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Concours de Tā’iri Pa’umotu le 18 mai

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Concours de Tā’iri Pa’umotu le 18 mai
PAPEETE, le 26 avril 2018. Le Conservatoire de la Polynésie française et la Maison de la Culture organisent le 3e concours de Tā’iri Pa’umotu, qui aura lieu le vendredi 18 mai à 18h00 sur le Paepae a Hiro, à Papeete.


L'an dernier, concours de Tā’iri Pa’umotu avait rassemblé sept groupes et plus de 400 personnes. Lors de cette soirée, le groupe Tamariki Taenga avait remporté pour la seconde fois le 1er prix suivi de la troupe Tamarii Ravahere et du
groupe Na tama a Maruia.
L’édition 2018 promet d’être aussi rythmée et dansante que l’année passée avec déjà plusieurs groupes inscrits. Ouvert aux pratiquants professionnels et amateurs, ce concours est organisé le vendredi 18 mai prochain sur le Paepae a Hiro. Il accueillera des groupes composés de 4 à 5 musiciens, qui pourront prouver leur virtuosité pendant des prestations de 5 à 10 minutes.

Les groupes devront pratiquer trois rythmes au choix parmi une grande variété de styles (kaina, valse, pata’uta’u, marche, samba, foxtrot, rumba, rock et reggaeton). Le détail des instruments imposés dans la formation du groupe,
consultable dans le règlement du concours, prévoit quatre instruments dont deux guitares, un ‘ukulele et une basse (ou une basse tura, un cajun, une contrebasse).
Est également toléré en tant que cinquième instrument l’utilisation d’un violon, d’un accordéon, d’un titapu, d’une guitare ou d’une mandoline.

Inscriptions au Conservatoire Artistique de Polynésie française
Clôture des inscriptions le lundi 14 mai
Concours : vendredi 18 mai – 18h00
Paepae a Hiro de la Maison de la Culture
Entrée libre
Renseignements :
CAPF : 40 50 14 14
TFTN : 40 544 544

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Boxe - Edith Tavanae : Une nouvelle alimentation pour de nouveaux objectifs

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Edith Tavanae est une battante. Originaire d'un quartier modeste près de la carrière de Papara, elle s'est forgée, grâce à son père, un moral de battante. Championne de France, médaillée d'argent lors des Jeux du Pacifique de 2015, Edith Tavanae vient de se fixer de nouveaux challenges, avec notamment une participation aux Jeux du Pacifique de 2019 en - de 64 kg. Elle a déjà perdu 10 kg en deux mois.
Boxe - Edith Tavanae : Une nouvelle alimentation pour de nouveaux objectifs
Edith Tavanae est une battante. Patentée en couture d’ameublement et pompier volontaire, elle est une des meilleures boxeuses de Polynésie. Elle ne participe plus aux compétitions locales de peur des mauvaises langues qui la voyaient gagner un peu trop facilement ses combats contre de jeunes boxeuses. Elle vient de trouver une nouvelle motivation grâce à de nouveau challenges, notamment les Jeux du Pacifique 2019.
 
Elle vient de perdre 10 kg en deux mois en modifiant sa manière de s’alimenter. Elle dit se sentir « bien dans son corps et dans sa tête », cela promet contre ses prochaines adversaires. Nous l’avons rencontrée en marge du Trail Aito Sport auquel elle a participé en faisant la marche, qu’elle a terminée à la cinquième place. Elle prépare également une surprise avec un projet dans une autre discipline mais elle nous demandé de ne pas en parler pour l’instant. A suivre. SB

Boxe - Edith Tavanae : Une nouvelle alimentation pour de nouveaux objectifs
Parole à Edith Tavanae :
 
Peux-tu te présenter ?
 
« Je suis Edith Tavanae. Je vais avoir trente ans. Je suis la première polynésienne à avoir été championne de France en cadette et en junior. Lors des Jeux du Pacifique de 2015, je suis revenue avec une médaille d’argent. Les championnats de France de l’année dernière, je suis revenue avec une médaille de bronze. En raison du problème entre les deux fédérations ici en Polynésie, la boxe reste bloquée. Il n’y a pas d’entente, on ne sait pas où on va. Dans notre club, on est obligés de se déplacer par nos propres moyens pour pouvoir mettre en avant la boxe. »
 
Malgré tout, tu gardes le moral ?
 
« Voilà, je me suis décidée à changer de catégorie, j’ai perdu dix kilos en deux mois. Je pense essayer d’atteindre la catégorie des -64 kg. J’aurais peut-être plus de chances dans cette catégorie-là. Je me suis mise à la marche, à la musculation et j’ai surtout complètement changé mon alimentation. Je mange sainement, je ne mange plus n’importe quoi comme avant. Je suis suivie par un coach diététique et un coach muscu. Ça va bien, j’espère faire les Jeux du Pacifique l’année prochaine. »

Boxe - Edith Tavanae : Une nouvelle alimentation pour de nouveaux objectifs
Cela n’a pas été trop dur au niveau alimentation ?
 
« Mon problème, c’est que je ne savais pas comment manger. Depuis que je suis suivie, j’ai remarqué que grâce à la nutrition et au sport, on pouvait maigrir vite, sans « régime », sans se restreindre. Je me sens beaucoup mieux, je me sens légère, très légère. Ce n’était pas si dur que ça finalement. Faire du sport en mangeant mal, ce n’est pas très logique. Depuis que j’ai adapté mon alimentation, je me sens en forme, hyper bien dans mon corps et dans ma tête. »
 
Les projets de combats ?
 
« En juillet, on envisage de faire le « Desert Showdown » mais ce n’est pas sûr que la compétition se déroule cette année, selon l’organisation. L’autre projet, c’est la Nouvelle Zélande, un ou plusieurs combats qui vont nous permettre d’avancer, de progresser en boxe pour pouvoir nous préparer pour les jeux du Pacifique l’année prochaine. Je suis en contact avec mon adversaire des Jeux du Pacifique de 2015, la papou Debbie Kaore. Elle va baisser de catégorie en 60 kilos, du coup je vais baisser aussi pour pouvoir prendre ma revanche. »
 
Ta fille également fait de la boxe ?
 
« Elle a neuf ans, cela fait trois mois qu’elle s’entraine avec mon coach. Elle voudrait percer dans la boxe. On va essayer de la faire boxer un peu partout en Amérique, en Nouvelle Zélande, comme moi. »
 
Avec le recul, qu’est-ce que la boxe t’a apporté ?
 
« Le boxe est un repère pour moi, dès que j’ai un problème, la boxe me ramène toujours dans le droit chemin. Elle a toujours été là pour tout. Ensuite, je voyage beaucoup grâce à la boxe. Cela me motive pour m’entrainer, la boxe c’est très bien. Cela permet beaucoup de rencontres, d’échanges avec la Nouvelle Zélande, l’Amérique, la France et pourquoi pas l’Australie plus tard, on ne sait jamais. »

Boxe - Edith Tavanae : Une nouvelle alimentation pour de nouveaux objectifs
Tes origines ?
 
« Je suis de Papara, de la carrière. Je viens d’une famille très modeste mais ce n’est pas parce qu’on vient d’une famille modeste que l’on ne peut pas voyager. Quand on est motivée, rien est impossible, on peut tout faire, même s’il y a des problèmes de fédé ! Il faut toujours chercher le positif, avec ça tu peux percer. Tu peux devenir une grande championne même en t’entrainant dans ton garage ou à la plage, comme les Cubains qui sont de grands champions. Il faut se donner les moyens et être motivée. »
 
Pourquoi la boxe ?
 
« La boxe, c’est un art, ce n’est pas de la violence. D’abord, il faut éviter les coups. Il faut donner sans recevoir. C’est un beau sport. Accessoirement, cela permet de se défendre contre d’éventuels agresseurs. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Tout ça c’est grâce à mon père Ken Tavanae. Même s’il n’est plus là depuis six ans, il reste ma motivation. C’est lui qui m’a forgée, du coup tout ce que je fais, c’est pour lui rendre hommage. » Propos recueillis par SB

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Battue par son compagnon, elle déclare : « c’est de ma faute »

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Battue par son compagnon, elle déclare : « c’est de ma faute »
PAPEETE, le 26 avril 2018 - L’individu jugé ce jeudi devant le tribunal correctionnel était poursuivi pour des violences volontaires aggravées commises sur sa compagne alors que le couple se trouvait devant la gendarmerie de Faa’a. A la barre, la victime a affirmé qu’elle était responsable de ce déchaînement de violence. En état de récidive légale, le prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis.

Comme l’a évoqué le président du tribunal, les faits jugés ce jeudi sont désormais « tristement habituels » pour quiconque a l’habitude d’assister aux audiences en correctionnelle. Un individu était poursuivi pour des violences commises sur sa compagne avec laquelle il est en couple depuis 5 ans. Le 10 novembre dernier, les forces de l’ordre avaient interpellé le prévenu alors qu’il était en train d’étrangler sa concubine devant la gendarmerie de Faa’a. La jeune femme, qui avait des difficultés pour respirer, présentait une hémorragie nasale, des ecchymoses et des traces de strangulation. Entendue, la victime avait indiqué que son compagnon avait passé la journée à boire. Puis il avait commencé à la frapper car elle ne voulait pas lui prêter son enceinte. Face aux gendarmes, le prévenu avait nié les violences, rejetant la faute sur sa concubine.






Retranchements
A la barre du tribunal ce jeudi, l’homme, venu avec sa compagne, essaie de maintenir sa version : « elle a crié pour me faire honte, elle le fait souvent. » Le président du tribunal l’interpelle : « Et les traces de coup ? », le prévenu s’entête : « elle est tombée toute seule. » Le juge insiste : « et les saignements ? » L’individu explique que sa compagne a « un sinus fragile. » La victime est appelée à la barre. Elle apporte une version différente que celle donnée le jour des faits : « c’est de ma faute. J’étais jalouse car il s’était assis à côté de l’une de mes cousines. » Revirement malheureusement fréquent des victimes de violences conjugales sur lequel le procureur de la République ne manque pas de rebondir : « cette jeune femme, sous emprise, n’est pas capable de prendre du recul. » Puis, le représentant du ministère public s’adresse au prévenu : « les hématomes, elle se les ai faits toute seule ? et les traces de strangulation ? Que se passe-t-il Monsieur lorsque l’on arrête de respirer ? C’est le malaise ou le coma… Vous contestez l’incontestable ! » Il aura fallu toute la ténacité et la conviction du procureur pour que le prévenu, d’une voix à peine audible, reconnaisse enfin l’évidence : « oui, les coups, c’est moi. »

Le procureur de la République avait requis une peine mixte de 8 mois de prison dont 4 mois avec sursis. Le tribunal a finalement condamné le prévenu à six mois de prison avec sursis, obligations de soins, de formation et d’indemnisation.

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Commune de Faa'a : le plan de départs volontaires suscite l'inquiétude

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Commune de Faa'a : le plan de départs volontaires suscite l'inquiétude
FAA'A, le 26 avril 2018. Une trentaine d'agents de la commune de Faa'a ont été reçus par le 1er adjoint, Rober Maker. Dans le cadre du plan de départs volontaires, ils demandent des indemnités "à la hauteur des services rendus".

En 2011, le rapport de la chambre territoriale des comptes sur la commune de Faa'a avait relevé que la masse salariale restait à un niveau "très élevé". "Sur la période contrôlée, la masse salariale représente entre 64 et 68 % des dépenses de fonctionnement." Un niveau important malgré des plans de départs volontaires en 1999, 2003-2004, 2006-2007, 2008-2009 et 2010 par des délibérations successives. Entre 2002 et 2011, 159 agents ont perçu un total de 640 millions de Fcfp soit environ 4 millions de Fcfp par agent.

Aujourd'hui, Faa'a emploie environ 400 agents et cherche toujours à diminuer sa masse salariale. Depuis trois ans, la commune travaille sur un nouveau plan de départs volontaires qui s'étale sur cinq ans. Ce jeudi matin, la rumeur court que le texte qui sera examiné mi-mai par le conseil municipal prévoit quatre mois d'indemnités "Inacceptable", pour Vatea Heller, chef du service Collecte et traitement des déchets et 1er vice-président de la Confédération des syndicats des communes. Une trentaine d'agents se sont donc réunis devant la mairie de Faa'a et ont demandé à être reçus par le maire.

Celui-ci qui avait tenté de déposer une liste aux territoriales avec Heia Parau nie toute dimension politique à son mouvement. "Avant tout je suis délégué syndical dans le commune de Faa'a, la vie professionnelle des agents ne prend pas en compte les échéances électorales. A titre personnel, je me suis présenté sur une liste mais cela n'a rien à voir avec les actions syndicales que nous menons au titre de la Cosac."

Pour Vatea Heller, une soixantaine d'agents, qui pour la plupart ont plus 30 ans de services, sont concernés par ce plan de départs volontaires. "On demande une reconnaissance du travail rendu", souligne-t-il.

Le 1er adjoint au maire de Faa'a, Robert Maker, a reçu la trentaine d'agents pendant une heure. Le maire de Faa'a, Oscar Temaru, est aussi venu écouter les doléances des agents pendant une dizaine de minutes.

Les agents sont ressortis rassurés de cette entrevue. "Le mini conflit était issu de mauvaises informations", a indiqué Vatea Heller, à la sortie. "On est tombé d'accord sur le fait que le conseil municipal est maitre de la mise en place du dispositif et va travailler sur la question. On nous a confirmé que les dispositions de la fonction publique d'Etat ne sont pas prises en compte dans le projet de délibération. C'est ce que nous redoutions. Le but était de rassurer les agents et de leur assurer qu'ils peuvent toujours bénéficier d'une mesure incitative de départs à telle qu'elle existait dans les communes auparavant. Le texte passera au conseil municipal quand il sera prêt nous a-t-on assuré."

De son côté, Robert Maker a souligné : "C'est le conseil municipal qui est souverain pour prendre une décision pour le plan de départs volontaires. Il y a plusieurs étapes. Il y a des commissions qui vont se réunir et travailler sur les situations des uns et des autres et cela reviendra ensuite devant le conseil municipal."


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Territoriales: Les précisions de Marcel Tuihani

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Territoriales: Les précisions de Marcel Tuihani
PAPEETE, le 26 avril 2018- Suite à l’article paru dans Tahiti Infos le 26 avril, Marcel Tuihani a souhaité apporter quelques précisions.

« Pour le moment je me positionne en qualité d’observateur », a-t-il souhaité préciser, « je n’apporte aucun soutien en faveur de quelque parti que ce soit, et si je devais voter aujourd’hui, ce serait un vote blanc » , insiste-t-il. Si l’analyse que nous avons publiée suite à la conférence de presse que le leader du Te Ora Api A Porinetia donnait mercredi laissait entendre "qu’il restait à l’écoute des propositions qui pourraient s’affirmer dans l’entre deux tours, avec une attention toute particulière par défaut pour le Tapura Huiraatira", Marcel Tuihani, s’en défend. « A ce stade de la campagne électorale, notre mouvement ne penche pour aucun parti politique en compétition pour le second tour. Si j’ai exclu d’apporter un quelconque soutien au Tavini Huiraatira en raison de l’indépendance, et au Tahoera’a Huirratira en raison de ses méthodes de gouvernance, je n’ai pas dit que je souhaitais soutenir le Tapura Huiraatira. J’ai constaté que le programme du Tapura Huiraatira diffusé avant le premier tour intégrait certains points du programme Te Ora Api O Porinetia, notamment sur la famille. Je précise que Te Ora Api Porinetia attendait de voir comment allait évoluer la campagne électorale du second tour, et observer comment les partis politiques allaient se positionner par rapport à certaines problématiques qui sont importantes aux yeux de Te Ora Api O Porinetia. »

Marcel Tuihani précise que les responsables du mouvement se réuniront le jeudi 3 mai au siège pour voir s’il y a lieu d’adopter une consigne particulière en vue du second tour, à la lumière de la campagne électorale en cours.

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Un Salon Made In Fenua "digital"

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Un Salon Made In Fenua
Papeete, le 26 avril 2018 - Le Salon Made In Fenua, organisé par la Chambre de Commerce et d'industrie de Polynésie française, en partenariat avec l'exposition du Syndicat des Industriels de Polynésie française, se déroulera du 3 au 6 mai place To'ata. A l'aube de sa 18e édition, le Salon, devenu un évènement incontournable pour les artisans locaux et les consommateurs du fenua, se met au digital.

Vivre local, produire local, consommer local, encore et encore. C'est ce que propose depuis 17 ans déjà le Salon Made In Fenua. Créé en 2000 par l'association étudiante du Taaone Apiri, le Salon, organisé depuis par la Chambre de Commerce et d'industrie de Polynésie française (CCISM), en partenariat avec l'exposition du Syndicat des Industriels de Polynésie française (SIPOF) fête ses 18 ans cette année. Et pour célébrer sa majorité, le Salon a prévu de se mettre à l'heure du digital du 3 au 6 mai place To'ata.
"Nous avons mis en place un partenariat avec l'OPT et Vini pour offrir gratuitement aux exposant et au public du wifi. Ce service digital permettra de partager sur les réseaux sociaux les ouvrages des artisans ou encore les animations du salon", explique André Bihannic, le directeur de la CCISM, pour qui ce Salon est une superbe vitrine des produits locaux.

"UNE EXCELLENTE VITRINE POUR FAIRE CONNAITRE NOS PRODUITS"
Un Salon Made In Fenua
Et effectivement, depuis presque 18 ans maintenant, ce Salon Made in Fenua met en valeur les entreprises et les artisans polynésiens. "Ce salon permet aux entreprises locales d'être davantage visibles, non seulement ici pour les consommateurs polynésiens, mais également à l'étranger. C'est une excellente vitrine pour faire connaitre nos produits, notre savoir-faire, notamment à destination du marché japonais", précise le directeur de la Chambre.
Pour cette nouvelle édition, ce sont 112 exposants dans les domaines du textile, de la bijouterie, de l'artisanat, de la littérature, de la cosmétique, du mobilier ou encore des plantes, qui ont réservé un stand dès leur mise en location. A noter la présence de 14 petits nouveaux pour cette nouvelle édition. Mais attention pour pouvoir avoir une place, les exposants s'engagent à n'exposer que des produits présentant une valeur ajoutée, dont la fabrication est majoritairement réalisée au fenua. Exit donc tous les autres "Made in.. !".
Un concours des "meilleurs produits" du Salon Made In Fenua, rassemblant une trentaine de participants, mettra en avant quatre produits exposés lors de cette édition. Le vainqueur se verra remettre le trophée du "Fenua d'or" et recevra notamment un billet pour le… Japon, histoire de pouvoir développer son activité au pays du Soleil levant. Les autres lauréats recevront également des prix.

LA DECOUVERTE DU MASSAGE POLYNESIEN
Côté animation, la CCISM a prévu de quoi se divertir en ce week-end d'élection. Tout d'abord, l'accueil lors de l’inauguration sera confiée aux étudiants de Re’o Ma’ohi de l’Université.
Une fois, le Salon ouvert, libre à vous de vous balader au grès de vos envies et de découvrir les nouveaux humoristes du Tahiti Comedy Show, d'admirer les danseurs du Fenua à l’œuvre ou bien d'accompagner avec votre 'ukulele, le trio Uku’hine, gagnant du concours Vini Vana.
Si vous êtes fatigués de vos pérégrinations, vous pourrez vous détendre avec un massage polynésien " le Taurumi ", et profiter de conseils sur l’alimentation saine, sur les produits de Fenua ou encore sur les bienfaits de la médecine traditionnelle " le Ra’au Tahiti ".
Et enfin, n'oubliez surtout pas de caler dans votre programme le défilé des Miss Tahiti !

Un Salon Made In Fenua
Infos pratiques :
Du jeudi 3 au dimanche 6 mai de 9 à 18 heures place To'ata
Page Facebook : Salon Made in Fenua
Site internet : www.ccism.pf

Legende : Le Salon se déroulera du 3 au 6 mai place To'ata.

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Tahiti Move Festival : pour les jeunes, par les jeunes

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Tahiti Move Festival : pour les jeunes, par les jeunes
PAPEETE, le 24 avril 2018 - Deux jeunes étudiants polynésiens organisent le premier Tahiti Move Festival. Le vendredi 4 mai à 17h, le plateau de Outumaoro deviendra une gigantesque piste de danse où les jeunes artistes montants du Fenua se succéderont pour faire vibrer un public attendu en milliers de personnes. Au programme : une nuit de concerts, de danse, de musique et de feux d'artifices qui se terminera tard dans la nuit.

Le Tahiti Move Festival (TMF) est le rêve de deux jeunes étudiants qui voulaient créer un grand festival musical à Tahiti, à l'image de l'exubérant Tomorrowland en Belgique ou de l'Ultra Music Festival de Miami. Et leur rêve va devenir réalité le vendredi 4 mai sur le plateau de Outumaoro. Au programme : deux heures de concerts en live avec des groupes locaux, puis la scène sera occupée pendant quatre heures par des DJ et producteurs tahitiens, dont la nouvelle génération qui commence à se faire un nom (voir interviews).

Les organisateurs du festival sont Teariki Taata et Wilfred Johnston, deux étudiants dans leur vingtaine. Ils espèrent entre 4000 et 6000 personnes pour une soirée de folie où l'accent sera mis sur la fête. Avec quatre millions de francs de budget, ils ont prévu une scène pour les groupes, un grand espace pour laisser le public danser, des murs d'enceintes pour du gros son (ils seront tournés vers la mer, pour les voisins), des jeux de lumière avancés et de nombreuses surprises dont... des feux d'artifice ! Tout pour la fête et pour mettre en valeur les artistes locaux qui vont participer. Jusqu'à 23h la soirée sera sans alcool, mais les fêtards pourront ensuite poursuivre la fête lors d'un grand after au Helios, où les artistes du festival assureront l'animation.

Les deux organisateurs voulaient pouvoir vivre cette sensation de festival même dans leur fenua, et espèrent que le public sera nombreux pour partager leur rêve : "Si le 4 mai se passe très bien, on essayera de faire une édition tous les trois mois" nous assure Wilfred. Nous leur souhaitons donc un franc succès !


Le programme
Tahiti Move Festival : pour les jeunes, par les jeunes
16h30 : ouverture des portes
17h : Fred et Biggie
17h40 : Irie Locals
18h20 : Eto
19h00 : DJ Nasty et Deejay Crose
20h00 : DJ Mazek et DJ Mackom
21h00 : Tommy Driker et DJ Seckom
23h00 : Fermeture du festival, début de l'After au Helios

En pratique
Quand : vendredi 4 mai à partir de 17h
Où : Plateau de Outumaoro, accès par la route du lycée hôtelier. After au Helios dès 23h.
Combien :
Tahiti Move Festival : 2000 Fcfp
Festival + After : 3000 Fcfp
Préventes uniquement (pas de vente sur place) à Marama Surf et Shop 2000

Teariki Taata, co-organisateur du Tahiti Move Festival, étudiant à l'UPF
Tahiti Move Festival : pour les jeunes, par les jeunes
"On essaie de se rapprocher au maximum de l'ambiance de l'Ultra Music Festival de Miami"
Comment est née l'idée du Tahiti Move Festival ?

Et bien j'ai toujours trouvé qu'à Tahiti on manque d'événements pour la jeunesse, et c'est de là que l'idée est venue. Je suis fan des grands événements qui s'organisent dans le monde, comme l'Ultra Music Festival de Miami. Donc je me suis lancé dans l'organisation d'un festival avec la même ambiance, mais à Tahiti et à notre échelle. C'est un événement vraiment dédié à la jeunesse, et c'est aussi un défi personnel d'organiser tout ça. On se souvient de la Tahiti Music Land organisé par Tommy Dricker en 2014 à Toata. Ensuite il n'y a plus rien eu... Donc j'ai voulu relancer un événement du même type, une grande soirée avec plein de jeunes artistes différents.

Comment s'est passée l'organisation ?
J'ai lancé l'organisation en novembre 2017, j'ai pu trouver un investisseur, un grand collègue à moi qui a cru au projet. J'ai commencé les démarches administratives en décembre et les demandes d'autorisation en janvier/février. En février Isabelle, experte en sécurité, a rejoint l'organisation. Finalement ça a été d'avoir les autorisations le plus long, puisque qu'elles sont arrivées il y a trois semaines seulement, ce qui nous a permis de lancer la communication.

Qu'as-tu prévu pour le festival ?
On voulait proposer de tout. Ça commence à 17h avec une série de concerts live par de jeunes artistes polynésiens : Irie Locals avec leur style reggae-roots, Eto qui est parti à la Nouvelle Star et Fred and Biggie, Fred qui a participé à la Nescafé Star. Ensuite la place sera prise par les jeunes DJ et producteurs du moment. Ce sera de l'électro, du moombahton et de la musique pour danser jusqu'à 23 heures. Comme l'évènement est ouvert à tous même aux mineurs, il n'y aura pas d'alcool au festival. Mais pour les majeurs, à partir de 23h on délocalisera tous les artistes du TMF au Helios.
Notre plus gros budget sera pour la scène, le son, la lumière et l'ambiance. On a prévu huit écrans, il y aura plusieurs feux d'artifices... On essaie de se rapprocher au maximum de l'ambiance de l'Ultra Music Festival de Miami !

Deejay Crose : "Ce qu'on fait, on ne peut pas vraiment dire que c'est un style qui existe. Il a été inventé dans les quartiers de Tahiti"
Tahiti Move Festival : pour les jeunes, par les jeunes
Peux-tu te présenter au public ?
Je m'appelle Teanuanua, j'ai 21 ans, j'habite à Paea. Ça fait huit ans que je compose, j'ai commencé au collège avec des DJ plus âgés que moi, et je ne me suis jamais arrêté depuis. Je créer sur ordinateur, c'est une vraie passion. Au départ j'écoutais beaucoup toutes ces musiques dans mon quartier à Paea, j'ai grandi dedans et ça m'a donné envie de le faire. Le premier pas, ça a été quand ma cousine m'a présenté DJ Vista, qui était déjà lancé, et il m'a présenté tout ce qui est logiciels et technique, et avec ça je me suis lancé.

Comment définis-tu ton style ?
Je reste polyvalent. Ma première musique qui a fait beaucoup de vues s'appelait Angela, il y en a eu autre depuis. Ce qu'on fait, on ne peut pas vraiment dire que c'est un style qui existe. Il a été inventé dans les quartiers de Tahiti... C'est un mélange de local, tropical, moombahton, un peu de reggaeton... C'est un beat typique !

Si tu ne pouvais écouter que du local ou de l'électro, lequel choisirais-tu ?
Perso, le local. Ce que j'aime c'est mélanger ces sons locaux avec des styles internationaux. Quand je crée de la musique, j'aime quand les gens aiment ce que je fais. C'est comme de la cuisine : tu cuisines pour toi, mais tu aimes que ton plat soit mangé et apprécié par tout le monde.

Comment t'es-tu fait connaitre ?
Par internet. La plupart de mes morceaux sont sur SoundCloud. Pour ceux qui veulent découvrir toute cette scène locale, je recommande d'aller voir Tahiti SoundCloud. Même si en ce moment on ne publie plus vraiment en public, on envoie plus nos morceaux à des amis en mode privé... On peut dire qu'on se fait un peu désirer ! J'avoue qu'on est un peu dans notre délire sur notre petite île...

Ce festival sera votre première grosse scène ?
C'est la première fois qu'on participe à un événement aussi gros, mais ça fait plusieurs dates qu'on enchaine avec Nasty depuis qu'on s'est lancés à fond dans la musique il y a deux mois. Donc finalement pas trop de stress, ça n'est qu'une date de plus. Je mixe en boite, dans les salles omnisport, pour les anniversaires...



DJ Nasty : "Si on fait vraiment de la musique internationale, ça ne touche plus vraiment les gens ici"
Tahiti Move Festival : pour les jeunes, par les jeunes
Peux-tu te présenter ?
J'ai 19 ans, je m'appelle Kaehai et ça fait quatre ans que je suis dans la musique. En fait je suis un grand fan de musique depuis mon enfance, j'écoute tout le temps de la musique et c'est de là qu'est partie l'idée de me lancer dans la création. Je crée aussi sur l'ordinateur, on est amis avec Deejay Crose et on travaille parfois ensembles.

Quelle est la grande difficulté quand on créé de la musique sans instrument ?
Il faut avoir de l'inspiration, ça demande beaucoup d'idées. Il faut écouter beaucoup de musique, trouver plusieurs morceaux qui nous plaisent et les transformer à sa sauce.

C'est important de s'inspirer de la musique locale quand on crée de la musique électronique ?
A oui. Si on fait vraiment de la musique internationale, ça ne touche plus vraiment les gens d'ici... Autant écouter des ziks sur YouTube. Il y en a qui le font, de la musique purement internationale, mais ça ne marche pas vraiment. Ici les gens préfèrent les musiques un peu kaina, et nous on arrive à mélanger tout ça.


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Carnet de voyage - Gambier, l’archipel « catholissime »

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Carnet de voyage - Gambier, l’archipel « catholissime »
On dit que la foi soulève des montagnes. Dans le lointain archipel des Gambier, elle a extrait et transporté des blocs de basalte et des morceaux de récifs coralliens pendant quelques décennies, suffisamment pour que plus d’une centaine de monuments attestent aujourd’hui avec éclat de l’implantation dans ces “îles des mers du Sud” du catholicisme. Tout commença le 7 août 1834, an 1 de l’ère chrétienne à l’extrême sud-est de la Polynésie française…

Tahiti Infos, durant quelques semaines, va vous offrir des balades colorées dans l’archipel le plus lointain de la Polynésie française, celui qui est sans doute le moins fréquenté par les touristes, l’archipel des Gambier (ainsi nommé en l’honneur de l’amiral anglais John James Gambier).

L’adhésion des Polynésiens d’alors à une foi nouvelle relève d’une aventure hors normes pour un archipel hors du temps : si l’on doit mettre en scène, un jour, le travail des premiers missionnaires aux Gambier, ce sera assurément pour réaliser un film à grand spectacle. Le cadre, d’abord, est splendide ; une couronne d’îles hautes, cernées par une lointaine barrière de corail, dans un lagon déclinant d’époustouflantes nuances de bleu…

Le seul archipel non converti
La toile de fond du drame (car sous bien des aspects, c’en fut un, au moins pour le héros principal, le père Laval) : la lutte entre protestants et catholiques pour apporter la bonne parole partout où ils le pouvaient, les uns battant -en quelque sorte- pavillon anglais, les autres pavillon français.

Un Irlandais (frère Murphy) et trois pères français (Laval, Caret et Liausu) débarquèrent en 1834 sans le sou à Valparaiso, au Chili, pour évangéliser l’Océanie. Liausu restera sur place pour assurer l’intendance ; les trois autres furent embarqués par le capitaine Sweetland, à bord du Peruviana, direction les Gambier, seul archipel de la région, selon ce capitaine, à ne pas être déjà évangélisé par les missionnaires de la London Missionnary Society (LMS).

Le bateau fit son entrée le 7 août dans le grand lagon des Gambier ; les missionnaires jetèrent leur sac sur la grève de l’île de Akamaru, Laval lançant un “Paix à ces îles et à leurs habitants”, mais c’est à Aukena qu’ils s’installèrent ensuite.

Ultime résistance du roi, bientôt baptisé
Sur place, venu de Pitcairn, se trouvait déjà un prédicateur protestant, Georges Nobbs, arrivé quelques semaines auparavant. Les religieux quittèrent très vite le Peruviana pour une autre goélette française au mouillage (son capitaine s’appelait Chesdin), faisant le commerce de nacres, avant de s’installer à terre. La première messe fut dite le 15 août 1834. La mission fut consacrée à Notre Dame de Paix et placée sous la protection des archanges Michel, Raphaël et Gabriel.

Cantonnés hors de Mangareva, l’île principale, du fait de la présence de Nobbs, les missionnaires déployèrent tant et tant d’énergie que le protestant partit moins d’un an plus tard, rentrant avec sa femme, une descendante de Fletcher Christian, sur son île de Pitcairn (malgré les consignes écrites de sa hiérarchie : “la LMS a priorité aux Gambier”).

Ce fut le roi Maputeoa qui résista le plus à la nouvelle religion, mais, après une guérison, il accepta finalement la destruction des idoles et le baptême, le 25 août 1836, avec 160 autres de ses sujets, devenant ainsi le roi Gregoire ou Gregorio (en hommage au pape Grégoire XVI).

Entre temps, le 9 mai 1835, Mgr Rouchouze, vicaire de l’Océanie chez les Picpus, était à son tour arrivé sur place avec le père Liausu.

Civiliser ou “syphilisser” ?
Une formidable campagne de mise au travail des îles (maraîchage, culture du coton, tissage, pêche de la nacre et surtout constructions) fut entamée de suite, la première pierre de l’église de Aukena étant posée en octobre 1836, prélude à la mise en chantier de dizaines d’autres monuments.

Mais si la Mission montait en puissance sur le plan spirituel, elle allait aussi entrer de plain-pied dans la vie politique, économique et sociale de l’île. L’objectif était double : protéger les Mangaréviennes des raids de marins et empêcher les trafiquants d’endetter les plongeurs polynésiens en leur vendant de la pacotille à crédit, pour ensuite contrôler le commerce de la nacre. D’où, très vite, de nombreuses plaintes contre la “dictature” de la Mission.

“Vous voulez civiliser ?“ disait le père Laval à ses détracteurs qui lui reprochaient son omniprésence, “en réalité vous syphilissez !“

Rappelé à Tahiti par l’évêque
En dictant un code de loi avec le roi Maputeoa, Laval tenta de recréer un paradis sur Terre, mais déborda sans doute considérablement du champ de ses prérogatives. Marins, trafiquants, commerçants, mais aussi administrateurs français en vinrent à s’opposer à lui de plus en plus vivement, au point qu’en 1871, Monseigneur Tepano Jaussen, évêque de Tahiti, sous l’autorité duquel la mission des Gambier avait été placée, rappela à Tahiti un père Laval brisé par cette décision.

Une seule fois, il fut autorisé à revenir dans “son” archipel, très brièvement. Il eut beau supplier pour qu’on l’y laisse mourir, cette dernière faveur ne lui fut pas accordée. Seul parmi les pionniers, le père Caret repose à Rikitea, dans la crypte de la cathédrale.

La société mangarévienne protégée par Laval s’ouvrit au monde après son départ ; un pouvoir politique civil et français, en pleine période de laïcisation de l’école, s’installa. La population, de plus de 2000 âmes en 1834, tomba à 508 habitants en 1896, décimée par les maladies (tuberculose, grippe, variole, lèpre…) et l’alcool, quand elle ne fuyait pas ce paradis perdu pour Tahiti.

Le “procès de Laval”
Nombre d’historiens ont voulu faire et refaire le “procès” de Laval, dictateur en soutane et empêcheur de tourner en rond. Il était royaliste, c’est vrai, il était très imprégné de sa mission spirituelle, il était “réactionnaire” dirait-on aujourd’hui, mais il sut aussi alphabétiser, former, éduquer une petite parcelle d’humanité qui ne s’était au préalable illustrée que par ses guerres intestines et son cannibalisme forcené.

L’œuvre “civilisatrice” de Laval restera toujours sujette à controverses. Au-delà de celle-ci, il reste aujourd’hui un témoignage émouvant de cette épopée catholique au bout du bout du Pacifique, les monuments bâtis par ces “fous de Dieu”, au sens noble de l’expression. La cathédrale St Michel de Rikitea a fait l’objet, à partir de 2009, d’un ambitieux plan de restauration sous la férule de l’architecte des bâtiments historiques métropolitains Pierre-Antoine Gatier et de l’architecte local Dominique Touzeau ; dans les îles, deux des trois églises sont encore en très bon état (Taravai et Akamaru), tout comme nombre de chapelles. Motif suffisant pour un “pèlerinage” et une plongée dans l’histoire des Gambier…

Textes et photos : Daniel Pardon

Carnet de voyage - Gambier, l’archipel « catholissime »

Quelques chiffres
Latitude : 23°07’
Longitude : 134°58’
Surface des terres émergées : 32 km2
Pourtour récifal : 90 km
Dimensions de Mangareva : 9 km de long pour une largeur de 600 m à 3 km.
Archipel composé de onze motu coralliens (dont Totegegie, l’aéroport), de quatre grandes îles volcaniques (Mangareva, Taravai, Akamanu, Aukena) et de six petites îles volcaniques (citées ci-après dans l’ordre décroissant : Agakauitai, Kamaka, Makaroa, Mekiro, Manui, Makapu).
Le marnage maximum (marée haute/marée basse) est important : 1,20 m.
Les Gambier sont âgées de 6 à 7 millions d’années.
Point culminant : Mont Duff 441m (le Mont Mokoto, dans son prolongement, mesure 411m).
Le point le plus bas du lagon est à - 80m. Celui-ci compte trois passes ouvertes sur l’océan

Les bonnes adresses
Séjours dans les îles

Chez Bianca et Benoit
Séjour Vol + 3 nuits à partir de 71 204 Fcfp/pers., avec demi-pension

Pension Chez Jojo
Séjour Vol + 3 nuits à partir de 74 359 Fcfp/pers., avec demi-pension

Pension Maro’i
Séjour Vol + 3 nuits à partir de 72 639 Fcfp/pers., avec demi-pension

Carnet de voyage - Gambier, l’archipel « catholissime »

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Un concours de beauté et une vente aux enchères de chevaux à Mataeia

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Un concours de beauté et une vente aux enchères de chevaux à Mataeia
Papeete, le 26 avril 2018 - Un concours de beauté et une vente aux enchères de chevaux auront lieu dimanche 29 avril à Mataiea à l'occasion de la Journée du cheval.

L’Association des éleveurs de chevaux en Polynésie française et l'écurie Tenahe organisent le 29 avril à Mataeia une journée consacrée au cheval. Au programme, un concours de beauté de chevaux et une vente aux enchères de chevaux de toute provenance. Chevaux de course, de selle, chevaux locaux ou encore des poulinières, vous aurez le choix si vous comptez vous porter acquéreur.
Pour les plus petits, la journée sera agrémentée par des tours de poneys et en calèche, d'un toboggan en bord de mer.
Cette journée est l’occasion de découvrir le monde hippique avec les professionnels du secteur tant de l’élevage, des sports de compétition et des courses de chevaux.



Infos pratiques :
Mataeia au PK 48 côté mer, dimanche 29 avril de 9 à 15 h.

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Reprise au petit trot pour les courses hippiques le 1er mai

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Reprise au petit trot pour les courses hippiques le 1er mai
Papeete, le 26 avril 2018 - C'est reparti pour une nouvelle saison de courses hippiques et le 1er mai, les chevaux ne vont pas chômer ! Mardi, les aficionados de chevaux pourront se rendre de nouveau à l’hippodrome de Pirae suivre les différentes courses et démonstrations. Toutefois, pour cette journée de reprise, l'Association Hippique et D'encouragement à l'Elevage de Polynésie Française Association Hippique (AHEE-PF) précise que seule une partie des chevaux de courses seront présents. L'explication est simple. Certains sont encore en train de peaufiner leur préparation et d’autres qui ne s'entraînent pas à Pirae, ont pris du retard dans leur préparation en raison des conditions climatiques de ce début d’année.
Toutefois, pour cette première journée, de nombreux chevaux et jockeys/drivers, une course ouverte aux paris simples, une course des ambleurs attelés ou encore une démonstration de course poney attelé, feront leurs show sur la piste de l'hippodrome.


Plus d'infos sur : http://www.ahee.pf

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Médecins et vétérinaires de garde du samedi 28 au lundi 30 avril 2018

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Pharmacies de garde : Du samedi 28 et dimanche 29 avril 2018

- Papeete : Pharmacie du MARCHE. Tél. 40 42 06 77
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 42 02 24.

-Faa’a : Pharmacie HEIRI. Tél. 40 82 23 23
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie OTEANIA. Tél. 40 85 59 00
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Du samedi 28 avril 2018 12h30 au lundi 30 avril 2018 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr PREVOST David Tel. 40 46 18 18

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr JACQUEMIN Agnès Tel. 40 42 89 20

-Commune de Paea : Dr BAUDY Charlotte Tel. 40 53 35 12

-Commune de Papara : Dr FAYOLLE Florence Tel. 40 43 30 33

-Taravao et la presqu’île : Dr LOQUET Henri Tel. 40 57 21 88

-Secteur de MOOREA : Dr BUONAMINI Sabrina Tel. 40 56 15 55

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr LOPEZ-EGUILAZ Maria Tel. 40 60 36 36

-Ile de Huahine : Dr BANFF Nataly Tel. 40 68 81 81

-Ile de Raiatea : Dr MICHEL Christelle Tel. 40 66 23 01 - 87 74 94 04

-Ile de Tahaa : Dr DANA Raphaël Tel. 40 65 65 67 - 87 76 12 76

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Les bureaux de vote fermeront à 18 heures, sauf dans 12 communes

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Les bureaux de vote fermeront à 18 heures, sauf dans 12 communes
PAPEETE, le 26 avril 2018. Arue, Faa'a, Paea, Papara, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest, Taputapuātea, Rurutu, Uturoa, Nuku Hiva et Ua Pou fermeront leurs bureaux de vote à 19 heures, alors qu'à Bora Bora, les électeurs auront jusqu'à 20 heures pour s'exprimer.


Le haut-commissariat a publié les horaires d'ouverture et de fermeture des bureaux de vote pour le second tour des territoriales

Sur l'ensemble de la Polynésie française, les bureaux ouvriront leurs portes à 8 heures. En revanche, les horaires de fermeture varient d'une commune à une autre.

Si 237 bureaux de vote fermeront à 18 heures, douze communes ont demandé à repousser la fermeture de leurs bureaux. Les électeurs de 11 d'entre elles, auront jusqu'à 19 heures pour s'exprimer : Arue, Faa'a, Paea, Papara, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest, Taputapuātea, Rurutu, Uturoa, Nuku Hiva et Ua Pou. En revanche, à Bora Bora, les portes se fermeront à 20 heures.

Le haut-commissariat informe aussi que les résultats "partiels ou définitifs" ne pourront être communiqués avant la fermeture des derniers bureaux de vote, "soit avant 20 heures."

L’enjeu des Territoriales 2018 est le renouvellement pour les cinq ans à venir, jusqu’en mai 2023, des 57 représentants qui siègent au sein de l’assemblée de la Polynésie française, troisième institution du Pays. Treize sièges sont réservés à la 1ère section des îles du Vent, 13 à la seconde, 11 à la troisième, huit pour la section des îles Sous-le-vent, et trois pour chacune des quatre sections des autres archipels.

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Il renie sa fille, elle se venge en volant sa carte bleue

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Il renie sa fille, elle se venge en volant sa carte bleue
PAPEETE, le 26 avril 2018 - La prévenue et son compagnon étaient poursuivis pour avoir retiré plus d’1,7 million de Francs avec la carte du vieil homme handicapé. La jeune femme a expliqué qu’elle souhaitait se venger car son père, apprenant qu’elle n’était pas sa fille biologique, l’avait reniée.

Un lourd et douloureux conflit familial s’est invité au tribunal correctionnel ce jeudi. Une jeune mère de 22 ans comparaissait pour avoir volé la carte bleue de son père et avoir retiré pour un peu plus d’un million de Francs. Son compagnon était, quant à lui, poursuivi pour lui avoir porté assistance après avoir tenté de refuser à plusieurs reprises. Les sommes soutirées avaient permis d’acheter un scooter, deux casques et de la nourriture. Entendue sur les faits, la prévenue avait déclaré qu’elle avait agi « par revanche » car son père l’a reniée : « il y a deux ans, il a appris qu’il n’était pas mon père biologique et a voulu que je change de nom. »

« Ce n’est plus ma fille »
Face aux magistrats, la jeune femme, qui vit chez la mère de son compagnon depuis l’âge de 13 ans, est restée quasiment muette. A la barre, son père adoptif a eu des mots très douloureux à son encontre. Alors que le président du tribunal questionnait le vieil homme sur l’historique de la famille, il a pointé son doigt vers la prévenue : « Je vais vous raconter l’histoire de cette enfant-là. Je m’en suis occupé pendant son enfance. Il y a deux ans, j’ai appris que je n’étais pas son père biologique. J’ai alors décidé de faire les démarches pour qu’elle change de nom et porte celui de son vrai père.» Le magistrat a alors interrompu l’individu pour lui rappeler que la jeune femme n’était « absolument pas responsable » de la situation. Ce à quoi l’homme a sèchement répondu : « pour moi, ce n’est pas ma fille, ce n’est plus ma fille. »

Le procureur de la République, tenant compte du contexte, a évoqué une « situation humaine douloureuse dans laquelle réside un immense sentiment d’abandon. Il y a des choses lourdes, compliquées et anciennes qu’il faudra démêler en dehors du cadre judiciaire. On ne peut ignorer que ce cas est extrêmement triste. » Le représentant du ministère public a requis 4 mois avec sursis contre la prévenue et 2 mois avec sursis à l’encontre de son compagnon.

Le conseil des prévenus a également insisté sur le sentiment d’abandon ressenti par la jeune femme : « elle vit chez sa belle-mère depuis qu’elle a 13 ans et personne n’est jamais venu la chercher. Elle s’est retrouvée amputée de son père qui l’a répudiée. Renier un enfant que l’on a vu grandir, que l’on a pris dans ses bras et câliné, c’est d’une extrême violence ! »

La jeune femme a été condamné à un mois de prison avec sursis, son compagnon a écopé d’une amende de 30 000 Francs. Le tribunal a précisé qu’il avait tenu compte du « caractère particulier de cette affaire et notamment de l’aspect portant sur les relations entre la prévenue et la victime. »

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Des forages de reconnaissance concluants à Paea

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Des forages de reconnaissance concluants à Paea
PAEA, le 26 avril 2018. Dans le cadre de sa campagne de recherche d’eaux souterraines, la commune de Paea a entrepris son second forage de reconnaissance situé dans la vallée de Papehue.

Le forage réalisé à 124 mètres de profondeur a permis d’atteindre une nappe d’eau souterraine de très bonne qualité. Une autre étape consistera par la suite, à réaliser un forage d’exploitation dans la vallée.

Au mois d’octobre 2017, un premier forage de reconnaissance avait été réalisé dans la vallée de Vaitupa. Ainsi d’ici 2020, la commune disposera, avec celui de Papehue, de deux forages d’exploitation qui permettront d’assurer l’alimentation en eau potable de toute la population de Paea.

Des forages de reconnaissance concluants à Paea

Des forages de reconnaissance concluants à Paea

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La CSTP-FO au programme du tribunal civil le 16 mai

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La CSTP-FO au programme du tribunal civil le 16 mai
PAPEETE, le 26 avril 2018. Le duo Urima-Temarii a déposé cette semaine le résultat du vote de la semaine dernière au tribunal du travail, au procureur et à l'inspection du travail. Ceux-ci ont enregistré le document mais n'ont pas examiné sa validité. Le 16 mai, le tribunal civil examinera le recours de Mahinui Temarii qui avait vu sa candidature invalidée lors du dernier congrès.

La semaine dernière, 29 secrétaires et trésoriers généraux votaient pour élire Jean-Paul Urima secrétaire général par intérim de la CSTP-FO. Mais ce vote est-il légitime ? Vous vous souvenez qu'en mars dernier le secrétaire général de la CSTP-FO Angelo Frébault annonçait qu'il se mettait en retrait du syndicat et qu'il appelait à voter Tahoera'a Huira'atira aux élections territoriales. Depuis, il est officiellement apparu en position de candidat éligible sur la liste orange.
Pour le clan Jean-Paul Urima-Mahinui Temarii, l'implication d'Angélo Frébault le rend "démissionnaire d'office". Mais du côté de Patrick Galenon et Mireille Duval, l'analyse est différente. Sans lettre de démission, pas de démission selon eux. "Le statut n'interdit en effet pas de se porter candidat à une élection", martèle-t-on dans les bureaux de la CSTP-FO.

Le duo Urima-Temarii a néanmoins déposé cette semaine le résultat du vote au tribunal du travail, au procureur et à l'inspection du travail. Ceux-ci ont bien reçu les documents mais ils ne les ont pas validés, insiste chacun d'entre eux. En clair, ce n'est pas leur rôle de valider le vote. Leur rôle est juste de l'enregistrer. Un peu comme une caisse d'enregistrement. La validité du vote ne sera examinée que si ce vote est contesté. Ce qui devrait être fait "dès que nous aurons reçu le procès-verbal du vote", souligne Patrick Galenon.

L'entourage de Patrick Galenon et Mireille Duval rappelle que Jean-Paul Urima, secrétaire général de la Force revendicatrice des agents de l'administration du Pays (FRAAP), a de plus été radié en tant que membre adhérent de la CSTP-FO en début d'année en raison de "propos injurieux". "Les adhérents de la CSTP-FO peuvent être radiés par le bureau confédéral mais, par contre, le secrétaire général d'une fédération affiliée à la CSTP-FO ne peut pas être radié par le bureau confédéral. Celui-ci ne peut que radier la confédération en elle-même", conteste Mahinui Temarii, qui ne cache pas son souhait de se présenter à l'élection du secrétaire général lors du prochain congrès.

En attendant, une délégation de la CSTP-FO, conduite par la secrétaire générale adjointe Mireille Duval, est partie en métropole participer au congrès de Force ouvrière.

Le comité confédéral de la CSTP-FO doit se réunir le 17 mai pour désigner un secrétaire général par intérim. Ensuite, avant la fin de l'année, d'ici trois à six mois un congrès pour élire un nouveau secrétaire général devrait se tenir. "Nous devons suivre le règle de FO si nous souhaitons continuer à être affilié. Si on perdait cette affiliation ce serait dramatique", souligne-t-il.

Le tribunal civil se penchera sur le congrès de l'an dernier le 16 mai. Pour rappel, la candidature de Mahinui Temarii avait été invalidée. "C'est un problème de respect des statuts, et quand on défend des salariés, on ne peut pas être président d'un parti politique et en même temps gérant de société", avait indiqué Michelle Biaggi, secrétaire confédérale chargée de l’outre-mer au sein de Force Ouvrière. En effet, Mahinui Temarii était alors président… du Parti des travailleurs.


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Le Tahoeraa dénonce les attitudes de certains tāvana du Tapura

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Le Tahoeraa dénonce les attitudes de certains tāvana du Tapura
PAPEETE, le 26 avril 2018 - Gaston Tong Sang aurait eu un comportement inacceptable à Bora Bora. À Huahine, le maire, Marcellin Lisan aurait acheté les voix des électeurs contre "des côtes de bœuf". À Makemo, le maire Félix Tokoragi aurait lancé des menaces de mort contre une militante orange. Des plaintes seront déposées d'ici peu.

Le président du Tahoeraa Huiraatira a donné une conférence de presse ce jeudi matin à la permanence du parti, afin de dévoiler des agissements de certains tāvana du Tapura pour s'attirer les faveurs de leurs électeurs. Des faits qui ont été racontés par leurs représentants dans ces îles ou atolls.

Le premier maire qui a été visé, est Gaston Tong Sang. Selon le président du parti orange, le tāvana de Bora Bora n'a pas respecté le code électoral. "Avant l'ouverture du bureau de vote, il a convoqué dans son bureau, les délégués, les assesseurs, les adjoints au maire et les présidents des bureaux de vote pour leur demander d'accepter que les électeurs puissent voter sans leurs pièces d'identité. Evidemment, les représentants du Tahoeraa et du Tavini ont protesté, en lui rappelant que c'était illégal. Les candidats du Tapura qui étaient là sont intervenus sévèrement pour leur dire que c'est le maire qui commande ici et qu'ils n'ont rien à dire", explique Gaston Flosse.

Des agissements qui se sont tenus "dans le bureau de vote n°2 à Nunue". "La représentante du Tahoeraa s'est opposée à ces votes sans cartes d'identité pour faire respecter la loi. Donc, le président du bureau de vote a appelé Gaston Tong Sang, qui a sorti notre représentante du bureau. Notre déléguée a appelé le service de la légalité des élections et elle a demandé ce qu'ils feront, si cela se passait de nouveau au second tour. L'interlocuteur du service et membre des services du Haut-commissaire lui a répondu qu'il leur est difficile de lui donner une réponse avant le 6 mai et qu'il faut se rapprocher des services communaux".

Autre fait reproché au tāvana Tong Sang, les procurations. "Il a fait signer des procurations aux personnes qui n'étaient pas très sûres pour eux. Et sous la menace, il se promenait avec des formulaires de vote par procuration qu'il faisait signer, et qu'il faisait ensuite tamponner par la gendarmerie. Et lorsque nos représentants sont allés à la gendarmerie pour dénoncer ce qui s'est passé, ils ont demandé à avoir des formulaires, puisque le maire en a. Mais, on leur a répondu que c'était interdit", indique le président du Tahoeraa Huiraatira.

Du coup, le président de la fédération orange à Bora Bora a déposé une plainte auprès du procureur, "et je crains fort que cette plainte finisse dans la poubelle", dit Gaston Flosse.

LE MAIRE DE HUAHINE EST AUSSI DANS LE COLLIMATEUR

Autre tāvana cité ce jeudi matin, Marcellin Lisan, maire de Huahine. Le parti orange accuse le tāvana de Huahine d'avoir acheté les voix des électeurs.

"Nos représentants sont en train de préparer la plainte pour les motifs suivants : annulation des élections territoriales, manœuvres portant atteintes à la sincérité du scrutin, utilisation par le candidat Marcellin Lisan de la voiture affectée au maire pour ses déplacements pendant la campagne électorale".

Et de poursuivre, "distribution gratuite d'essence à la station Mobil, qui appartient au candidat Marcellin Lisan. Mise à disposition de certains électeurs pendant la campagne et pendant plusieurs jours, des voitures de location Avis. Distribution par le candidat lui-même des cartons de poulets congelés et des côtes de bœuf, transportés par un camion de la commune qui a été conduit par le personnel communal. Évidemment tension sur les électeurs par promesses d'obtention d'une maison OPH, pression sur le personnel communal avec menace de licenciement, affectation abusive des personnes en contrat CAE à la commune. Ils étaient à la disposition du maire. Pendant le vote, l'urne a été ouverte au moins trois fois."

MAKEMO N'A PAS ÉTÉ OUBLIÉE

Du côté des Tuamotu, le parti orange vise aussi le maire de Makemo, Félix Tokoragi.

Il lui est reproché d'avoir tenu des propos virulents à l'encontre d'une militante orange. "Il l'a menacée de mort".

Pour justifier ces faits, le leader orange met en avant une publication sur les réseaux sociaux, où le maire aurait "agressé" cette personne parce qu'elle aurait "mis un tricot orange avec comme inscription pas dormir". Et l'auteur de cette publication rapporte que le tāvana de Makemo aurait proféré une menace de mort contre cette femme.

Là aussi, une plainte sera déposée par le parti orange.

Bien sûr, le gouvernement d'Edouard Fritch n'a pas été épargné. Le Tahoeraa reproche à l'exécutif local d'acheter les voix. "Le versement de subventions à hauteur de 500 millions de francs, 1,4 milliard également d'aides en matériaux, entre les deux tours", souligne Geffry Salmon, tête de liste du Tahoeraa Huiraatira. Même s'il avoue qu'Edouard Fritch est allé à la bonne école, pour Geffry Salmon, "Edouard Fritch est passé au-delà du raisonnable".

"Nous souhaitons que les règles soient respectées. Nous avons un 2ème tour et nous souhaitons que la sincérité du vote ne soit pas contestée", conclut Geffry Salmon.


Rencontre avec le Tavini
Gaston Flosse est revenu aussi sur la rencontre lundi avec Oscar Temaru et ses acolytes. "Notre objectif était de voir au-delà des égos respectifs ou des idéologies, qu'on ait pu, à un moment donné s'allier, parce qu'il y a des personnes qui vivent dans des maisons médiocres…", explique Geffry Salmon.

À la question de la probité, souvent soulevée par les indépendantistes, Geffry Salmon répond : "Pour les casiers judiciaires, le mien est vierge, celui de Monsieur Sandras a été purgé. Manolita Ly n'a pas de début d'instruction en cours. Lorsque vous regardez du côté du Tapura, posez-leur les mêmes questions. Je ne suis ni prévenu, ni condamné. En revanche, je suis mis en examen."



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À "L’école de la vie" ... et de la création

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À
PAPEETE, le 26 avril 2018 - Durant quatre mois les élèves de la classe de CE2 B de Miranda Taputuarai à l’école de la Mission ont entamé un travail de collaboration artistique avec l'auteur, compositeur et interprète Leo Marais. A raison de deux heures par semaine, chaque lundi, ils ont écrit et composé ensemble une chanson originale, "L’école de la vie".

Ce travail a été l’occasion pour les élèves de découvrir et de mieux comprendre les coulisses de la création. Une expérience musicale complète puisque la composition de la chanson n'est que la première étape d'un projet pédagogique qui va se poursuivre par l'enregistrement du titre en studio puis la création d’un clip vidéo. Leo Marais en a profité aussi pour faire connaître le métier d'auteur compositeur, les droits d'auteur et les conséquences sociales liées au piratage informatique des chansons.


À
Les enfants de la classe de Miranda Taputuarai sont ravis de l'expérience. Debout et tournant le dos au tableau blanc, ils attendent les médias. La maîtresse leur a expliqué ce qu'est une conférence de presse et ils prennent leur rôle très au sérieux. Les quatre élèves choisis comme porte-paroles ont pris place sur une chaise, derrière une rangée de bureaux d'écoliers pour répondre aux journalistes.

A la question " Qu'est-ce qui vous a plu dans cette expérience ?" Les réponses fusent : "chanter", "trouver des rimes", "les ateliers d'écriture" mais ce qui revient le plus souvent c'est "être avec Leo Marais". Un grand élément de satisfaction pour l'artiste, venu à la demande de la maîtresse avec beaucoup de bienveillance offrir son temps pour composer une chanson avec les élèves de la classe de sa fille Luna.

Le travail a été initié il y a quatre mois et a permis de suivre toutes les étapes de la création d'une chanson. Il a d'abord consisté à faire emerger les idées des élèves sur le thème choisi puis à structurer le tout afin de livrer le message voulu. Une approche ludique et pratique pour faire passer aux enfants des valeurs éducatives essentielles telles que le travail en groupe, le respect du travail de l'autre et l'entraide.

Le thème justement, "c'est celui d'aller à l'école" lance une petite fille blonde aux lunettes rondes, tout de suite reprise par un de ses camarades "c'est une chance d'aller à l'école parce qu'il y a des personnes qui n'ont pas la chance d'aller à l'école comme nous." Une chanson sur les droits de l'enfant, le respect, le joie de venir à l'école.


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Avec beaucoup d'enthousiasme, les élèves terminent leur conférence de presse en nous interprétant "L'école de la Vie" :
.".. J'arrive à l'école il est 7 heures
Je pose mon cartable, c'est du bonheur
Les copains sont là, on va pouvoir jouer...
Et j'apprends les choses de la vie
Sur le tableau blanc où s'écrit
L'histoire de nos chances, de nos vies,
Avec nos amis"

Ici, pas de cancres ni de tableau noir du malheur comme dans le poème de Prévert mais que des élèves heureux et fiers de nous montrer le visage du bonheur à travers leur création artistique.

A l'initiative de ce projet, Miranda TAPUTUARAI la maîtresse de CE2 de l'école élémentaire de la mission .
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Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un projet d'éducation artistique et culturel lui -même lié au projet d’établissement de l'école de la Mission. Celui-ci repose sur deux axes : se construire une culture commune et réduire les inégalités. "C'est un projet fédérateur", explique l'enseignante "qui cible plus précisément les élèves discrets ou très timides".
En parallèle du plaisir de créer une chanson, cet atelier éducatif a favorisé l'intégration de nombreuses compétences dans le domaine de la maîtrise de la langue avec un travail sur le vocabulaire, les rimes, ou dans celui de la musique avec l'apprentissage du rythme et du chant. Il a également développé chez les élèves des aptitudes telles que la concentration, la mémorisation, la communication et la coopération. "Nous avons beaucoup travaillé sur le ressenti, le sentiments, les inhibitions et les blocages des élèves" déclare pour terminer la maîtresse.

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Une photo primée sur la vie sauvage montrait en fait un animal empaillé

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Une photo primée sur la vie sauvage montrait en fait un animal empaillé
Londres, Royaume-Uni | AFP | vendredi 27/04/2018 - Un fourmilier en pleine nuit sous un ciel étoilé: l'image était belle, voire poétique, et avait valu à son auteur un prestigieux prix photo consacré à la vie sauvage... sauf qu'il s'agissait très probablement d'un animal empaillé.

Baptisée "Prédateur nocturne", le cliché, pris au parc des Emas (Brésil), avait permis à Marcio Cabral de remporter en 2017 le prix de la meilleure photo, dans la catégorie "Animaux dans leur environnement", décerné par le Museum d'histoire naturelle de Londres.
Quelque temps plus tard cependant, le musée recevait de sources anonymes différents documents mettant en doute l'authenticité de l'oeuvre, dont des photos d'un fourmilier empaillé exposé à l'accueil du parc, et ressemblant très, très fortement à celui immortalisé par M. Cabral.
"Il est fort probable que l'animal sur la photographie (primée) soit un spécimen empaillé", a déclaré vendredi l'établissement.
"Il y a des éléments dans la posture de l'animal, sa morphologie, ses touffes de poils (...), des motifs sur le cou et la tête qui sont trop similaires pour qu'il s'agisse de deux animaux différents", a-t-il insisté.
Le règlement du concours stipulant que les oeuvres présentées ne doivent pas "tenter de représenter faussement la réalité", Marcio Cabral s'est donc vu retirer son prix, malgré ses plus fermes dénégations.

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Défense, climat et gastronomie pour la visite de Macron en Australie

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Défense, climat et gastronomie pour la visite de Macron en Australie
Paris, France | AFP | vendredi 27/04/2018 - Défense, climat et gastronomie, à côté de multiples accords institutionnels et commerciaux, seront au programme de la visite d'Emmanuel Macron en Australie du 1er au 3 mai, première étape d'un voyage dans le Pacifique avant la Nouvelle-Calédonie, a annoncé vendredi l'Elysée.

Le président de la République se rend en Australie dans la première année de son mandat, "signe de l'importance" de cette visite, destinée notamment à "rehausser le partenariat stratégique" entre les deux pays.
Premier président français à se rendre en Australie pour une visite strictement bilatérale, Emmanuel Macron, qui sera accueilli avec un dîner officiel à l'opéra de Sydney, s'entretiendra mercredi avec le Premier ministre Malcolm Turnbull de la coopération entre les deux pays dans les domaines de la défense, de la sécurité dans la région et de l'économie.
La France souhaite une "réponse commune" aux tensions qui traversent, sur le plan de la sécurité comme du changement climatique, la région indo-pacifique, selon l'Elysée.
Cet "axe indo-pacifique et le rôle du partenariat franco-australien dans le renforcement de cet axe" feront l'objet d'un discours mercredi devant des militaires français et australiens sur la base militaire de Garden Island à Sydney.
Le président rencontrera ensuite les entreprises pour développer les "déclinaisons économiques" de ce partenariat, notamment dans le secteur de la défense. L'Australie a commandé à la France en 2016, 12 sous-marins d'attaque Shortfin Barracuda fabriqués par Naval Group (ex-DCNS).
La visite présidentielle entend insister sur la volonté de la France de renforcer sa présence, avec des initiatives conjointes en matière de changement climatique et de protection de la biodiversité, notamment concernant les récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie.
Une quinzaine d'accords commerciaux et partenariats sont prévus, concernant entre autres l'implantation des PME françaises en Australie, le développement des échanges entre universités, des coopérations dans le secteur de la santé sur des sujets où l'Australie est "très en pointe" (tabagisme, cancer de l'utérus) et, dans le domaine culturel, l'établissement de résidences d'artistes.
Une étape au mémorial de l'Anzac (corps australien et néo-zélandais) de Sydney est également prévue, avec la participation de lycéens d'Amiens et d'écoliers australiens, pour commémorer l'engagement australien pendant la Première guerre mondiale en France.
Au chapitre culturel, Emmanuel Macron déjeunera mercredi avec des chefs français et australiens pour parler gastronomie. Il s'adressera à la communauté française dans une galerie d'art où se trouve actuellement la Dame à la Licorne du musée de Cluny à Paris et rencontrera jeudi des artistes aborigènes qui travaillent particulièrement sur le dérèglement climatique.
Le président, qui doit donner une conférence mercredi, sera notamment accompagné des ministres des Affaires étrangères, de la Santé et de l'Enseignement supérieur. La délégation comprendra de nombreuses PME spécialisées dans la haute technologie de la défense, outre les groupe Thales ou Safran.

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Nouvelle-Calédonie: la venue d'Emmanuel Macron à Ouvéa divise

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Nouvelle-Calédonie: la venue d'Emmanuel Macron à Ouvéa divise
Ouvéa, France | AFP | vendredi 27/04/2018 - La venue d'Emmanuel Macron à Ouvéa le 5 mai, lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie, à six mois d'un référendum sur l'indépendance, divise la population de cette île, théâtre du paroxysme des violences entre indépendantistes kanak et loyalistes caldoches dans les années 1980.

À l'entrée de la tribu de Gossanah, au nord d'Ouvéa - où a eu lieu le 5 mai 1988 l'assaut meurtrier contre la grotte où des indépendantistes retenaient des gendarmes en otages -, une banderole a été déroulée : "Non à Macron le 5 mai à Iaii" (Ouvéa, ndlr).
M. Macron, le premier président de la République à se rendre sur place, doit passer toute une matinée à Ouvéa, dans la province des îles Loyauté, pour des "gestes de mémoire et de recueillement silencieux", sans prononcer de discours, selon l'Élysée.
Il doit participer à une cérémonie commémorative à la gendarmerie de Fayaoué et se recueillir au mémorial dédié aux 19 militants kanak morts en 1988 dans un assaut du GIGN contre la grotte, ainsi qu'à celui rappelant les assassinats le 4 mai 1989 des leaders nationalistes Jean-Marie Djibaou et Yeiwéné Yeiwéné.
Il n'ira pas à la grotte elle-même. La mémoire de ces événements "douloureux et complexes" est régulièrement célébrée sur ces sites, et pas à la grotte, a justifié l'Élysée.
"Du 22 avril au 8 mai, on se souvient de ceux qui sont morts. On a appris cette visite par la presse, personne ne nous a prévenus. Ici, il y a des sentiers de la parole à respecter, mais là ils mettent l'action avant la parole", a protesté Macky Wéa, une figure de Gossanah.
"On va faire notre possible pour l'empêcher", a-t-il ajouté, précisant que des discussions étaient en cours avec des chefs coutumiers kanak de l'île.
Toute la tribu est actuellement mobilisée pour entretenir le souvenir des tragédies qui l'ont marquée, dans un esprit de réconciliation et de transmission aux nouvelles générations.
C'est à Gossanah qu'en 1989, le leader des indépendantistes kanak Jean-Marie Tjibaou et son lieutenant, Yéweiné Yéweiné ont été assassinés par Djoubelly Wéa, lui aussi indépendantiste, qui s'estimait trahi par la signature des accords de Matignon le 26 juin 1988 avec l'État et les anti-indépendantistes.
 

- "Pas à cette date" -

 
 
"Je suis contre la venue de Macron, on a des choses à lui dire mais pas à cette date", explique pour sa part Benoît Tangopi, qui a participé en 1988 à la prise d'otages des gendarmes de Fayaoué.
Ouma Touet, engagé dans le "Comité 30 ans après" de Gossanah, estime lui aussi que cette visite "est précipitée". "Il nous a fallu des années pour faire la réconciliation avec les gendarmes, puis le pardon avec les familles Tjibaou et Yéweiné. Là, on apprend ça sans rien préparer", lâche-t-il.
Soutenu par la mairie d'Ouvéa et la province des îles Loyauté, le "Comité du 5 mai" est en revanche partisan de la venue de M. Macron, tout comme de nombreux habitants. "Aucun président n'est jamais venu à Ouvéa, il faut l'accueillir", confie un employé municipal.
En début de semaine, l'Union Calédonienne (FLNKS) avait souhaité que "tout soit mis en oeuvre pour que cette visite se déroule dans le consensus et la sérénité", tout en constatant "l'absence d'unanimité".
Le 22 avril 1988, un commando indépendantiste avait attaqué la gendarmerie d'Ouvéa, tuant quatre gendarmes et en prenant vingt-sept autres en otages.
À la veille du deuxième tour de l'élection présidentielle, le gouvernement du Premier ministre Jacques Chirac, en cohabitation avec François Mitterrand, avait opté le 5 mai pour la manière forte afin de libérer les otages, retenus dans une grotte. L'assaut avait fait 21 morts : deux militaires et 19 kanak, dont certains sommairement exécutés.

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