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Football – Ligue 1 : Dragon fait la bonne opération de la 5e journée

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Les matchs comptant pour la 5e journée de la première phase de championnat de Ligue 1 ont eu lieu le week end dernier entre les 10 équipes formant l’élite du football tahitien. Central conserve sa position de leader avec 18 points, suivi de Tefana 17 points et Vénus 15 points. La bonne opération est effectuée par Dragon qui ravit la 4e place à Pirae qui se retrouve 5e, Taiarapu perd une place et se retrouve 6e.
Football – Ligue 1 : Dragon fait la bonne opération de la 5e journée
La 5e journée du championnat de Ligue 1 s’est déroulée le week end dernier entre les 10 équipes élite du football tahitien. Alors que le début des deux dernières saisons avait vu la domination écrasante de Tefana, le début poussif du club de Faa’a a semble-t-il réveillé les ardeurs des autres clubs. Comment expliquer cette nouvelle configuration, par ailleurs bénéfique pour le suspense du championnat ?
 
Rappelons que Tefana, bien que leader du championnat 2016-2017, avait perdu en mai dernier sa demi finale des play off face à Vénus, ce qui a eu pour conséquence de priver le club de sa participation à la prochaine Ligue des champions OFC en 2018. On rajoute à cela des tensions internes qui ont débouché sur le départ d’un des buteurs vedettes Sylvain Graglia, suivi de celui de joueurs importants que sont Lorenzo et Jonathan Tehau.
 
Mais on ne balaye pas des années de travail et de structuration en si peu de temps et malgré la défaite contre Central lors de la 2e journée de Ligue 1, Tefana peut s’enorgueillir de quatre victoires sur cinq rencontres, le club n’a certainement pas dit son dernier mot cette saison. Tefana participera notamment à la Coupe de France en le 11 novembre prochain contre Rodez Aveyron Football, club de nationale 1, au stade Pater.

Football – Ligue 1 : Dragon fait la bonne opération de la 5e journée
Dragon s’impose face à Vénus
 
La bonne opération a été effectuée par l’as Dragon. Le club de Titioro avait déjà perdu deux fois en quatre matchs, contre Taiarapu et contre Pirae. Dès la 6’ minute, Salomon Tevepauhu ouvre le score mais le meilleur buteur du championnat, Teaonui Tehau, remet les deux équipes à égalité à la 18’, le score n’évoluera pas jusqu’à la mi-temps. Au retour du vestiaire, le jeune capitaine de Dragon Tamatoa Tetauira se montre à nouveau décisif à la 60’, en inscrivant le but qui permettra à Dragon de s’imposer 2-1 face à Vénus.
 
Le leader Central aurait pu en profiter pour distancer Vénus mais il n’en sera rien puisque Central devra se contenter d’un match nul contre Taiarapu. L’excellent n°10 centralien Manuarii Hauata avait pourtant « fait le job » en inscrivant un premier but à la 17’ puis en second à la 73’. C’était sans compter sur la gnaque de Taiarapu qui marque à la 85’, prend un carton rouge à la 87’ et finit par marquer encore à la 90’, peu avant la fin du match.
 
Pirae, qui s’était pourtant offert dans ce début de saison un nul contre Vénus et une victoire contre Dragon, n’a obtenu qu’un match nul 4-4 contre la sélection U19. L’effectif de Pirae est composé d’un mélange de joueurs « stars » Tikitoa et de jeunes joueurs. Dès que le nombre de Tiki Toa faiblit – il n’y avait que Raimoana Bennett, Tearii Labaste et Raimana Li Fung Kuee cette fois-ci sur le terrain -, l’équipe a forcément plus de mal. Les U19 n’ont pas démérité non plus, notamment Yann Vivi qui s’offre un doublé.
 
Le promu Aorai s’offre sa deuxième victoire en cinq matchs. Après les défaites contre les ténors Tefana, Vénus et Central, Aorai fait un sans faute pour l’instant face aux équipes de bas de tableau, victoire 2-1 contre les U19 lors de la 4e journée et victoire encore 2-1 cette fois-ci contre Manu Ura. Tefana s’impose logiquement 4-2 contre Punaruu, actuel dernier du championnat.
 
Cette 5e journée de championnat a été marquée par des incivilités de la part de supporters. Une enquête est en cours en vue d’éventuelles sanctions. SB / FTF

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Les allégements fiscaux prévus par le Pays

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Les allégements fiscaux prévus par le Pays
PAPEETE, le 25 octobre 2017 - Mardi, lors de la quatrième conférence économique, le vice-président Teva Rohfritsch a révélé les intentions du Pays de mettre en place une série de mesures fiscales afin de soulager les entreprises qui dynamise l'économie polynésienne.

Le vice-président Teva Rohfritsch a dévoilé le deuxième train de mesures fiscales prévues par le Pays. En tout se sont sept mesures qui, avant d'être applicables, doivent d'abord passer devant le CESC, puis devant l'assemblée territoriale avant d'être votée en session budgétaire. "Messieurs les chefs d'entreprises bien sur tout ne va pas se faire en un jour", a tenu à rappeler Teva Rohsfritch à l'assemblée de chefs d'entreprises venu écouter les annonces du pays.

La première mesure annoncée par le vice-président est une réduction de la TVA pour les entreprises proposant des services à la personne, ainsi il est proposé d'aligner tous les prestataires de service à la personne sur un taux de TVA de 5% comme pour les garderies. Le but est "de leur apporter plus de visibilité" indique Teva Rohfritsch.

Ensuite, afin de rendre la patente plus supportable pour les entreprises en difficultés, le pays propos de leur faire bénéficier d’un abattement de 20% sur la patente dont elles sont redevables. Toujours pour les patentés, il est proposé un fractionnement de la valeur locative servant de base au calcul du droit proportionnel à la contribution des patentes pour les surfaces exploitées en commun par plusieurs patentés. En résumé, lorsqu’un local professionnel est utilisé par plusieurs entreprises, sa valeur locative est taxée à 100% dans le compte de chaque entreprise. Dans un souci d’équité, il est proposé de proratiser l’imposition.

Une autre proposition d'allégement fiscal s'appliquerait lors de la cession d’un bien d’une entreprise, la TVA s’applique. Or, en cas de transmission universelle de patrimoine, les droits d’enregistrement s‘appliquent également, ce qui génère une double imposition avec la TVA. Il est proposé de mettre fin à ce cumul d’imposition.

Les très petites entreprises bénéficient d’un régime fiscal simplifié mais qui est toutefois contrarié par l’obligation d‘appliquer la TVA à partir d’un chiffre d’affaires de 2.000.000 F. Compte tenu des faibles enjeux budgétaires et du souhait de donner tout son sens à ce régime fiscal hyper simplifié, il est proposé de porter le plafond de cette franchise TVA à 5 millions de Francs.

Il est proposé de rendre éligibles à la défiscalisation les investissements qui bien que n’étant pas directement liés au projet, concourent significativement à sa viabilité (ex : bateau assurant la liaison entre l’île principale et le motu où est implanté le projet).

Il est également proposé d'exonérer d’iRCM, les associés des Sociétés en nom collectif et sociétés civiles. En effet ces dernières ne sont pas protégées sur leur patrimoine personnel en cas de difficulté. De ce fait, ils exploitent leur entreprise dans les mêmes conditions qu’une entreprise individuelle.

Le vice-président a annoncé la mise en place d'un avantage fiscal pour les pick-up neuf destinés aux îles autres que Tahiti et Moorea. Ainsi, les véhicules exonérés de la taxe de mise en circulation.

Après la polémique qui avait défrayé la chronique lors du redressement fiscal d'un groupe de ori Tahiti, le gouvernement se propose d'appliquer.

Afin de clarifier les conditions de l’exonération de TVA en faveur de l’artisanat, il est proposé de faire référence à la réglementation artisanat pour définir les objets d’artisanat traditionnel (personne physique exerçant une activité manuelle créatrice et qui en tire des revenus réguliers ; les objets créés doivent par les matières premières utilisées, être l’expression du patrimoine culturel polynésien)

Il est proposé de réactiver le dispositif d'incitations fiscales pour l'emploi durable (IFED). L’iFED consiste en une réduction d’impôt de 1.500.000 F imputable sur 3 exercices pour toute entreprise justifiant une création d‘emplois sur au moins 3 ans. Elle pourra être imputée sur la CSiS si les capacités d’imputation iS sont épuisées.

Le pays propose une aide aux prestataires de services étrangers. Appliquée aux prestataires de services étrangers qui exercent ponctuellement en Polynésie, la retenue à la source a vu son taux passer de 10% à 20% en 2013. Il est proposé de ramener le taux à 17,5%.

Le vice-président a également évoqué un allégement fiscal pour la publicité. En effet, la publicité étant un vecteur essentiel d’incitation à la consommation et donc de relance de l’économie, il est proposé de supprimer la fiscalité qui s’y rapporte, à l’exception toutefois de la publicité faisant la promotion des produits nocifs pour la santé.

La réévaluation des actifs permet de présenter une meilleure image de l'entreprise dans la perspective d’une cession ou d’un prêt. Toutefois, les entreprises ne sont pas incitées à y procéder car la réévaluation est imposable à l’iS. C’est pourquoi, il est proposé une exonération ponctuelle de cet impôt.

En alternative à la défiscalisation, il est proposé aux entreprises une incitation fiscale pour les investissements qu’elles réalisent pour leurs propres besoins. Il s’agit de leur octroyer un crédit d’impôt égal à la part de bénéfices qu’elles réinvestissent en immobilisations amortissables neuves.



Teva Rofritsch " les services à la personne constituent un facteur d'avenir "
Vous avez annoncé de nouvelles mesures fiscales dont la baisse de la TVA de 13,5% pour les services à la personne, est ce que vous y voyez un gisement d'emploi ?
Absolument, toutes les mesures fiscales que nous déployons au budget 2018, qui va être soumis à la sanction à l'assemblée, visent deux choses l'intensification de la création d'emploi dans le Pays et l'autre c'est l'investissement pour faire en sorte que chaque franc qui est investi ait un effet démultiplicateur. Cette mesure en particulier consiste à dire que ça fait longtemps qu'on dit que les services à la personne constituent un facteur d'avenir, on ne parle pas seulement de la gare d'enfant mais aussi de la garderie, de l'accompagnement scolaire, mais aussi la prise en charge des personnes âgées. La démographie va amener de plus en plus de personnes âgées. La solidarité est encore importante en Polynésie, heureusement, mais elle aura ses limites à un moment parce que nous aurons beaucoup de personnes à prendre en charge. Il semble important de donner un coup de pouce à ce secteur en venant réduire la TVA qui est perçue. Ils étaient à 13%, nous les faisons passer à 5% de manière à rendre compétitif ce secteur-là et accessible à tout le monde. Ce n'est plus aujourd'hui un besoin réservé aux personnes aisées. Toutes les familles ont besoin d'avoir un apport, d'avoir une aide. Au travers de cette mesure nous voulons formaliser cette aide, que ça crée officiellement de l'emploi avec des cotisations sociales pour qu'on participe tous et en même temps dire, il y a des entreprises qui se créent encourageons les.


Les allégements fiscaux prévus par le Pays

Les allégements fiscaux prévus par le Pays


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Une matahiapo de 77 agressée à Tiarei, son voisin interpellé

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Une matahiapo de 77 agressée à Tiarei, son voisin interpellé
PAEETE? le 25 octobre 2017- Le 7 octobre 2017 vers 16 heures, une personne âgée de 77 ans a été victime d’une agression à son domicile situé au PK 18.5, district de Papenoo, dans la commune de Hitia’a O Te Ra.
Un individu s'est introduit par effraction chez la victime, et l'a agressée en l'étranglant. La vieille dame s'est débattue et a griffé son agresseur au niveau des bras avant de perdre connaissance.
A son réveil, cette dernière a découvert que ses économies ont été dérobées. Le préjudice est de 19 000 XPF. La victime présente une ITT de 3 jours.
Le 18 octobre dernier, les investigations menées par la brigade de Tiarei ont permis l’interpellation et le placement en garde à vue d’un homme âgé de 35 ans, voisin de la victime.
Au terme de cette mesure, l’auteur a été présenté devant le Parquet puis le juge des liberté et de la détention qui a ordonné son placement en détention provisoire dans l’attente de sa comparution immédiate prévue le 9 novembre 2017.

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Course à pied – Défi de Tahiti iti : La victoire pour Joackim Ribier et Elodie Menou

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Course à pied – Défi de Tahiti iti : La victoire pour Joackim Ribier et Elodie Menou
Les Défis de Tahiti iti ont eu lieu ce samedi à la Presqu’île, il y avait trois courses au programme. Près de 150 coureurs étaient présents de la ligne de départ placée au niveau d’un super marché de Taravao. Une quarantaine d’athlètes ont participé au semi marathon. Sur ce parcours, c’est Joackim Ribier qui remporte la première place. Chez les dames, Elodie Menou a été la plus rapide.
 
Sur le 10 kilomètres, Yoann Mornet et Kari-Lee Armour Lazzari ont pris les premières places. Paul Chouteau et Julie Pidou ont été les plus forts sur le 5 kilomètres. On a pu noter l’absence de Teiva Izal qui avait remporté la course l’année dernière. Il s’était imposé en l’absence de ténors tels que Cédric Wane ou encore Samuel Aragaw qui, cette année encore, n’ont pas pu faire le déplacement. Sport Tahiti

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Natation – Meeting demi-fond : Meilleure performance pour Poerani Bertrand

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Natation – Meeting demi-fond : Meilleure performance pour Poerani Bertrand
Plus d’une centaine de nageurs et de nageuses se sont donné rendez-vous ce samedi 21 octobre au bassin de Pirae, près du stade Pater, pour le meeting demi-fond proposé par la fédération tahitienne de natation. Trois courses étaient au programme : 800m nage libre, 400 x 4 nages et 1 500 nage libre. Une « meilleure performance » a été établie par la prometteuse Poerani Bertrand du club Olympique de Pirae, dans la catégorie 15 ans, elle boucle le 400×4 Nages en 5’17″10.
 
Du côté du Cercle des Nageurs de Polynésie, se sont deux médailles d’or, quatre médailles d’argent et une médaille de bronze, sur les six podiums de l’après-midi, qui ont été décrochées. Ce fut l’occasion pour les jeunes nageurs de tester des distances encore jamais nagées. TM / Sport Tahiti

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Boxe - Challenge Maco Nena : Heimata Neuffer bat le Néozélandais

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La première soirée de la 5e édition du Challenge Maco Nena, organisé par le Tefana Boxing et le Warrior Boxing club sous l’égide de la fédération polynésienne de boxe, s’est déroulée ce lundi 23 octobre dans la salle omnisports de Vairao. Heimata Neuffer a pu gagner sa place en demi finale en s’imposant aux points face au Néozélandais Titi Motusage.
Boxe - Challenge Maco Nena : Heimata Neuffer bat le Néozélandais
Délocalisés de Fautaua vers Papenoo pour l’occasion, huit combats étaient au programme avec de la boxe éducative, de la boxe féminine et de la boxe amateur. Le clou de la soirée aura été le quart de finale opposant Heimata Neuffer au Néozélandais d’origine tongienne Titi Motusage.
 
Pour rappel, le Challenge Maco Nena est un tournoi international réservé exclusivement aux poids Lourds. Le vainqueur de l’édition 2016 et détenteur de la ceinture est Amoroa Atiu, un boxeur originaire de Bora Bora.
 
Pour l’édition 2017, Heimata Neuffer (Central Olympic), Tehema Tepa (Tefana Boxing), Amoroa Atiu (Atiu BC de Bora Bora) et les deux boxeurs de Nouvelle Zélande Titi Motusage et Fa Mohekonokono étaient en lice.
 
Le quart de finale a opposé Heimata Neuffer à Titi Motusage, qui accusait 94 kilos à la pesée du dimanche soir. Au terme des trois rounds de trois minutes, le sociétaire de Central Olympic, Heimata Neuffer, a dominé les débats face à un dangereux adversaire. Plus précis, plus rapide et touchant au bon moment, Heimata remporte le combat aux points.
 
La compétition poursuivra avec les demi finales. Heimata Neuffer sera opposé à Amoroa Atiu et Tehama Tepa affrontera le géant néozélandais de 140 kilos, Fa Mohekonokono. La grande finale aura lieu le vendredi 27 octobre au Tahiti Pearl Beach Resort de Arue, une soirée à ne pas manquer. Informations au 87 77 95 40 ou 87 76 22 46. Sport Tahiti

Boxe - Challenge Maco Nena : Heimata Neuffer bat le Néozélandais
Le Challenge Maco Nena est un hommage au grand sportif polynésien qu’était Maco Nena, père et grand-père des organisateurs Pierre et Tafai Nena. Pour ce tournoi 2017, 4 aito tahitiens Teiki Marotau, Heimata Neuffer, Tehema Tepa et le tenant du titre 2016 Amoroa Atiu, affronteront les guerriers néozélandais et australiens, pour gagner et surtout garder la prestigieuse ceinture du Challenge Maco Nena au Fenua.
 
Les organisateurs promettent « un véritable show à l’américaine ». Au programme, DJ, jeux de lumières, splendides « Ring Girls », concert pendant l’entracte, sans oublier de magnifiques combats en perspective. Car en plus du Challenge, des combats locaux sont prévus avec les meilleurs boxeurs polynésiens.

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Heremoana Maamaatuaiahutapu reçu à la Commission de régulation de l’énergie

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Heremoana Maamaatuaiahutapu reçu à la Commission de régulation de l’énergie
PARIS, 25 octobre 2017 - Le ministre en charge de l’Energie, Heremoana Maamaatuaiahutapu, s’est entretenu, mercredi lors d’une réunion de travail, avec le président de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), Jean François Carenco.

Heremoana Maamaatuaiahutapu a ainsi marqué son souhait de mieux connaître le secteur de l’électricité en Polynésie française pour pouvoir en orienter les perspectives de développement. En effet, la CRE connaît bien notre paysage énergétique pour avoir effectué sur le fenua des missions d’expertise en 2012 et en 2015.

Après une heure d’échange, Heremoana Maamaatuaiahutapu et le président de la Commission de régulation de l’énergie se sont entendus sur la conclusion d’une convention d’assistance technique au début de l’année 2018. Catherine Edwige, commissaire, ainsi que Brice Bohuon, directeur général des Services et le directeur adjoint, Julien Janes, ont également assisté à cette réunion de travail.

La CRE a pour missions de réguler les réseaux ainsi que les marchés d’électricité et de gaz en France métropolitaine. Elle concourt au bon fonctionnement de ces marchés au bénéfice des consommateurs finaux et s’assure d’une cohérence avec les objectifs de la politique énergétique.

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Te Ahi Nui : 11 candidats danseront avec le feu

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Te Ahi Nui : 11 candidats danseront avec le feu
PAPEETE, le 25 octobre 2017 - Vendredi et samedi se tiendra le concours TE AHI NUI de couteau de feu au Méridien. Onze candidats s'affronteront pour remporter le droit de représenter la Polynésie à Hawaii.

La Polynésie recherche celui qui remportera le titre de champion du monde de danse avec le feu à Hawaii. Vendredi et Samedi, le concours Te Ahi Nui de danse du feu se tiendra au Méridien.
Comme tous les ans, Te ahi Nui se présentera sur deux soirées en trois catégories : amateur, professionnel et espoir.
Cette année, cinq candidats se présenteront dans la catégorie professionnel. Pour se présenter dans cette catégorie, il faut avoir remporté la catégorie amateur ou être un candidat expérimenté avec plus de 5 ans de pratique. Chez les pro, c'est le gagnant de la catégorie amateur qui est considéré comme favori. Chez les amateurs, hommes et femmes à vouloir gagner leur chance de danser pour la Polynésie à Hawaii.
Enfin trois enfants âgés entre 8 et 10 ans feront le show dans la catégorie espoir. "L'objectif est de laisser la place aux jeunes" explique Leon Teai président de l'association Te Tama Ahi.

La créativité, l’agilité et la précision avec des mouvements comme le jonglage à une et deux mains ou encore le lancer du couteau sont à la base même des critères de notation. Pour cette 19e édition, Léon Teai regrette qu'il y ait moins de participants que les années précédentes, il explique néanmoins le phénomène, "il y a beaucoup de danseurs qui ont été recrutés pour des shows de danse du feu avec des compagnies internationale, comme le champion de l'année dernière… c'est bien."
La Polynésie a remporté trois fois le titre de champion du monde à Hawaii en 2012; 2013 et 2015, grâce à la prestation de Joseph Cadousteau, aujourd'hui membre du cirque du soleil.
L'association Te Tama Ahi permet d'aider financièrement les vainqueurs amateurs et professionnels qui partent à Hawaii pour présenter la Polynésie. "Les danseurs gagnent un billet d'avion, mais sur place il y a l'hébergement, la nourriture, les déplacements, l'association permet de les aider, parce que parfois ils n'ont pas du tous les moyens."

Les candidats se présenteront de 20h à 20h30 puis s'en suivra un spectacle de ori tahiti avec le groupe Tahiti Ora vendredi soir et la troupe Hura Tahiti nui le samedi. Rendez-vous vendredi et samedi pour un show enflammé.

Programmation
Te Ahi Nui : 11 candidats danseront avec le feu
Vendredi 27 Octobre
19H00 à 20H00 : Accueil des clients et ouverture du buffet
20H00 : Représentation des candidats au concours
20H30 : Spectacle du groupe Tahiti Ora
Dîneurs (restaurant La Plantation): buffet de la mer à 9 750 CFP / adulte et -50% / enfant (de 4 à 11 ans)
Non-dîneurs (bar l’Astrolabe): entrée à 2 000 CFP / personne avec 1 boisson incluse
Samedi 28 Octobre
19H00 à 20H00 : Accueil des clients et ouverture du buffet
20H00 : Finale du concours et remise des prix
20H30 : Spectacle du groupe Hura Tahiti Nui
Dîneurs (restaurant La Plantation): buffet polynésien à 9 750 CFP / adulte et -50% / enfant (de 4 à 11 ans)
Non-dîneurs (bar l’Astrolabe): entrée à 2 000 CFP / personne avec 1 boisson incluse

Renseignement et réservation au 40 47 07 34 ou par email à restauration@lemeridien-tahiti.pf

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Portraitiste, Mike fait le buzz après quelques semaines de pratique

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Portraitiste, Mike fait le buzz après quelques semaines de pratique
PAPEETE, le 25 octobre 2017 - Mike Roponus est professeur de guitare. À ses heures perdues, depuis peu, il brosse des portraits de personnalités mais aussi d’inconnus séduits par ses coups de crayon. Après un mois de pratique, ce dessinateur plein de promesses, croule sous les commandes de particuliers.

Laissez-vous conter la belle histoire de Mike Roponus. Ce professeur de guitare, dessinateur amateur, qui pourrait devenir dessinateur professionnel si le succès rencontré venait à s’inscrire dans le temps. "En fait, tout est parti d’une fresque que j’ai dessinée pour ma fille sur le mur de sa chambre", confie-t-il. "Je lui ai fait des personnages qu’elle aimait et j’ai pris beaucoup de plaisir. Je me même suis éclaté, ça a été comme un déclic."

Tout, c’est-à-dire son penchant pour brosser des portraits, son envie de mieux faire, son évolution et enfin le succès. Un succès fulgurant puisque du premier coup de crayon au buzz sur la toile il s’est à peine écoulé deux mois.

"C’est arrivé avec Vincent Cassel", constate-t-il. Mike Roponus a d’abord dessiné un ami. "Je ne vous montre pas le résultat, ce n’était pas bon du tout." Puis il s’est saisi de l’actualité en dessinant Vincent Cassel et Charles Aznavour.

Ni cours, ni expérience

"Avant toute cette aventure j’avais bien fait quelques tentatives de dessin quand j’avais 10 ou 11 ans, mais c’est anecdotique. Depuis, je n’ai pas retouché un crayon et n’ai pas pris de cours." Quand il s’est mis à l’œuvre, il a regardé des tutoriels sur internet.

"J’ai aussi demandé l’avis de professionnels rencontrés via la toile. Ils m’ont encouragé à mettre mes portraits en ligne pour avoir un retour du grand public, de ceux qui ne sont pas du métier, car cela reste très constructif."

Une fois publiés, les portraits de personnalités ont touché le grand public. "Malgré les encouragements des professionnels, je ne m’attendais pas du tout à tout ça. Je suis le premier étonné. Très vite j’ai reçu des appels pour des commandes de particuliers qui voulaient eux aussi leur portrait au crayon. Près d’une centaine. Ce n’est pas mon métier, je suis professeur de batterie, je fais donc ça en dilettante et je dois maintenant refuser les demandes urgentes, celles faites pour noël."

Patience et longueur de temps

Si le succès est fulgurant, le travail de l’artiste, lui, prend du temps. Comptez dix à quinze heures par personne (celui de Vincent Cassel lui a pris vingt heures). Il utilise une photographie prise en HD (2 à 3 Mo) et sans flash. "Ces détails, la définition et l’absence de flash sont importants", insiste Mike Roponus. "Car j’ai besoin de voir les détails, les reliefs, les ombres, la profondeur du visage. Tout ce que la lumière artificielle va gommer." Les clients les plus patients peuvent poser s’ils le souhaitent.

"Je dresse d’abord la structure du portrait, je travaille sur les proportions. Cela me prend 5 ou 6 heures. Ensuite, je passe à la mise en relief, les ombres, les dégradés. J’avance, couche par couche."

En pleine lancée, il s’arrête. "J’ai besoin de laisser tout ça reposer. Je prends le portrait en photo, je le regarde à l’envers, je le fais réfléchir dans un miroir pour déceler les erreurs et traits ratés." Il accroche aussi son œuvre sur le mur d’une pièce de la maison dans laquelle il passe régulièrement. Ainsi, il jette des regards réguliers mais rapides qui font encore évoluer son œuvre. "On fait de nombreux progrès grâce à tout ça."

Il travaille avec du graphite, des fusains et pastels. "Le noir et blanc me permet de transmettre l’émotion. Quand je regarde une personne, je cherche à percevoir ce qu’elle dégage. Le noir et le blanc m’aident à faire ressortir tout ce que je vois."

Vu l’engouement et les encouragements reçus, Mike Roponus va s’installer dans sa nouvelle voie. Il regarde les professionnels de l’hyperréalisme avec envie. Eux mettent plusieurs centaines d’heures pour réaliser des portraits et paysages dignes des meilleurs photographes. En attendant, il cherche à dessiner sur de nouveaux supports et aimerait passer au très grand format.


Contact

Facebook : B-art-Mike Tahiti
Tél.: 87 77 22 99

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HALLOWEEN Sixième édition de la "fête du potiron" à Papeete

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HALLOWEEN Sixième édition de la
PAPEETE, le 25 octobre 2017 - A l'approche de la soirée d'Halloween, qui aura lieu le 31 octobre, l'association Papeete centre-ville (PCV) en partenariat avec la Chambre de l'agriculture, la ville de Papeete, la CCISM et les commerçants de Papeete organisent, pour la sixième fois consécutive, l'évènement "Halloween: la fête du potiron à Papeete."

Du 27 au 28 octobre, à l'occasion d'Halloween, deux jours de fête seront organisés dans le centre-ville de Papeete. Au centre Vaima, à la Promenade de Nice, au marché de Papeete, à la place Notre Dame, dans le quartier du commerce et dans les rues de la ville, les tahitiens pourront profiter de nombreux jeux et concours: concours du plus gros potiron, concours de déguisement pour les enfants, concours de déguisement pour les poneys, concours de potirons sculptés. Outre l'idée de dynamiser l'ambiance dans Papeete, l'évènement a pour but de promouvoir le potiron et de valoriser sa filière de production afin que ce produit local, qui possède de multiples valeurs nutritives, soit mieux intégré dans la consommation quotidienne des familles et des écoles.

Pour cette sixième édition de la "fête du potiron", un marché "nature" avec des produits naturels et sans pesticides prendra place sur la promenade de Nice. Si l'expérience est concluante, l'opération pourrait avoir lieu une fois par mois sur le modèle de la Nouvelle-Calédonie.


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Les médecins de l'hôpital menacent de faire grève

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Les médecins de l'hôpital menacent de faire grève
PAPEETE, le 25 octobre 2017 - Mercredi matin, le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française a déposé un préavis de grève effectif dès lundi 6 novembre et ce pour une durée illimitée.

" La rupture est consommée, le seul moyen de renouer avec le dialogue social est d’utiliser l’obligation légale de négocier pendant un préavis de grève", indique Marc Levy, le président du syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française. Le SPHPF a déposé mercredi matin son préavis de grève effectif à partir du lundi 6 novembre et ce pour une période illimité.

Le 10 octobre dernier, le SPHPF avait envoyé un courrier, adressé au Président du Pays et aux ministres de la fonction publique et de la santé, demandant à ce que le protocole d’accord du 13 février 2016 soit appliqué. Le syndicat avait laissé dix jours au gouvernement pour y répondre menaçant déjà à l'époque de déposer un préavis de grève. "S'il n'est pas respecté nous déposerons notre préavis de grève. Le problème du recrutement des praticiens hospitaliers est pourtant toujours d'actualité, avec des prises en compte incomplètes de l'expérience professionnelle, qui ne permettre pas d'attirer de nouveaux candidats. Les médecins refusent de venir travailler en Polynésie du fait de l'obsolescence du statut. Ce n'est plus attractif de venir ici." s'agaçait, la semaine dernière, Marc Levy.

En effet, le dernier protocole d'accord avec les médecins hospitaliers a été signé en février 2016 par les ministres Jean-Christophe Bouissou et Patrick Howell. Or depuis cette signature, sur les six points du protocole d'accord, un seul a été respecté : le paiement des gardes et astreintes des praticiens de l'hôpital d'Uturoa.

"La patience des praticiens hospitaliers a atteint ses plus extrêmes limites, 8 ans et 5 grèves (2009, 2010, 2011, 2013, 2016) après le 1er protocole d’accord, et toujours en attente de l’application du dernier en date, 15 jours après le dépôt d’un courrier rappelant au gouvernement ses engagements, et ce après de multiples tentatives de contacts depuis les derniers mois", écrit Marc Lévy. Selon le syndicat, le point de non-retour est atteint. Les médecins hospitaliers ont désormais d'autres revendications qui viennent s'ajouter au respect du protocole d'accord. "A la revendication qui n’est plus négociable, concernant l’ensemble des points du protocole de 2016 (reprise d’ancienneté, prolongation d’activité au-delà de la limite d’âge, mise en conformité du texte sur la permanence des soins des hôpitaux de la direction de la santé, discussions sur la réforme du statut et sur l’insuffisance des cotisations de la retraite des praticiens hospitaliers), s’ajoutent de nouvelles revendications."

" Les médecins ont de plus en plus de difficultés à avoir les moyens de soigner les malades dans les hôpitaux de Polynésie française, en raison d’un financement insuffisant et d’un statut administratif qui n’est pas adapté à l’hôpital. Le syndicat des praticiens hospitaliers réclame des dotations en rapport avec l’activité médicale, et un statut d’établissement hospitalier. Si à l’issue de ce préavis de grève, ces revendications ne sont pas satisfaites, le SPHPF appellera les praticiens hospitaliers des hôpitaux de Tahiti et des îles à un arrêt de travail pour une durée illimitée le lundi 6 novembre", conclut Marc Levy.

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 28 au lundi 30 octobre 2017

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Pharmacies de garde : Du samedi 28 et dimanche 29 octobre 2017

- Papeete : Pharmacie MAEVA. Tél. 40 50 88 99
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47 ou 40 47 01 44.

-Faa’a : Pharmacie TAUTIARE. Tél. 40 80 04 25
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie AITO. Tél. 40 45 57 70
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/

Du samedi 28 octobre 2017 à partir de 12h30 au lundi 30 octobre 2017 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr NGUYEN-NGOC Huy Philippe Tel. 40 80 00 80 -
87 77 75 37

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr DAVID Michel Tel. 40 48 00 11

-Commune de Paea : Dr BAUDY Charlotte Tel. 40 53 35 12

-Commune de Papara : Dr BEAUCOUSIN Laurent Tel. 40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr DIMIER Jean-Luc Tel. 40 57 74 40

-Secteur de MOOREA : Dr BUSSEUIL Brigitte Tel. 40 56 26 19

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr JUEN Marie-Joseph Tel. 40 67 70 62

-Ile de Huahine : Dr BANFF Nataly Tel. 40 68 81 81

-Ile de Raiatea : Dr DIOCHIN Pascal Tel. 40 66 23 01

-Ile de Tahaa : Dr DANA Raphaël Tel. 40 65 65 67 - 87 76 12 76

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Licence mobile refusée à Viti : le Pays peine à convaincre en référé

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Licence mobile refusée à Viti : le Pays peine à convaincre en référé
PAPEETE, 25 octobre 2017 - La société Viti demande la communication des rapports d’instruction ayant conduit le Pays à la décision de rejet implicite de sa demande d’agrément d’une licence d’opérateur de téléphonie mobile, le 8 octobre dernier. Le juge des référés pourrait bien donner raison à cette requête. Décision jeudi matin "au plus tard".

La société par actions simplifiée (SAS) Viti, actuellement fournisseur d’accès à internet (FAI) réitère depuis bientôt deux ans une demande d'agrément pour une licence d'opérateur de téléphonie mobile en Polynésie française. Le secteur est ouvert à la concurrence depuis 2003. Sa dernière demande, le 8 juin dernier, est encore restée lettre morte. Le code des postes et télécommunications laissait pourtant au gouvernement un délai légal de quatre mois pour réponde. N’avoir pas répondu au plus tard le 8 octobre est, de fait, une décision de rejet implicite.

Il se trouve pourtant qu’en cas de rejet, la décision de l’exécutif devait être motivée. C'est en vertu de cette obligation que Viti a saisi mercredi le tribunal administratif de la Polynésie française dans le cadre d’un référé "mesures utiles".

La société de Mario Nouveau demande à la justice d’enjoindre le Pays (sous astreinte de 5 millions Fcfp par jour de retard) à lui communiquer sous 8 jours deux rapports d’instruction commandés par l’exécutif dans le cadre de l’étude de ses demandes : celui de l’Idate, une société de conseils spécialisée qui s’était intéressée en 2016 aux données macro-économiques du secteur des télécommunications en Polynésie française ; et le rapport d’instruction de la DGEN remis le 8 septembre dernier à l’administration. Un second document dans lequel la Direction générale de l’économie numérique s’est intéressé à la capacité technique et financière de Viti à faire face durablement aux obligations liées aux conditions d’exercice de l’activité d’opérateur de téléphonie mobile pour lequel elle sollicite un agrément.

Si le Pays a demandé au "juge des évidences" de rejeter cette demande, mercredi, pour la société Viti l’urgence se défend dans la mesure où la loi prévoit un délai de 2 mois pour engager une requête sur le fond contre la décision de rejet implicite dont elle s’estime victime. Ce délai arrive à échéance le 9 décembre prochain. La société estime que les rapports d’instruction sur lesquels a pu s’appuyer le Pays, dans le cadre de l’étude de sa demande, sont nécessaires à la formulation de sa requête devant le juge du fond.

Le Pays estime pour sa part qu’une telle communication serait contraire au "secret des délibérations" de l'exécutif. Mercredi, le juge des évidences est resté dubitatif devant la nature de ce "secret", concernant des rapports d'expertise.

La décision du juge des référés est annoncée pour jeudi matin "au plus tard". Il se pourrait bien qu’il s’agisse d’une "décision avant dire droit" par laquelle le président du tribunal administratif ordonne au Pays de lui communiquer les fameux rapports d'instruction afin d’estimer leur nature confidentielle, avant de les communiquer éventuellement à la société requérante.

Si l'avocat du Pays n'a pas souhaité faire de commentaire à l'issue de l'audience, l’avocat de Viti a dénoncé une "volonté manifeste" de la part du Pays "de retarder au maximum l’ouverture à la concurrence effective dans le secteur des télécommunications. Pourquoi ? Parce qu’il y a un pilier historique, dans ce domaine, l’OPT, qui génère un chiffre d’affaires colossal (…). Il y a un intérêt majeur, pour le Pays, à protéger ce domaine des télécommunications, extrêmement lucratif en termes de retombées financières et de dividendes (…). Quelle autre raison pourrait justifier le refus d’un nouvel agrément (pour de la téléphonie mobile, NDLR), alors que l’autorité polynésienne de la concurrence appelle de ces vœux l’attribution de ces licences, afin d’améliorer le service aux consommateurs et baisser les tarifs", s’est emporté Me Mikou, en pointant un comportement d’obstruction.

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Infractions au code du travail : Auroy et Marchesini obtiennent un renvoi en correctionnelle

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Infractions au code du travail : Auroy et Marchesini obtiennent un renvoi en correctionnelle
PAPEETE, le 25 octobre 2017 - Mardi, les dirigeants de la Dépêche, Dominique Auroy et Pierre Marchesini devaient comparaître devant le tribunal correctionnel pour répondre de plusieurs infractions au code du travail. Les deux hommes ne se sont pas présentés. L'un de leurs avocats ayant soulevé un conflit d'intérêt, l'affaire a été renvoyée au 13 février 2018.

Mardi, Dominique Auroy et Pierre Marchesini devaient être jugés pour des faits " d'entrave au fonctionnement du CE, atteinte au fonctionnement des délégués du personnel et entrave au fonctionnement du CHSCT". La justice soupçonne les deux hommes, respectivement actionnaire majoritaire et ancien directeur de publication de la Dépêche, de ne pas avoir respecté le droit du travail entre 2014 et 2016 en licenciant des employés contre l'avis de l'inspection du travail. Lors de l'audience, l'un de leurs avocats a soulevé un conflit d'intérêts en expliquant qu'il devait se retirer de l'affaire puisqu'il avait représenté les deux hommes, dont les relations se sont entre-temps dégradées, et dont les responsabilités doivent être disjointes dans l'affaire actuelle.

Les avocats des parties civiles, s'opposant à ce renvoi, ont exprimé leur mécontentement. Comme l'a indiqué Me Neuffer, " Nous venons de nous rendre compte que monsieur Marchesini et monsieur Auroy sont en conflit d'intérêts alors que tout le monde sait qu'ils ne s'entendent plus depuis plusieurs mois. Aujourd'hui, on met cela en avant pour obtenir un ultime renvoi auquel nous nous sommes opposés par principe car cette affaire est ancienne. Cela fait trois ans que nous essayons d'obtenir réparation, c’est-à-dire à l'application du juste droit. Nous avons un principe qui stipule que l'on ne peut déroger aux règles impératives de protection des salariés. Dans ce dossier, toutes ces règles sont violées de manière évidente."

En l'absence des deux hommes d'affaires, l'affaire a donc été renvoyée au 13 février 2018.


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120 élus des Tuamotu-Gambier en séminaire jusqu'à vendredi

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120 élus des Tuamotu-Gambier en séminaire jusqu'à vendredi
PUNAAUIA, le 25/10/2017 - Organisé par le Syndicat à vocations multiples des Tuamotu-Gambier, ce congrès biannuel permettra aux représentants communaux de faire un bilan des actions menées par leur syndicat. Mais ce sera surtout l'occasion de parler de leurs divers problèmes, et de voir comment le Pays et l’État pourraient les accompagner.

Comment améliorer le transport aérien et maritime ? Comment mieux développer leur archipel ? Que faire pour sauvegarder leurs cocoteraies ? Autant de questions que se posent aujourd'hui les maires des Tuamotu-Gambier.

Durant trois jours, ils échangeront avec les différents services du Pays et de l’État pour tenter de trouver des réponses à leurs questions.

Ce congrès biannuel est organisé par le Syndicat intercommunal à vocations multiples des Tuamotu-Gambier (SIVMTG), au lycée hôtelier de Punaauia, 120 élus de cet archipel y ont été conviés. L'ouverture a été faite ce mercredi matin en présence des autorités du Pays et de l’État. Et d'entrée, le président du SIVMTG a montré la couleur en mettant en avant dans son discours, leurs attentes pour ces prochaines années.

REPOUSSER LA DATE BUTOIR DU CGCT

Le Code général des collectivités territoriales (CGCT) oblige les communes à fournir de l'eau potable à leurs administrés avant 2024, pareil pour la gestion des déchets et l'assainissement. Mais voilà, pour le président du SIVMTG, Ernest Teagai, ce délai ne suffira pas pour répondre aux obligations formulées par le CGCT. Il souhaiterait que ce délai soit repoussé jusqu'en 2050.

"Les communes de Tahiti seront prêtes pour 2024 parce que toute l'administration et les entreprises se trouvent ici. Par contre, pour les 24 communes associées, ce qui représente plus de 40 communes des Tuamotu-Gambier, nous ne serons pas prêts. Parce que nous sommes obligés de chercher des fonds pour payer un bureau d'études pour qu'il vienne chez nous, et les études durent en général 6 mois à un an. C'est la raison pour laquelle, je dis que nous ne serons pas prêts."

Pour le représentant de l'Etat, le délai peut être respecté. "Nous sommes en 2017 et dans certains domaines, on peut espérer un achèvement notamment pour l'eau potable aux Tuamotu en 2024. Pour les déchets, un nouveau texte va être présenté à l'assemblée par le gouvernement qui permet la création de centre d'enfouissement simplifié, et on peut espérer aussi des résultats probants et plus rapides pour les communes. Donc, avant de reparler de repousser les échéances, je pense qu'il est important de s'employer à fond pour faire progresser toutes les communes sur ces champs-là, puisque nous ne sommes qu'en 2017 et il y a encore du temps devant nous", explique Denis Mauvais, chef de la subdivision des Tuamotu-Gambier.

"Dans ce cas-là qu'il nous donne les fonds nécessaires pour qu'on puisse se mettre aux normes. Parce que lorsque l'on dépose une demande d'aide, il y a beaucoup de papiers à fournir pour que le dossier soit complet. Ensuite, la demande passe en commission, mais si elle est refoulée, il va falloir encore attendre un an plus tard pour reformuler ta demande. Mais, nous qui vivons dans les atolls, nous savons que nous ne serions pas prêts pour 2024. Il y a deux raisons principales qui font que ce ne sera pas possible : la raison économique et l'éloignement de nos atolls", rétorque Ernest Teagai, président du SIVMTG.

Qu'adviendra-t-il de cette demande du président du SIVMTG ? Réponse à l'issue du congrès, vendredi.

LES TRANSPORTS AÉRIENS ET MARITIMES


Parmi les difficultés soulevées par les élus des Tuamotu-Gambier, on retrouve celui des transports aériens et maritimes. Pour eux, la cherté des billets d'avion et du fret est un frein au développement économique de leur archipel, notamment dans le secteur touristique. "Le fret est trop lourd sur le budget des ménages", déclare Ernest Teagai.

Si cette vision est partagée par tous les tāvana, il ne sera pas évident pour le pays, de répondre favorablement à leur demande.

"Nous sommes prêts à accompagner au fur et à mesure. Nous avons construit beaucoup d'aéroports et de ports, il faut maintenant regarder comment les échanges peuvent être améliorés en fonction de ce que souhaite les maires, en termes d'activités économiques", indique Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement.

Le ministre des Transports intérieurs est plus direct : "C'est le taux de remplissage qui peut faire jouer le niveau des prix pratiqués", explique Luc Faatau. Les vols à perte ne sont donc pas recommandés, surtout que la compagnie aérienne locale a dû fermer certaines dessertes jugées non rentables.

Et Jean-Christophe Bouissou de rajouter : "J'ai parlé du schéma d'aménagement qui va aider à la mise en œuvre de ces plans stratégiques de développement des archipels. Je crois qu'il faut intégrer dans le cadre de ce congrès, cette nécessité d'être assez précis sur le plan de développement qui est souhaité."

DÉVELOPPER LA CULTURE DE LA VANILLE AUX TUAMOTU

Autre attente des élus pa'umotu et ma'areva, le développement de la culture de vanille dans leur archipel. "Ce sera un surplus pour nous. Nos jeunes ne veulent plus trop se lancer dans le coprah. Donc, en tant que maire, nous faisons de notre mieux pour trouver les solutions qu'il faut pour intéresser nos jeunes", lâche le président du syndicat.

"Je pense que c'est possible et c'est dans ce sens-là que le gouvernement va présenter bientôt des mesures de soutien au développement de l'agriculture dans l'ensemble des archipels. Et la vanillerie pourrait s'installer aux Tuamotu", répond le porte-parole du gouvernement.

Mais la priorité des élus de cet archipel, est de sauvegarder leurs cocoteraies. "Le coprah est une de nos premières ressources et nous entendons que la filière est en grande difficulté aujourd'hui. Parce que les coprahculteurs ont décidé de faire d'autres activités à côté, comme la fabrication du mitihue, la vente de l'eau de coco ou encore la fabrication de l'huile de coco, qui sont plus rentables. Pour le coprah, ils gagnent 140 fcs par kilo, alors que ces activités peuvent leur rapporter entre 250 et 700 francs", prévient Ernest Teagai.

Autre souci qui n'est pas des moindres, un virus qui décime les cocotiers. "Aujourd'hui, le SDR dit que sept atolls sont touchés par cette maladie et d'autres devraient aussi être infectés bientôt. Et si le pays ne fait rien, nous allons tout perdre", regrette Ernest Teagai. Ce sujet sera débattu ce jeudi avec les autorités compétentes dans ce domaine. Mais le président du SIVMTG veut y croire. "Les maires aimeraient que les cocoteraies soient régénérées pour que nos populations restent sur leurs atolls et ne viennent pas s'entasser à Tahiti, sans aucun emploi."

Il y a aussi les problèmes dans le secteur touristique qui ont été soulevés, dans le monde perlicole également… Les élus des Tuamotu-Gambier débattront jusqu'à vendredi de leurs attentes. Les conclusions seront transmises par la suite au Pays et à l'Etat.

Aujourd'hui, les communes de ce vaste archipel se sont réunies au sein de leur syndicat. Le budget annuel qui y est alloué est de 110 millions de francs.




120 élus des Tuamotu-Gambier en séminaire jusqu'à vendredi
Denis Mauvais
Chef de subdivision des Tuamotu-Gambier

Quel bilan tirez-vous des actions du SIVMTG ?

"Ce syndicat a un intérêt, c'est que depuis Papeete, il a vocation à aider les Tuamotu-Gambier à monter administrativement leurs dossiers, à suivre la gestion de leurs communes au quotidien. Donc, c'est un véritable atout pour les communes. Il célèbre par la même occasion ses 46 ans aujourd'hui qui est un âge de maturité et de remise en question également, puisqu'il y a des enjeux nouveaux économiques, administratifs, un nouveau code des marchés auquel il faut s'accoutumer. Donc, c'est ce travail qui va être fait au cours de ces trois jours pour sensibiliser les tāvana à toutes ces problématiques."

Quels sont les moyens financiers mis en œuvre par l'Etat pour accompagner ces communes ?
"Il y a le Fonds intercommunal de péréquation qui est un outil que gère le pays et auquel contribue l'Etat. La fin du dépôt des projets pour 2018 était fixée au 20 octobre dernier. Les projets sont suivis sur le plan technique et administratif. On essaye de faire mûrir le plus grand nombre possible, pour que ces communes souvent isolées et démunies bénéficient d'écoles rénovées, d'équipements communaux basiques qui répondent à leurs besoins."

Quel est le constat pour l'année 2017 ?
"Pour 2017, nous avons multiplié par six le montant qui a été donné en 2016. C'était vraiment une année de progrès intéressante, et on va essayer de se maintenir sur le même pied, de manière à ce que les 6 % que représente la population des Tuamotu dans la Polynésie se retrouvent dans les financements apportés."

Quels sont les trois secteurs qui intéressent le plus les élus de cet archipel ?
"Les domaines dans lesquels nous intervenons dans le cadre du FIP et également dans la dotation d'équipements et territoires ruraux - où l'Etat agit seul comme levier de financement - ce sont souvent les écoles à refaire, l'adduction de l'eau potable, c'est la récupération des eaux de pluie qui est privilégiée aux Tuamotu pour s'adapter à la rareté de l'eau souterraine. Mais, nous avons aussi des dossiers originaux, comme celui du centre d'incendie et de secours de Hao, puis celui de Makemo peut-être l'année prochaine qui sera décidé par les élus. Donc, on a un tas de dossiers qui est présenté et qui est de bon augure pour le développement des Tuamotu-Gambier. Il y a des enjeux en 2024, il va falloir se doter de schéma directeur de l'eau, d'équipements en eau potable et puis un dispositif de gestion des déchets."


120 élus des Tuamotu-Gambier en séminaire jusqu'à vendredi
Ernest Teagai
Président du SIVMTG

"Nous aimerions vraiment connaitre la position du Pays et de l’État"


"Nous voulons parler de nos problèmes divers concernant l'eau, les déchets, le transport aérien et maritime, et le fret, sans oublier nos difficultés concernant le coprah. Donc, nous aimerions vraiment connaitre la position du Pays et de l'Etat. Mais, il y aussi d'autres interrogations, comme l'énergie solaire qui pourrait diminuer les dépenses des communes. Nous sommes prêts à mettre en place cette énergie chez nous, mais il nous manque le financement. Lorsqu'une petite commune demande une subvention de 300 millions de francs, la municipalité prend en charge 10 %, soit 30 millions, mais nous ne les avons pas.

En ce qui concerne la perliculture, il y a de moins en moins de perliculteurs dans nos atolls, c'est dû à la baisse du prix de la perle et beaucoup veulent se lancer ou retourner dans la cocoteraie. C'est la raison pour laquelle, nous voulons renforcer ce secteur.
"



120 élus des Tuamotu-Gambier en séminaire jusqu'à vendredi
Luc Faatau
Ministre des transports

"Une péréquation interne est appliquée par Air Tahiti"


"On oublie de dire qu'il y a quand même une péréquation interne qui est appliquée par Air Tahiti qui permet aux habitants de cet archipel d'avoir un tarif, bien sûr élevé, mais qui aurait pu être plus élevé si Air Tahiti n'avait pas joué cette péréquation. Donc, dire qu'on peut baisser encore plus, on aimerait bien, mais il faudra faire bouger le levier public, c'est-à-dire avec des financements publics, c'est quand même délicat de s'embarquer sur cette voie-là. Mais il y a vraiment cette problématique de l'isolement des îles."




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Assises des parents : informer, communiquer et former

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Assises des parents : informer, communiquer et former
PAPEETE, le 25 octobre 2017 - Vendredi dernier, à la présidence, 300 parents se sont réunis aux côtés des professionnels de l'éducation pour la première édition des assises des parents d'élèves. La restitution des travaux a eu lieu ce mercredi à la présidence. Des préconisations ont été retenues suivant les thèmes abordés.

Le rôle des parents, la relation école et famille, le décrochage scolaire, le climat scolaire ou encore la place du handicap à l'école étaient les thèmes retenus pour cette première édition des assises des parents d'élèves. L'événement, organisé par la fédération des associations de parents d'élèves, a réuni 300 parents vendredi dernier.

La restitution des travaux ce mercredi a listé des préconisations pour chacun des thèmes retenus. Si elles diffèrent selon les débats, elles s'orientent toutes dans la même direction : l'information, la communication et la formation doivent être améliorés pour les parents et les enseignants.

Dans la quasi-totalité des ateliers, la voix des parents s'est élevée pour dire que la communication n'était pas toujours évidente avec certains établissements. Les préconisations qui ont été faites dans ce sens sont de choisir des mots et des canaux de communication à la portée de chaque parent d'élève. La communication doit être aussi améliorée entre le corps enseignant et les parents. Les idées émises pour la faciliter sont de mettre en place plus de rencontres, comme par exemple "une fête de rentrée" ou encore des brochures d'information et des espaces dédiés aux parents. Enfin, dans les problématiques soulevées par les ateliers, il est ressorti que les parents d'élèves, comme les enseignants avaient besoin d'être formés. Les participants aux assises souhaitent instaurer des temps de formation pour permettre une meilleure coordination entre les professeurs et les parents d'élèves, mais aussi pour lutter contre le décrochage scolaire et aider les enfants en situation de handicap.

Toutes ces préconisations feront l'objet d'un suivi a assuré le président de la Fapeep, Tepuanui Snow. Certaines devront suivre un schéma institutionnel, en passant par les assises des Outre-mer et d'autres, pourraient être mises en place rapidement.

Cette première édition des assises pourraient ne pas être la dernière. Au vu des échanges lors de la restitution des travaux, de nombreux autres sujets mobilisent les parents d'élèves.

"Les débats ont été riches"
Parole à Tepuanui Snow, président de la Fapeep

" Ces premières Assises sont une grande réussite quelque part. En revanche, nous pouvons déplorer qu'elles n'aient pas plus mobilisé. Nous sommes tous parents et nous n'étions que 300, nous aurions pu imaginer une audience de 1000 ou 2000 parents. En tout cas, les débats ont été riches. L'ensemble de propos qui se sont tenus dans le cadre de ces ateliers feront l'objet d'axes des assises d'Outre-mer et seront suivies par le comité que nous allons mettre en place prochainement. Il y a de toute façon une prise de conscience de la part des enseignants qui doit être faits sur leur fonctionnement propre mais également de la part des parents : il ne s'agit pas seulement de pointer du doigt l'école… Leurs parents ont leur part de responsabilité."

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Des aides allant jusqu'à 150 millions de francs pour les projets agricoles

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Des aides allant jusqu'à 150 millions de francs pour les projets agricoles
PAPEETE, le 26 octobre 2017 - Une série de nouvelles aides à la filière agricole a été votée pour soutenir le développement d'activités existantes et l'installation de nouveaux exploitants. Jusqu'à 150 millions de francs de subventions pourront être touchés selon les projets, qui pourront financer les 4/5ème du coût du projet. Le gouvernement a prévu une enveloppe de 400 millions de francs rien que pour cette année.

Agriculteurs de Polynésie, c'est de moment de sortir tous vos projets du placard. Le gouvernement entend mettre un coup de fouet à ce secteur avec toute une série d'aides financières très généreuses. La loi a été publiée au Journal Officielle et les décrets d'application sont attendus dans les prochains jours. En tenant compte des délais pour passer en commission, les première aides devraient être versées avant la fin de l'année ! Qui parmi vous rêvait d'un tracteur pour Noël?

Ces aides, listées en encadré, concerneront tous les métiers de l'agriculture. Des plus traditionnelles comme les cocoteraies, l'élevage, les produits maraîcher ou la transformation. Bien sûr les nouvelles stars avec la vanille, l'apiculture, l'aquaponie. Et même l'agriculture de demain avec des aides pour les projets d'agriculture biologique, de permaculture et de valorisation des ressources.

Une seule condition : avoir un beau projet et s'inscrire au registre de l'agriculture

Pour avoir droit aux aides les conditions sont larges : il faut une carte d'agriculteur (donc s'inscrire au registre de l'agriculture si vous êtes encore simple porteur de projet), sauf pour les projets d'agro-transformation. Mais en dehors de ça, toute personne physique, société, coopérative, et quel que soit son âge ou son statut à la CPS, peut les demander. Amis retraités qui voulez créer votre faapu en permaculture dans le jardin, c'est le moment !

Parmi les détails utiles, sachez que selon le texte officiel les aides ne concernent que "les frais relevant directement des travaux, matériaux, infrastructures, fournitures et prestations à réaliser". Elles excluent spécifiquement l'achat du foncier. Elles sont surtout toutes cumulables avec d'autres aides publiques, on pense en particulier aux dispositifs de financement ou de prêts d'honneurs (renseignez-vous auprès du Pôle Entreprise la CCISM), qui permettraient à des agriculteurs qui n'ont pas de liquidités pour le moment de profiter tout de même de ces aides couvrant jusqu'à 90 % du prix d'achat.

Notez bien que l'on peut recevoir plusieurs aides pour plusieurs projets différents, donc c'est une bonne idée de déposer un dossier pour chaque projet éligible. Les plafonds s'appliquent par projet, donc le total des subventions reçues peut dépasser le plafond de chaque aide.

Enfin pour savoir si vous avez une chance de recevoir l'aide, voici la liste des critères que va étudier la commission consultative : "une aptitude professionnelle compatible avec le projet présenté ; le montant total du projet et le bien fondé de son coût ; la faisabilité et la viabilité technique et économique du projet ; la pertinence du projet par rapport aux objectifs des politiques publiques. "

Un budget de 400 millions de francs ?

Le budget total alloué à ces aides n'est pas encore arrêté par le conseil des ministres, mais la décision pourrait être connue très vite. A en croire la page Facebook de la députée Nicole Sanquer, une enveloppe de 400 millions de francs serait prévue dès cette année. Si le ministre de l'Agriculture Tearii Alpha attend les derniers arbitrages en conseil des ministres pour confirmer un montant, il précise que l'éventuel budget sera "un budget d'investissement, donc tous les crédits non consommés en 2017 seront reportés sur l'année suivante".

Si l'enveloppe de 400 millions de francs est validé, il y aurait assez pour accorder une aide complète de chaque type, avec encore 20 millions de francs en rab' pour les aides à la production (500 Fcfp par animal ou plant) et les aides à l'achat de petit matériel agricole et d'agro-transformation (250 000 Fcfp par outil ou machine).

L'administration chargée de collecter les demandes, la procédure à respecter et la composition de la commission chargée d'étudiée les dossiers sera décidée lors d'un prochain conseil des ministre, peut-être dès aujourd'hui. Tahiti Infos vous tiendra informé de ces détails lorsqu'ils seront connus.



Les 11 aides créées
Des aides allant jusqu'à 150 millions de francs pour les projets agricoles
I. Les aides pour l'équipement agricole

Aides à l'acquisition de petits matériels agricole et d'agro-transformation (type 1)

Pour : acquérir, remplacer, modifier ou réparer des matériels à vocation agricole ou d'agro-transformation utilisant des produits locaux.
Plafond : 250 000 F CFP par demande et elles peuvent représenter jusqu'à 80 % du montant de l'assiette éligible du projet concerné.

Aides à l'investissement en équipements agricoles et d'agro-transformation (type 2)
Pour : la réalisation d'investissements en équipements agricoles ou d'agro-transformation utilisant des produits locaux.
Plafond : 30 millions de francs CFP par demande, jusqu'à 80 % du montant de l'assiette éligible du projet concerné.


II. Les aides à la valorisation des terres agricoles

Aides à la conception d'aménagements fonciers (type 3)

Pour : la réalisation de prestations d'études techniques, le montage juridique et comptable de baux de location de terres, visant la mise en culture ou en élevage de terres. Ces aides peuvent concerner le montage de tous dossiers de demande d'autorisations administratives, ayant pour objet la valorisation de terres indivises ou la réalisation d'un aménagement foncier pour un usage agricole.
Plafond : 20 millions de francs CFP, jusqu'à 80 % du montant de l'assiette éligible du projet concerné.

Aides à la réalisation d'aménagements fonciers (type 4)
Pour : la réalisation de travaux et d'achats d'équipements en rapport avec un aménagement foncier agricole. Ces aides peuvent être accordées pour améliorer les conditions d'accès et de desserte des terres agricoles. L'aide ne peut être envisagée que si les travaux concernés sont en adéquation avec l'importance du projet agricole projeté. En cas d'amélioration ou de création d'une voirie, celle-ci est
ouverte à la circulation publique.
Plafond : 150 millions de francs CFP par demande, jusqu'à 80 % du montant de l'assiette éligible du projet concerné. Par dérogation aux conditions générales applicables aux autres aides, la participation du bénéficiaire peut consister en un apport en nature ou en industrie dans la limite de 20 % de l'assiette éligible.


III. Les aides au développement de productions spécifiques

Aides aux installations d'élevage (type 5)

Pour : la réalisation d'études, de travaux et/ou l'acquisition des matériels en vue de la création, de la rénovation, de la modernisation ou de la mise aux normes des installations destinées à l'élevage ou à des ouvrages étanches de stockage ou d'unités aquaponiques et de traitement des effluents.
Plafond : 150 millions de francs CFP par demande, jusqu'à 80 % du montant de l'assiette éligible du projet concerné.

Aides à la création ou au renouvellement de productions agricoles (type 6)
Pour : l'achat de plants d'arbres et de matériel végétal destinés à la création et/ou renouvellement ou diversification de parcelles de culture pérenne ainsi que pour l'achat d'animaux, de semences ou d'embryons d'animaux reproducteurs destinés à la création, au renouvellement et/ou à l'augmentation de cheptel. La liste des productions agricoles concernées est fixée par arrêté pris en conseil des ministres.
Plafond : 15 millions de francs CFP par demande, jusqu'à 80 % du montant de l'assiette éligible du projet concerné.

Aides à la plantation et à la production (type 7)
(Procédure plus simple, concerne tous les producteurs) Les aides à la plantation et à la production correspondent à un montant forfaitaire par unité plantée ou produite. L'aide à la production peut notamment être versée pour soutenir la production de viande bovine.
Plafond : 500 Fcfp par unité plantée ou produite.

Aides au développement des cocoteraies (type 8)
(Procédure plus simple) Les agriculteurs qui veulent développer une cocoteraie pourront directement acheter à prix subventionné (90 % de réduction) les matériels et intrants nécessaires à l'exploitation des cocoteraies.
Plafond : 5 millions de francs CFP par demande, jusqu'à 90 % du montant du matériel et des intrants.


IV. Les aides à la valorisation de la filière agricole

Aides à la réalisation d'actions de marketing (type 9)

Pour : la réalisation d'études de faisabilité, de campagnes de promotion, d'études de marchés, d'études et d'achat de fournitures destinés à favoriser la commercialisation des produits agricoles locaux.
Plafond : 5 millions de francs CFP par demande, jusqu'à 80 % du montant de l'assiette éligible du projet concerné.

Aides à la réalisation de projets ou d'expertises "qualité" et conversion à l'agriculture biologique (type 10)
Pour : la réalisation de projets ou d'expertises destinés à améliorer la qualité de la production agricole, et pour les agriculteurs qui se convertissent à l'agriculture biologique.
Plafond : 3 millions de francs CFP par demande, jusqu'à 80 % du montant de l'assiette éligible du projet concerné. L'aide est calculée en fonction de la nature des productions en conversion et de la surface et du nombre d'animaux. Son montant ne peut dépasser 500 000 Fcfp par hectare ou par animal et par an et 3 millions par agriculteur et par an. L'aide est versée annuellement pendant toute la durée de la conversion et pour une durée qui ne peut dépasser trois ans.

Aides à la réalisation d'analyses ou d'expertises technico-économiques de l'exploitation (type 11)
Pour : la réalisation d'un bilan technico-économique annuel de l'exploitation agricole effectué par un cabinet comptable pour les deux premières années suivant la date de la décision attributive de l'aide.
Plafond : 2 millions de francs CFP par demande, jusqu'à 80 % du montant de l'assiette éligible du projet concerné.

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France: le tronc connecté de Ste-Thérèse de Lisieux dope les ventes de cierges

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France: le tronc connecté de Ste-Thérèse de Lisieux dope les ventes de cierges
Paris, France | AFP | jeudi 25/10/2017 - - L'installation cet été d'un écran connecté permettant d'acheter des cierges à la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux (Calvados) a séduit les fidèles qui ont multiplié les dons, a indiqué mercredi fabricant français de solutions de paiement Ingenico, qui a mis ces écrans au point.

Les écrans permettent de choisir parmi quatre modèles de cierges de 2 à 10 euros et de faire leur offrande --de payer-- en approchant simplement leur carte de paiement sans contact de la zone concernée sur l'écran. Une fois le paiement validé, ils pourront aller allumer leur cierge.
Les transactions sont automatiquement créditées sur le compte bancaire du sanctuaire, évitant une logistique coûteuse, chronophage et potentiellement dangereuse pour la gestion et le transport de l'argent liquide vers la banque, a souligné Ingenico dans un communiqué.
Mis au point par Think&Go, une start-up provençale rachetée en 2016 par Ingenico --qui s'est occupé de la sécurisation des transactions--, les écrans numériques permettent de régler n'importe quel achat avec une carte de crédit équipée de la fonction sans contact, avec le plafond habituel de 20 euros (ou 30 euros pour les nouvelles cartes).
"Cette façon de donner permet de s'adresser à de nouveaux publics qui n'ont pas de monnaie sur eux", a expliqué à l'AFP Yves Honoré, le directeur commercial de Think&Go. 
Les donations ont nettement augmenté par rapport aux troncs classiques, et les troncs connectés de Sainte-Thérèse marchent mieux que des écrans similaires appelant à donner pour des bonnes œuvres qui ont été installés dans des espaces commerciaux, selon lui.
La basilique normande envisage désormais d'acquérir un nouvel écran pour récolter des fonds destinés à la restauration des lieux, a encore relevé M. Honoré.

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Dans la jungle de Papouasie, menace sur les oiseaux de Paradis

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Dans la jungle de Papouasie, menace sur les oiseaux de Paradis
Sorong, Indonésie | AFP | jeudi 26/10/2017 - Dans les profondeurs de la jungle en Papouasie indonésienne, des touristes bravent la bruine matinale pour essayer d'apercevoir les célèbres oiseaux de Paradis. Ces petites créatures aux couleurs éclatantes sont victimes de la déforestation et du trafic d'oiseaux.

Perché sur une branche d'un grand arbre, non loin du village isolé de Malagufuk, un Paradisier royal rouge cramoisi sur le haut et blanc dessous, avec des plumes violacées et une queue au bout vert émeraude, disparaît rapidement dans la forêt.
Les forêts tropicales indonésiennes abritent 41 espèces d'oiseaux de Paradis, dont 37 vivent dans la jungle de la partie occidentale de l'île de Papouasie, explique à l'AFP l'ornithologue Charles Roring.
Ces Paradisiers, appelés cendrawasih en indonésien et capables d'exécuter des mouvements qui ressemblent à une danse, se raréfient en raison du braconnage et de la déforestation, qui progresse à mesure que les plantations agricoles se multiplient.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) n'estime toutefois pas que les oiseaux de Paradis de Papouasie indonésienne sont menacés de disparition -- contrairement à certaines espèces de Paradisiers dans la partie orientale de l'île, la Papouasie Nouvelle-Guinée, un Etat indépendant.
Il n'empêche. Villageois et écologistes craignent d'ores et déjà que ces oiseaux, moins nombreux qu'autrefois, ne finissent un jour par disparaître complètement en Papouasie indonésienne.
 

- Empaillés -

 
Ils sont admirés pour leurs couleurs vives, comme le Paradisier petit-émeraude à la tête jaune pâle, la gorge vert émeraude et les ailes marron, reconnaissable au filament jaune vif et blanchâtre de ses longues plumes. Le Paradisier multifil, lui, a un plumage pourpre et jaune soufre et de très longues plumes.
Les mâles sont appréciés aussi pour leurs parades nuptiales.
Victimes de pièges posés par des braconniers, ils sont ensuite revendus comme des ornements. Leurs plumes aux tons vifs sont recherchées aussi par les tribus papoues pour des décorations, telles les coiffes.
Les oiseaux de Paradis sont pourtant une espèce protégée par loi indonésienne, mais le trafic se poursuit inlassablement. Ils sont écoulés au marché noir dans d'autres régions d'Indonésie ou en Asie du Sud-Est.
"Les moyens pour appliquer la loi sont très limités", constate Benja Mambai, du bureau du Fonds mondial pour la nature (WWF) en Papouasie.
La faible surveillance, la demande sur le marché noir et la corruption favorisent les trafics.
Les oiseaux sont vendus pour la plupart empaillés. C'est le moyen le plus facile pour les trafiquants de les transporter à travers le pays sans éveiller l'attention, selon M. Mambai.
A Sorong, l'une des plus grandes villes de Papouasie, un vendeur de souvenirs raconte à l'AFP que des bandeaux traditionnels fabriqués avec des plumes d'oiseaux de Paradis se vendent jusqu'à 1,5 million de roupies, soit un peu plus de 90 euros, une fortune dans un pays où près de 40% des habitants vivent avec moins de 2 euros par jour.
 

- Ecotourisme -

 
Mais "de nos jours, le vrai danger n'est pas seulement la chasse", explique M. Roring. "C'est l'exploitation forestière illégale. La transformation de forêts en plantations d'huile de palme et de cacao est la plus grande menace".
La province de Papouasie abrite un tiers des forêts tropicales d'Indonésie, mais la réduction de leur surface s'accélère.
En 2014-2015, plus de 100.000 hectares de forêt tropicale ont ainsi été abattus - la plus grande perte annuelle depuis 2001 - au profit de l'expansion des cultures, selon l'ONG Global Forest Watch.
Les sociétés d'huile de palme ont commencé à s'implanter près du village de Malagufuk il y a trois ans, observe Max Binur, de l'ONG de défense de l'environnement Belantara Sorong.
Estimant que ces entreprises allaient détruire les forêts des alentours et le mode de vie traditionnel des villageois, M. Binur a imaginé une solution pour aider cette commune de 70 âmes à protéger les oiseaux et la forêt: Malagufuk s'est tranformé en village écologique.
Certains habitants sont devenus guides touristiques et d'autres louent désormais un logement aux touristes.
 

- Trek et boue -

 
Auparavant, des villageois chassaient les Paradisiers pour gagner un peu d'argent en les revendant. Désormais, une vingtaine de touristes viennent chaque mois à Malagufuk pour admirer ces oiseaux et d'autres espèces locales.
Les visiteurs doivent effectuer un trek de deux heures à travers la jungle et des chemins parfois boueux pour atteindre le village isolé, où les maisons sont sur pilotis et où l'électricité est limitée.
Mais cela ne décourage pas les amateurs de faune et flore. Lisa von Rabenau, une touriste allemande, se dit ravie de son séjour d'écotourisme. "Ma mère est passionnée d'oiseaux et nous connaissions les oiseaux de Paradis après avoir regardé des documentaires", raconte-t-elle.
Après Malagufuk, M. Binur projette de créer d'autres éco-villages en Papouasie.
Il espère ainsi que le tourisme contribuera à la protection de ces oiseaux et profitera aux habitants de la province.
"Si nous développons l'écotourisme, les touristes dépenseront ainsi un peu de leur argent pour que les villageois puissent subvenir aux besoins de leurs familles, envoyer leurs enfants à l'école, acheter des vêtements... Et avec ça, ils auront conscience qu'ils sauvent la nature."

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La Nouvelle-Calédonie, ivre de ses abus d'alcool

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La Nouvelle-Calédonie, ivre de ses abus d'alcool
Nouméa, France | AFP | jeudi 25/10/2017 - La consommation massive d'alcool en Nouvelle-Calédonie entraîne des dégâts sociaux et une insécurité qui prennent des proportions préoccupantes.

Chaque semaine, à la barre du tribunal de Nouméa, défilent des prévenus poursuivis pour une panoplie de délits : excès de vitesse, coups et blessures volontaires, vols avec effraction... dont le point commun est dans la quasi-totalité des cas d'avoir été commis "sous l'emprise d'un état alcoolique".
Aux questions des juges, une réponse revient en boucle : "j'ai perdu la tête, l'alcool m'a rendu fou".
"Ici, on consomme en groupe, dehors, pour s'abrutir et sans s'arrêter du vendredi soir au lundi matin. On assiste à des marathons d'alcoolisation avec des gens qui ne savent pas gérer, qui deviennent tout de suite violents", observe Alexis Bouroz, procureur de la République au tribunal de Nouméa.
La Nouvelle-Calédonie se classe au neuvième rang des territoires les plus violents de la République.
En poste depuis trois mois à la direction de la sécurité publique, le commissaire général Alain Martinez se dit lui-aussi "halluciné" par l'incidence de l'alcool.
"J'ai 37 ans de carrière et ce qui m'a surpris en arrivant, c'est l'alcoolisation. Au cours du premier trimestre, nous sommes intervenus pour 3.160 Ivresses publiques manifestes (IPM). Sur la même période à Mulhouse, plus peuplé que Nouméa, il n'y a eu que 106 IPM!", indique-t-il.
Même si le climat calédonien est plus propice que celui d'Alsace aux beuveries en plein air, Alain Martinez estime qu'il "s’agit d'un phénomène très grave et destructeur".
 

- 'Le carburant de toutes les violences' -

 
"On a récemment ramassé un individu qui dormait sur le trottoir avec son gamin de deux ans et demi à ses côtés. Il avait plus de trois grammes. Imaginez les enfants élevés dans ce contexte", déplore-t-il.
Lors d'une récente enquête, l'Agence sanitaire et sociale a demandé aux personnes qui se déclaraient "buveurs excessifs" ce que voulait dire pour eux "boire trop". "La moitié a placé la barre à 15 canettes de bière", témoigne effaré Patrice Hoarau, responsable du programme addictologie, précisant que la bière représente 43% de la consommation d'alcool dans l'archipel.
Alors que la Nouvelle-Calédonie s'émancipe progressivement et qu'elle votera en 2018 pour ou contre son indépendance, cette addiction à l'alcool, qui touche tous les milieux mais apparaît plus sensible au sein de la société kanak, inquiète.
A la prison du Camp Est, plus de 90% des détenus sont Kanaks tandis que les acteurs sociaux tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur le nombre croissant de "jeunes en perte de repères" qui trouvent dans l'alcool et le cannabis un exutoire.
L'impact se lit aussi sur les familles, avec dans les dernières statistiques de la délinquance, des hausses sensibles de la délinquance juvénile et des violences conjugales. Quant aux routes, celles de Nouvelle-Calédonie tuent quatre fois plus que celles de métropole, avec l'alcool au rang des premières causes.
Malgré ces constats, les pouvoirs locaux ne semblent pas prendre la mesure du phénomène. "Les élus savent que l'alcool pose problème, mais j'ai le sentiment qu'ils n'ont pas conscience à quel point il est le carburant de toutes les violences. La réglementation est même devenue un enjeu de politique politicienne", relate Jenny Briffa, journaliste, qui travaille à la réalisation d'un documentaire sur le "naufrage" de la Nouvelle-Calédonie dans l’alcool.
Elaboré en 2012, un plan global de lutte contre les addictions a finalement été enterré, tandis que la hausse des taxes sur les produits alcoolisés est un serpent de mer.

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