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Ned Choquitto et Sannos Pacha remontent sur scène

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Ned Choquitto et Sannos Pacha remontent sur scène
PAPEETE, le 14 octobre 2017 - Le spectacle Ned Choquitto, l’autre Don Quichotte, écrit et mis en scène par Julien Gué et interprété par Dylan Tiarii et Maki Teharuru sera présenté samedi à la Maison de la culture. Il a déjà été joué à Tahiti et Huahine en début d'année. L’occasion de (re)découvrir l’œuvre de Miguel de Cervantés Saavedra planté dans un décor polynésien.

"C’est le Don Quichotte de Cervantès qui a été sérieusement raccourci", explique Julien Gué, metteur en scène du spectacle Ned Choquitto, l’autre Don Quichotte. "J’ai repris les mêmes mots, mais j’ai changé le nom des lieux et des personnages. C’est l’histoire de Cervantès traduite par Louis Viardot, dans le Tahiti contemporain. Les deux héros sont des SDF qui vivent et se rencontrent dans les rues de Papeete." Des héros qui parlent la langue du XVIIème siècle.

Une poubelle, un landau, un banc. Le décor est minimaliste. Ned Choquitto et Sannos Pancha portent un tee-shirt et un short. Les deux SDF sont "accrochés à un banc public et un réverbère comme des naufragés à une épave. Chacun à sa manière tentant d’atteindre l’autre bout de la nuit", expliquent le metteur en scène.

Vivre et survivre


Ned Choquitto est homme "qui s’est perdu dans ses rêves. Mis dehors il arrive dans la rue où il s’invente une vie. Il cherche refuge dans un mode chevaleresque", décrit Maki Teharuru. Sannos Pancha est, quant à lui, "quelqu’un de très pragmatique, de terre à terre. S’il a mal il pense d’abord à comment se soigner. Quand un problème se pose, il part en quête de solutions". Ils ont tous les deux leur manière de réagir pour survivre dans la rue. Pour vivre, le premier a besoin du second, et réciproquement.

La musique, le chant et les arts traditionnels polynésiens tiennent une place prépondérante. Ned Choquitto réalise notamment un puissant hakka en fin de spectacle. La pièce est présentée par la compagnie To’u fenua e motu de Julien Gué. "Quand je suis arrivé en Polynésie en 2000 je pensais ne plus jamais faire de théâtre", dit celui-ci.

"Je me suis aperçu qu’il n’y en avait plus ici, ce qui était troublant car il n’existe aucune civilisation dans le monde qui n’ait développé une forme quelque conque de théâtre." Plus que troublant, le fait lui est apparu "terrifiant" dans une société de tradition orale.

Inventer un théâtre polynésien contemporain

En 2001, il a monté une compagnie avec pour objectif "d’inventer un théâtre polynésien contemporain". Pour ça il lui fallait trouver des "gens prêts à relever le défi". Et puis il a rencontré Dylan Tiarii et Maki Teharuu.

Les deux acteurs ont découvert le théâtre sur les bancs de l’école. Touchés au cœur, ils sont comme tatoués par cet art qu’ils pratiquent désormais assidument, à la manière de professionnels. "C’était une activité extrascolaire", rapporte Dylan Tiarii qui prend beaucoup de plaisir à jouer. "C’est un moyen de m’évader de ma vie étudiante", précise-t-il en se pliant désormais les contraintes associées à la pratique de son art.

Ned Choquitto et Sannos Pacha remontent sur scène
"Je pensais (…) que cet art était réservé aux autres, aux gens cultivé"

Maki : "Ce texte montre que malgré une ‘sale’ situation on peut toujours avancer. Sans rêve on n’avance pas mais sans pied dans la réalité non plus, il faut un équilibre des deux. Cette interprétation est un espoir de renaissance pour notre théâtre à nous. Le polynésien qui cherche toujours à rire va réussir à entrer dans une tragédie car on lui apporte du rire avec Ned Choquitto."

Dylan : "Je pensais, avant de rencontrer Julien et de faire du théâtre que cet art était réservé aux autres, aux gens cultivés, à ceux qui maîtrisent la langue française. En fait, je ne le connaissais pas suffisamment. J’avoue que je confondais même le théâtre avec l’opéra. Depuis, je pense qu’il faut arrêter de croire que le théâtre est réservé aux autres, aux popa’a, aux étrangers. On a nous aussi notre théâtre. La preuve avec Ned Choquitto."

Ned Choquitto et Sannos Pacha remontent sur scène

Ned Choquitto et Sannos Pacha remontent sur scène

Ned Choquitto et Sannos Pacha remontent sur scène
Pratique

Ned Choquitto, l’autre Don Quichotte, le samedi 20 octobre à 19 heures au petit théâtre de la Maison de la culture.
Renseignements au 40 54 45 44


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Arts Martiaux - Portrait : Flore Hani alias « Aito Hine », la guerrière

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Flore Hani est une des rares femmes adeptes des arts martiaux ayant réussi à s’exporter. Après avoir pratiqué longtemps la boxe, Flore Hani – 1m60 pour 60 kg - a décidé l’année dernière de tenter un nouveau challenge : le MMA. A 30 ans, elle a dû combler rapidement ses lacunes en lutte, au sol et en pieds-poings. Rencontre avec cette sportive passionnée.
Arts Martiaux - Portrait : Flore Hani alias « Aito Hine », la guerrière
Parole à Flore Hani :
 
Qu’est ce qui te plait dans les sports de combats ?
 
« J’ai toujours été ce genre de fille qui jouait plus GI Joe qu’à la poupée Barbie. Naturellement, j’ai eu un élan vers les sports d’hommes. J’ai commencé avec les arts martiaux. Ensuite, j’ai joué au rugby pendant plusieurs années, j’aimais bien ce côté « contact », un peu comme dans la lutte et au final j’ai rebasculé en boxe anglaise. Le jour où je suis rentrée dans une salle de boxe, j’ai compris que c’était ma voie et je n’ai plus jamais quitté ce sport, j’avais trouvé ma passion. Je suis ensuite passée au MMA depuis un an. »
 
Que penses-tu de la place de la femme dans ce sport ?
 
« Dans la boxe, la femme n’a pas du tout sa place. A un même niveau, une championne qui a plusieurs titres mondiaux va gagner 100 fois moins que ses homologues masculins, elle ne sera pas du tout médiatisée, ni reconnue. Obtenir des sponsors, c’est une galère pas possible, tu n’existes pas en fait. Dans le MMA, comme c’est un nouveau sport, tu ne retrouves pas cet état d’esprit très conservateur qu’il y a dans la boxe. Les femmes sont très bien reconnues, elles sont très médiatisées, on en fait même des égéries. Cela a permis de revoir la position de la femme dans les sports de combats. »
 
On te surnomme le « Pitbull » sur le ring ?
 
« Cela vient des Etats Unis, en raison de ma façon de combattre très agressive et très masculine que beaucoup de filles n’ont pas. En Australie, on m’a demandé si j’avais un surnom, j’avais envie d’avoir un truc qui sonnait polynésien. Pendant le tournoi de lutte, on avait appelé les filles « Aito Hine », alors j’ai opté pour « Aito Hine », la guerrière. »

Arts Martiaux - Portrait : Flore Hani alias « Aito Hine », la guerrière
Comment gères-tu ton stress ?
 
« Grâce à mes années de boxe, je n’ai plus de stress. La seule chose que je ressens quand je vais monter dans une cage, c’est l’adrénaline. J’ai confiance en moi. Ceux qui me connaissent ou me côtoient savent que je suis à 200%. Je veux arriver vraiment prête au maximum et je fais en sorte de l’être. Ce n’est pas de l’arrogance mais je suis sûre de moi, y’a pas de doute ! Je ne suis pas là pour jouer aux billes. Quand je monte dans la cage, elle va ramasser. »
 
La dernière fois que tu as fais du shopping ?
 
« (Rires) Je ne fais pas de shopping, je vais chez mon sponsor et je choisis ce dont j’ai besoin donc je ne paye pas. Franchement, je ne suis pas une dépensière et comme je passe ma vie en tenue de sport, j’achète très peu de fringues. J’aime bien m’acheter de trucs qui sont utiles pour moi, genre une planche de surf. »
 

C’est quoi le truc de filles que tu détestes faire ?
 
« Le seul truc de filles que je fais parce que je suis obligée de le faire, c’est de m’épiler. Et l’autre truc de filles que je fais c’est quand je sors, je passe quand même trois plombes devant la glace, c’est le seul truc de fille que je fais. Je suis vachement exigeante et très dure avec moi même, je me sens « toujours » grosse. »
 
Une destination qui te fait rêver ?
 
« Je rêve de partir faire un camp d’entraînement de Muay Thaï en Thaïlande, je rêve de combattre là-bas. » Propos recueillis par Trishka / Sport Tahiti

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Surf pro – Quiksilver Pro : Michel Bourez en route pour son 10e world Tour d’affilée

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La 9e étape du championnat du monde, le Quiksilver pro, vient de se terminer sur la côte landaise. Michel Bourez obtient une 13e place à l’issue de la compétition. Il occupe désormais la 17e position du classement général avant les deux dernières épreuves 2017, le Rip Curl Pro au Portugal et le Billabong Pipe Masters à Hawai’i.
Surf pro – Quiksilver Pro : Michel Bourez en route pour son 10e world Tour d’affilée
La 9e étape du championnat du monde de surf professionnel, le Quiksilver Pro France, vient de s’achever sur la côte landaise. Le spot internationalement connu de la Gravière a été cette année capricieux, comme on a pu le constater sur certaines séries. A l’issue de la compétition, c’est Gabriel Medina qui a pu s’imposer, se rapprochant ainsi du haut de tableau (3e derrière John John Florence et Jordy Smith).
 
On l’a déjà écrit et répété, la compétition de surf comporte un côté aléatoire important. Si l’on comparait ce sport à d’autres, c’est comme si on tirait au sort une pénalité pour chaque concurrent à chaque épreuve d’un championnat. L’avantage, c’est que cela bouleverse en permanence le classement. L’inconvénient, c’est que si la malchance persiste, cela peut faire redescendre au classement un surfeur qui ne le mérite pas forcément.
 
Bien évidemment, tous les autres facteurs doivent être optimisés pour être en mesure de pouvoir « saisir sa chance » : la concentration, la forme physique, le matériel, la connaissance du milieu naturel…Le spot de la Gravière n’aura pas proposé des conditions optimales cette année. Ironie du sort, juste après la fin des hostilités, toujours dans la période d’attente, les free surfeurs ont pu s’offrir une superbe session.

Surf pro – Quiksilver Pro : Michel Bourez en route pour son 10e world Tour d’affilée
Michel Bourez perd une place au général
 
Michel Bourez, qui rappelons-le a terminé sa saison 2016 à la 6e place du classement mondial, son deuxième meilleur résultat en huit années de participation, est entré en lice au round 1 face à deux Australiens : Joel Parkinson et Jack Freestone. Pas de chance, il score un 7.00/10, deuxième meilleure note de la série, mais peine à trouver une deuxième bonne vague lui permettant de marquer des points. Il n’obtiendra qu’une vague notée 4.40/10.
 
Michel Bourez se retrouve ainsi au round 2, le round de repêchages, face à l’Américain Kanoa Igarashi. Cette fois-ci il s’en tire mieux, il obtient deux notes autour de 6/10, un 6.00 et un 5.77. C’est Kanoa Igarashi qui est malchanceux, il obtient la meilleure note de la série sur une vague, 6.43/10, mais peine à doubler la mise n’obtenant que 4.83/10 sur sa deuxième vague. Rappelons que seules les deux meilleurs scores sont conservés pour donner un total sur 20.
 
Au round 3, un round lui aussi éliminatoire, il se retrouve face au tube rider hawaiien Sebastian Zietz. Ce dernier obtiendra 8.33/10, de loin la meilleure note de la série, dès la deuxième minute, s’offrant un long tube backside sur une vague d’environ 2 mètres. Sa deuxième vague sera notée 6.00/10. Michel lui obtient 4.33/10 sur sa première vague et 1,40/10 sur sa deuxième meilleure vague.
 
Michel Bourez quitte ainsi la compétition et obtient une 13e place finale. Ce classement à Hossegor le fait rétrograder d’une place au classement mondial. Avant les deux dernières épreuves au Portugal et à Hawai’i, il est donc 17e. Les 22 premiers se qualifient automatiquement pour l’année suivante. A ce stade, chaque tour passé vaut de l’or. En 2016, il a gagné le Billabong Pipe Master, on peut donc espérer qu’il n’approche pas la zone de relégation.
 
S’il reste dans le Top 22 à l’issue de ces deux dernières compétitions, Michel Bourez sera qualifié pour sa 10 année consécutive dans le Top 34, marquant ainsi l’histoire du surf Tahitien avec un nouveau record. Il a gagné cette année, rien qu’en primes de compétition, pas moins de 120 000 dollars us, soit environ 1 million par mois. SB / WSL

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De la fête à la dépendance, un consommateur d'ice raconte

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De la fête à la dépendance, un consommateur d'ice raconte
PAPEETE, le 16 octobre 2017 - A 48 ans, Roura tente de sortir de l'enfer de l'ice. Après en avoir consommé pendant plus de 10 ans et être passé par la case prison deux fois, il tente de s'accrocher à une vie saine, loin de toute addiction.

D'une main fébrile, Roura attrape une cigarette. Il en allume le bout et tire une longue taffe dessus. Quelques secondes à peine suffisent, il souffle la fumée. Il jette un coup d'œil à ce bout de tabac roulé et lâche : "L'ice, c'est vraiment de la merde!" Sourire. Son visage s'adoucit. Roura ne veut pas ajouter au drame. Si le quadragénaire a accepté de sortir du silence, ce n'est pas pour le plaisir de revoir ses vieux démons. Il parle pour alerter sur ce phénomène qui l'inquiète. "Je vois de plus en plus de jeunes, des gamins de 14 ou 15 ans qui prennent de l'ice. C'est inquiétant ! Il faut arrêter ça tout de suite", s'insurge l'homme de 48 ans. Ce dernier maîtrise son sujet. Il est tombé dedans voilà près de 15 ans.

Roura a perdu son père à 14 ans. Le gamin d'alors aime la fête, les sorties entre copains et surtout les découvertes. Un soir, un ami lui propose d'essayer le paka. Sans hésitation, il en fume. "Au début, on était des bleus, on ne savait pas ce qu'on faisait, on avait des feuilles, on fumait ça, on était tout content." Mais très vite, les bleus deviennent des experts.

10 ans après la première taffe, le groupe de jeunes s'initie aux drogues dures. Première expérience : le LSD. "On était en bringue, un ami m'a proposé. J'ai accepté juste pour voir. Puis c'est devenu occasionnel, on se marrait bien, je trouvais ça relaxant", confesse-t-il, toujours dans un sourire. Quelques temps après, il goûte à la cocaïne. Là aussi, la dépendance devient rapide. "Je pouvais m'en fournir car je travaillais." La vie continue doucement, entre le travail et la bringue. Mais en 2003, une nouvelle rencontre trouble cet ordre.

IMPOSSIBLE D'ARRÊTER
"Un copain m'a proposé de l'ice. J'appréhendais un peu car j'entendais plein de choses dessus. Mais comme toujours, j'ai voulu essayer. La première bouffée, je n'ai rien ressenti. Mais après, je me sentais lourd." Comme avec le LSD et la cocaïne, au départ, Roura n'en prend que les week-ends pour s'amuser. Puis le fêtard se prend au jeu.

Ces semaines commencent à tourner autour de cette nouvelle substance. "Je me suis dit que je ne deviendrai jamais dépendant. Je pensais pouvoir arrêter à la fin de l'année où j'ai commencé et finalement…", souffle-t-il, en allumant une cigarette. Sa consommation est régulière. Les effets sur sa personne sont immédiats : il ne dort plus, ne mange plus, ne boit plus. "C'est le truc qui te booste pour travailler. Je me sentais plus en forme, moins fatigué. Je faisais tout le temps la fête, j'allais bosser et je recommençais. Je n'avais plus besoin de dormir", décrit l'ex accro.

Ces sensations ne sont qu'une impression. Le corps de Roura se détériore à une vitesse folle. Famille et amis tirent la sonnette d'alarme. En vain. Le consommateur perd près de 10 kilogrammes en l'espace d'un an. "Je faisais comme si tout allait bien", se souvient-il aujourd'hui.

DESTINATION PRISON
Au bout de plusieurs mois de consommation, le corps fatigue et ne suit plus. Une raison d'arrêter? Pas du tout. Roura s'enfonce un peu plus dans son quotidien de drogué. Il commence à dealer.

Un jour, il est embarqué par les forces de l'ordre. Un collègue de défonce l'a dénoncé. Il plonge pour trafic de stupéfiants. Une première fois libérée, il se refait prendre quelques mois plus tard. En tout, il aura passé plus de trois ans en prison pour une poignée de cristaux. "J'ai fait une petite dépression en sortant. Cela a été dur. Heureusement que ma famille était là. Mais ils m'ont dit que si je retombais dedans, ils ne voudraient plus me voir. C'est normal. Je ne peux pas les confronter à nouveau à tout ça… C'est la hantise de tous les parents que leur enfant tombe dedans…"

Roura l'a compris, la liberté n'a pas de prix : à l'intérieur comme à l'extérieur de la prison. Toutes ces années, son pire geôlier ne se trouvait pas à Nuutania mais dans un petit sachet. L'ice l'a enfermé dans un cercle vicieux duquel il a beaucoup de mal à sortir.

Assis dans son salon en cours d'aménagement, l'enfant du pays songe à tout ça. Il se rappelle cette fois où il a cru mourir. Un soir, après avoir fumé de l'ice mélangé à de l'alcool et d'autres drogues, son cœur s'est mis à tambouriner dans sa poitrine. Il a cru qu'il allait se décrocher. "Je me suis fait peur, lâche-t-il. J'avais quelque chose d'hyper chargé et j'ai cru que j'y passait." Les séquelles de l'ice sont toujours visibles sur son visage. Roura désigne ses dents rongées par la drogue.

Quatre ans après sa sortie de prison, l'homme de 48 ans mène sa vie entre son travail d'artisan et l'aménagement de sa maison. Il espère dire adieu à l'ice dans les mois qui viennent. "Je vais mieux, assure Roura, comme pour se rassurer lui-même. Quand je vois ce qui se passe, je m'inquiète. Je ne sais pas où notre jeunesse va aller avec ça. L'ice est un problème de société aujourd'hui. Il s'est démocratisé au fil des années. Personne n'est épargné !"

"Une drogue énormément addictive"
Depuis plusieurs années, les équipes du centre de consultations spécialisées en alcoologie et toxicomanie ont constaté la montée en puissance de la consommation d'ice sur le territoire. Les accros à cette drogue sont de plus en plus jeunes.

Dans une enquête menée en 2016, 3 % des jeunes interrogés ont déclaré avoir consommé au moins une fois de l'ice. "Cela ne devrait pas exister. L'influence de l'ice est partout, reconnaît Marie-Françoise Brugiroux, interviewée en septembre à ce sujet. C'est devenu presque banal. Ce n'est plus tabu comme avant."

Comment s'en sortir?
Le centre de consultations spécialisées en alcoologie et toxicomaine ( CCSAT) a été créé en 1984 à la direction de la santé. C’est le seul service spécialisé en addictologie de la Polynésie française. Il assure un accompagnement et des soins spécialisés en ambulatoire gratuits et anonymes à toutes les personnes, adolescentes ou adultes et leur entourage.

Les consultations ont lieu dans les locaux du service à la Direction de la Santé, rue des Poilus Tahitiens.
Téléphone : 40 46 00 67

Le site Internet permet notamment aux visiteurs de tester leur consommation d'alcool ou de drogue et permet de situer le degré de son addiction.

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Une Vietnamienne donne naissance à un bébé de plus de 7 kilos

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Une Vietnamienne donne naissance à un bébé de plus de 7 kilos
Hanoï, Vietnam | AFP | lundi 16/10/2017 - Une Vietnamienne a eu le choc de sa vie lorsque la balance qui pesait le bébé qu'elle venait tout juste de mettre au monde a indiqué 7,1 kg.
"Quand le médecin m'a dit que mon enfant pesait 7,1 kilos, nous étions totalement incrédules," a raconté à l'AFP Tran Van Quan, le père du bébé qui est né par césarienne samedi dans la province septentrionale de Vinh Phuc. 
D'autant qu'avant la naissance, les médecins avaient prédit à sa mère, Nguyen Kim Lien, que son fils pèserait environ 5 kg.
Le choc est donc arrivé lorsque le nouveau-né a été pesé dans la chambre de sa mère. "Il pesait 7,2 kg avec quelques vêtements sur lui, soit un peu plus que son poids lorsque sa mère l'a mis au monde", a raconté Tran Van Quan, selon lequel la mère et l'enfant se portent bien.
Le personnel de l'hôpital a confirmé à l'AFP le poids du petit Tran Tien Quoc, mais s'est refusé à tout autre commentaire.
Le dernier bébé à avoir fait la "Une" au Vietnam en raison de son poids inhabituellement élevé est une petite fille née en 2008 et qui pesait près de 7 kilos.
Mais le record du monde, dûment certifié par le livre Guinness des records, tient depuis 1955: une Italienne d'Aversa, près de Naples, avait donné naissance à un bébé de 10,2 kilos.

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Nouvelle-Calédonie: Girardin "regrette les "polémiques" entre Mélenchon et Valls

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Nouvelle-Calédonie: Girardin
Paris, France | AFP | dimanche 15/10/2017 - La ministre de l'Outremer Annick Girardin a regretté dimanche les "polémiques" entre Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls autour de la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie, soulignant le besoin d'un "climat apaisé pour préparer le référendum".

Interrogé sur les invectives entre le chef de file de la France Insoumise et l'ancien Premier ministre (ex-PS désormais apparenté LREM), Mme Girardin a jugé ces "polémiques parfaitement regrettables", lors de l'émission Internationales de TV5Monde/RFI/Le Monde. 
"La Nouvelle-Calédonie nécessite un climat apaisé pour se préparer à ce référendum" et "il ne faudrait pas qu'au niveau national, on mette en péril ce qui se fait sur ce territoire depuis des années, la construction de la Nouvelle-Calédonie de demain", a-t-elle ajouté.
Mais "j'espère que cela n'a été qu'un épisode qu'on pourra laisser derrière nous pour travailler" avec les élus de ce territoire, a poursuivi la ministre. Début novembre, les acteurs calédoniens se rendront à Paris pour participer, sous la présidence du Premier ministre Édouard Philippe, à ce qui devrait être le dernier comité des signataires de l'accord de Nouméa avant le référendum sur l'indépendance en novembre 2018 et qui apportera "de premières réponses", a-t-elle dit.
En vue du référendum, dont la date précise n'est pas encore arrêtée, il va falloir répondre à "la question de la liste électorale et de l'inscription d'office sur cette liste" ainsi qu'"aux termes de la question proposée", a-t-elle noté.
Et "si la mission de l'Assemblée nationale peut apporter quelque chose, c'est dans la préparation de l'après-référendum", selon Mme Girardin.
A un an du référendum d'autodétermination, le climat politique est actuellement orageux en Nouvelle-Calédonie où le gouvernement est cantonné à l'expédition des affaires courantes, en raison d'une énième zizanie à droite.
Dans ce contexte, les discussions sur l'après-référendum, qui doivent permettre d'envisager un nouveau statut politique entre autonomie et indépendance, sont au point mort.
En mars, un rapport d'information de l'Assemblée nationale sur la Nouvelle-Calédonie recommandait "de préparer dès maintenant le +jour d'après+". "Il faut éviter un saut dans l'inconnu qui serait le pire des scénarios", mettait en garde le document.

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Un gendarme sérieusement blessé lors d'un contrôle en N-Calédonie

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Un gendarme sérieusement blessé lors d'un contrôle en N-Calédonie
Nouméa, France | AFP | samedi 13/10/2017 - Un gendarme a été sérieusement blessé en Nouvelle-Calédonie après avoir été volontairement percuté par une voiture lors d'une opération de contrôle, a indiqué samedi le parquet de Nouméa.

Les faits se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi sur la commune de Dumbéa, limitrophe de la capitale Nouméa, alors qu'une brigade de gendarmerie effectuait une opération de contrôle aux abords d'un rond-point.      
Arrivant à vive allure, une Citroën ZX a ostensiblement ralenti à la vue du contrôle puis a subitement accéléré en direction de deux gendarmes présents sur le terre plein du rond point, lesquels sont parvenus à éviter le choc, a indiqué dans un communiqué le procureur, Alexis Bouroz.    
Mais l'automobiliste a ensuite donné un coup de volant pour reprendre le rond point en sens inverse, avant de "venir heurter l'adjoint du commandant de la brigade de gendarmerie de Dumbéa". Le chauffard a pris la fuite.     
Hospitalisé, le gendarme a été sérieusement blessé mais ses jours ne sont pas en danger, a-t-on indiqué de même source, précisant que le militaire pourrait être opéré dans la journée de samedi. 

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Elections au Venezuela: victoire officielle du camp Maduro, l'opposition conteste

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Elections au Venezuela: victoire officielle du camp Maduro, l'opposition conteste
Caracas, Venezuela | AFP | lundi 15/10/2017 - Le Conseil  électoral du Venezuela a annoncé que le camp du président Nicolas Maduro avait largement remporté les élections régionales de dimanche, mais l'opposition a refusé de reconnaître ce résultat qu'elle estime entaché de fraude.

Selon le Conseil national électoral (CNE), le parti au pouvoir s'est imposé dans 17 des 23 Etats du Venezuela.
L'opposition, qui était pourtant créditée de 11 à 18 Etats par les sondages, n'a finalement gagné que cinq Etats, le dernier territoire restant encore indécis, a déclaré la présidente du Conseil national électoral (CNE), Tibisay Lucena. La participation s'élève à 61,14%, a-t-elle dit.
"C'est une nette victoire. Le chavisme s'est largement imposé dans les élections, avec 17 gouverneurs. L'opposition en a cinq", a déclaré dans la foulée M. Maduro, entouré des principaux dirigeants vénézuéliens, assurant que son parti pourrait également s'imposer dans le dernier Etat encore indécis.
Le président a demandé à ses adversaires de reconnaître les résultats. "J'envoie un message à Julio Borges", le président du Parlement, contrôlé par l'opposition, "pour l'amour de Dieu, homologuez ces résultats transparents", a lancé M. Maduro. 
Mais l'opposition a refusé de reconnaître la victoire du camp chaviste. "Actuellement, nous ne reconnaissons aucun résultat. Nous faisons face à un moment particulièrement grave pour le pays", a déclaré Gerardo Blyde, directeur de campagne de la Table de l'unité démocratique (MUD), la coalition d'opposition. Il a demandé un audit complet du scrutin.
Le gouvernement "sait qu'il n'a pas la majorité", et pour gagner il a recouru à "des violations" de la loi et à "un processus électoral non équitable, déséquilibré et dont les résultats ne reflètent pas la réalité", a accusé M. Blyde.
"Ni le peuple vénézuélien ni le monde ne vont avaler le résultat qu'ils nous ont présenté", a-t-il ajouté.
Aucun observateur international n'avait été accepté par les autorités pour le vote de dimanche. 
Le camp de M. Maduro détenait jusqu'ici 20 Etats sur 23, contre trois pour l'opposition.
A Chacao, bastion de l'opposition à l'est de Caracas, les rues étaient plongées dans le silence, loin des habituels concerts de casseroles, tandis qu'un groupe de chavistes célébraient les résultats sur la place Bolívar au centre de la capitale. 

- Perte d'un Etat-clé -

 
La coalition anti-Maduro perd notamment l'Etat-clé de Miranda (nord), considéré comme le "joyau de la couronne" vénézuélienne et comme un bastion de l'opposition.
Cet Etat était dirigé jusqu'ici par un des leaders du camp anti-Maduro, Henrique Capriles, qui avait été déclaré inéligible et ne pouvait donc pas se présenter, tout comme une autre figure de l'opposition, Leopoldo Lopez, assigné pour sa part à domicile.
De son côté, le gouvernement perd les Etats stratégiques de Zulia et Tachira, situés à la frontière avec la Colombie.
Outre les résultats contestés par l'opposition, un nouveau bras de fer entre le pouvoir et l'opposition s'annonce dès lundi: en effet, le président a prévenu que les futurs gouverneurs élus devront "prêter serment et se soumettre" à l'Assemblée constituante, faute de quoi ils seront destitués. Le camp adverse a rejeté cette exigence.
Dimanche, de nombreux bureaux de vote sont restés ouverts bien après l'heure de fermeture officielle, soit 18h00 locales (22h00 GMT). "Tout se déroule dans le calme", avait déclaré la présidente du CNE.
"Le chavisme (du nom du défunt Hugo Chavez, président de 1999 à 2013 et mentor de Nicolas Maduro) est vivant, il est dans la rue et il triomphe", s'est félicité le chef de l'Etat socialiste, plombé par un taux d'impopularité record, 80% des Vénézuéliens rejetant son action, selon le cabinet Datanalisis.
Pour lui, cette élection avait valeur de consécration pour l'Assemblée constituante, désignée fin juillet et décriée par l'opposition et une grande partie de la communauté internationale.
Il s'agissait du premier scrutin, organisé avec un an de retard, depuis la large victoire de la coalition d'opposition de la Table de l'unité démocratique (MUD) lors des législatives de décembre 2015, qui a mis fin à plus de 15 ans d'hégémonie chaviste.
 

- 'Conséquences' sur le dialogue -

 
Le vote intervient alors qu'un calme surprenant règne au Venezuela depuis deux mois après la vague de manifestations souvent violentes qui a submergé le pays d'avril à juin, faisant 125 morts. A l'appel de l'opposition, les protestataires exigeaient le départ du président Maduro, mais ils n'ont rien obtenu.
Bien que le scrutin soit régional, les résultats "auront des conséquences" sur un éventuel dialogue entre le gouvernement et l'opposition, selon l'expert électoral Eugenio Martinez. Le dialogue entre les deux camps, qui avait timidement repris début septembre en République dominicaine, a été gelé depuis, l'opposition estimant que les conditions n'étaient "pas réunies".
Avec les résultats de dimanche, "la voie de la négociation politique entre le gouvernement et l'opposition se brise tout net", a estimé l'analyste Luis Vicente Leon. 

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 14 au lundi 16 octobre 2017

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Pharmacies de garde : Du samedi 14 et dimanche 15 octobre 2017

- Papeete : Pharmacie PAOFAI. Tél. 40 43 93 93
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47 ou 40 47 01 44.

-Faa’a : Pharmacie TAHITI-FAA'A. Tél. 40 82 79 79
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie MOANA NUI. Tél. 40 43 16 98
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/

Du samedi 14 octobre 2017 à partir de 12h30 au lundi 16 octobre 2017 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr PENANHOAT Patrick Tel. 40 82 92 33 - 87 70 49 67

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr THOMAS Alain Tel. 40 42 98 44 - 87 75 07 11

-Commune de Paea : Dr REDOUTE Rémi Tel. 40 53 35 12

-Commune de Papara : Dr MORIN Eric Tel. 40 57 39 99

-Taravao et la presqu’île : Dr RICHARD Ronan Tel. 40 57 05 15

-Secteur de MOOREA : Dr BARRAILLE Dominique Tel. 40 56 27 07

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr SEMERARO Hugo Tel. 40 67 67 37

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr BATAILLON Bruno Tel. 40 66 34 55 - 87 78 22 20

-Ile de Tahaa : -------------------

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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43,6 kg d'ice mis en cause depuis le 1er janvier 2017 à Tahiti

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43,6 kg d'ice mis en cause depuis le 1er janvier 2017 à Tahiti
PAPEETE, 16 octobre 2017 - 43,6 kg d'ice ont été saisis ou identifiés à Tahiti, depuis le 1er janvier 2017, a indiqué dimanche le procureur de la République Hervé Leroy sur le plateau de l'Hebdo de Polynésie 1ère.

Début octobre, une enquête sur commission rogatoire aboutissait à l’interpellation de plusieurs personnes et à la saisie de 21,153 kg et d'importantes sommes d'argent en espèces.

Cette saisie avait été soulignée comme "historique" dans une collectivité qui compte près de 280 000 habitants. On apprend, dimanche soir, que depuis le début de l'année 2017, les quantités d'ice mises en cause à Tahiti représentent plus du double de cette masse. L'information a été dévoilée par le procureur de la République en Polynésie française, invité de l'Hebdo de Polynésie 1ère : "Lorsque l'on additionne les quantités saisies et les déclarations des personnes mises en cause dans le trafic de stupéfiants, on arrive depuis le 1er janvier 2017 à une quantité qui est impressionnante, qui interroge, de 43,6 kg. Ce qui représente, en valeur marchande, sur le marché de la drogue, plus de 4 milliards de francs".

Et les quantités en cause sur le marché tahitien seraient supérieures, selon le procureur Hervé Leroy . "On ne peut pas le nier", a-t-il aussi avoué : "Il y a les quantités saisies et d'autres quantités qui sont échappées. Il est difficile de connaître le chiffre noir".

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Charles Aznavour : un monument à Toa’ta

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Charles Aznavour : un monument à Toa’ta
PAPEETE, le 16 octobre 2017- Un des plus grand nom de la chanson française se produisait dimanche soir à Tahiti. A 93 ans, Charles Aznavour a donné un concert de près de deux heures devant un public enchanté place Toa’ta.

"Ce n’est pas la première fois que je viens à Tahiti, mais j’étais venu en touriste" a annoncé Charles Aznavour dimanche soir à l’occasion de son premier concert sur la scène polynésienne. Cette légende de la chanson française remplit les salles du monde entier. Il y a un an encore il se produisait à guichets fermés au Palais des sports de Paris. Mais le public polynésien est décidément difficile lorsqu’il s’agit de chanson française et en dépit de l’ampleur de l’événement, un tiers de la salle est resté vide.

Ceux qui sont venus, en revanche ont été comblés, bien conscients qu’ils vivaient un moment d’exception. « Mourir d’aimer », « la Mamma », « les guitares » , et bien sûr « la bohème » et « Emmenez-moi » , le public a accompagné le chanteur sur les plus grands titres de son répertoire.

L’homme n’a pas manqué d’humour : "Il y a 83 ans lorsque je débutais, certaines critiques disaient de moi « il est trop petit, il n‘a pas de voix, ça ne marchera pas…aujourd’hui, ils sont tous morts, et moi je suis là, devant vous <…> je suis sûr que vous êtes tous plus jeunes que moi dans la salle, s’il y en a un parmi vous qui est plus vieux que moi, qu’il vienne" a déclarer l’artiste sans cacher son désir que cela dure encore longtemps.

A 93 ans « bien entamés » celui qui a été désigné en 98 par un sondage CNN et Time comme « le chanteur de variété le plus important du 20ème siècle » , devant des icônes comme Elvis Presley, Bob Dylan ou encore Franck Sinatra, celui qui a vendu plus de 180 Millions de disques et écrit plus de 1300 chansons dans plus de 5 langues, celui qui a enfin reçu son étoile sur le « Walk of Fame » à Hollywood en septembre dernier a offert au public polynésien un concert qui restera dans les mémoires.

Mauru’ru Charles

Charles Aznavour : un monument à Toa’ta

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Projection du film les saphirs au petit théâtre

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Projection du film les saphirs au petit théâtre
PAPEETE, le 16 octobre 2017 - Comédie dramatique musicale australienne, Les Saphirs est sortie en 2012. Il raconte le succès grandissant de trois jeunes aborigènes partant en tournée au Viet Nam, loin de leur condition. À l’époque, les enfants étaient enlevés de leur famille pour être éduqué de "manière civilisée", un phénomène massivement pratiqué jusqu’en 1969.

L’histoire se déroule en 1968, en Australie, trois sœurs aborigènes : Gail, Julie, Cynthia et leur cousine Kay, sont découvertes par Dave, un musicien irlandais au caractère bien trempé, amateur de soul music.

Dave remanie le répertoire du groupe, rebaptisé "The Sapphires". Le groupe, et Dave devenu leur imprésario, se rend à une audition où les quatre filles sont engagées pour divertir les troupes américaines en guerre au Viêt Nam.

Dave organise une tournée dans les zones de guerre du Sud-Vietnam. Dans le delta du Mékong où elles chantent pour les marines, les filles déchainent les foules, esquivent les balles et tombent amoureuses.

Ce long métrage est une comédie dramatique musicale australienne réalisé par Wayne Blair natif d'Australie, ayant des racines aborigènes. Sortie en 2012, ce film raconte le succès grandissant de trois jeunes aborigènes partant en tournée au Viet Nam loin de leur condition. Car à l’époque les enfants étaient enlevés de leur famille pour être éduqué de "manière civilisée", un phénomène massivement pratiqué jusqu’en 1969.

La maison de la culture en partenariat avec le consulat général d’Australie à Nouméa présente le film cette année pour "faire un clin d’œil à nos cousins océaniens" !

D'après communiqué


Projection du film les saphirs au petit théâtre
Pratique

Samedi 21 octobre 2017 à 19 heures au petit théâtre de la maison de la culture.
Entrée libre
Renseignements au 40 54 45 44 ou sur le site internet de la maison de la culture

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Des mots tahitiens sonorisés et disponibles en ligne

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Des mots tahitiens sonorisés et disponibles en ligne
PAPEETE, le 16 octobre 2017 - Sur le site internet du fare vanaa se trouve un dictionnaire qui compte près de 12 000 entrées. Depuis quelques jours 1 200 mots de ce dictionnaire sont disponibles à l'écoute. Ils ont été sonorisés par une équipe de partenaires à l'attention, notamment, des personnes qui apprennent le tahitien. "Car", explique le linguiste Jacques Vernaudon, "il y a un écart entre les formes écoutées et écrites des mots".

Les utilisateurs du dictionnaire en ligne du fare vanaa peuvent désormais écouter la prononciation de 1 200 mots tahitiens parmi les plus fréquents. "Nous avons fait une première sélection en fonction de contraintes technique et de l'usage des termes. Nous avons retenu pour l'instant ceux qui sont le plus utilisés", indique le linguiste Jacques Vernaudon. Le nombre de 1 200 est arbitraire, il est fonction de la disponibilité des acteurs engagés dans le projet qui sont, précise Jacques Vernaudon, "tous bénévoles".

Ces enregistrements sonores pour lesquels Étienne Raapoto et Virginia Teriiama ont prêté la voix, sont particulièrement utiles pour apprendre à prononcer des mots dont le sens change en fonction de l’allongement des voyelles et de la place de l’occlusive glottale. Pour s’en rendre compte, il suffit par exemple de taper les séquences de caractères suivantes dans la fenêtre de recherche du dictionnaire : maro, parau ou taua.

Étudiants et amoureux de la langue

La fonction est "très utile pour les étudiants mais aussi pour tous les amoureux de la langue", note Jacques Vernaudon, "car la prononciation du tahitien n'est pas évidente. Il y a un écart entre les formes écoutées et écrites des mots".

L'opération de sonorisation s’inscrit dans le cadre d'un partenariat développé entre l’Académie tahitienne, le laboratoire Équipe d'accueil sociétés traditionnelles et contemporaines en Océanie (EASTCO) de l’université de Polynésie française et la société informatique Tahiti Ingénierie.

Le dictionnaire tahitien-français de l’Académie tahitienne, qui était au format Word, a été basculé sous la forme d’une base de données. Depuis, ses fonctionnalités sont progressivement enrichies. Par exemple, des liens sont établis vers les reconstructions étymologiques en protopolynésien, disponibles sur le Polynesian lexicon online (Pollex) désormais géré par le Max Planck Institut.

Une illustration apparait désormais en tapant par exemple un terme comme "vaa" dans la fenêtre de recherche du dictionnaire en ligne, puis en cliquant sur "voir Pollex" en bas de l’article. L'utilisateur est alors redirigé vers une page du Pollex, avec l’étymon et le sens reconstruits en haut de la page et les reflets dans les langues polynésiennes contemporaines à la suite.

Autre fonction désormais accessible, la recherche du français vers le tahitien, avec des exemples parfois saisissants. Si l'utilisateur tape "mer", il peut découvrir 41 traductions possibles, une illustration du lien tissé par les Polynésiens avec l’océan.

37 000 consultations en 4 mois

Le site, mise en ligne dans sa forme rénovée en juin 2017, est "full responsive", c’est-à-dire qu’il s’adapte aux différents écrans de consultation (ordinateur, tablette, smartphone). Depuis juin, il affiche 37 000 consultations et compte 15 797 utilisateurs.

En fonction des disponibilités à venir, d'autres mots vont être enregistrés. "Nous envisageons une sonorisation de tous les mots usuels du dictionnaire". Certains d'entre eux, archaïques et sortis de l'usage, resteront eux sous la seule forme écrite.


Pour en savoir plus

Découvrez les mots sonorisés sur le dictionnaire en ligne du fare vanaa.

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Deux études notariales en cours de perquisition

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 Deux études notariales en cours de perquisition
PAPEETE, le 16 octobre 2017 - Depuis 8 heures lundi, deux magistrats, accompagnés de plusieurs agents de la DSP, ont investi les études notariales de Me Bruggmann et Me Clémencet pour y effectuer des perquisitions.

Pour mémoire, la société civile professionnelle "office notarial Bernard Bruggmann et Alexandre Yao, notaires associés" est titulaire d'un office notarial en résidence à Papeete, par suite d'un arrêté en Conseil des ministres du 31 août 2017. Auparavant, Me Alexandre Yao était notaire salarié à l'étude Bruggmann.

Les perquisitions sont en cours.

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Boxe – Heiva Tuaro : La qualité était au rendez-vous

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La fédération polynésienne de boxe organisait ce vendredi 13 octobre le « Heiva Tuaro Motora’a Open » à la salle de Outumaoro. Une soirée pugilistique complète lors de laquelle les spectateurs présents ont pu assister à de la boxe féminine, de la boxe éducative et des combats entre boxeurs chevronnés.
Boxe – Heiva Tuaro : La qualité était au rendez-vous
Ce sont les jeunes qui ont lancé les hostilités avec les bonnes performances de Vedelya Yun Shan Fat (Outumaoro BC) et Iteite Tiaehau (Tefana BC) en boxe féminine mais aussi celles de Matarii Villierme (Central Olympic) et Tearere Ihorai (Manu Ura) qui remportent leurs combats respectifs.
 
Du côté des plus aguerris, Ariihau Tehahe (UFA BC) et Teiki Huuti (Tefana BC) ont montré une belle opposition tout comme Iriatai Raiheui (Central Olympic) face Tahuhuarii Taruoura de Bora Bora.
 
Le public venu nombreux dans la salle de Outumaoro ne s’est pas trompé car il y a eu de très beaux combats en Open. Les boxeurs open ont en ligne de mire les prochaines échéances internationales et le Challenge Maco Nena, pour les poids Lourds.

Boxe – Heiva Tuaro : La qualité était au rendez-vous
Retour victorieux pour Roger Waoute
 
En – 64kg, Roger Waoute (Hititoa) a fait un retour victorieux face au généreux Teiva Tapi (Tefana BC), Roger s’impose aux points. En -69kg, deux jeunes pointures s’affrontaient, Eddy Tuuhia (Hititoa) et Hokini Commings (Te Ui no Manotahi). Les deux protagonistes allaient offrir au public une très belle opposition technique, physique où la moindre faille allait être exploitée. Finalement, personne n’allait prendre l’ascendant sur son adversaire, le combat se terminant par un match nul.
 
Même intensité et même résultat nul dans le combat en -75kg opposant Heiarii Mai à Torea Jubely, les deux n’étant pas à leur première opposition. L’ultime combat de la soirée allait voir Tehema Tepa (Tefana BC) et Teiki Maorau (AH Min BC) se rendre coup pour coup et c’est dans le dernier round que Tehema Tepa allait prendre un léger avantage pour remporter ce combat.
 
Le prochain rendez vous de la FPB est le challenge Maco Nena qui aura lieu les 23, 25 et 27 Octobre 2017. Sport Tahiti

Boxe – Heiva Tuaro : La qualité était au rendez-vous
Les résultats :
 
Boxe féminine :
 
-57kg : Vedelya Yun Shan Fat (Outumaoro BC) bat Teeeva Faaruia (Central Olympic) aux points
-66kg : Iteite Tiaehau (Tefana BC) bat Teuruohiva Maro (UFA BC) aux points
 
Boxe éducative :
 
-38kg : Matarii Villierme (Central Olympic) bat Aroatea Ata (Manu Ura) aux points
+91kg : Hirohiti Brodien (Manu Ura) bat Ryan Brodien (Ah Min BC) aux points
-44kg : Tahaki Atiu (Ah Min BC) bat Ismaël Punu (Central Olympic) aux points
 
Boxe Novice :
 
-64kg : Tearere Ihorai (Manu Ura) bat Matarii Apeang (Outumaoro BC) aux points
-69kg : Ariitahi Moity (Central Olympic) et Lucas Wagener (Ah Min BC) font match nul
-65kg : Ariihau Tehahe (Ufa BC) et Teiki Huuti (Tefana BC) font match nul
-81kg : Iriatai Raiheui (Central Olympic) bat Tahuhuarii Taruoura (Atiu BC Bora Bora) par arrêt de l’arbitre au 3ème round
 
Boxe Open :
 
-64kg : Roger Waoute (Hititoa) bat Teiva Tapi (Tefana BC) aux points
-69kg : Eddy Tuuhia et Hokini Commings (Te Ui no manotahi) font match nul
-81kg : Heiarii Mai (Tefana BC) et Torea Jubely (Te Ui no Manotahi) font match nul
+91kg : Tehema Tepa (Tefana BC) bat Teiki Marotau (Ah Min BC) aux points

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Football – Ligue 1 : Central reste en tête du championnat

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La quatrième journée du championnat de Ligue 1 s’est déroulée ce week end. Central a confirmé son statut de leader, acquis lors de la 3e journée, en s’imposant 2-1 face à Pirae. Tefana et Vénus sont respectivement 2e et 3e, suivis de près par Pirae, Taiarapu et Dragon. Les matchs de la 5e journée se dérouleront les vendredi 20 et samedi 21 octobre prochains.
Football – Ligue 1 : Central reste en tête du championnat
Les matchs comptant pour la quatrième journée du championnat de Ligue 1 se sont déroulés le week end dernier à Pater, Puurai et Vairao. 10 clubs sont engagés dans ce championnat proposé par la fédération tahitienne de football. A l’issue des cinq matchs, Central conserve sa première place acquise lors de la troisième journée. Le club de Tipaerui réalise pour l’instant un sans faute avec quatre victoires en quatre matchs, lui permettant de totaliser 16 points.
 
Après ses victoires sur Punaruu, Tefana et Aorai, Central était opposé à Pirae. L’équipe de Pirae est actuellement dans une nouvelle dynamique grâce au retour de certains Tiki Toa couplé à de nouveaux projets d’investissement du club et de son président Heimana Salem. Central, et son président Eugène Haereraaroa, était quand à lui reparti sur de nouvelles bases il y a deux ans.
 
Le match s’annonçait serré et cela a été le cas. C’est Jay Warren qui ouvre le score à la 26’ avant que le Tikitoa Tearii Labaste ne remette les équipes à égalité juste avant la mi-temps. Central va se montrer efficace à l’attaque et l’excellent n°10 Manuarii Hauata réussit à redonner l’avantage à Central à la 58’. Malheureusement pour Pirae, Ariiura Siejidr va écoper d’un premier puis d’un deuxième carton jaune, laissant ses coéquipiers à 10 à la 65’.
 
Même en infériorité numérique, Pirae continue d’attaquer et s’octroie quelques occasions, touchant même le poteau. Pirae aurait mérité d’égaliser mais le score en restera là, Central s’impose donc 2-1 contre Pirae.

Football – Ligue 1 : Central reste en tête du championnat
Vénus ne tombe pas dans le piège
 
Le deuxième choc du week end a opposé Vénus à Taiarapu, un match joué à la presqu’île. Il n’est jamais facile de battre Taiarapu à domicile, surtout quand les matchs ont lieu le vendredi soir car beaucoup de joueurs travaillent et doivent enchainer leur activité professionnelle avec plus d’une heure de route avant de rentrer sur le terrain. Mais cette fois-ci le match a eu lieu un samedi.
 
C’est justement Taiarapu qui a ouvert le score dès la 2’ par l’intermédiaire de Tehotu Doom. Il faudra attendre la 72’ pour que Vénus inscrive son premier but. Le meilleur buteur du championnat Teaonui Tehau offrira finalement la victoire au club de Mahina à la 88’, un but qui permet à Vénus de rester au contact de Central au classement général avec 14 points.
 
Dans les autres rencontres, Tefana s’impose face à Manu Ura. Notre Gant d’or Jonathan Torohia, qui est également capitaine de Manu Ura, encaissera 6 buts au cours du match et il faudra attendre la 86’ minute pour que Rooarii Roo ne « sauve l’honneur » des joueurs de Paea. Tefana est 3e au classement avec 13 points, juste derrière Vénus.
 
Le club de Dragon est un des deux clubs, avec Vénus, qui va jouer la prochaine Ligue des champions OFC mais l’équipe semble avoir du mal à trouver ses marques dans ce début de saison. Elle s’est inclinée déjà deux fois, face à Pirae et face à Taiarapu, ne parvenant à s’imposer que contre nos jeunes U19 et le week end dernier contre Punaruu, club qui a fait son entrée cette saison en Ligue 1 Vini.
 
Pour finir, Aorai, un club promu lui aussi, s’offre sa première victoire aux dépens de notre jeune sélection U19. Nos jeunes n’ont pas démérité, faisant bien circuler la balle mais les attaquants d’Aorai ont été plus réalistes, parvenant à concrétiser leurs occasions. Aorai s’impose finalement 2-1 contre la sélection U19.
 
L’attaquant de l’as Vénus Teaonui Tehau occupe toujours la 1e place du classement des meilleurs buteurs du championnat avec 10 réalisations. Il est suivi du milieu de terrain de Central Jay Warren avec 6 réalisations, le jeune capitaine de Dragon Tamatoa Tetauira est 3e avec 5 réalisations. SB / FTF

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Tohua Koueva : un site en ruine à Taiohae, un moai décapité…

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Tohua Koueva : un site en ruine à Taiohae, un moai décapité…
PAPEETE, le 16 octobre 2017A Nuku Hiva, le prestigieux site du tohua de Koueva est fort mal entretenu. Pire, le moai sculpté par la délégation pascuane au Festival des arts a été brisé et gît, décapité et abandonné, sur le site. Un gâchis déplorable…


Nous avions dénoncé, il y a quelques mois, le fait qu’un an après le Festival des arts qui s’était tenu à Hiva Oa (Marquises sud), les deux sculptures en bois offertes par la délégation pascuane n’avaient fait l’objet d’aucun traitement contre les insectes qui, déjà, se régalaient (de la sciure s’échappant de perforations). Comme si un traitement contre les xylophages et une lasure de protection n’étaient pas la moindre des choses à appliquer à des sculptures qui dépassent deux mètres de hauteur et qui sont exposées en plein air (voir Tahiti Infos du 3 mai 2017). Apparemment, c’était trop demander aux responsables de la mairie de Hiva Oa…


Décapité, abandonné…
Tohua Koueva : un site en ruine à Taiohae, un moai décapité…
Du côté de Nuku Hiva (Marquises nord), c’est encore pire, avons-nous pu constater il y a peu. Le tohua Koueva, situé à proximité du centre de Taiohae (donc supposé être un site majeur pour les touristes) est quasiment à l’abandon. Lorsque nous nous y sommes rendus, nous avons bien trouvé une équipe de débroussailleurs au repos, mais la hauteur des herbes coupées et le matelas de déchets verts que cela représente démontraient que depuis des lustres aucun entretien n’avait été assuré sur ce site.




Tohua Koueva : un site en ruine à Taiohae, un moai décapité…
Pire, depuis un an, un vieil arbre s’est abattu sur les constructions encadrant le tohua, et si l’arbre a bien été tronçonné (mais laissé sur place), rien n’a été fait pour remettre au plus tôt le tohua en état.
Le « clou » de la visite a été fourni par la découverte du splendide moai offert lors du Festival des arts par la délégation polynésienne : ce moai trônait en majesté au centre du tohua. Aujourd’hui, il gît les yeux tournés vers le ciel, sur une plate-forme en hauteur, décapité et sans la moindre trace de restauration. Abandonné à son sort.

Des millions pour du béton
Tohua Koueva : un site en ruine à Taiohae, un moai décapité…
Sans doute attend-on des subventions de l’Etat ou du Pays pour se « bouger » du côté de Taiohae où la population est très remontée contre ce laxisme, alors que dans le même temps, des sommes importantes ont été consacrées à la construction d’une hideuse statue de béton et de grillage sur ce qui fut le fort Collet, transformé en ridicule et infantilisant parc d’attractions. Le « machin » de huit mètres de haut, baptisé Tuhiva, surnommé péjorativement « l’éléphant » par les habitants, est l’oeuvre d’une personne étrangère aux Marquises, sans doute parce qu’il n’y avait pas assez de sculpteurs à Nuku Hiva…
L’argent utilisé (nous allions écrire « gaspillé ») pour cette réalisation que les touristes trouvent, eux aussi, très laide (et qui dénature un site historique de première importance), n’aurait-il pas pu être plus intelligemment employé sur le site de Koueva ?





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Bébé mort oublié dans une voiture: la mère incarcérée

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Bébé mort oublié dans une voiture: la mère incarcérée
PAPEETE, le 16 octobre 2017 - La mère de l'enfant, âgé de 7 mois, avait été condamnée par la cour d'appel à une peine de trois ans de prison ferme pour avoir oublié son bébé dans sa voiture. L'enfant était décédé après être resté plus de deux heures en plein soleil.

En mars dernier, la cour d'appel de Papeete confirmait la condamnation d'une mère de famille à une peine de trois ans de prison ferme. En décembre 2012, pendant qu'elle discutait avec l'une de ses amies, la jeune femme avait laissé son enfant de sept mois dans sa voiture en plein soleil et ce, pendant plusieurs heures. Rentrée à son domicile, la mère avait constaté l'inertie de l'enfant mais l'avait, à nouveau, laissé dans le véhicule.

Ce matin, la mère infanticide par négligence a été présentée devant le vice-procureur de la République qui lui a signifié sa mise sous écrou pour une durée de trois ans.

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Lancement des Assises de l'Outre-mer en Polynésie

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 Lancement des Assises de l'Outre-mer en Polynésie
PAPEETE, 16 octobre 2017 - La première réunion du Comité local d’orientation des Assises des Outre-mer s'est tenue lundi. Cette étape inaugure six mois de consultations citoyennes.

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, les Assises des Outre-mer ont officiellement été lancées au niveau national, le 4 octobre dernier, par la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Des comités locaux sont installés depuis dans tous les territoires français d'outre-mer afin d'en établir les spécificités et permettre l’élaboration de réponses concrètes inhérentes à chaque collectivité. En concertation avec les acteurs locaux, il s’agit de définir les politiques à mettre en place pour répondre aux urgences.

C'est dans ce contexte que s'est tenue, lundi au Haut-commissariat, la première réunion du Comité local de la Polynésie française, en présence du représentant de l'Etat, René Bidal et du président Fritch.

Courant mai 2018, la synthèse des travaux de tous les comités locaux des Assises des Outre-mer donnera lieu, au niveau national au "Livre bleu Outre-mer". Ce document présentera la feuille de route de l’action de l’Etat dans les territoires ultramarins sur des thématiques du quotidien : jeunesse, emploi, santé, sécurité, environnement, continuité territoriale, culture, etc.

Accord de l'Elysée

Des consultations citoyennes seront organisées localement. Un site Internet public www.assisesdesoutremer.fr est créé et propose notamment un sondage numérique. Les contributions seront reçues d’octobre à mars 2018. Un concours d’innovation est lancé le 18 octobre, pour permettre l'émergence d'un projet de proximité qui bénéficiera de l’aide publique. Enfin, des réunions publiques se tiendront à Tahiti et dans les îles entre fin octobre et mi-décembre pour recueillir les attentes de proximité.

En parallèle de ces consultations citoyennes des ateliers techniques seront mis sur pieds pour réunir les forces vives de Polynésie française autour de thèmes précis, qui correspondent aux principaux enjeux du territoire de Polynésie française.

L’organisation des Assises des outre-mer était une promesse de campagne du candidat Macron : "dès après l’élection, je mettrai en place des assises, qui, territoire par territoire, définiront la politique à mettre en place d’urgence sur les douze mois qui suivront", avait promis l’actuel président de la République française, alors en campagne le 8 avril 2017 en meeting avec les associations ultramarines de l’Hexagone.

Pour la Polynésie française, le "Livre bleu Outre-mer" sera l'opportunité d'intégrer, dans le cadre d'un projet national, les 60 mesures négociées avec l'Etat dans le cadre de l'accord de l'Elysée, signé en mars dernier avec le précédent chef de l'Etat. "Toute la réflexion portée sur l'Accord de l'Elysée va se traduire en partie par ce plan d'actions que nous préparons et qui servira de feuille de route au gouvernement central pour la mandature en cours", a confirmé le président Edouard Fritch, lundi.

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La CGPME change de nom

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La CGPME change de nom
PAPEETE, le 16 octobre 2017 - C'est la révolution à la CGPME, un nouveau président, un nouveau nom et une nouvelle organisation ont été dévoilés vendredi 13 octobre lors de l'assemblée générale du syndicat patronal.

La CGPME n'est plus! Vive la CPME! Vendredi 13 octobre, lors de l'assemblée générale de la confédération générale des petites et moyennes entreprises de Polynésie française a révélé qu'elle emboitait le pas à sa grande sœur métropolitaine en devenant la Confédération des petites et moyennes entreprises de Polynésie française (CPME). Par la même occasion, le syndicat patronal a élu Christophe Plée, président pour les trois prochaines années. La nouvelle CPME a aussi annoncée une réorganisation de son mode de fonctionnement Cyrille Dubois en tant que délégué général, mais aussi, la nomination de trois vice-présidents "spécialisés".

Ainsi, Régis Vignal est chargé de la fiscalité, l'économie et le tourisme, Maxime Antoine Michard s'occupe de la Santé, le social, la CPS, la PSG, le travail et le handicap, enfin Frédéric Dafniet traitera les dossiers sociétaux dont le sport, la culture, l'aménagement, le logement, l'environnement, les transports, l'énergie et l'éducation.

Avec 741 adhérents avec un total de plus de 8000 salariés, la CGPME est le représentant des petites et moyennes entreprises.
Vendredi, la CPME de Polynésie française a également aussi dévoilé son nouveau logo, rouge et bleu couronné par une fleur de Tiare.

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