Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46809 articles
Browse latest View live

De retour au fenua Patrick Candé revient sur sa participation au Sparthatlon

$
0
0
De retour au fenua Patrick Candé revient sur sa participation au Sparthatlon
PAPEETE, le 4 octobre 2017 - Confiant, il imaginait bien terminer le mythique Sparthatlon, mais il n'a jamais baissé la garde. Patrick Candé a finalement parcouru 246,8 kilomètres en 31 heures et 10 minutes, ce qui lui a valu la première place dans la catégorie, celle des plus de 60 ans.

"J'ai le goût de l'effort et je pensais bien pouvoir terminer la course", rapporte l'ultra marathonien Patrick Candé. "Mais jamais je ne me suis emballé, je suis resté sur la réserve." La course dont parle l'athlète c'est le Sparthatlon qui relie Athènes à Sparte. Elle rend hommage au messager athénien Phidippidès qui rejoignit Sparte pour demander de l'aide lors de la bataille de marathon en – 490.

Chaque année les inscrits au départ du Sparthatlon n'oublient pas le messager, ils pensent à son courage. "Il n'avait pas nos chaussures, ni nos produits de réhydratation!", plaisante Patrick Candé en repensant à sa récente épreuve. Le Sparthatlon affiche 246,8 kilomètres, 3 700 mètres de dénivelé. "J'ai mis 31h10, suis arrivé 1er en M3, ma catégorie, les plus de 60 ans, et 67ème sur les 400 participants."

L'athlète a battu son propre record de distance. "Je n'étais pas allé au-delà de 225 kilomètres", indique-t-il. "C'était pour la Badwater dans la Vallée de la mort aux États-Unis en 2003 et 2005. Mais ce que j'appréhendais au départ ce n'était pas tant la distance que les barrières horaires", avoue Patrick Candé. Les premiers quatre-vingt kilomètres devaient notamment être effectués en neuf heures maximum. "Les anciens de la course ont beaucoup insisté sur ces barrières horaires, ils savent de quoi ils parlent. Et cela ajoute une certaine pression."

"Je suis parti sur une allure de footing rapide." Au quarantième kilomètre, premier doute. "J'ai dépassé le Français arrivé premier en 2016. Je me suis dit que j'étais parti beaucoup trop vite. Mais comme je me sentais bien, j'ai poursuivi en me préservant." En ultra-marathon la moindre petite ampoule peut faire vivre un enfer au sportif le plus aguerri. "J'ai fait attention à bien manger, pas trop sucré pour ne pas être écœuré rapidement, je me suis beaucoup hydraté et j'ai veillé à éviter tous les frottements, à ne pas avoir froid."

Peu de temps après avoir dépassé son compatriote, Patrick Candé a senti un premier coup de fatigue musculaire. Il s'est accroché pour dépasser la douleur qui a fini par s'estomper. Les kilomètres se sont enchainés, doucement mais surement. "C'est long. Tellement long. On tient grâce au mental. Les soixante derniers kilomètres ont été difficiles. On se demande ce qu'on fait là, mais on tient."

Comment? "Grâce à de petits objectifs, les ravitaillements notamment qui sont tous les 3 ou 4 kilomètres. En fait, il y en 75 sur tout le parcours. Il n'y a pas grand-chose, mais on voit du monde." Et puis tous les 3 ou 4 ravitaillements, les athlètes sont autorisés à voir leur suiveur, s'ils ont. Ce qui leur apporte un soutien supplémentaire. "Ça m'a aidé!"

Et puis, enfin, la ligne d'arrivée s'est dessinée. De loin d'abord. "Je suis arrivé à Sparte, il y avait peu de monde, une route, de nombreux virages, des voitures et camions qui klaxonnaient pour nous encourager. Mais je ne voyais rien, je n'entendais rien." Un motard est arrivé pour accompagner Patrick Candé qui tenait de plus en plus mal sur ses jambes. Après le dernier virage, une avenue s'est ouverte. "Des enfants sont venus, courant avec moi et plus les gens sur les bords applaudissaient. J'entendais la musique de loin. Je ne voyais toujours pas la statue qui marquait la ligne d'arrivée. Mais j'étais porté, je volais, je voulais que tout s'arrête là tout de suite pour que j'en profite."

En quelques minutes tout s'est terminé, l'athlète a découvert la statue de Léonidas dont il a, comme le veut la tradition, embrassé les pieds. Il a reçu une couronne d'olivier, un trophée. "C'est une course incroyable", conclue Patrick Candé. "On y retrouve l'esprit des ultra-marathoniens, l'humilité, l'ambition, il n'y pas de compétition. Chacun se bat contre lui-même et le chronomètre."

Prochainement, même s'il n'a pas de course précise en tête, il pourrait s'inscrire à nouveau à la Sakuramichi au Japon. Une course qui ressemble beaucoup au Sparthatlon et qu'il n'a pas pu terminer l'an passé à cause des conditions météorologiques.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Va’a V6 - Molokai Hoe : Plusieurs ténors d’Edt Va’a chez Red Bull ?

$
0
0
La Molokai Hoe se déroulera dimanche matin à Hawai’i. Avec Hawaiki Nui Va’a, elle reste un des rendez-vous majeurs du calendrier annuel. Trois équipes participeront aux hostilités, Shell Va’a, Maire Nui et Mihihere en vétérans. Edt Va’a n’a pas prévu d’y participer, comme en 2016, mais certains ténors de l’équipe pourraient rejoindre le team Red Bull pour jouer la victoire. Pour Red Bull, il s’agit de « casser la suprématie tahitienne ».
Va’a V6 - Molokai Hoe : Plusieurs ténors d’Edt Va’a chez Red Bull ?
Selon nos confrères de Polynésie 1e, plusieurs éléments d’Edt Va’a collaborent déjà avec le Team Red Bull depuis deux mois, notamment Heiva Paie ou encore le coach Heiarii Mama qui avait reçu la distinction de chevalier de l’ordre de Tahiti Nui en 2016. Ce n’est pas tout, d’autres éléments d’Edt Va’a « vont s’ajouter au noyau existant » évoquant le nom de Chevalier Hikutini, Steeve Teihotaata, Charles Taie ou encore Charles Tenauri.
 
Shell Va’a a remporté cette course 10 fois, au grand dam des équipes hawaiiennes. Seul le team Edt Va’a avait pu interrompre une série de 8 victoires en 2014 en s’imposant sur le fil après une course de toute beauté. Certains internautes s’étonnent déjà de cette collaboration : « comment des Tahitiens peuvent aider les Hawaiiens pour essayer de battre Shell Va'a, honte à eux. Allez Shell Va'a. » déplore un internaute.
 
Le partage de connaissances dans le milieu sportif, même entre nations différentes, n’est pas une première. On a pu le voir avec Tupuria King le n°1 Néozélandais, qui rame avec Paddling Connection lors de la dernière Hawaiki Nui Va’a. Il règne dans le va’a un esprit de fraternité qui va au delà des rivalités entre pays. Elle apportera en tous cas dès cette année du suspense puisqu’en dehors d’Edt Va’a aucune équipe n’a pu rivaliser pour l’instant avec Shell Va’a sur cette course prestigieuse.
 
Nous n’avons pas réussi à joindre les personnes concernées pour l’instant. En cette période pré-Hawaiki Nui Va’a, nous ne manquerons pas de revenir sur le sujet.  SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un whisky sinon rien ! Rencontre avec Philippe Jugé

$
0
0
Un whisky sinon rien ! Rencontre avec Philippe Jugé
Mercredi 04 octobre 2017 - Journaliste de formation, Philippe Jugé a travaillé de nombreuses années au sein de La Maison du Whisky où il était en chargé de Whisky Magazine et du Whisky Live.
Il s’est passionné pour le whisky français au milieu des années 2000, dont il est aujourd’hui l’un des meilleurs spécialistes puisqu’il est directeur de la Fédération du Whisky de France, qui regroupe les 50 distilleries en activité en France.
Il est également l’auteur du « Whisky pour les Nuls », un franc succès de librairie.
Tahiti-infos l'a rencontré.


Un whisky sinon rien ! Rencontre avec Philippe Jugé
TI : Pour quelle raison êtes-vous à Tahiti ?

PJ : Je suis l'ambassadeur des spiritueux en général mais du whisky en particulier et notamment du whisky français. Une partie de mes activités consiste à aller expliquer ce qu'est le whisky, comment on le déguste, expliquer son histoire. Je suis venu animer un certain nombre de formations auprès des restaurateurs, des cavistes et animer des dîners dégustation dans de grands hôtels. Je suis venu en tant qu'ambassadeur du whisky pour faire ce travail de pédagogie.

TI : Quels sont les différents types de whiskies ?

PJ : Les spiritueux en général ne connaissent pas la crise. Le whisky connaît un développement sans précédent depuis une quinzaine d'années. En 2004 il y avait 200 distilleries autour du monde, il y en a environ 2000 aujourd'hui.
Le whisky est une catégorie, ce n'est pas une AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) ou une IGP (Indication géographique Protégée). Il faut respecter trois critères pour avoir l'appellation whisky : être produit à partir de céréales, vieillir en fûts de bois (en Europe trois ans minimum) et être embouteillé à 40 % d'alcool minimum. Ces trois critères suffisent pour avoir l'appellation whisky.
A l'intérieur de cette catégorie, il y a des AOC ou des IGP, Les plus connues sont le Bourbon, américain, qui est une AOC, ce qui signifie qu' on peut produire du Bourbon partout aux Etats-Unis, mais uniquement aux Etats-Unis. Le scotch, pour le whisky écossais, qui couvre l'ensemble des whiskies produits en Ecosse et l'Irish, en Irlande. Ce sont les trois appellations les plus connues.
En France, nous avons la chance d'avoir déjà deux IGP, au même titre que le scotch ou l'Irish whiskey : le whisky de Bretagne et d'Alsace, qui sont deux appellations protégées.



TI : Quelles sont les recommandations pour une bonne conservation du whisky à Tahiti ?

PJ : Le whisky, comme tous les spiritueux, une fois embouteillé, ne bouge plus. Ce n'est pas comme le vin , il n'évolue pas et ne se bonifie pas en bouteille, La chaleur n'est pas véritablement un soucis, contrairement à la lumière qui peut avoir un effet de décoloration au fil du temps. Il n'y a pas de recommandation spéciale, hormis faire attention à sa consommation.


TI : Quels accords mets-whisky recommandez-vous en lien avec la gastronomie locale ?

PJ : Le whisky a la même palette aromatique que le vin. Il connaît un développement sans précédent, parce qu'il peut être dégusté en appéritif, en mangeant, en digestif ou en cocktails. Pour les plats, je me sers souvent d'un vaporisateur qui contient du whisky. Le fait de vaporiser simplement un spiritueux sur un met apporte une petite touche assez surprenante. L'alcool s'évapore, presque instantanément, et il ne reste que le goût et les arômes. Vaporiser un peu de whisky, soit écossais, soit français, soit un peu plus iodé ou un peu plus épicé sur un poisson cru par exemple, est vraiment excellent.
Le whisky s'accorde aussi très bien avec le chocolat :sous toutes ses formes. Le vieillissemnt en fût de bois apporte un petit côté caramélisé, vanillé qui se marie formidablement bien avec un carré de chocolat ou un gâteau au chocolat.



TI : Quel est votre whisky préféré ?


PJ : Comme tout le monde... toujours celui qu'on m'offre (rires).


Planning des événements
06 octobre Hôtel Le Méridien Tahiti – Restaurant Le Carré
Renseignements et réservation au 40 47 07 23

07 octobre Hôtel Intercontinental Thalasso Bora Bora - Restaurant Le Corail
Renseignements et réservation au 40 60 76 00

10 octobre : Restaurant Tahaa Maitai
Renseignements et réservation au 40 65 70 85

13 octobre : Millesime Papeete
Renseignements et réservation au 40 46 35 20

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Festifoot 2017 – Handisport : « Cela fait plaisir de voir ces enfants s’amuser »

$
0
0
La fédération polynésienne de sports adaptés et handisport a proposé mardi matin un événement footballistique qui s’est déroulé au stade Louis Ganivet de Faa’a. Pas moins de 70 enfants ont pu s’adonner aux joies du ballon rond pendant quelques heures. Les étudiants en STAPS de l’Isepp étaient également présents dans le cadre de leur formation.
Festifoot 2017 – Handisport : « Cela fait plaisir de voir ces enfants s’amuser »
La fédération polynésienne de sports adaptés et handisport organise régulièrement des sessions sportives pour nos jeunes en situation de handicap. Cette fois-ci, c’est du football qui était proposé sur le terrain en synthétique du stade Louis Ganivet de Faa’a. La matinée s’est déroulée sans encombre et les enfants ont eu l’air d’apprécier. L’ancien joueur de l’équipe de France Pascal Vahirua, qui œuvre à l’as Tefana depuis son retour de métropole, était également de la partie.
 
Les étudiants en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) de l’Isepp étaient là aussi, dans le cadre de leurs études. Cette filière est récente en Polynésie et rencontre apparemment du succès. Le champion de VTT descente Temarii Buillard était là également parmi les étudiants. Certains de ces étudiants étaient confrontés directement pour la première fois à ces enfants en situation de handicap. SB / FTF

Festifoot 2017 – Handisport : « Cela fait plaisir de voir ces enfants s’amuser »
Jérémie Le Fort, cadre technique FPSAH :
 
Satisfaits ?
 
« Oui, super. Le Festifoot 2017, c’est la rencontre de toutes les associations, les centres spécialisés dans l’accueil d’enfants et jeunes en situation de handicap, principalement mental. L’IIME de Pirae Te Ana Hau, le Tama Ora-Fare Aupuru qui est pour les enfants autistes, l’Ulis du lycée hôtelier de Punaauia…Nous avons eu 70 enfants sur le Festifoot qui est un format « fair play » de matchs de 10 minutes en auto-arbitrage.
 
« On a eu aussi la chance d’avoir les étudiants de STAPS 1e année qui sont en stage pratique pour découvrir les activités adaptées auprès du public handicapé, en vue de se spécialiser la deuxième année vers cette activité physique adaptée APA. Il y a deux groupes, aujourd’hui ce sont les enfants et on a 25 étudiants et jeudi ce sera les adultes avec le deuxième groupe d’étudiants. »
 
« On organise cette matinée en partenariat avec la commune de Faa’a - c’est un partenaire privilégié depuis huit ans - et l’as Tefana, qui nous permettent de mettre en place ces journées de rassemblement et de valorisation de nos enfants handicapés à travers le football, merci également à l’OPT. »
 
Il est urgent de faire plus pour nos handicapés ?
 
« Il y a 9 000 personnes en situation de handicap en Polynésie française tous handicaps confondus, ce qui est assez conséquent. Il y a beaucoup à faire. On parle également du sport-santé, il faut savoir que les personnes en situation de handicap sont encore plus atteintes que les autres personnes par les maladies métaboliques comme le surpoids mais aussi d’autres pathologies comme les myopathies, c’est un autre domaine que l’on traite aussi au sein de la fédération. »
 
Quel appel pourrait être lancé ?
 
« Il faut se dire qu’on peut soi-même devenir handicapé, il y a les accidents de la vie, sur la route…On peut tomber de son toit, d’un escabeau et on se retrouve en situation de handicap. Du coup, ce sont des individus comme tout le monde qui ont juste des besoins particuliers, qui ont besoin qu’on adapte certaines choses pour qu’ils puissent vivre comme tout le monde, à travers des activités physiques comme le football qu’on leur propose, par exemple. Selon leurs capacités, ils peuvent vivre des sensations, et peuvent avoir des émotions. Ils se sentiront mieux et pourront évoluer dans la société. »

Festifoot 2017 – Handisport : « Cela fait plaisir de voir ces enfants s’amuser »
(interview suite)

Ces initiatives s’inscrivent dans l’air du temps ?

 
« Il y a la loi de 2005 qui est applicable en Polynésie en 2009 et qui est mondiale avec l’organisation mondiale de la santé (OMS). Lors de toute organisation, c’est une obligation que de pouvoir accueillir le public handicapé parce que ce sont des individus à part entière. Nous, on le voit pas comme ça, on ne peut pas forcer les gens…il peut y avoir une barrière psychologique parce qu’on ne connaît pas, l’inconnu fait peur. Des journées comme ça permettent justement de découvrir ces enfants. On apprend beaucoup avec ce public, c’est très enrichissant. Ce sont des partages qui sont enrichissants et valorisants pour tous. »
 
Participerez vous aux mini-jeux du Vanuatu ?
 
« Du 4 au 15 décembre se dérouleront les mini-jeux du Vanuatu. Nous aurons deux épreuves handisports. Le tennis de table la première semaine avec homme, femme, assis et debout. L’athlétisme aura lieu la deuxième semaine avec du lancer assis, de la course sur 100M debout femme et homme, avec trois athlètes par épreuve donc on organisera les sélectives d’ici là. On va essayer de décrocher des médailles pour représenter dignement la Polynésie française. »
 
Que peuvent faire les personnes qui souhaitent aider ?
 
« Des dons à la fédération tout simplement, si c’est financier. Si c’est une aide bénévole, on a un calendrier multisports à l’année en partenariat avec d’autres fédérations. On propose une dizaine d’activités, de rencontres à l’année. On propose aussi des formations qualifiantes, spécifiques. On a une page facebook avec nos actus @handisport.polynesie, n’hésitez pas à entrer en contact avec nous. »

Festifoot 2017 – Handisport : « Cela fait plaisir de voir ces enfants s’amuser »
Vaveaiti Barff, étudiante en STAPS
 
Tes impressions sur cette matinée ?
 
« On est venus ici en cours APA, activités physiques adaptées, pour faire la rencontre des associations et des différents enfants qui sont atteints d’handicap. C’est la première fois que je vois autant d’enfants touchés par le handicap et j’ai beaucoup aimé. J’ai déjà été avec des enfants du même âge et ce n’est pas si différent en fait. Un peu, physiquement, car ils ne peuvent pas faire certains exercices, au lieu de sauter ils faisaient un pied à la fois. Ils ne sont pas si différents que ça. »
 
Au niveau émotionnel ?
 
« Wouah…Il y a eu beaucoup de joie, cela fait plaisir de voir ces enfants s’amuser comme des enfants ordinaires en fait. Ils font leur possible pour jouer avec leurs camarades, ils ont cet esprit d’équipe, ils sont fair-play, c’est bien. »
 
On en fait assez pour eux en Polynésie ?
 
« Non. Beaucoup de jeunes ont peur d’être au contact de ces enfants, ils pensent que c’est contagieux, ils ont peur. En fait, il ne faut pas avoir peur, au contraire, il faut les aider, il faut aller vers eux, il faut essayer de les comprendre, il faut avoir de l’empathie, juste un peu. Je trouve qu’il n’y pas assez d’évènements pour les aider. »
 
Un dernier mot ?
 
« J’encourage ces enfants à faire du sport, personnellement le sport c’est ma vie, je suis persuadée que cela peut beaucoup les aider pour leur motricité. Je rajouterai que ce n’est pas contagieux ! Ils ont besoin de nous, ils ont besoin de se sentir « ordinaires » ! » Propos recueillis par SB

Festifoot 2017 – Handisport : « Cela fait plaisir de voir ces enfants s’amuser »

Festifoot 2017 – Handisport : « Cela fait plaisir de voir ces enfants s’amuser »

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Donnez vos lunettes usagées pour aider les malvoyants africains

$
0
0
Donnez vos lunettes usagées pour aider les malvoyants africains
PAPEETE, le 4 octobre 2017 - Une opération de récupération des lunettes de vue et lunettes de soleil non-utilisées est organisée par l'Ordre de Malte jusqu'au 15 décembre. Toutes les paires récupérées seront triées puis envoyées dans des centres de soin de l'Ordre de Malte dans les pays pauvres, pour offrir une meilleure vue à des centaines de personnes.

"Notre opération de collecte de lunettes commence aujourd'hui, le 4 octobre, car c'est la Journée internationale des malvoyants, une date symbolique. La collecte durera jusqu'au 15 décembre, chez les opticiens, les ophtalmologues, les pharmacies Ra'au Center et divers partenaires" explique Florent Roy, délégué de l’Ordre de Malte France pour la Polynésie française. Les détails pratiques sur cette opération sont précisés dans l'encadré ci-dessous, écrit par les élèves de première année de l'École de commerce de Tahiti (ils se sont portés volontaires pour aider les bénévoles de l'Ordre de Malte dans cette opération).

Florent Roy nous raconte plus en détail le destin des lunettes qui seront collectées : "Toutes ces lunettes qui ne servent plus seront envoyées dans les quatre centres de tri de l'Ordre de Malte en métropole, où elles seront triées par des professionnels et des bénévoles qui ont été formés. Après, tout ça sera envoyé dans les dispensaires de l'Ordre de Malte France, principalement en Afrique, dans les services d'ophtalmologie. Des docteurs donneront ensuite des lunettes adaptées à leurs patients africains."

700 PAIRES COLLECTÉES EN 2011, ENCORE PLUS ESPÉRÉES EN 2017

Tous les types de lunettes sont bienvenus, sauf celles qui sont trop endommagées, en particulier si elles sont entièrement rayées. Les lunettes de vue seront données aux patients nécessitant une correction visuelle, mais les lunettes de soleil sont aussi collectées : de nombreuses conditions médicales, en premier lieu l'albinisme, nécessitent une protection solaire difficile à obtenir dans les pays pauvres.

Florent Roy a pris la succession de Christian Hyvernat, qui avait organisé la première opération de collecte en 2011. Ce dernier nous explique que l'Ordre "avait récupéré 700 paires de lunettes la dernière fois, une belle réussite. Nous profitons du fait que les opticiens gardent les lunettes usagées de leurs clients qui les leurs laissaient, donc nous avions immédiatement collecté un grand nombre de paires, et ils ont redoublé d'efforts depuis. Cette année ils nous apportent déjà un bon stock. Nous avons aussi reçu le renfort des premières années de l'École de commerce de Tahiti, un appui précieux parce que nous sommes tous bénévoles, avec souvent un travail à côté, donc les petites mains sont les bienvenues ! Et ils vont même faire la promotion de l'opération avec une vidéo qu'ils mettront sur Facebook."



La solidarité commence par un regard
Donnez vos lunettes usagées pour aider les malvoyants africains
(Cet article a été écrit par les élèves de première année de l'ECT, venus prêter main forte à l'Ordre de Malte pour ce projet)

La délégation de Polynésie française de l’Ordre de Malte France organise une collecte de lunettes usagées du 04 octobre au 15 décembre 2017, une opération déjà menée avec succès en 2011 sur Tahiti. L’opération a pour but de donner une seconde vie à ces paires de lunettes qui pourraient faire des heureux là où on en a le plus grand besoin.

Si vous avez des paires de lunettes usagées plein les tiroirs, que vous n’utilisez plus, qui ne correspondent plus à votre vue, ou que vous trouvez passées de mode, vous pourrez les déposer du 4 octobre au 15 décembre 2017, chez tous les professionnels du secteur de l’optique : opticiens et ophtalmologues. Elles seront aussi acceptées dans les pharmacies Ra'au Center, dans différents points de collecte dans l'enseignement catholique, et dans le hall de l’école de commerce de Tahiti en octobre (dans les locaux de la CCISM). Des boîtes en carton sont mises à votre disposition sur les comptoirs des partenaires pour y déposer vos paires de lunettes usagées.

Les lunettes récoltées seront envoyées en Métropole dans un centre de tri de l’Ordre de Malte France où les lunettes seront triées, avant d’être renvoyées dans des hôpitaux et centres de santé en Afrique et en Asie. Entre 500 millions et 1 milliard de personnes souffrent de problèmes de vision dans les pays en développement et ne peuvent pas s’offrir une meilleure vue.

Les élèves de première année de l’École de commerce de Tahiti se sont par ailleurs mobilisés pour tourner un spot de sensibilisation sur le sujet, que vous pourrez trouver sur leur page Facebook ECT-Tahiti et sur leur chaine YouTube Canal-ECT.

Un petit geste pour vous mais qui représente tant pour les personnes dans le besoin. Votre paire de lunettes pourrait considérablement améliorer le quotidien d’une personne quelque part dans le monde.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Il vendait du paka au collège pour "aider" son père

$
0
0
Il vendait du paka au collège pour
Cet après-midi, un père de famille a été interpellé à son domicile dans une affaire de stupéfiants. L’affaire a débuté ce matin lorsqu’un mineur du collège de Tipaerui s’est fait interpeller au sein de son établissement où il vendait du paka. Lors de la perquisition du domicile familial, la DSP a mis la main sur 400 grammes de paka prêts à être conditionnées. Lors de son audition, l’adolescent a indiqué qu’il se livrait au trafic pour aider son père. Cet après-midi, ce dernier a été placé en garde à vue.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Affaire Yannick Mai : le deuxième chef du réseau interpellé

$
0
0
Affaire Yannick Mai : le deuxième chef du réseau interpellé
PAPEETE, 4 octobre 2017 - Lors de l’arrestation d’un apiculteur à l’aéroport de Faa’a le 4 septembre dernier, 1,2 kilo d’ice avait été trouvé, non dissimulé, dans une valise. Dans les heures qui suivaient, un homme du nom de Moerani Marlier était, lui aussi, arrêté. Il s’avère que ce dernier est, en fait l’un des deux chefs de réseau de la filière liée à l’affaire Yannick Mai.

Alors que l’on vient d’effectuer une saisie historique de 21 kilos d’ice sur le fenua, nous avons appris qu’un homme, considéré comme le deuxième chef de réseau de la filière "Yannick Mai", avait été interpellé dans la matinée du 4 septembre dernier.

Pour mémoire, l’affaire avait été déclenchée le 10 juin dernier lorsqu’un guide touristique polynésien s’était fait interpeller aux douanes de l’aéroport de Los Angeles, en possession de 2 kilos d’ice. L’homme, Yannick Mai, qui accompagnait un groupe de jeunes, avait été arrêté avec sa fille et son assistante. L'enquête estime que Yannick Mai, détenu depuis son arrestation aux Etats-Unis, aurait profité des charters Papeete-Los Angeles pour importer de l’ice au fenua. En juillet dernier, le guide touristique avait fait une demande de remise en liberté auprès de la justice américaine. Cela lui avait été refusé. Rappelons que Yannick Mai est détenteur de la double nationalité, franco-américaine.

Le 4 septembre dernier, un apiculteur était arrêté à l’aéroport de Tahiti-Faa’a avec, dans sa valise, 1,2 kilo d’ice. La mule avait alors expliqué aux enquêteurs qu’il avait accepté de convoyer la méthamphétamine en échange d’un équipement flambant neuf d’apiculture. A l’époque, il avait été évoqué que cette saisie pouvait être en lien avec le réseau "Mai". C’est désormais une chose sûre puisque, selon nos sources, quelques heures après la saisie, un individu du nom de Moerani Marlier était interpellé à son domicile. Cet homme, anciennement employé comme chef de cabine sur une compagnie aérienne locale, s'est aujourd'hui reconverti dans la location de jet ski à Moorea. Il menait grand train. Il est aussi identifié par l'enquête comme le deuxième chef de réseau de la filière "Mai".

Par ailleurs, la semaine dernière, nous annoncions l’interpellation et la mise en examen du fils de Yannick Mai pour des faits d’importation d’ice en bande organisée. Si l’on ne pouvait alors lier cette arrestation à la filière évoquée ci-dessus, l’on sait désormais que le jeune homme a effectué au moins trois voyages aux Etats-Unis pour le compte de son père.

Rappelons que toutes ces personnes sont présumées innocentes tant que leur culpabilité n'a pas été légalement prouvée par la justice à l'issue d'un procès.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Papeete : le quartier Estall au bord de l'implosion?

$
0
0
Papeete : le quartier Estall au bord de l'implosion?
PAPEETE, le 5 octobre 2017 - Fiu des incivilités et des nuisances sonores, une partie des riverains a envoyé un courrier à la mairie et au procureur de la République. Ils espèrent que leurs doléances seront entendues.

Dès les premières heures de la journée, le quartier Estall à Papeete est en ébullition. Les habitants se pressent au petit magasin bleu à l'angle de l'avenue Pomare V. Près du temple aux couleurs flamboyantes, des familles discutent dehors. Des bambins jouent pendant que des adolescents bottent dans un ballon. A première vue, cette partie de la ville semble paisible. Le soir, c'est une toute autre ambiance.

Dans le quartier Estall, une partie des habitants est rentrée chez elle. Une autre est toujours dehors. La soirée continue. Parfois, la fête se poursuit et la musique s'intensifie. Une situation que ne tolère plus certains résidents. "Nous avons les chiens errants, les gens qui font la fête et la musique trop forte. Les gens ne respectent plus rien. Dans ce quartier, les jeunes sont à côté de la plaque!", vitupère une voisine.

"LE QUARTIER A PERDU DE SA VALEUR"
Papeete : le quartier Estall au bord de l'implosion?
La quinquagénaire habite la maison familiale, héritée de ses grands-parents, natifs de cette partie de Papeete. Au fil des années, elle a vu la situation se dégrader. "Le quartier a perdu de sa valeur", souffle-t-elle. Les habitants ne se parlent plus et ne se comprennent plus. "Les gens vivent dans des blockhaus de tôles où il est impossible de rentrer", pointe du doigt un autre habitant. La musique et la bringue ont le plus souvent lieu les week-ends.

Depuis peu, selon les riverains, il arrive que celles-ci aient lieu pendant la semaine. "Nous n'avons rien contre ces familles et leur activité. Mais qu'elles ne nous empêchent pas de dormir et de vivre…", lance une autre voisine. Les plaintes pour tapage nocturne se succèdent. La police intervient mais, d'après les plaignants, le calme ne revient pas. Pour les propriétaires des maisons, le fond du problème n'est pas la cohabitation.

"Il y a un manque de boulot, un manque de repères important pour ces gens : c'est ça le problème de fond !" S'ils reconnaissent que certaines actions ont été mises en place par la mairie, et notamment la construction d'une salle de sports, au Lagon bleu, ils estiment que cela n'est pas suffisant. "La jeunesse part en cacahuètes! Que font les pouvoirs publics? Rien ! Les familles continuent à vivre comme ça", s'insurge l'habitante à l'initiative d'une pétition pour interpeller la mairie, le Pays et la justice.

De l'autre côté de la route, les mis en cause rencontrés reconnaissent que la musique est forte le week-end. Certains pointent du doigt d'autres habitants pour les incivilités. "La police est descendue plusieurs fois, elle a prévenu les gens qui avaient la musique. La prochaine fois, ce sera une amende", rapporte l'un d'entre eux. Ceux pointés du doigt regrettent que personne ne vienne les voir pour discuter.

Le quartier Estall retrouvera –t-il un jour la quiétude qui le caractérisait?

"Il existe des personnes qui veulent s'en sortir"
A l'heure actuelle, les agents des affaires sociales de Papeete suivent une dizaine de familles du quartier Estall. Ils assurent des missions régulières afin de les aider dans leur quotidien. "Certains acceptent très facilement notre intervention, d'autres moins. Ils pensent que nous sommes là uniquement pour retirer leurs enfants…", explique l'un d'entre eux, affecté à la protection de l'enfance.

Selon les services du Pays, les familles qui vivent dans ce quartier sont, le plus souvent, originaires des îles. Attirées par les lumières de la ville, elles pensaient trouver une vie meilleure à la capitale. Par manque de chance et d'expérience, certains membres se retrouvent sans travail à vivre chez de la famille ou chez des amis. "Tous ces gens que nous accompagnons sont en situation de précarité à tous les niveaux", continue un travailleur social.

Une autre des missions des affaires sociales est de participer à la réinsertion professionnelle de ces personnes. Différents programmes sont mis en place afin de les rendre autonomes. "Parfois, nous travaillons aussi avec eux sur des projets de retour dans les îles. C'est souvent la meilleure solution. Là-bas, les gens ont un terrain, de la famille et ils ont les connaissances nécessaires pour pouvoir être autonome."

Les hommes et femmes de terrain souhaitent tordre le cou à certaines idées reçues. Toutes les familles qui vivent dans ce quartier n'attendent pas les bras croisés l'aide du Pays. "Il existe des personnes qui veulent s'en sortir, qui font tout pour leurs enfants, et qui le font de manière honnête."

Les assistants sociaux le reconnaissent : un gros travail est à réaliser dans ce quartier et tout le monde doit prendre sa part.


"Nous sommes là pour préserver la tranquillité publique"
La mairie de Papeete affirme avoir bien pris connaissance du courrier des habitants du quartier Estall. Les services assurent que le nécessaire a été fait suite à la missive : "La semaine qui a suivi la réception du courrier, la police municipale est allée à la rencontre de la plaignante. Ceux qui ont été désignés comme responsable ont été convoqués et ont été sermonnés. Ils ont assuré qu'ils allaient corriger tout cela. Depuis, nous n'avons pas eu de nouvelles plaintes. S'il y a une récidive, il faut appeler la police. A ce moment là, on pourra verbaliser. Nous sommes là pour préserver la tranquillité publique. Nous avons essayé d'inciter les propriétaires à sortir de l'indivision pour récupérer leurs biens et clôturer leurs terrains afin qu'ils ne soient plus occupés. Pour les familles qui y vivent à l'heure actuelle, il faudra voir au cas par cas pour trouver une solution. Ce sont des situations sociales difficiles. C'est aux services du Pays de voir avec eux. Nous, la mairie, nous venons avec nos moyens pour essayer de les insérer. Il y un suivi qui est fait à notre niveau pour les aider à retrouver du travail. Certains jeunes ont d'ailleurs été recrutés en CAE. Nous sommes sur le terrain."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Coincé dans un bouchon, le président indonésien fait 2 km à pied

$
0
0
Coincé dans un bouchon, le président indonésien fait 2 km à pied
Jakarta, Indonésie | AFP | jeudi 04/10/2017 - Personne n'échappe aux embouteillages notoires de Jakarta et l'île de Java, pas même le président indonésien. Coincé jeudi dans un bouchon monstre, il est descendu de sa voiture et a fait deux kilomètres à pied pour assister à un défilé militaire.
En route pour cette cérémonie marquant le 72e anniversaire de la création de l'armée de l'archipel d'Asie du Sud-Est à Cilegon, ville portuaire dans l'ouest de Java, Joko Widodo et des responsables de l'Etat se sont soudain retrouvés bloqués dans le trafic, a indiqué le palais présidentiel dans un communiqué.
Après avoir patienté une demi-heure dans son véhicule, "le président a décidé qu'il marcherait" jusqu'au lieu de la cérémonie, a précisé un garde du corps du chef de l'Etat, Ili Dasili.
Le directeur de la police nationale, Tito Karnavian, bloqué dans le même embouteillage, a lui aussi abandonné sa voiture et rejoint le président à pied.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent le président se déplaçant entouré d'une escouade d'agents de sécurité, pendant que des passants sur la route l'appellent et scandent son nom.
Des internautes n'ont pas manqué de réagir à l'événement: "comment se fait-il que le président ait dû marcher deux kilomètres pour rejoindre le lieu du défilé de l'anniversaire militaire? Pourquoi ne lui a-t-on pas accordé le privilège de quitter la route ou de le transporter en hélicoptère?", a écrit Pujithegooners sur son compte Twitter.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Budget des familles : l'autoconsommation en perte de vitesse au fenua

$
0
0
Budget des familles : l'autoconsommation en perte de vitesse au fenua
PAPEETE, 5 octobre 2017 - L’autoconsommation demeure une aide importante pour les budgets modestes mais est en perte de vitesse au fenua, a permis de révéler l'enquête Budget des familles conduite par l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF).

Courant 2015, l'ISPF avait mené une enquête auprès de 3 792 familles dans l’ensemble des archipels durant une année. L'objectif, 15 ans après la dernière étude du genre dans la collectivité était d'évaluer les dépenses et ressources des familles de Polynésie ; de connaître la ventilation des dépenses selon les différents postes budgétaires ; d'observer l’évolution des habitudes de consommation des ménages depuis la dernière enquête menée en 2000 ; de comparer les comportements de consommation entre les différents archipels ; de quantifier la consommation non marchande et les échanges entre familles.

L'ISPF communique ce jeudi une analyse concernant la part de l'autoconsommation dans le budget des familles en Polynésie française : "Depuis 2000, les familles polynésiennes n’ont pas davantage eu recours à l’autoconsommation dont la valeur globale, estimée à 22,5 milliards de francs, est en baisse si l’on tient compte de l’inflation, constate l'étude statistique menée en 2015. Avec un montant mensuel moyen estimé à 26 000 francs par ménage, l’autoconsommation, ou consommation non monétaire, ne représente plus que 8 % de l’ensemble de la consommation contre 11 % en 2000. Alimentation, consommation hors domicile et habillement demeurent les principaux postes par ordre d’importance, comme en 2000, mais leurs proportions évoluent. Grâce à l’autoconsommation, agriculteurs et pêcheurs réalisent une réelle économie au niveau de leurs dépenses et les familles aux bas revenus atténuent leurs difficultés budgétaires. Sur le plan géographique, les habitants des îles Marquises et Australes ont encore massivement recours à l’autoproduction et aux échanges de produits d’origine végétale ou animale, qui leur permettent de satisfaire plus de la moitié de leur consommation alimentaire totale".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Va’a V6 – Molokai Hoe 2017 : Les ténors d’Edt Va’a chez Red Bull, les explications de Steeve Teihotaata

$
0
0
Nous apprenions récemment que plusieurs rameurs d’Edt Va’a allaient ramer sous les couleurs du team Red Bull lors de la course de Molokai prévue dimanche à Hawai’i. Ils concurrenceront donc directement, avec une équipe US, le team Shell Va’a qui a remporté cette course 10 fois. Nous avons pu joindre Steeve Teihotaata pour une interview.
Va’a V6 – Molokai Hoe 2017 : Les ténors d’Edt Va’a chez Red Bull, les explications de Steeve Teihotaata
Les clubs qui participent à la Molokai Hoe, petits ou grands, investissent des sommes importantes pour participer à cette course. On comprend aisément que voir des Tahitiens intégrer des équipes étrangères qui vont ramer pour la victoire peut les surprendre. Le public polynésien peut également être surpris de voir certains athlètes tahitiens ramer « pour l’adversaire », surtout lorsqu’il s’agit de rameurs au palmarès éloquent.
 
Nous citions dans notre article précédent Heiva Amo Paie, le fa’ahoro d’Edt Va’a ou encore Heiraii Mama, le coach d’Edt Va’a qui reçut la distinction de Chevalier de l’ordre de Tahiti Nui remise par le Pays en novembre 2016, qui sont à Hawai’i depuis deux semaines. Il y a également Chevalier Hikutini, récent champion du monde de va’a marathon catégorie vétéran et les champions Charles Taie, Charles Tenauri ou encore le capitaine d’Edt Va’a Steeve Teihotaata.
 
Nous avons pu joindre Steeve Teihotaata à Hawai’i pour essayer de comprendre comment on était arrivé à cette situation. Il y a dans cette « affaire » les intérêts des entreprises privées, les intérêts du Pays et ceux des rameurs. Cette situation soulève justement des questions quand aux intérêts et rôles de chacune de ces trois parties. SB

Va’a V6 – Molokai Hoe 2017 : Les ténors d’Edt Va’a chez Red Bull, les explications de Steeve Teihotaata
Parole à Steeve Teihotaata :
 
Pourquoi le club Edt Va’a ne participe pas à Molokai ?
 
« Edt Va’a a décidé de ne pas faire la Molokai en raison, entre autres, du renouvellement du bureau du club en cours de saison. Pour notre part, on est toujours contents de s’aligner sur cette course qui est une des plus grandes courses au monde et qui réunit plusieurs milliers de sportifs passionnés. »
 
Comment en est-on arrivés à cette situation surprenante ?
 
« Cela fait plus de quatre ans qu’on collabore avec ce club qui a changé plusieurs fois de nom. Il s’est appelé Livestrong, ensuite Mellowjohnny’s et enfin Red Bull. Cela fait donc plusieurs années que l’on a établi ce genre de projet d’échanges entre nos deux clubs. Des rameurs d’Edt Va’a viennent sur Hawai’i pour une ou deux semaines et des rameurs de Hawai’i viennent chez nous, comme Kainoa Tanoai qui a fait Hawaiki Nui Va’a avec nous en 2015, par exemple. »
 
Que dire au public qui pourrait ne pas comprendre ?
 
« Depuis toutes ces années, des liens d’amitié se sont crées entre nous et, comme je l’ai déjà dit, on est pas bloqués derrière des complexes raciaux ou une mentalité de non partage. On partage notre amour du va’a au delà de nos frontières et on pense que c’est le meilleur moyen de le développer, comme tous les autres sports. »
 
Et faire appel aux aides publiques quand les intérêts du Pays sont en jeu ?
 
« Je pense que le fait que les entreprises privées s’intéressent au va’a va créer automatiquement de la notoriété pour ce sport. Les « sans emploi » qui pratiquent ce sport peuvent ainsi prétendre à un job s’ils sont compétents et diplômés pour tel ou tel poste. Les aides du Pays sont faibles par rapport au développement du va’a donc si on arrive à se débrouiller tous seuls grâce aux entreprises privées, le Pays sera plus que content, je pense. » Propos recueillis par SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mahina : fermeture de la mairie vendredi à 13h30

$
0
0
Le maire de Mahina, Damas Teuira, vous informe de la fermeture exceptionnelle de l'ensemble des services de la mairie, demain vendredi 6 octobre 2017 à 13h30, en raison d'une réunion qu'il tiendra avec l'ensemble du personnel communal.

Ré ouverture des services lundi 9 octobre 2017 à 7h30.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Triathlon - Coupe de France : Un podium pour Raphaël Armour-Lazzari

$
0
0
Triathlon - Coupe de France : Un podium pour Raphaël Armour-Lazzari
Sur cette dernière épreuve de la saison, en métropole, le triathlète du Vélo Club de Tahiti monte une nouvelle fois sur la troisième marche du podium.
 
Il espérait mieux cette année. C’est au sein d’une équipe remaniée qu’il s’est présenté au départ de la coupe de France jeunes organisée à l’Aiguillon-sur-mer, en Vendée. Il s’agit d’une épreuve en relais mixte où chaque concurrent effectue un triathlon sur la distance XS avant de passer le relais.
 
Du vent et de la pluie accompagnaient les triathlètes sur cette épreuve. Raphaël reçoit son relais dans un petit groupe de quatre, loin derrière le binôme de tête. Dans ce groupe de chasse, il y aura donc deux perdants : ceux qui ne monteront pas sur le podium. A l’issue de la natation, ce petit groupe reste formé. Après quelques tours de pédale, son binôme issu du club de Poissy refuse de prendre part aux relais.
 
Raphaël décide de lever le pied à son tour. Malheureusement habitué de ce genre de situation, il devient économe de ses efforts sur le vélo quand l’entente n’est pas parfaite et qu’il n’y a pas de gros risque de voir revenir un groupe par l’arrière.
 
La décision se fera donc sur la course à pied. Dans le sprint final, le manque de fraîcheur en cette fin de saison chargée pour Raphaël se fait sentir. Il laisse partir le concurrent du club de Marseille mais assure l’essentiel en prenant une petite marge sur les deux autres coureurs pour ravir la troisième place. La saison de triathlon se termine ainsi pour Raphaël.
 
Après une période de repos suivie d’une période de reprise du travail de fond, c’est la saison de course à pied qui débutera. Raphaël a en point de mire les prochains jeux du Pacifique où il aimerait bien faire le triathlon et le 5 000m. Il tentera, sous les couleurs de l’AS Aorai et grâce aux conseils de Léo Brinckfield, d’élever son niveau sur le 5 000m afin de pouvoir être un représentant crédible sur cette distance. LNL / Sport Tahiti

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Natation – Championnat de NZ : Poerani Bertrand médaillée d’or en 50m brasse

$
0
0
Natation – Championnat de NZ : Poerani Bertrand médaillée d’or en 50m brasse
La jeune nageuse tahitienne Poerani Bertrand, issue du club Olympique de Pirae, est actuellement aux pays du long nuage blanc pour participer aux championnats de Nouvelle-Zélande 2017 prévus du 3 au 7 octobre. Du haut de ses 15 ans, elle enchaine les records et vient de remporter le titre de championne sur 50 m en brasse, s’offrant le record de Polynésie au passage en 33’59. La veille, elle finissait 4e sur le 100m en 1’14’’07. Elle devait enchainer avec l’épreuve du 200m. TM / Sport Tahiti

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Rallye - Coupe de France : José Laibe représentera le Fenua

$
0
0
Rallye - Coupe de France : José Laibe représentera le Fenua
En vu de la finale de la coupe de France des rallyes, José Laibe a participé le week end dernier au rallye Alsace Bossue, qui comptait six spéciales. Lors de la première spéciale, il finit avec le troisième temps au scratch sur 80 partants. Lors de la deuxième spéciale, il part malheureusement à la faute, se laissant surprendre lors d’un gros freinage où il perd entre 5 à 8 secondes.
 
« J’avais envie de bien faire et de finir le rallye. Lors des quatre autres spéciales, nous réussissons un troisième temps qui nous fait remonter au général. Nous finissons le rallye à une très belle 8e place au scratch et 2e de classe F2000/14. Tout cela et de bonne augure et je suis en plein de confiance pour la finale de la coupe de France 2017 qui se déroulera à Marseille. Je vais défendre les couleurs de Tahiti avec fierté ! " Sport Tahiti

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le SWAC de l’hôpital de Taaone promis pour mi-2020

$
0
0
Le SWAC de l’hôpital de Taaone promis pour mi-2020
PAPEETE, 5 octobre 2017 - Le marché de maîtrise d’œuvre pour la conception et le suivi des travaux du SWAC du Centre Hospitalier de Polynésie française est attribué au groupement Creocean SA - Luseo Pacific. Après une phase d'études, les travaux devraient débuter au plus tard début 2019 pour une mise en service du nouveau dispositif de climatisation du CHPF du Taaone prévue en 2020.

La phase d’avant-projet devrait durer trois mois pour s’achever fin 2017. Suivra simultanément une phase "projet" de six mois et une phase "d’assistance aux contrats de travaux" de neuf mois. Aussi, la phase "travaux" proprement dite devrait-elle débuter au plus tard début 2019 pour une mise en service du nouveau système de climatisation du Taaone annoncée mi-2020.

A la clé, le centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) estime pouvoir économiser 350 millions Fcfp par an sur sa facture énergétique, soit un peu plus du tiers de ses charges annuelles en électricité.

Le Président Edouard Fritch et le ministre en charge des Énergies, Heremoana Maamaatuaiahutapu, accompagnés du ministre de la Santé, Jacques Raynal, ont signé, jeudi matin à la Présidence, le marché de maîtrise d’œuvre relatif à la conception et au suivi des travaux du SWAC (Sea Water Air Conditing) pour la climatisation du Centre Hospitalier de Polynésie française (CHPF), avec les le groupement attributaire du marché, Creocean SA - Luseo Pacific. Ces deux sociétés étaient représentées Michel Colinet, le directeur de projet offshore chez Creocean SA, Julien Guillet, le responsable Creocean Agence Pacifique, et par le gérant de Luseo Pacific, Yoann Hotellier.

Le Sea Water Air Conditioning (SWAC) est un système de climatisation qui profite de l’eau froide du fond océanique. Concrètement, pour le projet du CHPF, il s’agit d’une eau de mer à 4°c que le système ira pomper à 850 mètres de profondeur non loin au-delà de la barrière récifale de Pirae. L’eau de mer ainsi prélevée sera acheminée au long de 3600 mètre de conduite jusqu’à un local technique où elle sera utilisée pour rafraîchir l’eau douce du système de climatisation du centre hospitalier, au moyen d’échangeurs à plaque. L’eau douce ainsi rafraîchie sera ensuite distribuée dans le système de climatisation de l’établissement. Ce dispositif promet une économie de 90 % de la facture énergétique liée à la climatisation, la seule consommation d’énergie électrique venant des pompes à eau de mer et de circulation.

La réalisation de ce dispositif de climatisation pour l’hôpital du Taaone devrait nécessiter un investissement estimé à 2,7 milliards Fcfp. Des conventions de financement ont été signées fin 2012 avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour une subvention d'Etat de 240 millions Fcfp et avec l’Agence française de développement (AFD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) pour un total de 1,79 milliard Fcfp d'emprunts.

Le SWAC est un projet initié depuis la construction du CHPF mais qui aura mis sept ans à prendre corps. La convention signée jeudi entre le Pays et le groupement Creocean SA - Luseo Pacific marque l’issue d’une longue procédure de passation du marché pour les missions de maîtrise d’œuvre. L’attribution du marché décidée en Conseil des ministres le 11 septembre dernier avait fait suite à un concours d’ingénierie, lancé en novembre 2016, au niveau européen. Ce concours s’était déroulé en deux phases, une première de sélection des candidats sur dossier et une deuxième phase de choix de la meilleure offre.

Planning prévisionnel du projet

2012 Signatures des conventions de financement avec l’ADEME (2 M€ de subvention), l’AFD et la BEI (15 M€ d’emprunt) ;
2016 Passation du marché d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage à Airaro SAS ;
2017 Passation du marché de Maîtrise d’œuvre au groupement Creocean SA – Luseo Pacific ;
mi-2018 Lancement des procédures d’appels d’offres des marchés de travaux ;
2019-20 Travaux ;
mi-2020 Réception et fonctionnement opérationnel.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Lancement officiel pour les Assises de l'Outre-mer

$
0
0
Lancement officiel pour les Assises de l'Outre-mer
PARIS, le 4 octobre 2017. Le lancement officiel des Assises de l'Outre-mer a finalement été un instant très "people" au ministère des Outre-mer, ce mercredi.

Les journalistes de télévision Audrey Pulvar et Memonna Hintermann, le célèbre acteur d'origine antillaise Pascal Légitimus, des chefs d'entreprise et des présidents d'instituts : une liste de 17 personnes "choisie pour leur parcours, leurs compétences et leur sensibilités" a été rendue publique. Ils sont tous membres de "l'Équipe projets ultramarins".

Dans cet aréopage qui sera chargé de retenir des projets innovants issus de la grande consultation qui s'annonce, on trouve des représentants de tous les territoires et même de l'Hexagone... mais aucun de Polynésie. "Il faudra attendre un peu pour cela, mais deux personnalités de Polynésie seront désignées et le territoire ainsi que les élus sont déjà très impliqués", a tenu à rassurer la ministre des Outre-mer, Annick Girardin.

A part les personnalités mises en avant dans "l'Équipe projets ultramarins", le lancement officiel des Assises de l'Outre-mer n'a pas comporté d'annonce radicale. Le budget alloué à la réalisation d'éventuels projets qui auraient émergé de la consultation n'est toujours pas connu, pas plus que les dates précises des "Ateliers" qui associeront la société civile aux acteurs institutionnels dans le grand débat.

"C'est un temps de mobilisation inédit, a répété Annick Girardin. L'idée est que chacun prenne la parole, surtout ceux qui ont perdu confiance en l'action publique et sont résignés à se taire". Ce jeudi, la ministre a participé à son tout premier atelier réunissant plusieurs parties au sein des Assises de l'Outre-mer. Ce sera sur l'île de La Réunion, à la préfecture. Le thème en sera "la mobilité".

Un site internet concrétisant la promesse d'Emmanuel Macron d'organiser ces Assises est également en ligne depuis hier, il s'intitule assisesdesoutremer.fr. Au-delà de la consultation et des grandes idées qui pourraient surgir du débat public, les Assises seront également l'occasion de mettre en place les fameux "plans de convergence" prévus dans la loi Egalité réelle outre-mer. Ces documents, qui lieront l'État aux collectivités territoriale sur plusieurs décennies afin de rattraper les écarts de développement doivent être signés avant juillet 2018. "Le diagnostic qui sera posé servira aussi bien au 'Livre bleu des Outre-mer' qu'à établir les plans de convergence", a tenu à expliquer la ministre.

Pour ce qui est de la rédaction de ce 'Livre bleu", c'est un Réunionnais qui est à la manœuvre. Le neveu de Raymond Barre, Thierry Bert, est chargé de le finaliser avant "le printemps 2018". Lui aussi a promis que tout le monde aurait la parole et que le débat serait "décentralisé".

Les citoyens intéressés par l'idée de promouvoir un projet à l'échelle nationale peuvent d'ores et déjà se faire connaître sur le site assisesdesoutremer.fr. La consultation proprement dite dure jusqu'en novembre mais les porteurs d'une idée innovante ont jusqu'en janvier pour candidater au "label bleu Outre-mer".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Compte rendu du Conseil des ministres du 5 octobre 2017

$
0
0
Soutien aux municipalités : plus de 42 millions Fcfp d’aides pour trois projets communaux

Dans le cadre de la politique de soutien volontariste du Pays auprès des communes, le Conseil des ministres a validé trois nouveaux octrois de financement au profit des communes de Taiarapu Est, de Makemo et de Hitia’a O Te Ra. Les dossiers validés représentent une enveloppe totale de 42 624 000 Fcfp sur un montant total d’investissement de plus de 80 millions Fcfp, soit une participation du Pays à hauteur de 53 %.

Il s’agit, d’une part, au titre de la première session annuelle des financements instruits par le service de la Délégation au développement des communes, du projet d’acquisition d’une barge de débarquement pour la commune de Makemo. Celle-ci pourra désormais intervenir par voie maritime pour acheminer les engins et équipements de chantier au secteur comme au village ou approvisionner ces derniers en agrégats. Accessoirement, la commune souhaite pouvoir également procéder au ramassage des déchets et des encombrants.

L’acquisition d’un camion benne à ordures ménagères de 12 m3 par la commune de Hitiaa O Te Ra, en remplacement de celui de plus de 15 ans de service qui sera réformé, est un autre projet soutenu par le Pays.

Enfin, le Conseil des ministres a validé le concours du Pays au profit du projet l’implantation d’une unité de potabilisation sur la commune associée de Pueu, dans l’enceinte de l’école primaire Hélène Auffray. Cette participation s’inscrit dans le cadre du dispositif du Contrat de projets des communes dédié exclusivement à leurs opérations d’investissement environnementales (déchets, eau potable, eaux usées). L’opération bénéficie du concours de l’Etat et du Pays à hauteur de 13 382 029 Fcfp chacun, pour un investissement total de près de 31,5 millions Fcfp.

Elle consiste en :
- l’implantation d’une unité de potabilisation dans l’enceinte de l’école associée à trois cuves de stockage de 7 500 litres d’eau potable ;
- l’implantation de deux bornes à prépaiement dans le parking extérieur de l’école qui seront reliées aux installations situées dans l’enceinte.

Elle permettra :
- Une eau potable distribuée dans la totalité des locaux de l’école primaire ;
- Une eau potable distribuée aux administrés par bornes plutôt que par réseau en attendant que les travaux de rénovation du réseau de distribution puissent être lancés.

Au travers de l’ensemble de ces financements, le Gouvernement manifeste aux communes, un soutien constant, plaçant les conditions et la qualité de vie des populations de l’ensemble des archipels au centre de ses préoccupations.


Brevet de guide d’activités physiques de pleine nature : création des mentions Activités lagonaires et Plongée subaquatique

Après avoir créé, la semaine dernière, le brevet professionnel polynésien de guide d’activités physiques de pleine nature, le Conseil des ministres a adopté les arrêtés portant création et organisation de ses deux premières mentions : « activités lagonaires » et « plongée subaquatique ».
Ce diplôme confère des prérogatives pour encadrer et animer les activités physiques dans un objectif de découverte du milieu naturel de la Polynésie française.
La mention « activités lagonaires » reconnaît à son titulaire des prérogatives pour encadrer et animer auprès de tout public, dans le respect des règlementations en vigueur, les activités suivantes : snorkeling, marche en bande littorale, pêche de loisir, kayak, stand up paddle, va’a et jet-ski. S’agissant de la pêche, l’arrêté restreint les prérogatives du guide à la pêche dite « de loisir. De même, concernant les activités nautiques, telles que le kayak, le va’a et le stand up paddle, les conditions d’intervention sont strictement définies en terme d’effectifs d’embarcations et de public, et limitent l’action du guide à de l’initiation.
La mention « plongée subaquatique », quant à elle, limite l’activité du professionnel à :
- l’encadrement, en exploration, d’une palanquée jusqu’à une profondeur de 40 mètres maximum ;
- l’initiation à la plongée en scaphandre jusqu’à une profondeur de 6 mètres maximum, sans objectif de formation ;
- et enfin l’encadrement et l’initiation à la randonnée subaquatique dans le but de faire découvrir la faune et la flore sous-marines.
Le guide exerce son activité en autonomie sur le lieu de plongée, mais sous l’autorité d’un directeur de plongée, titulaire d’une qualification prévue par la réglementation en vigueur, présent au sein de l’établissement.
Un premier examen pour l’obtention de la mention« activités lagonaires » du brevet est organisé par la direction de la jeunesse et des sports, du 16 au 19 octobre prochains à Bora Bora, à l’attention de 13 stagiaires qui participent depuis le 1er mars à une formation pilotée par l’Institut de la jeunesse et des sports de la Polynésie française, en partenariat avec le service du tourisme et le S.E.F.I., et avec le soutien de la mairie et du comité du tourisme de Bora Bora.


Subventions de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des ministres a examiné 6 dossiers de subventions aux associations de jeunesse et de sport pour un montant global de 1 373 000 Fcfp. Les subventions attribuées sont les suivantes :

Subventions de fonctionnement au titre des activités générales pour 2017 :
- Association Nuku a Hoe - 100 000 Fcfp;
- Association Moturui - 207 000 Fcfp;
- Association Comité Futsal de Ua Pou - 237 000 Fcfp;
- District de Football de Ua Pou - 296 000 Fcfp;
- District de Volley Ball de Ua Pou - 237 000 Fcfp;
- District de Vaka de Ua Pou - 296 000 Fcfp.


Projet de loi du Pays portant diverses mesures fiscales en faveur de la compétitivité des entreprises

Les 29, 30 et 31 mai derniers s’est tenue, sous l’égide du Vice-président, en charge de l’économie et des finances, une conférence économique à l’issue de laquelle une concertation a été engagée avec le monde des entreprises. Le projet de loi du Pays portant diverses mesures fiscales en faveur de la compétitivité des entreprises, approuvé par le Conseil des ministres, reprend certaines de ces propositions issues des ateliers de travail.

-Au titre du développement de niches d’emplois : les prestations identifiées comme services à la personne (garde d’enfants, soutien scolaire, entretien de la maison, assistance aux personnes âgées ou handicapées, etc.) sont admises au taux réduit de la TVA.

-Au titre de l’équité fiscale : la contribution des patentes est modifiée de sorte à ce que son montant tienne compte des difficultés des entreprises et que la valeur locative qui lui sert de base de calcul puisse être fractionnée en cas de locaux partagés par plusieurs entreprises ; les transmissions de patrimoines sont exonérées de TVA lorsqu’il s’agit d’une universalité de biens (par exemple la cession d’un fonds de commerce), seuls les droits d’enregistrement s’appliquent ; les sociétés de personnes (sociétés en nom collectif et sociétés civiles) sont exonérées d’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers, considérant qu’en terme de responsabilité, il n’y a pas de différence entre leurs associés et une entreprise individuelle.

-Au titre de la simplification fiscale : la taxe sur les excédents de provisions techniques est supprimée car elle est d’une grande complexité et présente un rendement budgétaire très faible ; le régime fiscal des Très Petites Entreprises (TPE) voit la simplicité qui le caractérise améliorée en permettant aux TPE entre 2 et 5 millions Fcfp de chiffre d’affaires de bénéficier de la franchise de TVA ; l’exonération de TVA applicable aux artisans traditionnels est mieux cadrée pour qualifier les objets fabriqués qui sont à la frontière de la bijouterie, voire de l’art.

-Au titre du soutien à la compétitivité des entreprises : la taxation aux droits d’enregistrement des transmissions d’entreprises est allégée par l’application d’un taux uniforme de 1% ; les programmes de construction de logements libres sont rendus éligibles au dispositif de défiscalisation locale jusqu’en 2020 ; le régime d’exonération prévu en matière de logement social par la loi du Pays du 29 août 2016 est étendu aux programmes prévoyant leur cession par les opérateurs de logements sociaux à l’Office Polynésien de l’Habitat, une fois achevés : l’incitation fiscale à la création de fondations mise en place par loi du Pays du 25 août 2016 est améliorée en portant notamment le taux de la réduction d’impôt aux donateurs ayant des positions fiscales à 40% ; enfin, le dispositif de défiscalisation locale est étendu à certaines dépenses qui bien que n’étant pas directement nécessaires aux projets peuvent néanmoins être primordiales pour leur exploitation.

Un second train de mesures fiscales issues des propositions de la conférence économique sera proposé prochainement.


Projet de loi du Pays définissant les modalités d’organisation des loteries dénommées « Bingo »

Le Conseil des ministres a transmis pour examen à l’Assemblée de la Polynésie française un projet de « loi du Pays » ayant pour objet de réglementer et définir les modalités du jeu de bingo. Ce projet prévoit que le bingo soit organisé uniquement dans un but social, culturel, scientifique, éducatif ou sportif. Seuls les associations, les fédérations et organismes agréés, ayant statutairement une activité répondant à l’un des buts précités, peuvent organiser des loteries dans des locaux destinés à recevoir du public et ouverts dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur.

La participation des mineurs et la vente ainsi que la consommation d’alcool y sont interdites. La valeur des lots, mises unitaires, capital d’émission sont définies. Des mesures de suivi et de contrôle sont nécessaires afin d’encadrer ce jeu de hasard.


Projet de convention annuelle 2017 du contrat de Projets Etat-Polynésie française (2015-2020) relatif au financement de projets relevant des compétences du Pays

La convention cadre du Contrat de projet 2015-2020 signée le 9 mars 2015 relative au concours de l’Etat au financement des projets relevant des compétences de la Polynésie française prévoit d’être accompagnée de conventions annuelles précisant, pour chaque exercice, les montants alloués au titre de la participation financière de l’Etat, ainsi que la liste des opérations programmées.

Le projet de convention annuelle fait suite aux comités de pilotage des 20 décembre 2016 et 27 juin 2017 ayant permis d’arrêter la première tranche de la programmation 2017.

Elle permet notamment d’acter la participation financière de l’Etat à hauteur d’environ 1,734 milliard Fcfp (14 538 243,39 €) sur neuf opérations réparties dans cinq secteurs :

- Développement des énergies renouvelables pour 600 millions Fcfp ;
- Développement touristique pour 43 millions Fcfp ;
- Infrastructures sportives pour 290 millions Fcfp ;
- Logement social pour 627 millions Fcfp ;
- Recherche pour 174 millions Fcfp.


Ouverture de quotas spécifiques d’importation de viande de porc

Lors de la réunion de la commission de la viande de porc du mardi 8 août, dans les locaux de la Direction de l’agriculture (DAG), les membres de cette commission ont pris connaissance de la situation de la filière porcine, sur présentation d’un rapport technique établi par la DAG.

Ainsi, sur le premier semestre 2017, 10 élevages ont fourni de manière régulière l’abattoir pour un effectif de 5 314 porcs sur Tahiti. D’autre part, le prix de la viande est stable et s’établit autour de 600 Fcfp/kg.

Après examen des propositions faites par les membres de la commission de la viande de porc, le Conseil des ministres a décidé d’ouvrir un quota d’importation de 1 210 tonnes de viande de porc ainsi qu’un quota de 1 400 porcelets pour le second semestre 2017 : 620 tonnes et 700 porcelets pour la société Charcuterie du Pacifique, 590 tonnes et 700 porcelets pour la société Salaisons de Tahiti.


Attribution d’aides financières pour les entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aides.

Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement d’activité. Le second instaure une aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.

Afin d’accompagner les deux sociétés sollicitant aide à l’équipement des petites entreprises, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant s’élevant à 1 402 000 Fcfp.

Depuis le début de l’année,

- 307 511 890 Fcfp ont été attribués à 232 entreprises au titre de l’AEPE et
- 200 510 500 Fcfp ont été attribués à 120 entreprises au titre de l’ACPR,

Soit un montant global de 508 022 390 Fcfp attribués au profit de 352 entreprises.


Prolongation du délai de réalisation de la réhabilitation de la Cité Grand

Sur proposition du ministre du Logement, le Conseil des ministres, a accordé une prolongation du délai de réalisation de l’arrêté du Conseil des ministres du 16 juin 2016 approuvant l’attribution d’une subvention d’investissement en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) pour financer l’opération « Réhabilitation de la Cité Grand- Etudes ».
Dans le cadre de ses actions, l’Office Polynésien de l’Habitat procède à l’étude de l’ensemble de la résidence Cité Grand bâtie sur une parcelle de 3ha.04a.60 ca, située dans la commune de Pirae, et comportant 212 logements, une aire de jeu, des espaces verts et une station d’épuration. Dans un premier temps, un diagnostic, de l’ensemble des bâtiments, en vue de leur réhabilitation, a été mené par l’OPH. Il s’agissait de définir le programme de l’opération de réhabilitation, l’estimation du coût des travaux et le délai de réalisation.
Le délai de réalisation de ce diagnostic a été estimé à 12 mois, pour un coût total estimé à 30 000 000 Fcfp TTC, financé au titre du Contrat de projets. Cependant, les opérations n’ont pu commencer qu’à compter du mois d’avril 2017, lorsque l’OPH a obtenu l’accès au site en sa qualité de maître d’ouvrage délégué. En outre, suite aux intempéries subies en ce début d’année, les bâtiments 4 et 7 ont été étudiés en priorité afin de procéder aux travaux d’urgence pour le relogement des familles sinistrées.
L’OPH doit maintenant poursuivre les études et les audits de sécurité concernant les autres bâtiments, c’est pourquoi un délai de 12 mois supplémentaires a été accordé, avec une date limite de réalisation au 28 septembre 2018.


Appui financier doublé du Pays pour la promotion de la perle de Tahiti

Sous l’impulsion du ministre du Développement des ressources primaires, le Conseil des ministres a validé une subvention d’un montant de 100 millions Fcfp à TPAFP (Tahitian pearl association of French Polynesia) pour le financement des actions de promotion de la perle de culture de Tahiti pour l’année 2017.

Depuis mai 2014, TPAFP, association de groupements de professionnels du secteur de la perliculture, organise des actions de promotion de la perle de culture de Tahiti tant au niveau local qu’à l’international. Ces trois dernières années, la subvention annuelle votée par le Pays était de 52 000 000 Fcfp.

En 2017, le soutien du Pays est doublé pour apporter davantage de visibilité à ce produit phare de l’économie polynésienne, et principalement sur les marchés chinois (dont Hong Kong), japonais et nord-américain, en partenariat avec les associations relais locales telles que TPAHK (Tahitian Pearl Association of Hong Kong), TPJ (Tahiti Pearl Japan) et CPAA (Cultured Pearl Association of America). Par ailleurs, TPAFP prévoit également de développer ses outils de communication et notamment sa page Facebook et son site internet, éléments incontournables d’une communication internationale efficace, et prépare également la « Semaine de la perle 2018 ». En complément, TPAFP soutiendra la Tahiti Pearl Regatta pour une communication renforcée sur la perle durant l’évènement, ainsi que l’édition de la revue « Tahiti-Luxury & Dreams » destinée à une clientèle touristique haut de gamme.

La perle de culture de Tahiti constitue la première ressource à l’export de la Polynésie française. La promotion est un vecteur essentiel pour faire connaître davantage cette gemme polynésienne tant sur le marché local qu’à l’international et ainsi dynamiser la production et la commercialisation. En parallèle, le Pays, au travers de la Direction des ressources marines et minières, lancera également prochainement une vaste campagne de communication pour présenter le nouveau cadre réglementaire dans le secteur de la perliculture.


Projet de loi du pays relatif à l’exercice de la masso kinésithérapie

Si quelques professions de santé sont réglementées en Polynésie française, beaucoup ne le sont pas. Dans un souci de sécurisation juridique, le ministre des Solidarités et de la santé a entrepris un travail de comblement de ces lacunes. Cela dans le but de garantir une qualité de soins aux patients et une certaine sécurité aux praticiens par la définition de ce que chaque professionnel de santé peut faire et dans quelles conditions il peut le faire.

Le cadre réglementaire proposé comprend deux textes :

-Un projet de loi du Pays concernant la profession de masseur-kinésithérapeute, les conditions et règles d’exercice de la masso-kinésithérapie, les actes professionnels et prescriptions, puis les dispositions pénales.

-L’arrêté quant à lui précisera les actes et les conditions d’exercice de la profession. Il définit en particulier le massage réservé au masseur kinésithérapeute : celui réalisé dans un but thérapeutique.

La principale innovation attendue par les professionnels est la possibilité qui leur est donnée de prescrire les dispositifs médicaux nécessaires à l’exercice de leur profession. Le conseil territorial de la santé publique et l’autorité polynésienne de la concurrence ont rendu un avis favorable sur le projet de texte. Il va désormais être transmis au CESC pour avis.


Mise à jour de la réglementation relative à la mise en fourrière automobile en Polynésie française

Le gouvernement souhaite moderniser les textes législatifs et règlementaires applicables en Polynésie française concernant la procédure de mise en fourrière des véhicules automobiles.

En effet, le code polynésien prévoit depuis plus de 30 ans la possibilité de prescrire la mise en fourrière des véhicules en infraction avec la réglementation locale sur la circulation, le stationnement, l’assurance obligatoire des véhicules, ou compromettant l’hygiène ou la tranquillité publiques. Cependant, la mise en fourrière constitue une opération de police judiciaire, dont la réglementation relève de l’Etat.

Comme on peut le voir en dehors de la Polynésie française, l’instauration d’une fourrière est un moyen efficace de lutter contre les comportements peu scrupuleux de quelques automobilistes, qui n’hésitent pas à encombrer la voie publique, sans considération des autres utilisateurs comme les piétons, cyclistes, ou usagers des transports en commun.
Une expérience de fourrière a été menée à Tahiti dans les années 1980-1990 afin de prévenir sur le stationnement irrégulier et gênant ou abusif. La nécessité d’une telle infrastructure revient à l’ordre du jour, alors que le Pays et les communes sont de plus en plus soucieux de la sécurité et du confort des piétons sur la voie publique, mais aussi de l’amélioration de la qualité de vie urbaine et de la protection de l’environnement.


Projet de construction d’un centre de recherche en entomologie médicale – Innov’entomo

La Polynésie française intensifie sa lutte contre les maladies infectieuses (dengue, chikungunya, zika, filariose lymphatique…) transmises par les moustiques du type Aedes. En l’absence de vaccins ou médicaments spécifiques, la lutte anti-vectorielle (LAV) est le seul moyen pour prévenir et limiter les épidémies à transmission vectorielle.

A ce titre, le laboratoire d’entomologie médicale de l’Institut Louis Malardé contribue depuis plusieurs années au développement et à l’évaluation de ces stratégies au travers d’études pilotes comme celle menée à Tetiaroa. Afin de développer et sécuriser ces stratégies innovantes à plus grande échelle, la réalisation des études d’avant-projet de construction d’un centre de recherche en entomologie médicale a été confiée à Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD). Ce projet de bâtiment comprend la rénovation de l’insectarium de Paea et la construction d’un module de production de moustiques mâles stériles.


Subvention de fonctionnement pour le Lycée professionnel d’Uturoa

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de fonctionnement de 752 499 Fcfp au Lycée professionnel d’Uturoa pour le financement de travaux. Ceux-ci concernent l’entretien de la toiture de l’atelier mécanique automobile, afin notamment de garantir la sécurité des élèves et du personnel.


Création et exploitation de sites pilotes dénommés centres d’enfouissement techniques simplifiés


Le traitement des déchets est une problématique complexe, surtout dans les îles éloignées. Le Code de l’environnement définit les prescriptions techniques dans le cadre de la réalisation et de l’exploitation de centres d’enfouissement techniques pour les déchets de catégorie 2 (CET 2) et pour les déchets de catégorie 3 (CET 3).

Cependant, la réalisation de ces infrastructures entraîne des coûts d’investissement et de fonctionnement difficilement supportables pour les petites collectivités ne possédant que peu de ressources. Il a ainsi été proposé de développer des équipements présentant des exigences équivalentes à moindre coût compte tenu des techniques de tri mises en place au préalable.

Le projet de loi du Pays présenté en Conseil des ministres intègre dans le Code de l’environnement les conditions et modalités de création, d’exploitation et de suivi des Centres d’enfouissement techniques simplifiés (CETS). Aussi, afin de préserver les intérêts figurant dans le Code de l’environnement, le projet de loi du Pays définit que l’arrêté d’autorisation d’exploiter un CETS soit temporaire et délivré pour une période de 5 ans.

Après cette période d’essai, un bilan sera réalisé en prenant en compte les résultats du programme de surveillance et de suivi de l’impact sur l’environnement mis en place par l’exploitant afin de pérenniser ou non cet exutoire à la gestion des déchets.

En tout état de cause, les centres d’enfouissement techniques simplifiés sont prévus uniquement pour :

• les îles comptant moins de 1000 habitants, éligibles pour la réalisation de CETS ;
• l’enfouissement des seuls déchets inertes et déchets résiduaires, ne pouvant plus faire l’objet d’une valorisation ;
• les déchets ménagers triés avant leur admission en CETS, débarrassés des déchets recyclables, putrescibles, fermentescibles, compostables ou dangereux qui font l’objet d’un traitement particulier.


Subventions pour neuf associations de protection de l’environnement

Dans le cadre d’un appel à projets lancé en avril dernier, en faveur des associations de protection de l’environnement, plusieurs d’entre elles ont sollicité une aide financière du Pays pour la réalisation de leur projet. Ainsi, plusieurs subventions ont été attribuées en séance du Conseil des ministres aux associations suivantes :

- 720 120 Fcfp au « Comité de quartier Hotuarea Nui » pour l’organisation du projet « Te una una no to'u aroa » qui consiste à embellir un grand mur de soutènement à Faa’a avec la mise en place - en alternance - de sept panneaux végétaux et de sept fresques réalisées par les habitants du quartier pour illustrer des légendes locales.

- 1 000 000 Fcfp en faveur de l’association « Rima Ura » pour la réalisation d’un programme de biosécurisation sur Rimatara. Ce soutien permettra notamment la rémunération des sorties du maître-chien, la mise en place d'une pépinière pour restaurer les habitats, l’achat de matériel d'observation pour sensibiliser les scolaires, ainsi que des actions de communication.

- 958 852 Fcfp en faveur de l’association « Tiai Fenua » pour l’organisation d’une campagne de sensibilisation contre l’utilisation de sacs en plastique à usage unique. La campagne consiste notamment à la signature d’une charte avec des commerçants locaux s’engageant à ne plus distribuer ces sacs et à proposer des alternatives plus écologiques, l’organisation d’une journée de nettoyage avec des ateliers axés sur la thématique du « zéro déchet », et la projection d’un film documentaire intitulé « A plastic ocean ».

- 2 649 000 Fcfp en faveur de l’association « Rohotu Noanoa » pour la mise en place d'une plateforme d'informations portant sur le patrimoine culturel et naturel de 20 rivières de Tahiti. Destiné en priorité aux enseignants du primaire, le projet sera conçu sous forme de promenade au cours de laquelle l’enfant découvre les richesses de la rivière et de son bassin versant, depuis son embouchure, voire depuis la passe qu’elle a créée, en remontant jusqu’à sa source.

- 1 400 000 Fcfp en faveur de l’association « Te Ora Naho - FAPE » pour l’organisation d’une campagne de sensibilisation, de collecte et de rapatriement de déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) des Australes. Une journée d’animation et de collecte sera organisée sur chaque île, avec la mise en place d’un point d’apport volontaire dédié et d’un stand de sensibilisation. Les déchets ainsi collectés seront rapatriés sur Tahiti, où ils seront traités avant d’être exportés vers la Nouvelle-Zélande.

- 1 000 000 Fcfp en faveur de l’association « OMJS Teva I Uta » pour assurer la promotion de l'éco-responsabilité dans le cadre des évènements sportifs qu’elle organise à Teva I Uta. Elle souhaite notamment mettre en place des bacs de tri et une signalétique à destination du public sur la plage d’Oututaihia, une opération « site propre » avant chaque manifestation, et un évènement sportif à l’occasion du « World clean up day ».

- 3 390 000 Fcfp en faveur de l’association « du quartier Hitimahana », pour le ramassage des encombrants et l’entretien de la plage de Hitimahana, à Mahina suite aux dernières intempéries. Des troncs d’arbres, épaves de véhicules, divers équipements et matériaux s’y sont accumulés, et nécessitent l’intervention d’une drague pour évacuer ces déchets.

- 634 497 Fcfp en faveur de l’association « Te Tu'ana no Mahina » pour soutenir les opérations menées au sein de la vallée de la Tuauru. Le projet consiste en l’acquisition de petits matériels pour l’entretien des sentiers, la plantation d’une centaine d’arbres forestiers et fruitiers le long de ces sentiers ainsi que la réfection d'un abri-refuge.

- 1 000 000 Fcfp en faveur de l’association « Te Kua o te Henua Enana » pour la protection d’une plante herbacée endémique de Nuku Hiva, Machaerina nukuhivensis (Mouku outoto). Le projet consiste à l’installation d’une clôture grillagée doublée de barbelés sur 850 m, sur une parcelle domaniale affectée à la Direction de l’agriculture.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

MeB : L'avenir sera mobile

$
0
0
MeB : L'avenir sera mobile
PAPEETE, le 5 octobre 2017 - Les trois journées de conférences et d'ateliers des Matinées de l'e-Business se sont terminées hier. Une foule de professionnels et d'étudiants dans le secteur des nouvelles technologies a répondu présent pour cet évènement, où les conseils très pratiques destinés aux entreprises se mêlaient à des aperçus de notre avenir à tous…

Cette semaine, le Lycée hôtelier est devenu le centre de la "Tahitian Tech" le temps de trois jours de Matinées de l'e-Business. Et les professionnels/étudiants qui ont fait le déplacement n'ont pas été déçus. Les invités ont montré une expertise rare dans nos îles et ont logiquement été assaillis de questions. C'était aussi inspirant : on n'en sortait pas sans une centaine de nouvelles idées…

"La conférence d'hier sur les chatbots était excellente" nous confie ainsi un développeur d'applications mobiles. "Je n'imaginais pas à quelle point il était simple de créer et mettre en place un de ces robots, et à quel point ils sont puissants. Et il y a moyen de bien s'amuser ! Toutes les pages Facebook pro devraient en avoir un aujourd'hui."

En plus de la conférence et de l'atelier sur les chatbots (ou "robots de discussion" en français), animés par Jonathan Chemouny de Botnation.ia, le public a pu découvrir la profonde mutation dans le secteur du recrutement apporté par le réseau social professionnel LinkedIn avec Yannick Myrtil (voir encadré). Pour finir, le public a pu avoir un aperçu de l'avenir de la recherche sur internet avec Olivier Andrieu, un consultant spécialiste du SEO (optimisation pour les moteurs de recherche).

C'EST GOOGLE QUI TE PARLE

Par exemple Olivier Andrieu a rapporté à Tahiti un appareil Google Home, récemment sorti (aout dernier) en métropole. Il a montré comment il suffisait de poser n'importe quelle question à haute voix à l'appareil pour qu'il vous réponde de matière très rapide et précise. Mais les plus jeunes dans la salle n'étaient pas impressionnés : cette technologie équipe déjà tous les téléphones Android (la solution Apple s'appelle Siri), et chez les jeunes, plus de 50% des requêtes mobile sont déjà faites par la reconnaissance vocale… "Ce que Google recherche maintenant, c'est un contenu de meilleure qualité pour pouvoir répondre aux questions spécifiques des internautes, donc le plus grand secret du SEO c'est de faire du contenu de qualité. Le danger c'est que Google ne choisit qu'une seule réponse dans tout le web pour la lire à l'internaute, et que l'internaute peut prendre cette réponse pour la vérité absolue, alors que ce sont des algorithmes qui l'ont choisie. Il y a un risque de pensée unique…"

Un conseil que l'expert donne en passant aux entrepreneurs polynésiens qui visent les marchés extérieurs : "Google n'est pas organisé par langue, mais par pays. Donc faire un site en anglais pour tous les pays anglophones ne va rien donner en termes de SEO, il faut cibler des pays. Donc il faut un site pour les États-Unis, un autre pour l'Australie, un autre pour le Royaume-Uni. Pareil en français, il faut un site pour la France, un autre pour la Belgique… Il y a des solutions techniques pour facilement éviter les doublons."

Il nous a aussi appris que 53% du trafic internet mondial, ainsi que la majorité des recherches sur Google, se faisaient déjà sur le mobile. "Cette migration vers le mobile est aujourd'hui inéluctable, le mobile a dépassé le desktop et la tablette, on ne peut pas l'ignorer, surtout pour une entreprise. Du coup les conseils que je peux donner aux entrepreneurs polynésiens qui se lancent sur le web, c'est de créer dès le départ un site totalement compatible mobile. Ensuite d'intégrer dès le départ les fondamentaux techniques en terme de SEO (les balises H1, header, etc), de créer un site directement en HTTPS, de s'assurer qu'il se charge rapidement pour être agréable pour l'internaute, et puis de définir les questions que se pose l'internaute et d'y répondre."



Yannick Myrtil, consultant média et marque employeur chez LinkedIn
MeB : L'avenir sera mobile
"Il y a déjà 39 000 comptes LinkedIn à Tahiti, un tiers de la population active"

Pour qui est-ce important d'avoir un compte LinkedIn à Tahiti ?
Il y a déjà 39 000 comptes LinkedIn à Tahiti, un tiers de la population active et c'est un réseau professionnel donc ce ne sont que des personnes qualifiées. Donc c'est important du moment que l'on est dans la vie active. LinkedIn ça marche très bien pour trouver un travail, mais aussi pour rester connecté à son réseau professionnel quand on est déjà dans l'entreprise. Ca remplace le carnet d'adresse dans son smartphone et son PC, et ça permet de rester aussi au courant de l'actualité de notre industrie. Il y a énormément de contenu, mais cette fois professionnel. Et créer son propre contenu, ça montre à son réseau que l'on est un expert, on appelle ça du "personal branding", créer sa marque personnelle.

Ça c'est pour les travailleurs et les indépendants, mais ce sont les recruteurs qui font vivre LinkedIn…
C'est vrai qu'une grande partie de notre chiffre d'affaires vient des services aux recruteurs. Nous avons des solutions liées à la recherche de candidats, c'est efficace tant que nous sommes sur une géographie où il y a assez de candidats, ce qui est le cas à Tahiti. C'est un service complémentaire des plates-formes d'annonces comme l'ANPE (NDLR : l'équivalent métropolitain du Sefi), parce que LinkedIn permet aussi de contacter des candidats dits "passifs", qui sont simplement à l'écoute du marché, ou qui ne réfléchissent même à changer d'emploi mais peuvent se laisser convaincre… Eux ne sont que sur LinkedIn.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Bernie, le peintre qui fait parler les arbres

$
0
0
Bernie, le peintre qui fait parler les arbres
PAPEETE, le 5 octobre 2017 - L'artiste peintre Bernie expose pour la première fois à Moorea. Il présente une sélection de toiles qu'il a réalisées sur le thème du cocotier, "l'arbre de vie". Pour les peindre il a déplacé son atelier en plein nature, posant ses toiles directement sur les arbres choisis. Plus qu'une exposition c'est un dialogue entre l'homme et la nature.

"C’est la première fois que j’expose à Moorea", annonce l’artiste peintre Bernie, ravi. Au total une quinzaine de toiles sont présentées à la boutique & gallery Moō dans la baie de Cook sur l’île sœur. C’est une partie de son travail réalisé sur le thème du cocotier. "J’ai une cinquantaine de toiles à montrer", précise-t-il.

Bernie s’intéresse depuis longtemps aux tissus (voir encadré) et à "la texture". À celle de la nature en général et des arbres en particulier. Pour cette nouvelle exposition (la dernière s’est tenue à la galerie Winkler il y a trois ans), il a souhaité se concentrer sur le cocotier qui l’interpelle depuis toujours. "C’est l’arbre de vie en Polynésie" car il sert à de très nombreuses choses. "C’est un don des dieux et j’ai souhaité lui rendre hommage."

Au chevet des arbres de vie

Ses recherches l’ont mené au chevet des arbres de vie. Il a déplacé son atelier dans la nature. Il a pris ses toiles et ses couleurs et s’est penché sur les écorces de ceux qu’il s’est mis à écouter. "Quand on passe, on a l’impression que tous les arbres se ressemblent, mais à les regarder de plus près, ils sont finalement tous très différents, ils ont tous une identité propre. Leur écore est différente, elle est différente d’un pied à l’autre mais aussi sur un même tronc, selon la hauteur observée." D’où l’intérêt de se déplacer pour chaque création.

Pour l’artiste, peindre a consisté en une sorte d’échange, un entretien. "J’ai posé mes tissus sur les écorces, j’ai appliqué les couleurs pour faire ressortir les textures." Et les arbres se sont livrés. Chacun s’est exprimé en utilisant une "écriture mystérieuse". L’expérience a eu un petit côté "magique et surprenant à la fois".

L’exposition ne va pas freiner l’artiste. À peine va-t-il s’octroyer une pause. "Je continue à suivre ce qui me tient à cœur, à étirer mon fil conducteur à savoir l’utilisation de teintures naturelles." Il suit des formations en ce sens et, depuis quinze ans, travaille à la fabrication de teinture. Ce qui ne se fait pas sans efforts. "Mon but c’est vraiment d’utiliser un maximum de matériaux locaux." Une contrainte "intéressante" précise l’artiste qui sera au vernissage de son exposition ce vendredi à 18 heures.


Qui est Bernie?

Bernard Berbille, dit Bernie, est né à Bordeaux, en France, en 1970. Il a choisi d’être mécanicien avion pour assouvir sa passion du voyage et sa soif d’indépendance. En parallèle, il s'est laissé séduire par la peinture et le dessin. Il a peint ses premiers châssis entoilés en 1989, en faisant le tour des musées, d’Helsinky à Lisbonne. Il a exposé en Australie, en France, en Polynésie française…
En 1997, il s’est installé à Moorea, abandonnant les avions et les châssis entoilés.
De ses séjours en Afrique, il a ramené une passion pour les textiles Bamana, Ewe et Kuba. Ce qui l’a amené à s’intéresser aux textiles océaniens, les tapa. Il a démarré une sorte d’apprentissage du fond et de la forme, des techniques d’impression diverses et des compositions.
Depuis quinze ans, il travaille en tant qu’artisan peintre-décorateur, intervenant dans différents lycées ainsi que dans la conception et la fabrication de costumes.
Peintre, Bernie est aussi musicien et poète. Et chez lui, à la manière des étoffes, tous les arts se mêlent, s’entremêlent, s’entrecroisent…

Bernie, le peintre qui fait parler les arbres
Pratique

Du 6 au 20 octobre à la boutique & Galerie Moō dans la baie de Cook à Moorea.
Tél.: 87 78 12 12
Facebook : Moo Boutique & Gallery, Moorea



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46809 articles
Browse latest View live