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Cécile, ancienne malade de la lèpre : "Mes parents m'ont mise de côté"

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Cécile, ancienne malade de la lèpre :
MAHINA, le 23 janvier 2018 - Cécile Lucas vit à Orofara. Cette ancienne lépreuse garde des séquelles de la maladie. Elle a accepté de nous ouvrir les portes de son intimité pour nous raconter le long chemin qu'elle a parcouru pour combattre la maladie. Aujourd'hui, quatre anciens malades vivent encore à Orofara.

La journée mondiale des lépreux se tiendra ce dimanche 28 janvier. En Polynésie, on compte dix personnes qui sont encore sous traitement, selon le médecin Lam N'Guyen, responsable du service des maladies infectieuses.

Cependant, un site a bien marqué l'histoire du pays, il s'agit du village de Orofara, à Mahina, où plus personne n'est porteur de la maladie aujourd'hui. Il reste encore parmi les villageois, quatre anciens lépreux. Agnès, Teiki, Céline et Cécile côtoient tous les jours, les habitants, des enfants d'anciens malades décédés ou bien des personnes qui sont venues s'installer à Orofara. Une cohabitation pas toujours évidente, due aux modes de vie différents, mais chacun vaque à ses occupations.

Dans une petite maison jaune, au centre du village, on retrouve Cécile Lucas, 79 ans. Cette ancienne malade vit seule aujourd'hui, son mari – ancien représentant de Orofara – est décédé en 1990 et leur fille est institutrice à la Presqu'île. Cécile est arrivée à Orofara en 1960. Elle avait contracté la maladie alors qu'elle n'avait que 19 ans. "J'avais des plaques sur moi. Mes parents m'ont emmenée chez le médecin qui pensait que j'avais un problème urticaire. Donc, il m'a donné des traitements, et ça n'a pas marché. Ensuite, j'ai pris des médicaments traditionnels et chinois, et rien ne fonctionnait. Un jour, mon papa a voulu que je parte en Amérique pour poursuivre mes études et apprendre l'anglais. À mon arrivée là-bas, en 1958, je suis allée à l'école et au bout d'un certain temps, mes jambes ont commencé à enfler et je dormais mal la nuit, il y avait comme quelque chose qui tirait en moi. On m'a emmenée voir le docteur. Il a fait des prélèvements et c'est là qu'on a su que j'avais contracté la maladie", raconte-t-elle.


Cécile, ancienne malade de la lèpre :
"JE NE POUVAIS PAS M’ASSEOIR N'IMPORTE OÙ"

Depuis qu'elle a su qu'elle avait la lèpre, ses rêves se sont effondrés, et sa vie a complètement changé.

Durant un an, la jeune femme a suivi un traitement aux États-Unis, avant de revenir au fenua. Et c'est là que les choses se sont compliquées. "À la maison, mes parents m'ont mise de côté. Je ne pouvais pas m'asseoir n'importe où. Sur ma chaise, il y avait mon nom et personne ne pouvait s'asseoir dessus, pareil pour ma vaisselle. Quand j'allais dans la chambre de mes parents, je devais m'asseoir par terre", se rappelle Cécile.

La jeune femme se sentait de plus en plus seule, et son seul repère était son médecin. "Il m'a demandée à plusieurs reprises d'aller à Orofara, mais j'ai toujours refusé. Jusqu'au jour où il m'a dit qu'on pouvait sortir du village pour aller voir nos proches. J'ai donc accepté".

La jeune femme commença une nouvelle vie avec les autres malades, "ils étaient plus de 80". Un milieu où elle a réussi à s'adapter rapidement. "J'avais l'impression d'être chez moi".

Plus les jours passaient, plus la jeune femme voulait revoir sa famille. Un jour, elle acheta un ananas et un coco pour ses parents, "parce que ma maman aimait bien faire le mā'a tahiti". Mais sa joie a été de courte durée, puisque "mes parents ont mis de côté le coco que j'avais acheté et ils sont allés en acheter un autre au magasin. Quant à l'ananas, personne ne l'a touché". Déçue par ces réactions, Cécile n'avait qu'une seule hâte : rentrer à Orofara. Surtout que rien n'avait changé à la maison, "personne ne me parlait et je restais dans mon coins. Ils ne venaient même pas me voir à Orofara."

Petit à petit, les marques de la maladie commençaient à apparaître. Les doigts de Cécile se repliaient petit à petit. "Ça a touché mes mains et mes jambes, ça a commencé sur la main droite et je perdais la force de mes mains".


Cécile, ancienne malade de la lèpre :
"JE NE RESSENS RIEN"

La bactérie détruit les nerfs, et les malades ne sentent plus rien au niveau des mains, des pieds et du visage pour certains.

Cécile se rappelle même s'être brûlée à plusieurs reprises, sans s'en rendre compte. "Quand je fais la cuisine et que je prends la casserole, eh bien je me brûle. Mais je ne vois que trois jours après, avec l'apparition des ampoules. Même sous mes pieds, si je me pique, il faut que l'aiguille ou l'objet s'enfonce, pour que je ressente la douleur, sinon, je ne sens rien."

Et des anecdotes comme celles-ci, Cécile en a entendu plusieurs. "Durant la préparation du four tahitien, les gros cailloux étaient placés de côté. Il y avait un malade qui était venu s'asseoir dessus, sans savoir que ce caillou sortait du four. Vu qu'il ne sentait rien, eh bien, il s'est brûlé", raconte-t-elle avec le sourire.

"Si les nerfs sont détruits eh bien, toutes les parties qui sont innervées sont mal nourries et elles dépérissent avec le temps. Les muscles vont perdre leur tonicité, les tendons vont être abîmés, les doigts vont se plier et les os vont se déminéraliser", explique taote Lam N'Guyen, responsable de la consultation spécialisée en maladies infectieuses et tropicales.


Cécile, ancienne malade de la lèpre :
LE REGARD DES AUTRES N'EST PAS FACILE À SUPPORTER

Au sein du village, il y avait un représentant, qui s'appelait Camille Lucas. Ancien lépreux, Camille a eu la chance de n'avoir eu aucune séquelle de la maladie. Ce dernier s'est marié avec Cécile, quelques temps plus tard. Ensemble, ils ont eu une fille. "Ma fille n'a pas été atteinte par la maladie. Mon mari l'emmenait à Malardé pour faire des analyses et elle n'avait rien", indique la mère de famille. Aujourd'hui, Cécile a quatre petits-enfants qui font son bonheur, même si elle préfère vivre seule à Orofara. "De temps en temps, je vais voir ma fille."

Complètement guérie, Cécile garde néanmoins les séquelles de la maladie. "Les gens ne m'approchent pas, mais ils me regardent d'un drôle d'air. Aujourd'hui, certes, je n'ai plus de traitement à prendre, mais je ne vais pas n'importe où, parce que je ne sais comment les gens vont réagir", explique-t-elle.

De nos jours, la lèpre est une maladie qui peut être éliminée totalement, "si on la détecte tôt". Le traitement dure, en général entre six mois et deux ans. En 2017, cinq nouveaux cas ont été détectés au fenua


Cécile, ancienne malade de la lèpre :
Cécile Lucas, 79 ans
Ancienne malade


"J'aimerai bien qu'on nous respecte"

"J'aime bien ici (Orofara, NDLR), mais ce n'est plus comme avant. Il n'y a aucun respect. S'il n'y avait pas notre association, on ne sait pas ce qu'on serait devenus. Notre présidente fait tout pour nous. Elle fait en sorte de demander de l'aide pour refaire nos maison vétustes. Lorsque le président était venu une fois dans notre village, il nous avait dit qu'on allait refaire nos maisons. Jusqu'à aujourd'hui, nous en sommes toujours au même stade. Je remercie toutes celles et ceux qui travaillent pour nous, et ça me fait mal au cœur de voir comment la mentalité a changé, il n'y a plus de respect. J'aimerai bien qu'on nous respecte et qu'on n'oublie pas l'histoire de ce village."


Cécile, ancienne malade de la lèpre :
Papa Teiki, 78 ans
Ancien malade

"J'avais peur parce que certains n'avaient plus d'œil"


"Lorsque je suis arrivé à Orofara, en 1938, j'avais peur parce que certains n'avaient plus d'œil, leurs visages étaient déformés… Je me suis échappé et j'ai couru jusqu'à Papenoo, mais le gardien m'a poursuivi avec un vélo et il a réussi à me rattraper. Je ne voulais pas rester ici, j'avais peur. J'avais l'impression qu'il y avait des fantômes ici. On m'avait ensuite expliqué la maladie. J'ai perdu beaucoup de mes amis. Aujourd'hui, on doit se débrouiller pour vivre. À l'époque, on nous fournissait notre nourriture, nos vêtements… Maintenant, tout a changé."


Cécile, ancienne malade de la lèpre :
Eric Maihuri, 48 ans
Fils de malades

"Les enfants ne venaient pas avec nous "


"Mes parents étaient lépreux, ils avaient les mains repliés, pareils sur les pieds. Ils avaient du mal à marcher. Ils ont eu sept enfants et aucun de nous n'a eu la maladie. Nous avons été suivis par l'Institut Malardé. Quand nous allions à l'école, les enfants ne venaient pas avec nous, ils disaient qu'on était des lépreux et qu'on pouvait leur donner la maladie. Alors qu'on était tous normaux pourtant. Avant, j'avais honte de mes parents parce qu'ils avaient des déformations au niveau des mains et des pieds. J'avais honte du regard des autres, quand on sortait. Mais, j'ai accepté leur différence par la suite. Nous avons toujours été comme une famille, ici, à Orofara. Beaucoup des malades faisaient de la sculpture, ils étaient doués, malgré leur déformation. Il ne faut plus avoir peur de cette maladie. Elle n'existe plus ici à Orofara."


Cécile, ancienne malade de la lèpre :
Jacques Raynal
Ministre de la Santé

"Le village avait une entité particulière"


"En 1987, 1988 et 1989, j'étais médecin en santé publique et j'ai exercé au dispensaire de Mahina, Orofara et Papenoo. Et j'allais deux fois par semaine à Orofara. Il y avait encore des lépreux, mais il y avait surtout des séquelles, ce qu'on appelle des lépreux blanchis, c'est-à-dire qu'ils ne prenaient plus de médicaments pour lutter contre la maladie. Mais, ils étaient suivis pour des séquelles de lèpre. Orofara était le reflet de la façon dont on prenait en charge, dans les débuts du XXème siècle, la lèpre en isolant les malades, parce qu'on n'avait pas de traitement à l'époque. Le village avait une entité particulière, il avait un chef qui était désigné et avec qui on échangeait, et ce village appartenait à la Santé publique qui le gérait. Et les lépreux avaient leurs maisons et il n'y avait pas vraiment de propriétaires.

L'ambiance était calme, les lépreux étaient âgés entre 50 et 70 ans. Par contre, ils travaillaient. Ils faisaient de l'artisanat et les bus touristiques s'arrêtaient pour acheter des choses qui étaient fabriquées en bois. Souvent, il y avait une peur ancestrales de la lèpre, mais il n'y avait pas de risque majeur, puisque les patients n'étaient plus porteurs du bacille.
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Cécile, ancienne malade de la lèpre :
Docteur Lam Nguyen
Responsable de la consultation spécialisée en maladies infectieuses et tropicales

"La lèpre donne des taches sur la peau"


"La lèpre est une bactérie qui te détruit les nerfs, or le corps a besoin des nerfs pour nourrir ses organes, notamment la peau et toute la trophicité de la peau et des poils. La lèpre est devenue rare. On a une prévalence qui est assez faible, on a 0,36 pour 100 000 habitants. Depuis dix ans, on oscille entre deux à huit cas par an. C'est un bas niveau, mais ça persiste toujours, et on n'arrive pas à l'éliminer complètement. Ce qui veut dire qu'il y a une circulation à bas bruit de cette bactérie dans la population et ça continue à contaminer des gens, même si c'est faible, ça continue.

Ca s'attrape en contact fréquent et durable avec quelqu'un qui a la lèpre et qui excrète la bactérie soit par son nez et la bouche ou soit par des contacts. Par exemple, s'il y a des enfants qui jouent parterre et qu'il y a quelqu'un qui a la lèpre et qui éternue, eh bien la bactérie se dépose sur le sol. Et si on a des plaies, eh bien, la bactérie rentre dans les plaies. Ce n'est pas une voie très fréquente, mais elle est possible.

En général, ça s'attrape parce qu'on est à côté des personnes qui ont la lèpre. Quand ils éternuent, ça fait des gouttelettes et si la personne inhale, eh bien, la bacille rentre dans le corps, et elle va se fixer au niveau des nerfs périphériques, et elle te détruit les nerfs.

Mais curieusement, les premiers signes sont dermatologiques, donc cutanés. En général, la lèpre donne des taches sur la peau, qui ne grattent pas et qui ne font pas mal. Donc, si tu as une tache sur la peau qui est insensible, eh bien, penses à la lèpre et vas consulter. Une lésion insensible doit faire penser à la lèpre. Tu pinces dessus et tu ne sens rien, ni le froid, ni le chaud… Toutes les lésions insensibles ne viennent pas forcément de la lèpre, mais il faut y penser en premier lieu. Des fois, ce sont des manifestations neurologiques pures, on a des fourmillements, des picotements sans aucune raison. Dans ce cas-là, il faut aller consulter immédiatement un neurologue pour savoir si ce n'est pas la lèpre. Quelques fois, la lèpre peut ne pas donner de signes cutanés, mais des signes neurologiques.

La transmission intrafamiliale existe, mais ce n'est pas génétique. Ce n'est pas parce que les parents l'ont que les enfants l'ont forcément. Évidemment, si on vit sous le même toit, ça peut se transmettre aux enfants, c'est une transmission bactérienne, transmissible par les gênes, et à ce sujet-là, la lèpre peut être transmise par la mère à son enfant, c'est peu fréquent, mais c'est possible. Mais, ce n'est pas, encore une fois congénital ou génétique.
En 2014, on a détecté la lèpre chez un enfant de 7 ans. En 2012, on a eu un autre enfant de 9 ans. Et un enfant de 10 ans, l'année précédente. Ces enfants sont totalement guéris aujourd'hui.

Actuellement, il y a deux pays au monde qui sont les plus touchés : le Brésil et l'Inde. Dans le Pacifique, il y a quelques années, il y avait les États fédérés de Micronésie, les Kiribati et les îles Marshall.
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Cécile, ancienne malade de la lèpre :


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Marquises : la "différenciation" comme piste d’évolution statutaire

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Marquises : la
NUKU HIVA, 23 janvier 2018 - Les maires du sud de l’archipel des Marquises ont réitéré leur demande d’élargissement statutaire à la faveur de la visite officielle de la ministre des Outre-mer, lundi. Annick Girardin leur a répondu en évoquant le principe d’un nouveau contrat Républicain avec les collectivités.

La demande est ancienne, aux îles Marquises. Elle a refait surface à la faveur de la visite sur place de la ministre des Outre-mer, lundi et mardi. D’abord sous la forme d’une suggestion par Etienne Tehaamoana, le maire de Hiva Oa, puis lundi soir lors du dîner entre Annick Girardin et les élus du groupe Sud de l’archipel, par la voix du maire de Tahuata, Félix Barsinas.
"Aujourd’hui, grâce à la communauté de communes, qui est un espace de dialogue et de prise de décision, je pense que nous sommes à maturité pour demander le soutien du Pays dans le cadre d’une évolution vers un statut particulier qui concerne l’archipel ", défend le président de la Communauté des communes des îles Marquises pour qui "il s’agit de voir quel est le périmètre d’action de la Codim et de faire en sorte que notre communauté puisse être éligible à des leviers financiers qui existent, voire obtenir par la suite des compétences ciblées sur le plan économique", souhaite Félix Barsinas. "Jusqu’à aujourd’hui la Codim a vocation à proposer des études techniques. On aimerait bien passer à un stade supérieur".

Si Edouard Fritch rappelle qu’il n’a "jamais fermé la porte à un partage avec les communes", difficile pour le président polynésien d’envisager une évolution statutaire des collectivités locales qui mettrait en danger l’unité du Pays. "La Polynésie est aujourd’hui ce qu’elle est parce que nous sommes unis, parce que nous faisons un avec les archipels. Je ne crois pas qu’il soit dans l’intérêt des Polynésiens que les Marquises se détachent de la collectivité. Et je ne crois pas non plus qu’il soit dans l’intérêt des Marquisiens de chercher à s’en séparer, en ces temps difficiles. Les financements du Pays en faveur de l’archipel fonctionnent très bien et se font grâce à la participation massive des impôts payés à Tahiti ". Est-il possible de trouver une voie de compromis dans le cadre du toilettage statutaire actuellement en réflexion ? "Pourquoi pas ?", déclare Edouard Fritch, "mais encore faudrait-il que l’on soit précis. De quelles compétences parle-t-on ? Quelles limites fixe-t-on à ces compétences ? Vous savez, ce sujet, on en parle depuis longtemps. Je me rappelle de Lucien Kimitete. Mais pour l’instant, je n’ai toujours pas devant moi la moindre esquisse de ce qui pourrait être l’élargissement des compétences marquisiennes".

Benoît Kautai, n’est pas un ardent défenseur du combat mené par les édiles du Sud, au sein de la Codim. Pour le maire de Nuku Hiva, c’est une question qui engage l’Etat et le Pays. "Je sais que ce sujet a été évoqué par nos collègues des Marquises du sud. On en discutera entre nous lors de nos réunions à la Codim. Il faut que l’on soit solidaires. Mais être solidaire ne veut pas dire être d’accord sur tout".

La différenciation

Annick Girardin a attendu le discours de Nuku Hiva, prononcé sur le site Temehea, (traduire Émotion du cœur) pour mettre la balle au centre, mardi à la mi-journée. Pour la ministre des Outre-mer, il s’agit de "rendre plus efficace" l’exercice des compétences des communes des îles Marquises, par le biais d’un "nouveau partenariat qui doit s’inscrire dans la confiance avec une transparence totale", entre l’Etat, le Pays et les collectivités locales. "L’Etat ne souhaite pas voir remis en cause l’unité de la Polynésie", a-t-elle abondé dans le sens du président Frich tout en observant que les archipels sont, en Polynésie, "très différents les uns des autres".

Pour la ministre des Outre-mer, en attendant un assouplissement des contraintes du CGCT, "la différenciation, c’est le mot clé pour les nouveaux contrats entre l’Etat et les collectivités. C’est ce que souhaite le président de la République pour l’ensemble des collectivités françaises. Ici, on a un statut particulier. On a un gouvernement. C’est en tenant compte du statut de cette collectivité qu’il faut que l’Etat trouver un nouveau cadre pour permettre aux communes ou aux EPCI (Établissements publics communaux ou intercommunaux, ndlr), avec le Pays, d’établir un contrat de compétences. Je crois que c’est important de revoir ce cadre. Et disons-le, je crois que c’est une hypocrisie de donner aux EPCI des compétences qu’ils ne peuvent pas avoir parce que ce sont les compétences du territoire. On a à revoir ce partenariat et c’est le devoir de l’Etat de le permettre".

Annick Girardin a promis aux élus de la Codim un rendez-vous "dès le mois de juin pour concrétiser ce nouveau cadre qui permettra aux Marquises de se développer mieux". Ensuite, la ministre des Outre-mer estime "dix mois à un an" de délai nécessaire avant de pouvoir "apporter une réponse législative".

"Le rôle de l’Etat est d’adapter le cadre législatif de l’intercommunalité", a-t-elle rappelé, "d’ouvrir la possibilité de collaborations plus soutenues entre le Pays et la Codim. Tout simplement parce que c’est dans un accord transparent, dans la confiance, que l’on pourra avancer sur un certain nombre de compétences et notamment les questions de développement économiques". Lundi soir, interpellée à Hiva Oa par les élus du sud de l’archipel, la ministre s’est engagée à "aller jusqu’au bout" sur cette piste d'évolution statutaire.

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Lana Tetuanui finance une fontaine publique à Atuona

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Lana Tetuanui finance une fontaine publique à Atuona
HIVA OA, 23 janvier 2018 - La sénatrice Lana Tetuanui consacre 2,98 millions Fcfp de sa réserve parlementaire 2017 au programme d’aménagement des fontaines publiques d’eau potable de Hiva Oa.

Lana Tetuanui et Étienne Tehaamoana, le maire de Hiva Oa, ont annoncé mardi matin un partenariat financier pour l’aménagement de deux des quatre fontaines publiques d’eau potable en projet sur cette île du groupe sud de l’archipel des Marquises.

Il s’agit d’un accord par lequel la sénatrice accorde 25 000 euros (2,98 millions Fcfp) de dotation tirée sur sa réserve parlementaire 2017. La somme permet de financement un poste publique de distribution d’eau couplé à un dispositif de potabilisation. En contrepartie de ce financement, la municipalité s’est engagée à prendre à sa charge le financement d’un second poste pour une somme équivalente.

Pour l’instant la commune du sud des îles Marquises dispose déjà de deux fontaines publiques en fonction, au complexe sportif de Atuona et sur le site du collège et de l’école primaire, où sont scolarisés 150 enfants.

Quatre autres fontaines publiques d’eau potable sont en projet, à Taaoa, à Hanahiapa, au lotissement de Hiva Oa et en fond de vallée de Atuona. Les financements seront en partie obtenus par de biais de subvention de la Délégation au développement des communes (DDC). En août, l'île de Hiva Oa comptait 2243 habitants.

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Le ministre américain, le cobra et le “terroriste”

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Le ministre américain, le cobra et le “terroriste”
Jakarta, Indonésie | AFP | mercredi 23/01/2018 - Cobras tués à coup de dents, murs de briques en feu cassés à coup de tête, chiens policiers descendus d'hélicoptère: le ministre américain de la Défense a assisté mercredi à Jakarta à une démonstration spectaculaire des unités d'élite de l'armée indonésienne.

Jim Mattis, venu en Indonésie renforcer la coopération avec ce pays non-aligné qui cherche à se protéger de l'hégémonie de la Chine dans la région, a été reçu avec tous les honneurs sur la base de Cilankap, quartier général de la très puissante armée indonésienne, dans l'est de la capitale.
Au rythme de tambours traditionnels indonésiens, le visage couvert de peinture de camouflage, plusieurs dizaines de soldats des forces spécialisées dans la lutte antiterroriste ont d'abord fait une démonstration de leurs compétences en arts martiaux.
Le spectacle a pris un tour étrange lorsqu'une demi-douzaine d'hommes sont arrivés en brandissant d'imposants serpents, dont au moins deux cobras, qu'ils ont tués net d'un coup de dent à la nuque.
Devant une délégation américaine médusée, un soldat en a ensuite faire boire le sang à un de ses camarades, en signe de fraternité, a expliqué le commentateur indonésien, ce qui a arraché un franc sourire à M. Mattis.
Pendant ce temps, un soldat tirait des balles les yeux bandés sur des ballons brandis par un de ses camarades, un autre marchait sur le feu et un troisième se roulait dans du verre pilé.
Ces démonstrations ont pris fin à l'arrivée de deux hélicoptères chargés de soldats d'élite de l'unité de l'armée spécialisée dans les prises d'otage, et d'un véhicule conduit par un soldat jouant le rôle d'un terroriste ayant pris un homme en otage.
Au son de la musique de Mission impossible, les militaires ont sauté des hélicoptères le long de filins, certains portant des chiens accrochés à leur harnais, avant de rapidement neutraliser le preneur d'otage avec le concours d'un chien qui s'est jeté sur lui.
"Comme vous le voyez, les chiens ont vaincu le terroriste", a conclu le commentateur de l'armée indonésienne, visiblement satisfait.
Plus tard, M. Mattis a salué le degré de préparation des unités d'élite indonésiennes, tout en reconnaissant ne pas être un fan des serpents. "Ca c'était des forces spéciales! Même les chiens savaient ce qu'ils avaient à faire", s'est-il exclamé dans l'avion l'acheminant vers Hanoï, la seconde étape de sa tournée en Asie.

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Les surveillants de la prison de Nouméa solidaires du mouvement national

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Les surveillants de la prison de Nouméa solidaires du mouvement national
Nouméa, France | AFP | mercredi 23/01/2018 - Les surveillants de la prison de Nouméa ont organisé mercredi une mobilisation devant l'établissement, où l'un des leurs a récemment été molesté, en solidarité avec leurs collègues de métropole, a constaté une journaliste de l'AFP.     
"Nous sommes solidaires du mouvement actuel en métropole, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes d'agressions de plus en plus fréquentes", a déclaré à l'AFP Daniel Mataikamoana, un des porte-parole du personnel.      
Installés devant la prison du Camp Est avec des banderoles, les gardiens ne bloquaient pas les accès au centre pénitentiaire et s'y relayaient, sans faire gréve.      
Quelques jours avant Noël, dans cette prison où sont incarcérés environ 550 détenus pour 400 places, un surveillant, a été sévèrement blessé, molesté par trois prisonniers. 
"On est en sous effectif. On doit aussi gérer des gens qui ont des maladies mentales car il n'y a pas ici comme en métropole de services médico-psychologiques régionaux (SMPR)", a également déclaré Daniel Mataikamoana.      
Si les gardiens de Nouméa ne sont pas confrontés au problème de la radicalisation, ils redoutent la réaction à l'intérieur de la prison le jour du référendum sur l'indépendance, prévu d'ici novembre. Environ 90% des détenus sont de jeunes kanak.      
"Ils pensent que le jour du référendum, c'est la libération, qu'il n'y a plus personne en taule. On a alerté les pouvoirs publics", a-t-il également indiqué.      
Les surveillants dénoncent en outre "la chaleur insupportable" dans la plupart des cellules alors que dans le cadre d'un programme de rénovation elles ont été aménagées dans "des conteneurs inadaptés au climat calédonien".      
Le manque d'activités et de formations proposés aux détenus sont également mis en cause.      
Contactée, la direction du Camp Est n'était pas disponible dans l'immédiat.     
En début de semaine le gouvernement de l'archipel a adopté un plan de lutte contre la délinquance, mais aucune mesure spécifique concernant le Camp Est n'a été annoncée.

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Australie: le Premier ministre vante les mérites du TPP ressucité

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Australie: le Premier ministre vante les mérites du TPP ressucité
Sydney, Australie | AFP | mercredi 23/01/2018 - Le Premier ministre australien a estimé mercredi que l'accord commercial de libre-échange Asie-Pacifique (TPP) ressuscité serait une aubaine pour l'emploi mais ses opposants ont mis en doute sa pertinence sans les Etats-Unis.

La Canada a accepté mardi de se joindre à 10 autres pays pour donner un nouveau souffle au traité. Celui-ci sera synonyme de milliards de dollars de recettes commerciales pour l'Australie, a déclaré Malcolm Turnbull.
"C'est quelque chose d'important", a dit le Premier ministre à la presse. "Un important accord commercial à un moment où beaucoup de gens  disaient que c'était impossible, après le retrait des Etats-Unis, après l'élection du président (Donald) Trump".
"Nous croyons fermement qu'une région Indo-Pacifique libre et ouverte, des marchés ouverts, le libre-échange, l'Etat de droit, les encouragements aux investissements dans notre région sont dans notre intérêt national et dans celui de tous les pays de la région".
Le pacte rebaptisé Accord global et progressif pour le partenariat trans-Pacifique comprendra outre l'Australie et le Canada, Brunei, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. 
Le traité, qui doit être formellement signé au Chili en mars, reprend les engagements du TPP initial à l'exception de certaines provisions suspendues provisoirement et d'autres questions qui doivent être finalisées. Il vise à abattre 98% des barrières tarifaires.
Promu par les Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, le TPP était vu comme un contrepoids à l'influence croissante de la Chine. Il avait été signé en 2015 après de longues années de négociation par 12 pays représentant 40% de l'économie mondiale.
Opposé aux accords commerciaux mettant en péril, selon lui, les emplois aux Etats-Unis avec la délocalisation des entreprises, M. Trump avait décidé de quitter le TPP dès son entrée en fonctions en janvier 2017.
Le parti travailliste australien a déclaré que le pacte avait perdu de son intérêt avec le retrait américain, accusant le gouvernement d'avoir échoué à expliquer exactement de quelle manière le pays allait en bénéficier.
"C'est un accord très différent car l'Amérique n'y est pas", a lancé le travailliste Jason Clare sur Sky news. "L'accord original concernait 40% de l'économie mondiale. Sans les Etats-Unis c'est environ 13%".

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Le Japon bien décidé à poursuivre la chasse à la baleine

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Le Japon bien décidé à poursuivre la chasse à la baleine
Tokyo, Japon | AFP | mercredi 24/01/2018 - Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a réitéré mercredi la volonté de son pays de poursuivre sa très controversée chasse à la baleine dite "scientifique" dans l'Antarctique et de reprendre à terme la pêche commerciale, tandis que l'Agence de la pêche envisage de moderniser son principal navire baleinier.

M. Abe a confirmé, comme il le fait depuis plusieurs années, l'intention de son gouvernement d'agir en faveur d'une reprise à terme de la pêche commerciale à la baleine.
"Nous allons saisir toutes les opportunités pouvant mener à une reprise de la chasse commerciale à la baleine, y compris celles qui pourront se présenter lors de la réunion en septembre de la Commission baleinière internationale", a-t-il déclaré devant le Parlement en réponse à une question sur la politique du pays dans ce domaine.
Il s'est dit favorable à une poursuite de l'usage traditionnel par le Japon de la viande, de la graisse et des fanons de baleines "de manière respectueuse de l'environnement sur la base de données scientifiques, comme pour toute autre ressource marine".
De son côté, l'Agence de la pêche a demandé l'allocation de 100 millions de yens (740.000 euros) du budget national pour la réalisation d'une étude sur l'avenir de la pêche commerciale. Cette étude se penchera entre autres le sort du Nisshin Maru, le vaisseau de tête de la flotte baleinière japonaise, vieux de 30 ans, a indiqué un responsable de l'agence, Takato Maki.
"Cette étude comprendra des discussions sur ce que nous devons faire du Nisshin Maru, si sa vie doit être prolongée par des réparations ou s'il doit être remplacé par un navire usagé ou neuf, parmi d'autres suggestions", a déclaré M. Maki.
Le Japon est signataire du moratoire sur la chasse de la Commission baleinière internationale, mais utilise une faille du texte qui autorise la chasse aux cétacés pour des visées scientifiques. La Cour internationale de Justice avait sommé le Japon en 2014 de mettre fin à ses campagnes de chasse régulières dans les eaux de l'Antarctique, soulignant qu'elles ne correspondaient pas aux critères scientifiques requis.
La consommation de baleine a une longue histoire au Japon, pays de pêcheurs où le cétacé a été chassé pendant des siècles. L'industrie baleinière a connu son essor après la Seconde guerre mondiale, pour apporter des protéines animales aux habitants du pays. Cependant, la demande des consommateurs japonais a considérablement diminué ces dernières années.

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Australie: le Premier ministre vante les mérites du TPP ressucité

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Australie: le Premier ministre vante les mérites du TPP ressucité
Sydney, Australie | AFP | mercredi 23/01/2018 - Le Premier ministre australien a estimé mercredi que l'accord commercial de libre-échange Asie-Pacifique (TPP) ressuscité serait une aubaine pour l'emploi mais ses opposants ont mis en doute sa pertinence sans les Etats-Unis.

La Canada a accepté mardi de se joindre à 10 autres pays pour donner un nouveau souffle au traité. Celui-ci sera synonyme de milliards de dollars de recettes commerciales pour l'Australie, a déclaré Malcolm Turnbull.
"C'est quelque chose d'important", a dit le Premier ministre à la presse. "Un important accord commercial à un moment où beaucoup de gens  disaient que c'était impossible, après le retrait des Etats-Unis, après l'élection du président (Donald) Trump".
"Nous croyons fermement qu'une région Indo-Pacifique libre et ouverte, des marchés ouverts, le libre-échange, l'Etat de droit, les encouragements aux investissements dans notre région sont dans notre intérêt national et dans celui de tous les pays de la région".
Le pacte rebaptisé Accord global et progressif pour le partenariat trans-Pacifique comprendra outre l'Australie et le Canada, Brunei, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. 
Le traité, qui doit être formellement signé au Chili en mars, reprend les engagements du TPP initial à l'exception de certaines provisions suspendues provisoirement et d'autres questions qui doivent être finalisées. Il vise à abattre 98% des barrières tarifaires.
Promu par les Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, le TPP était vu comme un contrepoids à l'influence croissante de la Chine. Il avait été signé en 2015 après de longues années de négociation par 12 pays représentant 40% de l'économie mondiale.
Opposé aux accords commerciaux mettant en péril, selon lui, les emplois aux Etats-Unis avec la délocalisation des entreprises, M. Trump avait décidé de quitter le TPP dès son entrée en fonctions en janvier 2017.
Le parti travailliste australien a déclaré que le pacte avait perdu de son intérêt avec le retrait américain, accusant le gouvernement d'avoir échoué à expliquer exactement de quelle manière le pays allait en bénéficier.
"C'est un accord très différent car l'Amérique n'y est pas", a lancé le travailliste Jason Clare sur Sky news. "L'accord original concernait 40% de l'économie mondiale. Sans les Etats-Unis c'est environ 13%".

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Les Ailes des îles : 1962, Raiatea et les premières pistes des îles

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Les Ailes des îles : 1962, Raiatea et les premières pistes des îles
Papeete, le 24 janvier 2018 - Le Musée de Tahiti et des îles – Te Fare Manaha accueille jusqu'au 18 mars l'exposition Les Ailes des îles. Cette exposition, organisée par l'association Mémoire polynésienne à l'occasion des 60 ans de la compagnie Air Tahiti et en partenariat avec Aéroport de Tahiti, retrace l'histoire du transport aérien inter-insulaire en Polynésie française. Tahiti infos vous propose de revenir jusqu'au 29 janvier sur les grandes périodes de cette épopée aérienne.

Le 14 juin 1962, Raiatea inaugure ses 1500 m de piste, une bande de corail compactée de 100 m de large, prise en remblai sur le platier corallien immergé. Aérodrome d’État, son aérogare est accessible aussi bien par la route que par le lagon. Mais l’urgence, en ce début de formidable développement d’un réseau étendu et sûr, est l’ouverture d’une piste de dégagement pour seconder Tahiti-Faa’a. Le choix doit se porter de préférence sur l’axe le plus fréquenté et l’atoll de Rangiroa, à 192 nautiques de Tahiti est choisi.
Ses 2100 m sont ouverts à la circulation en 1965. Le DC 8 F-BLLC de l’UTA s’y pose le 12 août, certifiant ainsi l’indispensable disponibilité du site en cas de besoin. Au cours de cette première décennie, seuls les projets de Raiatea, de Moorea en 67 et de Manihi en 69 verront le jour. En 1970, les Marquises peuvent être touchées par avion. Une piste à Nuku Hiva suppose un chantier trop important dans l’immédiat, d’autant que l’unique site possible, au nord de l’île, est très éloigné des zones habitées situées au sud d’une l’île montagneuse infranchissable à cette époque.
Ua Huka en revanche offre un plateau naturel sur le littoral, mais qui n’autorise qu’une courte piste. Celle-ci sera touchée le 28 octobre 1970 par un Twin Otter 200 escorté par deux Piper Aztec d’Air Tahiti. Depuis Manihi, dernière escale carburant, ce vol d’étude durera cinq heures pour une autonomie de six. Le site fut aussitôt fermé et l’archipel retourna à son isolement jusqu’à ce que l’avion soit équipé d’un système de radionavigation permettant une meilleure gestion du vol. L’ouverture de Napuka plus avancé vers le nord-est permettra de prévoir six ans plus tard, un plein de carburant supplémentaire sur la route.


Les Ailes des îles : 1962, Raiatea et les premières pistes des îles

Les Ailes des îles : 1962, Raiatea et les premières pistes des îles
Infos pratiques :
Musée de Tahiti et des Iles - Te Fare Manaha
Pointe des Pêcheurs à Punaauia
Jusqu'au dimanche 18 mars 2018
Ouvert du mardi au dimanche de 9 à 17 heures
Tél : 40 548 435
www.museetahiti.pf


Des visitées guidées sont proposées par le commissaire de l'exposition Jean-Christophe Teva Shigetomi :
- dimanche 28 janvier à 15 heures ;
- samedi 3 février à 10 heures ;
- samedi 10 mars à 10 heures.

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Entretien du Vice-Président avec le général de division Wasielewski

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PAPEETE, le 24 janvier 2018. Le Vice-Président Teva Rohfritsch a reçu, mardi, le général de division Jean-Marc Wasielewski, Inspecteur de l'armée de terre, en mission sur le fenua pour une inspection des forces armées en Polynésie française. Il était accompagné par le contre-amiral Denis Bertrand, commandant supérieur des forces armées en Polynésie française.

Saint-Cyrien de la promotion « Montcalm » (1980-1982), le général Wasielewski a choisi de servir dans les transmissions. Sa carrière militaire l’a amené à la tête de commandement et en missions extérieures, notamment, en Bosnie en 2005 et en Afghanistan en 2009. Il a été promu général de division en 2017 et a rejoint l’inspection de l’Armée de terre la même année.

Le Vice-Président et le général de division ont échangé sur les missions des forces armées en Polynésie française, à savoir la protection du territoire, des populations et de la zone économique exclusive, la lutte contre les narcotrafics, les secours d’urgence notamment en cas de catastrophe climatique, la coopération militaire avec les pays voisins, le contrôle opérationnel des activités militaires dans tout le Pacifique.

Il a également été question de la mise en œuvre des contrats de redynamisation des sites de la Défense (CRSD) avec le Pays, en même temps que la mise à disposition des terrains par les forces armées, pour la mise en valeur par les communes de ces espaces fonciers.


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La commune de Faa'a fiu des déchets sur la route

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La commune de Faa'a fiu des déchets sur la route
FAA'A, le 24 janvier 2018. La commune de Faa'a a envoyé un communiqué pour dénoncer l'amoncellement de déchets sur le bord de la route à Puurai.

"L’amoncellement de déchets sur la route qui longe l’accès à l’école Farahei devient intolérable pour les usagers", dénonce la commune de Faa'a dans un communiqué. "Machine à laver, meubles, déchets ménagers s'amassent et conduisent vers un risque sanitaire pour les enfants qui se rendent à pied à l'école."

"Dès que le service des éboueurs fait le ramassage, le lendemain, il y a de nouveau des dépôts d’ordures ! Cela fait des années que cette situation dure : entre des carcasses de voitures, des touts venants, des déchets alimentaires et ménagers. Ce manque de civisme devient insupportable !"
: explique Roberte Chargueraud, directrice de Farahei.
La commune de Faa'a rappelle que le dépôt s'effectue la veille au plus tard le jour-même avant l'heure de passage du camion de ramassage pour les déchets ménagers :

- tous les lundis, mercredis, vendredis et les samedis (uniquement sur la route Nelson Mandela) :
- les déchets verts : tous les mardis en présentant les branches en fagots ;
- les déchets encombrants : tous les jeudis ;
- les déchets électroniques et équipements électriques : tous les derniers jeudis de chaque mois ;
- les verres, vêtements, chaussures, sacs... aux emplacements de points de collecte (borne à verre, borne à textile).

Le service collecte et traitement des déchets ménager et la décharge municipale contrôlée sont joignables au 40 85 08 58 ou au 40 83 78 23.

Pour tout signalement de ce genre de situations, il est recommandé à chaque citoyen de se rapprocher de la brigade de police municipale au 40 50 22 00.


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Clean Up Days samedi

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Clean Up Days samedi
PAEA, le 24 janvier 2018. Ce samedi 27 janvier, l’Eglise protestante de Maraa organise en partenariat avec la commune, la deuxième édition des Clean Up Days à Paea, du PK 24 au PK 26. De 8 heures à midi, l’objectif sera de ramasser les déchets polluants et ainsi de maintenir la propreté des environs.

De cette façon, la commune se chargera de fournir les sacs et les gants nécessaires au ramassage des détritus, et d’évacuer les déchets collectés par les participants. L’Eglise protestante se chargera, elle, de mobiliser ses membres et les bénévoles et de sensibiliser les habitants aux conséquences désastreuses de la pollution et à la préservation de l’environnement.


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Pêche sous marine – Stage sécurité : La sélection a partagé ses secrets

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Tahiti Infos a eu l’opportunité de vivre de l’intérieur les deux matinées de stage-sécurité proposées samedi et dimanche par la sélection de Tahiti qui participera aux championnats d’Océanie 2018. La sécurité était au cœur du programme mais de nombreux « secrets » de pêche ont également été partagés par nos champions.
Pêche sous marine – Stage sécurité : La sélection a partagé ses secrets
Les accidents de pêche sous marine sont nombreux en Polynésie et touchent souvent de jeunes adolescents. Il apparaît pourtant qu’en respectant quelques principes relativement simples, les risques inhérents à cette pratique peuvent être notablement diminués. Une dizaine de stagiaires a participé aux deux matinées de stage.
 
La première matinée a été animée par Denis Grosmaire, dont nous parlions il y a peu, qui est instructeur AIDA mais qui est également compétiteur en apnée. Il participera d’ailleurs en juillet à la plus prestigieuse compétition d’apnée de profondeur aux Bahamas, la «  Vertical Blue ». Vivant à Moorea depuis toujours, il a su trouver les bons mots face aux jeunes pour démasquer l’ennemi numéro 1 de l’apnée : l’hyperventilation.
 
« Pour une quantité X d’essence dans ton scooter, qui va le plus loin, celui qui fait de grosses accélérations ou celui qui maintient un régime moteur faible et régulier ? » Bonne réponse 2. Inspirer et expirer rapidement avant de plonger (hypérventiler) n’augmente quasiment pas le taux d’oxygène dans le sang, il annihile simplement le signal d’alerte du corps par rapport à son envie de respirer, ce qui est dangereux voire mortel.
 
Il est beaucoup plus sûr de chercher à limiter sa consommation d’oxygène en cherchant à se détendre, en restant immobile jusqu’au moindre petit muscle de son corps avant de descendre. Le meilleur moyen pour cela est de faire baisser son rythme cardiaque grâce à la respiration abdominale en cherchant à faire également le vide dans sa tête puisque le cerveau est également un gros consommateur d’oxygène.

Pêche sous marine – Stage sécurité : La sélection a partagé ses secrets
Des années d’expérience sur un plateau
 
Après les cours et la sortie au banc de sable de Taapuna pour les exercices de relaxation et d’apnée statique de la première matinée, nos champions Rahiti Buchin, Tepou Nehemia, Dell Lamartinière et Teva Montaron de la sélection de Tahiti ont ouvert leur « livre à secrets ». Même pour certains pêcheurs confirmés, l’enseignement fut riche.
 
Les règles de pêche en binome, de pêche à la bouée, le type de lien pour s’y relier, avoir toujours un petit couteau sur soi dans le cas où on se retrouve retenu au fond par un fil nylon abandonné, une lampe de poche, un téléphone dans une pochette en surface, le type de masque, de combinaison, les tailles et espèces de poissons autorisées…autant de détails qui peuvent sauver une vie et optimiser la partie de pêche.
 
La cerise sur le gâteau fut la sortie en mer de trois heures derrière le récif de Punaauia dans des conditions idylliques. Chaque champion a pris un petit groupe sous son aile. Après les rappels liés à l’alimentation (il faut manger très léger), à l’hydratation (il faut boire régulièrement), Tepou Nehemia a pu transmettre à son groupe une des techniques de pêche au « Ume » qu’il a mis en pratique devant les yeux éberlués des stagiaires. SB

Pêche sous marine – Stage sécurité : La sélection a partagé ses secrets
Keanau Legoff, 16 ans :
 
Qu’est ce qui t’a attiré ?
 
« Ce qui m’a attiré, c’est de pouvoir apprendre des techniques que je ne connaissais pas, je suis venu pour m’améliorer. J’étais au courant de certains dangers mais voir des choses sur internet et les voir en vrai, c’est pas pareil. J’étais curieux d’en savoir plus sur ces dangers. C’est venu de moi, pas de mes parents. »
 
Qu’as tu pensé de ces échanges ?
 
« Ce sont des choses bonnes à savoir, c’est bon de connaître les dangers. Comme ça quand on pêche on est plus vigilants. Ca me donne envie de poursuivre dans cette voie, comme ça à l’avenir je serai plus attentionné, ma vie de pêcheur durera plus longtemps. »
 

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Déclarer sa TVA en quelques clics avec ‘O’INI e-services

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Déclarer sa TVA en quelques clics avec ‘O’INI e-services
Papeete, le 24 janvier 2018- Depuis quelques semaines, il est désormais possible de déclarer sa TVA directement en ligne grâce à 'O'INI e-services. Ce nouveau téléservice, mis en place par la Direction des impôts et des contributions publiques, permet en quelques clics de déclarer, de consulter et le cas échéant, de demander un remboursement de crédit de TVA.

Fiu de devoir vous déplacer pour faire votre déclaration de TVA, voilà un service instauré par la Direction des impôts et des contributions publiques, (DICP) qui va vous simplifier la vie. En effet, il vous sera dorénavant possible de déclarer, de consulter ou de demander un remboursement de TVA directement en ligne par le biais de 'O'INI e-services.
Pour bénéficier de la simplicité et de l’efficacité de ce téléservice, il suffit de se rendre sur le site internet de la DICP et consulter la rubrique " Démarches en ligne ". Il vous faudra tout d'abord procéder à une préinscription en ligne simple et rapide puis prendre rendez-vous avec un conseiller afin de finaliser et de sécuriser l’adhésion à ‘O’INI e-services et éviter ainsi toute usurpation d'identité.
Ensuite, vous pourrez alors bénéficier de cette nouvelle offre en ligne de la DCIP qui vous fera gagner beaucoup de temps.
En quelques clics, vous pourrez accéder à votre espace personnel en vous connectant avec un numéro d'adhésion et un mot de passe. Puis rien de plus simple, il vous suffira de télédéclarer (mensuellement ou trimestriellement) votre TVA. Un certificat de dépôt de la déclaration vous sera immédiatement envoyé attestant du jour et de l'heure de dépôt. Le téléservice calculera automatiquement les montants de vos cotisations fiscales et vous guidera dans le paiement par virement bancaire.
‘O’INI e-service vous permettra également de consulter les déclarations de TVA déjà déposées en ligne et de demander, sous certaines conditions, le remboursement de crédit de TVA.
Pratique et simple d'utilisation, 'O'INI e-services vous permet de vous débarrasser de la paperasse administrative en quelques clics.


Infos pratiques :

Le guichet fiscal unifié de la DICP (service clientèle) est ouvert en journée continue, du lundi au jeudi de 7h30 à 14h30 et jusqu’à 13h30 le vendredi. Il est accessible au premier étage du bâtiment administratif situé 11 rue du commandant Destremau à Papeete. Il fait l’objet d’une fermeture comptable et administrative une fois par mois. Consulter le calendrier sur le site internet www.impot-polynesie.gov.pf.
Les usagers-clients peuvent joindre le service clientèle de la DICP par téléphone au 40.46.13.13, fax au 40.46.13.01, courriel à directiondesimpots@dicp.gov.pf, ou prendre rendez-vous avec un conseiller sur le site internet www.impot-polynesie.gov.pf.

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Territoriales : l'inéligibilité de Gaston Flosse confirmée

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Territoriales : l'inéligibilité de Gaston Flosse confirmée
PAPEETE, 24 janvier 2017 - La requête en contentieux électoral politique engagée par Gaston Flosse est rejetée. La privation des droits civils et civiques du président du Tahoera’a Huiraatira est confirmée par une décision rendue mercredi à Papeete.

Gaston Flosse demandait l’annulation du rejet opposé à sa demande d’inscription sur la liste électorale du bureau n°4 de la commune d'Arue, par la commission administrative du 22 décembre dernier. Mercredi, la justice a déclaré sa contestation irrecevable.

Le leader autonomiste a dix jours pour engager un pourvoi en cassation. A 86 ans, sa candidature aux élections territoriales du 22 avril est plus que jamais compromise, s'il n'est pas en mesure de se déclarer avant le 26 mars prochain auprès des services de l'Etat.

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Un hiver en Antarctique : assistez à la conférence d'Éric Tragin

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Un hiver en Antarctique : assistez à la conférence d'Éric Tragin
PAPEETE, le 24 janvier 2018 - Demain soir (jeudi 25 janvier) à 18h dans l'amphithéâtre de la CCISM, Eric Tragin animera une conférence ouverte à tous et gratuite.

Il y présentera au public son hivernage au sein de la station Concordia, un poste scientifique français sur le continent Antarctique. Le continent blanc est considéré comme le lieu le plus inhospitalier au monde... Le nom de cet aventurier sera sans doute familier pour beaucoup de Polynésiens puisque Eric Tragin, ancien officier de la marine marchande, est professeur de Génie Mécanique au LP St Joseph de Punaauia depuis plusieurs décennies.

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Inéligibilité : Gaston Flosse tente le pourvoi in extremis en cassation

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Inéligibilité : Gaston Flosse tente le pourvoi in extremis en cassation
PAPEETE, 24 janvier 2018 - L'avocat de Gaston Flosse, Me François Quinquis, a confirmé mercredi qu'il allait saisir la cour de cassation pour clarifier la situation civique de son client. Rien n'assure que la décision sera rendue avant le 26 mars prochain, date limite pour déclarer une candidature aux élections territoriales de Polynésie française.

"La présidente du tribunal a cru devoir rejeter le recours, grosso modo pour les mêmes motifs que ceux du parquet général", a annoncé François Quinquis, mercredi peu après avoir pris connaissance de la décision déboutant Gaston Flosse dans sa requête en contentieux électoral.

> Lire aussi : Territoriales : l'inéligibilité de Gaston Flosse confirmée

"Vous connaissez ma position : ces motifs me semblent erronés. Il se trouve, comme je l’ai indiqué, que je ne suis pas le seul à le penser puisque la cour de cassation et surtout un professeur de Droit de Paris, partagent totalement la position qui est la mienne. Nous allons nous pourvoir en cassation à l’encontre de cet arrêt".

En combien de temps la cour de cassation doit-elle se prononcer ?
Ah, cela n’appartient qu’à la cour de cassation. En matière électorale, de manière générale la cour de cassation a à cœur de faire en sorte que ses décisions aient un impact et un effet réel, immédiatement.

Mais n’a-t-elle aucune obligation en termes de délai ?
C’est la cour de cassation donc elle ne s’autocensure jamais. Il serait un défi au bon sens que de penser l’inverse.

Compte tenu des délais, cette démarche de clarification juridique de la situation civique de Gaston Flosse n’aurait-elle pas pu être entreprise plus tôt ?
Entreprendre cette démarche plus tôt aurait à mon sens été totalement irrecevable et prématuré, car on ne pouvait connaître, par définition, la décision qui allait être rendue il y a un an.

Les attendus du juge des élections confirment-ils aujourd’hui la position exposée par le parquet général l’an dernier ?
Je viens de prendre connaissance rapidement de la décision. Effectivement, c’est le même raisonnement, à mon sens erroné, que celui tenu il y a un an par l’ancien procureur général.

Estimez-vous avoir plus de chances d’être entendu devant la cour de cassation ?
Dans la mesure où c’est, selon moi, le droit positif la cour de cassation est là pour rendre le droit positif. Effectivement, je pense être entendu par la cour suprême. Maintenant, vous savez, la décision qui a été rendue aujourd’hui constitue tout sauf une surprise, parce que l’on vit dans un contexte étroit et je pense que l’organe régulateur du droit saura départager tout cela.

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En images: La Ministre des Outre-mer Annick Girardin découvre la Va'a

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En images: La Ministre des Outre-mer Annick Girardin découvre la Va'a
PAPEETE, le 24 janvier 2017- Annick Girardin ne recule devant rien. A l'occasion de sa visite au fenua, la Ministre des Outre-mer a découvert le Va'a, sport traditionnel polynésien auquel elle a été initiée pendant 30 minutes par une équipe de piroguiers composée d'agents du Haut-commissariat.


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Internet Haut Débit : l'agence du numérique interviendra au fenua

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Internet Haut Débit : l'agence du numérique interviendra au fenua
PAPEETE, le 24 janvier 2018. Le développement du très haut débit est une des problématiques qui a été le plus souvent évoquées lors des réunions des assises des outre-mer. La ministre Annick Girardin a annoncé que l'agence nationale du numérique sera amenée à intervenir au fenua.

Annick Girardin, ministre des Outre-mer, a participé ce mercredi avec à ses côtés Edouard Fritch, président du Pays, à un comité d’orientation élargi des assises des Outre-mer qui a réuni l’ensemble des acteurs de la démarche mais aussi les parlementaires, les maires et des représentants de la société civile.

Les thèmes les plus abordés durant ces réunions ont été la continuité territoriale, les abris de survie, la formation professionnelle, le fait nucléaire, la défiscalisation, le développement du très haut débit et l’intercommunalité en Polynésie française.

Concernant le développement du haut débit, Annick Girardin a annoncé que "l’Etat a décidé de demander à l’agence du numérique (service national dépendant du ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, NDLR), qui jusqu’à aujourd’hui ne le faisait pas, de venir en Polynésie pour, ici aussi, exercer sa compétence". "Un premier rendez-vous avec le gouvernement devrait rapidement être fixé. On sera encore davantage à vos côtés sur ces projets de numérique", a-t-elle indiqué.

Une réserve foncière pour l'institut d'archives
La question du fait nucléaire a aussi été souvent évoquée lors discussions des assises. Ce mercredi soir, le Comité de projet pour l'institut d’archives et de documentation sur le fait nucléaire en Polynésie française a été installé.
"Après l'annonce il y a deux ans du président de la République François Hollande de la création d'un institut d’archives et de documentation, la mise en place de son comité de projet est une première démonstration de la volonté d'avancée concrète sur le nucléaire", a commenté ce mercredi Annick Girardin. "Il y a aussi le Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN) qui va reprendre ses travaux très rapidement et la réserve foncière que nous faisons pour cet institut."

La mise en place de ce comité de projet est intervenue quelques jours après que le docteur Christian Sueur, ancien responsable de l’unité de pédopsychiatrie au CHPF, ait demandé une étude épidémiologique sur les conséquences transgénérationnelles des essais nucléaires. Le médecin indique avoir rencontré un "nombre considérable" d'enfants touchés par un "trouble envahissant du développement, avec des anomalies morphologiques, et/ou un retard mental".

"Sur ce sujet douloureux, je trouve que c'est très facile de systématiquement allumer la mèche et de mettre en cause l'Etat", a regretté la ministre. "Je n'ai pas de tabu. S'il faut aller vers une étude de transmission génétique, nous y irons. Dans ce gouvernement, il y a la volonté de travailler en équipe. Sur ce sujet, nous avons la Santé et la Défense qui sont concernées. Il est hors de question pour moi de répondre aujourd'hui sur la manière dont nous répondrons à cette demande. Je ne me laisserai pas emporter ni ici ni ailleurs par des gens qui n'ont pas de compétence en la matière et qui se permette d'écrire un certain nombre d'articles sur ce sujet."

36 projets retenus
Mercredi, la ministre a salué la mobilisation de chacun – Etat, Pays, communes et société civile – qui a permis de faire de ces Assises en Polynésie française une "réussite". "L’objectif de redonner la parole à la population a en effet été largement atteint, les organisateurs se sont déplacés dans chacun des cinq archipels pour offrir à tous ceux qui voulaient s’exprimer, la possibilité d’exposer leurs idées et leurs projets pour contribuer à bâtir l’avenir du territoire", indique le haut-commissariat.

Cette réunion est une étape dans le déroulement des assises, la consultation numérique continue, le concours d’innovation reste ouvert, le blog est toujours accessible et il est encore possible à chacun d’organiser son propre atelier.

Lancées en octobre 2017 et menées en étroite collaboration avec le Pays, les consultations se sont terminées en décembre. Dans ce cadre, 204 projets ont été proposés en tables rondes, 36 ont retenu l’attention du comité technique et font l’objet d’une analyse approfondie.

Les projets retenus à Paris feront l'objet d'une publication dans un « livre bleu » en mai. La ministre des outre-mer a précisé que pour mettre en œuvre les propositions qui seront retenus, des décisions "législatives, budgétaires et réglementaires" devront être prises.




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La Polynésie va régaler les papilles au Salon de la gastronomie des outre-mer

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La Polynésie va régaler les papilles au Salon de la gastronomie des outre-mer
Papeete, le 24 janvier 2018- La Polynésie française est l'invitée d'honneur de la 3e édition du Salon de la gastronomie des outre-mer et de la francophonie, Sagasdom, qui se tient du 2 au 4 février à Paris. Le ministre de l'Agriculture, Tearii Alpha, la Chambre d'agriculture de Polynésie, avec le soutien du ministère du Tourisme, envoient une délégation afin de faire davantage connaître le patrimoine, les saveurs et les produits gastronomiques du fenua.

Ils seront 18 Polynésiens, des chefs, des élèves-cuisiniers, des producteurs… à faire le déplacement à Paris au Salon de la gastronomie de l'outre-mer et de la francophonie, pour faire saliver aux saveurs de la cuisine et des produits du fenua, les milliers de visiteurs présents Porte de Versailles.
Créé par la cuisinière d'origine guadeloupéenne, Babette de Rozières, ce Salon met en avant durant trois jours le patrimoine, la richesse des saveurs et la culture des cuisines des outre-mer. La Polynésie, invitée d'honneur de cette 3e édition, souhaite bien profiter de l'évènement pour montrer toute la variété de ses produits et de sa cuisine. Durant toute la durée du Salon, de nombreuses animations culinaires seront réalisées par différents chefs polynésiens.


"Créer une signature de la gastronomie polynésienne "
Le moment fort de ce Salon devrait être la participation au trophée Babette d'Alann, Jason et Tehuiarii, trois élèves du lycée hôtelier de Punaauia. Les jeunes vont réaliser une recette d'une heure à partir d'un panier surprise. Déjà récompensés dans différents concours internationaux, les trois petits Tahitiens comptent bien placer la Polynésie sur la plus haute marche.
Le stand polynésien de 150 m2 présentera de nombreux produits typiques et du fenua. Ainsi, les visiteurs pourront découvrir notamment la vanille de Tahiti, prisée pour sa qualité, du rhum ou encore une liqueur à partir d’oranges locales.
Véritable voyage au pays des saveurs, la Chambre d'agriculture souhaite contribuer à travers ce Salon à promouvoir la destination Tahiti. Même volonté de la part de leur partenaire du ministère du Tourisme qui veut "créer une signature de la gastronomie polynésienne ."

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