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French Blue : l’UPLD agite "l’épouvantail" du Backpacker

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French Blue : l’UPLD agite
PAPEETE, 9 novembre 2017 - L’annonce récente de l’installation prochaine de la compagnie aérienne low-cost French Blue sur le tronçon Papeete-Paris a servi de prétexte à une polémique sur le thème du "voyageur bas de gamme", jeudi matin à Tarahoi.

L’interpellation s’est produite durant la séance des questions au gouvernement, en ouverture de la 5e séance de la session budgétaire, jeudi matin à l’assemblée de la Polynésie française. L’installation annoncée pour mai 2018 de la compagnie aérienne low-cost French Blue, sur la route Papeete-Paris, via San Fransisco, avec des Airbus A 350 flambants neufs promet de dynamiser à brève échéance l’activité concurrentielle, dans le paysage local du transport aérien international. Elle stimule en attendant une crainte un peu fantasmée : celle d’un routard européen qui profiterait de billets aller-retour Paris-Papeete au tarif de 1500-2000 euros, pour fuir son pays et se réfugier en Polynésie française.

"Nous avons nos chômeurs et nos SDF que le gouvernement n'arrive pas à juguler voire à réduire, cela nous suffit", s’était emporté Gaston Flosse, le président du parti autonomiste Tahoera’a Huiraatira, fin octobre à l’annonce de la possible installation en Polynésie de la compagnie French Blue. "(…) Je ne souhaite pas voir arriver ceux de la Métropole".

S’il a d’abord mis en doute la capacité d’Air Tahiti Nui à faire face à l’assaut concurrentiel de French Blue, tout comme la pertinence pour la destination Tahiti et ses îles d’accueillir cette fréquentation bas de gamme, c’est finalement sur ce thème du "clochard voyageur" qu’est intervenu jeudi matin Antony Geros, le président du groupe indépendantiste Union pour la démocratie (UPLD), lors de la séance des questions au gouvernement : "De vrais backpackers, vous en aurez certainement ; mais il n’y en aura pas beaucoup. Ceux qui nous inquiètent vraiment, ce sont les vrais-faux backpackers. Je veux parler des long-term backpackers. Et ceux-là, croyez-moi, ils seront légion", a-t-il prophétisé : "Ils viendront chez eux sans souci de durée de séjour ou encore de formalités administratives comme le ferait un ressortissant national de la communauté européenne qui se déplacerait de Bruxelles à Toulouse tout comme d’une ville à une autre d’Europe. Aucune formalité substantielle ne lui sera demandée si ce n’est que le Passeport et la Fiche ESTA uniquement à cause de l’escale américaine. Et lorsqu’ils seront ici, eh bien ils seront chez eux ! Et tout ceci (…) à l’heure où nous n’arrivons que très difficilement à satisfaire nos demandeurs d’emploi, et à l’heure où nous n’arrivons pratiquement plus à assurer l’équilibre de nos comptes sociaux".

22000 passages en 2018

Et de questionner à l’adresse de la ministre en charge des transports aériens internationaux : "Quelles mesures administratives de contrôle envisagerez-vous prendre, vis-à-vis des ressortissants nationaux ainsi que ceux de la communauté européenne qui voyageraient à bord de cette compagnie ? (…) Avez-vous l’intention de mettre en place une fiche d’information relatif aux raisons de leur séjour, leur lieu de résidence, la durée de résidence, ou le montant qu’ils envisagent dépenser lors de leur séjour, l’identité de la personne qui se porterait garant de leur présence sur notre territoire ? Avez-vous l’intention de faire tenir un registre de domiciliation dans chaque Commune ouvert à tout ressortissant à partir de leur 3e mois de résidence ?"

"Et puis quoi encore ?", a rétorqué Nicole Bouteau, la ministre du Tourisme, en charge des transports internationaux. "Big Brother, jusqu’où souhaitez-vous emmener ce Pays ? Accepteriez-vous que de telles mesures nous soient appliquées lors de notre entrée sur le sol d’autres territoires français ou en Métropole ? (…) Monsieur Geros, je trouve que vous allez trop loin en agitant l’épouvantail du péril extérieur qui menace notre Pays. Vos questions sont édifiantes. Leur tournure reflète un état d’esprit que je n’ose qualifier".

La compagnie aérienne French Blue a annoncé le démarrage de l’exploitation du tronçon Papeete-Paris (Orly) via San Francisco à compter de mai 2018. Une demande d’autorisation d’escale à Tahiti-Faa’a a été faite au Pays, et acceptée fin octobre. French Blue envisage une fréquence normale de deux vols hebdomadaires, portée à trois en haute saison, de mi-juin à fin août. Ces vols seront opérés en partage de code avec la compagnie Air Caraïbe sur des Airbus A350 XWB (411 sièges dont 35 en classe Premium Eco et 376 en Economique), et A330 (378 sièges, dont 28 Eco Premium et 350 Eco).
Au plan tarifaire, French Blue annonce un prix d’appel 20 % inférieur aux prix pratiqués par Air France et ATN. Seuls des billets aller-retour seront mis en vente.

Selon les chiffres déclarés au Pays, en 2018 la compagnie prévoit de commercialiser 22 000 passages à destination ou au départ de Tahiti et 34 000 en année pleine dès 2019. Ce qui représenterait par rapport à aujourd’hui, selon le ministère en charge des transports internationaux, une augmentation du trafic de passagers de l’ordre de 10 % en 2018 et de 17 % l’année suivante.

La compagnie French Blue prévoit de desservir la destination Polynésie française depuis la France métropolitaine, en intervenant comme troisième opérateur sur un marché où sont déjà en activité les compagnies Air Tahiti Nui (63 % du trafic) et Air France (37 %). En 2016, ces deux compagnies aériennes ont mis en vente 243 000 sièges, avec un taux moyen de remplissage de 90 % pour Air France et de plus de 80 % pour ATN.

French Blue : l’UPLD agite
Antony Geros : "On n’est plus dans le tourisme, là"

Ne pensez-vous pas que des prix à la baisse pour le transport aérien profiteront aussi à la clientèle locale ?
Le grand problème que nous avons vient du fait que nous sommes une collectivité en construction. La desserte aérienne est un de nos outils. Nous avons une compagnie aérienne qui a été soutenue pratiquement depuis sa création par les deniers publics des Polynésiens pour lui permettre de voler. (…) Actuellement, notre compagnie est en pleine reconfiguration de ses équipements. On va passer sur des Boeing Dreamliner… L’immixtion d’une compagnie low-cost ne pourra pas se faire sans qu’il y ait (…) des sacrifices ou des plans sociaux pour s’adapter.

Qu’il y ait une situation de concurrence, cela n’est-il pas profitable au consommateur ?
La concurrence, c’est celle qui s’installe à armes égales. Quand on va faire du dumping, on n’est plus dans la concurrence. Aujourd’hui, on appelle ça du low-cost et même du "smart-cost", alors vous imaginez…

Que pensez-vous de la réponse de la ministre lorsqu’elle annonce que c’est une opportunité pour développer le tourisme ailleurs qu’à Tahiti ou Bora Bora ?
(…) Tant qu’on reste dans le tourisme, je suis d’accord avec ses propos. Mais on n’est plus dans le tourisme, là. Et c’est pour ça que je dis qu’il y a des mesures de contrôle à l’arrivée que l’on doit mettre en place pour qu’il y ait des alertes avant que le niveau de non-retour soit atteint. Rien de tout cela n’existe. Aujourd’hui, tout ce qu’on fait, c’est des études sur le budget des familles pour tenter de voir comment cela se fait que les familles n’arrivent pas à sortir de la difficulté.

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Football – Coupe de France : Pascal Vahirua « On défend la Polynésie »

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Samedi 11 novembre à 15H, l’équipe de Tefana affrontera Rodez Aveyron au stade Pater, un match couperet comptant pour le 7e tour de la prestigieuse Coupe de France. Le club métropolitain est leader de National 1, la 3e ligue après la Ligue 1 et la Ligue 2, et part favori sur le papier mais Pascal Vahirua souhaite que ses joueurs puissent perturber le jeu de leurs adversaires et, pourquoi pas, gagner.
Football – Coupe de France : Pascal Vahirua « On défend la Polynésie »
Parole à Laurent Peyrelade, coach de Rodez :
 
Quelques mots sur la Coupe de France, une compétition qui favorise les échanges ?
 
« Encore plus lorsque cela se passe très loin de chez nous. Cela nous change des tours que l’on peut faire en métropole. L’idée, c’était d’aller voir ailleurs comment cela se passe, de partager un moment, de vivre une aventure ensemble avec un match au bout. On est pile poil dans l’objectif, après il faut le concrétiser et gagner le match. »
 
La Coupe de France permet des confrontations d’équipes de niveau différent ?
 
« Complètement. Notre rêve, si on se qualifie, c’est de pouvoir rencontrer une équipe professionnelle, cela permet de voir ce qui manque, où on peut progresser. Tefana peut avoir cette optique à notre égard, il faut leur demander. Après, en football, tout est possible sur un match, selon le scénario, selon l’implication des deux équipes. Soyons concentrés sur nous, pour continuer notre aventure à nous. »
 
Le côté « aventure humaine » prend le dessus sur ce déplacement ?
 
« Oui, on ne reviendra peut être jamais ici. C’est l’occasion de profiter de tout, d’ouvrir les yeux, d’ouvrir les oreilles, de profiter des gens qui nous ont proposé un accueil fantastique. Ce n’est pas forcément le cas tout le temps. On ne le vivra peut être qu’une fois, en tant qu’entraineur ou joueur. Il faut en profiter. »
 
C’est un peu ça le coaching moderne, le côté « humain » qui semble vous réussir ?
 
« Je ne sais pas si c’est le coaching moderne, chaque coach a ses méthodes. Chaque coach fonctionne avec son groupe d’une certaine façon. On fonctionne ensemble depuis trois ans. Cela s’inscrit dans l’idée de grandir ensemble. C’est ma façon de voir les choses. »
 
Vos impressions de la Polynésie ?
 
« On mange bien, les gens sont d’une extrême gentillesse, hyper prévenants avec nous. Tu as l’impression que tu joues avec des champions. Il fait bon, la plage est belle, il fait chaud. Oui, on est levés un peu tôt et on se couche tôt mais c’est le rythme de l’île, j’adore. Si on pouvait revenir, je crois que je postulerais sans hésiter, on est dépaysés et c’est agréable. »
 
Vous vous méfiez de Tefana ?
 
« Oui, bien sûr. Il ne vont pas rentrer sur le terrain pour nous dire « allez, marquez ! ». Ce sera à nous de faire les choses, de les provoquer, d’être acteurs, j’ai envie que cela soit un bon match, que ce soit ouvert, que cela coure dans les deux sens. On doit être surtout concentrés sur ce que l’on doit faire. Si c’est ce que l’on fait, normalement cela devrait passer. »

Football – Coupe de France : Pascal Vahirua « On défend la Polynésie »
Parole à Pascal Vahirua, conseiller technique de Tefana :
 
Ce match arrive à un moment où Tefana domine un peu moins le football local ?
 
« Oui, mais pour nous ce match tombe bien car juste après on joue Venus. L’essentiel pour nous, c’est de montrer que malgré le départ de certains joueurs, on reste dans le wagon du haut en championnat. On souhaite y rester le plus longtemps possible. Si on peut gagner ce championnat on le gagnera, il n’y a que le terrain qui pourra nous le prouver. Pour le moment, on est en coupe et en championnat en même temps. On peut rafler les deux comme ne rien rafler, l’essentiel c’est de prendre du plaisir, continuer à travailler comme ça et faire confiance à nos jeunes. »
 
C’est le résultat d’un travail de fond ?
 
« Oui. Cela fait une quinzaine d’années que Tefana a des équipes de jeunes, que le travail est fourni par Laurent Heinis, Tetiamana Marmouyet, Xavier Samin…Ce sont des gens qui connaissent le foot, qui font confiance à la jeunesse. Moi qui suis arrivé derrière, je n’ai pu que constater le gros travail fait en amont. J’amène mon expérience, mon exigence acquise en France pour la transmettre aux Polynésiens. Je veux leur dire « allez-y », c’est accessible à une condition, cela se passe dans la tête au niveau mental, au niveau mentalité. Il faut oser partir, on a pas le choix. »
 
La question de l’hygiène de vie reste un point central ?
 
« C’est un grand point central. Très grand. L’hygiène de vie, on ne sait pas faire. On sait le faire sur un laps de temps mais on ne sait pas le faire sur le long terme. Il y a des sacrifices à faire sur l’hygiène de vie, sur le sommeil…J’ai pris personnellement quatre kilos en 34 ans. Je faisais 68 kilos avant de partir en France, j’en fais 72. Je fais attention à ce que je mange, à ce que je bois. L’alimentation est importante. A nous Polynésiens de faire ce qu’il faut, que cela soit dans le va’a, le taekwondo ou tout autre sport…On a du mal avec ça mais il faut faire l’effort. »
 
Cette rencontre avec le leader de National 1 est une chance ?
 
« Il faut la saisir…non, je dirais plutôt, il faut en profiter au maximum et se focaliser sur ce match là. Il est très important, surtout qu’on joue Venus derrière, cela nous permet de se préparer mentalement, physiquement. On doit montrer nos qualités de footballeurs, ce que l’on est avant tout. On veut prouver qu’on sait jouer aussi et pas que en défense. On est prêts. »
 
Que dire aux joueurs qui vont jouer une équipe plus forte sur le papier ?
 
« Il faut être prêts physiquement, tactiquement on est prêts aussi, mentalement il va falloir tenir parce qu’on va prendre des coups, il va falloir répondre aussi, il va falloir être surtout calmes et avoir de la maitrise, en donnant le maximum de ce qu’on a à donner, pour ne rien regretter. Pour ne rien regretter. »
 
Tefana a un bagage d’expérience internationale appréciable ?
 
« Le bagage est là, l’accumulation d’épreuves internationales nous a permis de gravir des échelons mais il nous manque ce petit flambeau…Tefana a déjà gagné en métropole en Coupe de France, on aimerait gagner en Coupe de France ici à Tahiti, pourquoi pas. C’est aussi ça la magie de la Coupe de France, elle offre des surprises. Aux petits clubs de prouver de quoi ils sont capables. »
 
Un appel au public ?
 
« J’espère que le public viendra nombreux. On ne défend pas Tefana dans ce cas là, on défend la Polynésie. La Polynésie doit être défendue en venant au stade, pas seulement en paroles. A nous de montrer qu’on est capable de faire du jeu et de marquer des buts, de perturber les équipes adverses lorsqu’elle viennent ici. » Propos recueillis par SB / FTF

Football – Coupe de France : Pascal Vahirua « On défend la Polynésie »

Football – Coupe de France : Pascal Vahirua « On défend la Polynésie »

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Evasan : "n'oubliez pas de confirmer vos rendez-vous au CHPF"

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Pendant la durée du mouvement de grève au Centre Hospitalier de Polynésie française, seules seront traitées les demandes d’évacuations sanitaires des patients qui présentent des pathologies graves et urgentes et de ceux dont le cas nécessite une hospitalisation.

La Caisse de Prévoyance Sociale souhaite donc rappeler aux assurés des îles qui font l’objet d’une évacuation sanitaire programmée, de s’assurer du maintien de leurs consultations avant de prendre l’avion.

En effet, si la consultation n’a pas lieu, l’évacuation sanitaire programmée devra être reportée à une date ultérieure.
Pour toute demande d’information, le service en charge des Evasan inter-îles est joignable au 40 41 69 45 aux heures d’ouverture de la C.P.S.

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Internet : le groupe OPT poursuivi pour tromperie

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Internet : le groupe OPT poursuivi pour tromperie
PAPEETE, 9 novembre 2017 - Le groupe OPT et sa filiale Vini sont cités à comparaître devant le tribunal correctionnel pour tromperie, à la demande d'une quinzaine d'usagers d'internet qui s'estiment floués. La direction du groupe plaide son incompréhension, dans un communiqué transmis jeudi. L'audience a été renvoyée au 28 août 2018.

L'affaire avait été révélée en 2016 par le magazine Tahiti Pacifique Hebdo : plusieurs professionnels de Rangiroa dénonçaient à la Direction générale des affaires économiques (DGAE) des débits internet très largement en-dessous des forfaits pour lesquels ils avaient souscrit. L'enquête ouverte par la suite avait conclu à l’infraction pénale de tromperie. Surtout, elle avait établi qu'il était notoirement connu en interne, à l'OPT, que la saturation de la capacité satellitaire ne permettait pas de fournir les débits de connexion vendus dans les îles.

L'affaire avait finalement été renvoyée en correctionnelle pour une audience prévue ce jeudi. Le groupe OPT et sa filiale Vini sont inquiétés du chef de tromperie, à la demande d'une quinzaine d'usagers d'internet qui s'estiment floués. L'audience a été renvoyée au 28 août 2018 à la demande des avocats de la défense.

En attendant, la direction générale de l'OPT a souhaité réagir dans la journée. Elle évoque sa "totale incompréhension". Dans un communiqué adressé jeudi, elle rappelle que l'établissement public travaille au déploiement du nouveau câble sous-marin domestique Natitua qui desservira dès la fin 2018 une partie des îles Tuamotu et des Marquises, offrant de meilleurs débits de connexion. Et que la récupération de la bande passante satellitaire des îles qui seront raccordées directement ou indirectement par faisceaux hertziens à Natitua sera partiellement réutilisée pour les autres îles, ce qui permettra également d’améliorer les débits. Dans le cadre de la mise en œuvre de Natitua, l’île de Rangiroa bénéficiera de la pose de la fibre optique FTTh (Fiber to the home), représentant un investissement de 660 millions de Fcfp. Le projet Natitua nécessite un investissement de 6,5 milliards Fcfp.

Concernant l'affaire qui lui vaut d'être poursuivi pour tromperie, le groupe OPT précise aussi que "les offres commerciales 1 Mb/s et 2 Mb/s ont été commercialisées en 2013 afin de lutter contre la fracture numérique en améliorant la qualité de service au bénéfice des clients des archipels éloignés", que "ces offres sont coûteuses et génèrent des pertes pour le Groupe OPT", qu'elles "ont rencontré un succès plus important que prévu, nécessitant des changements d’équipements et des capacités satellitaires supplémentaires très coûteuses (90 millions de FCFP/an) qui ont été ajoutées progressivement". Dans la pratique, note aussi ce communiqué, la nature même des offres ADSL peut conduire à des situations de congestion ponctuelle du réseau, car dépendant de paramètres tels que le nombre d'utilisations simultanées des connexions et les usages, les débits annoncés sont des débits maximum qui étaient régulièrement atteints.

Le communiqué du groupe OPT :

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Vers un deuxième jour de grève pour les salariés d'EDT Engie

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Vers un deuxième jour de grève pour les salariés d'EDT Engie
PAPEETE, le 9 novembre 2017 - Les négociations de la journée n'ont pas permis de parvenir à un accord selon Patrick Taaora, représentant syndical à EDT Engie. Cet après-midi, vers 15 heures, il a indiqué que la grève serait reconduite demain.

Près de 80 % des salariés d'EDT Engie sont en grève depuis ce jeudi, selon les syndicats. "Il n'y aura pas de coupure de courant", assure Patrick Taaora, représentant CSIP. " Durant un mouvement de grève, c'est quand il y a un problème que les équipes interviennent mais on ne pourra pas travailler, on ne pourra pas remplacer, on ne pourra pas faire des opérations de travaux mais on mettra les gens en sécurité."

Depuis ce matin, le syndicaliste était à la table des négociations. Mais ce n'était pas pour évoquer les différents points de revendication avec la direction. Les deux parties se sont entretenue sur la sécurité pendant la grève. Un problème technique s'est produit entre 7h et 11 heures à la Punaruu. " C'est ce point là que l'on a pu négocier jusqu'à présent. Il faut un minimum de sécurité."

Les autres points bloquants tel que la statut des cadres, le management de l'entreprise ou encore l'évolution des carrières, n'ont pas été abordés selon le syndicat. "Pour le moment, nous n'avons plus de discussion depuis hier soir donc nous attendons. Nous attendons un geste de la part de la direction. Nous avons donné nos dernières propositions. Il y a des points bloquants mais sur lesquels nous pouvons évoluer. Dans les négociations, il faut être deux."

Le piquet de grève ne devrait pas bouger d'ici demain. Les salariés seront à nouveau présents pour leur deuxième jour de grève.

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Grève chez Air France: les vols pourraient être suspendus dès demain

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Grève chez Air France: les vols pourraient être suspendus dès demain
PAPEETE, le 9 novembre 2017- (Communiqué d'Air France) Un préavis de grève a été déposé par un syndicat de personnels navigants commerciaux (hôtesses et stewards) de Polynésie Française d’Air France.

Des réunions de négociations ont eu lieu mais n’ont pas permis d’arriver à la levée du préavis qui court encore jusqu’à ce jeudi soir minuit.
Il est toujours possible que le syndicat lève le préavis ou suspende la grève à tout moment pour éviter de pénaliser les passagers.
En Polynésie, bien que sur une île sans moyen de transport alternatif et contrairement à la métropole ou d’autres pays, les membres d’équipages qui souhaitent faire grève ne sont pas tenus de prévenir la compagnie à l’avance pour lui permettre de prévenir ses passagers et leur proposer des solutions alternatives.

A cette heure, et jusqu’à 1 heure avant le départ du vol demain matin, il nous est donc impossible de savoir si le vol pourra opérer avec ses passagers. Air France demande donc à ses passagers de se présenter à l’enregistrement normalement vendredi matin, et les informera dès que possible de l’évolution de la situation.

Si le vol devait ne pas partir ou partir sans passagers à bord, la compagnie prendra en charge ses clients. La ressource en chambre d’hôtel étant limitée à Tahiti surtout les weekends, priorité sera donnée aux clients non-résidents et sans hébergement, ce qui représente en moyenne 80% des clients de chaque vol.

A l’heure où le tourisme redécolle sur nos îles la compagnie présente ses excuses aux clients qui seraient affectés ou déjà dans l’incertitude et met tout en œuvre pour s’en occuper, en espérant de nouveaux pouvoir les acheminer normalement.
Le vol AF076 prévu à l’arrivée ce vendredi 10 Novembre au matin à l’aéroport Tahiti Faa’a, est quant à lui toujours confirmé pour une arrivée à 07h05 ce vendredi (soit avec un retard de 50 minutes par rapport à l’heure initiale.

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Il écope de 4 ans ferme pour avoir agressé une matahiapo

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Il écope de 4 ans ferme pour avoir agressé une matahiapo
PAPEETE, le 9 novembre 2017 - Cet après-midi, un homme de 35 ans était jugé en comparution immédiate pour s'être introduit chez une septuagénaire et l'avoir violemment agressée. La vieille dame, présente à l'audience, aurait pu y perdre la vie. Le prévenu a été condamné à une peine de 5 ans de prison dont un avec sursis.

Il ne fait décidemment pas bon vivre seule lorsque l'on est une femme. Pour la troisième fois en deux semaines, une affaire d'agression était jugée cet après-midi en comparution immédiate. Il était reproché au prévenu, un père de famille âgé de 35 ans, d'avoir brutalement agressé l'une de ses voisines.

Le jour des faits, la victime se rend chez sa sœur qui n'est autre que sa voisine. Alors qu'elle rentre à son domicile vers 17 heures, la matahiapo constate qu'un meuble a été déplacé sur sa terrasse. Se doutant que quelqu'un est entré, la femme fait un tour de sa maison. Lorsqu'elle entre dans sa salle de bain, un individu cagoulé lui saute dessus et tente de l'étrangler. L'homme a pris soin de dévisser l'ampoule permettant d'éclairer la pièce. La victime, frêle mais courageuse, tente de se défendre en griffant son agresseur mais ce dernier continue de serrer ses mains autour de son cou jusqu'à ce qu'il ne sente plus de résistance. La vieille dame a, hier, expliqué au tribunal qu'elle avait feint une perte de connaissance. Pensant que la victime s'est évanouie, l'homme quitte la maison en emportant 37 000 Fcfp. Alertés, les gendarmes se rendent sur place et relèvent de nombreuses empreintes digitales ainsi qu'une chemise noire. Quelques jours après l'agression, les traces papillaires permettent d'interpeller l'auteur des faits.

Entendu par les enquêteurs, l'homme explique qu'il a déjà volé de l'argent et des biens matériels chez la victime mais aussi chez sa sœur et ce, à 4 reprises. Il indique ensuite qu'il s'est couvert le visage comme un "ninja" et a recouvert ses bras dans l'éventualité de griffures. L'agression est d'autant plus incompréhensible que la victime a employé le prévenu pour faire quelques travaux dans son jardin. L'homme connaissait donc les lieux et les habitudes de la vieille dame. Connu de la justice pour une conduite en état alcoolique, le prévenu n'avait jusqu'alors, jamais commis d'actes violents. Il a reconnu être un grand consommateur de paka. C'est d'ailleurs pour s'en acheter qu'il aurait commis des vols.


PREMEDITATION
Cet après-midi, lors de l'audience, l'homme de 35 ans a tenté de présenter ses excuses, " je regrette cet acte, je voudrais m'excuser auprès de la victime." Ce à quoi la vieille dame a répondu: "c'est un peu tard après tout le mal que tu m'as fait." Interrogé par le président du tribunal sur l'extrême dangerosité de cet acte qui aurait pu coûter la vie à une personne particulièrement vulnérable du fait de son âge et de sa corpulence, le prévenu n'a pas semblé réaliser que cette affaire aurait pu se terminer devant la cour d'assises. Face aux gendarmes, il avait indiqué avoir étranglé la victime pour la "neutraliser". Le président du tribunal l'a, hier, interrogé à ce sujet: "Dites-moi, comment faites-vous la différence entre le fait de neutraliser et de tuer? Car, vous auriez pu la tuer!"

Le procureur de la République a souhaité une peine exemplaire:" c'est une affaire effroyable dans laquelle on se demande quel est le plus grave. Est-ce la préméditation? Car le prévenu a tout préparé, il s'est habillé en conséquence et a dévissé l'ampoule. Est-ce la traîtrise? Cette femme est gentille, elle lui avait donné du travail. L'on peut même s'interroger sur la qualification des faits." Le représentant du ministère public a finalement requis une peine de 8 ans de prison. L'homme encourait jusqu'à dix ans.

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné l'homme à une peine de cinq ans de prison dont un avec sursis, mise à l'épreuve pendant trois ans, obligations de se soigner sa dépendance au paka et d'indemniser la vieille dame qui s'est montrée soulagée à l'issue de l'audience.

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Définir les formations d'aujourd'hui pour les métiers de demain

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Définir les formations d'aujourd'hui pour les métiers de demain
PAPEETE, le 9 novembre 2017 - Ce jeudi a démarré le 1er congrès de la formation professionnelle et de l'emploi. Les différents acteurs sont réunis autour de la table jusqu'à vendredi pour dessiner une carte complète de la formation au fenua.

"La formation constitue un passeport contre le chômage", a indiqué d'emblée Jean-Louis Delteral, président du conseil d'administration du fonds paritaire de gestion, dans son discours à l'ouverture du congrès de la formation professionnelle et de l'emploi.

Professionnels de la formation, initiale comme continue, représentants des entreprises ou encore du monde de l'éducation, près de 200 personnes se sont retrouvées à cette occasion ce jeudi matin à Pirae.

Organisé sous l'égide du ministère de la Formation professionnelle et du fonds paritaire de gestion, ce congrès s'inscrit dans le cadre des débats des assises des Outre-mer. Objectif de l'opération : définir quels seront les compétences et outils nécessaires pour correspondre aux métiers de demain.

"Nous souhaitons anticiper les besoins. Il est utile de profiter de ce moment pour sensibiliser les acteurs avec qui nous allons devoir travailler demain pour mettre en place les différents outils de la formation et de l'emploi", indique Johanna Cros-Frogier, conseillère technique en charge de la formation professionnelle.

REPENSER LES FORMATIONS
Définir les formations d'aujourd'hui pour les métiers de demain
Avec ces deux jours d'ateliers et d'échanges, les acteurs souhaitent redessiner une carte plus cohérente des besoins de la formation. Les métiers changent, évoluent et voire même, disparaissent. Il est essentiel de se pencher sur l'avenir des différentes filières et la manière de préparer les futurs employés.

"Aujourd'hui par exemple, nous devons repenser la formation dans le secteur maritime. Le brevet de capitaine illimité entraîne un départ en métropole donc il nous faut penser à un dispositif pour accompagner ces gens-là", décrit la conseillère technique. Toutes ces questions se posent dans les différents territoires mais la Polynésie doit en plus composer avec sa géographie.

Les participants devront étudier avec minutie l'intérêt d'ouvrir telle ou telle formation sur le territoire, plutôt que d'envoyer les personnes la suivre à l'extérieur.

A l'issue de ces travaux, tous les acteurs du congrès se retrouveront vendredi après-midi pour leur restitution.

Olivier Poté, animateur d'un des ateliers du congrès : "L'emploi à vie, c'est terminé!"
Définir les formations d'aujourd'hui pour les métiers de demain
"Nous allons travailler sur le volet formation et surtout sur les liens que nous allons pouvoir créer entre la formation initiale et la formation continue. Nous allons nous intéresser à la manière de faire le lien entre les personnes qui sortent de l'école et qui doivent intégrer un emploi et ceux qui basculent sur des besoins de formation professionnelle parce que leur métier évolue et que les compétences changent. Cette évolution est caractéristique du marché de l'emploi actuel. C'est le cas en Polynésie mais c'est le cas ailleurs aussi. L'emploi à vie, c'est terminé! Les métiers changent. Par exemple, un informaticien aujourd'hui, son métier n'aura rien à voir avec celui d'informaticien dans 10 ou 15 ans. Nous avons besoin de mettre la formation initiale en lien avec la formation professionnelle.
Nous estimons qu'environ 50 % des métiers actuels auront disparu d'ici une dizaine ou une quinzaine d'années, ou complètement mutés sur d'autres métiers. La question aujourd'hui est de savoir comment rendre une certaine dynamique au sein de la population active de manière à ce qu'elle soit à même de s'adapter aux différents métiers et aux différents besoins des entreprises."

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À la Une de Hine Magazine, jeudi 9 novembre 2017

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À la Une de Hine Magazine, jeudi 9 novembre 2017
Votre Hine Magazine de novembre, n° 24, est disponible dans les kiosques. Au sommaire : 
 
Mode - Une mode inédite, TROPIC, qui réunit toutes les Hine (ou presque) qui ont fait la couverture du magazine. Une belle immersion sous les tropiques version 2017-2018 ; onze jolies vahine regroupées dans un seul magazine.
 
Beauté - Hine a décrypté pour vous les nouvelles tendances MODE 2018 et vous donne des conseils en stylisme selon votre morphologie.
 
Dossiers - On vous fait aussi rêver en visitant les îles Grenadines, on parle du diabète gestationnel, on vous donne des idées shopping sur le Fenua, on discute bijoux, people, déco, cuisine, etc.
 
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Perliculture : un forum pour faire le point

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Perliculture : un forum pour faire le point
PAPEETE, le 9 novembre 2017 - Organisée par le ministère du développement des ressources primaires, des affaires foncières, de la valorisation du domaine et des mines, le forum de la perliculture vient d’ouvrir ses portes. Il rassemble tous les acteurs du secteur : producteurs, décideurs, scientifiques autour de trois thèmes forts que sont la promotion, la protection de l’environnement et l’amélioration des pratiques de greffes.

Le forum de la perliculture dure deux jours, jeudi et vendredi. Au cours de l’événement, de nombreux intervenants sont invités à s’exprimer devant un public de producteurs, de décideurs et de scientifiques.

Trois thèmes ont été retenus pour ce forum : la promotion, valorisation et amélioration de la perle de culture de Tahiti, les pistes pour une perliculture écoresponsable et durable et enfin la présentation de méthode, outils et approche expérimentale visant à l’amélioration des pratiques de greffe pour réduire les défauts de biominéralisation des perles de culture de Tahiti.

"Nous avons une vision claire de la stratégie perlicole", a lancé Tearii Alpha en préambule. Le ministre du Développement des ressources primaires, des affaires foncières, de la valorisation du domaine et des mines a insisté ensuite sur la nécessité de partager cette stratégie et sur l’intérêt d’un cheminement concerté vers des objectifs communs par les acteurs du secteur.

Faire la lumière sur toutes les problématiques


"Ce forum est l’occasion pour nous tous de faire le point sur les projets publics et privés, sur l’état d’avancement de la recherche et du développement, sur l’évolution de la réglementation et notamment sur la loi de juillet, sur les stratégies de valorisations et de promotions de nos produits. Nous devons faire la lumière sur toutes les facettes des problématiques recensées."

Dans son discours d’ouverture le ministre a par ailleurs insisté sur la protection des lagons, en introduction au thème Vers une perliculture écoresponsable et durable. "Le lagon vivant est une chance, la qualité de nos lagons sont le gage de la qualité de nos perles. Il nous faut à présent les respecter. Nous savons bien que cela n’a pas toujours été le cas."

Prenant l’exemple de lagons historiquement exploités il rapporte : "On ne veut pas aller voir ce qu’il y a dessous, pourtant il nous faudra bien un jour y aller." En attendant, il a invité au respect des espaces.

Protéger, conserver, réglementer, organiser

La stratégie du gouvernement, telle qu’elle a été présentée, repose sur l’exploitation de qualité via une protection des écosystèmes, la conservation de la diversité génétique reconnue, la réglementation des écloseries même si elles restent rares, une meilleure organisation de la commercialisation car "il ne faut pas aller faire sa promotion tout seul dans son coin sur le marché international, nous devons au plus vite rejoindre le réseau de France, nous présenter comme Made in France".

Il est aussi question de la création d’un label et d’une meilleure surveillance des nucleus. "La qualité de la perle est directement liée à la qualité des nucleus. La réglementation n’est pas toujours bien respectée, nous pisterons les professionnelles qui voyagent avec des valises pleines de nucleus non autorisés."

Enfin, le ministère entend mettre l’accent sur la valorisation de la nacre. "Un produit sous-estimé qui suscite des intérêts sur le marché de la bijouterie fantaisie."

Déclin en 2016

L’institut d’émission des outremers (IEOM) dans son rapport annuel paru le 21 juin dernier, indique qu’entre 2015 et 2016, l’exportation de perles accuse un recul de 14,4% en volume et de 12,9% en valeur. Le volume en kg est passé de 13 011 à 11 140 entre 2015 et 2016 (perles brutes de 12 471 à 10 466). La valeur en millions de Fcfp est passée de 7 637 à 6 655 entre 2015 et 2016 (perles brutes passées de 7 361 à 6 427). Les ouvrages en perles, qui font seulement 1,4 % des recettes perlières à l’export, passent de 135 millions de Fcfp en 2015 à 93 en 2016, soit -32 %.

Interrogé à ce sujet, Tearii Alpha répond : "Il ne faut pas se focaliser sur ces chiffres, mais regarder l’évolution par exploitation. L’impact des grandes réformes n’est pas immédiat, il faudra quelques temps pour le constater. En attendant, nous notons des changements au niveau de la production. Nous avons fait des erreurs hier qui ne se reproduisent pas. Certains exploitants par exemple, dans un souci de préservation de la ressource, ont mis en place des jachères."

Deuxième ressource propre de la Polynésie française, la perle apporte à la Polynésie française 35 % de ses recettes d’exportation, derrière le tourisme. Malgré le net succès des ventes aux enchères organisées à Tahiti, les recettes d’exportation sont en repli de 13 % en 2016. Dans un contexte international peu porteur (le marché du luxe affiche un repli de son chiffre d’affaires de l’ordre de 1 % d’après le cabinet Bain & Company3), l’IEOM indique "qu’une réforme structurelle se met en place afin de redorer l’image de la perle de Tahiti à l’international. Elle prévoit de réguler les quantités de production et de déréglementer la commercialisation, abolissant l’obligation de contrôle de qualité".

Adoptée en concertation avec les professionnels de la perliculture et le gouvernement, une nouvelle réforme est entrée en vigueur le 1er janvier 2017. Elle prévoit la création d’un conseil de la perliculture chargé d’instaurer un quota annuel de production globale, décliné par île et contrôlé par la Direction des ressources marines et minières (DRMM), ainsi que la mise en place de cartes professionnelles pour recenser les perliculteurs. En parallèle, elle leur concède le libre choix des produits à commercialiser. Les contrôles de qualité deviennent facultatifs, mais des certifications de qualité peuvent toutefois être proposées pour ceux qui souhaitent en faire un atout commercial.

La nouvelle loi en trois points

Loi du pays n° 2017-16 du 18 juillet 2017 réglementant les activités professionnelles liées à la production et la commercialisation des produits perliers et nacriers en Polynésie française. Elle doit permettre de :
- mieux maîtriser la traçabilité des nucleus.
- instaurer des quotas de productions par hectares.
- améliorer la traçabilité jusqu’à l’exportateur et demain le transformateur.

Perliculture : un forum pour faire le point

Quelques chiffres

La perliculture en octobre 2017 c’est :
26 îles perlicoles (Tuamotu-Gambier principalement).
634 fermes.
556 producteurs recensés.
382 producteurs de produits perliers.
8 048 hectares d’élevages dont les stations de greffage.




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Japon: un chat errant peut-être à l'origine d'une tentative de meurtre

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Japon: un chat errant peut-être à l'origine d'une tentative de meurtre
Tokyo, Japon | AFP | vendredi 10/11/2017 - La police japonaise a ouvert une enquête sur une tentative de meurtre sur une vieille dame dont un chat errant pourrait être à l'origine, ont rapporté les médias nippons.

La fille de Mayuko Matsumoto avait découvert sa mère en sang lundi chez elle, dans une région montagneuse du sud du Japon, avec une vingtaine de balafres sur le visage.
"Quand nous l'avons trouvée (...) son visage trempait dans le sang. Je ne savais pas ce qui s'était passé", a-t-elle raconté à la radio locale RKK.
Mayuko Matsumoto, qui est âgée de 82 ans et qui serait dans l'incapacité de s'exprimer, a du recevoir des soins d'urgence, a indiqué l'agence Kyodo News.
Constatant la relative gravité des blessures, la police a ouvert une enquête pour tentative de meurtre, selon RKK.
Après avoir constaté qu'il n'y avait pas eu d'effraction au moment de l'incident, les enquêteurs ont émis l'hypothèse que les blessures pouvaient être finalement des griffures de chats, selon la chaîne de télévision NTV.
La police s'est alors intéressée aux chats errants autour de la maison de la vieille dame et ont découvert ce qui pourrait être du sang humain sur l'un d'eux, a précisé vendredi le journal Nishinippon Shimbun.
"La police est en train de procéder à l'analyse de traces sanguines trouvées sur les griffes de l'animal qui pourrait avoir labouré" le visage de la victime, a indiqué la radio-télévision NHK.
Un porte-parole de la police japonaise n'a pas voulu commenter directement l'affaire, déclarant toutefois à l'AFP que les enquêteurs ne contestaient pas les informations de presse sur cette affaire.

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Mutilations d'animaux en Australie: un Koala retrouvé les oreilles coupées

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Mutilations d'animaux en Australie: un Koala retrouvé les oreilles coupées
Sydney, Australie | AFP | jeudi 09/11/2017 - Un koala a été retrouvé mort en Australie, les deux oreilles coupées, dernier épisode cruel d'une série de mutilations animales que la police a qualifié vendredi de "troublantes et écoeurantes".

L'animal, dont on ignore si il était vivant ou mort au moment de la mutilation, a été retrouvé lundi sur une route à Warrnambool, à environ 225 kilomètres de Melbourne, dans l'Etat de Victoria.
"Les policiers enquêtent sur ce qui ne peut être décrit que comme un incident très troublant et écoeurant", a déclaré le sergent Pat Day: "Il n' y a aucune raison de traiter un animal de cette façon, qu'il soit vivant ou mort".
La police de Victoria a déclaré dans un communiqué que cet incident faisait suite à une série de mutilations de kangourous et de wallabies dans la région, sans donner plus de détail.
En juin, dans le même Etat de Victoria, un kangourou avait été retrouvé mort tué par balles, vêtu d'un imprimé léopard et attaché à une chaise tenant une bouteille d'alcool.
Le koala est de plus en plus menacé dans toute l'Australie, victime de la perte de son habitat, des maladies, des attaques de chiens et des feux de brousse.
Un dénombrement national de 2012 a estimé la population de koalas à 330.000, bien que leur habitat dans les arbres rende difficile une évaluation précise.

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La Papouasie détruit les abris du camp australien de Manus

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La Papouasie détruit les abris du camp australien de Manus
Sydney, Australie | AFP | vendredi 09/11/2017 - Les autorités de Papouasie-Nouvelle-Guinée ont détruit vendredi les abris de fortune et les sources d'eau dans un camp australien de réfugiés qui vient d'être fermé, à quelques heures de l'expiration d'un ultimatum les menaçant d'une évacuation par la force, selon les migrants.

Objet de vives critiques des organisations de défense des droits de l'homme, le camp de l'île de Manus, ouvert par Canberra en Papouasie pour détenir et traiter les dossiers de demandeurs d'asile, a été officiellement fermé le 31 octobre, ayant été jugé anticonstitutionnel par la Cour suprême locale.
Mais environ 600 hommes s'y sont barricadés, alors même que l'eau et l'électricité ont été coupés.
Les migrants ont été priés de se rendre dans trois centres de "transition", mais ils disent craindre pour leur sécurité en raison de l'hostilité de certains habitants.
D'après l'Iranien Behrouz Boochani, la police et les services de l'immigration de PNG ont rasé les abris des détenus et détruit les poubelles dont ils se servaient pour recueillir l'eau de pluie.
"La police et l'immigration ont détruit nos abris. Dans les pièces, il fait très chaud sans électricité pour les ventilateurs. Nous avions construit ces abris pour avoir de l'ombre et être protégés du soleil tropical et de la pluie", a-t-il dit sur Twitter.
Il a également déclaré que les barrières de sécurité entourant le camp avaient été ôtées jeudi. Sur une photographie qu'il a envoyée à l'AFP, on peut voir l'eau être vidée des poubelles. 
Un autre réfugié, le Soudanais Abdul Aziz Adam, a montré à l'AFP la photographie d'hommes en train d'abattre un abri.
Parallèlement, une vidéo tournée par le groupe australien de défense des droits GetUp et illustrant les conditions de vie sordides des migrants a été publiée vendredi.
On y voit des réfugiés en train de dormir sur des tables, des toilettes bouchées et des trous creusés pour trouver de l'eau.
"Des décès et des maladies graves sont inévitables dans les jours à venir", a déclaré dans un communiqué la co-directrice de GetUp, Shen Narayanasamy, qui s'est rendue sur place. "Ces hommes sont malades, ils ont faim et soif. Les conditions sont déplorables et il est évident qu'on ne choisirait pas de vivre là si on pensait pouvoir être en sécurité ailleurs".
Les autorités papouasiennes ont lancé jeudi un ultimatum aux 600 réfugiés, leur donnant jusqu'à samedi pour quitter les lieux volontairement et les menaçant de les évacuer par la force.
Canberra mène une politique extrêmement dure vis-à-vis des migrants qui tentent de gagner ses côtes, en les reléguant sur Manus ou dans le micro-État insulaire de Nauru.
L'Australie n'accepte aucun boat-people sur son sol, même ceux qui remplissent les critères du droit d'asile.

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Thomas Voeckler parrain de la ronde tahitienne

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Thomas Voeckler parrain de la ronde tahitienne
PAPEETE, le 10 novembre 2017- C'est une fois de plus un grand nom du cyclisme qui parrainera la ronde tahitienne. Après Laurent Jalabert et Bernard Hinault, c'est au tour du cycliste le plus populaire de ces dernières années, Thomas Voeckler, de venir soutenir la petite reine tahitienne.

"C’est avec une immense joie que nous avons le plaisir de vous annoncer que le parrain de la ronde tahitienne 2018 sera Thomas Voeckler." Benoît Rivals ne cache pas son plaisir pour annoncer cette bonne nouvelle aux partenaires de la ronde tahitienne. Celui qui a marqué le cyclisme mondial des années 2000 par son tempérament offensif a été le cycliste Français le plus populaire de ces dernières années, nous fera l'honneur de sa présence pour la prochaine ronde tahitienne.

Le tout nouveau retraité des pelotons au palmares impressionnant viendra à Tahiti passer 2 semaines parmi nous. La ronde Tahitienne sera son premier parrainage d’épreuve. Il découvrira Bora Bora puis prendra part au package touristique à Moorea avec l’ensemble des participants étrangers avant de s’aligner sur l’épreuve des 110 kilomètres le dimanche 20 mai 2018.

Après Jimmy Casper, Bernard Thévenet, Laurent Jalabert, et Bernard Hinault, le VCT et la ronde tahitienne accueillent la venue de Thomas VOCKLER comme un immense honneur fait au cyclisme Tahitien et à notre épreuve. L’ensemble du Vélo Club de Tahiti fera le maximum pour que ce grand champion passe un séjour inoubliable dans nos îles paradisiaques.

Thomas Voeckler parrain de la ronde tahitienne

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La plongée de loisir se professionnalise

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La plongée de loisir se professionnalise
PAPEETE,le 10 NOVEMBRE 2017-
L’Assemblée de la Polynésie française a adoptée à une large majorité hier une loi portant sur l'exercice de la plongée subaquatique de loisir. Cette loi devrait faciliter pour les Polynésiens l'accès à l'encadrement cette activité puisqu'ils sont condamnés aujourd’hui à devoir aller se former en métropole.

Il était temps, après un quart de siècle de silence, le cadre règlementaire qui permet de définir les conditions d’exercice de la plongée de loisir vient enfin d'évoluer ! En effet, les membres Tahoeraa et le RMA ont voté hier en faveur du texte de loi qui permet que l’encadrement de cette activité soit davantage accessible aux Polynésiens, car ils doivent actuellement partir en métropole.

Au vu de l’évolution technique, des technologies, des types de mélanges utilisés pour la plongée et des pratiques, la nécessité de redéfinir un cadre cohérent s’imposait pour la Polynésie française. La plongée de loisir qui, au départ, était bénévole et associative, s’est développée avec un public de militaires, de sportifs entraînés et spécialisés, et s’est largement démocratisée ces 20 dernières années. C’est aujourd’hui une pratique touristique courante, ouverte à tous, commerciale et de loisir, qui accueille donc en majorité un public en moins bonne condition physique, qui ne recherchent ni l’exploit, ni des plongées d’exception, mais simplement le plaisir de pouvoir découvrir les fonds marins polynésiens.

En outre, le Pays souhaite clairement que l’encadrement de cette activité soit bien plus accessible aux Polynésiens, condamnés aujourd’hui à devoir aller se former en métropole. Il s’agit de créer de l’emploi pour la jeunesse, et notamment celle des îles. Par ce nouveau cadre, la Polynésie se dote enfin d'une filière de professionnalisation propre et continue de créer les brevets locaux qui permettent l'encadrement contre rémunération.

DES CONFRONTATIONS PASSIONNEES
Ce texte est porté à la fois par le ministère des Sports, au travers de la Direction de la Jeunesse et des Sports, et par le ministère du Tourisme. Les débats techniques sur les standards de sécurité, d’encadrement, de suivi médical des encadrants, ont occupé une grande partie de l’année, en concertation avec l’ensemble des représentants des professionnels. Des confrontations, passionnées pour le moins, et des échanges de points de vue ont été nombreux entre les professionnels qui ont une approche et parfois même une pratique très différentes de la même activité.
Cette loi s'inscrit dans la stratégie de développement du tourisme, qui comporte un vaste chantier règlementaire engagé cette année autour de plusieurs des textes qui, aujourd'hui, encadrent l'activité touristique (hébergement, transport, distribution…), et qui datent de plus de 20, 25 ou 30 ans. D’autre part, le ministère des Sports et la Direction de la Jeunesse et des Sports ont souhaité cette année créer le métier de guide professionnel polynésien d’activité physique de pleine nature, dont les mentions guide d’activité lagonaire et guide de plongée subaquatique ont été validées en Conseil des ministres en octobre dernier.


ENVIRON 50% DE CROISSANCE POUR LA FILIERE
En moyenne, aujourd'hui, seuls 18% des touristes pratiquent la plongée dans nos eaux, mais ils représentent les 3/4 de la clientèle des 66 centres répartis sur 17 îles. Les 2/3 d’entre eux détiennent des titres internationaux. Cela représente 120 000 plongées par an et 150 emplois en ETP (équivalent temps plein).

En répondant à la demande des principaux opérateurs touristiques, le Pays a l’ambition, d'ici 3 à 5 ans, d'atteindre environ 50% de croissance pour la filière, en toute sécurité pour les visiteurs, et en s’adaptant à la diversité des niveaux d’aptitudes de ces plongeurs occasionnels internationaux.

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Greve chez Air France : un premier vol annulé

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Greve chez Air France :  un premier vol annulé
PAPEETE, le 10 novembre 2017 - Le vol Air France de 8h25 à destination de Los Angeles a été annulé vendredi matin. La grève du personnel navigant entraîne des bouleversements sur le programme des vols d'air France au départ de Papeete.

Aucun protocole d'accord n'ayant été trouvé entre le syndicat UNSA du personnel navigant d'Air France et la direction d'Air France avant jeudi minuit, la grève à démarré ce vendredi matin à 0h. Ainsi, le premier vol au départ de Papeete, prévu à 8h25 a dû être annulé.
L'avion est quant à lui, reparti à vide faute de personnel navigant pour assurer le vol.

Dans un communiqué de presse publié, jeudi soir, la compagnie française annonce qu'elle "prendra en charge ses clients. La ressource en chambre d’hôtel étant limitée à Tahiti surtout les week-ends, priorité sera donnée aux clients non-résidents et sans hébergement, ce qui représente en moyenne 80% des clients de chaque vol."

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Vers une sortie de crise à l'hôpital

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Vers une sortie de crise à l'hôpital
PAPEETE, le 10 novembre 2017 - Un protocole d'accord devrait être signé ce vendredi au ministère de la Santé entre le gouvernement et les représentants du syndicat des praticiens hospitaliers. L'hôpital devrait fonctionner normalement dès cet après-midi. La colère des grévistes reste intacte.

L'assemblée générale de ce vendredi matin a duré plus d'une heure. Une réunion plus longue que prévu, tant les questions et les inquiétudes des praticiens hospitaliers en grève depuis une semaine étaient nombreuses.

Dans l'amphithéâtre du centre hospitalier de Polynésie française, taote Marc Lévy a annoncé à ses collègues qu'un protocole d'accord allait être signé entre le syndicat et le gouvernement. Pour autant, les principaux intéressés ne sont en rien d'accord avec le document.

Dans les faits, les médecins ne décolèrent pas. Ils sont terriblement déçus et attristés de la manière dont se sont déroulées les négociations. Pire que tout : ils ont le sentiment de ne pas avoir été entendus.

"L'assemblée générale des praticiens hospitaliers a présenté le proposition de protocole d'accord. Celui-ci reconnait finalement la non-application du protocole de 2016. Vu le refus du gouvernement, nous sommes obligés pour ne pas poursuivre une grève qui est pratiquement intenable dans un hôpital. Compte tenu du nombre de patients, il est très difficile de faire une grève prolongée donc il y a un compromis qui a été fait. Normalement, les compromis sont faits sur de nouvelles revendications. Là, c'est bien la première fois que nous faisons un compromis en subissant le fait qu'un protocole soit remis en cause", regrette le président du SPHPF, Marc Lévy.

La signature de ce protocole est prévue à 12h15 au ministère de la Santé.

Les praticiens hospitaliers semblent avoir prévu d'organiser un nouveau mouvement de contestation dans les jours à venir.

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Arrêté à Arue après avoir braqué une banque

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Arrêté à Arue après avoir braqué une banque
PAPEETE, le 10 novembre 2017 - Un homme d'une trentaine d'années a été arrêté ce vendredi matin après avoir braqué une banque à Arue. Il a été interpellé à 300 mètres de l'établissement bancaire. Ces informations ont été révélées par nos confrères de Polynésie 1ère.

L'un des cadres de l'établissement de l'agence de la Socredo d'Arue a été menacé ce vendredi matin vers 10 heures par un homme muni d'une arme blanche ont révélé nos confrère de Polynésie 1ère. Le cadre, sous la menace a remis 50 000 Fcfp.

L'agresseur a été interpellé à 300 mètres de la banque en flagrant délit. Il est en garde à vue depuis 10 heures dans les bureaux de la brigade d'Arue pour "vol avec violence". Il encourt jusqu'à 10 ans de prison.

Récidiviste, l'homme a déjà été condamné en 2012 pour "vol avec violence". Il était par ailleurs suivi par le centre psychiatrique de l'hôpital Taaone.

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French Blue annonce un premier vol sur Tahiti le 11 mai 2018

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French Blue annonce un premier vol sur Tahiti le 11 mai 2018
PAPEETE, 10 novembre 2017 - C'est un entretien exclusif. La rédaction de Tahiti Infos a contacté Marc Rochet, le P-dg de French Blue afin d'en savoir un peu plus sur l'offre commerciale que projette la compagnie aérienne low-cost, sur le tronçon Paris-Tahiti avec escale à l'aéroport international de San Francisco. French Blue projette de faire un premier vol en direction de Tahiti le 11 mai 2018 et annonce l'ouverture de sa commercialisation "dans les semaines qui viennent".

Sur quels critères commerciaux votre compagnie se fonde-t-elle pour ouvrir une route aérienne Paris-Tahiti en passant par San Francisco ?

Marc Rochet : D’abord, je voudrais dire deux mots sur l’histoire de French Blue. Nous sommes une compagnie nouvelle qui est actuellement équipée d’avions Airbus A330 et A350 que nous avons acquis neufs. Cela nous a permis d’ouvrir un nouveau mode de commercialisation, puisque nous avons choisi de nous positionner sur le créneau du low-cost long-courrier avec une cabine Eco de qualité, une cabine Eco Premium mais pas de classe Business. Ces deux avions sont actuellement en activité sur l'île de La Réunion.
Nous avons conforté notre analyse de ce business model aérien, nous sommes sur le point d’enrichir notre flotte d’un nouvel Airbus A350 au mois d’avril 2018 : il nous fallait continuer à faire de la croissance et du développement. Nous avons, dans ce contexte, analysé plusieurs routes, en particulier dans l’Océan indien et vers les Etats-Unis, et la route sur Papeete via les Etats-Unis. Pourquoi Papeete ? Parce qu’on pense que les conditions sont réunies pour répondre aux besoins de la population tahitienne et des touristes qui désirent se rendre à Tahiti. Nous pensons que notre modèle est porteur de croissance et peut apporter un trafic supplémentaire, notamment en direction de la Polynésie française. Et ce, à condition de proposer un service de qualité à des prix plus compétitifs. C’est ce que nous allons faire. On pense que nous avons de bonnes chances de réussir, comme nous réussissons actuellement sur l’île de La Réunion
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French Blue annonce un premier vol sur Tahiti le 11 mai 2018
Le projet d’ouverture de cette ligne sur Tahiti n’est-il pas consécutif aux difficultés provisoires de trafic vers Saint-Martin, après l’ouragan Irma ?

Marc Rochet : Pas du tout. D’abord cette desserte Paris-Saint-Martin est réalisée par Air Caraïbes (également détenue par le groupe Dubreuil, NDLR) et non pas French Blue. Ensuite, alors que nous avions arrêté la desserte de Saint-Martin pendant les cyclones, nous revolons aujourd’hui vers cette destination, à la différence d’Air France. Nous sommes contents d’avoir rouvert cette route, parce qu’au-delà du trafic touristique qui a été impacté par ces événements climatiques, beaucoup de résidents de Saint-Martin ont besoin de se déplacer dans ces situations difficiles. Nous avons actuellement un vol, et je peux vous dire que nous augmenterons notre fréquence à partir de début janvier.

Comment intégrez-vous dans votre business model de route vers Tahiti, l’annonce par la compagnie Norwegian, géant du low-cost, de commercialiser quatre vols hebdomadaires Paris-San Francisco ? Cela n'affecte-t-il pas la viabilité de votre projet ?

Marc Rochet : Non, parce que Norwegian a sa propre stratégie. Cette compagnie opère sur des avions différents des nôtres ; de très bons appareils certes, notamment des Boeing 787. Mais ces avions sont plus petits. Nous pensons que nous avons des éléments qui distinguent notre offre de la leur, en particulier le fait que nous partions de Paris-Orly, par exemple, alors qu’ils partent de Roissy. Nous avons en outre un service différent à bord, plus personnalisé. Nous sommes une compagnie – soyons clair – française, basée en France, avec des équipages dont la langue française est la langue naturelle… Donc, il me semble que, pour les clients que nous visons, nous avons des atouts vis-à-vis de Norwegian.
Ensuite, je ne cherche pas à prendre des clients à Norwegian. Ce qui nous intéresse, c’est d’offrir aux Tahitiens des conditions de voyage plus économiques. On sait que c’est un archipel éloigné de tout et que voyager coûte cher. La population va bénéficier de meilleurs tarifs. Ensuite nous cherchons à développer l’activité sur le segment des touristes français, européens et américains qui souhaitent aller à Tahiti.


Justement, sur quel effectif annuel de passagers votre compagnie a-t-elle fondée son étude de marché pour l’ouverture d’une route vers Tahiti ?

Marc Rochet : Pas la première année, puisque nous démarrons en mai, mais c’est une ligne sur laquelle on pense que nous atteindrons facilement les 45 000 passagers par an à partir de 2019.

On parle bien d’une fréquence de deux vols par semaines sur Tahiti ?

Marc Rochet : Deux vols en base et trois vols en pointe. Nous allons opérer deux vols à l’ouverture. On passera à trois vols par semaine à partir de la mi-juin jusqu’à fin août. Il y aura une petite période à deux vols avant que nous revenions à trois à partir de début décembre pour la fin d'année.

Un trafic de 45 000 passages en année pleine sur le tronçon Paris-Papeete, c’est rentable commercialement ?

Marc Rochet : Nous sommes une compagnie qui sait gagner de l’argent. On progressera ; et nous n’avons pas l’intention d’échouer. Je peux vous dire que sur La Réunion, nous avons ouvert il y a un peu plus de quatre mois et nous faisons aujourd’hui 80 % de remplissage après avoir pris 15 % des parts de marché.

Vous annoncez un premier vol French Blue sur Tahiti en mai 2018. Avez-vous une date plus précise ?

Marc Rochet : Nous avons calé les choses sur un premier vol le 11 mai 2018. On confirmera cela dès l’ouverture des ventes.
En attendant, je salue la décision du gouvernement de la Polynésie française qui nous a autorisé à pratiquer ces vols. Je suis convaincu que cela sera bénéfique pour la population locale et que nous apporterons des touristes. On le voit partout ailleurs, la concurrence ça a du bon : ce n’est pas sur les marchés un peu trop statiques que se développent la qualité et les prix que cherchent les consommateurs. Nous sommes des professionnels. Nous venons certes pour gagner de l’argent, mais aussi pour offrir une prestation de qualité à nos clients. Et c’est ce qui fait notre succès jusqu’à présent. Nous avons la conviction absolue que cela marchera aussi sur la Polynésie.

French Blue annonce un premier vol sur Tahiti le 11 mai 2018
Que pensez-vous des craintes exprimées ces jours-ci par certains politiques locaux à propos d’une déferlante de visiteurs bas-de-gamme, dont vous seriez la cause ?

Marc Rochet : Je ne crois pas du tout à ce genre d’analyse. Dans le monde, il y a un nombre très important de destinations touristiques, pour lesquelles des tarifs très attractifs sont pratiqués. Et ce n’est pas pour autant que des "backpackers", comme on les appelle, voyagent d’un bout du monde à l’autre. Malheureusement, les gens qui sont dans ces situations, parfois socialement difficiles, ont plutôt tendance à rester là où ils sont que d’aller à l’autre bout de la planète, voire aussi loin que Tahiti. Nous ne l’avons pas vu ailleurs, il n’y a aucune raison que ça se produise aujourd’hui.
Mais j’ai une autre raison de penser que ça n’arrivera pas : il y a de nombreuses années, alors que j’étais président de la compagnie AOM, j’avais un concurrent qui s’appelait Corsair qui est arrivé à Tahiti avec un très gros porteur, plus gros que les avions actuels, le Boeing 747. Il a amené à Tahiti des touristes qui ont fait bénéficier les pensions de famille d’un vrai regain d’activité. Cette situation de concurrence entre AOM et Corsair a permis de faire baisser les prix. Elle a permis aux Polynésiens de voyager en profitant d’une meilleure gamme tarifaire. Ce n’est pas pour autant que Tahiti a été submergé par les "backpackers". Et j’irai même plus loin, souvenez-vous que c’est M. Gaston Flosse lui-même qui avait été chercher Corsair. Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui, 25 ans après alors que le monde change, évolue, son parti adopte une position si différente de celle qu’il avait dans les années 90.


À ce propos, justement, pouvez-vous nous parler de vos offres commerciales ?

Marc Rochet : Nous vendons de la classe économique, comme en vendent toutes les compagnies aériennes et notamment celles qui desservent actuellement Tahiti. Je souhaite qu’avec notre arrivée les choses évoluent. Notre produit va être un avion neuf, avec des sièges de dernière technologie, avec des écrans et des distractions à bord de grande qualité… Nous mettons en avant un Airbus A350 tout neuf avec les derniers cris de la technologie. Je suis content de constater, d’ailleurs, qu’Air Tahiti Nui projette de mettre en place, quelques mois après nous, un Boeing 787 qui est un avion remarquable. Les Tahitiens pourront ainsi bénéficier d'appareils avec de nouveaux aménagements. La classe Eco mérite plus de confort et plus de technologie qu’aujourd’hui. (…)
Nous avons aussi une classe Premium, à l’avant de nos avions. Ce n’est pas une classe Affaire, à l’instar de ce que proposent nos concurrents : chacun son segment de clientèle. Cette classe Premium Eco s’adresse aux passagers qui veulent voyager dans de meilleures conditions de confort.
Nous avons annoncé des gammes tarifaires qui seront de l’ordre de -15 % à -20 % par rapport à l’offre actuelle sur le tronçon. Il me semble que c’est normal parce que les avions modernes sont plus performants, que le coût du carburant a baissé et que nous cherchons à optimiser l’efficacité de notre produit. Je précise d’ailleurs que nous ne sommes pas du tout là pour faire du dumping. Cette accusation, que j'ai lu dernièrement, m’a fait bondir. Je suis une filiale d’un groupe familial privé, qui s’appelle le groupe Dubreuil. Ce groupe nous soutient avec beaucoup de convictions. Il n’est pas question que l’on perde de l’argent. Air Caraïbes et French Blue gagnent de l’argent. Nous sommes même parmi les compagnies françaises les plus profitables. Nous ne sommes pas là pour faire du dumping mais pour offrir un produit de qualité à son juste prix.


En France, avez-vous des accords de partenariat avec des transporteurs terrestres nationaux ?

Marc Rochet : Nous avons déjà des accords "TGV-Air" et nous pratiquons depuis longtemps de façon quasi-automatique les connexions avec le réseau TGV, ce qui nous permet de commercialiser des billets en continuité sur le réseau ferroviaire.

Votre offre Premium Eco fera-t-elle bénéficier à ses passagers d’un traitement distinctif à l’enregistrement, l’embarquement et pendant les escales ?

Marc Rochet : Nous dissocions bien sûr les services au sol à l’attention des clients Premium. Les prestations en vol sont également différentes. Je précise d’ailleurs que c’est pour des raisons de qualité de service que nous avons choisi de faire escale à San Francisco, plutôt qu’à Los Angeles. L’aéroport international de San Francisco nous permet d’offrir une qualité de services au sol que nous n’aurions pas été en mesure de proposer sur Los Angeles.

A quoi tiennent les autorisations que vous attendez actuellement sur la plateforme de San Francisco ?

Marc Rochet : Il s’agit d’une formalité réglementaire. Notre compagnie envisage de desservir San Francisco et nous avons dû présenter un dossier auprès de l'US Department of transportation (DOT), en lien avec les autorités américaines. Le DOT impose des procédures à respecter. En particulier, nous n’avons pas le droit de donner des prix, de commercialiser et d’engager des campagnes de publicité commerciale tant que l'administration américaine n’a pas analysé notre dossier.
Cependant, nous sommes sur des accords de ciel ouvert et j’attends en toute sérénité l’approbation des autorités américaines pour mettre en vente, ce que nous ferons dans quelques semaines.


Cette autorisation n’est donc qu’une question de temps ?

Marc Rochet : Oui, nous sommes dans le cadre d’un accord Etats-Unis-Europe de ciel ouvert. C’est une question administrative. Il nous faut respecter ce cheminement et c’est ce que nous faisons. Je suis 100 % sûr d’obtenir cette autorisation.

Dans la perspective de votre installation à Tahiti, envisagez-vous l’ouverture d’une agence et des recrutements ?

Marc Rochet : Exact.

Combien pensez-vous créer d’emplois ?

Marc Rochet : Nous avons pour habitude, chez Air Caraïbes et French Blue de recruter des personnels locaux pour une partie de notre activité. On pense qu’il est important de participer à l’économie locale. C’est une politique constante du groupe auquel j’appartiens. Nous allons lancer dans les jours qui viennent les premiers appels à candidature. Les premiers recrutements concerneront des hôtesses et des stewards, probablement des pilotes aussi.
Pour l’instant je n’ai pas de chiffres précis à annoncer ; mais la première fourchette de recrutement devrait concerner 25 à 30 personnes. Notre équipe commerciale en agence sera en nombre réduit, parce que nous contrôlons nos coûts et nous ne voulons pas "surstaffer" la compagnie en personnels administratifs. Nous sommes une entreprise moderne et nous fonctionnons avec une très forte digitalisation de nos process.

French Blue en bref

La compagnie French Blue a débuté ses opérations en 2016. Elle est une filiale du Groupe Dubreuil, propriétaire d'Air Caraïbes. French Blue exploite aujourd'hui deux avions de marque Airbus, un A330-300 de 378 places dont 28 en classe Eco Premium, et un A350-900 de 411 places dont 35 en classe Premium. La compagnie low-cost doit agrandir sa flotte d'un nouvel A350-900 neuf en avril 2018 et d'un A350-1000 en 2020. French Blue est dirigée par Marc Rochet et basée sur la plateforme aéroportuaire de Paris-Orly.

L'A330-300 de French Blue a effectué son premier vol commercial le 1er juillet 2016 pour le compte d'Air Caraïbes, en reliant Paris à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Le premier vol commercial sous sa propre marque a eu lieu le 10 septembre 2016 à destination de Punta Cana (République dominicaine). French Blue propose aujourd'hui huit à neuf vols par semaine vers La Réunion depuis le 16 juin 2017. Tous les vols de French Blue sont opérés en partage de code avec Air Caraïbes.


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La HUS lance un nouveau concours de design et d'ingénierie sous-marine

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La HUS lance un nouveau concours de design et d'ingénierie sous-marine
PAPEETE, le 10 novembre 2017 - La précédente édition du HUS Prize avait permis de révéler des projets de technologies aquatiques innovantes. Ce succès a incité l'association polynésienne Human underwater Society à renouveler ce concours pour une deuxième édition, encore dotée de plusieurs prix, principalement des billets d'avion ATN.

L'année dernière, les gagnants avaient inclus un drone sauveteur en mer, un salon à moitié immergé ou encore des instruments de musique sous-marins. L'édition 2017 est toujours ouverte aux professionnels et aux étudiants, avec une grande variété de prix différents. Le règlement du concours est disponible sur www.humanunderwatersociety.org. et vous pouvez suivre l'association HUS sur sa page Facebook.



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