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Heiva i Paris : Hotu Rau Ori et Mahaora s'imposent sur la scène de Bobino

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Heiva i Paris : Hotu Rau Ori et Mahaora s'imposent sur la scène de Bobino
PARIS, le 10 septembre 2017 - La Polynésie a été à l'honneur dans la capitale française, tout au long du week-end, avec la 4e édition du Heiva i Paris. Les meilleurs danseurs, danseuses et troupes de 'ori tahiti originaires de plus de 15 pays se sont produit à nouveau sur la célèbre scène de Bobino devant plus des milliers de spectateurs.

Le spectacle a été grandiose. Le Heiva i Paris, festival et compétition officielle de danse tahitienne en Europe, est revenu cette année dans un lieu mythique du spectacle, le théâtre Bobino.

Pendant deux jours la capitale de l'Hexagone a vibré aux sons des to'ere et des pahu. Le Heiva i Paris a commencé vendredi soir avec la prestation des troupes de danse, en catégorie mehura et otea. Samedi après-midi, ce sont les solistes, en aparima et otea qui sont montés sur scène.

Enfin, la soirée de gala a eu lieu samedi soir. Ce sont finalement les groupes de danse Hotu Rau Ori, en mehura, et Mahaora, en otea, qui ont remporté le Heiva i Paris dans leur catégorie.

La magie du Heiva i Paris a continué un peu dimanche avec différents workshops donnés par les membres du jury, comme Tumata Robinson, Taian Mahinui et Hirohiti Tematahotoa.

LE CLASSEMENT
Voici le classement du Heiva i Paris 2017, comme indiqué sur la page Facebook de l'événement :

- Meilleure danseuse Ori Vahine Solo / 400 Points

1ère : Tahia CAMBET - 355 points
2ème : Vainui DUBERNE - 323 points
3ème : Marutea DUCLERC - 319 points

- Meilleure danseur Ori Tane Solo / 400 Points

1er : Moanatea PUNU - 344 points
2ème : Mahearii TAUIRA - 325 points
3ème : Tehei IHORAI - 289 points

- Meilleure Troupe Mehura / 400 points


1er : HOTU RAU ORI - 400 points + 1 point bonus décisif après délibération du jury
2e : MAHAORA - 400 points
3e : ORI VAI HOA - 314 points

- Meilleure Troupe Otea / 400 points

1er : MAHAORA - 315 points
2ème : ORI VAI HOA - 309 points
3ème : ECOLE DANSE TAHIA CAMBET - 300 points

- Meilleur Duo / 400 points

1er : Tahia CAMBET et Moanatea PUNU - 371 points
2ème : Maya CESISEL et Manu HARAPOI - 268 points

- Meilleur ORI TOA / 400 Points


1er : Manu HARAPOI - 309 points

- Meilleure danseuse APARIMA / 400 points


1er : Tahia CAMBET - 355 points
2ème : Carine LIFONT - 330 points
3ème : Mareva BOUCHAUX - 308 points

- Meilleur costume
VEHINE ORI TAHITI

- Tamahine 12-14 ans
1ère : Leia DIARD - 321 points
2e : Diana DE OLIVERA - 261 points
3e : Anavai GLACIAL - 255 points

- Tamahine 9-11 ans

1ère : Tamahani HUUI - 277 points
2e : Pauline ATASOY - 262 points
3e : Flora DE OLIVERA - 253 points

- Tamahine 6-8 ans

1ère : Flora DIARD - 315 points
2e : Issaï ARNAUD MEZEN - 248 points
3e : Elean "Moana" HOMAND - 222 points

Tous les classements par catégories Pro, Amateur, 15-25 ans et 26 ans + seront publiés dans la semaine avec moyennes générales. Les moyennes par critères et annotations du jury seront transmis aux candidats.

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Licences accordées, bateaux prêts… le projet Hiva Toa bientôt sur pied

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Licences accordées, bateaux prêts… le projet Hiva Toa bientôt sur pied
PAPEETE, le 09/09/2017 - Les tāvana marquisiens ont visité vendredi les bateaux qui quitteront Tahiti à la fin du mois, pour rejoindre les Marquises, dans le cadre du projet de pêche baptisé "Hiva Toa". Un projet qui est porté par la société Big Eyes d'Eugène Degage et la Codim. Aujourd'hui, les voyants sont au vert pour démarrer l'activité le mois prochain.

"Trois ou quatre bateaux de 24 mètres partiront pour les Marquises, à la fin du mois", déclare Tutu Tetuanui, de la société Big Eyes.

Des bateaux réhabilités et qui seront peints en couleur bleu ciel. Les maires marquisiens ont d'ailleurs visité quelques-uns, vendredi dernier, au port de pêche de Fare Ute.

Un moment solennel pour les tāvana puisqu'"on voit que les choses avancent", dit Joseph Kaiha, maire de Ua Pou. "On nage dans le bonheur", poursuit Félix Barsinas, président de la communauté des communes marquisiennes (Codim).

"Nous avons eu un séminaire sur la sécurité en mer, le week-end dernier, où tous les techniciens de l'Etat se sont déplacés aux Marquises pour nous écouter. Et cette semaine, avec le SAGE, eh bien tout fonctionne à merveille. Aujourd'hui (vendredi NDLR), la compagnie a eu ses dix licences de pêche. Et là, un mail qui nous arrive des forces vives de l'armée pour donner des directions au capitaine du GSMA à Atuona pour mettre en place rapidement une formation pour nos jeunes marquisiens qui veulent travailler pour ce projet", explique Félix Barsinas.

Du coup, les tāvana ont également décidé de nommer Sylvana Puhetini, présidente du groupe RMA à l'assemblée, marraine de ce projet. "Je suis fière", lâche-t-elle. Pour cette native des Marquises, l'enjeu est de taille surtout que "ça va donner de l'emploi à tous nos jeunes."

Après les bateaux, la délégation s'est rendue dans les futurs locaux de la société Big Eyes situés au port de pêche. "La moitié de notre flottille restera sur Tahiti, ce qui nous permettra de faire travailler les deux box que nous venons d'acquérir. Dans l'un de ces deux box, nous avons un qui sera agréé pour l'exportation vers l'Europe qui a une règlementation très stricte par rapport à d'autres pays", décrit Tutu Tetuanui.

Reste plus qu'à attendre le jour du départ, mais l'émotion et l'excitation gagnent les équipages. "Je suis dans la pêche depuis 1997. Je suis entré dedans avec mon père qui était capitaine, à l'époque. Et les Marquises, c'est un secteur que je connais", raconte Marcel Taputu, jeune capitaine de 35 ans.

METTRE FIN AUX CRITIQUES

Depuis que le projet a été dévoilé au grand jour, début avril, un collectif d'habitants s'est levé pour manifester son opposition à ce projet.

Maintenant que tout est en ordre, la société Big Eyes tient à rassurer les marquisiens. "Les gens qui protestent contre ce projet sont mal informés. Ils n'ont pas les bons chiffres et certains ont de mauvaises intentions. Aujourd'hui, pour 5 millions de kms que la Polynésie possède, on ne pêche que 5 000 tonnes par an. Les Kiribati c'est moins grand que chez nous, ils pêchent 70 000 tonnes par an. La capacité de pêche par an, selon l'institut de recherche et de développement nous donne la possibilité de pêcher 90 000 tonnes par an. Aujourd'hui, nous nous visons peut-être 2 000 à 3 000 tonnes par an aux Marquises", précise Tutu Tetuanui.

"Tant que nous resterons sur la pêche du long line, il y aura toujours du poisson, c'est ce que nous faisons. Le jour où il y aura les senneurs ici, avec les filets, ce sera réellement fini. Cette technique est utilisée par les gros bateaux espagnols qui trainent les gros filets par derrière et ils ramassent tout sur leur passage", rajoute Marcel Taputu.

La société s'engage à respecter les délimitations qui seront décidées par la Codim. "Les thoniers ne viendront pas pêcher dans la zone prescrite, c'est-à-dire dans les 12 nautiques. Et nous avons la volonté d'agrandir cette zone de restriction jusqu'à 40 ou 50 nautiques. Nous sommes soucieux de maintenir cet équilibre pour que les ressources soient pérennes", rassure Félix Barsinas.

UNE FORMATION VA DÉMARRER EN OCTOBRE À FATU HIVA

Et puisque l'objectif des élus marquisiens est de développer l'emploi dans leur archipel, il va donc falloir former ce futur personnel.

Des formations qui seront assurées par les professionnels de la société Big eyes. La première démarrera en octobre, à Fatu Hiva. "Ça fait 22 ans que je travaille dans ce métier. Je vais former, pendant au moins deux mois, les jeunes qui feront le filetage, les conditionnements. Je vais leur apprendre la propreté, l'hygiène et les comportements à avoir dans une salle de mareyage. Et quand ce sera prêt dans les autres îles, je me rendrai là-bas pour former d'autres jeunes", explique Albert Ariipeu.

Les maires font appel aussi aux marquisiens expérimentés à les rejoindre. Ils viendront renforcer leurs homologues sur place. Et tout un panel de formation est en préparation : "On va former nos jeunes marquisiens en tant marin pêcheur, capitaine… Nous avons déjà vu avec le centre de formation ici à Tahiti. Ils mettent en place six modules dans les formations de capitaine de bateau de pêche. Donc, il y a quatre modules de formation qui vont être décentralisés aux Marquises pour faciliter les choses. Par contre, il y aura des modules, où il faudra venir impérativement ici parce que les équipements ne sont pas déplaçable", rajoute Joseph Kaiha.

Mais avant de lancer quoi que ce soit, une cérémonie sera organisée aux Marquises pour l'inauguration et la bénédiction de cette activité.

D'ailleurs, la société Big Eyes attend encore de nouveaux bateaux, 12 arriveront à la fin de l'année. Au mois de février, la société recevra 20 bateaux de 14 mètres, 40 autres seront à Tahiti en milieu d'année prochaine, et deux bateaux de surgélation arriveront fin 2018.

Sur trois ans, la société aura investi 7 milliards de francs. Ce sont des bateaux qui auront une durée de vie de 10 à 15 ans.

Licences accordées, bateaux prêts… le projet Hiva Toa bientôt sur pied
Sylvana Puhetini
Marraine du projet


"Il y a beaucoup d'emplois pour nos jeunes"

"D'abord, il faut former nos populations parce qu'il y a des techniques à apprendre au niveau de la pêche, de la découpe, tout est traité sur le bateau avant que le poisson soit livré. Je pense qu'il y a beaucoup d'emplois pour nos jeunes aux Marquises.

Pour l'instant, je ne connais pas mon rôle en tant que marraine, mais je pense que je devrais représenter cette activité partout où j'irai. Et vu que je suis à l'assemblée, eh bien, je pourrai défendre le dossier et voir son avancée."



Licences accordées, bateaux prêts… le projet Hiva Toa bientôt sur pied
Joseph Kaiha
Maire de Ua Pou

"C'est une activité qui doit être au profit de la population des Marquises"


"Au départ, ce projet a été mis en place pour les emplois que cela pourra procurer à notre jeunesse marquisienne. C'est vrai qu'actuellement, il y a des avis partagés. Il faut accepter. Je pense qu'il y a des informations à faire passer. Mais déjà dès le départ, nous avons bien souligné avec l'investisseur que c'est une activité qui doit être au profit de la population des Marquises, avec les emplois. Mais aussi le développement économique de la Polynésie à partir des Marquises.

Et puis, ce qui est bien aussi, c'est que le pêcheur marquisien n'aura pas à s'absenter trop longtemps parce que le lieu de pêche est à côté. Il s'absentera que durant une semaine, le temps de la campagne de pêche. Si on part de Papeete, on met 3 à 4 jours. Le temps d'y aller à partir de Tahiti, c'est le temps de campagne sur place.
"



Licences accordées, bateaux prêts… le projet Hiva Toa bientôt sur pied
Félix Barsinas
Président de la Codim

"Les élus font un effort pour accompagner ce projet de pêche"


"Le maire de Fatu Hiva est prêt parce qu'il profite des infrastructures déjà en place. En accord avec tous les pêcheurs de son île, s'ils peuvent faire partir 500 kg de poissons frais, ils le feront. Donc, il a sollicité Degage à ce qu'il y ait un formateur au niveau du filetage pour venir à Fatu Hiva et profiter de l'occasion pour venir à Hiva Oa et former d'autres jeunes. Bien évidemment, ce sont des jeunes qui sont motivés, et on laisse le choix au formateur de faire le tri afin de garder des jeunes hyper motivés.

Les élus font un effort pour accompagner ce projet de pêche. Encore faut-il aussi qu'au niveau local, on puisse recruter des jeunes qui ont le profil. D'ailleurs, le maire de Fatu Hiva va illustrer cet exemple de travail de proximité et d'actions sur place, puisqu'il sera opérationnel d'ici un mois. Il a l'intention d'exporter 500 kg de poissons frais, avec l'étroite collaboration de la société Degage.
"



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Tutu Tetuanui
Société Big Eyes

"C'est une pêche qui durera une voire deux journées"


"Nous avons fixé deux types de produits par rapport au marché ciblé. Donc, c'est le frais qualité sashimi. C'est une pêche qui durera une journée voire deux journées, et avec nos thoniers, trois jours. Les poissons seront à terre. Le pari veut qu'à partir du moment où le poisson sortira de l'eau, cinq jours plus tard, il sera dans l'assiette du client à l'international.

Deuxième cible, ce sont les bateaux qui pêcheront à plus de 100 nautiques à l'extérieur de la ZEE, jusqu'à Clipperton. Ces poissons-là seront surgelés à -60°C, ce qui permettra d'avoir sur le marché un prix compétitif.

On a beaucoup parlé aussi des bateaux de transformation. Il y en aura deux, et ces bateaux permettront de transformer le poisson à bord, en attendant que les deux salles de mareyage qui sont pris en charge par la communauté de communes soient réalisées, une au Nord et une au Sud. Ce sera surtout pour les thons de 30 kg et plus qui seront envoyés en entier. Donc, il y a très peu de découpes. Ces poissons seront exportés sur le marché international. Entre 20 et 30 kilos, ces poissons seront travaillés en filet, ça sera destiné sur une autre partie du marché international."



Licences accordées, bateaux prêts… le projet Hiva Toa bientôt sur pied

Licences accordées, bateaux prêts… le projet Hiva Toa bientôt sur pied

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Sodiva lance une concession DFM et se renforce sur le SUV

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Sodiva lance une concession DFM et se renforce sur le SUV
PAPEETE, le 11 septembre 2017 – Une nouvelle concession automobile vient d'ouvrir sur le Territoire, une marque chinoise nommée DFM. Trois SUV et un minivan sont proposés aux automobilistes à des prix très attractifs. DFM est un géant chinois, allié à Renault sur les véhicules électriques, ce qui en fait un partenaire de choix pour son nouvel importateur, Sodiva.

Une nouvelle concession automobile a été inaugurée ce vendredi à Papeete, la marque DFM. Elle est lancée par l'entreprise Sodiva, déjà distributeur de Renault, Jeep ou Dacia en Polynésie. Son show room remplace celui de Fiat à Papeete, au croisement du Cours de l'Union Sacrée et de l'avenue du Prince Hinoï, près de l'ancienne gare routière (sortie Est de la ville). Fiat est rapatrié avec Jeep sur le Front de mer.

Ce nouveau show room a été inaugurée dans la tradition du groupe : avec une danse du dragon, un cocktail public et de nombreux cadeaux à gagner. Les premier visiteurs ont admiré les quatre premiers modèles déjà proposés à la vente. D'abord, trois SUV de la marque Joyear, bourrés d'options, offrant 5 ou 7 places, à un prix commençant à 2,49 millions de francs pour le plus petit modèle et à 3,69 millions de francs pour le plus gros. Les acheteurs potentiels auront aussi droit à la nouvelle prime à la casse nommée "prime à l’environnement".

Mais le véhicule qui a le plus intéressé les premiers visiteurs est le minivan M5 avec 9 places assises, dont les quatre dernières peuvent être allongées pour créer un grand coffre utilitaire. Les professionnels présents ont tout de suite inspecté ce véhicule qui semble très pratique, vendu à 2 890 000 francs.

"C'est la première marque chinoise que nous importons, celle-ci est enfin prête"

DFM le constructeur chinois de voitures qui a fait le plus d'efforts pour monter en gamme ces dernières années. Il a en particulier créé des partenariats et monté des usines avec PSA, Renault, Nissan, Honda et d'autres marques occidentales qui souhaitent s'implanter sur le marché Chinois. Renault en particulier a lancé une grande collaboration avec l'entreprise semi-étatique pour la construction de ce qui sera une des voitures électriques les moins chères au monde, ce qui intéresse également Sodiva...

Gilles Bonvarlet, p-dg de Sodiva, explique ainsi que "DFM existe depuis 50 ans en Chine, c'est le deuxième plus gros constructeur chinois, et il y encore l’état chinois derrière ce qui assure la pérennité de la marque. Ils ont aussi beaucoup de collaborations avec des marques occidentales, ils investissent énormément dans la recherche et le développement, et il y a une vraie logistique pour les pièces détachées ou l'entretien. C'est la première marque chinoise que nous importons, jusqu'à présent nous ne les considérions pas encore prêtes, mais celle-ci est enfin prête. Elle répond à toutes les exigences, toutes les demandes des clients en Polynésie. Et nous sommes déjà les plus importants venderus de voitures électriques en Polynésie. A terme, nous pourrons donc aussi importer les voitures électriques produites par DFM et Renault."

Sodiva lance une concession DFM et se renforce sur le SUV

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Défi d'intégration de l'ECT : parler sexe et dépistage sans tabous

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Défi d'intégration de l'ECT : parler sexe et dépistage sans tabous
PAPEETE, le 11 septembre 2017 – Après une semaine de défi d'intégration, les étudiants en première année de l’École de commerce de Tahiti ont réussi à créer deux spots vidéos informant les jeunes de la prévention contre les infections sexuellement transmissibles. Ils ont présenté leurs travaux vendredi dernier devant les officiels de la direction de la Santé.

Comment faire passer simplement aux jeunes le message de la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles (IST) ? Comment leur faire savoir que le test est gratuit, prend quelques minutes seulement et est totalement anonyme dans les 8 centres de dépistage de Polynésie ?

Les campagnes officielles jouent leur rôle, mais les chiffres montrent une recrudescence des IST ces dernières années… Pour toucher la nouvelle génération, il faut clairement changer d'approche. Et pour ça, le mieux c'est de laisser faire les jeunes ! C'est en tout cas l'idée derrière le défi lancé aux premières années de l’École de Commerce de Tahiti (ECT) par deux élève de troisième année en stage à la CPS. Aidés de leurs aînés de deuxième année, de leurs coachs et de deux spécialistes de la question – Stéphane Alarcon et le docteur Lam Nguyen – ils ont relevé le défi.

Ils ont produit deux vidéos (qui devraient être partagées sur les réseaux sociaux) avec une approche narrative originale. Mickaël Travers, l'un des producteurs des vidéos, explique que "pour faire passer le message, particulièrement aux jeunes, nous avons personnifier l'IST pour montrer qu'elle peut toucher tout le monde, qu'ils se la représentent bien dans la tête. On a beaucoup travailler sur ça, je pense que ça peut aider à faire passer un bon message !"

"Je trouve qu'ils parlent beaucoup mieux du sexe que nous"

Et ils ont convaincu à la fois le docteur Laurence Bonnac-Theron (directrice de la direction de la Santé, leur donneur d'ordre) qui a validé les productions, et surtout ceux qui les ont accompagnés pendant ces cinq jours intenses.

Le docteur Lam Nguyen explique ainsi que "c'est absolument indispensable de collaborer avec des jeunes sur ces sujets. Comme vous le savez, les IST sont liées aux activités sexuelles et les jeunes sont particulièrement actifs dans ce domaine. Ils sont beaux, ils sont plein d'énergie… Mais c’est leur avenir qui est en jeu ! La sensibilisation est un travail de longue haleine, donc j'espère qu'il y aura une collaboration continue avec les jeunes, ceux de l'ECT et les autres. Surtout que je trouve qu'ils parlent beaucoup mieux du sexe que nous, nous on est trop vieux !"

Défi d'intégration de l'ECT : parler sexe et dépistage sans tabous
Julie Maugey, du magazine Hine, les a coaché toute la semaine. Elle explique leur avoir apporté "des outils et des techniques pour les rendre autonomes et travailler en équipe. On leur a donné les moyens de se répartir les tâches, de créer des groupes, d'avoir des objectifs à respecter chaque jour… Et bien sûr de la motivation. Maintenant il faut que vous regardiez les vidéos pour me dire ce que vous en pensez !"

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Vaiana en version reo māori à partir de novembre sur Air New Zealand

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Vaiana en version reo māori à partir de novembre sur Air New Zealand
PAPEETE, le 11 septembre 2017 - Le film de Disney Vaiana sera diffusé en version reo māori à bord des appareils Air New Zealand dès novembre.

Après la version anglaise, la version reo maori. Vaiana (Moana pour les anglophones) sera sur les petits écrans des avions de la compagnie Air New Zealand, dès novembre, en langue maori.

La date n'a pas été choisie au hasard par la compagnie. Elle coincide avec la semaine de la langue maori, événement annuel à Aotearoa qui a pour but de mettre en valeur cette langue vernaculaire.

"Air New Zealand a contribué à la création de ce film en permettant aux Kiwis choisis de se rendre à Los Angeles pour enregistrer la version en reo māori", explique un communiqué de la compagnie. "Nous pensons que c'est un bon moyen d'aider au développement de la langue māori car nous pouvons atteindre des millions de personnes à travers nos différentes chaînes."

Toute une stratégie de communication autour de cette diffusion. Air New Zealand précise que la version anglaise de Vaiana a été regardée environ
39 000 fois par mois à bord.


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Euro Millions : un habitant de Huahine remporte 7,7 MF!

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Euro Millions : un habitant de Huahine remporte 7,7 MF!
PAPEETE, le 11 septembre 2017 - Lors du tirage du mardi 22 août dernier, 12 gagnants en Europe ont trouvé les 5 bons numéros et une bonne étoile. Parmi eux, figure un habitant de Huahine.
Jeune retraité très actif, notre heureux papy joue depuis 3 ans les mêmes numéros aux deux tirages de la semaine au magasin Super Fare Nui.
C’est en regardant le tirage de l’Euro Millions à la télévision qu’il a découvert qu’il avait trouvé 5 bons numéros et 1 bonne étoile. Comblé par ce magnifique cadeau du hasard, notre heureux gagnant empoche ainsi la coquette somme de 7.737.482 F. avec laquelle il souhaite solder un crédit à la banque et voyager.


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Assises : Tension à l'ouverture du procès du lynchage de Papara

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Assises : Tension à l'ouverture du procès du lynchage de Papara
PAPEETE, le 11 septembre 2017 - Six accusés sont jugés depuis ce matin par la cour d'assises pour avoir tabassé à mort un jeune homme de 22 ans, un soir de bringue en juillet 2014, au terme d'une bagarre d'une rare violence sur fond d'alcool et de paka et pour un motif futile : une paire d'enceinte volée.


C'est dans un contexte particulièrement tendu que s'est ouvert, ce lundi, le procès des six hommes, dont trois frères, renvoyés devant la cour d'assises pour avoir frappé à mort le jeune Moearii, 22 ans, le 19 juillet 2014 quartier Afarerii à Papara. Les accusés, âgés de 20 à 30 ans, ont effectué de la détention provisoire mais comparaissent libres ou sous bracelet électronique et des échanges de regards provocants avec les proches de la victime, dans la salle des pas perdus du palais de justice, ont obligé la présidente de la cour et l'avocat général à une petite mise au point avant l'ouverture des débats : "Je demande solennellement aux accusés de ne pas s'approcher des parties civiles, et inversement, à l'occasion des pauses ou des suspensions. Ce procès va être un moment difficile mais il doit se dérouler dans la sérénité. S'il y a le moindre souci, à l'intérieur ou à l'extérieur de la salle, je vous en ferai expulser et l'avocat général peut prendre des réquisitions de mandat de dépôt. Vous avez compris ?".

Tout le monde fait signe que oui, sous le regard vigilant des policiers et des agents de sécurité. Sur leur garde, les accusés ont néanmoins attendus sagement dans la salle d'audience, à la suspension de la mi-journée, que les proches de Moearii se dispersent hors du palais de justice pour aller eux-mêmes se restaurer. Le procès doit durer toute la semaine.

Le crâne fracassé

Ce lynchage avait été d'une rare violence. Coups de barre de fer en plein visage, coups de poing, jets de pierres, de bouteilles, croche-pied pour empêcher la victime de s'enfuir, coups de pied en pleine tête alors que le jeune Moearii, au sol, était déjà inconscient : l'acharnement a été total, "un massacre" lâchait un enquêteur à l'époque des faits.

Certains lui ont même sauté sur le crâne, "comme pour lui enfoncer la tête dans le sol", racontera l'un des protagonistes de la rixe pendant l'enquête. Les gendarmes, appelés vers 22 h pour faire cesser la bagarre en ce triste samedi soir, avaient découvert une victime méconnaissable gisant par terre. Le malheureux devait décéder une heure plus tard des suites de ses blessures, "un fracas crânien avec écoulement sanguin au niveau de la trachée et des bronches", pour reprendre l'expression du médecin légiste.

Moearii, jeune papa, n'était pas invité à la bringue le soir du drame. Accompagné de son frère et d'un copain, il s'était rendu en voiture depuis Punaauia sur ce terrain privé du PK 34,7, côté mer à Papara, à l'appel d'une amie qui, elle, participait à la fête. Elle s'était plainte auprès d'eux du vol de ses enceintes Bose, le voleur présumé refusant de lui rendre son haut-parleur. Un incident futile qui avait déjà fait monter la tension au sein du groupe jusqu'à provoquer une première intervention des gendarmes trois heures plus tôt.

20 ans de prison encourus

Le ton était rapidement monté entre Moearii, son frère et les accusés. Arrivés en intrus dans la cour où se passait la fête, ils demandent en vain la restitution des enceintes. Les bringueurs ont bien bu et bien fumé. Les premiers coups sont échangés et le piège se referme sur les deux frères. En infériorité numérique face à une dizaine d'individus, bien que boxeurs, ils ne peuvent plus contrer cette avalanche de coups qui s'abat sur eux. Le copain qui les avait véhiculés depuis Punaauia tente de disperser le groupe avec la voiture pour les récupérer mais doit rebrousser chemin, violemment pris à partie lui aussi. Le plus jeune des deux frères s'en sortira miraculeusement après de longues semaines passées à l'hôpital. Son agression, disjointe de la procédure, sera jugée ultérieurement devant le tribunal correctionnel.

L'affaire avait initialement été ouverte pour "meurtre", avant d'être requalifiée par le juge d'instruction en "violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Un point que la présidente de la cour d'assises a pris le temps d'expliquer aux jurés et à l'auditoire : "Le juge a estimé que la volonté de tuer n'a pu être formellement établie, qu'il s'agit d'un pugilat généralisé (…) L'analyse médico-légale ne permet pas de savoir précisément quels coups ont causé la mort, mais que la mort résulte d'une conjonction de coups, chacun affaiblissant un peu plus la victime, mais sans pouvoir être attribué nommément à tel ou tel auteur. Le juge considère qu'aucun n'a manifesté de manière équivoque la volonté de tuer".

Le procès s'étalera sur cinq jours. La première journée est consacrée à l'examen de la personnalité des accusés. Invités chacun leur tour à la barre, tirés à quatre épingles en short, chaussures de sport et petite chemisette, tous ont reconnu les faits et ont demandé pardon à la famille. Ils encourent 20 ans de réclusion.


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Compte rendu du Conseil des Ministres du 11 septembre 2017

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Compte rendu du Conseil des Ministres du 11 septembre 2017
Solidarité aux habitants de Saint Martin et de Saint Barthélémy
Le Conseil des ministres vient de décider :
- D’une part, d’octroyer une somme de 6 millions de francs (50 000 Euros) au bénéfice des sinistrés des deux collectivités d’outre mer, Saint Barthélémy et Saint Martin.
- D’autre part, de missionner la sénatrice Lana Tetuanui à Saint Martin et à Saint Barthélémy pour témoigner de notre solidarité envers nos compatriotes d’outre-mer et pour évaluer les aides que pourrait apporter la Polynésie française. Le sénateur de Saint Barthélémy, monsieur Michel Magras, était venu en mission parlementaire en Polynésie en mars 2016 pour travailler sur la réforme foncière en Polynésie. C’est un ami de la Polynésie française.
A travers ces deux initiatives, la Polynésie témoigne aux habitants de Saint Barthélémy et de Saint Martin, sa solidarité et sa peine face aux ravages considérables causés par le cyclone Irma.
Comme eux, nous sommes des insulaires, à la merci de la brutalité à la fois du vent et de la mer. Comme eux, nous savons ce que veut dire "cataclysme naturel". Comme eux, nous avons subi des cyclones et au début de cette année, nous avons subi de fortes pluies qui ont provoqué de graves inondations. Nos mémoires sont encore imprégnés de ces déchaînements de la nature et nous savons ce que c'est d'être victimes de catastrophes naturelles.
Dans les Caraïbes, il s'agissait d’un cyclone de plus de 300 km à l'heure, c’est-à-dire d’une force supérieure à ce que les Polynésiens ont pu subir par le passé. Nous sommes donc pleinement sensibilisés et pleinement conscients de la grande détresse et de la panique que peut ressentir une partie de la population face à la dévastation de leur habitat et de leur île. Nous pouvons, par expérience, imaginer ce que nos compatriotes de Saint Martin et de Saint Barthélémy peuvent ressentir en cet instant.
En ces moments de grande difficulté pour ces milliers de familles de Saint Barthélémy et de Saint martin, nos gestes de solidarité, même modestes, sont un réconfort face aux dures épreuves que vivent nos compatriotes des Caraïbes.
Une messe sera dite ce mercredi 13 Septembre à 12h à la Cathédrale de Papeete, en mémoire des personnes disparues et en l’honneur des familles sinistrées.


Attribution de subventions aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des ministres a examiné 7 dossiers de subventions aux associations de jeunesse et de sport pour un montant global de 2 853 000 Fcfp.

Au titre des activités générales pour 2017, les subventions suivantes ont ainsi été attribuées :
- Association de jeunesse « AFOCAL », pour 450 000 Fcfp ;
- Association « Team Jeunesse de Parea », pour 490 000 Fcfp;
- Association Pirae-Uta Nui-Solidarité-Actions-Jeunes, pour 303 000 Fcfp ;
- Association « Puna reo Piha’e’ina, pour 455 000 Fcfp ;
- Association « Enfance et Jeunesse », pour 210 000 Fcfp ;
Une subvention en faveur de la Fédération Tahitienne de Badminton pour la participation aux Oceania juniors en Nouvelle-Calédonie a également été octroyée pour un montant total de 495 000 Fcfp.
Une subvention d’investissement au titre de l’année 2017 en faveur de l’association « Enfance et jeunesse » a, en outre, également été octroyée, celle-ci concernant la remise aux normes de la cuisine pour l’accueil d’enfants en centre de vacances et de loisir pour un montant total de 450 000 Fcfp.

Attribution d’aides financières pour les entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aides. Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement d’activité.

Le second instaure une aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.

Afin d’accompagner les trois sociétés sollicitant l’une de ces deux aides, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant s’élevant à 4 604 000 Fcfp.

Depuis le début de l’année,

- 281 545 890 Fcfp ont été attribués à 212 entreprises au titre de l’AEPE et
- 188 147 500 Fcfp ont été attribués à 115 entreprises au titre de l’ACPR,

soit un montant global de 469 693 390 Fcfp attribués au profit de 327 entreprises.


Publication des Actes du 1er Forum économique

Le gouvernement de la Polynésie française a organisé son premier Forum économique au mois d’octobre 2016. Cet événement majeur, dont le thème retenu était celui de la refondation de l’économie polynésienne, a réuni les institutionnels, les acteurs publics et privés mais aussi de nombreux étudiants et citoyens engagés pour construire l’avenir du Pays.

Placé sous le haut patronage du Président de la République française et du Président de la Polynésie française, le Forum a mobilisé ainsi plus de 1000 personnes sur deux journées et a recueilli un vif succès.

Cet événement a permis d’échanger autour d’expériences des intervenants et conférenciers extérieurs, venus du Canada, d’Australie, de Chine et de France métropolitaine, spécialisés et reconnus à l’international. Les apports de ces intervenants confrontés aux réflexions des participants polynésiens ont conduit à entrevoir des premières pistes de refondation de l’économie polynésienne, autour de plusieurs piliers tels que l’économie bleue, le tourisme, le numérique, l’économie circulaire et les industries de transformation des produits du secteur primaire, de manière plus générale.

Un document de synthèse qu’il convient de dénommer « Les Actes du Forum » a été publié. Il permet de consolider les différentes présentations, interventions et échanges réalisés lors de ce Forum.


Projet de loi du Pays sur les hydrocarbures pour les pêcheurs professionnels

Le soutien au prix du carburant a été instauré afin d’accompagner les pêcheurs en réduisant une partie des charges qui pèsent sur leurs exploitations. Actuellement, seul le gazole pour les pêcheurs est éligible au mécanisme du fonds de régulation des prix des hydrocarbures (FRPH). Pour sa part, le dispositif actuel de soutien consiste pour le pêcheur à payer l’essence à la pompe au prix public et à se le faire rembourser partiellement, sur présentation de facture.

Suite à l’examen du Conseil économique, social et culturel, le Conseil des ministres a transmis à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du Pays afin d’intégrer l’essence sans plomb pour pêcheurs professionnels à la liste des produits soutenus par le FRPH et de prolonger ce soutien par une prise en charge des frais d’acheminement et de commercialisation dans les îles éloignées par le Fonds de péréquation des prix des hydrocarbures (FPPH) de sorte que les coûts d’exploitation soient réduits pour les opérateurs. Répondant ainsi aux demandes des professionnels de la pêche, cette mesure va permettre d’alléger la procédure administrative et de renforcer la trésorerie des pêcheurs qui n’auront plus à faire l’avance de ces frais de carburant.


Aide à l’investissement des ménages

Un dispositif d’aide à l'investissement des ménages pour la construction d'une maison à usage d'habitation principale ou à l'acquisition d'un logement neuf à usage d'habitation principale a été instauré en 2014. Ce dispositif d’ « AIM » consiste en une subvention d’un montant maximal de 2 millions Fcfp versée en une seule fois sur le compte des bénéficiaires pour la construction de logements neufs, ou directement auprès du notaire lors d’une acquisition.

Suite à l’avis favorable rendu par le Conseil économique, social et culturel, le Conseil des ministres a transmis pour examen à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du Pays s’inscrivant dans le cadre du plan d’actions économiques et du plan logement du gouvernement. Ce projet propose de relever le plafond de l’aide à 4 millions Fcfp en prenant en compte à la fois la composition du ménage et ses revenus. Cette modification va favoriser l’accession à la propriété des ménages les plus modestes et va relancer le dynamisme des opérateurs privés.

Le dispositif AIM va être également étendu aux travaux d’aménagement, d’extension ou de rénovation d’un logement à usage d’habitation principale, pour un montant d’aide allant jusqu’à 2 millions Fcfp. Cette mesure vise à relancer le secteur du bâtiment, afin que les retombées escomptées bénéficient à l’ensemble du secteur d’activité (entreprises et artisans).


Indice des prix à la consommation : baisse de 1,5% au mois d’août

En août 2017, l'indice des prix à la consommation diminue de 1,5 % et s'établit à 107,63. Depuis le début de l'année, l'indice général des prix à la consommation baisse de 0,4 % (+ 0,3 % sur douze mois).

L’indice ouvrier est également en repli en août 2017 (- 1,0 %), il augmente de 0,3 % depuis janvier (+ 0,5 % sur douze mois).

Hors transport aérien international, l'indice général diminue en août 2017 (- 0,5 % sur douze mois).


Index du bâtiment et des travaux publics et index hybrides

En août 2017, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) augmente de 0,2 %. Cette évolution est principalement liée aux hausses de prix des matériaux minéraux (+ 2,0 %) et métalliques (+ 0,8 %). L'index du Bâtiment progresse de 0,2 % et celui des Travaux publics de 0,1 %.

Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre croît de 0,3 % et celui du Second Œuvre de 0,1 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil est en hausse de 0,1 %, celui des Travaux Spécialisés baisse de 0,1 %. Sur douze mois, l'index général du BTP progresse de 0,9 % : l'index du Bâtiment augmente de 1,1 % et celui des Travaux Publics progresse de 0,7 %.

En outre, toujours le mois d’août, l’index de la Construction navale en aluminium baisse de 0,1 %. Les autres index hybrides restent stables (index du Gardiennage, de la Sûreté, des Véhicules Légers, des Véhicules de Chantier et de la Fourniture de pièces détachées pour navires).


Déplacement de la centrale électrique de Hao

Pour les besoins du projet aquacole porté par la société Tahiti Nui Ocean Foods, soutenu par la Polynésie française, cette dernière a demandé à la commune de Hao de libérer la parcelle communale sur laquelle est implantée la centrale thermique exploitée par la société EDT dans le cadre d’un contrat de concession de production et de distribution d’électricité datant de janvier 2007.
Les parties ont convenu d’agir de concert en définissant les conditions de déplacement de la centrale comme suit :
En premier lieu, la Polynésie française s’est engagée à acquérir la parcelle préalablement rendue disponible à cet effet par la commune de Hao et à indemniser celle-ci du fait de la nécessité du déplacement de la centrale et à prendre en charge les frais de démantèlement de la centrale existante.
En second lieu, la commune de Hao s’est engagée envers la Polynésie française à déplacer son service public de production d’énergie électrique, à désaffecter puis à déclasser la parcelle avant de la céder à la Polynésie française.
En troisième lieu, la commune de Hao s’est engagée à mettre une portion de la parcelle à la disposition de la société EDT et à indemniser celle-ci du fait du déplacement de la centrale électrique. En contrepartie, la société EDT s’est engagée à déplacer le service public, à reconstruire un nouveau bâtiment sur la portion de la parcelle mise à sa disposition par la commune et à transférer les équipements électromécaniques de production existants dans cette nouvelle centrale.
En quatrième lieu, la société EDT s’est engagée à fournir à la Polynésie française et à la commune de Hao un programme des opérations nécessaires au déplacement de la centrale thermique, une évaluation précise des montants des travaux nécessaires au déplacement de la centrale électrique et des éventuels dispositifs transitoires requis afin d’assurer la continuité du service public, un calendrier de mise en œuvre de ces travaux ainsi qu’un état de situation déterminant les équilibres financiers et comptables de la convention de production et de distribution électrique de Hao en date de janvier 2007.
En dernier lieu, la société EDT, la commune de Hao et la Polynésie française ont convenu d’établir conjointement un protocole transactionnel ayant pour objet de définir notamment les modalités de règlement.

Réglementation de l’exercice de la pêche de bénitiers sauvages sur l’atoll de Reao

L’atoll de Reao est suivi pour ses stocks naturels de bénitiers sauvages et le développement de l’activité de collectage conformément à la réglementation locale et aux exigences de la CITES.

Or, il s’avère que l’exploitation de bénitiers sauvages pour la chair et pour l’aquariophilie s’est développée alors que les densités de bénitiers du lagon de Reao ont diminué après le phénomène de blanchissement du manteau des bénitiers observé en mars 2016 en saison chaude El Niño. Aussi, les stocks diminuant, la pression de pêche a augmenté, ce qui peut provoquer désormais une accélération de la diminution des populations de bénitiers, d’autant que les expéditions de chair de bénitiers ne sont pas encore suivies systématiquement par déclaration au mutoi de la commune de Reao, comme c’est déjà le cas pour les bénitiers vivants de collectage et sauvages.

En conséquence, afin de préserver une exploitation durable de la ressource en bénitiers du lagon de Reao et de faire suite aux besoins exprimés par les autorités locales et la population, le « Tomite Pahiva no Reao » a proposé de réglementer toute forme de pêche de bénitiers sauvages autre que celle destinée à la consommation locale (à Reao) dans les zones autres que les 2 zones de pêche réglementée (ZPR).

L’aménagement de la réglementation de la pêche de bénitiers sauvages est donc mis en place par quotas comme suit :

- un quota de chair de bénitier sauvage est fixé à un total de 160 kg par bateau en partance de Reao avec obligation de déclarer toute expédition au mutoi ou, en son absence, à l’agent municipal chargé du contrôle et du suivi des expéditions de bénitiers ;
- un quota de bénitiers vivants sauvages dont la taille est supérieure ou égale à 12 cm est fixé à 4 000 individus par collecteur-aquaculteur et par an.

Et afin de préserver les reproducteurs, la pêche de bénitiers sauvages dont la taille est supérieure ou égale à 17 cm est interdite à Reao. De telles mesures n’ont pas d’impact sur les activités de collectage, d’élevage et donc d’expédition à des fins d’exportation et de réensemencements de bénitiers issus de collectage qui restent autorisées.

Attribution de lotissements agricoles à Faaroa

Les commissions d’attribution des lots des lotissements agricoles de Faaroa - Taputapuatea et Faahue-Tahaa, présidées par le ministre du Développement des ressources primaires se sont réunies les 27 et 28 juillet à Raiatea et Tahaa.
Pour le lotissement agricole de Faaroa, dix-sept nouveaux agriculteurs se sont vus attribuer 19 parcelles représentant 32 hectares de surface locative exploitable destinées aux filières agricoles porteuses aux îles Sous-le-Vent (Ananas, Vanille, Cocotiers et arboriculture fruitière).
Pour le lotissement agricole de Faahue, douze agriculteurs se sont vus attribuer 12 parcelles représentant 25 Hectares de surface locative exploitable destinées aux filières agricoles porteuses aux îles Sous-le-Vent (Ananas, Vanille, Cocotiers, Canne à sucre et arboriculture fruitière).
Ces locations sont contractualisées par des baux ruraux nominatifs de 9 ans avec des loyers de 5 000 Fcfp/an/Ha pour Tahaa et de 10 000 Fcfp/an/Ha pour Faaroa, ces tarifs très attractifs constituant une aide importante pour l’accès à un foncier stable.

Ouverture de la 32ème édition de la « Foire Agricole 2017 »

La 32ème édition de la « Foire agricole 2017 » se déroulera du jeudi 28 septembre au dimanche 8 octobre, sur le site de Vaitupa à Faa’a. Cette manifestation est organisée dans le cadre de la promotion des produits locaux et des métiers de l’agriculture, à l’initiative de la Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire, en collaboration avec la Fédération horticole Hei Tini Rau.

La « Foire agricole » est un rassemblement annuel pour les agriculteurs, éleveurs et de divers commerçants actifs dans le secteur primaire de l’agriculture en Polynésie Française. C’est le moment où ces différents acteurs se retrouvent en un même lieu, ce qui favorise notamment leurs échanges en matière d’agriculture. C’est également un moyen de communiquer de nouvelles techniques aux agriculteurs mais aussi à tous ceux qui aspirent à devenir agriculteurs.

Le thème de cette nouvelle édition « les Produits de la terre et notre santé » - « Te hotu rau ‘o te fenua ’e to tãtou ‘ea », met en évidence les bienfaits des produits issus de la terre sur la santé, et ce afin de pallier aux mauvaises habitudes alimentaires. En effet, la foire agricole a également pour mission de sensibiliser la population sur l’importance de l’agriculture dans notre société et de valoriser l’achat de produits d’origine locale.

Cette 32ème édition accueillera près de 290 exposants. L’organisation prévoit à cet effet l’installation de 30 chapiteaux sur l’espace de Vaitupa qui s’étend sur plus de 4 hectares. Seront présents 74 agriculteurs, 12 éleveurs, 160 horticulteurs, 20 artisans, huit commerçants de matériels agricoles, et quatre pêcheurs lagonaires. En outre, 11 espaces de restauration seront aménagés sur le site de Vaitupa. Le CJA (Centre des Jeunes Adolescents) fera aussi une présentation de leurs filières agricoles avec des plantes ornementales, maraîchères, des aromates, des semis, des arbres fruitiers, des cocotiers nains, des engrais bio, des intrants de poisson, de la bourre de coco broyée, des sacs de compost.

Les Maisons Familiales Rurales (MFR) seront présents sur le site avec une innovation consistant à mettre à la vente des produits agricoles issus de leurs exploitations. Ces produits sont les suivants : pastèques, taro, bananes, concombres, navets, du miel, de la confiture. En parallèle, les Maisons Familiales Rurales tiendront un stand d’informations.

L’ouverture officielle de la foire agricole se fera le 28 septembre en présence des autorités du Pays, et sera ouverte de 9h à 17h30, tous les jours jusqu’au 8 Octobre 2017.


Bilan de la 14ème édition de la Tahiti Pearl Regatta

Événement touristique et sportif devenu incontournable au fil des années, la 14ème édition de la Tahiti Pearl Regatta (« TPR ») s’est déroulée du 23 au 27 mai 2017, entre Raiatea, Huahine et Taha’a.

La première dimension de l’événement est pleinement locale. Le village de la course, qui dure deux jours et précède les étapes sur l’eau, est implanté au cœur de Uturoa. Il permet à la population de venir découvrir différents aspects de la navigation sportive ou de loisirs, avec cette année un record de fréquentation de scolaires (près de 150 enfants). Les aspects de sensibilisation, à la préservation de l’environnement (nettoyage du port et tri sélectif sur le village), et aux opportunités nautiques des îles Sous-le-Vent ont gagné en ampleur édition après édition.

Par ailleurs, les retombées économiques directes générées par l’événement sont estimées à 25 millions Fcfp dépensés soit en propre par l’organisation (7 millions Fcp), soit par les 250 participants (18 millions Fcfp), que ce soit en location de voiliers, en approvisionnements et nourriture, ou en interventions techniques sur les navires. S’ajoutent à ces retombées, les billets d’avion domestiques et internationaux des participants, estimés à 6 millions Fcfp.

Sur le plan sportif, cette 14ème édition a connu un engouement inédit pour la voile légère, taillée pour la compétition, au travers des Pulse, Diam, Speed Feet, Weta ou Holopuni Va’a. Cette nouvelle génération d’embarcations permet d’assurer un engouement et une dynamique plus larges pour la voile sportive et donc pour Tahiti Pearl Regatta. Cette année, la flotte complète totalisait 47 voiliers et 6 embarcations à moteur pour la sécurité et la presse. Chaque soir, ce sont ainsi 310 personnes (concurrents, presse locale et internationale, organisation, sécurité) qui se retrouvent à terre pour la proclamation des résultats et la découverte des atouts culturels et touristiques de la Polynésie.

Cette année, le parrain participant à cette édition était M. André Beaufils, président de la Société Nautique de St Tropez, et organisateur notamment des prestigieuses Voiles de St Tropez. Depuis 9 ans, la Tahiti Pearl Regatta et les Voiles de St Tropez sont liés par un partenariat qui se traduit par un échange d’équipage entre les deux événements et par une présence d’un espace Tahiti, destination nautique, sur le village des Voiles, en toute fin de saison estivale.

La Tahiti Pearl Regatta constitue un relais important de notre destination avec le circuit sportif à la voile à l’international. Enfin, la dimension touristique de l’événement est indéniable. Plus de 40 nationalités différentes ont été accueillies sur l’événement au fil des éditions.

À ce titre, depuis 2015, dans le cadre du déploiement de la Stratégie de développement touristique 2015-2020, le ministère du Tourisme a confié aux organisateurs de la Tahiti Pearl Regatta, et notamment à l’association Raiatea Regatta, la responsabilité d’assurer la réalisation et la diffusion internationale d’un reportage de 26 minutes sur la voile sportive en Polynésie française, et donc principalement sur l’événement.

L’année dernière déjà, les retombées médiatiques de cette diffusion ont été importantes : 177 territoires couverts, plus de 90 diffusions et rediffusions. Pour 2017, les chiffres annoncés à fin juillet par le groupe Amaury Sport Organisation - ASO (organisateurs notamment du Dakar, du Tour de France cycliste, ou du Tour de France à la voile) sont particulièrement conséquents. À ce stade, 45 repreneurs différents couvrant 190 pays et territoires (+10%) ont programmé plus de 75 heures de diffusions TV au travers de 150 passages (+65%), sur des grands canaux emblématiques comme Eurosport (Europe + Asie), L’Equipe TV, BFM Sports, RMC Découverte, Canal+ Sports, TV5 Monde, ESPN International, Fox Sports, Fox Australie, Sky TV, Supersports, Universal HD, TV Maritime, Nautical Channel ou encore Ocean TV.

Le potentiel mondial est estimé à plus 1,07 milliard de foyers dans le monde (contre 417 millions en 2016, soit une progression de +156% de la couverture). Même en l’estimant au plus bas, à hauteur de 1% de parts de marchés, cela induit un taux de pénétration supérieur à 10 millions de téléspectateurs touchés.

Cette opération de communication entraîne des retombées médiatiques réellement conséquentes pour la destination. Elle permet un positionnement renforcé sur deux des segments du tourisme nautique très dynamiques, à savoir la plaisance internationale et le charter nautique qui, ensemble, pèsent pour près de 2,5 milliards Fcfp de retombées économiques chaque année et génèrent des emplois pérennes de plus en plus nombreux dans différents archipels.


Subvention aux associations : promotion du tatouage traditionnel marquisien et Salon du livre

Sur proposition de la ministre en charge de l’Education, des subventions de fonctionnement ont été octroyées à deux associations.

Le Conseil des ministres a ainsi octroyé une subvention de 1 000 000 Fcfp pour un projet de documentaire sur l’art du tatouage des Iles Marquises, intitulé « Patutiki », qui servira de support audiovisuel au dossier de candidature de cet art au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Ce projet comporte notamment une dimension éducative puisqu’il pourra servir de support pédagogique à l’apprentissage des langues et de la culture. Il sera tourné en langue marquisienne, et traduit en Français, Anglais et en Allemand. Chaque école primaire, collège et lycée de la Polynésie française pourra diffuser, dans son enceinte et à titre gracieux, ce documentaire dont la livraison est prévue à la fin du premier semestre 2018.

Une subvention de 1 300 000 Fcfp a également été attribuée à l’association des Editeurs de Tahiti et des Iles (AETI) pour financer le salon du livre « Lire en Polynésie 2017 ». Cet évènement organisé par l’AETI, est devenu un évènement culturel régional important rassemblant tous les acteurs du monde du livre. Il constitue aussi une belle opportunité de sensibiliser la jeunesse à l’écrit et à la lecture. L’AETI participe également à d’autres évènements littéraires et culturels tout au long de l’année tels que le salon du livre de Paris, le festival international du film d’Océanie, le festival du « uru » et les salons du livre de Raiatea, Papara et Taravao.


Travaux suite aux intempéries : soutien au Lycée polyvalent de Taaone

Le Conseil des ministres a acté l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 20 770 539 Fcfp en faveur du Lycée polyvalent de Taaone, correspondant au financement des travaux et des achats liés aux intempéries du mois de janvier dernier. En effet, le lycée avait subi de lourdes pertes et des dégâts considérables suite aux inondations et coulées de boues qui ont touché ce secteur géographique.

Afin de permettre la reprise de son activité le plus rapidement possible, l’établissement avait fait intervenir plusieurs entreprises pour effectuer de gros travaux de réfection. Il a par la suite procédé au remplacement de plusieurs matériels administratifs et pédagogiques endommagés.


Indicateurs pour les performances de la politique éducative

La loi de Pays du 13 juillet dernier, relative à la Charte de l’éducation de la Polynésie française et son annexe, déclinent la politique éducative de la Polynésie française dans une démarche de performance, c’est-à-dire en termes d’opérationnalisation sur le terrain par la définition d’objectifs prioritaires, d’actions qui définissent leur mise en œuvre, et d’indicateurs qui en mesurent la performance.

Ces indicateurs de performance constituent le tableau de bord du système éducatif de la Polynésie française. Ils concourent à évaluer la politique éducative de la Polynésie française dans un souci d’analyse de l’efficacité des actions et de transparence quant à l’utilisation des fonds publics.

En termes de méthodologie, la politique éducative, qui figure en annexe de la Charte de l’éducation de la Polynésie française, se décline en quatre programmes (programmes de l’enseignement du premier degré, de l’enseignement du second degré, du soutien de la politique de l’éducation, et de la vie de l’élève) auxquels sont attachés des objectifs.

La démarche de performance prescrivant la mise en lien des objectifs et des indicateurs, cette structure en quatre programmes a été mobilisée pour présenter les indicateurs dans l’arrêté examiné en Conseil des ministres. Ainsi, les indicateurs sont attachés aux objectifs qu’ils évaluent selon leur programme respectif.



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Tuberculose : opérations de dépistage à Mahina, Papeete et Pirae

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Tuberculose : opérations de dépistage à Mahina, Papeete et Pirae
PAPEETE, le 11 septembre 2017 - Suite à la découverte de plusieurs cas de tuberculose dans ces différentes communes, la direction de la santé prévoit plusieurs rendez-vous de dépistage.

La tuberculose a été recensée récemment à Papeete, Pirae et Mahina. Sans le savoir, il est possible que d'autres personnes soient infectées par le virus et puissent transmette la maladie. Afin d'éviter cette propagation, la direction de la santé va organiser dans les mois prochains plusieurs opérations de dépistage de la maladie dans plusieurs quartiers de Mahina, Papeete et Pirae. "Le dépistage est organisé pour prendre en charge ces personnes dont l’infection menace leur propre santé, celle de leurs familles et des habitants de leur quartier", indique un communiqué de la direction de la santé. En effet, la tuberculose n'est pas une maladie à prendre à la légère

Chaque année, 50 à 60 nouveaux cas sont découverts en Polynésie. "La tuberculose est une maladie endémique préoccupante", indique les services du Pays.

Maladie sévère, la tuberculose peut conduire au décès si elle n'est pas traitée. Au contraire, si le traitement est suivi correctement, la guérison est quasi certaine. Le traitement par antibiotiques dure en général six mois. La direction de la santé le rappelle : "Il est important de le prendre jusqu’au bout pour guérir et pour éviter que la bactérie devienne ensuite résistante aux antibiotiques."

Les signes les plus fréquents sont de la fièvre, une transpiration abondante pendant la nuit, un amaigrissement et une toux traînante.
Cette maladie reste contagieuse. Elle se transmet par la toux. "Cela est favorisé par la promiscuité et les habitats précaires. Il est donc nécessaire de dépister les personnes dans l’entourage d’un malade, pour pouvoir les traiter également et stopper la propagation de la maladie."

Mise en garde contre l'épidémie de gastro-entérite aigüe
Pendant la semaine du 28 août au 3 septembre, 141 cas de diarrhée aiguë ont été déclarés par le réseau de médecins sentinelle. Les semaines passées, le nombre recensé oscillait entre 47 et 87.

Les symptômes durent deux à trois jours et évoquent une origine virale. Les médecins du réseau sentinelle sont invités à prescrire des analyses de selles avec recherche de virus durant cette semaine uniquement. L’objectif n’est effectivement pas thérapeutique mais épidémiologique.

Les recommandations pour éviter l'épidémie :
- lavage des mains fréquent, et notamment après être allé aux toilettes;
- dans l’entourage d’une personne malade, nettoyage et désinfection des toilettes et des poignées de portes chaque jour;
- en cas diarrhées et/ou vomissements, réhydrater la personne et consultez un médecin.

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Appel aux dons pour venir en aide aux victimes de l'ouragan Irma

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Appel aux dons pour venir en aide aux victimes de l'ouragan Irma
PAPEETE, le 11 septembre 2017 - La délégation polynésienne de la Croix Rouge se mobilise pour venir en aide aux victimes de l'ouragan Irma.

L'appel aux dons est lancé et durera jusqu'au 30 septembre. L’ouragan Irma, d’une violence extrême, a frappé tout particulièrement Saint-Martin et Saint-Barthélemy, ce mercredi 6 septembre. Les dégâts sont importants. La Croix-Rouge française est mobilisée depuis plusieurs jours déjà et lance un appel à dons.

Si vous voulez aider les sinistrés, envoyez vos dons à :
CROIX ROUGE FRANCAISE DELEGATION DE LA POLYNESIE
BP 4 492 - 98713 Papeete

ou faites un virement à l'un des comptes CROIX ROUGE suivants :
Banque de Polynésie : 12149-06744-19471902017-36
Banque de Tahiti : 12239-00014-41449101000-46
Socredo : 17469-00016-70085000008-42

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Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, Monire 11 no tetepa 2017

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Autahira'a e te huira'atira no Saint Martin e no Saint Barthélémy

Ua fa'aoti mai nei te 'Apo'ora'a a te mau Fa'aterehau :
• A tahi, e horo'a ho'e tino moni i ni'a i te faito e 6 mirioni toata farane (50 000 tara 'euro) no te tauturu i te mau huira'atira o tei ro'ohia e te 'ati no na fenua e piti farani e piti no te Ara-Moana, o Saint Barthélémy e o Saint Martin.
- A piti, te horo'ara'a i te mana i roto i te To'ofa vahine Lana Tetuanui i Saint Martin e i Saint Barthélémy no te fa'a'itera'a'tu ia ratou i to tatou tapa'o autahi i to tatou mau taea'e no te Ara-Moana e te matutura'a i te faito tauturu o ta Porinetia farani e nehenehe e e horo'a atu. Ua tere mai na te To'ofa no Saint Barthélémy, o Michel Magras tane, na roto i te ho'e tere 'ohipa na te 'Apo'ora'a Huito'ofa i Porinetia farani nei i te mati ra 2 016 no te ravera'a i te 'ohipa i n'a i te reforomatiora'a i te 'ohipa fenua i Porinetia farani. E hoa 'oia no Porinetia farani.
Na roto i te reira na tauturu e piti, te fa'a'ite atura ia o Porinetia farani i te mau huira'atira no Saint Barthélémy e no Saint Martin, i to'na autahira'a e to'na 'a'au mehara i te mau fa'a'inora'a o tei fa'atupuhia mai na e te mata'i rorofa'i puai rahi ra o Irma.
Mai ia ratou, e mau huira'atira ato'a tatou no te mau motu, o te vai tiraha noa i mua i te mau 'ati natura rau ato'a no te mata'i e no te miti. Mai ia ratou, ua 'ite ato'a tatou e eaha te aura'a no te « mau 'ati rorofa'i natura ». Mai ia ratou, ua fa'aruru ato'a na tatou i te mau mata'i rorofa'i e i te 'omuara'a no teie iho nei matahiti, ua farerei atu na tatou i te mau vero ua puai o tei fa'atupu na i te mau pape pu'e puai. 'Aita e 'eita e mo'ehiai roto i to tatou hohonura'a te mau puai 'u'ana no te te reira mau 'ati natura e ua ta'a maita'i ia tatou e aha mau na te huru ete ti'ara'a o te feia e farerei i te mau 'ati natura.
I roto i te mau motu Caraïbes ma, e mata'i rorofa'i ia i ni'a i te puaira'a hau atu i te 300 kirometera i te hora, 'oia ho'i, te ho'e faito puai, o tei 'ore a i farereihia'tura e Porinetia farani nei i ma'iri a'e nei. No reira, ua maramarama maita'i tatou te reira mau 'ati natura, e i te mau fifi e te mau 'ati o ta te reira e fa'atupu mai e te hepohepo o ta e reira e e fa'ateimaha mai i i ni'a i te huira'atira e te mau ninara'a o ta te reira e fa'atupu i roto i te orara'a e i te mau motu. E nehenehe atura ia ta tatou e 'ite 'orama atu i ta to tatou mau taea'e i fa'aruru atu na i Saint Martin e i Saint Barthélémy e ta ratou e auta ra i teie nei taime.
I teie taime, e mau 'ati rarahi o e fa'aruruhia ra e taua rahira'a tauatini lau 'utuafare fetii ra no Saint Barthélémy e no Saint martin, e riro atuia ta tatou mau tauturu, noa'tu a te ha'iha'i e te iti, ei tamahanahanara'a ia ratou, i roto i teie mau 'ati teimaha i farereihia e to tatou mau taea'e no Caraïbes ma.
E tupu te ho'e purera'a i teie nei mahana toru 13 no tetepa i te hora 12 i te avatea i roto i te Tatetara no Pape'ete, ei mana'ora'a i te mau ta'ata o tei mo'e e no te mau 'utuafare fetii i roto i te 'ati rahi.


Horo'ara'a i te mau tauturu moni na te mau Ta'atira'a Tu'aro e no te Feia 'Āpi

Ua hi'opo'a te 'Āpo'ora'a a te mau Fa'aterehau e 7 mau pu'eparau anira'a i te mau tauturu moni na te mau Ta'atira'a a te Feia 'Āpi e no te Tū'aro no te hō'ē faito 'āmui e 2 853 000 toata farane.

No te mau tapura 'ohipa rarahi no 2017, ua horo'ahia teie mau tauturu moni i muri nei :
1. Ta'atira'a Fei'a 'Āpi « AFOCAL », no te faito e 450 000 toata farane ;
- Ta'atira'a « Team Feia 'Āpi no Parea », no te faito e 490 000 toata farane ;
- Ta'atira'a Pirae-Uta Nui-Autahira'a-Mau Tapura 'ohipa-Feia 'Āpi, no te faito e 303 000 toata farane ;
- Ta'atira'a « Puna reo Piha’e’ina, no te faito e 455 000 toata farane ;
- Ta'atira'a « Tama e Feia 'Āpi », no te faito e 210 000 toata farane ;
Ua horo'a ato'ahia ho'e tauturu moni na te 'Āmuitahira'a Tahiti no te Ta'irira'a popo i ni'a i te papa'i no te 'āmuira'a'tu i roto i te tata'ura'a 'Ōteania Taure'a i Niu Taratoni no te hō'ē faito ta'ato'a e 495 000 toata farane.

Hau atu i te reira, ua horo'a ato'ahia hō'ē tauturu moni no te fa'ahotura'a no teie matahiti 2017 na te Ta'atira'a « Tama e Feia 'Āpi », te reira, no ni'a ia i te fa'atanora'a i ni'a i te tiaura'a a te mau ture no te fare tunura'a ma'a no te fariira'a i te mau tamarii no te pū fa'afa'aeara'a ha'apiira'a e no te mau fa'a'ana'anataera'a no te hō'ē faito ta'ato'a e 450 000 toata farane.


Horo'ara'a i te mau tauturu faufa'a moni na te mau taiete

No tā'na tapura 'ohipa no te ha'amahuta i te fa'arava'ira'a faufa'a, ua ha'amau mai te Haufenua e piti fa'anahora'a tauturu. Te matameha'i, no ni'a i te hō'ē tauturu mauha'a a te mau taiete 'ohipa rii na'ina'i (AEPE) no te tauturura'a ia ratou i roto i te rātou mau 'Ōpuara'a no te fa'atupu e aore ia no te fa'ahotu i ta rātou tapura 'ohipa.

Te piti, o te 'iriti mai ia i te hō'ē tauturu no te fa'ahotu fa'ahoura'a i te mau faretoa rii na'ina'i e te mau fare tama'ara'a (ACPR) no te tauturura'a atu ia rātou i roto i ta rātou 'Ōpuara'a no te fa'arava'i i ta ratou tapura 'ohipa no ta rātou ihoa mau vahi tapiho'ora'a tauiha'a e aore ra fare tama'ara'a i Porinetia farani.

No te mape'era'a e to'o toru mau Totaiete o tei ani mai hō'ē no taua na tauturu ra e piti, ua farii te 'Āpo'ora'a a te mau Fa'aterehau e horo'a i te mau tauturu faufa'a moni no te hō'ē faito e 4 604 000 toata farane.
Mai te 'ōmuara'a mai o teie matahiti,

- 281 545 890 toata farane o tei horo'ahia na e 212 mau totaiete 'ohipa na roto i te fa'anahora'a AEPE, e
- 188 147 500 toata farane o tei horo'ahia na e 115 mau totaiete 'ohipa na roto i te fa'anahora'a ACPR,
No te hō'ē faito ta'ato'a e 469 693 390 toata farane o tei horo'ahia na e 327 mau taiete 'ohipa.


Piara'a i te mau Paraumana no te Matameha'i o te Forum Fa'arava'ira'a Faufa'a

Ua fa'atupu na te 'Āpo'ora'ahau no Porinetia farani i tā'na Forum Fa'arava'ira'a Faufa'a Matamua roa i te 'āva'e 'ātopa 2016 ra. Taua fa'anahora'a faufa'a rahi roa ra, tō'na parau tumu o tei tape'ahia mai o te niu fa'ahoura'a ia i te fa'arava'iraa faufa'a porinetia, ua fa'atairuru mai na ia i te mau Ti'amana ato'a no te mau Pūmana, te mau ti'amana no te mau pū 'ohipa a e hau e a te mau unuma, e tae noa ato'a atu e rave rahi mau piahi e mau ta'ata huira'atira o tei tae te mana'o e 'āmui mai i roto i te patura'a i te 'Ananahi o to tātou nei Fenua.

Ma te tu'uhia i raro a'e i te patoronara'a a te Peretiteni no te Repupirita farani e a te Peretiteni no Porinetia farani, no reira, ua 'ume mai na te Forum hau atu i te 1000 rahira'a ta'ata i roto e piti tau mahana e ua manuia rahi na te reira fa'anahora'a.

Ua nehenehe, na roto i te reira fa'anahora'a, ia 'aitauihia te mau 'aravihi o te mau ti'amana o tei ta'iruru mai e tae noa'tu i te ti'a rurura'a no rapae'au mai, o tei haere mai, na Tanata mai, na 'Auteraria, na Taina e na Farani, e mau ti'amana 'aravihi e te 'iteahia na te Ao ato'a nei. Te mau 'aravihi o te reira mau 'aivana'a ia'amui ana'ehia i ni'a i te mau mana'o o te mau ti'a porinetia, ua arata'i ia, ia 'iteahia te mau arati'a matamua roa no te niu fa'ahoura'a i te fa'arava'ira'a āfa'a porinetia, ma te 'āua ha'a'ati e rave rahi mau pou tumu, mai te fa'arava'ira'a faufa'a ninamu, te fariira'a ratere, te rorouira, te fa'arava'ira'a faufa'a fa'a'ohu e te mau pū 'ohipa hamanira'a i te mau hotu tumu no te mau faufa'a tumu, ma te niu i ni'a i te mau niu tumu.

Ua piahia te hō'ē pū'ohura'a o tei ma'irihia to'na piira'a « Te mau Parau mana o te Forum ». Na te reira e niu pa'ari maita'i i te mau vauvaura'a rau, te mau tu'ura'a mana'o e te mau 'aitauira'a parau o tei ravehia i roto i taua Forum ra.


'Ōpuara'a Ture 'Āi'a no ni'a i te mau Mori o te Feia Rava'ai 'aravihi

Ua fa'a'āpi fa'ahouhia te tauturu i te moniho'o o te mori no te mape'era'a i te feia rava'ai na roto i te fa'aitira'a i te tahi tuha'a no te mau hopoi'a e fa'aterimaha atura i ta rātou 'imira'a faufa'a. Tae roa mai i teie nei mahana, o te mori hinu ana'e o te feia rava'ai o te ō i roto i te fa'anahora'a no te 'Āfata Ha'amamara'a i te mau Moniho'o o te mau Mori (AHMM=FRPH). No tā'na tuha'a, te fa'anahora'a no teie mahana, ia 'aufau noa a ia te ta'ata rava'ai i tā'na mori tapau'ore i te fare ho'ora'a mori mai te faito ho'o a te ta'ato'ara'a o te huira'atira, e i muri mai ia e fa'aho'ihia mai ai hō'ē noa tuha'a iti no tā'na ha'amu'ara'a, tera ra, e titauhia 'ōia ia 'āfa'i atu i tā'na parau pe'era'a.

I muri a'e i te hi'opo'ara'a a te 'Āpo'ora'a Matutu Ti'arau Matau'i, ua fa'atae atu te 'Āpo'ora'a a te mau Fa'aterehau i roto i te 'Āpo'ora'arahi no Porinetia farani, i te hō'ē 'ōpuara'a Ture 'Āi'a no te fa'ao i te mori poti o te feia rava'ai toro'a tamau i ni'a i te tapura o te mau hotu paturuhia e te AHMM (FRPH) e ia fa'aroa fa'ahouhia'tu a te reira tauturu na roto i te amora'a i te mau utara'a mai e te mau tapiho'ora'a na roto i te mau motu atea na roto i te 'Āfata no te Tauturura'a i te mau Ho'o o te mau Mori (ATHM=FPPH) ia nehenehe te mau moniho'o no te fa'ahotura'a ia fa'aitihia e te mau tapiho'o. Na reira, te pahonohia'tura ia te mau anira'a a te mau ti'atoro'a 'aravihi no te rava'aira'a , e nehenehe ia ta te reira fa'anahora'a e ha'amama i te titaura'a a te hau e no te fa'arahi fa'ahoura'a atu i te 'Āfata faufa'a moni a te feia rava'ai o te 'ore e titau fa'ahouhia e 'aitarahu noa i te mau ha'amau'ara'a no te mori.


Turu i te fa'ahotura'a a te mau 'utuafare fetii

Ua ha'amauhia mai nei te ho'e fa'anahora'a tauturu no te fa'ahotura'a i te mau 'utuafare fetii no te patura'a i te ho'e fare nohora'a tamau e aore ra no te ho'ora'a mai hō'ē nohora'a 'āpi ei fare nohora'a tamau, e te ture 'Ai'a no te 14 no 'atete 2014. Taua fa'anahora'a tauturura'a ra « AIM » mai te huru ia o te hō'ē tauturu moni no te hō'ē faito e 2 mirioni toata farane o te 'aufauhia hō'ē noa taime i ni'a i te numera moni a te mau tino e fana'o mai no te patura'a i te mau nohora'a 'api, e aore ra, ti'a noa i piha'iiho i te mau notera no te hō'ē ho'ora'a mai.

Na roto i te mana'o farii o tei horo'ahia mai e te 'Āpo'ora'a Matutu Ti'arau Matau'i, ua fa'atae atu te 'Āpo'ora'ahau no te hi'opo'ara'a a te 'Āpo'ora'arahi no Porinetia farani, i te hō'ē Ture 'Āi'a, tapurahia i roto i te hoho'a no te mau tapura 'ohipa fa'arava'ira'a faufa'a e no te hoho'a o te mau tapura 'ohipa no te nohora'a a te 'Āpo'ora'ahau. E ani mai taua 'ōpuara'a ra e ha'amara'a i te aroaro o te tauturu i ni'a i te 4 mirioni toata farane ma te ha'afaufa'a 'amui i te aime 'ōtahi i te huru no te 'utuafare fetii e ta'na mau faufa'a ō atu. E paturu atu taua fa'atauira'a ra i te ha'afatura'a i te mau 'utuafare fetii ha'iha'i roa i to rātou mau fare e mau fena e e ha'amahuta fa'ahou ato'a atu 'oia i te mau tapura 'ohipa unuma.

E ha'aaveave ato'ahia'tu te reira fa'anahora'a AIM i ni'a i te mau tapura 'ohipa no te fa'anahonahora'a, no te fa'arahira'a e aore ra no te fa'a'apira'a i te hō'ē fare ei nohora'a tumu, no te hō'ē faito ho'o haere ti'a roa'tu i ni'a i te 2 mirioni toata farane. E tapi ato'a te reira fa'anahora'a e ha'amahuta fa'ahou i te tuha'a no te patura'a fare, ia nehenehe te mau topatopara'a faufa'a moni i mana'ohia na, ia fana'ohia e te ta'ato'ara'a no te tuha'a o te raveraa 'ohipa (mau taiete 'ohipa e mau rima 'i).


'Initi no te mau moniho'o o te 'aimamaura'a : topara'a 1,5% i te 'ava'e 'ātete

I te 'atete 2017, ua topa te 'initi no te mau moniho'o o te 'aimamaura'a i raro i te faito 1,5% e ua mau noa i ni'a i te 107,63. Mai te 'omuara'a o te matahiti, ua topa te 'initi rahi o te mau moniho'o o te 'aimamaura'a i raro i te faito e 0,4 % (+ 0,3 % i roto 12 'ava'e).
Ua 'ōtohe ato'a te 'initi ravera'a 'ohipa i te 'atete 2017 (- 1,0 %), ua mara'a 'ōia i ni'a 0,3 % mai tenuare mai (+ 0,5 % i roto 12 'ava'e).

I rapae'au mai i te utara'a manureva araao, ua iti mai te 'initi rahi i te 'atee ra 2 017 (- 0,5 % i roto 12 'ava'e).


Te manimani tohu o te patura'a fare e o te mau patura'a rarahi e te manimani tohu o te mau hiperite (pere'o'o matini pape e uira)

I te 'ātete 2017, ua mara'a te manimani tohu o te Patura'a fare teitei e o te mau Patura'a rarahi a te Hau (BTP) i ni'a 0,2 %. Ua nati rahihia te reira i ni'a i te mau mara'ara'a o te mau moniho'o o te mau materia minera (+ 2,0 %) e metara (+ 0,8 %). Ua mara'a te manimani tohu o te Patura'a fare teitei i ni'a 0,2 % e to te ma Patura'a Rarahi a te Hau i ni'a i te 0,1 %.

I roto i te patura'a fare teitei, te manimani tohu o te 'Ohipa Rahi, ua tupu ia i te rahi 0,3 % e to te Piti o te 'Ohipa Rahi 0,1 %. I roto i te mau Patura'a Rarahi a te Hau, ua mara'a te manimani tohu o te Teni Tivira 0,1 %, e to te mau 'Ohipa Toro'a 'Aravihi, ua topa ia 0,1 %. I roto 12 'ava'e, ua mara'a te manimani tohu rahi o te BTP i ni'a 0,9 % : ua mara'a te manimani tohu o te Patura'a fare teitei 1,1 % e to te mau Patura'a rarahi a te hau, ua mara'a ia 0,7 %.

Hau atu i te reira, i roto noa a i te 'ava'e 'atete, ua topa te manimani tohu o te Hamanira'a pahi punu i raro 0,1 %. 'Āre'a te tahi è atu mau manimani tohu, to te ma hiperite, ua vai mau noa ia (manimani tohu o te Tia'ira'a, o te Parurura'a 'ēiaha ia ro'ohia e te 'ati, o te mau Pere'o'o na'ina'i, o te mau Pere'o'o no te mau tahua ravera'a 'ohipa rarahi e te Ho'ora'a i te mau tauiha'a rii tata'itahi no te mau matini o te mau pahi).

Fa'atauira'a i te Pu uira no Hao

No te mau hia'aira'a o te 'opuara'a fa'a'apura'a fa'a'amura'a i'a a te Totaiete Tahiti Nui Hotu Moana, paturuhia e Porinetia farani, o tei ani atu i te 'Oire no Hao ia fa'aateatea i te tapu fenua 'oire i ni'a i te reira te patura'ahia te pu uira e fa'a'ohipahia ra e EDT na roto i te ho'e parau fa'aau no te fa'a'orera'a i te reira no te hamanira'a e no te 'operera'a i te uirta mai tenuare maira 2007.
Ua fa'aoti mana te mau pae ato'a e fa'ata'a i te mau fa'anahaora'a no te fa'aateara'a i te pu mai teie i muri nei :
- I roto i te tuha'a matamua, ua fafau atu o Porinetia farani e ho'o mai 'oia i te tuha'a fenua i vaiiho ateateahia mai no te reira tapura 'ohipa e te 'Oire no Hao e ia fa'ata'a i te moni no te tata'ira'a i te reira, i te mea, e mea faufa'a rahi ho'i te fa'atauira'a i taua pu ra e ia amo i te mau ha'amau'ara'a no te tatarara'a i te pu e vaira i teie nei.
- I roto i te piti o te tuha'a, ua fafau mai te 'Oire no Hao i mua ia Porinetia farani e fa'aatea 'oia i ta'na piha hamanira'a ito uira, e tama 'oia i te viivii e ia fa'aru'e mai 'oia i taua tuha'a fenua ra hou a'e a vaiiho mai ai i te reira no Porinetia farani.
- I roto i te toru no te tuha'a, ua fafau mai te 'Oire no Hao e horo'a 'oia ho'e tuha'a fenua no te totaiete EDT e 'aufau 'oia i te fa'aho'ira'a na roto i te fa'atauira'a i te ti'ara'a o ta'na pu ito uira. Ei fa'aho'ira'a, ua farii te totaiete EDT e fa'anu'u 'oia i ta'na pu tareni huira'atira, e e patu fa'ahou 'oia i te ho'e Pu 'api i ni'a i te tapu fenua o te horo'ahia'tu e te 'Oire e ia fa'anu'u 'oia i ta'na mau materia e mau tauiha'a matini hamani uira e vaira i teie nei i roto i te reira pu 'api.
I roto i te maha o te tuha'a, ua fafau mai te totaiete EDT e horo'a mai 'oia na Porinetia farani e na te 'Oire no Hao, ho'e tapura 'ohipa no te mau tapura 'ohipa hina'arohia no te fa'anu'ura'a i te pu matini pape, ho'e matutura'a tano maita'i no te mau ho'o o te mau tapura 'ohipa hina'arohia no te fa'anu'ura'a i taua pu hamanira'a uira ra, e te mau fa'anahora'a fa'aauhia no te fa'atere noara'atu i i taua tareni ra ma te fa'aea 'ore, i te ho'e tarena no te ravera'a i te reira mau tapura 'ohipa e tae noa'tu i te ho'e ti'ara'a no e ha'apapu maita'i mai i te mau vai 'opa'opa 'orera'a te pae faufa'a moni e te matutura'a 'afata faufa'a moni no te fa'aaura'a o te hotura'a e no te 'operera'a uira i Hao i te tai'o no tenuare 2007 ra.
I roto i te tuha'a hope'a, ua fa'aoti 'amui te totaiete EDT, te 'Oire no Hao e o Porineia farani e ha'amau 'amui ratou i te ho'e fa'aaura'a mana no te fa'ata'a ha'apapu maita'i i te mau ftitaura'a no te 'aufaura'a.


Fa'aturera'a no te ha'a ra'a i te tautaira'a pahua 'etene i ni'a i te motu aruaru no Reao
Te mape'e rahi noahia nei te motu aruaru no Reao no ta'na mau putura'a natura no te mau pahua 'etene e te fa'ahotura'a i te tareni no te 'ohira'a ia au i te fa'aturera'a no taua motu aruaru ra e i e mau titaura'a a te CITES.

Teie ra, e aura e te fa'a'ohipara'a i te mau pahua 'etene no to ratou 'i'o e no te huru o te pape miti no te vahi tupura'a ua hotu rahi mai te reira, 'are'a ra te rahira'a o te mau pahua no te tairoto no Reao, te 'iti atura ia, i muri a'e i te tupura'a mai na ho'e ma'i 'oia ho'i, te 'uo'uora'ahia te 'apu o te pahua o tei 'itehia na mai te mati maira 2016 i te mau 'anotau v'ave'a no El Niño. No reira, te varavara atura te faito rahira'a o te mau pahua, ua mara'a maira i ni'a te mau pa'aroraa pahua, o te nehenehe e ha'avitiviti i te varavarara'a o te rahira'a o te pahua, no te mea ato'a ho'i, tae roa mai i teie nei, 'aita roa'tu e hi'opo'ara'a na te mau muto'i no te 'oire no Reao i te mau haponora'a 'i'o pahua, mai te 'iteahia ra no e mau pahua haruharuhia e 'oviri.

No reira, no te fa'aherehere ia vai pu'etau maoro noa te 'ohira'a i te mau pahua no te tairoto n Reao, e no te pahonora'a i te mau hia'aira'a e fa'aitehia maira e te mau ti'amana, te « Tomite Pahiva no Reao » o tei tu'u mai i teie mana'o ia fa'aturehia te 'ohira'a i te mau pahua 'oviri 'eiaha ra no te tama'ara'a a to Reao iho, i roto i te mau tuha'a; 'eiaha ra i roto i na tuha'a e piti o tei fa'aturehia (ZPR).

Te fa'anahgonahora'a i te fa'aturera'a no te 'ohira'a i e mau pahua 'oviri e mea ta rahira'a ia, mai teie i muri nei :

- ho'e faito no te'i'o o te pahua 'oviri o tei ta'oti'ahia i ni'a i te fa'ito ta'ato'a 160 kg na ni'a i te pahi o te reva atura mai Reao atu, tera ra, e mea titauhia, ia hi'opo'ahia e te muto'i, e mai te mea, 'aita 'oia to reira, na te muto'i 'oire ia i fa'ata'ahia no te hi'opo'ara'a i te mau fa'arevara'a pahua.
- Ho'e faito no te mau pahua oraora o tei rroa'ahia te rahira'a no to'na tino i i'a mai e aore ra faito i te 12 teneti metera e o tei ta'oti'ahia i ni'a i te rahira'a e 4 000 rahira'a pahua na roto i te haruharura'a i te matahiti.

Ei rave'a no te fa'aherehere i te mau pahua fa'a'aere, e mea 'opahi 'eta'eta roahia te 'ohira'a i te mau pahua 'oviri i ni'a mai i te faito rahi o to'na tino i te 17 teneti metera. 'Aita te reira mau fa'aturera'a i ni'a i te mau haruharura'a.


Horo'ara'a i te mau tuha'a fenua fa'a'apura'a i Fa'aroa

Ua putuputu te mau Tomite horo'a i te mau tapu fenua fa'a'apura'a i Fa'aroa - Taputapuatea e Faahue-Tahaa, peretitenihia e te Fa'aterehau no te Fa'ahotura'a i te mau Punavai Tumu i te 27 e te 28 no tiurai i Ra'iatea e i Taha'a.
No te tuha'a fenua fa'a'apu no Fa'aroa, 17 ta'ata fa'a'apu 'api o tei horo'ahia'tu to ratou mau tapu fenua no te rahira'a e 32 ta fenua e tano maita'i no te fa'a'apura'a i te mea hotu roa a'e i te mau Motu Raro Mata'i ma (Painapo, Vanira, Uru Ha'ari e Tumu Ra'au hotu).
No te tuha'a fenua fa'a'apu no Fa'ahue, 12 feia fa'a'apu o tei roa'a to ratou mau fenua 12 tapu fenua no te rahira'a e 25 ta no te fa'a'apura'a autano maita'i i tei hotu rahi ra i te Mau Motu Raro Mata'i ma (Painapo, Vanira, Uru Ha'ar, To e mau Tumu ra'au hotu).
E mea fa'aau te reira mau horo'ara'a tarahu na roto i te fa'aaura'a fenua no te roara'a e 9 matahiti i ni'a i te moni 'ava'e e 5 000 toata farane i te matahiti i te ta no Taha'a e e 10 000 toata farane i te matahiti i te ta no Faaroa, ua riro teie mau tarifa mama roa ei fa'atianira'a ia rave i te fenua fa'a'apura'a.


'Iritira'a i te 32 ra'a o te fa'anahora'a no te « Tauruanui no te Fa'a'apu 2017 »

E tupu te 32 ra'a n o te « Ta'uruanui no te Fa'a'apu 2017 » mai te mahana maha e tae atu i te tapati 8 no 'atopa, i ni'a i te tahua no Vaitupa i Fa'a'a. E fa'atupuhia te reira fa'anahora'a no te fa'atianira'a i te mau hotu no te fenua nei e te mau toro'a no te fa'a'apura'a, e te Piha Rautea e no te Tautaira'a Tairoto, ma te 'amuihia mai e te 'Amuitahira'a no te Fa'a'apura'a Tiare Hei Tini Rau.

E farii atu teie 32 ra'a no taua fa'anahora'a ra piri i te 290 rahira'a ta'ata fa'a'apu fa'a'ite'ite. Ua fa'anaho te fa'aterera'a no taua Ta'uruanui ra e fa'ati'a e 30 rahira'a fare 'ie i ni'a i te tahua no Vaitupa o te pu'ohu atu e 4 ta fenua. E tae atu e 74 rahira'a ta'ata fa'a'apu, 12 feia fa'a'amu 'animara, 160 mau ta'ata fa'a'apu tiare, 20 rahira'a rima 'i, e 8 tapiho'o tauiha'a no te mau materia fa'a'apu e 4 ta'ata tautai tairoto. Hau atu i te reira, ua fa'anahohia 11 mau vahi tama'ara'a i ni'a i te tahua no Vaitupa. E rave ato'a mai te CJA (Pu no te Feia 'Api) i te ho'e fa'a'ite'itera'a no ta ratou fa'anahora'a fa'a'apu no te mau ra'au tanu no te fa'anehenehera'a, te mau ma'a tiare, te mau ra'au fa'ano'ano'a, te mau temi, te mau ra'au hotu, te mau tumu ha'ari ha'a, te mau para pio, te mau puru ha'ari tamaruhia, te mau pute pa'a ra'au fa'ahu'ahu'ahia.


Parau ha'apapa no te 14 ra'a o te fa'anahora'a no te Tahiti Poe Fa'atitihemora'a

Fa'anahora'a fariira'a ratere e tu'aro o tei riro roa mai ei fa'anahora'a o te 'ore roa e nehenehe fa'ahou 'eiaha e fa'atupu, i roto i te mau matahiti ato'a, no reira, ua tupu te 14 ra'a no te fa'anahora'a o te Tahiti Poe Fa'atitihemora'a (« TPR ») mai te 23 e tae mai i te 27 no me 2017, i rotopu ia Ra'iatea, Huahine e o Taha’a.

Te tuha'a rahi matamua no te reira fa'anahora'a, ia au ia i te hiro'a o te fenua nei. Te mata'ina'a o te fa'atitihemora'a, o te tupu i roto e piti mahana, e o te na mua a'e i te fa'anahora'a i ni'a i te miti, ua niuhia ia i roto roa i te mafatu no te 'Ōire no 'Uturoa. Na roto i te reira, e nehenehe te huira'atira e haere atu e mata'ita'i i te mau huru rau ato'a o te mau tata'ura'a poti ta'ie tu'aro e aore ra no te fa'a'ana'anataera'a, e i teie matahiti, ua 'iteahia te numera faito rahi roa a'e no te rahirta'a o te mau piahi o tei tae atu (piri i te 150 rahira'a tamarii). Te mau huru faito no te fa'atihanira'a, no te poiherera'a i te 'arutaimareva (tamara'a i te uahu e te 'ohira'a i te pehu i roto i taua mata'ina'a ra), e te mau pea fa'atitihemora'a note mau Motu Raro Mata'i ma, ua tupu noa mai ia i te rahi te manuira'a i te mau matahiti ato'a.

Na te tahi atu pae, te mau faufa'a moni o tei topatopa ti'a atu na roto i taua fa'anahora'a ra, ia au i te matutura'a, tei ni'a ia i te faito e 25 mirioni toata farane, fa'a'ohipahia na roto i te fa'anahora'a roto iho (e 7 mirioni toata farane), e aore ia, na e 250 mau ti'a tata'u (18 mirioni toata farane), no te tarahura'a mai anei i te mau poti ta'ie, no te ho'ora'a mai anei i te mau tauiha'a e hina'a e i te mau ma'a, e aore a ia, no te mau tata'ira'a 'ihi rave'a o te mau poti. E na ni'a fa'ahou atu i te reira mau topatopa faufa'a moni, te mau titeti manureva no te fenua nei e no te araao o te mau 'aito tata'u i fa'ao mai, o tei matutuhia i ni'a i te faito e 6 mirioni toata farane.

I te pae no te tu'aro, ua 'iteahia te faufa'a o te 14 ra'a o te fa'anahora'a fa'atitihemora'a no te 'ie ha'iha'i, tarai tano maita'ihia no taua tata'ura'a ra, na roto i te mau « Pulse, Diam, Speed Feet, Weta e aore ra Holopuni Va’a ». Ua nehenehe i te reira huru pahi 'api e horo'a mai i te 'ahitahitara'a 'api e te ho'e hi'ora'a atea atu no te tu'aro no te pahi ta'ie tu'aro, 'oia ho'i, no Tahiti Poe Fa'atitihemora'a. I teie matahiti, e 47 rahira'a poti tai'e e e 6 mau poti tamatini no te parurura'a 'eiaha ia ro'ohia e te 'ati e no te feia papa'i ve'a. I te mau ahiahi ato'a, e 310 rahira'a ta'ata (e mau 'aito tata'u, feia papa'i ve'a no te fenua nei e no te araao, no te tomite fa'atupu, e no te papa'ira'a ve'a) o te putuputu i ni'a i te fenua no te porora'a i te mau numera e no te 'itera'a i te mau rave'a 'aravihi no te ta'ere e no te fariira'a ratere no Porinetia.

I eie matahiti, te metua papetito no teie fa'anahora'a, o André Beaufils tane ia, peretiteni no te Totaiete Poti Ta'ie no St Tropez, e tino fa'atupu ihoa no te mau fa'atitihemora'a Ta'ie no St Tropez. A 9 matahiti i teie nei, te vai ta'amu noara'a mai, te Tahiti Poe Fa'atitihemora'a e te mau Poti Ta'ie no St Tropez na roto i te ho'e autaipera'a o tei tupu mai na roto i te 'aitauira'a i te mau horopahi i roto i na fa'anahora'a e piti e na roto i te vaira'a mai te hō'ē area i Tahiti, te ho'e fa'anahora'a poti ta'ie, i roto ite mata'ina'a no te mau Poti Ta'ie, i te hopera'a taua fa'anahora'a ra.

Ua riro te Tahiti Poe Fa'atitihemora'a ei tu'atira'a faufa'a rahi no to tatou nei fenua ei vahi fa'atupura'a na te mau tu'aro poti ta'ie araao. 'Ōia ia, e mea faufa'a rahi te pae no te tuha'a no te fariira'a ratere no taua fa'anahora'a ra. Hau atu i te 40 rahira'a hiro'a fenua rau o tei fariihia'tu na no taua fa'anahora'a ra i roto i te mau matahiti ato'a.

No te rera tumu, mai te 2015 maira, no te ha'apurorora'a i te reira Rave'a no te Fa'ahotu i te Fariira'a Ratere 2015-2020, ua horo'a atu na te Fa'aterera'ahau no te Fariira'a Ratere i roto i te feia fa'atupu o te Tahiti Poe Fa'atitihemora'a, e i roto ihoa ra i te ta'atira'a no Ra'iatea Fa'atitihemora'a, i te mana no te fa'atupu e no te ha'apararera'a araao i te ha'apurorora'a no te roara'a e 26 minuti no ni'a i te tu'aro no te poti ta'ie i Porinetia farani, 'ōia ho'i no ni'a iho i taua fa'anahora'a rahi ra.

I te matahiti i ma'iri a'e nei, e mea rahi te mau fenua o tei ro'ohia'tu e te mau fa'atianira'a no te reira fa'anahora'a : 177 mau fenua o tei ha'apurorohia'tu, hau atu i te 90 rahra'a ha'apurorora'a e tapitira'a i te ha'apuroro fa'ahoura'a na n'a iho. No 2017 nei, te mau numera o tei fa'aarahia i te hope'a no tiurai iho nei e te pupu Fa'anahora'a Amaury Tu'aro- FAT (ASO feia fa'atupu i te fa'anahora'a no Dakar, no te Ta'ahira'a Pere'o'o ha'a'ati ia Farani, e aore ra te Ha'a'atira'a ia Farani na ni'a i te Poti ta'ie)o tei tupu ta'aè pinepine roa. No te reira tahua, e 45 feia haru i te pu'ohura'a e 190 rahira'a Fenua rarahi e mau tuha'a fenua (+10%) o tei tarena hau atu i te 75 hora no te ha'apurorora'a na roto i te 'afata teata na roto 150 rahira'a taime ha'apurorora'a (+65%), na roto i te mau 'afata teata rarahi mai ia « Eurotu'aro ('Europa + 'Atia), Te pupu 'afata teata TV, BFM Tū'aro, RMC Mata'ita'ira'a, Canal+ Tu'aro, TV5 Ao, ESPN Araao, Fox Tu'aro, Fox 'Auteraria, Sky TV, Supertu'aro, Universal HD, TV 'Ihimoana, Reni Poti tai'e e aore ra 'Oteania TV.

Te faufa'a moni no te Ao, ua matutuhia ia i ni'a hau atu i te 1,07 miria mau 'utuafare i roto i te Ao nei (e 417 mirioni i 2016 ra, 'oia ho'i te hō'ē mara'araa +156% no te ha'apurorora'ahia). Noa'tu a e tohu noahia i raro mai, i ni'a i te 1% no te mau tuha'a o te mau matete, e fa'atupu mai te reira i te ho'e numera no te 'ora'a hau atu i te 10 mirioni no te feia mata'ita'i 'afata teata o tei mata'ita'i mai.

E fa'atupu mai te reira huru fa'anahora'a ite mau topatopara'a faufa'a moni papu na te fenua i reira e fa'atupuhia ai. E fa'atupu 'oia i te hotura'a i ni'a e piti tuha'a no te fariira'a ratere poti ta'ie hotu rahi, i te pae no te hotura'a araao e no te mau tere 'amui na ni'a i te poti ta'ie, ia 'amui ana'ehia, o te horo'a mai piri i te 2,5 miria toata farane faufa'a moni o te topa mai i roto i te 'afata i te matahiti tata'itahi e o te fa'atupu i te mau ti'ara'a 'ohipa hau noa'tu a i te rahira'a na rot i te mau ta'amotu rau.


Tauturu moni na te mau ta'atira'a : fa'atianira'a i te tatau tumu matuita e taupe'e puta

Na roto i te anira'a a te Fa'aterehau vahine no te Ha'apiira'a, ua horo'ahia te mau tauturu moni no te terera'a 'ohipa roto na e to'opiti ta'atira'a.

No reira, ua horo'a te 'Āpo'ora'a a te mau Fa'aterehau hō'ē tauturu moni no te faito 1 000 000 toata farane no te hō'ē 'ōpuara'a no te parau ha'amaramaramara'a no ni'a i te rahuara'a no te tatau a te mau Motu Matuita ma, piihia « Patutiki », o te riro atu ei horahora hiro'a hoho'a no te pu'eparau no te tu'ura'a i'oa no taua rahuara'a ra i roto i e 'āpapara'a faufa'a tupuna a te UNESCO. E pū'ohu taua 'ōpuara'a ra i te hō'ē tuha'a no te ha'apiira'a no te mea, e riro atu 'ōia ei pa'epa'e hiro'a ha'apiira'a no te ha'apiipiira'a i te mau reo e te ta'ere. E tavirihia 'oia na roto i te reo matuita, e hurihia i roto i te reo Farani, Peretane e Heremani. E nehenehe ta te mau fare ha'apiiraa tata'itahi, te mau fare ha'apiira'a pirituaua e tuarua no Porinetia farani e ha'apuroro atu, i roto i tō'na 'āua e ma te tamoni 'ore, i taua hoho'a ha'amaramaramara'a ra o tei tapa'ohia te 'ōperera'a i te hope'a no te ono 'āva'e matamua no 2018.

Ua horo'a ato'a hia hō'ē tauturu moni no te faito 1 300 000 toata farane na te ta'atira'a no te mau Nene'i Puta no Tahiti e no te mau Motu (AETI) no te paturu faufa'a monira'a i te taupe'e no te puta « Tai'ora'a i Porinetia 2017 ». E fa'atupuhia te reira fa'anahora'a e te AETI, o tei riro roa mai ei fa'anahora'a ta'ere tuha'a fenua faufa'a rahi o te fa'ata'iruru mai i te mau 'aito no te ao o te puta. Ua riro ato'a 'ōia ei faufa'a rahi o te fa'atianira'a i e feia 'āpi ia papa'i e ia tai'o. E 'āmui ato'a te AETI i roto i te mau fa'anahora'a ritera e ta'ere i roto i te ta'ato'ara'a no te matahiti mai te taupe'e no te puta i Paris, te Ta'uruanui no te Hoho'a 'Ōteania, te Ta'uruanui no te « 'Uru » e te mau taupe'e no te puta no Ra'iatea, Papara e Taravao.



Mau Tapura 'ohipa i muri a'e i te vero ua : tauturu i te Fare Ha'apiira'a Tuarua toro'a rau no Ta'aone

Ua fa'aoti te 'Āpo'ora'a a te mau Fa'aterehau e horo'a hō'ē tauturu moni no te terera'a 'ohipa roto no te hō'ē faito e 20 770 539 toata farane na te Fare Ha'apiira'a Tuarua Toro'a rau no Ta'aone, ia au i te paturura'a faufa'a mni i te mau tapura 'ohipa e te mau ho'ora'a mai natihia i ni'a i te mau ninara'a a te mau vero ua no te 'āva'e tenuare i mā'iri a'e nei. 'Ōia mau, ua farerei teimaha na te Fare Ha'apiira'a Tuarua Toro'a rau no Ta'aone e rave rahi mau tauiha'a o tei 'erehia e ana e i te mau fa'a'inora'a rarahi e rave rahi na roto i te mau pape pu'e vari paruparu o tei tahe atu i roto i taua tuha'a fenua ra.

E rave'a e tere fa'ahou ai ta'na mau tapura 'ohipa, ma te vitiviti, ua fa'a'ohipa ma na taua pu fare ha'apiira'a ra e rave rahi ma taiete 'ohipa no te rave i te mau tapura 'ohipa rarahi roa no te tata'ira'a. Ua fa'a'api ato'a mai 'ōia e rave rahi no tā'na mau materia fa'aterera'a e iho ha'apiira'a o tei 'ino roa.


Mau tapa'o fa'a'ite i te mau matarara'a te porotita ha'apiira'a

Te ha'apapu maira te Ture 'Āi'a no te 13 no tiurai i mā'iri a'e nei, no ni'a i te Ture Arata'i no te Ha'apiira'a no Porinetia farani e tō'na 'aneti, i te porotita ha'apiira'a a Porinetia farani, o te vai i roto i te matarara'a, 'ōia ho'i, tei roto i te ti'ara'a no te nehenehera'a e fa'a'ohipa hotuhia i ni'a i te tahua na roto i te fa'ata'ara'ahia te mau fā rarahi matamua roa, te mau tapura 'ohipa o te ha'apapu ra to rātou fa'a'ohipara'a, e te mau tapa'o fa'a'ite o te fa'a'ite maira i to rātou matarara'a i roto i te hotura'a.

Te reira mau tapa'o fa'a'ite e mau tapura ia no te fa'a'ite i te hotura'a o te tareni ha'apiira'a no Porinetia farani. E paturu tauto'o mai rātou no te ha'amaita'i i te porotita ha'apiira'a a Porinetia farani na roto i te hō'ē hina'aro no te fa'ahotu e no te maramarama te terera'a 'ohipa i roto i te fa'a'ohipara'a i te aufa'a a te hau.

I te pae no te mau rave'a, te ha'apapu maira te porotita ha'apiira'a o te vaira i roto i te 'anetira'a a te Ture Arata'i o te Ha'apiira'a no Porinetia farani, i roto e 4 mau tapura 'ohipa (mau tapura 'ohipa no te ha'apiira'a no te tuatahi, no te tuarua, no te tauturu i te porotita no te ha'apiira'a e no te orara'a o te piahi) i ni'a i te ta'amura'ahia te mau fā.
Te tapura maira te aratora'a no te matarara'a ia ha'amauhia te taura tā'amu no te mau fā e no te mau tapa'o fa'a'ite, ua ha'amauhia te reira fa'anbahora'a no na tapura 'ohipa e maha no te fa'afa'a'ite i roto i te fa'aotira'a mana i hi'opo'ahia e te 'Āpo'ora'a a te mau Fa'aterehau. No reira, ua ta'amuhia te mau tapa'o fa'a'ite i ni'a i te mau fā o ta rātou e ha'afaufa'a ia au i ta rātou tapura 'ohipa tata'itahi.


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La Polynésie solidaire avec Saint Barthélemy et Saint Martin

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La Polynésie solidaire avec Saint Barthélemy et Saint Martin
PAPEETE, le 11 septembre 2017 -Lundi, le président de la Polynésie française a indiqué que la Polynésie est solidaire avec Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Le Pays apporte un soutien de 6 millions de francs et missionne la sénatrice Lana Tetuanui afin qu'elle constate sur le terrain quels sont les besoins, afin d'aider au mieux.

Lundi, le conseil des ministres a décidé d'attribuer une "subvention" de 6 millions de francs (50 000 euros) au bénéfice des sinistrés des deux collectivités d'outre-mer Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Par ailleurs, la sénatrice Lana Tetuanui a été missionnée par le Président du Pays pour de se rendre dans ces collectivités dévastées par le passage du cyclone Irma afin de montrer la solidarité de la Polynésie envers les victimes, "mais aussi pour évaluer les aides que pourrait apporter la Polynésie française", indique Édouard Fritch.

"Nous voulons, au travers de ces deux initiatives, témoigner aux habitants de ces collectivités notre solidarité et surtout notre peine face aux dommages considérables causés par le cyclone Irma. Nous en savons beaucoup, puisque nous sommes comme eux des insulaires et surtout nous sommes, comme eux, à la merci de la brutalité, à la fois du vent et de la mer. Nous savons ce que c'est, nous avons subi ce genre de phénomène, ici, en Polynésie française. Nous avons souhaité, physiquement, les accompagner dans cette dure épreuve qu'ils traversent aujourd'hui", a déclaré le président Édouard Fritch à l'issu du conseil des ministres.

Un acte fort
Le président Édouard Fritch a également souhaité répondre aux critiques sur la gestion de cette crise par le président de la République Emmanuel Macron : "J'estime qu'avoir envoyé un ministre dès le lendemain du passage du cyclone et un passage du Président de la République qui est actuellement en visite à Saint Martin, c'est un acte fort que nous n'avons jamais connu en Polynésie française. Depuis 1983 que nous traitons les cyclones, nous trouvons que, pour une fois, le gouvernement central a réagi. Ce déplacement encouragera la population à résister et, surtout, à rester chez elle."

Lana Tetuani partira à la fin de la semaine pour voir dans quelle mesure la Polynésie peut être utile aux premiers gestes de ce que les pouvoirs publics peuvent apporter à la population. "Les sénateurs que nous sommes faisons partie de la délégation d'outre-mer au Sénat. Ne serait-ce que par solidarité pour nos collègues et les citoyens de ces deux collectivités ? C'est un sujet sur lequel j'interpellerais mes collègues des outre-mer. Nous sommes les plus vulnérables face à ces phénomènes. Les changements climatique sera un vrai sujet de rentrée pour les parlementaires des outre-mer." Après ses constatations sur place, l'élue décidera de ce qui sera le plus utile pour venir en aide aux deux collectivités d'outre-mer. "Nous pensons surtout à l'outillage, des scies mécaniques, des tronçonneuses… le nettoyage est déjà un gros travail à réaliser."

Une messe pour les victimes
Le Port autonome et M. Puchon pourraient venir en aide au port de Saint-Martin qui fait aussi partie de la commission des ports autonomes : "M. Puchon, vice-président de cette commission, verra dans quelle mesure le port autonome pourra contribuer à la remise en état des installations du port de Saint-Martin."

Une messe sera dite demain 12h30 dans la cathédrale de Papeete à l'intention des victimes du cyclone.

La violence du phénomène qui s'est déchaîné sur les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy pousse le Pays à se pencher sur la question des phénomènes cycloniques : "Il nous faut garantir un minimum pour nos archipels éloignés. Pour eux, c'est compliqué, d'où la problématique des abris anticycloniques. Il nous faut, à tout prix, trouver des financements et mettre ces populations à l'abri. Il reste aussi le problème de la prévision météo." Aujourd'hui, il manque une vingtaine d'abris anticycloniques, essentiellement dans les Tuamotu. Cela représenterait environ 15 milliards d'investissements.

"De toutes les collectivités d'outre-mer, la Polynésie est la mieux préparée en termes de construction, parce que nous nous sommes toujours débrouillés tout seul. Ce n'est pas un reproche, mais nous nous sommes toujours débrouillés tout seuls parce que nous sommes loin de tout", conclut le résident du Pays.

La Croix Rouge lance un appel au don
La Croix rouge a également lancé une campagne de solidarité, si vous voulez aider les sinistrés, envoyez vos dons à :
CROIX ROUGE FRANCAISE DELEGATION DE LA POLYNESIE
BP 4 492 - 98713 Papeete
ou faites un virement à l'un des comptes CROIX ROUGE suivants :
Banque de Polynésie : 12149-06744-19471902017-36
Banque de Tahiti : 12239-00014-41449101000-46
Socredo : 17469-00016-70085000008-42

Tél / fax : (689) 40 42 02 76
Mail : croixrouge@mail.pf

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La douce et talentueuse Raumata Tetuanui parmi les invités du Festival de 'ukulele

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La douce et talentueuse Raumata Tetuanui parmi les invités du Festival de 'ukulele
PAPEETE, le 11 septembre 2017 - Cette jeune vahine de 15 ans à la délicieuse voix joue du 'ukulele depuis son plus jeune âge. C'est donc tout naturellement qu'elle comptera parmi les têtes d'affiche du 2e Festival international de 'ukulele, aux côtés des Polynésiens Patrick Noble et Maruarii Ateni, ainsi que des Hawaiiens Aidan James et Andrew Molina. Vous pouvez gagner des places pour l'événement sur les pages Facebook de Tahiti Infos et Fenua TV.


Immergée dans une famille de musiciens, Raumata est une enfant de la balle. Quand son son père Roger Tetuanui remarque sa voix alors qu'elle n'a que 3 ans, il décide de l'emmener au studio d’enregistrement. La jeune fille côtoie alors des groupes tels que Manahune, Royal Band, ou encore l’illustre Gabilou. C’est vers l’âge de 7 ans qu’elle chante ensuite pour la première fois devant un public. Très vite, elle se découvre une affection toute particulière pour le ‘ukulele et la guitare, même si elle prend des cours de piano pendant huit ans. Aujourd'hui, la lycéenne, du haut de ses 15 ans, est déjà une star à Tahiti, connue notamment pour ses "covers" sur YouTube et sa page Facebook.

"C'est un instrument simple à transporter et idéal pour jouer dans les bringues !"
La douce et talentueuse Raumata Tetuanui parmi les invités du Festival de 'ukulele
Comment est née votre passion pour la musique ?
"Toute ma famille a grandi dans la musique, alors ma passion est née naturellement. Au début, je ne chantais que pour ma famille à des anniversaires ou mariages, mais en sixième j'ai commencé à faire des vidéos et à les publier sur Facebook. D'abord toute seule, puis avec l'aide de mon père. Depuis, je fais des prestations live à l'occasion de plusieurs événements."

Qu'est-ce que vous aimez dans le 'ukulele ?
"J'aime beaucoup le 'ukulele, c'est un instrument simple à transporter et idéal pour jouer dans les bringues ! Je pratique également la guitare et le piano depuis que j'ai 6 ans."

Qu'allez-vous offrir comme prestations dans le cadre du festival ?
"Pour le festival, j'interpréterai quelques chansons mercredi au McDo, vers 13 heures. Lors du concert vendredi, je ferai des duos avec d'autres artistes comme Maruarii Ateni, Aidan James et bien sûr des chansons avec mon père (Roger, ndlr)."

Le 'ukulele fait partie intégrante de la culture polynésienne ; est-il toujours à sa place selon vous ?
"Aujourd'hui le 'ukulele est un instrument mondialement connu et je pense que toutes les familles polynésiennes en possèdent au moins un ! Pour vous Polynésiens, apprenez les belles chansons locales à vos enfants, pour continuer de faire vivre notre culture."

Quels sont vos prochains projets ?
"Je prépare un concert en partenariat avec la Maison de la culture le vendredi 13 octobre, sur le Paepae a Hiro. J'ai également un album en route pour vous, mauruuru roa !"

Infos pratiques
La douce et talentueuse Raumata Tetuanui parmi les invités du Festival de 'ukulele
. Mardi 12 septembre : des master classes gratuites
Données par Andrew Molina et Aidan James au Conservatoire artistique de la Polynésie française, ces master classes sont destinées aux joueurs déjà confirmés, qui pourront assister à des démonstrations de la part de nos invités et jouer avec eux pour en obtenir quelques conseils. Ces rendez-vous sont ouverts au public dans la limite des places disponibles.
- De 9 à 11 heures : atelier scolaire avec les élèves du collège Maco Tevane
- De 17 à 18 heures : master class destinée aux élèves du Conservatoire
- De 18 à 19 heures : master class ouverte au public
Sur inscriptions au secrétariat du Conservatoire artistique de Polynésie française : secretariat@conservatoire.pf
Renseignements au 40 50 14 14

. Mercredi 13 septembre : animations en ville à 11 heures au marché de Papeete, à midi au Vaima et à 13 heures au McDo de Papeete / Animations à l’InterContinental à 19 heures

. Jeudi 14 septembre : concours Vini Vana ‘ukulele sur le Paepae a Hiro à 18 heures - Entrée libre

. Vendredi 15 septembre : concert de talents au Grand théâtre avec les invités internationaux et polynésiens
Tarif unique : 1 500 Fcfp
Billets en vente sur place et sur www.maisondelaculture.pf
Renseignements au 40 544 544

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Remise de diplômes aux étudiants en soins infirmiers

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Remise de diplômes aux étudiants en soins infirmiers
PAPEETE, le 11 septembre 2017- Le ministre des Solidarités et de la santé, Jacques Raynal, a participé lundi après-midi, à la Présidence, à une remise des diplômes d’Etat d’infirmiers aux étudiants des promotions de 2013/2016 et 2014/2017.

Organisée en six semestres répartis en trois ans, cette formation délivre en plus d’un diplôme d’Etat, un niveau de licence permettant aux étudiants en soins infirmiers de poursuivre des études supérieures universitaires. Elle est composée à 50% d’enseignements théoriques et à 50 % d’enseignements cliniques. Les étudiants doivent ainsi valider 59 unités d’enseignements et sept stages pour obtenir leur diplôme.

Une étroite coopération avec les divers acteurs de la Santé permet aux étudiants de bénéficier d’une formation actualisée, pouvant répondre aux besoins de la population et aux évolutions. L’enseignement théorique est assuré et coordonné par les formateurs, cadres de santé infirmiers. En outre, des experts dans les divers domaines de la santé interviennent dans l’enseignement et apportent leur expérience et leur connaissance.

Pour l’enseignement clinique, une collaboration existe avec divers établissements de santé du Pays à travers notamment le centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), la Direction de la santé (DS), le centre Te Tiare, les cliniques Paofai et Cardella ou encore d’autres structures de soins. Des infirmiers formés au tutorat par l’IFPS (Institut de Formation des Professions de Santé Mathilde Frébault) encadrent les étudiants et assurent une formation répondant aux exigences de la formation et du métier.

La promotion 2013/2016, comporte 27 diplômés, dont 24 boursiers, et la promotion 2014/2017, 24 diplômés, dont 19 boursiers et deux en promotion professionnelle CHPF. Les lauréats boursiers sont affectés dans les services du CHPF et de la DS. Pour les 43 boursiers diplômés de 2016 et 2017, 27 postes du CHPF et 16 postes à la Direction de la santé ont été prévus.

Depuis la convention entre le Pays et l’État de 2009 relative aux conditions de délivrance en Polynésie française du diplôme d’État infirmier et un nouveau référentiel de formation mis en place en 2010, cinq promotions ont été mises en place, avec 159 étudiants en soins infirmiers qui ont été diplômés, dont 125 boursiers du Pays.

Remise de diplômes aux étudiants en soins infirmiers

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Appel à témoins d'un accident de la circulation à Punaauia

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Dans le cadre d’une enquête judiciaire ouverte pour des faits de blessures involontaires, la gendarmerie de Paea recherche toute personne ayant été témoin des faits suivants :
Mardi 5 septembre 2017 aux alentours de 7h15 à Punaauia, au PK 10,400, sur la route des plaines en direction de Paea juste après la passerelle piétonne de Taapuna, se produit un accident corporel de la circulation routière impliquant un véhicule de type berline de couleur grise et un scooter noir.
Toute personne ayant été témoin de l’accident ou susceptible d'apporter des renseignements aux enquêteurs est invitée à prendre contact avec la brigade de gendarmerie de Paea (40 46 75 05) ou avec le centre opérationnel de la gendarmerie en composant le 17 (ou le 40 50 72 09 si vous téléphonez depuis Papeete ou Pirae)

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Appel à témoins d'un accident de la circulation à Punaauia

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Dans le cadre d’une enquête judiciaire ouverte pour des faits de blessures involontaires, la gendarmerie de Paea recherche toute personne ayant été témoin des faits suivants :
Mardi 5 septembre 2017 aux alentours de 7h15 à Punaauia, au PK 10,400, sur la route des plaines en direction de Paea juste après la passerelle piétonne de Taapuna, se produit un accident corporel de la circulation routière impliquant un véhicule de type berline de couleur grise et un scooter noir.
Toute personne ayant été témoin de l’accident ou susceptible d'apporter des renseignements aux enquêteurs est invitée à prendre contact avec la brigade de gendarmerie de Paea (40 46 75 05) ou avec le centre opérationnel de la gendarmerie en composant le 17 (ou le 40 50 72 09 si vous téléphonez depuis Papeete ou Pirae)

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Boxe : Hani Flore remporte sa 1e victoire chez les pros

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Boxe : Hani Flore remporte sa 1e victoire chez les pros
On vous l’annonçait en fin de semaine dernière, la guerrière Flore Hani quittait temporairement la cage pour remonter sur le ring en Australie, lors du « Fortitude Prize Fights ». Et c’est un combat qui se finit par une belle victoire, comme elle en a l’habitude. Cette victoire marque son tout premier combat de boxe professionnelle.
 
Organisé par son club Fortitude Boxing, elle bat l’Indonésienne Irva Nurmalia dès le 2e round, par arrêt de l’arbitre. Elle a fait parler sa puissance, et n’aura laissé aucune chance à son adversaire. Sport Tahiti
 
Parole à Hani Flore
 
« Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, tout ce que je savais c’était qu’elle avait de l’expérience en amateur et qu’elle était plus jeune. Et sur le ring cela a été un peu expéditif. Au premier round j’ai essayé de la jauger, puis au deuxième je l’ai attaquée au corps. Elle est allée deux fois au tapis, et la deuxième fois elle ne s’est pas relevée. »

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Golf – Focus : Maggy Dury et Flavia Reid-Amaru, entre amitié et rivalité

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Amies dans la vie, adversaires sur le parcours, Maggy et Flavia sont les deux jeunes promesses du golf polynésien. Depuis quelques années, elles dominent leurs catégories et s’imposent comme des valeurs sûres pour les années à venir. Sportstahiti est allé sur le parcours du Golf d’Atimaono à la rencontre de Maggy et Flavia.
Golf – Focus : Maggy Dury et Flavia Reid-Amaru, entre amitié et rivalité
Maggy a été initiée au golf par son père dès l’âge de 5 ans et y a tout de suite pris goût. Flavia, elle, a donné ses premiers swings avec ses voisins alors qu’elle n’avait que 8 ans. Les deux jeunes golfeuses se sont ensuite rencontrées en compétition et depuis, elles ne se sont plus lâchées.
 
Aujourd’hui, que ce soit à Atimaono ou à Temae, on ne présente plus ces deux championnes à l’avenir prometteur. Si leur amitié est une évidence, ce n’est pas toujours facile lorsqu’elles sont en compétition.
 
Maggy : « Le golf ce n’est pas un hasard. Plus tu t’entraînes, plus tu progresses ! »
 
Comment te vois-tu plus tard ? 
 
« Si je réussis à intégrer le pôle France et que j’arrive à devenir professionnelle, je ferais ça toute la journée. Si je n’y arrive pas, je souhaiterai être hôtesse de l’air, je profiterais de mes voyages pour découvrir les différents parcours de golf à travers le monde. »
 
 Comment gères-tu ton amitié avec Flavia ? 
 
« C’est difficile quand même, parce que quand on est sur le parcours, on a tendance à se raconter nos histoires, du coup on est moins concentrées. Il ne faut pas mélanger notre amitié et la compétition, au golf c’est que la meilleure gagne ! »
 
Flavia : « Le golf, c’est un sport que tout le monde peut faire »
 
Comment te vois- tu plus tard ?
 
« Je vais essayer de devenir professionnelle pour jouer sur plusieurs terrains dans le monde. J’ai envie  de découvrir plusieurs parcours, m’adapter à la difficulté des trous et rencontrer des gens. »
 
Comment gères-tu ton amitié avec Maggy ?
 
 « C’est difficile quand même parce que c’est ma copine mais j’essaye de gérer de mon mieux quand je joue contre elle. Pour mon père, il faut que je sois sérieuse, donc il n’y a pas de copine au golf. »

Golf – Focus : Maggy Dury et Flavia Reid-Amaru, entre amitié et rivalité
Nom: Dury
Prénom : Maggy
Age : 14 ans
Commune d’origine : Papara
Parcours sportif :
– 2011-2016 : Championne de Polynésie de « poucet » 1ère année à « Benjamine » 2ème année
– Participation aux championnats de France en 2013, 2014, 2015 et 2016
Participation aux Jeux du Pacifique en Papouasie Nouvelle Guinée en 2015 (Maggy fût la plus jeune athlète de la délégation Tahitienne)
Lieu d’entraînement : Golf d’Atimaono (Tahiti)                                

Golf – Focus : Maggy Dury et Flavia Reid-Amaru, entre amitié et rivalité
Nom : Reid-Amaru
Prénom: Flavia
Age:13 ans
Commune d’origine : Afareaitu
Parcours sportif :
– 2011-2016 : Championne de Polynésie de « poucet » 1ère année à « Benjamine » 2ème année
– Participation aux championnats de France en 2013, 2014, 2015 et 2016
Participation aux Jeux du Pacifique en Papouasie Nouvelle Guinée en 2015
Lieu d’entraînement : Golf de Temae (Moorea)

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Irma: à Key West, les 54 chats à six doigts d'Hemingway sains et saufs

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Irma: à Key West, les 54 chats à six doigts d'Hemingway sains et saufs
Miami, Etats-Unis | AFP | mardi 11/09/2017 - Avec des vents à plus de 200km/h, la déferlante de l'ouragan Irma a "dévasté" l'archipel des Keys, à la pointe sud de la Floride. Mais, soulagement aux Etats-Unis, les chats d'Ernest Hemingway, connus pour avoir six doigts, ont survécu sans accroc. 

Ni les ordres d'évacuation, les prévisions alarmistes ou les appels pressants de la petite-fille de l'illustre écrivain américain, n'y ont rien fait: les gardiens de la maison d'Ernest Hemingway sur l'île de Key West ont préféré rester enfermés avec les 54 descendants de son chat à six doigts pendant que l'ouragan balayait cette basse langue de terre particulièrement vulnérable aux éléments, convaincus que la solide bâtisse historique résisterait. 

"Nous les avons pris dans la forteresse avec nous", a expliqué le commissaire des expositions de cette résidence-musée, Dave Gonzales, sur la chaîne NBC, en référence à la maison de type coloniale, construite en 1851 en épaisses briques.  "Dix employés sont restés ici sur place. (...) Les chats sont habitués à nos voix et à nos soins, on est biens avec eux, ils sont biens avec nous. On les aime, ils nous aiment. Nous sommes tous restés ensemble la nuit dernière", a-t-il confié dimanche soir.  

L'inquiétude était montée à l'approche de l'ouragan, lorsque malgré l'ordre d'évacuation lancé par les autorités, les responsables de la maison-musée avaient annoncé leur décision de rester. "Sauvez les chats, mettez tous les chats dans une voiture mais partez", avait exhorté Mariel Hemingway, la petite-fille de l'écrivain, dans une vidéo mise en ligne par le site people TMZ vendredi. 

Mais, se sentant responsable de la protection des lieux, des employés ne pouvant pas partir faute de voiture, et des fameux félins, la directrice de la maison-musée Jacque Sands a préféré rester. Les occupants ont renforcé les fenêtres de la résidence bordée d'une végétation luxuriante où le prix Nobel de littérature s'est installé en 1931, puis ont attendu l'ouragan. 

"Les chats ont semblé remarquer que la tempête arrivait plus tôt, et d'ailleurs quand on a commencé à rassembler les chats pour les amener à l'intérieur, certains ont couru vers l'intérieur, sachant qu'il était temps de se mettre aux abris", a raconté Dave Gonzales. "Parfois, je pense qu'ils sont plus intelligents que les humains." 

Ces chats seraient les descendants d'un félin blanc à six doigts, offert par un capitaine de navire à Ernest Hemingway et nommé "Blanche Neige", selon son musée. Environ la moitié des chats du musée ont six doigts, au lieu de cinq à l'avant et quatre à l'arrière, d'après ses responsables, mais tous portent le gène de cette malformation.

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Australie: coup d'envoi d'une consultation postale rare sur le mariage gay

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Australie: coup d'envoi d'une consultation postale rare sur le mariage gay
Sydney, Australie | AFP | mardi 11/09/2017 - L'Australie a donné mardi le coup d'envoi d'une consultation nationale controversée sur la légalisation du mariage gay, au travers d'un mécanisme très rare par voie postale.

La majorité des Australiens est favorable au mariage entre personnes du même sexe. Un sondage Fairfax media publié mardi laisse entendre que 70% des Australiens soutiennent le "oui". Mais une impasse politique empêche tout progrès sur ce sujet depuis plus de dix ans. Les élus n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la façon d'y parvenir.

Le Premier ministre conservateur Malcolm Turnbull avait promis d'organiser un "plébiscite" sur le sujet (un vote obligatoire mais dont les résultats ne sont pas contraignants) mais le Sénat a fait échouer deux fois cette proposition. Le chef du gouvernement, qui doit composer avec l'opposition de certains de ses ministres au mariage gay, a annoncé début août l'organisation d'un vote postal, qui permettrait aux électeurs d'exprimer leur opinion sur la base du volontariat.

Les autorités ont commencé mardi à adresser le matériel électoral à 15 millions d'Australiens qui devront répondre par voie postale à la question suivante: "La loi doit-elle être modifiée pour autoriser les couples de même sexe à se marier?" "J'encourage tout le monde à remplir l'enquête et à la renvoyer", a déclaré ce week-end M. Turnbull à la radio, en réaffirmant qu'il voterait "oui".

Le vote sera clos le 7 novembre et les résultats connus le 15. Si le "oui" l'emporte, un vote sera organisé sur le sujet au Parlement. Si le "non" gagne, rien ne se passera.

Des milliers de personnes sont descendues dimanche dans les rues de Sydney et Brisbane, vêtues aux couleurs de l'arc-en-ciel, pour soutenir le mariage gay. La veille, des centaines de partisans du "non" avaient aussi manifesté leur hostilité à toute évolution sur la question.

Les défenseurs du mariage gay militaient pour organiser d'entrée un vote au Parlement, arguant qu'un vote postal serait clivant et coûteux. Certains se sont aussi inquiétés de ce que la méthode de collecte, par voie postale, n'encourage pas la frange la plus jeune à voter, alors qu'elle est considérée comme favorable à la légalisation du mariage pour tous.

Le dernier vote postal organisé au niveau national remontait à 1997 et portait sur l'élection de députés à une convention sur la question républicaine. Les plébiscites -distincts des référendums qui ont une valeur constitutionnelle- sont également très rares puisque seuls trois ont été organisés depuis 1916.

Plusieurs associations sportives ont décidé de soutenir ouvertement le camp du "oui", parmi lesquelles la fédération de football (FFA), celle de basket ou encore la Ligue de rugby (NRL). Mardi, c'est Cricket Australia, l'instance dirigeante du cricket professionnel et amateur, qui a à son tour décidé de signer une lettre ouverte en faveur du mariage pour tous. "Le cricket doit offrir un environnement accueillant pour chacun d'entre nous, quel que soit son genre, son héritage culturel et sa sexualité", a déclaré le directeur général de Cricket Australia James Sutherland.

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