Mais mamie Irène, c'était aussi un livre vivant qui recueillait les savoirs ancestraux. "Elle connaissait plusieurs histoires ou légendes du fenua", explique Yvette Temauri, présidente de la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL). "Elle allait également à la rencontre des enfants pour partager avec eux son savoir. Ça m'attriste vraiment parce qu'il y a de plus en plus de metua avec autant de savoirs qui s'en vont, et on ne sait pas si des personnes comme elles pourront un jour, les remplacer", poursuit-elle.

"Je me rappelle quand j'étais ministre de l'agriculture, elle animait les foires agricoles ou les expositions. Elle était une dame très dynamique, elle aimait tout le monde, elle ne faisait pas de différence", décrit Thomas Moutame, tāvana de Taputapuātea.

Aujourd'hui, le monde horticole est en deuil. "Ses enfants m'ont appelée à 2 heures ce matin. Elle était malade depuis un bon moment. Mais, on sait tous comment elle était, elle se consacrait toujours à ce qu'elle faisait. Elle faisait passer sa maladie en second plan", raconte Yvette Temauri.

Mais depuis deux mois, "elle était alitée. La semaine dernière, je suis allée lui rendre visite avec des māmā de la fédération horticole, et on voyait qu'elle n'allait pas bien. Elle avait perdu sa bonne humeur. Elle entendait ce qu'on lui disait, mais elle ne répondait pas", décrit la présidente de la CAPL.

Deux veillées seront données ce lundi soir et demain dans la salle des jeunes protestants de Papara. La levée du corps se fera mercredi matin, "on attend l'arrivée de ses enfants et petits-enfants qui viendront des Tuamotu".

La rédaction de Tahiti Infos adresse ses condoléances aux familles touchées par ce drame. Nā te Atua Hau 'outou 'e tauturu mai ! Fa'aitoito.


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Accusée par le Tapura de complot, l’intersyndicale dément à l'unison

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Accusée par le Tapura de complot, l’intersyndicale dément à l'unison
PAPEETE, 30 avril 2018 - Accusé par le Tapura Huiraatira de complot en vue "pourquoi pas" de l’organisation d’émeutes, les leaders de l’intersyndicale contre la réforme des retraites démentent mais confirment soutenir le Tahoera’a Huiraatira pour les Territoriales.

Le second tour des Territoriales aura lieu ce dimanche en Polynésie française. L’enjeu est de taille : définir le visage de l’assemblée territoriale, troisième institution du Pays, pour les cinq ans à venir. Le Tahoera’a Huiraatira s’est illustré par une contre-performance, en se plaçant près de 17 000 voix derrière le Tapura Huiraatira, au premier tour de scrutin dimanche 22 avril, sur l’ensemble de la Polynésie française. Un tel résultat au second tour offrirait une majorité de 36 à 38 élus au parti d’Edouard Fritch, le 6 mai. Et c’est dans ce contexte que le Tapura Huiraatira s’en prend aujourd’hui aux leaders syndicaux, en les accusant de "manipuler les salariés".

Dans un communiqué diffusé dimanche après-midi, le parti de la majorité accuse l’intersyndicale contre la réforme des retraites de s’être réunie vendredi "au CESC pour discuter stratégie politique pour le second tour, et pourquoi pas des émeutes voulues par Flosse". Et, en tout état de cause, "faire barrage au Tapura", "mobiliser les salariés (…) et espérer faire revenir le Tahoeraa sur le devant de la scène".

Jeudi dernier, le leader du Tahoera’a Huiraatira avait accusé le gouvernement Fritch d’immobilisme et redouté, lors d’une conférence de presse organisée au siège du parti, immeuble Wohler à Papeete, que la population ne finisse par se soulever, s’il venait à adopter la réforme paramétrique du système polynésien de retraites, au lendemain des Territoriales, une fois confirmé au pouvoir. "Vous savez, le Polynésien est patient ; mais sa patience a des limites. Et lorsqu’il se fâche, il est méchant. Vous savez ce qu’il s’est passé en 1995. Nous ne souhaitons pas que cela se reproduise. A moins que ce soit, peut-être, ce que Edouard Fritch projette", avait glissé le Vieux Lion en brandissant l’épouvantail des émeutes de septembre 1995. Le mouvement politico-syndical avaient embrasé l’aéroport de Tahiti-Faa’a et une partie de la ville au lendemain de la reprise des essais nucléaires à Moruroa, après quatre ans de moratoire.

"Autour d’Angelo Frébault", assure le communiqué du Tapura à propos de cette réunion syndicale, "Cyril Le Gayic de la CSIP, Atonia Teriinohorai de O Oe To Oe Rima et Lucie Tiffenat de Otahi. Les mêmes qui ont roulé les salariés pour propulser Angelo Frébault sur la liste du Tahoeraa Huiraatira. Le chef d’orchestre de cette réunion, c’était Cyril Le Gayic, (...) dont la fille figure sur la liste du Tahoeraa aux côtés d’Angelo Frébault".

"Alors ça c’est la meilleure", s’est exclamé Angélo Frébault, invité à réagir, lundi matin. Le meneur de l’intersyndicale contre la réforme des retraites conteste avoir participé à cette réunion, vendredi : "J’étais au courant qu’ils se réunissaient. Mais y être moi ? Pas du tout !", a démenti l’ancien secrétaire général de la CSTP-FO, aujourd'hui en place éligible sur la liste orange. "Tout ce qui se passe au niveau du travail. Je suis au courant. Mais tous les jours je suis sur le terrain. Je ne regarde même pas la télé ; j’ai des réunions tous les soirs de 7 heures à 9 heures. (…) Je n’ai rien à vous dire du côté syndical. Je suis un candidat. (…)". Un petit mensonge du n°2 de la liste Tahoera’a Huiraatira sur la première section des îles du Vent bien vite épinglé, après simple vérification auprès du CESC. Les agents présents vendredi matin au siège de l’institution assurent avoir vu Angélo Frébault et même Patrick Galenon participer à cette réunion, dans les locaux de la bibliothèque, au rez-de-chaussée du Conseil économique social et culturel, "de 8 h 30 à midi". Cyril Le Gayic (CSIP) était là, de même qu’Atonia Teriinohorai accompagné d’un collègue du syndicat O Oe To Oe Rima, et Lucie Tiffenat pour Otahi.

En ce qui concerne l’accusation de comploter en vue de l’organisation d’émeutes : "Vous nous avez vu marcher contre la réforme des retraites. Les trois manifestations se sont déroulées dans la paix", affirme Angélo Frébault. "Ce n’est pas moi qui ferai l’inverse, aujourd’hui. En revanche, ce dont le Tapura a peur, c’est que le monde du travail prenne conscience de sa volonté de valider cette loi".

"Ça c’est vraiment le Tapura…", s’est emporté Atonia Teriinohorai, également contacté lundi. "Cette réunion entre les quatre organisations avait pour but de faire le point sur ce que nous avons mis en place par rapport à la PSG. On a demandé aux salariés de voter contre la réforme de la PSG. (…) On n’a jamais convenu qu’on allait bloquer. Ça c’est le système politique du Tapura pour casser tout le monde", analyse le secrétaire général du syndicat O Oe To Oe Rima. En revanche, ce qu’il ne dément pas, c’est son soutien au Tahoera’a : "Je suis indépendantiste de cœur. Pour l’indépendance du monde salarial. Et le seul parti politique qui a défendu notre mouvement contre la réforme du système de retraites est le Tahoera’a. Je ne suis pas Tahoera’a, mais j’appelle à voter contre la réforme". Et bien vite : "Ce communiqué est un tissu de mensonges : à aucun moment nous n’avons parlé de l’organisation d’émeutes, ni de blocage. Mais s’ils le prennent comme ça au Tapura, si c’est ça leur façon de gouverner, je vais appeler à voter Tahoera’a".

Quant à Cyril Le Gayic, présenté par le communiqué comme le "chef d’orchestre de cette réunion" : "Un, on n’a jamais appelé à l’émeute ; deux, on n’a jamais appelé à boycotter les élections ou voter pour untel ou untel", dit le secrétaire général adjoint de la CSIP, qui assure être parti avant la fin parce qu'il avait une autre réunion. "Moi, Le Gayic Cyril, je soutiens ma fille, c’est normal, non ?", admet le père de Vaitea Le Gayic, troisième de liste pour le Tahoera’a sur la première section des îles du Vent. "Ce n’est pas parce que je soutiens ma fille que je soutiens M. Flosse. Il faut faire la différence et arrêter de psychoter. (…) C’est du n’importe quoi ce communiqué. Le Tapura délire en ce moment".

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du mardi 1er mai au mercredi 2 mai 2018

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Pharmacies de garde : Du mardi 1er mai 2018

- Papeete : Pharmacie VAIMA. Tél. 40 42 97 73
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie TAHITI-FAA'A. Tél. 40 82 79 79
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie AITO. Tél. 40 45 57 70
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Du mardi 1er mai 2018 06h00 au mercredi 02 mai 2018 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr ROBERT Jérôme Tel. 40 58 45 58 - 87 71 52 51

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr LEBETTRE Catherine Tel. 40 42 09 58

-Commune de Paea : Dr ROUGIER Philippe Tel. 40 53 27 53

-Commune de Papara : Dr MORIN Eric Tel. 40 57 39 99

-Taravao et la presqu’île : Dr GAYET Stéphanie Tel. 40 57 51 57

-Secteur de MOOREA : Dr BUSSEUIL Brigitte Tel. 40 56 26 19

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr ROUSSANALY Azad Tel. 40 67 77 95

-Ile de Huahine : Dr MOTYKA Pascal Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr BATAILLON Bruno Tel. 40 66 34 55 - 87 78 22 20

-Ile de Tahaa : Dr VARIN Bernard Tel. 40 65 63 31

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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La 24e foire de mai vous accueille dès le vendredi 4 mai

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La 24e foire de mai vous accueille dès le vendredi 4 mai
Papeete, le 30 avril 2018 - Devenue une véritable institution à Tahiti, la foire de mai revient pour sa 24e édition du vendredi 4 au mardi 8 mai au Parc Expo de Mamao à Papeete. Durant cinq jours, une centaine d'exposants seront satisfaire petits et grands.

Comme le dit le célèbre adage : "En mai, fais ce qu'il te plait ! ", mais surtout : "Viens à la foire de mai !", pourrait-on rajouter tant l'événement est devenu le rendez-vous incontournable du mois de mai pour les Polynésiens. Et cette année encore, la foire devrait une nouvelle fois ravir autant les parents que les enfants du vendredi 4 au mardi 8 mai. "Nous avons souhaité modifier les dates cette année pour s'adapter au mieux au jour férié du 8 mai, qui tombe un mardi et au calendrier électoral. Les Polynésiens pourront aller voter pour le second tour des territoriales et venir dans la foulée à la foire, car nous ouvrons dès 8 heures du matin", explique Aude Pasquier, directrice de DB Tahiti, la société organisatrice de l'événement.
Une fois leur devoir civique rempli, les visiteurs auront tout le loisir de vagabonder entre la centaine d'exposant présents. Et il y en aura pour tous les goûts, car tous les secteurs seront représentés. Ainsi, le public pourra choisir parmi les stands de textile, d'aménagement, de décoration, de high-tech, de téléphonie, de jouets, de bijoux, ou encore de nombreux autres produits. Mais d'ailleurs pourquoi choisir, puisque tout est réuni sur place et que la foire est synonyme de bonnes affaires !

UNE CHASSE AU TRESOR
La 24e foire de mai vous accueille dès le vendredi 4 mai
"La foire est le lieu où les gens vont passer un bon moment. Non seulement, il y a des bonnes affaires à réaliser, mais les enfants auront également de nombreuses animations pour s'amuser", promet Aude Pasquier.
Et effectivement, si les parents sauront profiter des bonnes occasions, leurs descendances ne seront pas abandonnées à "leurs tristes sorts" d’enfants ballotés entre les différents stands à la merci des achats de leurs géniteurs, car tout est prévu pour eux. "De nombreuses animations sont disponibles pour les enfants, des shows de magie, un atelier maquillage, un parc accro-branche, des structures d'eau gonflables. Les enfants pourront même s'amuser dans des Water Balls… ", explique avec enthousiasme Aude Pasquier, qui espère bien que la foire soit un moment festif pour toute la famille. Mais également de surprises, car des billets d'avions pour le Japon sont à gagner.
Et nouveauté cette année, une grande chasse aux trésors est organisée tous les jours au sein même de la foire pour les adultes et pour les enfants à partir de 12 ans. A vous de découvrir les différentes énigmes pour tenter de remporter les nombreux lots.
Une fois, votre soif d'achat et d'amusement rassasiée, l'heure sera alors venue de passer aux choses sérieuses et de rassasier votre estomac ! Et de ce côté-là, vous ne serez pas déçus, direction le grand food court où vous pourrez trouver tout ce qui sera contenter vos papilles !
De quoi pouvoir commenter les résultats des territoriales le ventre plein !

La 24e foire de mai vous accueille dès le vendredi 4 mai
Infos pratiques :
Dates : du Vendredi 4 mai au mardi 8 mai 2018
De 9 heures à 18 heures, sauf le dimanche où la foire ouvrira dès 8 heures.
Lieu : Au parc Expo de Mamao à Papeete
Facebook : DB Tahiti

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Second tour des territoriales : les professions de foi mises sous pli

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Second tour des territoriales : les professions de foi mises sous pli
PAPEETE, le 30 avril 2018. C'est un rituel qui précède chaque élection : la mise sous pli de la propagande électorale. Elle est effectuée ce lundi pour l'essentiel par 193 personnes qui étaient à la recherche d'un travail depuis au moins six mois.

Comme avant le premier tour, 193 vacataires, tous à la recherche d’emploi et recrutés par l’intermédiaire du Sefi, procèdent ce lundi à la mise sous pli des documents électoraux pour le second tour des territoriales. Encadrés et aidés par près de 25 agents du haut-commissariat, ils travaillent depuis lundi ce matin au complexe sportif de Arue pour préparer les plis qui seront adressés aux communes et aux 206 000 électeurs de Polynésie française. Ce travail de colisage et de mise sous pli conduit à la manipulation de 2 millions de feuilles A4 ce qui correspond à 10 tonnes de papier.

Second tour des territoriales : les professions de foi mises sous pli
10 agents de l’Office des Postes et télécommunications (OPT) sont également présents et participent au bon déroulement de l’envoi des différents colis aux multiples communes des archipels. Le haut-commissariat a de nouveau confié l’étiquetage des enveloppes aux Ateliers pour la réinsertion professionnelle des personnes handicapées (APRP). Six salariés de l’entreprise ont également été mis à disposition du Haut-commissariat en sus des 193 vacataires pour participer aux opérations de mise sous pli.

Une majorité des 206 000 enveloppes de propagande électorale sont d’ores et déjà en cours de distribution dans toute la Polynésie française, notamment par fret aérien et maritime. Des moyens militaires aériens seront également utilisés pour larguer le matériel électoral au premier ou au second tour éventuel sur les îles de Hereheretue (49 inscrits), de Tematangi (43 inscrits) et de Rapa (414 inscrits) qui sont dépourvues d’aéroport.

Second tour des territoriales : les professions de foi mises sous pli

Second tour des territoriales : les professions de foi mises sous pli

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Une course colorée à Taravao le 19 mai

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Une course colorée à Taravao le 19 mai
TARAVAO, le 30 avril 2018 - Le "comité Tahiti Nui Pageant" en partenariat avec la commune de Taiarapu Est organise la 1ère édition de la Taiarapu Rainbow Color, le 19 mai. Une course colorée sur environ 2,8 km et ouverte à tous. Le prix des billets est fixé à partir de 1 000 francs.

La 1ère édition de la Taiarapu Rainbow Color se fera le 19 mai à Taravao. Un événement qui sera organisé par le comité Tahiti Nui Pageant, en partenariat avec la municipalité. L'idée est de proposer une course, non chronométrée, adaptée à tout le monde dans une ambiance fun.

Les participants auront donc 2,8 km à parcourir. "Check-in des participants à partir de 13h30 sur le site de Faratea derrière Ace Taravao. Echauffement avant le départ de la course, ambiance musicale et sportive pendant la course, buvette sur place, pleins d'autres surprises. En fin de course, un tirage au sort sera fait pour tenter de gagner de nombreux lots grâce à nos partenaires", prévient Joseliny Ah-Lo, du comité Tahiti Nui Pageant.

Les billets sont en vente chez Olympian's sport Taravao, au prix de 1 000 francs, et à 1 500 francs le jour J. La course est ouverte aux enfants à partir de 6 ans, ils devront être "obligatoirement accompagnés d'un adulte".

Une partie des fonds récoltés sera reversée "sous forme de bons alimentaires à des familles dans le besoin de la Presqu'île. Notre association offrira à 20 enfants issus de quartiers sensibles, la possibilité de participer à cet événement sportif", explique Joseliny Ah-Lo.


Infos pratiques

Pointe de vente des billets : Olympian's Sport Taravao
Tarif en boutique : 1 000 francs
Tarif du billet, sur place le samedi 19 mai : 1 500 francs
Facebook : Taiarapu Rainbow Color 2018


Une course colorée à Taravao le 19 mai

Une course colorée à Taravao le 19 mai

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G-Cubes : aventure, art et protection des océans

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G-Cubes : aventure, art et protection des océans
PAPEETE, le 30 avril 2018 - G-Cubes est le projet un peu fou d'un peintre suisse. Il a entrepris un long voyage à la voile pour collecter des déchets sur les plages du monde entier. Il les rassemble avec les écoliers, puis il les transforme en petits cubes solides avec de la résine. Le but final est de créer un gigantesque cube de déchets avec 1000 d'entre eux, une œuvre imposante pour ouvrir les yeux de la planète sur l'urgence de protéger nos océans.

G-Cubes : aventure, art et protection des océans
Nous avons rencontré Harald Reichenbach sur son voilier, le O'Deline, alors qu'il était en escale à la marina de Papeete. Ce peintre suisse devenu navigateur a entrepris un tour du monde en septembre dernier pour réaliser son projet G-Cubes. Il a reçu l'aide de ses amis et des volontaires rencontrés en chemin, en tout une joyeuse équipe de 20 personnes mobilisés pour faire aboutir cet ambitieux projet.

G-Cubes signifie "Garbage Cubes", ou "cubes de déchet" en français. Et c'est le cœur de ce concept : rassembler les déchets rejetés par la mer sur les plages du monde entier et les transformer en une grande œuvre d'art, qui servira d'appel poignant à la protection de nos océans et à la lutte contre la pollution.

Il en profite pour sensibiliser la nouvelle génération partout où il va. Harald et son équipage vont ainsi ramasser les déchets sur les plages avec les écoliers des pays qu'il visite. Ils les trient ensemble puis les transforment en petits cubes à l'aide de presses qu'il transporte partout avec lui et les coule dans la résine pour solidifier l’œuvre. Les enfants peuvent donc conserver leurs créations pour garder ce combat à l'esprit, et l'équipage peut vendre quelques créations.

Un cube de 1000 G-Cubes

G-Cubes : aventure, art et protection des océans
Mais le projet est plus vaste. L'équipage presse aussi des déchets destinés à la création de 1000 G-Cubes, mais ne les moules pas immédiatement. Il les envoie en Suisse où ils pourront soigneusement les "cubifier" à la résine après leur voyage, à la fin de l'année prochaine, créant 1000 G-Cubes de 10x10x10 centimètres. Toutes ces œuvres seront rassemblées en un seul gigantesque cube qui fera un mètre cube au total.

L'artiste nous explique espérer "en faire une exposition à Marseille, au Mucem (NDLR : Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), puisque je suis parti de là. Le concept de l'exposition est aussi de démontrer la relation entre le volume et la surface. Puisqu'un cube possède six faces, je fais six photos de chaque plage où j'ai collecté des déchets. Toutes ces photos seront accrochées aux parois face au cube, et ça va faire une immense surface entourant cette relativement petite œuvre centrale. Ça démontrera combien de déchets il y a vraiment dans les 1000 cubes."

G-Cubes : aventure, art et protection des océans
Harald Reichenbach nous explique que toute l'exposition sera conçue pour être itinérante. Il espère qu'elle refera ensuite le tour du monde en repassant aux endroits des collectes pour continuer ce travail de sensibilisation. En attendant, le voilier et son équipage va reprendre son long voyage. Le O'Deline va bientôt repartir pour Bora Bora afin de participer à la Tahiti Pearl Regatta et sensibiliser les plaisanciers à sa cause. Puis l'équipage quittera nos eaux pour se diriger vers les Fidji, l'Australie, Lombok, Singapour… Nous leur souhaitons un voyage tranquille et de nombreuses autres belles rencontres !

>>> Pour suivre le projet G-Cubes (en anglais :
- www.g-cubes.com
- La page Facebook


Harald Reichenbach, artiste, navigateur et initiateur du projet G-Cubes
G-Cubes : aventure, art et protection des océans
"Le voilier, c'est la base du projet G-Cubes. C'est le meilleur moyen pour montrer que les déchets des villes atterrissent partout sur la planète"

Comment a débuté le projet ?

"J'ai commencé à y réfléchir en 2014, quand j'ai fait un troc pour échanger une de mes peintures contre un voyage entre Gibraltar et les Caraïbe en voilier. C'est là que j'ai réalisé qu'il y a vraiment un problème dans les océans, notamment avec les déchets. J'en ai vu partout pendant la croisière, même dans des endroits complètement vierges d'autres activités humaines. C'est là que j'ai eu cette idée d'une œuvre qui démontrerait le problème global du sujet."

Tu es un artiste de Suisse, comment as-tu fini navigateur ?
"Oui, à la base je suis peintre-artiste. Je n'ai commencé à naviguer qu'en 2014 avec ce troc. Mais le voilier, c'est la base du projet G-Cubes donc j'en ai acheté un et j'ai appris à naviguer avec, avec l'aide de beaucoup de copains ! Parce que c'est le meilleur moyen pour montrer que les déchets des villes atterrissent partout sur la planète, surtout aux endroits où il n'y a pas vraiment de production de déchets. Ici aux Tuamotu, on a trouvé des déchets avec des écritures indonésiennes… C'est pour dire qu'ils ont voyagé ! Et pour démontrer ça, il faut avoir un petit bateau à voile qui peut aller partout."

Quel a été votre voyage jusqu'à aujourd'hui ?
"Nous sommes partis le 21 septembre de Marseille, puis nous avons longé la côte espagnole, puis Las Palmas, la traversée de l'Atlantique et les Caraïbes. Ensuite nous sommes passé en Colombie, Panama où un copain mène un projet de développement durable à long terme... Ensuite nous sommes passés aux Galapagos, 18 jours de traversée jusqu'aux Marquises, et enfin un passage aux Tuamotu et maintenant Tahiti. Le voyage va durer deux ans en tout.
Et on voit que même dans un endroit aussi isolé que les Tuamotu, il y a des déchets. C'est d'ailleurs la première fois que je ne trouve pas de bouteilles entières, ou très peu. Par contre on a trouvé beaucoup de micro-plastiques, et c'est sans doute le pire. On le trouve mélangé dans le sable, quand vous commencez à regarder, ils sautent aux yeux. Ce plastique est dans sa phase de décomposition totale... Par exemple, quand vous trouvez un bouchon et que vous le touchez, il tombe en miettes… Ça, ça reste dans la mer et ça ne disparaît pas. Les animaux le mangent, ça les tue, les poissons se décomposent mais le plastique reste pour tuer encore… Pire, plus le plastique devient petit, plus sa surface augmente et il va agglutiner tout un tas de saletés comme des métaux lourds, qui entrent avec lui dans la chaîne alimentaire."


Dominik Perretn, skipper volontaire
G-Cubes : aventure, art et protection des océans
"Sur la côte exposée au vent des atolls il y a beaucoup de déchets"

"J'ai volé jusqu'à Nuku Hiva pour rejoindre le O'Deline, et je resterai sur le bateau jusqu'à Bora Bora, donc je vais juste rester pour la traversée de la Polynésie. J'ai déjà navigué sur ce bateau pendant le World Arc vers l'Australie en 2014-2015, c'est une course de voiliers autour du monde. Mais il m'a manqué le Pacifique, c'est l'occasion ! Je connais Harrarld depuis longtemps, donc quand il m'a invité à participer au projet, j'ai tout de suite accepté de le rejoindre dans ces eaux que je n'avais jamais naviguées. J'ai posé toutes les vacances que j'avais, deux mois, et je suis venu !
Et c'est vrai que le projet G-Cubes est très important. Sur la planète, on ne peut plus trouver une seule plage qui soit totalement sans déchets, même en Polynésie ! Sur la côte exposée au vent des atolls il y a beaucoup de détritus, que l'on ne voit pas côté lagon. Ils viennent de l'océan pour la plupart."

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Ciguatéra : poissons perroquets et trocas parmi les espèces à risque

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Ciguatéra : poissons perroquets et trocas parmi les espèces à risque
PAPEETE, le 30 avril 2018. Le ministère de la Santé a réalisé un nouveau flyer pour rappeler les précautions à prendre pour ne pas être touché par la ciguatéra. Quatre îles de l’archipel des Marquises et six atolls des Tuamotu ont présenté de nombreux cas de ciguatéra en 2017. Le taux est "préoccupant" relevait en avril le réseau de surveillance épidémiologique des intoxications par biotoxines marines.



Les autorités viennent de publier un nouveau flyer qui rappelle ce qu'est la ciguatera et quelles sont les espèces les plus exposées à la micro-algue.

Ciguatéra : poissons perroquets et trocas parmi les espèces à risque

Ciguatéra : poissons perroquets et trocas parmi les espèces à risque

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Onze nouveaux cas de leptospirose

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Onze nouveaux cas de leptospirose
PAPEETE, le 30 avril 2018. Onze cas de leptospirose ont été déclarés entre le 9 et le 22 avril. Les autorités ont pu enquêter sur l'origine de six de ces 11 cas. Les facteurs de risque identifiés étaient le jardinage / fa’a’apu, la baignade en eau douce et la randonnée avec passages de rivière. Les cas déclarés se trouvaient à Tahiti, Raiatea, Taha'a et Fatu Hiva.


Recommandations
- le jardinage / fa’a’apu est un facteur de risque de la leptospirose. Porter des gants et des chaussures fermées, surtout lorsqu’il pleut
- porter des bottes / cuissardes lors de la pêche en eau douce
- protéger les plaies avec un pansement imperméable
- limiter tous les contacts avec la boue et l’eau douce trouble : ne pas marcher pieds-nus ou en savates dans les flaques et eaux stagnantes, ne pas se baigner en eau trouble et aux embouchures des rivières
- dératiser et contrôler la pullulation des rongeurs par la gestion des déchets
- après une exposition à risque, laver et désinfecter les plaies
- consulter un médecin en urgence dès les premiers signes.

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Beach wrestling - Championnat de Polynésie : Les gladiateurs en action

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Le championnat de Polynésie de beach wrestling (lutte sur sable) s'est déroulé samedi matin sur le terrain de beach socccer des Jardins de Paofai. Presqu'une cinquantaine de combattants ont participé aux hostilités avec des jeunes, des adultes et des femmes. Vaveaiti Barff, Keoni Terorotua, Mahara Tamaititahio, Rumia Teinauri et Loïc Tautu se sont imposés dans leur catégorie.
Beach wrestling - Championnat de Polynésie : Les gladiateurs en action
La fédération de lutte et disciplines associées, présidée par Hiro Lemaire, a organisé les championnats de Polynésie de beach wrestling (lutte sur sable). Presqu’une cinquantaine de participants ont pris part à la manifestation : des jeunes, des femmes et des adultes. Les combats ont été proposés sur le terrain de beach soccer des Jardins de Paofai ou un cercle de corde a été installé.
 
C’est sous un soleil de plomb que les combattants sont entrés dans « l’arène » pour des combats de trois minutes chacun. Le but ? Pousser son adversaire hors du cercle, le projeter au sol ou le mettre sur le dos. Le premier arrivé à trois points s’impose, les combats sont donc rapides. Chaque combattant a dû affronter tous les combattants de sa catégorie.

Beach wrestling - Championnat de Polynésie : Les gladiateurs en action
Rumia Teinauri gagne dans deux catégories
 
On retiendra la belle performance de Rumia Teinauri qui s’impose dans deux catégories (90 kg et – 100 kg). Le rugbyman et champion d’Océanie de lutte 2017 Loïc Tautu s’est logiquement imposé dans sa catégorie des + de 100 kg en remportant tous ses combats. Belles performances également de Mahara Tamaititahio et Keoni Terorotua qui s’imposent dans leur catégorie respective (- de 90 kg et - de 80 kg).
 
Chez les femmes, victoire de la jeune joueuse de rugby Vaveaiti Barff devant la championne de boxe thaï Anna Yon Yue Chong et Mairearii Tauira, qui n’est autre que la compagne d’Henri Burns. Étaient présents à la manifestation Daniel Ray, le conseiller technique et David Proia, le directeur technique de la fédération. SB / FPLDA

Beach wrestling - Championnat de Polynésie : Les gladiateurs en action
Parole à Daniel Ray :
 
Première compétition de l’année ?
 
« En beach wrestling, oui. On en avait prévu plusieurs mais on a eu du mal à trouver des plages avec du sable, ce qui est paradoxal en Polynésie. On a eu l’opportunité de faire cette compétition ici au Parc de Paofai, c’est un site extraordinaire. On en a fait qu’une, que l’on considère comme le championnat de Polynésie de beach wrestling. »
 
Satisfait du développement de la discipline ?
 
« Sur certains points oui. Sur le déroulement des compétitions, cela a bien évolué. Avant on était obligés de tout faire, organisation, arbitrage…alors que maintenant on a formé des gens qui sont capables d’arbitrer, d’organiser une compétition. Ils sont autonomes maintenant. Ça c’est parfait, c’est une grande réussite. »
 
« La deuxième réussite, c’est qu’on a mis en place une formation avec des personnes qui préparent des brevets fédéraux. On a pas encore terminé mais par rapport à ceux qui restent encore en formation, on a 12-15 brevets fédéraux niveau 2 et une dizaine de brevets niveau 1. Donc sur le plan de la formation, on est sur du progrès. »
 
« Au niveau des compétiteurs, j’ai un peu des regrets par rapport au potentiel. Pas de chance aujourd’hui, on avait le championnat de judo en même temps. On a malgré tout quelques participants issus du jiu jitsu brésilien. Ces combattants ont compris que la lutte pouvait être un plus par rapport à leur discipline. J’aimerais à terme que la lutte devienne un intérêt prioritaire plus qu’utilitaire. »
 
« On peut malgré tout souligner l’effort de certains clubs comme celui de Papara qui est venu aujourd’hui en force, Moorea également avec des petits comme des grands. On a eu deux gros clubs qui expriment une belle dynamique, c’est encourageant. »
 
Les perspectives, les objectifs ?
 
« On a les Océania de lutte à Guam au mois de mai. Deux-trois compétiteurs sont prévus, on en a pas plus parce que nos moyens sont limités par la destination : Loïc Tautu et Henri Burns, avec un accompagnateur, le président de la fédération Hiro Lemaire. Cela ne m’étonnerait pas qu’il participe également. Aujourd’hui Henri n’était pas là car il participait à une compétition de judo ne-waza en métropole. La deuxième échéance est celle du 23 juin, le championnat de Polynésie de lutte olympique, avec de la lutte libre masculine et féminine. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Un remerciement à tous ceux qui sont venus, aux organisateurs, aux arbitres, merci à la direction de la jeunesse et des sports, au Pays, merci à ceux qui gèrent le parc de Paofai et merci également aux sponsors, Olympians, Noni Energy et Marama Shop. » Propos recueillis par SB

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Parole à Loïc Tautu :
 
Satisfait de ta victoire ?
 
« Oui, cela fait toujours plaisir de gagner une compétition. Aujourd’hui, on était pas mal dans notre catégorie, c’était sympa, c’était une belle compétition. Le premier combat est le plus difficile, le reste en général suit parce qu’on est chaud, on est dedans. L’attente a été longue, donc cela joue sur le mental, il y a eu la chaleur aussi. Le tout, c’est de rester concentré et quand ton heure vient, il ne faut pas se faire surprendre, il faut rester focus et garder les pieds sur terre, surtout qu’en beach wrestling cela peut aller vite. »
 
Quelques mots sur tes combats ?
 
« J’ai eu la chance de connaître trois de mes adversaires sur quatre. Je connaissais plus ou moins leur niveau. Ma tactique a été de les fatiguer un peu. Cela m’a permis de m’évaluer en vue des Océania. Je n’ai pas essayé de finir les combats rapidement, j’ai essayé d’aller à chaque fois au bout des trois minutes en ne passant pas tout de suite les techniques. J’ai pris ces combats comme des combats de préparation. »
 
Tu as abandonné le rugby ?
 
« Non, je m’occupe de l’équipe du XV Mili avec Arue, deux équipes qui ont fait une entente pour pouvoir participer au championnat fédéral. Au niveau personnel, je ne peux pas jouer en raison d’un problème de licence. J’ai des fonctions dans l’ancienne fédération, la FTR, avec laquelle l’actuelle fédération polynésienne de rugby est en conflit. »
 
« Ils me demandent de démissionner de mes fonctions à l’ancienne fédé pour accepter ma licence. Pour moi, cela n’a rien à voir mais eux disent que si, donc pour l’instant on en est là. J’espère que la nouvelle fédération pourra faire la part des choses. Dès que je pourrais rejouer, je rejouerai à fond, comme d’habitude. »
 
Les Océania de lutte restent ton objectif principal ?
 
« Cela va arriver vite donc effectivement je me concentre là-dessus, j’espère faire de bons résultats là-bas. Je passe en parallèle le brevet d’entraineur fédéral deuxième degré avec Daniel Ray en ce moment. Merci à la team Papara Jiu Jitsu Oldschool pour m’avoir permis de combattre sous leurs couleurs, merci Daniel et David, le team Moorea pour l’organisation. J’espère qu’on va continuer comme ça et que la lutte va bien se développer à Tahiti parce que je pense qu’il y a un gros potentiel. Ce sport-là devrait être développé dans les écoles, c’est un super sport fait pour les Polynésiens. » Propos recueillis par SB

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Vote par procuration, mode d’emploi

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Vote par procuration, mode d’emploi
PAPEETE, 30 avril 2018 - Un empêchement pour le second tour des Territoriales, dimanche 6 mai ? Pas de problème. Une démarche administrative, permet de confier son droit de vote à un tiers, par procuration.

Si vous ne pouvez participer au scrutin de dimanche 6 mai, le dispositif du vote par procuration vous permet de remplir votre devoir de citoyen. Plusieurs motifs peuvent justifier une demande de procuration : obligations professionnelles, absence du Territoire, vacances, maladie, handicap, détention, etc.

Il suffit d’informer une personne de confiance, disponible, que vous souhaitez lui confier la charge de se voter à votre place. Le mandataire, c’est-à-dire celui qui a reçu procuration, doit remplir deux conditions : jouir de ses droits électoraux et être inscrit sur les listes électorales de la même commune que vous (pas nécessairement dans le même bureau de vote). Il ne peut en outre recevoir que deux procurations maximum. Le jour venu, il devra se rendre dans votre bureau de vote, pour s’acquitter à votre place de votre devoir de citoyen.

Ne tardez pas

Pour établir une procuration, la démarche est simple et gratuite. Le mandataire n’a pas besoin de vous accompagner pour accomplir cette formalité. Il suffit de se rendre à la brigade de gendarmerie de votre commune, ou au commissariat de police, pour Papeete et Pirae. La démarche peut également être faite auprès du Tribunal de première instance ou de ses sections détachées dans les archipels.

Mais cette démarche doit être faite le plus tôt possible, de manière à ce que l’information puisse être transmise à temps au bureau de vote sur la liste duquel vous êtes inscrit. Idéalement, pour le scrutin de ce dimanche, il est préférable d'accomplir la formalité administrative au plus tard vendredi matin, compte tenu des délais d’acheminement et de traitement de la procuration.

Le formulaire de procuration est rempli sur place, au guichet de l’autorité habilitée. Le mandant (vous) doit justifier de son identité. Ce formulaire peut également être téléchargé sur le site www.service-public.fr et imprimé en deux feuilles. Il est composé de trois parties, l’une indiquant l’identité complète du mandant et du mandataire, une déclaration sur l’honneur indiquant votre empêchement le jour du vote, et un récépissé qui vous sera remis après enregistrement de la procuration. La formalité administrative doit obligatoirement être accomplie sur place auprès de l'autorité habilitée (gendarmerie, DSP ou TPI).

Une fois informé de cette démarche, le mandataire que vous avez choisi peut voter en votre nom, dans votre bureau de vote. Dimanche, la plupart des bureaux de vote seront ouverts de 8 heures à 18 heures, sauf dans les communes Arue, Faa'a, Paea, Papara, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest, Taputapuātea, Rurutu, Uturoa, Nuku Hiva et Ua Pou qui fermeront leurs bureaux de vote à 19 heures. A Bora Bora, les électeurs auront jusqu'à 20 heures pour s'exprimer.

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Florent Chevalier, meilleur pâtissier de Polynésie, ou quand la pâtisserie devient un art !

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Florent Chevalier, meilleur pâtissier de Polynésie, ou quand la pâtisserie devient un art !
Papeete, le 30 avril 2018 - Le 20 avril dernier, Florent Chevalier remportait le titre de meilleur pâtissier de Polynésie, au concours organisé par le lycée hôtelier de Tahiti et parrainé par Cédric Grolet. Le jeune chef de l'InterContinental Resort Tahiti à Faa'a revient pour Tahiti infos sur sa victoire et sur sa passion qu'il érige en art : la pâtisserie !

Le terrain de jeu préféré de Florent Chevalier, ce sont les cuisines ou plutôt, attention, soyons précis, les laboratoires de pâtisserie ! Et c'est là dans ces véritables temples, dédiés entièrement à sa passion, que le jeune chef pâtissier de 28 ans invente ses desserts et qu'il sublime crème pâtissière, entremets et autres opéras. "Après des études en pâtisserie et plusieurs expériences professionnelles, je suis parti en Suisse où j'ai travaillé comme chef pâtissier à 22 ans dans un deux Macarons Michelin à Montreux. C'est à ce moment-là, que je me suis rendu compte de la minutie des étoilés. J'ai alors commencé à créer mes propres desserts, à faire ce que j'avais envie sous la houlette du chef bien sûr, qui valide ou non. J'ai eu l'occasion de sortir de très beaux desserts", explique avec passion le jeune chef.

UN COTE ACIDE QUI FRAPPE LE PALAIS
Florent Chevalier, meilleur pâtissier de Polynésie, ou quand la pâtisserie devient un art !
Après l'appel de la montagne, Florent Chevalier répond à l'appel du large et du lagon : "J'avais envie de changer d'air et j'ai eu une proposition pour travailler à l'interContinental à Faa'a. Avec ma copine, on s'est dit pourquoi pas ? Et voilà, nous sommes arrivés en Polynésie en décembre 2016".
Et en un an et demi à Tahiti, le jeune chef de pâtissier de l'hôtel de la côte ouest n'a pas chômé et a eu le temps de devenir le meilleur pâtissier de Polynésie ! Mais attention pour être sacré meilleur pâtissier du fenua par Cédric Grolet, le meilleur pâtissier de restaurant du monde, Florent Chevalier était venu avec quelques bottes secrètes de sous sa toque. "Il fallait confectionner six desserts assiettes à base de babas, deux cadeaux de voyage ananas vanille et deux entremets à base de chocolat blanc. Après, c'était création libre et à nous de réaliser ce l'on voulait".
Et côté création libre, le pâtissier a surfé sur les tendances actuelles. "La mode est de confectionner une pâtisserie très 'desucrée', cela permet de la rendre plus légère. Par exemple, pour l'entremet, je suis parti sur un crémeux passion et une gelée framboise avec des framboises fraîches pour donner un côté acide qui frappe le palais. Pour le baba, j'ai privilégié la fraîcheur et le peps. J'ai mis des mangues, que j'ai contrebalancé avec de la fraise, du gingembre et des citrons verts. Dans chaque réalisation, je voulais insérer des produits exotiques et locaux ", précise le chef, qui avoue que les 6 heures 30 de concours sont une vraie épreuve. "C'est un peu comme une première journée d'un nouveau travail, on découvre les emplacements du matériel, du four, le commis… et il faut être opérationnel tout de suite, faire face aux imprévus".
Côté déco, rien n'a été laissé au hasard pour le concours, car Florent Chevalier avoue adorer l'esthétisme du gâteau et aime surprendre. Pour le concours, il s'est inspiré d'un pâtissier réputé. Il a également privilégié un décor très proche de la nature de la Polynésie, avec des bois flottés, des galets, du sable noir entourant les confections….

DE LA VANILLE DE TAHITI DANS SES BAGAGES
Florent Chevalier, meilleur pâtissier de Polynésie, ou quand la pâtisserie devient un art !
D'ici peu de temps, le jeune pâtissier va partir voguer à Montréal à la découverte d'autres saveurs, d'autres produits, d'autres expériences pour parfaire son art, mais il nous l'a promis il emmènera au pays des karibous dans ses bagages de la vanille. " La vanille de Tahiti pour un pâtissier, c'est vraiment quelque chose !" Qui sait, peut-être va-t-il inventer un gâteau alliant le sirop d'érable et la vanille de Tahiti ?


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Rally World ARC 2018: les équipages accueillis à Papeete

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Rally World ARC 2018: les équipages accueillis à Papeete
PAPEETE, le 30 avril 2018- La saison de la plaisance internationale débute chaque année avec l’arrivée du premier rally, le World ARC 2018. Trente deux voiliers, ce qui représente une centaine de membres d’équipage venant d’Europe et des USA, naviguent ensemble pour un tour du monde avec escale pendant 18 mois.

Entrés en Polynésie par les Marquises début mars, après trois semaines de mer depuis les Galapagos, ils ont été reçus par le comité du tourisme d’Hiva Oa, qui leur avait préparé un kit de bienvenue rempli de fruits frais des Marquises, de colliers de fleurs et d’informations sur la navigation dans nos archipels. Quelques jours plus tard, c’est le comité du Tourisme de Nuku Hiva qui organisait une soirée en leur honneur avec le soutien des acteurs du tourisme et du nautisme de l’ile.

Après une escale aux Tuamotu, envoutante pour certains voiliers entrés dans la passe de Fakarava escortés de dauphins, la flottille a débarqué à la marina de Papeete, en faisant flotter les pavillons aux couleurs de ce rallie. Jeudi soir, Tahiti Tourisme, le Port Autonome de Papeete et la Mairie de Papeete ont oeuvré de concert pour offrir aux navigateurs un bel accueil polynésien. Ces touristes ont été très honorés d’être ainsi salués dans les jardins de la marie de Papeete. La bénédiction des skippers a été suivie du discours de bienvenue pour se terminer par la remise d’une nacre gravée « Welcome World ARC 2018 » et d'un verre de l’amitié.

Dans quelques jours, ils mettront le cap sur les Raromatai. Certains participeront à la Tahiti Pearl Regata, quand d'autres découvriront, au gré des vents et des rencontres, la richesse des îles de la Société. Les bateaux partiront ensuite pour les Tonga.

Interrogé, un couple de navigateurs nous explique que ce tour du monde en 18 mois permet de découvrir brièvement de nombreuses destinations nautiques sur les trois océans parcourus. Cela permet de choisir où l'on aura ensuite envie de revenir plus longtemps. Pour la plupart d'entre eux, la Polynésie arrive en tête de ce classement.

A tous ces voiliers, à tous ces équipages, nous souhaitons bon vent et une belle escale dans les îles de la Société.

Rally World ARC 2018: les équipages accueillis à Papeete

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Agression à l’arme blanche : le prévenu condamné à un an de prison ferme

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Agression à l’arme blanche : le prévenu condamné à un an de prison ferme
PAPEETE, le 30 avril 2018 - Un père de famille de 29 ans était jugé ce lundi en comparution immédiate pour avoir gravement blessé l’un de ses oncles avec un couteau de boucher. Au tribunal, le prévenu, qui avait été frappé par la victime avant de s’emparer de l’arme blanche, a déclaré qu’il voulait se venger. Il a été condamné à un an de prison ferme.

La bagarre, qui s’est déroulée en plusieurs temps, avait eu lieu dans la soirée du 27 avril dernier. Vers 21 heures, les gendarmes avaient été appelés pour se transporter sur les lieux d’une rixe à Faa’a. Sur place, les forces de l’ordre avaient constaté la présence des pompiers qui prenaient en charge un individu gravement blessé à l’arme blanche. Un autre homme, dénoncé par un témoin de la scène comme l’auteur des violences, avait alors été rapidement interpellé par les policiers municipaux.

Les auditions des protagonistes et des témoins avaient établi que le prévenu buvait des bières avec son oncle lorsque les deux hommes, tous deux ivres, avaient commencé à s’agresser verbalement. La victime avait mis plusieurs coups de tête et coups de poing à son neveu. Ce dernier, après d’autres violences, avait quitté les lieux. Il était revenu avec un couteau de 30 centimètres et avait porté au moins 2 coups à son oncle.

Au tribunal ce lundi, le prévenu, calme et détendu, a déclaré qu’il avait eu un trou noir lorsqu’il avait reçu des coups. Il a cependant expliqué qu’il voulait se venger de son oncle et qu’il avait deux choix : "les boules de pétanque ou un couteau."


"Gravité des actes"
Lors de ses réquisitions, le procureur de la République a évoqué l’apparente insouciance du prévenu : « manifestement, il n’a pas compris la gravité de ses actes. » Le représentant du ministère public a requis 4 ans de prison dont un an avec sursis.

Le conseil du prévenu, Me Ayoun, a entamé sa plaidoirie en brandissant une publicité relative à des promotions sur l’alcool pour la journée du 1er mai : « C’est toujours la même rengaine les vendredis, la seule détente possible à Tahiti, c’est d’aller boire de la bière avec les copains. Dans cette affaire, c’est tout de même la victime qui a commencé l’agression en mettant sept ou huit coups de tête au prévenu ! » L’avocate s’est ensuite livrée à un véritable plaidoyer contre les promotions sur la vente d’alcool : « Une promotion pour le 1er mai ! On incite les gens à boire. Cela fait 20 ans que des gens s’engraissent en vendant de l’alcool à d’autres gens qui ont des conditions de vie difficiles. »

Le tribunal a condamné le prévenu à 2 ans de prison dont un an avec sursis, obligations de soins, de travail et d’indemnisation. Il a également déclaré que la victime était responsable à 50 % de son préjudice.

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Triathlon des entreprises: Décès d'un militaire suite à un malaise cardiaque

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Triathlon des entreprises: Décès d'un militaire suite à un malaise cardiaque
ARUE, le 1er mai 2018- Le triathlon des entreprises a été endeuillé par un terrible accident ce mardi à Arue. Un concurrent de 45 ans, qui courait avec l'équipe des militaires a trouvé la mort. Lors de l'épreuve de natation, il a fait un malaise cardiaque, alors qu'il se trouvait à 40 mètres du bord. Les équipes de secouristes ont tenté de le réanimer en lui prodiguant des massages cardiaques pendant plus de vingt minutes, mais ces gestes n'auront pas suffi. Les pompiers l'ont emmené à l'hôpital du Taaone, mais la victime est malheureusement décédée.

Le Président de la fédération s'est montré bouleversé par ce terrible accident. "Nous ne comprenons pas ce qui s'est passé, il avait fourni un certificat médical qui ne laissait rien supposer. Il s'agit d'un accident de sport comme il en arrive malheureusement de plus en plus souvent. Nous sommes de tout coeur avec la famille!" explique Jean-Michel Monot.

L'équipe de Tahiti Infos présente toutes ses condoléances à la famille, ainsi qu'aux proches

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Les syndicats boycottent les traditionnelles rencontres du 1er mai

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Les syndicats boycottent les traditionnelles rencontres du 1er mai
PAPEETE, le 1er mai 2018 - Six syndicats étaient invités à la Présidence ce matin pour présenter leurs doléances au gouvernement, une tradition du 1er mai. Seuls les syndicats de l'enseignement et l'une des deux directions de la CSTP-FO étaient présentes, les autres organisations de salariés ont boycotté la rencontre.

Deux mois après le retrait du projet de réforme des retraites du gouvernement, les relations entre les syndicats et le pouvoir sortant sont toujours au plus mal. Ce lundi, le Tapura Huiraatira publiait même un communiqué de presse explosif, accusant l'intersyndicale de préparer des émeutes et de manœuvrer pour favoriser Gaston Flosse... Ce que les concernés contestent. Du coup, l'intersyndicale a boycotté les traditionnelles rencontres du 1er mai entre le gouvernement et les organisations syndicales.

Deux délégations ont malgré tout répondu à l'invitation. La première rassemblait les représentants des salariés de l'éducation, UNSA et STIP/AEP, qui ont présenté leurs doléances très précises sur le statut et les conditions de travail des instituteurs, professeurs et agents de l'éducation (voir interview).

La CSTP-FO plus divisée que jamais

L'autre délégation était plus surprenante, puisqu'il s'agissait de l'un des deux bureaux parallèles de la CSTP-FO. Vous le savez, le premier syndicat de salariés de la Polynésie (33 % des voies aux élections professionnelles de 2017) est en plein milieu d'une dévastatrice guerre interne. Le secrétaire général de l'organisation, Angélo Frébault, ayant rejoint la liste du Tahoeraa, des dissidents proches de Mahinui Temarii le considèrent démissionnaire d'office et ont élu Jean-Paul Urima comme secrétaire général par intérim à sa place.

Sauf que les proches d'Angelo Frébault ne reconnaissent pas cette nomination et considèrent que c'est la secrétaire générale adjointe de l'organisation, Mireille Duval, qui assure l'intérim jusqu'au prochain congrès qui élira un nouveau secrétaire général, d'ici trois mois… Chacun justifie sa position avec les statuts de la confédération. C'est la justice qui tranchera dans 15 jours.

En attendant, la confusion règne. Une partie de la CSTP-FO était ce mercredi matin avec le reste de l'intersyndicale à la stèle de Pouvana'a a Oopa, boycottant les rencontres avec le gouvernement. Pendant ce temps, Jean-Paul Urima et Mahinui Temarii rencontraient le gouvernement pour lui assurer que la CSTP-FO était désormais ouverte au dialogue sur la réforme de la protection sociale.

Le gouvernement assure le service minimum

Les syndicats boycottent les traditionnelles rencontres du 1er mai
De toute façon, les délégations présentes n'ont même pas pu présenter leurs requêtes au président sortant, Édouard Fritch. Ce dernier a cédé la place à Tea Frogier, sa ministre du Travail, et à Jacques Raynal, ministre des Solidarités. L'explication officielle est que ces deux ministres ne se présentent pas aux élections de dimanche, alors que le reste du gouvernement reste sur son devoir de réserve… Mais on pourrait penser que le boycott de ces rencontres traditionnelles du 1er mai n'était pas à sens unique.

Bizarrement, après les rencontres, les deux ministres présents ont eux-aussi fui les questions de la presse sous le même prétexte pré-électoral. Clairement, le précieux temps de parole officiel ne doit pas être gaspillé à discuter du désastreux état actuel du dialogue social… Alors même que de nouvelles négociations sur la réforme de la PSG devront être engagées dès la fin des élections.


Diana Yieng Kow, secrétaire générale UNSA Education et STIP/AEP
Les syndicats boycottent les traditionnelles rencontres du 1er mai
Quelles étaient vos doléances aujourd'hui ?
Oui, dans le courrier d'invitation le gouvernement nous proposait de déposer notre liste de revendications. Elles sont à tous les niveaux. D'abord dans la filière éducative "fonction publique du Pays", nous demandons la création de la catégorie A, pour l'instant c'est la seule filière qui n'en a pas. Nous avons aussi demandé à revoir le rythme de la journée scolaire. Au moins dans les îles nous voudrions que l'on change le rythme scolaire pour que les enfants commencent plus tôt et n'aient cours que le matin, en équilibrant dans la semaine. Là ils ont cours jusqu'à 15h30, quand il fait très très chaud et que c'est insupportable. Nous voulons juste revenir à un système qui existait avant.

Ensuite, les conditions de travail et d'apprentissages sont loin d'être optimales dans certains établissements. Je pense que le constat est flagrant. Dans notre liste de doléances nous parlons aussi des emplois administratifs, des fermetures à tout va, du manque de remplaçants, de l’absence de CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail)… En fait nous avons tiré la sonnette d'alarme parce que dans certains établissements ça va être chaud à la rentrée prochaine.

Concernant la réforme de la PSG, vous assurez ne pas vouloir devenir affiliés à la CPS. Pourquoi ?
Donc seuls les fonctionnaires d’État sont concernés. En fait nous sommes très biens à la sécurité sociale. Nous avons eu vent qu'il y avait une intention de nous mettre à la CPS, mais nous réaffirmons notre volonté de rester à la sécurité sociale. Nous travaillons déjà plus longtemps comme en métropole, mais pour une meilleure retraite, ça nous convient. Et il ne faut pas oublier que nous payons la CST depuis 2013 pour financer la solidarité, nous avons payé 2,5 milliards.

Pour la fonction publique du Pays, ils sont concernés par la réforme des retraites donc nous voulons discuter avec eux et rester vigilant sur les réformes en cours.

Angelo Frébault répond au Tapura
Le secrétaire général en retrait (ou démissionnaire d'office selon les personnes) de la CSTP-FO nous a fait parvenir un communiqué répondant aux accusations du Tapura. Il y affirme que la rencontre de vendredi dernier n'avait pour seul but que de discuter des suites à donner au mouvement social de mars si le Tapura venait à gagner l'élection de dimanche pour reproposer la même réforme de la PSG que celle qui a levé les syndicats contre elle, soit un départ à la retraite à 62 ans avec 38 annuités de cotisation.

Le syndicaliste devenu homme politique conclut que "Ce parti ne prend pas ses responsabilités et rejette la faute sur les autres ce qui est facile à faire. (…) Voici le vrai visage du Tapura Huiraatira, se cacher derrière des mots et des phrases et rejeter ses responsabilités sur les autres et toujours ne rien faire dans le sens des salariés et encore plus fortement ne rien faire dans le sens du peuple polynésien."

Jean-Paul Urima, secrétaire général par intérim (contesté) de la CSTP-FO
Les syndicats boycottent les traditionnelles rencontres du 1er mai
Comment s'est passée cette rencontre ?
Dans un esprit très convivial et cordial, nous avons beaucoup échangé et les discutions ont été très intéressantes. Nous avions un cahier de doléances de 12 points à soumettre au gouvernement aujourd'hui, ce que nous avons fait. Parmi elles figure le dossier de la PSG. Nous avons un peu déblayé le terrain par rapport à ce dossier. Il ne s'agissait pas de dévoiler toutes nos propositions, mais le gouvernement était très attentif à nos souhaits.

Vous souhaitez donc revenir à la table des discutions ?
Nous sommes dans une démarche constructive. Nous allons revenir à des fondamentaux beaucoup plus sains, on va dire, du syndicalisme. Il faut arrêter les contortionnements inutiles et surtout tous ces enfantillages auxquelles nous participons depuis quelques temps.

Vous vous distancez de l'intersyndicale ?
L'intersyndicale est un non-sens. L'intersyndicale ne s'opère que lorsqu'il y a des sujets communs à défendre par rapport à la situation des salariés, mais parler d'intersyndicale chaque fois qu'il y a du remue-ménage, c'est un non-sens. Il faut quand même savoir que la CSTP-FO est une fédération tout à fait autonome.

Auriez-vous géré différemment qu'Angélo Frébault les négociations et le conflit social de ces trois derniers mois ?
Vous savez, je suis un homme de dialogue. A partir du moment où le dialogue n'est pas rompu, il faut continuer. Nous devons quand même être des personnes responsables.


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Macron remercie l'engagement de l'Australie dans les conflits mondiaux

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Macron remercie l'engagement de l'Australie dans les conflits mondiaux
Sydney, Australie | AFP | mercredi 01/05/2018 - Emmanuel Macron a remercié mercredi à Sydney l'Australie pour l'engagement de ses soldats dans les conflits mondiaux, notamment la Première guerre mondiale, lors d'une cérémonie à l’occasion du centenaire de l'Anzac (Australian and New Zealand Army Corps).

"Je sais ce que mon pays vous doit. C'est avec émotion et honneur que je suis venu vous dire au nom de la France: Thank you, merci de ce que vous avez fait pour nous", a-t-il déclaré, dans un discours en anglais, devant le Premier ministre australien Malcolm Turnbull, des vétérans et des élèves australiens et français.

"Quand la liberté est en danger, même à l'autre bout du monde, elle est partout menacée. C'est pour elle que les diggers (nom donné aux poilus australiens, ndlr) sont tombés, si loin de leur terre natale", a-t-il ajouté, saluant aussi l'engagement d'aborigènes et de Kanaks de Nouvelle-Calédonie dans le conflit.

"Nous inscrire dans leur pas, c'est combattre côte à côte le terrorisme comme nous le faisons au Levant", "c'est construire pour les 50 ans à venir un partenariat stratégique d'exception", a-t-il insisté, en référence au contrat sur les sous-marins conclu entre la France et l'Australie.

"C'est refuser de se résoudre à l'impuissance quand ces indicibles souffrances sont infligées à des hommes, des femmes, des enfants en Syrie, avec des armes chimiques", a-t-il ajouté, saluant le soutien de l'Australie dans l'opération conjointe menée avec les Américains et les Anglais "contre les capacités chimiques du régime syrien".

Cet hommage intervient quelques jours après des célébrations similaires dans la Somme en France, par les Premiers ministres français et australien, Edouard Philippe et Malcolm Turnbull, pour commémorer le centenaire de la bataille de Villers-Bretonneux, qui stoppa l'avancée allemande vers Amiens, pendant la Première guerre mondiale.

Emmanuel Macron a aussi remis les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur à trois anciens combattants australiens de la Seconde guerre mondiale, âgés de 91 à 101 ans.

Plusieurs écoles françaises et australiennes ont participé à la cérémonie, dont des élèves d'Amiens, qui ont présenté leurs travaux sur "Une nuit comme un poilu", racontant comment ils ont, dans le cadre d'un travail pédagogique, passé la nuit dans une tranchée à Machemont dans l'Oise pour revivre les conditions des soldats de l'époque.

Des élèves français et australiens du Lycée franco-australien de Canberra ont également présenté un projet sur la participation des Aborigènes et des Kanaks dans la Grande Guerre.


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Australie: Le cardinal Pell pourrait être jugé lors de deux procès différents

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Australie: Le cardinal Pell pourrait être jugé lors de deux procès différents
Melbourne, Australie | AFP | mercredi 01/05/2018 - Les avocats du cardinal australien George Pell ont demandé mercredi que le numéro trois du Vatican, renvoyé devant la justice pour des accusations d'agressions sexuelles anciennes, soit jugé dans deux procès distincts du fait des différences entre les faits présumés.

Un tribunal de Melbourne a ordonné mardi que le prélat, l'un des plus proches conseillers du pape, soit jugé pour de "multiples" chefs d'inculpation, tout en abandonnant plus de la moitié des accusations.

Le cardinal de 76 ans, qui est le plus haut représentant de l'Eglise catholique ainsi poursuivi pour agressions sexuelles, a plaidé non coupable.

La nature exacte des faits reprochés à Mgr Pell n'a pas été dévoilée, les autorités se bornant à parler de "plaignants multiples".

Certaines des accusations sont liées à des faits qui auraient été commis dans les années 1970 dans une piscine de la ville australienne de Ballarat, où George Pell était prêtre.

Une seconde série d'accusations porte sur des faits présumés qui se seraient produits dans les années 1990 à la cathédrale St Patrick de Melbourne.

Relevant que les faits présumés auraient été commis en deux endroits différents à des années d'intervalle, un des avocats du prélat, Robert Richter, a estimé mercredi lors d'une audience de procédure à Melbourne que son client devait être jugé dans deux procès distincts.

Une nouvelle audience est prévue le 16 mai. Le tribunal pourrait alors rendre sa décision sur la date du ou des procès.

Le cardinal, dont le passeport a été confisqué, demeure libre sous caution.

L'ancien archevêque de Sydney et Melbourne avait pris congé de ses fonctions au Vatican pour rentrer se défendre en Australie.

Dans un bref communiqué, le Vatican a simplement dit mardi avoir "pris note" du renvoi en procès.

L'annonce de l'inculpation de George Pell avait coïncidé l'an passé avec la fin d'une longue enquête nationale portant sur les réponses institutionnelles apportées en Australie aux abus sexuels commis sur des enfants. Le gouvernement avait ordonné son ouverture en 2012 après une décennie de pressions de la part des victimes.

Le cardinal Pell avait été entendu trois fois dans ce cadre et avait reconnu avoir "failli" dans sa gestion des prêtres pédophiles dans l'Etat de Victoria dans les années 1970.

En décembre, la commission d'enquête avait conclu que les institutions australiennes avaient "gravement manqué à leurs devoirs" envers les enfants pendant des décennies.

L'ecclésiastique avait été ordonné prêtre en 1966 à Rome, avant de revenir en Australie en 1971 où il avait gravi les échelons de la hiérarchie catholique. Nommé archevêque de Melbourne en 1996, puis de Sydney en 2001, il avait été choisi en 2014 par le pape François pour mettre davantage de transparence dans les finances du Vatican.

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