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Un appel aux dons pour faire rayonner les Marquises

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Un appel aux dons pour faire rayonner les Marquises
PAPEETE, le 11 mars 2018 - L’association marquisienne Tuāka Nui a lancé une campagne de financement participatif pour "sauver le Haka guerrier des îles Marquises". Derrière ce titre c’est toute la culture de l’archipel que l’association aimerait mettre en lumière.

"Ça fait neuf mois que l’on travaille sur le projet", assure Mata Nganahoa, le président de l’association Tuāka Nui. Avec les artistes qui composent son association il porte le projet "Sauvons le Haka guerrier des îles Marquises". "L’objectif", explique-t-il "est de promouvoir notre chant, notre danse, en somme notre culture ancestrale à l’international".

Pour ce faire, l’association a lancé une campagne de financement collaboratif sur la plateforme Leetchi.com. Cette campagne se résume ainsi : "Nous sommes un collectif composé de 82 artistes (chanteurs, danseurs ; chorégraphes, musiciens et autres auteurs/compositeurs), tous originaires de cet archipel lointain du Pacifique sud, nommé ‘Les îles Marquises’. Oui, nous sommes marquisiens et fier d’être les héritiers d’un peuple qui a failli disparaître vers la fin du 19ème siècle".

Le collectif ajoute : "Beaucoup connaissent peu, voire pas du tout, ces îles du bout du monde. Et pourtant, de nombreux éléments de cette culture ancestrale polynésienne, sont passés à la postérité. " Il prend alors pour exemple le ‘haka’, " la danse guerrière fièrement exécutée par les joueurs de rugby néo-zélandais, les All Blacks. Très peu le savent mais les néo-zélandais descendent directement des anciennes tribus marquisiennes, à l’instar des habitants de l’île de Pâques. Notre culture est ancestrale".

Si la danse du haka est la plus connue, "la culture marquisienne recense plus de 77 danses et autant de costumes. La plus belle d’entre elle reste sans conteste, celle de l’oiseau, appelée Hakamanu. Haka signifiant danse et manu, prononcé ma-nou, désigne l’oiseau’". La danse de l’oiseau tire son histoire d’une légende contée de père en fils depuis cinq siècles, celle d’un amour impossible entre une princesse des îles du nord et un guerrier d’une vallée isolée du sud.

"Des légendes comme celle-ci", insiste le collectif, "il en existe des centaines, mais le temps passant, leur image se dissipe peu à peu. Il est donc temps de raviver leurs flammes". Aussi, les artistes de Tuāka Nui ont décidé de "mettre en place un projet de grande ampleur, en faveur de la promotion de notre culture ancestrale, mais aussi de la destination elle-même".

"Rappelons que les artistes que furent Paul Gauguin, puis Jacques Brel, chacun selon son époque respective, y ont fini leurs jours. Ils aimaient nos îles autant que nos ancêtres. Et aujourd’hui, ils ne sont pas juste des symboles de leur art, mais des nôtres qui ont voué une belle partie de leur vie à notre peuple. À leur époque déjà (Gauguin par ses toiles et Brel, par sa chanson Les Marquises et son éternel avion, Jojo), ont fait la promotion à leur manière des îles Marquises. "

Mata Nganahoa précise : "nous allons réaliser cinq clips, à la fois contemporains et traditionnels, sur nos cinq îles. Deux clips ont déjà été tournés. Je suis allé voir les maires des communes pour obtenir les accords de tournage, ils nous soutiennent". Un documentaire de 52 minutes sur le haka aux Marquises est également prévu.

En effet, les artistes engagés constatent que, "au fur et à mesure que le temps passe, nos chants et danses ancestrales (dont le fameux haka, connu grâce aux All Blacks) perdent de leurs substances et empruntent de plus en plus de gestes aux danses de Tahiti, alors que ceux-ci sont très différents. Les mélodies marquisiennes sont parmi les plus belles du Pacifique".

D’après eux, "ce constat provient de touristes européens eux-mêmes qui viennent par centaine nous rendre visite. Mais voilà, en tant que Marquisiens, nous nous devions de rétablir l’ordre des choses en rappelant à nos jeunes que notre culture est trop importante pour qu’elle soit dévaluée au profit des danses tahitiennes". L’argent récolté par la campagne de financement, servira à rémunérer les intervenants. La campagne doit durer encore 80 jours. La diffusion des clips pourrait se faire via les télévisions et compagnie aériennes.



En savoir plus

Pour découvrir les clips rendez-vous sur la page de la plateforme Leetchi réservée au projet marquisien.

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Course à pied - La Tahitienne : Sophie Bouchonnet devant 5 500 participantes

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La course de la Tahitienne s'est déroulée samedi en fin d'après midi à Pirae. A l'issue du parcours de 3 km, c'est Sophie Bouchonnet qui s'impose devant Gwennaëlle Rauby et Sophie Gardon. Comme chaque année, la mobilisation a été très forte, les organisateurs ayant limité la participation à 5 500 participantes. Une partie des fonds seront destinés à l'amélioration du quotidien des personnes atteintes du cancer du service d'oncologie de l'hôpital du Taaone.
Course à pied - La Tahitienne : Sophie Bouchonnet devant 5 500 participantes
Comme chaque année depuis 17 ans, les femmes de Polynésie se sont mobilisées pour cet événement exceptionnel qu’est la Tahitienne. La Tahitienne, c’est tout simplement le plus gros événement sportif de Polynésie en terme de nombre de participants, ou plutôt de participantes puisqu’il s’agit d’une course réservée aux femmes.
 
Une partie des fonds récoltés par l’association courir en Polynésie (AsCEP), présidée par Evelyne Ramond, seront reversés à l’association polynésienne des personnes atteintes du cancer (APAC), une association qui agit pour améliorer le quotidien des personnes atteintes par le cancer du service d’oncologie de l’hôpital du Taaone. Massages, accompagnement psychologique, décoration du service, petits cadeaux…
 
L’événement a été cette année encore très coloré, il a été un moment particulier où le mot solidarité prend tout son sens. Le cancer, cette maladie du « monde moderne », touche de plus en plus de personnes en Polynésie. Le président Edouard Fritch était présent. Il fallait une gagnante et c’est Sophie Bouchonnet qui s’est imposée devant Gwennaëlle Rauby et la marathonienne Sophie Gardon. SB
 

Course à pied - La Tahitienne : Sophie Bouchonnet devant 5 500 participantes
Parole à Sophie Bouchonnet :
 
Il fallait bien se placer au départ ?
 
« Oui, il fallait se placer tout devant. Du coup, la route était complètement dégagée, c’était bien. La jeune Leilani était devant moi, ensuite je l’ai dépassée. Gwennaëlle est arrivée à ma hauteur, j’ai dû accélérer sur la fin pour passer devant. »
 
Quel effet de gagner devant plus de 5 000 coureuses ?
 
« Ce sont des gens qui participent pour défendre la cause donc c’est agréable mais ce n’est pas le plus important aujourd’hui. Ce qui est important, c’est ce moment de partage avec toutes ces femmes. C’est toujours bien qu’il y ait autant de monde qui vienne. »
 
Tu es sensible à cette cause ?
 
« Bien sûr, cela intéresse toutes les femmes donc ça m’intéresse aussi particulièrement. C’est important et c’est bien que chaque année il y ait autant de monde. »

Course à pied - La Tahitienne : Sophie Bouchonnet devant 5 500 participantes
Sylvana Puhetini, présidente de l’association APAC :
 
Un jour important pour l’association ?
 
« Oui, en tant que présidente de l’association Apac, je suis très contente parce que chaque année, c’est plus de femmes qui viennent en aide. Nous, au niveau de l’association, on intervient au niveau du service oncologie avec des masseuses, des psychologues. On a fait en sorte que le service soit accueillant et confortable. Notre priorité c’est le bien être du patient. »
 
Quels retours avez-vous des patients ?
 
« Notre plus grand budget passe dans les massages. On a deux masseuses aujourd’hui. Il y a une très grande demande. Environ la moitié de la somme qui nous est reversée passe dans les massages. Je précise qu’une journée par semaine, les masseuses viennent bénévolement masser les malades, ce qui n’est pas négligeable. »
 
L’entraide c’est important ?
 
« Oui, je pense aussi que c’est dans notre culture. On a ça dans le sang. Quand quelqu’un n’est pas bien, on ne peut pas rester sans rien faire. Cela touche tout le monde. Aujourd’hui, vu le nombre de cancers des femmes, des hommes, des enfants, je pense qu’une famille sur trois est atteinte par ce mal. En oncologie, on accueille à partir de 17-18 ans. »
 
Un dernier mot ?
 
« Je remercie toutes les femmes qui sont venues aujourd’hui mais aussi les hommes qui les soutiennent. Merci à tous de venir en aide à notre association pour le bien être de nos malades du service d’oncologie de l’hôpital du Taaone. » Propos recueillis par SB

Course à pied - La Tahitienne : Sophie Bouchonnet devant 5 500 participantes

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Course à pied - La Tahitienne : Sophie Bouchonnet devant 5 500 participantes

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Course à pied - La Tahitienne : Sophie Bouchonnet devant 5 500 participantes

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Pacific Business Days : 70 patrons et politiques du Pacifique réunis à Tahiti

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Pacific Business Days : 70 patrons et politiques du Pacifique réunis à Tahiti
PAPEETE, le 11 mars 2018 - Tous les professionnels de Polynésie sont invités à la Présidence du 20 au 22 mars pour les Pacific Business Days. Près de 70 personnalités étrangères, chefs d'entreprises, présidents de chambres de commerces et décideurs politiques venus de 15 pays seront présents pour se rencontrer, discuter et débattre. Le but est de développer les échanges commerciaux avec nos voisins.

Du mardi 20 au jeudi 22 mars, la présidence de la Polynésie française hébergera les Pacific Business Days, une première en son genre. L'événement est ouvert à tous les chefs d'entreprises polynésiens, et est organisé par la Représentation Patronale du Pacifique Sud (RPPS, voir encadré). Son membre fondateur polynésien et organisateur local de l'événement est la Confédération des petites et moyennes entreprises de Polynésie française (CPME).

Avec 70 invités internationaux prévus, ce sera un important sommet économique régional. On y croisera des chefs d'entreprises, des présidents de chambres de commerce et des hommes politiques venus de 15 pays de la région, avec de nombreux traducteurs mis à disposition pour permettre les discutions. Surtout, ce sera l'occasion pour les parons polynésiens de rencontrer leurs voisins, découvrir de nouvelles opportunités d'investissement ou d'exportation, et de discuter des mesures à prendre pour favoriser les échanges commerciaux entre nos îles.

Les entrepreneurs locaux pourront rencontrer les entreprises étrangères au Pavillon du Pacifique

Au programme des Pacific Business Days (pour les visiteurs, rendez-vous du 20 au 22 mars, entre 8h et 16h30) :
- sur la scène centrale, des présentations économiques et géopolitiques sur chaque pays ayant envoyé une délégation
- des rencontres B2B plus ou moins formelles, incluant des dîners et des afterworks
- trois conférences-débats seront organisées les mardi et mercredi, avec une synthèse générale le jeudi. Les thèmes seront : Le transport maritime et aérien ; Le tourisme régional ; Le digital et le numérique dans le Pacifique. Les débats seront traduits en simultané pour laisser les différents acteurs échanger leurs expériences et leurs idées, et commencer à imaginer un futur ensemble
- un Pavillon du Pacifique sera organisé à la Présidence avec des stands pour chaque pays. Les visiteurs pourront ainsi rencontrer les entreprises internationales présentes, prendre contact avec des partenaires potentiels et découvrir leurs produits.
- enfin des réunions bilatérales ou multilatérales seront organisées entre les délégations. Elles réuniront un représentant politique, un représentant patronal et un industriel/investisseur de chaque pays.

Un début d'intégration régionale verrait une augmentation des connections maritimes ou aériennes entre nos pays, une diminution des droits de douanes et autres barrières réglementaires aux échanges, un développement du tourisme régional et la multiplication des investissements transfrontaliers. Une augmentation des échanges économiques permettrait à tous nos pays d'accélérer ensemble leur développement… Mais aussi de reconstruire cette grande zone de libre échange qu'était le Triangle polynésien il n'y a pas si longtemps. Après tout, s'ils parleront surtout anglais, ce sont bien nos cousins qui viennent nous rendre visite dans moins de 10 jours.


Qu'est-ce que la RPPS ?
La Représentation Patronale du Pacifique Sud (RPPS) est une association loi 1901 de droit polynésien, créée en 2010 par des entreprises de Polynésie, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna. Son but est d'organiser, représenter et défendre les entreprises de ces territoires. Les Pacific Business Days sont le premier grand événement international organisé par l'association.


Entretien avec Christophe Plée, président de la RPPS
Pacific Business Days : 70 patrons et politiques du Pacifique réunis à Tahiti
Quel est le but de cet événement ?
En fait les gens se rencontrent toujours séparément dans le Pacifique, les politiques de leur côté et les chefs d'entreprise de l'autre. Ça fait 40 ans qu'il n'y a plus vraiment de relations régionales économiques, on ne se voyait pas et on n'échangeait jamais. Mais depuis que nous sommes entrés au Forum du pacifique, les choses commencent à changer et nous avons trouvé que c'était une bonne idée de tous nous rencontrer pour commencer à connaitre les pays qui nous entourent. En Polynésie, Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna, on ne connait pas bien les îles Cook, les Tonga, on ne sait pas ce qu'il se passe aux Samoa ou en Australie. Il faut que l'on commence enfin l'intégration régionale de nos territoires.

Tout ça a commencé au ministère des Outre-mer il y a deux ans, et les deux ministres qui se sont succédé étaient à chaque fois très favorables à ce que la Polynésie soit dans son élément régional et échange plus avec ses voisins. Et c'est ce qu'a fait Édouard Fritch avec le Pacific Leaders Group et l'intégration de la Polynésie française en même temps que la Nouvelle-Calédonie dans le Forum du Pacifique. Donc l'idée de ces Pacific Business Days a germé depuis quelques années, et on s'est finalement décidé à le faire ici, à Papeete.

Qui sera présent ?
C'est important que les gens se voient, au Forum du Pacifique les gouvernements parlent et parlent... Ils seront là, mais là il aura aussi des acteurs du privé qui vont leur dire "écoutez, là on ne peut pas faire ça pour l'instant il faut que vous nous aidiez, ou que telle décision politique aura tel impact sur l'économie, etc". Nous sommes tous des petits pays où les décision politiques comptent beaucoup.

Et là on aura 12 ministres, les présidents des gouvernements polynésiens et calédoniens, on aura aussi beaucoup de présidents de chambres de commerce et des entreprises. On est allés parlé à tout le monde, ça fait 8 mois que l'on travaille sur ce projet, à la RPPS et avec nos partenaires comme la vice-présidence, et là nous sommes à quelques jours de l'événement.

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N-Calédonie: levée des alertes cycloniques, pas de dégâts majeurs

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N-Calédonie: levée des alertes cycloniques, pas de dégâts majeurs
Nouméa, France | AFP | samedi 09/03/2018 - L'alerte cyclonique maximum déclenchée vendredi aux îles Loyauté en Nouvelle-Calédonie a été levée samedi après le passage du cyclone Hola, qui n'a engendré que des dégâts mineurs, ont indiqué les services de sécurité.

"A part deux ou trois cocotiers qui sont tombés, il n'y a pas de dégâts. Une centaine de personnes a passé la nuit dans des bâtiments publics pour se mettre à l'abri mais chacun rentre désormais chez soi", a déclaré à l'AFP Louis Waneux, secrétaire général de la mairie d'Ouvéa, peuplée d'environ 3.200 habitants.       
Alors que cet atoll est confronté à une érosion de son littoral, notamment dans le nord, il a précisé qu'aucun phénomène de submersion n'avait été signalé malgré les craintes des populations de cette zone.
Le cyclone Hola a longé l'archipel des Loyauté, à l'est de la Grande-Terre de Nouvelle-Calédonie, dans la nuit de vendredi à samedi à environ 100 kilomètres au large.
Il a engendré des pluies diluviennes et des vents avec des rafales pouvant atteindre 130 km/h. L'alerte 2 a été levée samedi sur Ouvéa et Lifou à respectivement 8 heures et 1O heures locales (minuit à Paris) puis  une heure plus tard sur l'île de Maré.       
1.500 personnes ont été privées d'électricité à Lifou samedi matin, mais la situation était rétablie à la mi-journée, a indiqué la compagnie EEC (Eau et électricité de Calédonie) dans un communiqué.       
A Nouméa et dans sa banlieue où les pluies sont importantes, plusieurs routes ont été submergées et les mairies ont appelé la population à la vigilance.

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Adoption d'un plan de prévention de la délinquance en Nouvelle-Calédonie

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Adoption d'un plan de prévention de la délinquance en Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | lundi 11/03/2018 - Le Congrès de Nouvelle-Calédonie a adopté lundi un plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance, qui a suscité de nombreuses critiques sur son manque de financement et d'actions concrètes.     

Présenté par le gouvernement local, ce plan quinquennal décliné en 138 points, vise notamment à mieux coordonner les politiques publiques, à lutter contre les violences et les addictions et à accompagner la réussite des jeunes. Il est assorti d'un Conseil territorial, coprésidé par le gouvernement local et l'Etat. Il a été adopté par 28 voix sur 54.       
"Ce texte est certainement perfectible mais je ne comprends pas que des élus responsables ne le votent pas. En cette année du référendum, au premier incident grave, le pays risque de s'embraser", a déclaré Philippe Michel, président d'un intergroupe non-indépendantiste de 23 élus.         
Alors qu'un référendum sensible sur l'indépendance aura lieu en novembre, la Nouvelle-Calédonie est confrontée depuis plusieurs années à la hausse d'une délinquance de proximité, tels que les vols de voiture, les cambriolages et les dégradations en tous genres, qui font monter l'exaspération dans la population.
Ces faits sont le plus souvent perpétrés par des jeunes Kanak sous l'emprise de l'alcool ou du cannabis, pauvres, en échec scolaire et dépourvus d'autorité parentale ou coutumière (organisation traditionnelle, ndlr).     
"C'est un pansement sur une jambe de bois. 99% des détenus du Camp Est (prison, ndlr) sont Kanak, il aurait fallu une étude sociologique en amont pour analyser les problématiques", a déclaré Jacques Lalié, élu indépendantistes du groupe UC-FLNKS et Nationalistes, qui s'est abstenu.     
Emile Néchero de l'UNI (Union nationale pour l'indépendance) a de son côté mis l'accent sur "les dynamiques d'inégalité en Nouvelle-Calédonie, qui aboutissent petit à petit à l'exclusion d'une partie de la population".     
Préconisant une ligne plus sécuritaire, Philippe Blaise des Républicains Calédoniens a dénoncé "une litanie de mesures théoriques sans budget" et a souhaité la mise en place "permanente" de barrages filtrants sur certaines routes pour interpeller les voleurs de voiture.  

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Dans un fleuve de Melbourne, des objets volants pas toujours identifiés

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Dans un fleuve de Melbourne, des objets volants pas toujours identifiés
Melbourne, Australie | AFP | dimanche 10/03/2018 - Des dizaines d'objets volants pas toujours faciles à identifier se sont élancés dimanche après-midi d'une plateforme surplombant un fleuve de Melbourne, dans un concours suivi sur les berges par des milliers de badauds.

La compétition Birdman, sur les bords du Yarra réunit chaque année des enthousiastes ayant fabriqué des planeurs maison, sans assistance mécanique.
Les candidats en tenue farfelue s'élancent d'une plateforme de quatre mètres de haut, parvenant parfois à vaguement planer, mais le plus souvent s'écrasant dans l'eau sous les applaudissements de la foule.
Ils sont jugés sur leur costume, leur performance avant le saut, et la façon dont ils volent ou chutent. Le montant de la somme qu'ils ont levé au profit d'organisations caritatives est également un critère d'évaluation.
Si les éditions précédentes avaient mis en scène des oeuvres parfois étonnantes, comme ce parachute fait de soutiens-gorges qui l'avait emporté en 2017, cette année a été plus sobre.
Le concours a été gagné par Daniel Mazzei à bord d'une réplique rouge du triplan de Manfred von Richthofen, légende de l'aviation allemande de la Première Guerre mondiale surnommée le "Baron rouge".
"Non, je ne pensais pas sauter aussi loin que je l'ai fait", a déclaré le vainqueur, trophée en main.

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GB: de l'art de tartiner un scone de la bonne manière

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GB: de l'art de tartiner un scone de la bonne manière
Londres, Royaume-Uni | AFP | lundi 12/03/2018 - Tartiner un scone, petit gâteau dense à base de beurre, farine et sucre et partie intégrante de l'art de vivre britannique, ne s'improvise pas: un site historique de Cornouailles l'a appris à ses dépens.

Le salon de thé du domaine de Lanhydrock (sud-ouest de l'Angleterre), manoir victorien géré par un Fonds national, avait posté sur sa page Facebook une photo pour vanter son thé de l'après-midi où figurait un scone avec une couche de crème surmontée d'une couche de confiture.
Scandale devant cette faute de goût, puisqu'en Cornouailles, la tradition veut qu'on tartine d'abord la confiture ensuite recouverte de crème. Cette méthode est en revanche celle de la région voisine et rivale du Devon, ce qui a mis le feu aux poudres.
"Inadmissible", "choquant", "vandalisme culturel": devant le déluge de critiques sur sa page Facebook, le Fonds du patrimoine a choisi l'humour. 
S'excusant pour "l'offense causée par une récente photo de scone", il a assuré que l'équipe du salon de thé "ne commettrait jamais une erreur aussi abominable", due à un membre du personnel ignorant les coutumes locales.
Et il a annoncé que le personnel arborerait un badge #JamFirst (confiture d'abord) pour tente d'étouffer ce #sconegate, qui a eu lieu dimanche, jour de la Fête des mères au Royaume-uni.

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Rock sur scène : troisième !

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Rock sur scène : troisième !
PAPEETE, le 12 mars 2018 - Voici venue la troisième édition de Rock sur scène. Un événement qui donne l'occasion aux artistes du département des musiques actuelles du conservatoire artistique de Polynésie française de partager leur passion avec un public. Vingt-cinq titres seront interprétés par huit groupes au cours de deux soirées.

Les concerts Rock sur scène se déroulent en deux temps. Huit groupes montent sur la scène du petit théâtre pour interpréter 42 titres de styles très différents : du rock à la bossanova, du métal hurlant au new local style en passant par du reggae. Les artistes sont issus du département des musiques actuelles du conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF).

Ce département, dirigé par Sébastien Vignals a trois ans. Il a été créé "pour permettre aux musiciens de tous horizons de pratiquer la musique actuelle en groupe, coachés par un ou plusieurs professeurs. Le but ultime étant de donner à chaque musicien les moyens d'évoluer par lui-même", indique le conservatoire. Adolescents et adultes peuvent s'y inscrire, qu'ils soient élèves du conservatoire ou non.

Deux concerts ont déjà été organisés en 2016 et 2017. Ils ont fait la part belle au rock, comme celui qui s'annonce. Toutefois, cette année, une première soirée s'ouvrira en plus au zouk, à la bossanova et au local style (Pharell Williams à Stevie Wonder, de Bruno Mars à Bobby).

Le coaching des musiciens est assuré tout au long de l'année par Sébastien Vignals et Bruno Demougeot, intervenant tour à tour en assistant les musiciens de leurs propres groupes respectifs. Afin de renforcer et professionnaliser cette formation, les chanteurs des groupes ont travaillé cette année avec une coache spéciale : Mimifé. Elle a en effet rejoint le département des musiques actuelles à la rentrée 2017.

"Les formations et les groupes composant le département sont créées et réunies au début de chaque rentrée scolaire. Certaines formations arrivent déjà composées, d'autres sont au contraire composées d'individualités qui apprennent à jouer ensemble", précise le conservatoire. La formation typique d'un groupe comporte un chanteur, une section rythmique (batterie/basse), des guitares électriques ou acoustiques, des claviers. Se rajoutent ponctuellement, en fonction du type de musique, des instruments à vent ou d'autres percussions, et des choristes. Le principe voulant que chaque groupe choisisse sa propre musique, avec l'aval du responsable du département.

Rock sur scène : troisième !
Soyez prêt ils vont mettre le feu au petit théâtre!"
Mimifé, coach vocale pour département musiques actuelles au conservatoire

Tahiti infos : Comment sens-tu ce concert ?
Mimifé : "Je suis confiante mes élèves sont motivés et heureux de pouvoir se produire sur la scène du petit théâtre. Pour certains ce sera une première!"

Tahiti infos : Combien de temps as-tu suivi les chanteurs et que leur as-tu apporté ?
Mimifé : "Fabien Dinard m'a confié le coaching vocal du département musiques actuelles au conservatoire depuis le début de cette année scolaire, certain(e)s de mes élèves sont issus de mes cours privés, pour les autres c’est notre première année ensemble. Ce que mon coaching leur apporte? Et bien voilà une bonne question à leur poser!"

Tahiti infos : Comment ton coaching a-t-il été accueilli par les chanteurs?
Mimifé : "Mes élèves ont choisi le coaching vocal comme option, donc ils sont très open. Le coaching c’est avant tout guider, proposer, entrouvrir des portes. Ensuite l’élève emprunte le chemin et apprend à être autonome, mon rôle est assez réduit finalement. Je les accompagne mais c’est à eux de décider à un moment de se prêter à l’exercice et de faire le chemin. En qualité de « coach Vocal » je suis là pour leur donner de précieux outils, la technique qui englobe le travail sur le corps, la posture, le placement de la voix, les fondamentaux de l'art du chant, la connaissance de la voix et de soi... Surtout je les aide à s'éveiller à quelque chose de fondamental pour une chanteuse ou un chanteur : la confiance en soi."

Tahiti Infos : Que penses-tu de l'évolution des chanteurs ?
Mimifé : "Et bien ils ont des univers, des niveaux, des rythmes et des tempéraments différents et c'est tant mieux ! Je les encourage à cheminer en restant fidèle à eux même. Ils sont toutes et tous "mes" rock stars comme j'aime à les appeler. Soyez prêt ils vont mettre le feu au petit théâtre!"


Rock sur scène : troisième !
Pratique

Le jeudi 22 et vendredi 23 Mars à 19h30 au petit théâtre de la Maison de la culture
Tarif unique : 1 500 Fcfp
Renseignements : au 40 50 14 18 et communication@conservatoire.pf
25 titres interprétés par 8 groupes, du rock à la bossanova, du métal hurlant au new local style en passant par du reggae.

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Fonctionnaires polynésiens en métropole : Maina Sage dénonce des "inégalités"

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Fonctionnaires polynésiens en métropole : Maina Sage dénonce des
PARIS, le 12 mars 2018. Maina Sage demande au gouvernement que les fonctionnaires polynésiens partant exercer en métropole aient les mêmes avantages que " les fonctionnaires d'État qui partent s'installer au fenua.


La députée Maina Sage a interpellé mardi dernier le ministre de l'Action et des Comptes publics pour dénoncer les "inégalités graves en défaveur des fonctionnaires d'État dont la résidence administrative est fixée dans certaines collectivités d'outre-mer". La parlementaire poursuit ainsi : "si les fonctionnaires d'État qui partent s'installer en Polynésie française, à Wallis-et-Futuna ou en Nouvelle-Calédonie bénéficient d'une indemnité d'éloignement, de congés administratifs et d'une prime d'installation, il n'existe pas de mécanisme similaire pour les fonctionnaires d'État qui partent de ces collectivités d'outre-mer ou de la Nouvelle-Calédonie pour s'installer dans l'Hexagone ou dans un département d'outre-mer". Maina Sage compare alors : "les fonctionnaires d'État dont la résidence familiale est située dans les départements d'outre-mer et qui partent vers l'hexagone bénéficient des mêmes avantages que les fonctionnaires de l'Hexagone qui exercent leurs fonctions dans ces départements. Cette situation est donc profondément inégalitaire et injustifiée".
La députée demande donc que "les fonctionnaires concernés puissent bénéficier des mêmes avantages".

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Le collège de Teva i Uta remporte la 1ère édition du Heiva Taure'a

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Le collège de Teva i Uta remporte la 1ère édition du Heiva Taure'a
PAPEETE, le 12 mars 2018 - Plus de 400 collégiens se sont retrouvés samedi à To'ata pour une magnifique soirée de concours. Neuf collèges étaient en compétition : Atuona, Taha’a, Bora Bora, Teva i Uta, Papara, Nuku Hiva, Afareaitu, Tipaerui et Maco Tevane. Le collège de Paopao se présentait pour sa part hors concours.

Près de 3 000 spectateurs ont fait le déplacement samedi à To'ata pour admirer les différentes prestations des jeunes artistes.

Ils étaient plus de 400 jeunes à évoluer sur la scène mythique de To'ata. Et pour cette 1ère édition du Heiva Taure'a, neuf collèges se sont inscrits : Atuona, Taha’a, Bora Bora, Teva i Uta, Papara, Nuku Hiva, Afareaitu, Tipaerui et Maco Tevane. Le collège de Paopao se présentait, pour sa part, hors concours.

Après plusieurs heures de show, le collège de Teva i Uta a remporté le 1er prix, devant le collège de Nuku Hiva et le collège de Tahaa.

Les organisateurs devraient réitérer cet événement l'an prochain, où d'autres collèges pourraient en faire partie.

Palmarès

-1er prix « Heiva Taure’a » : le collège de Teva i Uta
- 2ème prix « Heiva Taure’a » : le collège de Nuku Hiva
- 3ème prix « Heiva Taure’a » : le collège de Tahaa
- Meilleur orchestre « rohi pehe » : Collège de Atuona
- Meilleur danseur « Ori Tane » : Heiarii Hutia, du collège de Bora Bora
- Meilleur danseuse « Ori Vahine » : Havaiki Tapatoa, du collège de Teva i Uta
- Coup de cœur du jury : le collège Teva i Uta pour son ‘orero
- Prix spécial du jury : le collège Maco Tevane, pour la qualité de son projet pédagogique



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Le texte prévoyant la réforme des retraites officiellement retiré

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Le texte prévoyant la réforme des retraites officiellement retiré
PAPEETE, le 12 mars 2018. Les élus à l'assemblée ont officiellement retiré le texte prévoyant la réforme des retraites à l'assemblée. La séance avait dû être suspendue jeudi après l'entrée en force des manifestants dans l’hémicycle.


Ce lundi matin, le président de l'assemblée Marcel Tuihani a soumis le retrait du projet de loi du Pays réformant les retraites au vote des élus présents. Les représentants ont suivi la demande du président du Pays de retirer ce texte de l'ordre du jour. Seul Jacqui Drollet s'est abstenu.


Dans son intervention, Philip Schyle a malgré tout regretté que "le débat démocratique ait été confisqué et ne puisse pas se tenir. Il aurait pu permettre au moins, de corriger les contre vérités, les imprécisions, les confusions délibérément déversées ça et là parmi les salariés et dans l’opinion publique".

Intervention de Philip Schule en intégralité
Le texte prévoyant la réforme des retraites officiellement retiré
Vous souhaitez que le projet de loi du pays sur la réforme de la retraite soit retiré de l’ordre du jour de notre séance. Vous vous y êtes engagé face à la pression de l’intersyndicale. C’est un engagement que vous avez pris surtout à l’égard de la population, à l’égard des Polynésiens, afin de préserver la paix sociale dans notre pays, qui vous est si chère. Votre engagement, M. le président, sera respecté, soyez-en assuré.

Mais je regrette, je regrette que le débat démocratique ait été confisqué et ne puisse pas se tenir. Il aurait pu permettre au moins, de corriger les contre vérités, les imprécisions, les confusions délibérément déversées ça et là parmi les salariés et dans l’opinion publique.

Nous aurions pu ainsi démontrer, par exemple, que les 9 milliards de F du FADES n’ont pas été pris par le gouvernement dans la caisse maladie. Mais qu’il s’agit en réalité de la prise en charge du déficit cumulé de 15 milliards de F de l’assurance maladie, constaté en décembre 2010, et causé par la baisse des cotisations sociales, décidée le 14 novembre 2005 par les accords tripartites – les accords tripartites - Te autae’aera’a. Rapport de la Chambre Territoriale des Comptes à l’appui, sur la gestion des affaires sociales et de la solidarité par la Polynésie de 2000 à 2009.

Nous aurions pu également expliquer que les 12 milliards de F – actuellement 15,8 milliards - que la CPS verse chaque année au CHPF correspondent simplement et logiquement à la prise en charge des frais d’hospitalisation, de soins médicaux, d’analyse, d’évasan des cotisants à l’assurance maladie.

Nous aurions pu de même rappeler qu’à ma proposition de loi du pays obligeant les élus et ministres à cotiser au régime de retraite de la CPS, le CESC, le 9 novembre 2010, « a salué cette proposition », mais y a donné un avis défavorable, sous l’impulsion des 2 rapporteurs Mme Lucie Tiffenat et M. Ronald Terorotua.

Alors qu’un parti politique promet déjà aujourd’hui, que demain après les élections territoriales, il ne changera rien, nous aurions pu aussi insister sur le fait que, de plus en plus nombreux, sont les salariés qui demandent à leur employeur à travailler plus longtemps. Beaucoup en effet ont encore des dettes à payer, ou, après simulation par insuffisance d’annuités, estiment-ils ne pas bénéficier d’une retraite suffisante, ou encore parce qu’ils ont toujours un enfant à élever. L’âge de départ à la retraite ne semble pas être le souci de tous les salariés, bien au contraire.

Nous aurions pu enfin démontrer que tous, élus de l’APF, gouvernements successifs et partenaires sociaux, oui tous nous sommes responsables d'avoir pris ou contribué à prendre, par le passé, des décisions qui sont lourdes de conséquence aujourd’hui, ou bien de ne pas avoir pris les décisions qu'il fallait, au moment où il le fallait. Nous aurions pu alors comprendre et expliquer l’urgence à réformer la retraite.

Mais bon, ce débat, nous l’avons compris, ne se tiendra pas aujourd’hui. C’est dommage !
Mais, ce qui importe aussi aujourd’hui, c’est que la paix sociale soit préservée. C’est votre souhait le plus cher, M. le président, c’est votre engagement devant les Polynésiens. Et il sera respecté.

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Australes : un ménage dépense en moyenne 172 000 Fcfp par mois

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Australes : un ménage dépense en moyenne 172 000 Fcfp par mois
PAPEETE, le 12 mars 2018. Entre 2000 et 2015, les dépenses des ménages des Australes ont augmenté de 33 % hors inflation, elles atteignent 172 000 Fcfp par mois en moyenne. L'alimentation, les transports, le logement et les transferts d’argent représentent 60 % des dépenses de consommation. Les transferts d’argent représentent 13 % du budget des familles, contre 6 % pour l’ensemble de la Polynésie française. En 2015, la moitié de la population des Australes déclare disposer de moins de 58 000 Fcfp. L’autoconsommation reste une pratique importante aux Australes. C'est ce qui ressort d'une étude de l'Institut de la statistique de la Polynésie française.



La part des transferts d’argent est plus conséquente
En 2015, la dépense totale des ménages résidant aux Australes atteint 3,6 milliards de Fcfp, soit en moyenne 172 000 Fcfp par mois. En 15 ans, la dépense totale progresse de 33 %, hors inflation. Cette évolution s’explique en partie par l’augmentation de la population (+ 10 %). La construction de deux aéroports (Raivavae en 2002 et Rimatara en 2006) a également bénéficié aux échanges monétaires. L’alimentation, les transports, le logement et les transferts d’argent correspondent à plus de la moitié de la dépense totale. Comparé à la moyenne en Polynésie française, les transferts d’argent, l’alimentation et la communication représentent une part plus conséquente dans le budget des ménages. À l’inverse, les transports, les « hôtels, cafés, restaurants » et le « logement et énergies » sont des postes moins représentés. Entre 2000 et 2015, les parts de l’alimentaire et du transport ont diminué respectivement de 5 et 10 points au profit des transferts d’argent et des emprunts qui augmentent respectivement de 10 et 4 points. La dépense moyenne par unité de consommation (UC) aux Australes correspond à moins de deux tiers de celle de la Polynésie française et au tiers de la dépense en France métropolitaine. Néanmoins, la taille des ménages aux Australes comme sur l’ensemble de la Polynésie française est plus importante qu’en métropole. Au total, la dépense moyenne par ménage aux Australes équivaut à 60 % de la dépense pour l’ensemble de la Polynésie française et 65 % de celle de la France métropolitaine.

L’alimentation demeure le premier poste de dépenses
La dépense alimentaire moyenne est plus faible aux Australes qu’en Polynésie française… Aux Australes, la dépense alimentaire au sens strict, c’est-à-dire hors alcool et repas pris hors domicile, est le premier poste de dépenses des ménages. Elle représente 21 % du budget global des ménages et s’élève à 36 900 Fcfp par mois en moyenne, soit 30 % de moins que sur tout le territoire. Les viandes et les produits céréaliers sont les deux premiers produits alimentaires les plus achetés. Ils constituent chacun un quart de la dépense alimentaire totale. Les produits céréaliers sont consommés par toute la population. La boulangerie et la pâtisserie sont les produits les plus achetés tandis que les pâtes, la farine et autres céréales concernent moins de la moitié des ménages. Les viandes sont également achetées par tous les ménages des Australes et particulièrement la charcuterie en conserve. Les viandes de bœuf et de porc, sont achetées par moins d’un quart des ménages.

Le transport, deuxième poste de dépenses
Australes : un ménage dépense en moyenne 172 000 Fcfp par mois
Alors que ce poste "dépense de transport" passe de la troisième à la seconde place pour l’ensemble de la Polynésie française, aux Australes, malgré un poids en nette baisse entre 2000 et 2015, le transport reste le second poste budgétaire. Les dépenses s’élèvent à 22 500 Fcfp par mois en moyenne et par ménage (deux fois moins que sur la Polynésie française) et représentent 18 % du budget non alimentaire. Hors achat de véhicule, elles représentent 17 000 Fcfp par mois et par ménage (24 300 Fcfp en Polynésie française) et concernent 61 % des ménages. En 2015, 5 % des ménages ont acheté une voiture pour un montant moyen de 105 000 Fcfp par mois contre 11 % des ménages et une dépense moyenne mensuelle de 187 000 Fcfp sur l’ensemble de la Polynésie française). Par ailleurs, le budget mensuel moyen pour un service de transport est de 8 000 Fcfp. Rapportée aux seuls ménages qui les utilisent, soit 40 %, la dépense s’élève à 20 000 Fcfp par mois. Le transport inter-îles constitue la part la plus importante de ces services. Les dépenses atteignent 6 600 Fcfp en moyenne par mois et par ménage et 19 000 Fcfp pour les 35 % de ménages utilisateurs.

La moitié de la population déclare avoir un revenu inférieur à 58 000 Fcfp
En 2015, le niveau de vie médian des habitants des Australes est inférieur d’un tiers au niveau de vie médian de l’ensemble de la Polynésie française. Les ressources monétaires dont dispose la moitié des individus sont inférieures à 58 000 Fcfp. Le revenu moyen par unité de consommation (UC) est de 83 000 Fcfp. Il progresse de 4 % par rapport à l’année 2000 en francs courants, mais compte tenu de l’augmentation des prix entre 2000 et 2015, il diminue en terme réel de 14 %. Les inégalités monétaires sont marquées par des revenus particulièrement faibles pour les ménages les plus modestes. Les 20 % les plus modestes de la population déclarent disposer de moins de 25 000 Fcfp par mois et par UC, soit en moyenne, un revenu dans ce quintile, de 17 000 Fcfp par mois. L’autoconsommation apparaît comme un moyen de subsistance pour les ménages les plus modestes. En effet, les 20 % les plus modestes autoconsomment l’équivalent de 15 000 Fcfp par mois et par UC en produits alimentaires, doublant ainsi leurs « ressources » mensuelles.

Lire la publication de l'ISPF

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'Uru et banane, des conseils pour les cultiver et les entretenir

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'Uru et banane, des conseils pour les cultiver et les entretenir
PAPEETE, le 12 mars 2018 - Dans le cadre du festival du 'uru et de la banane, des conférences vont être proposées. Marc Fabresse, ingénieur agronome à la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire de la Polynésie française (CAPL), s'intéressera à l'aspect pratique du sujet, à savoir la culture, la prévention biologique des plants…

"Je vais aborder des aspects techniques, de manière simple et pratique", annonce Marc Fabresse ingénieur agronome à la Chambre de l'agriculture et de la pêche lagonaire de la Polynésie française (CAPL). "Je répondrai à des questions que tout le monde peut se poser : comment planter un bananier, de quoi ai-je besoin, quels sont les problèmes qui peuvent se poser, mes bananiers tombent dès qu'il y a un coup de vent, pourquoi, mes bananes sont toutes petites est-ce que je peux changer ça et comment ?" Tout le monde, c'est-à-dire, les professionnels et amateurs, les enfants et adultes.

Une présentation en 4 temps


La conférence se déroulera en quatre temps, avec en premier lieu comment planter? Puis, il sera question des traitements. Les traitements présentés seront des traitements biologiques. Autrement dit, sans pesticides, ni engrais chimiques de synthèse.

"La banane et le 'uru comptent parmi les seules fruits et légumes qui poussent très bien sans. Ils n'ont pas beaucoup de prédateurs." Marc Fabresse listera les méthodes de lutte biologiques contre les charançons et cochenilles par exemple. Des méthodes de lutte qui peuvent être réutilisées pour d'autres cultures.

Permaculture, un modèle extrême du bio


Il présentera aussi le concept de permaculture, "qui un modèle extrême de l'agriculture biologique où l'on respecte en tout premier lieu le sol car il est vivant", précise-t-il. "L'idée étant de prendre en compte le design de l'exploitation dans son ensemble et d'établir les cultures en fonction de leurs besoins." Plus précisément, les cultures qui ont besoin d'être visitées le plus souvent sont installées au premier plan. "En permaculture, tout est fait à la main. On essaie d'être le plus efficace et le plus organisé possible."

Troisième point : la multiplication des plans. Il existe deux techniques pour les bananiers et trois pour le 'uru dont une ne se pratique pas sur le territoire car elle est trop complexe.

Enfin, Marc Fabresse, présentera les différentes variétés avec leurs utilisations. Dans les sciences du vivant, il existe une classification scientifique des espèces en fonction de leurs caractéristiques, apparences... Au sein d'une même espèce, il peut exister plusieurs variétés. Au fenua, il existe une cinquantaine de variétés de bananes, une petite centaine de 'uru. Les principales d'entre elles seront détaillées lors de la conférence.



Le bio, depuis quand?

2002 : l'association BioFenua est créée pour soutenir le mouvement bio qui a éclot dans les années 1980.
2011 : la loi du pays sur l'agriculture biologique est promulguée. La CAB, commission pour l'agriculture biologique est créée ainsi qu'une cellule bio au sein de l'agriculture.
2012 : création du premier SPG biofetia. Ce groupement de producteurs et de consommateurs a pour objet d'auto-certifier les petites exploitations bio. Ainsi, le nombre d'exploitations agricoles biologiques, a fortement augmenté.

'Uru et banane, des conseils pour les cultiver et les entretenir
Pratique

Festival du ‘uru et de la banane à la Maison de la culture du 15 à 17 mars, de 9 heures à 17 heure. Au programme : démonstrations culinaires et dégustations, expositions de livres, artisanat, produits transformés, exposition variétale, marcottage, bouturage, médecine traditionnelle, contes et légendes…

Marc Fabresse animera une conférence le vendredi 16 mars à 12h30 et le samedi 17 mars à 14 heures sur le pae pae a Hiro.

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Appel à la vigilance en raison d’orages aux îles du Vent et Tuamotu

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Appel à la vigilance en raison d’orages aux îles du Vent et Tuamotu
PAPEETE, le 12 mars 2018. Les Îles du Vent et des Tuamotu sud et ouest sont placées en vigilance JAUNE. Une activité orageuse est en effet susceptible de se développer dans la journée sur les Iles du Vent et les Tuamotu sud et ouest, pouvant entraîner sous grains orageux des cumuls de précipitations importants.


Cette vigilance météorologique me conduit à alerter les maires concernés et à appeler la population à respecter strictement les consignes de sécurité diffusées par Météo France et notamment les recommandations suivantes :
- à l’approche d’un orage, éviter d’utiliser le téléphone et tout appareil électrique,
débrancher les installations électriques sensibles ;
- ne pas se positionner sur un point haut ou exposé, ne pas s’abriter sous les arbres. Le caséchéant, rester à l’intérieur du véhicule pour se protéger des impacts de la foudre ;
- ne pas s'approcher des rivières, ni des grands caniveaux situés le long des routes quipeuvent se transformer en torrent, et attirer l'attention des enfants sur ce danger ;
- veiller au curage des évacuations d'eaux des maisons (gouttières, caniveaux...) ;
- limiter les trajets en véhicule sur la route en raison du risque de chute de pierres, de glissements de terrain, coulées de boue, et de nappes d'eau sur la chaussée ;
- réduire la vitesse du véhicule et augmenter la distance de sécurité ;
- limiter les sorties en mer ;
- suivre régulièrement les bulletins émis par Météo France.

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Reprises des vols Air Calin ce samedi 10 mars

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Reprises des vols Air Calin ce samedi 10 mars
PAPEETE, le 9 mars 2018 (COMMUNIQUE). Les conditions météorologiques permettent désormais la reprise des vols Aircalin aux horaires suivants :

Samedi 10 mars 2018
SB600 Départ de Nouméa à 20h40 - Arrivée à Papeete à 05h15
SB601 Départ de Papeete à 17h45 - Arrivée à Nouméa à 21h00 (le 11/03/18)
Ces vols sont opérés en Airbus A330 sans escale.

Les Equipes Commerciales de la Compagnie travaillent en ce moment à contacter les passagers concernés.

AIRCALIN vous prie de l’excuser pour les désagréments liés à cette situation et vous remercie de votre compréhension.

Aircalin Tahiti
BP 6485 - 98 702 Faa'a Centre - Tahiti
E-mail : contact@aircalin.pf
Phone : (689) 40 85 09 04 - Fax : (689) 40 85 09 05

www.aircalin.com

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La formation « innovation publique » animée par cinq intervenants de l’École Nationale d’Administration

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La formation « innovation publique » animée par cinq intervenants de l’École Nationale d’Administration
PAPEETE, le 12 mars 2018 - Devant la nécessité de préparer les cadres aux évolutions de la fonctions publiques et des attentes des usagers, le Haut-Commissariat, le Pays et le CGF ont mis en place une formation intitulée « innovation publique » dispensée par cinq intervenants de l’École Nationale d’Administration (ENA). 100 agents pourront en bénéficier. Cet outil leur permettra, sur une problématique donnée, de comprendre les enjeux et d'y apporter une réponse par le numérique.

Les attentes des usagers envers plus de proximité, les révolutions attendues du développement de l'intelligence artificielle et des données de masses contribueront à une transformation profonde de notre société qui, demain, bouleverseront les métiers et les modes de l’action publique.
Devant la nécessité de préparer les cadres à ces changements, le Haut-Commissariat, le Pays et le CGF ont conclu un partenariat se traduisant par la mise en place d’une formation intitulée « innovation publique », dont 100 stagiaires (19 agents de l'État, 70 agents du Pays et 11 agents des communes) bénéficieront. Cet outil leur permettra, sur une problématique donnée, de comprendre les enjeux et d'y apporter une réponse par le numérique.

C’est la première fois qu’une formation est dispensée par des intervenants de l’École Nationale d’Administration (ENA) en Polynésie française.
Elle sera suivie par une seconde session, à Paris, pour former des cadres polynésiens afin qu'ils deviennent à leur tour des formateurs internes au sein des trois administrations : État, Pays et Communes.
Les principaux objectifs de cette démarche sont de :
- renforcer la dynamique locale autour des thèmes de l'innovation publique et en particulier l'innovation managériale ;
- fédérer les cadres de l'État, du Pays et des Communes autour de l'innovation publique, leur donner de nouvelles méthodes de travail et libérer les initiatives ;
- développer un réseau d'échanges et de partage de bonnes pratiques au service des citoyens et des usagers du service public en Polynésie française.

M. René BIDAL, Haut-Commissaire de la République, M. Edouard FRITCH, Président de la Polynésie française et M. René TEMEHARO, Président du Centre de Gestion et de Formation (CGF), ont participé ,lundi matin, à la cérémonie d’ouverture de la formation animée par cinq intervenants de l’École Nationale d’Administration (ENA), à la Présidence de la Polynésie française.

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Rony Tumahai : "Je ne suis pas en train de faire du marchandage"

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Rony Tumahai :
PAPEETE, 12 mars 2018 - Le maire de Puaanuia confirme être démissionnaire du Tapura Huiraatira pour une question de "principes", toujours sans réponse d’Edouard Fritch au courrier transmis en milieu de semaine dernière.

"Je ne suis pas en train de faire du marchandage", a expliqué à la presse le représentant-maire de Punaauia, lundi à Tarahoi, en marge de la séance plénière de la session extraordinaire. S’il confirme qu’il démissionne du Tapura Huiraatira, Rony Tumahai souligne aussi qu’il ne "cour(t) pas après les places" mais qu’il en fait une affaire de "principes".

Dans un courrier adressé mardi dernier à Edouard Fritch et jugé ambigu par l’entourage du président, Rony Tumahai a signifié son intention de démissionner du Tapura Huiraatira, tout en soutenant le parti dans la perspective des prochaines élections territoriales. Position que l’édile de Punaauia a confirmée lundi, bien que passablement agacé par le silence qu’observe depuis bientôt une semaine Edouard Fritch, à son endroit : "J’attends simplement que l’on accuse réception de ma démission", a-t-il dit. "Personnellement j’ai démissionné du Tapura. Ce (lundi) soir, j’ai un comité de majorité à Punaauia (…) mon équipe va démissionner du Tapura, parce que je n’ai toujours pas de réponse du président. S’il y a des personnes de Punaauia, qui veulent continuer : libre à eux. Mais pas moi. Je ne le ferai pas".

Le représentant-maire de Punaauia, confirme en outre qu’il a eu des "sollicitations pendant tout le week-end" consécutivement à l'annonce de sa démission. Selon nos informations, une proposition de rapprochement lui aurait été faite par Gaston Flosse pour rejoindre le Tahoera’a Huiraatira. "Je n’ai pas accepté. Ce n’est pas aujourd’hui, ni demain que je vais le faire", a-t-il affirmé lundi à propos de ces perches tendues : "J’ai des principes, c’est tout".

Le différend à l’origine de cette démission du Tapura semble lié à une mésentente au regard de la place réservée Rony Tumahai sur la liste du parti rouge et blanc, dans la troisième section électorale des îles du Vent (Faa’a-Punaauia). Edouard Fritch aurait décidé de confier la tête de liste à une femme. Il pourrait s'agir d'Isabelle Sachet, la représentante de Faa'a. "Tout ce qu’on m’a dit, c’est ‘Tu seras le premier homme, sur la liste de la section’. Mais ce n’est pas le président lui-même qui me l’a dit. Ce sont des intermédiaires. Je voudrais bien qu’il me le dise en face. C’est tout. Pour l’instant, il a simplement dit que ce serait une femme" à la tête.

Le maire de Punaauia déplore aussi ce qui lui parait un manque de clarté dans les décisions du parti. "On ne nous dit pas les choses clairement. C’est toujours implicite. (…) On voudrait des décisions claires. (…) Petit à petit, au compte-gouttes on nous dit que sur tel archipel ce sera une femme, que dans telle section ce sera un homme… C’est pas clair".

Il regrette enfin que "Punaauia soit à chaque fois sacrifiée" alors qu’il estime que sa commune a apporté sa "pierre à la formation de cette majorité". Il rappelle que l’annulation des élections sénatoriales de 2014 est consécutive à une procédure "engagée par une personne de (son) équipe", Christian Vernaudon : "Il ne faut pas oublier cela. Nous avons ensuite soutenu sans condition les candidats du Tapura Huiraatira. Dans l’équipe municipale de Punaauia, nous étions près d’une trentaine à les soutenir. Et je vous rappelle que Lana Tetuanui est passée à quelques voix près. Tout ça, on l'oublie... Il ne faut pas oublier".

"De toutes façons, pronostique Rony Tumahai en vue des élections territoriales, le Tapura va gagner, même si le maire de Punaauia n’est pas dans la liste du parti. Ils n’ont pas besoin de moi".

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Football - Ligue 1 : Vénus perd à domicile 5-4 contre Pirae

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La première journée de la troisième et dernière phase du championnat de Ligue 1 2017-2018 s'est déroulée ce vendredi 9 mars. De retour de la Ligue des champions, Vénus, 5e au classement général du championnat, affrontait Pirae, 4e, son concurrent direct. Après un match à rebondissements, c'est Pirae qui s'impose finalement sur le score de 5-4.
Football - Ligue 1 : Vénus perd à domicile 5-4 contre Pirae
L’affiche s’annonçait attrayante : Vénus, de retour de la Ligue des champions OFC en Nouvelle Zélande, affrontait Pirae, l’équipe coachée par Naea Bennett, récemment promu entraineur de la sélection de Tahiti. Rappelons que Vénus n’a pas pu se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions OFC. L’équipe est actuellement 5e au classement général du championnat de Ligue 1.
 
Pirae a quant à elle perdu ses dernières confrontations avec les équipes de tête comme Central (1er), Dragon (2e) ou Tefana (3e) et se trouve actuellement à la 4e place du championnat. En bas de tableau à l’issue de la saison 2016-2017, la jeune équipe se trouve donc actuellement en relative bonne position. Son effectif est un mélange de jeunes joueurs et de joueurs expérimentés issus des Tiki Toa comme Raimana Li Fung Kuee, Patrick Tepa, Franck Revel, Tearii Labaste ou Raimoana Bennett.
 

Football - Ligue 1 : Vénus perd à domicile 5-4 contre Pirae
Vénus ouvre le score
 
C’est Vénus qui ouvre le score à la 12’ par l’intermédiaire de Mauri Heitaa, servi en profondeur, il adresse une frappe du pied gauche toute en puissance. Vénus fait le jeu et semble logiquement un cran au-dessus. Mais à la 37’, Kader Zitouni siffle un penalty : Raimana Li Fung Kuee donne la balle au jeune Hanere Raivaru qui marque son penalty avec assurance et permet à Pirae d’égaliser.
 
A la 41’, mauvaise relance de la défense de Vénus, la sanction est immédiate, Sandro Tau marque le deuxième but de Pirae qui prend l’avantage contre le cours du jeu. A la 43’, c’est au tour de Raimana Li Fung Kuee, suite à une belle séquence collective, de marquer de la tête. Pirae a marqué trois buts en six minutes et rentre au vestiaire en menant 3-1.

Football - Ligue 1 : Vénus perd à domicile 5-4 contre Pirae
Vénus revient mais….
 
Pirae va même marquer un quatrième but à la 48’ au retour du vestiaire, le public reste sans voix. 4-1 pour les visiteurs. Malgré ces trois buts d’avance, on sent Pirae qui temporise, qui recule, l’équipe sait sans doute qu’elle vient de réaliser un « hold up » face à Vénus. Patrick Tepa va prendre un premier carton puis c’est au tour de Hanere Raivaru de prendre un premier puis un deuxième carton. Il laisse ses coéquipiers en infériorité numérique. Yann Pennequin-Lebras réduit le score à 4-2 dans la foulée, à la 57’.
 
Trois minutes plus tard, le gardien de Pirae Franck Revel fauche un des attaquants de Vénus en bord de surface et écope d’un carton rouge. Patrick Tepa prend place dans les buts et encaisse directement un but sur le coup franc, parfaitement tiré par Raiamanu Tetauira. 4-3, il reste encore 30 longues minutes à jouer et Pirae joue à 9.
 
Mais le défenseur Marcel Tihoni va écoper d’un premier carton à la 70’ puis un deuxième carton deux minutes plus tard. Vénus semblait avoir les atouts et le temps nécessaire pour revenir au score. Teaonui Tehau va d’ailleurs égaliser à 4-4 à la 81’ mais à la 89’, c’est le coup de théâtre. Pirae obtient un penalty et Ariihau Teriitau, la dernière recrue des Tiki Toa, marque le but de la victoire et met un terme à ce match de folie. SB / FTF

Football - Ligue 1 : Vénus perd à domicile 5-4 contre Pirae

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Surf Pro - Quiksilver Pro : Michel Bourez, 10e année sur le WCT

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La première étape du championnat du monde de surf a débuté en Australie sur le spot de Snapper Rocks. Michel Bourez entame sa 10e année avec l'élite du surf mondial, le Top 32. Il commence bien la saison en remportant sa série du round 1. Il évite ainsi le round 2 pour se qualifier directement pour le round 3. Après sa 19e place en 2017, que lui réservera l'année 2018 ?
Surf Pro - Quiksilver Pro : Michel Bourez, 10e année sur le WCT
Michel Bourez a déjà marqué l’histoire du surf mondial. Deuxième Tahitien à se qualifier pour le championnat du monde après Vetea David, premier Tahitien à remporter une étape du championnat du monde, 4e surfeur à avoir remporté chacune des étapes de la Triple Crown à Hawai’i dont le célèbre Pipe Master, premier Tahitien a terminer le championnat mondial dans le Top 5 et désormais premier Tahitien à avoir enchainé 10 ans de présence dans le world championship tour, le WCT.
 
On ne le répètera jamais assez, les compétitions de surf des world qualifying series comme celles du world championship tour sont vraiment aléatoires. Seules les deux meilleures vagues sont prises en compte et les séries durent 25 minutes à 30 minutes. Dans le passé, on a vu des formats de séries à 45 minutes voire plus, avec les 3,4 ou 5 meilleures vagues prises en compte. Il faut donc talent et chance pour tirer son épingle du jeu.

Surf Pro - Quiksilver Pro : Michel Bourez, 10e année sur le WCT
10 ans avec l’élite
 
Michel est rentré dans le Top 32 en 2009. Il a été 21e en 2009, puis 11e, 6e, 15e, 12e, 5e, 21e, 6e et enfin 19e en 2017. Un parcours exceptionnel pour le représentant d’un pays comportant moins de 300 000 habitants, face aux géants que sont l’Australie, les Etats Unis, le Brésil ou même Hawai’i. Sa force de caractère, son talent, sa persévérance ont fait de lui un des héros du surf moderne, un ambassadeur de la Polynésie dans le monde. Il est aussi à l’aide dans les gros tubes au récif que dans les manœuvres sur les « beach breaks », les spots de plage.
 
Après Joel Parkinson entré dans le WCT en 2001, Adriano De Souza entré en 2006, Jérémy Florès et Adrian Buchan entrés en 2007, Jordy Smith entré en 2008, après la retraite annoncée de Mick Fanning et le forfait actuel de Kelly Slater, Michel Bourez est actuellement le 6e plus ancien dans le Top 32.
 
Comparé aux légendes que sont Mick Fanning, Kelly Slater et Joel Parkinson, tous trois champions du monde, Michel a encore de la marge, il n’a que 32 ans et il a encore quelques années devant lui pour mettre à profit ses années d’expérience. Quoi qu’il en soit, qu’il gagne ou non un titre de champion du monde, il a déjà marqué l’histoire du sport tahitien.

Surf Pro - Quiksilver Pro : Michel Bourez, 10e année sur le WCT
Un bon début de compétition
 
La première compétition de 2018 se déroule actuellement sur la Gold Coast, prévue entre le 11 et le 22 mars. Michel était opposé dans le round 1 au jeune Brésilien Michael Rodrigues et à l’Australien Matt Wilkinson, 5e lors du championnat 2017. Le spot de Snapper Rocks a proposé des vagues d’environ 2m. C’est Matt Wilkinson qui prend la première bonne vague notée 5.50.
 
Alors qu’il n’a pas la priorité, Michel va répliquer avec un superbe tube noté 6.17 dont il s’extrait juste avant que Michael Rodrigues ne s’engage, frôlant donc l’interférence. C’est le moment fort de la série. Michel Bourez passe en tête avec un total de 10.50 mais « Wilko », grâce à sa deuxième vague totalise 10.67 et passe premier. Il reste alors un peu plus de 10 minutes avant la fin de la série. Rodrigues est troisième.
 
La situation ne bougera pas jusqu’à 4 minutes avant la fin, Rodrigues obtient une note de 5.73 et se place en tête, Michel est donc virtuellement dernier de la série mais il part sur une vague et s’offre un magnifique tube sortie qui lui rapporte 7.00 : Il remporte la série avec un total de 13.17 devant Rodrigues (11.26) et Matt Wilkinson (10.67). Il est ainsi assuré d’une 13e place assortie de ses 1750 points dans cette compétition.
 
A noter l’élimination prématurée du champion du monde en titre, le Hawaiien John John Florence et de Matt Wilkinson, tous deux éliminés au round 2. SB / WSL

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Moorea : Deux petites tortues trouvées dans un jardin

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Moorea : Deux petites tortues trouvées dans un jardin
PAPEETE, le 12 mars 2018 - L'association Te mana o te moana a lancé un appel aux riverains de la plage de Temae. Si jamais les habitants ou les passants tombent sur des nids, des traces ou même des bébés tortues, prévenez l'association.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, l'association Te mana o te moana raconte que "deux petites tortues ont été retrouvées dans un jardin la semaine dernière, attirées par les lumières. Mere, la propriétaire a eu le bon réflexe de nous appeler. Les deux tortues ont déjà été relâchées. Cela fait donc deux nids confirmés de tortue verte à Temae avec celui de janvier."

Suite à cette découverte, l'associaiton lance un appel à la vigilance aux riverains de la plage de Temae. "Soyez donc vigilants si vous habitez du côté de Temae, si vous trouvez des nids, des traces ou même des bébés tortues, s'il vous plait prévenez nous!"

L’association Te mana o te moana a été fondée le 23 septembre 2004. Elle œuvre pour la protection de l’environnement marin en Polynésie française. L'association met en place des programmes de protection et de suivi des espèces marines de Polynésie française (cétacés, tortues, poissons, coraux). Dans le cadre de cette mission, elle gère également la Clinique des tortues marines installée au sein de l’hôtel InterContinental Moorea Resort & Spa.

L'association œuvre à la sensibilisation du public, des populations locales et plus spécialement des enfants, au travers de programmes pédagogiques et de supports de communication, contribuant ainsi à une meilleure connaissance du patrimoine naturel local et de sa fragilité.

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