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Première Guerre mondiale : il y a 100 ans, les premiers Tahitiens partaient

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Première Guerre mondiale : il y a 100 ans, les premiers Tahitiens partaient
PAPEETE, le 19 mars 2015. Les premiers Poilus tahitiens sont partis de Papeete, il y a 100 ans. C'était le 21 mars 1915.

Après le bombardement de la ville de Papeete le 22 septembre 1914, de nombreux engagements de volontaires ont lieu. Mais l’administration préfère d'abord les maintenir sur place pour défendre Tahiti. En 1915, les Établissements français d'Océanie (EFO) ne sont plus directement exposés à la guerre.

L’administration locale envisage alors de faire partir vers le front des troupes formées. Les premiers Tahitiens d'origine ou d'adoption sont emmenés à Nouméa par le Saint-François le 21 mars 1915, puis envoyés vers la France sur le Sontay le 23 avril 1915. Ils sont neuf. On compte parmi eux : frère Marcel de l'école des frères de Ploërmel à Papeete, Gaston Largeteau, Joseph Quesnot, Marcel Bonnet, Gaston Verhaeghe, François Vincent, Elie Juventin, Paul Bouzer et Teaue Salmon. Le voyage jusqu'en France est très long. Il dure au total plus de trois mois.

Le deuxième voyage à destination de la France
est organisé le 27 mai 1915. Vingt-sept hommes embarquent, dont des réservistes métropolitains et 20 volontaires polynésiens.


Les Poilus tahitiens sur deux fronts

Les Poilus tahitiens ont combattu sur deux fronts différents. Les premiers volontaires sont placés sur le front Ouest, où s'opposent les Français et les Alliés aux Allemands. Ensuite, les Poilus tahitiens des premiers contingents sont rassemblés et expédiés au port grec de Salonique, sur le front d'Orient, où les Alliés se battent contre les Allemands, les Autrichiens, les Hongrois ou les Bulgares.

Parmi les volontaires lors de la Première Guerre mondiale, le plus célèbre d'entre eux est probablement Pouvana'a a Oopa. « L'ambiance de l'époque est plutôt au patriotisme, surtout après le bombardement », indique l'ouvrage Le Bombardement de Papeete du 22 septembre 1914 et la Grande Guerre dans les EFO. Il n'y a pas vraiment de témoignage de refus de la conscription (service militaire obligatoire, NDLR). Il y a, néanmoins, quelques protestations sur l'envoi des soldats vers l'Europe. »
Pour de nombreux Poilus, le retour se fait en juin 1919. Le navire El Kantara ramène à Papeete, dans la liesse populaire, 540 Poilus tahitiens.

Source : Le Bombardement de Papeete du 22 septembre 1914 et la Grande Guerre dans les EFO, ouvrage réalisé par la commune de Papeete en 2014.

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Dix cobayes sur le marché de l’emploi

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Le SEFI a lancé en décembre 2014 une toute nouvelle action : le POP post BAC, une formation de préparation à l’insertion et à l’orientation professionnelle de demandeurs d’emploi titulaires d’un diplôme de l’enseignement secondaire. Redynamisés par trois mois de formation, ils sont aujourd’hui dans les starting blocks pour décrocher un emploi valorisant, à la hauteur de leurs compétences et de leurs attentes.
Dix cobayes sur le marché de l’emploi
Si un diplôme universitaire peut s’avérer un atout certain dans le monde du travail, il ne représente en aucun cas l’arme absolue contre le chômage, notamment en temps de crise. En effet, près de 150 demandeurs d’emploi, titulaires au minimum d’un Bac + 2 sont comptabilisés dans les statistiques du SEFI. Avec cette nouvelle formule, le SEFI souhaite mettre en place une action spécifique pour les demandeurs diplômés (niveau bac + 2 minimum), également en difficulté d’insertion.

Des diplômes, mais pas d’expérience…

Comme le précise Vaea Dang, responsable de la cellule formation du SEFI : « En 2014, un certain nombre de formations qualifiantes ont attiré des jeunes diplômés en recherche soit d’orientation professionnelle soit d’expérience professionnelle, en raison en particulier d’un parcours universitaire sans faute mais dénué de pratique sur le terrain. Le SEFI a donc décidé de poursuivre l’effort déjà mis sur les formations qualifiantes et de permettre à des jeunes diplômés de travailler sur leur orientation professionnelle. » Le SEFI a donc contacté Activ Result pour initier un nouveau programme, basé sur ce qui se fait déjà en matière d’orientation professionnelle tout en gardant à l’esprit la spécificité de ce public : diplômes, capacité d’encadrement et évolution de carrière importante. « L’idée c’est que ce public est potentiellement plus employable et de façon moins précaire. Nous voulions donc faire le pari qu’avec un peu d’aide, ils trouveraient un emploi stable, qui corresponde à ce qu’ils veulent faire et qu’ils ne se retrouveraient plus sur le marché de l’emploi», poursuit Vaea Dang.

Un programme sur mesure, axé sur l’entreprise

La prestation existante de programme d’orientation professionnelle classique ne convenant pas à ce type de public, un programme sur mesure a donc été pensé pour redynamiser au mieux des personnes qualifiées certes, mais souvent indécises ou en perte de confiance en elles. La formation avait pour objectif de les aider à définir un projet professionnel réaliste et réalisable et de leur donner les outils pour entamer une recherche d’emploi efficace. Les modules proposés s’inspirent de la méthodologie utilisée pour les cadres en entreprise.
Les stagiaires ont donc été les acteurs de cette formation, se comportant comme des professionnels. Ils devaient en particulier adopter une tenue et un comportement tournés entreprise. Les modules ont été revus, non seulement ajustés mais également créés pour certains (gestion du temps, séminaire entretien, anglais, séminaire cohésion). En particulier, des modules et des techniques innovantes tels qu’un « Markheton », une course pour récolter des offres d’emploi auprès des entreprises, et un séminaire de cohésion de groupe ont poussé les stagiaires à sortir d’eux-mêmes et à mieux se connaître. Lors de leurs stages en entreprise, les stagiaires ont pu montrer qu’ils manquaient certes d’expérience mais avaient de la motivation et du sérieux à revendre.

Bilan : reboostés et bien armés

Après 3 mois de formation, la confiance est revenue. « Après une épreuve professionnelle difficile il y a deux ans, j’ai tourné en rond. Aujourd’hui, je me sens mieux et me projette de nouveau dans l’avenir, » explique Manuia, prête à créer sa propre structure de conseil à l’export. Amélie quant à elle se connaît mieux, un atout pour mieux se vendre auprès des employeurs dans le secteur banque/assurance : « J’ai pris conscience de mes valeurs professionnelles et personnelles : la fiabilité et l’intégrité. Je peux aujourd’hui mettre ma rigueur en avant. » Siegfried, qui souhaite devenir chargé de promotion touristique à l’étranger a changé sur regard sur lui. « Je sais que j’ai aujourd’hui quelque chose de spécial : j’apporte ma personnalité. C’est mon plus ! ». Pour d’autres, il s’agissait tout simplement de trouver leur voie. « Je ne savais pas ce que je voulais faire », explique Vairea. « Aujourd’hui, je postule pour un contrat de volontaire au développement comme assistante de gestion dans l’administration. »
Pour Vaea Dang, le bilan est positif : « les participants sont reboostés, ils ont repris le chemin de l’emploi avec plus d’assurance, plus de visibilité et de meilleurs arguments de vente. L’implication en formation a été très forte. Les projets professionnels sont clairs dans l’ensemble. Sur dix stagiaires au final, trois sont intéressés pour reprendre un cursus via l’apprentissage, une par la formation chef de rayon (à venir en 2015), deux par la création d’entreprise et deux sont en cours de négociation pour un CDD ou CVD. » Une expérience concluante pour ces dix cobayes que le SEFI ne devrait bientôt plus retrouver dans ses fichiers de demandeurs d’emploi…




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L'envers du monde : cinq documentaires, cinq visions, cinq débats à l'ISEPP

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L'envers du monde : cinq documentaires, cinq visions, cinq débats à l'ISEPP
PAPEETE, le 19 mars 2015 - Pour sa quatrième édition, "L'envers du monde" continue de proposer documentaires ouvrant une nouvelle vision sur le monde et débats. Ouvert au public et gratuit, l'événement commence lundi prochain à l'ISEPP.

Du 23 au 27 mars, un documentaire sera ainsi projeté tous les soirs dans le grand amphi de l'ISEPP à 18h. Chaque film sera suivi d'un débat contradictoire entre des invités connaissant le thème abordé, et animé par des journalistes professionnels. Tout est gratuit.

Cet évènement, "L'envers du monde", en est à sa quatrième édition. À son origine, il a été créé par deux passionnés de documentaires, tombés amoureux de cet autre regard sur le monde grâce au Fifo : Pierre Ollivier et François Paul-Pont. Les cinq documentaires choisis pour cette édition 2015 sont :


Lundi 23 mars : Internet, la pollution cachée
http://www.tahiti-infos.com/video/
Réalisé par Coline Tison et Laurent Lichtenstein

"Aujourd'hui, 247 milliards de mails transitent chaque jour par la toile. Quelle énergie le permet ? Propre en apparence, le monde virtuel est en réalité aussi polluant qu'énergivore. Si Internet était un pays, il serait le cinquième consommateur mondial d'électricité. Mais ces besoins, immenses, se heurtent à la diminution des ressources énergétiques. Voyage dans les «datacenters», usines de stockage qui fonctionnent jour et nuit, qui vont être les centres névralgiques de la prochaine guerre de l'économie numérique. Certains grands groupes, comme Google ou Apple, ont réagi en construisant de nouveaux centres, utilisant des énergies renouvelables. La Toile pourrait-elle être, à l'inverse, à l'origine d'une troisième révolution industrielle ? "


Mardi 24 mars : Alerte au mercure
http://www.tahiti-infos.com/video/
Réalisé par Sophie Bonnet

"Le mercure se trouve partout, dans les produits d'hygiène, les jouets en plastique, les ampoules à économie d'énergie, les poissons, les amalgames dentaires. En effet, ce métal à l'état liquide est encore utilisé par les industriels en raison de ses nombreuses propriétés chimiques. Pourtant en 2007, l'OMS l'a classé parmi les dix substances les plus toxiques. Des études font désormais le lien avec des maladies neurologiques comme Alzheimer ou la sclérose en plaques. La plupart des pays européens ont adopté des mesures pour limiter son utilisation. Mais les autorités françaises tardent à réagir. Durant de longs mois, une équipe a enquêté dans les cabinets dentaires, les usines de recyclage d'ampoules et les poissonneries. Les résultats sont inquiétants. Après l’omniprésence de l’aluminium, L’Envers du Monde s’intéresse cette année à une autre source lente d’empoisonnement qui concerne assez directement la Polynésie en raison de la concentration croissante de mercure dans la chair du thon mise en évidence par des chercheurs américains de l’Université du Michigan."


Mercredi 25 mars : La Guerre des brevets
http://www.tahiti-infos.com/video/
Réalisé par Hannah Leonie Prinzler

"Aux États-Unis, des femmes atteintes d’un cancer du sein ont mené une croisade juridique victorieuse contre Myriad Genetics. En brevetant deux gènes dont la mutation conjointe révèle une prédisposition au développement d’un cancer des ovaires, le laboratoire s’était assuré un monopole sur les tests de dépistage, mettant potentiellement en danger la vie de patientes dans l’incapacité d’assumer le coût de l’examen. Alors que les lois sur les brevets ont été imaginées pour protéger les appareils et procédés techniques, comment expliquer que 20 % des gènes humains tombent aujourd’hui sous le coup de droits d’exclusivité d’exploitation en Amérique ? Pour David Martin, spécialiste de la propriété intellectuelle, le tournant a eu lieu dans les années 1980 quand, dépassés par le Japon en nombre de brevets déposés, les États-Unis ont révisé leur législation. En supprimant l’obligation de prouver la mise en application d’une invention et en autorisant la brevetabilité de la recherche universitaire, ils ont ouvert la voie à une confiscation (provisoire) du savoir : une situation à l’origine d’un différend entre pays riches et pays en développement. Ces derniers militent, entre autres, pour un accès aux médicaments à des prix abordables. C’est le cas notamment de l’Inde qui, en plus de payer des licences, se voit contrainte de protéger ses ressources traditionnelles – du riz basmati aux postures de yoga –, pour éviter que d'autres ne les brevètent... "


Jeudi 26 mars : Nature, le nouvel eldorado de la finance
http://www.tahiti-infos.com/video/
Réalisé par Sandrine Feydel et Denis Delestrac

"Combien vaut la pluie dans la forêt amazonienne ? 240 000 000 000 $. La barrière de corail à Hawaii ? 600 000 $ par km². Combien vaut la nature ? Combien peut-elle rapporter ? Les experts financiers mesurent la valeur des ressources naturelles et se présentent comme défenseurs de la planète, ou du moins font semblant d’être du côté des défenseurs de la planète. Le documentaire «Nature, le nouvel eldorado de la finance» pose cette question : les ressources naturelles sont-elles des marchandises comme les autres ? À l'heure où l'on craint le pire pour la biodiversité, ce documentaire révèle la financiarisation croissante des ressources naturelles par les banques et les investisseurs privés. Très édifiant ! Résumé : De plus en plus de sociétés financières et d’assurances attribuent un coût à la nature. Des banques et des fonds d’investissements profitent de la raréfaction des ressources et de la disparition programmée de certaines espèces animales pour acheter de véritables réserves qu’ils transforment en produits boursiers potentiellement spéculatifs. Interrogeant des financiers, experts et penseurs, les réalisateurs ont enquêté sur ce système qui soulève des questions morales et pourrait mener à une nouvelle crise financière."


Vendredi 27 mars : L’urgence de ralentir
http://www.tahiti-infos.com/video/
Réalisé par Philippe Borrel, sur une idée originale de Noël Mamère

"Comment, dans un monde où l’accélération s’impose en règle, des initiatives émergent pour redonner sens au temps et inventer de nouveaux modèles pérennes. «Course suicidaire et inconsciente», selon Edgar Morin, l'accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l'épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre au diktat de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes. À rebours du «train fou» du modèle dominant, des alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, sociologues, économistes et scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système. "

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Au Tahoera’a, c'est aussi une histoire de gros sous

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Au Tahoera’a, c'est aussi une histoire de gros sous
PAPEETE, 19 mars 2015 - Les tensions latentes entre Gaston Flosse et Edouard Fritch, ont éclaté lundi au grand jour, avec l’annonce par le Président du soutien de ses champions pour les sénatoriales partielles. Au Tahoera'a, le vainqueur du 3 mai terrassera son adversaire. Et derrière la victoire politique se profile le magot orange.

Un signal fort a été lancé lundi par Edouard Fritch, avec l'annonce de ses champions pour les sénatoriales, alors que les 89 sections de commune polynésiennes doivent procéder, vendredi matin, à l’élection des 650 délégués appelés à voter au scrutin du 3 mai prochain.

Depuis son accession à la Présidence, il y a six mois, Edouard Fritch a pris, pas à pas, ses distances avec son mentor et ex-beau père. De feutrées, les attaques sont devenues publiques.

Mercredi, le Tahoera'a Huira'atira, appareil politique encore fermement tenu par Gaston Flosse, et dont Edouard Fritch est toujours le président délégué, a publié sur son site un communiqué au vitriol à l'encontre du "fils spirituel". Il se dit que Marcel Tuihani, père, en serait l’auteur.

A la fin de son communiqué, le parti conseille à Edouard Fritch "de ne pas persister dans l'erreur tant politique que juridique et de signer la fin des hostilités : sa maison est le Tahoeraa Huiraatira".

Le parti orange reproche à Edouard Fritch de "faire campagne" avec "une débauche de moyens publics" pour "séduire les maires" avant les sénatoriales partielles mai. Début février, l’annulation par le Conseil constitutionnel de l'élection du 30 septembre et la déchéance de deux proches de Gaston Flosse – son gendre, Vincent Dubois, et la fidèle Teura Iriti – a littéralement démoli le semblant d'équilibre qui régnait encore entre pro-Fritch et pro-Flosse au sein du Tahoera’a. Aujourd’hui il apparaît évident que celui qui remportera les sénatoriales du 3 mai terrassera l’autre.

Lundi, Edouard Fritch a annoncé sur le plateau du journal télévisé de TNTV qu'il soutenait, pour ce scrutin, deux candidats autres que ceux choisis par le parti.

Après avoir perdu tous ses mandats en septembre, suite à sa condamnation définitive à trois ans d'inéligibilité dans l’affaire dite des emplois fictifs, à 83 ans Gaston Flosse est désormais contraint de jouer d’une influence qui s’affaiblit à mesure que le groupe Tahoera’a se décompose à l’Assemblée de la Polynésie française.

C'est la guerre

Et en filigrane, la fuite des hommes s'apparente aussi, pour lui, à une hémorragie financière. Seize élus, voire 17 sur les 38 qui siègent sur les bancs orange, ont aujourd'hui rejoint le camp Fritch ; deux des trois députés orange (Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva) et peut-être demain, les deux sénateurs de la Polynésie française. Outre la rémunération versée, chaque année, les 38 représentants Tahoera'a de l'Assemblée gèrent un total de 324 millions Fcfp de crédits collaborateurs, dont la moitié est reversée au groupe. A cela on doit ajouter les 31 millions Fcfp de dotation annuelle due au groupe orange par l'Assemblée.

Potentiellement, chaque représentant apporte donc, du seul fait de ces dotations, près de 5,1 millions Fcfp par an au groupe et indirectement au parti. C'est aussi ce que coûte chaque transfuge au camp Flosse. A quoi on pourra ajouter les 23,4 millions Fcfp de dotation Etat qui abondent chaque année dans les caisses du parti grâce aux 5 parlementaires polynésiens (hors rémunérations et indemnités diverses). Mais l'attributaire de ces fonds est susceptible de changer chaque année en novembre.

De sorte qu'en cas de divorce officiel, c'est à dire en constituant un groupe à l'Assemblée, le camp Fritch pourrait dès aujourd'hui disposer de 105 millions Fcfp de dotations pour ses besoins.

Les sénatoriales partielles seront la charnière, en mai. Gaston Flosse et son parti ont imposé début février le ticket Dubois-Iriti, tandis qu’Edouard Fritch, propose dorénavant à cette élection celle du vice-président de son gouvernement, Nuihau Laurey, et de Lana Tetuanui, l’épouse du très influent président du Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française, Cyril Tetuanui.

Aujourd’hui, malgré sa large victoire dans les urnes aux Territoriales de mai 2013 puis aux municipales d’avril 2014, le Tahoera’a et plus largement la Polynésie française assistent à une guerre de succession. Et en dépit de ce qu’annonçait Edouard Fritch, en septembre dernier, il ne s’agira pas d’une "succession douce".

A l'assemblée, le camp Flosse est désormais de 22 élus sur 57 alors que la majorité est atteinte à 29. En revanche, Edouard Fritch contrôle le gouvernement, dispose de 16 à 17 représentants qui lui sont favorables et a montré des signes d'ouverture à l'opposition.

L'enjeu pour les deux hommes est désormais de convaincre les grands électeurs. Le scrutin fixera le nouveau rapport de force. Et sur ce terrain, Edouard Fritch bénéficie d’atouts de choix à la tête de l’exécutif. Il ne fait pas l’ombre d’un doute aussi que son intervention publique, en soutien à des candidats autres que ceux officiels du Tahoera’a fait suite à une estimation des forces en présence qu’il juge largement en faveur de ses champions. L’avenir le dira ; mais en attendant le divorce est consommé et public, entre les deux hommes. Et en politique comme ailleurs, l'argent est l'âme soeur du pouvoir.

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Attention aux vols de scooters et de cyclomoteurs

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Attention aux vols de scooters et de cyclomoteurs
PAPEETE, le 19 mars - La gendarmerie appelle à la vigilance après avoir constaté dans sa zone de compétence, depuis 3 ans, une augmentation constante des vols de cyclomoteurs et de scooters.

73 deux roues ont été dérobés en 2013, 103 en 2014 et cette tendance se confirme avec déjà 39 vols de ces engins motorisés au cours du premier trimestre 2015.
L'analyse des circonstances de commission de ces vols fait apparaître qu'ils sont principalement commis :
– la nuit ;
– dans l'enceinte de résidence au domicile du propriétaire ;
– dans 50% des cas les deux roues n'étaient pas cadenassés ;
– Il est noté également une nette préférence des voleurs pour les scooters de la marque PIAGGIO.
Ils sont très rapidement repeints, maquillés ou démontés. Les pièces sont remontées sur d'autres cyclomoteurs. Ainsi seulement 30 % d'entre eux sont retrouvés et restitués à leur propriétaire.
La gendarmerie met en donc garde les propriétaires et usagers de ce type de deux roues en préconisant les simples mesures suivantes :
- Ne pas laisser la clef sur le NEIMAN et verrouiller systématiquement le système antivol même à son domicile.
- Chez soi, ne pas laisser l'engin visible depuis la rue.
- Utilisation d'un antivol amovible (type chaine) qu'il convient de solidariser avec un élément fixe du lieu de stationnement ( poteau, clôture ….. )

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Un gros planteur de Papara incarcéré à Nuutania

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Un gros planteur de Papara incarcéré à Nuutania
PAPEETE, 19 mars 2015 - Un cultivateur de cannabis interpellé samedi à Papara a été jugé jeudi en comparution immédiate et incarcéré à Nuutani.

Samedi 14 mars, les militaires de la gendarmerie de Papara ont interpellé un producteur de cannabis. A son domicile, ils venaient de découvrir 818 pieds de cannabis, 1,3 Kg d'herbe séchée, 136 000 Fcfp en espèces et 3 lampes servant à la culture "indoor".

Les investigations ont également permis la saisie d'un véhicule BMW de type X5. L'auteur des faits a été présenté au parquet de Papeete jeudi. Jugé en comparution immédiate, il est condamné à un an de prison et incarcéré à Nutaania.

La saisie de son véhicule BMW X5 et de la somme de 136 000 Fcfp ont été confirmées par le tribunal.

Un gros planteur de Papara incarcéré à Nuutania

Un gros planteur de Papara incarcéré à Nuutania

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Récolte de dons pour les sinistrés du Vanuatu à l’assemblée de la Polynésie française

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Afin de venir en aide au Vanuatu, sinistré suite au passage du cyclone Pam, l’assemblée de la Polynésie française s’associe à la démarche du gouvernement du Pays et organise une récolte de dons ouverte à tous dans le hall René Leboucher de l’assemblée.

Les dons en denrées périssables (riz, sucre, lentilles, pâtes, haricots, lait en poudre, boîtes de conserve, eau, etc.) ou en vêtements pourront être déposés dans le hall René Leboucher les vendredi 20 mars et samedi 21 mars 2015 de 8 h à 16 h et le dimanche 22 mars 2015 de 8 h à 12 h.

Une équipe sur place sera chargée de récolter, recenser et trier les dons avant de les acheminer vers la flottille administrative à Motu Uta pour être chargés dans les conteneurs à destination du Vanuatu.

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Le cyclone Nathan épargne de gros dégâts au nord-est de l'Australie

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Le cyclone Nathan épargne de gros dégâts au nord-est de l'Australie
Sydney, Australie | | vendredi 20/03/2015 - Le cyclone Nathan a déferlé vendredi sur le nord-est de l'Australie mais la région a apparemment évité des dégâts étendus, la tempête ayant touché terre dans un endroit reculé.

Nathan, tempête tropicale de catégorie 4 sur 5, a dévié de sa route au moment de toucher terre, virant vers le nord et évitant ainsi Cooktown. Cette localité de 2.500 habitants est située à 260 kilomètres au nord de la localité de Cairns, l'un des points de départ pour les touristes désireux d'explorer la Grande barrière de corail.

Le cyclone a également évité en grande partie la localité aborigène voisine de Hopevale.

"Je crois que nous avons de la chance, le cyclone est parti dans les zones les moins peuplées", a dit un responsable des services de secours de l'Etat du Queensland. "Le cyclone est en train de diminuer d'intensité et c'est une bonne nouvelle."

La Première ministre de l'Etat Annastacia Palaszczuk a expliqué qu'aucune victime n'était à déplorer.

Nathan est arrivé quelques jours après le passage dévastateur sur le Pacifique Sud du cyclone Pam de catégorie 5, qui a balayé en particulier l'archipel du Vanuatu, faisant de gros dégâts.

Le nord de l'Australie avait été frappé en février par deux violentes tempêtes. Les cyclones sont fréquents dans le nord-est du pays et varient en intensité sur une échelle qui va de 1 à 5.

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Décès de l'ex-Premier ministre australien Malcom Fraser

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Décès de l'ex-Premier ministre australien Malcom Fraser
Sydney, Australie | | vendredi 20/03/2015 - L'ancien Premier ministre conservateur australien Malcom Fraser (1975-1983), artisan du développement des relations de Canberra avec l'Asie de l'Est et du Sud-Est et grand pourfendeur de l'apartheid, est décédé vendredi à l'âge de 84 ans, ont annoncé ses services.

"C'est avec une grande tristesse que nous vous informons qu'après une brève maladie, John Malcolm Fraser est mort paisiblement aux premières heures, le 20 mars 2015", indique un communiqué.

Malcolm Fraser, membre du Parti libéral (conservateur), est devenu le 22e Premier ministre australien à la faveur de la plus grave crise constitutionnelle qu'ait traversée l'Australie, le limogeage de son prédécesseur travailliste Gough Whitlam par le représentant de la reine d'Angleterre, chef d'Etat de l'Australie.

Malcom Fraser avait été nommé pour s'occuper des affaires courantes, ce qui ne l'avait pas empêché de remporter ensuite trois élections.

Fervent défenseur des droits de l'Homme, il s'était opposé sans ambiguïté à la politique d'apartheid de l'Afrique du Sud, réclamant la réforme du régime ségrégationniste. Il a également joué un rôle de premier plan dans les efforts menés par le Commonwealth en faveur d'un Zimbabwe indépendant.

Il fut aussi l'artisan du développement des relations commerciales et diplomatiques entre l'Australie et l'Asie de l'Est et du Sud-Est.

Après avoir quitté le pouvoir en 1983, il a continué à jouer un rôle important sur la scène diplomatique, militant pour que Canberra occupe un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.

En 2000, il s'était vu décerner la médaille australienne des droits de l'Homme pour ses actions en ce domaine, à la fois dans son pays et sur la scène internationale.

Ces dernières années, il s'était mis à avoir un regard critique sur le Parti libéral, dénonçant ses vues sur l'immigration, la guerre en Irak et la question aborigène.

L'ancien Premier ministre Gough Whitlam, l'artisan d'importantes réformes qui ont transformé le visage de l’Australie, est lui-même décédé le 21 octobre à 98 ans.

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The Ultimate Waterman #4 - Longboard : 2ème victoire d'affilée pour Daniel Kereopa. (& Diaporama)

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Le Maori Daniel Kereopa remporte sa 2ème épreuve d'affilée, le longboard, et se retrouve 1er au classement. Kai Lenny, le favori, se retrouve donc en 2ème position avant la dernière épreuve, le SUP downwind prévue samedi. The Ultimate Waterman tient ses promesses avec une série de compétitions exceptionelles aux quatre coins de la Nouvelle Zélande. Manoa Drollet est 3ème au général.
The Ultimate Waterman #4 - Longboard : 2ème victoire d'affilée pour Daniel Kereopa. (& Diaporama)

The Ultimate Waterman #4 - Longboard : 2ème victoire d'affilée pour Daniel Kereopa. (& Diaporama)

RAGLAN, le 19 mars 2015. Après un débriefing de la journée de compétition de paddle SUP, la majeure partie de l'équipe ne supportant pas le froid intense rencontré à Dunedin, Greg Townsend a décidé d'écourter le séjour dans le sud de la Nouvelle Zélande. La quarantaine de personnes composant l'équipe a pris un premier, puis un deuxième avion pour ensuite se rendre en voiture à Raglan.

 

Raglan, situé à environ 120 km au sud ouest de Auckland, est le spot de surf le plus connu de Nouvelle Zélande, c'est celui de la vidéo où l'on voit Laird Hamilton faire de l'hydrofoil. La vague, qui déroule en gauche, est interminable. L'organisation a décidé de lancer l'épreuve de longboard en fin de journée, après plus de 10H de voyage.

 

Le favori de cette épreuve était Daniel Kereopa, un prof de surf qui fut plusieurs fois champion de Nouvelle Zélande de la discipline. Au moment de commencer l'épreuve, tous les locaux du spot ont laissé la place aux compétiteurs. Des vagues de 1M à 1M50 environ déroulent le long de cailloux très glissants, la marée monte petit à petit.


The Ultimate Waterman #4 - Longboard : 2ème victoire d'affilée pour Daniel Kereopa. (& Diaporama)

Dans la 1ère série on retrouve Manoa Drollet, Georges Cronsteadt, Mark Visser et Daniel Kereopa. Le maori de 37 ans est plutôt léger et bien entraîné, il évolue bien sur la vague, enchaînant rollers, cut backs, nose riding, sans jamais se laisser dépasser par la vague.

 

Georges Cronsteadt prend quelques vagues même si ce n'est pas sa discipline de prédilection. Il a 'galéré' toute la semaine dans les épreuves de surf et devrait revenir aux avant postes samedi lors de l'épreuve de SUP downwind, une épreuve d'endurance.

 

Manoa Drollet a un petit gabarit, il est léger, c'est la 1ère fois qu'il participe à une compétition de longboard. Il évolue bien sur la vague. Pensant bien faire en exécutant beaucoup de 'nose riding' à l'avant de sa planche, il en oublie de venir parfois taper la vague avec des rollers alors qu'il réussit à prendre de bonnes vagues assez creuses. Kala Alexander le Hawaiien le prévient, mais c'est trop tard, les dernières vagues de la série seront moins puissantes.

 

Mark Visser en profite pour scorer. Nos deux Tahitiens ne se qualifient pas pour la finale. Dans la 2ème série de demi finale, Kai Lenny et Connor Baxter éliminent Kala Alexander, qui tombe beaucoup sur ces vagues manquant un peu de puissance, et Danny Ching qui, comme Georges, préfère ramer que surfer.

 

En Finale, c'est Kai Lenny le Hawaiien, frustré de sa 2ème place en paddle SUP, qui prend la tête de la finale, en exécutant des rollers radicaux sur deux bonnes vagues. Mark Visser surfe mieux que pendant sa demi finale, Connor Baxter évolue bien également mais ses virages manquent de radicalité. Finalement, en fin de série, Daniel Kereopa va prendre une très longue vague et obtient de la part des juges les points nécessaires à sa 2ème victoire d'affilée. Il avait pris son 'double whammy' (points X2) en longboard et se retrouve donc en très bonne situation avant l'épreuve d'endurance.

 

En interview Kai Lenny semble déçu par rapport à la décision des juges 'Au moins en SUP downwind, il y a le 1er, le 2ème, le 3ème, on voit bien qui gagne'

Le triple champion du monde de paddle SUP n'est pas habitué à perdre. Un des juges arbitres présents arrive tout droit d'Australie où il a jugé lors de la 1ère compétition du WCT à Snapper Rocks, le Quik Pro. Daniel est heureux d'avoir gagné devant son public, notamment sa mère qui l'embrasse à sa sortie de l'eau. Un public nombreux a assisté au spectacle.


The Ultimate Waterman #4 - Longboard : 2ème victoire d'affilée pour Daniel Kereopa. (& Diaporama)

Daniel Kereopa au micro de l'envoyé spécial de Tahiti Infos :

 

2ème victoire d'affilée ?

 

« Oui, clairement la plus émouvante. Voir ma mère venir me supporter, voir la joie dans ses yeux m'a rendu heureux, j'ai eu un peu envie de pleurer (rires), je surfe pour ça (...) Raglan est l'endroit qui m'a tout appris. J'avais un peu de pression par rapport à la famille et les fans présents, il fallait que je croie que les meilleures vagues allaient se présenter et par chance elles sont venues. » (rires)

 

Tu aimerais qu'un Polynésien gagne le Ultimate Waterman ?

 

« Oui, je serais très content de gagner où qu'un Polynésien gagne. Une longue lignée ancestrale a fait que cela puisse arriver. »

 

Un remerciement ?

 

« Oui, je voulais remercier tout ceux qui ont cru en moi. Je surfe pour moi mais aussi pour eux, pour tous les enfants qui cherchent une inspiration. Je suis quelqu'un d'amical qui aime parler aux enfants. Je suis content de leur transmettre des choses pour que leurs rêves se transforment en réalité. »

 

Kai Lenny n'a pas été facile à battre ?

 

« Oui, il a bien surfé tout cet aprèm. Il a mis la pression d'entrée avec deux bonnes vagues mais ma longue expérience de 15 ans m'a permis de garder mon sang froid pendant ces 45 minutes et verrouiller la situation avec ma dernière vague. L'expérience se gagne avec les années, elle ne vient pas en un jour. J'ai des titres de champion mais ce n'est pas la plus important, l'important...c'est que je surfe... » (rires) SB


Le classement :

 

1, Daniel Kereopa (NZL)* 4,253
2

Kai Lenny (HAW)*, 3,980
3

Manoa Drollet (TAH)*, 3,666
4

Danny Ching (USA)*, 3,611
5

Mark Visser (AUS)*, 3,533
6

Georges Cronsteadt (TAH)*, 3,251
7

Kala Alexander (HAW)*, 3,101
8

Connor Baxter (HAW), 2,625



The Ultimate Waterman #4 - Longboard : 2ème victoire d'affilée pour Daniel Kereopa. (& Diaporama)

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Rhône: pour échapper à la surveillance du patron, il perturbe l'atterrissage des avions

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Rhône: pour échapper à la surveillance du patron, il perturbe l'atterrissage des avions
Lyon, France | | vendredi 20/03/2015 - Un homme de 50 ans qui, pour ne plus être localisé par son patron brouillait une surveillance électronique, a été arrêté jeudi par la police car il gênait dans le même temps des atterrissages d'avions à l'aéroport de Bron (Rhône).

Selon la police, les avions en approche de l'aéroport voyaient depuis le 5 mars, leur système de radio-navigation perturbé régulièrement par une source de brouillage provenant de Vaulx-en-Velin, commune située à proximité de l'aéroport de Bron.

Après enquête et une plainte de la direction générale de l'aviation civile (DGAC), le signal a été localisé dans l'enceinte de la société où était employé le quinquagénaire, dans le camion qu'il utilisait.

L’employé de cette société a expliqué avoir acquis un brouilleur depuis deux ans et l'actionner régulièrement "pour empêcher son employeur de le localiser", ont indiqué les policiers.

Les raisons qui ont conduit l'employé à brouiller sa localisation, n'étaient pas connues vendredi.

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MMA : Raihere Dudes est le nouveau champion SFC !

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MMA : Raihere Dudes est le nouveau champion SFC !
Lors de la 19ème édition de la Spartan Fighting Championship Croatia qui s’est déroulée à Zagreb, Raihere Dudes a réussi l’exploit de battre le champion en titre du SFC light weight Sergey Seminov Inachov par TKO au 2ème round.

Et pourtant le combat était mal engagé pour notre aito, après des échanges très durs, Raihere à été durement touché pendant la joute ! A tel point que d’anciennes blessures, qu’il s’était faites au niveau de la tête, durant ses derniers sparring à Tahiti, se sont réouvertes.

L’arbitre a même pris la décision d’interrompre le duel pour faire examiner le tahitien auprès du médecin, ce qui a sérieusement inquiété notre représentant craignant que le docteur décide d’arrêter la rencontre mais heureusement les blessures n’étaient que superficielles.

C’est à la deuxième reprise que tout bascule en faveur du « Islander » après 43 secondes, il réalise une superbe manoeuvre ! Il réussit à contrer le take-down du russe par un superbe coup de genoux qui le percute directement au plexus. Sergey est durement touché et se retrouve au tapis. Sans perdre une seconde notre warrior polynésien se précipite sur son adversaire et comme un rouleau compresseur lui assène une série de coups de poing sur la tête, le russe ne comprend plus rien et reste dans l’incapacité de riposter. L’arbitre ne tardera pas a arrêté le combat. Raihere Dudes décroche la ceinture du champion !

MMA : Raihere Dudes est le nouveau champion SFC !
Après son combat Raihere a dû être examiné à l’hôpital le plus proche pour contrôler ses blessures à la tête et à son genou qui a souffert de plusieurs chocs pendant les "take down" porté par le russe. A l’issue du contrôle médicale Raihere s’en sort avec quelques pansements au visage. Le docteur le rassure en pensant que notre combattant sera disponible pour son deuxième combat samedi 21 mars au Road 2 War 3.

Le tahitien s’envole donc avec ses coachs du Arena MMA en direction des Etats – Unis pour rejoindre ses frères d’armes James Morohi et Tamahau McComb. Une fois rassemblés les trois aitos passent l’ultime étape de la visite médicale de pré-combat où le docteur de l’Archangel Worldwide Promotions annonce une mauvaise nouvelle à Raihere. Suite à ses blessures du premier combat, des coupures au nez et à l’arcade qui sont jugés encore profondes. Les dirigeants ont pris la décision d’annuler son combat pour éviter tout risque de saignement.

Raihere tient à rassurer sa famille, ses amis et ses supporters que sa santé est excellente mais la commission du Archangel Worldwide Promotions est très strict à la préservation de l’intégrité physique de ses combattants. The islander restera tout de même aux côtés de ses partenaires pendant leurs combats pour les coacher. James et Tamahau feront leurs premiers pas en Class A.

Raihere tenait à remercier sa famille, sa compagne, ses amis et tous ses supporters qui le suivent depuis plusieurs années maintenant. Il remercie tout particulièrement ATN sans qui ce rêve n’aurait pu être réalisé ainsi que Aitosport et Sparkeen qui l’aident à vivre de sa passion. Un gros Big up a ses coachs du Team Arena MMA qui se sont déplacés spécialement en Croatie pour le soutenir.

Les trois aitos arriveront sur Tahiti dimanche 22 mars à 22h30

Suivez les résultats de nos aitos sur www.sportstahiti.com !

Lire aussi JJB : A la rencontre du Team millenium




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File d'attente pour le café de Sydney théâtre d'une prise d'otages

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File d'attente pour le café de Sydney théâtre d'une prise d'otages
Sydney, Australie | | vendredi 20/03/2015 - Les habitants de Sydney devaient patienter vendredi pour rentrer dans le café où un islamiste déséquilibré avait pris 17 personnes en otages, à l'occasion de la réouverture de l'établissement trois mois après le drame qui s'était soldé par la mort de deux clients et de l'auteur de l'attaque.

A l'intérieur du café Lindt, en plein coeur de Sydney, des plaques toutes simples rendaient hommage au gérant du café Tori Johnson, 34 ans, tué à bout portant par Man Haron Monis, et à l'avocate Katrina Dawson, une mère de trois enfants de 38 heures tuée par le ricochet d'une balle tirée par la police.

Le Premier ministre de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud Mike Baird a rencontré les employés du café peu avant qu'il ne rouvre, en particulier Joel Herat, qui travaillait le 15 décembre, le jour où le preneur d'otages d'origine iranienne a fait irruption dans l'établissement.

"Je lui ai dit que la ville était très fier de lui, fier qu'il soit si fort malgré tout ce qu'il a vécu", a-t-il dit à la presse. "C'est un jour difficile mais aussi à bien des égards un jour d'espoir. La ville a été mise à l'épreuve mais la journée d'aujourd'hui nous rappelle que nous allons de l'avant", a-t-il ajouté.

Des dizaines d'Australiens étaient venus pour acheter un café ou un chocolat chaud et une file d'attente s'était formée devant l'établissement.

"J'ai été profondément touché par la mort de deux habitants de Sydney lors de cet événement aléatoire", expliquait Alan Sexton. Mais le drame "nous a tous réuni", a-t-il ajouté.

Le rez-de-chaussée du café avait été endommagé lors de l'assaut donné par la police le 16 décembre contre le preneur d'otages qui se disait inspiré par le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.

Monis, qui ne faisait pas mystère de ses opinions extrémistes et qui avait un passé violent, avait été abattu par les forces de l'ordre. Au moment de la prise d'otages, il était en liberté sous contrôle judiciaire alors qu'il était inculpé de complicité de meurtre ainsi que de multiples délits à caractères sexuel.

Le directeur général de Lindt pour l'Australie s'est félicité de ce "nouveau départ". "Les trois derniers mois ont été très tristes pour tout le monde, on a vécu les montagnes russes de l'émotion", a-t-il dit à la Australian Broadcasting Corporation.

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Taekwondo : Te Ui Api no Papeete organise sa deuxième coupe ce samedi!

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Taekwondo : Te Ui Api no Papeete organise sa deuxième coupe ce samedi!
PAPEETE, le 20 mars 2015. (COMMUNIQUE) La deuxième Coupe Te Ui Api no Papeete de taekwondo, spéciale Maire de Papeete, se tiendra ce samedi 21 mars 2015, à partir de 8 heures, dans la salle Maco Nena à Tipaerui - Papeete.

Elle est organisée sous l'égide de la Ligue régionale de taekwondo de Polynésie française. Elle réunira les 11 clubs de la Ligue affiliés à la FFTDA.

L'entrée est fixée à 500 Fcfp (à partir de 5 ans), une buvette est prévue.

Contacts : Heimataura, au 87 77 56 36, ou Ferdinand, au 87 35 09 56.

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Carnet rose: Vincent Dubois et Cora Flosse ont eu des jumelles

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Carnet rose: Vincent Dubois et Cora Flosse ont eu des jumelles
PAPEETE, le 20 mars 2015- C'est un Vincent Dubois très ému que nous avons croisé hier soir dans les rues de Papeete, et pour cause. L'épouse de l'ancien sénateur, Cora Flosse, fille de Gaston Flosse, était alors sur le point d'accoucher. Ce matin Romy et Grace, deux petites jumelles sont venues agrandir la famille. Félicitations aux parents!

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Après le CA de vendredi, la menace de grève se confirme à la CPS

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Après le CA de vendredi, la menace de grève se confirme à la CPS
PAPEETE, 20 mars 2015 – La CPS a tenu un conseil d’administration de crise, vendredi matin, sur fond de préavis de grève. Les syndicats réclament la tête du directeur de l’établissement, Régis Chang, en dépit d'un CA qui lui reste majoritairement favorable. La grève dès mardi semble inévitable.

Vendredi, en CA, Régis Chang n'a pas posé sa démission. Cette déclaration était peu probable compte tenu du soutien dont bénéficie le directeur de la CPS de la part d’une majorité du Conseil d’administration. Mais c’était la seule issue annoncée par les syndicats pour éviter la grève, dès mardi.

> Lire aussi : Préavis de grève à la CPS : les négociations piétinent autour de la tête de Régis Chang

Le directeur de la CPS a simplement précisé, lors de ce CA de crise, vendredi, que son détachement de la banque Socredo arrive à échéance en septembre 2015. Dans ce contexte, si elle le souhaite, la Caisse a le loisir d'organiser son remerciement. Cette déclaration n'a pas été du goût de l'intersyndicale qui appelle à la grève dès mardi, pour non respect du protocole d'accord signé le 8 décembre.

Depuis début mars, la Caisse de prévoyance sociale (CPS) est sous la menace d’une grève de son personnel, à l’appel d’une intersyndicale rassemblant les centrales CSTP-FO, O Oe To Oe Rima, Otahi, CSIP et le syndicat des cadres de la CPS. Le point déclencheur avait été la perspective d’une réforme de la convention collective de cet établissement chargé de la gestion du système de couverture sociale polynésien, comme prévue dans le projet de convention Etat-Pays pour le retour de Paris dans le financement du Régime de solidarité territorial.

Depuis cette mesure a reçu un avis défavorable du CESC et il semble que l’Assemblée ne soit pas pressée de délibérer sur cette question.

La CPS emploie 477 agents à travers la Polynésie, dont une part important au siège de Papeete. Elle sera amenée à jouer un rôle clé en 2015 et 2016 dans le cadre de la réforme du système de la Protection sociale généralisée (PSG) que doit mettre en œuvre le Pays. Le CA estime que le moment est très mal choisi pour opérer des remplacements à la direction de la CPS. Le pis-aller de la nomination d’un adjoint au directeur chargé des relations humaines a été envisagé pour contenter le personnel.

Mais les négociations buttent sur la question de l’avenir du directeur de la CPS. Les syndicats souhaitent qu’il annonce son départ pour juin prochain ; mais Régis Chang garde la confiance de la majorité du CA et ne devrait pas démissionner sous la pression d’un personnel qui lui reproche des méthodes managériales trop fermes.
Une première menace de grève avait pu être désamorcée in extremis au terme de 15 heures de négociations, entre le 6 et le 8 mars derniers, à la veille de l’arrivée en Polynésie française de la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin.

Mais il semble que rien aujourd’hui ne puisse satisfaire les demandes syndicales pour lever le dernier préavis de grève qui prend effet mardi 24.

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6ème édition du concours Orero de la circonscription 8 (Faa'a et Punaauia)

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6ème édition du concours Orero de la circonscription 8 (Faa'a et Punaauia)
FAA'A, le 20 mars 2015. (COMMUNIQUE) Ce mardi 24 mars 2015 à partir de 8h30, en partenariat avec la commune de Faa’a, la sixième édition du concours Orero de la circonscription 8 se tiendra sous le chapiteau du Motu Ovini.

Cette année scolaire 2014-2015 est particulière pour la circonscription 8. Elle coïncide avec l’Année de l’Union puisqu’elle réunira les meilleurs orateurs de chaque établissement scolaire des communes de Faa’a et de Punaauia, afin de désigner le grand finaliste.

Au cours de cet évènement, un hommage particulier sera rendu en l’honneur à M. Jean-Marius Raapoto, ancien ministre de l'Éducation et 2ème adjoint au maire en charge de l’Education durant les mandatures de 2001 à 2014.

Chaque année, cet art oratoire a été remis au goût du jour dans les écoles. Un concours a lieu dans chaque établissement scolaire de Faa’a pour sélectionner le meilleur orateur. On constate qu’il y a un grand engouement des enfants de Faa’a pour le Orero. Les 5 écoles de Faa’a : Vaiaha, Piafau, Teroma, Pamatai et Farahei Nui, présenteront 15 candidats et les 4 écoles de Punaauia : Maehaa Nui, Manotahi, 2+2=4, Punavai Plaine présenteront 8 candidats.

Un travail de fond est mené par le personnel enseignant sur le déplacement sur scène, la mémorisation et la compréhension du texte en tahitien durant l’année en partenariat avec le service culturel de la municipalité de Faa’a. C’est ainsi que chaque représentant déclamera devant un public de 600 personnes.

C’est donc ce jeudi 19 mars que l’équipe pédagogique des écoles de Faa’a et Punaauia en partenariat avec la commune de Faa’a notamment pour la logistique, le transport, la sécurité, la culture et la communication se sont réunis afin de finaliser les préparatifs de cette grande rencontre.

Les parents, les ami(e)s, les passionné(e)s de notre culture sont conviés à assister à cette représentation gratuite.

LE PROGRAMME PREVISIONNEL DE LA MATINEE

8h00 -Accueil des invités, des élèves et enseignants, des parents par les percussions ou « mave mai » de l’école 2+2=4

8h30 -Ouverture
-Chorale collective (5 classes représentant les 5 écoles élémentaires par Serge TUARAU)

8h35 Discours des personnalités (le Maire de Faa’a et Punaauia, le Ministre, L’IEN)
-Présentation des membres du jury par l’EALCP

8h45 -Prestation d’une classe de l’école maternelle d’ Atinuu, SG Violette PIRITUA

8h58 Discours 1 Présentation bilingue des textes (résumés) des candidats 1 et 2 par Patricia (reo) et Félix (français)

9h00 -Présentation des orateurs 1 et 2 en T, en F, en A soit par un élève ou 3 élèves de CM2 ou 6ème

9h05 -Chorale collective de Punaauia, accompagné de Georges ARAKINO
-Danses : classe CM1 d’Yvonne VOGNIN par Vero « ecole de danse Heirani

9h10 Discours 2 Présentation bilingue des textes (résumés) des candidats 1 et 2 par Patricia (reo) et Félix (français)
-Présentation des orateurs 3 et 4 en T, en F, en A soit par un élève ou 3 élèves de CM2 ou 6ème

9h20 -Chorale collective, tous les élèves de Faa’a, accompagnés par les ukulele (Vaiaha, Farahei nui) de Joel Burns
-Poésie
-Discours 3 Présentation bilingue des textes (résumés) des candidats 1 et 2 par Patricia (reo) et Félix (français)
-Présentation des orateurs 5 et 6 en T, en F, en A soit par un élève ou 3 élèves de CM2 ou 6ème

9h35 -Chorale collective de Punaauia, accompagné de Georges ARAKINO
-Percussion de 2+2=4, classe de YAU Kali
-Discours 4 Présentation bilingue des textes (résumés) des candidats 1 et 2 par Patricia (reo) et Félix (français)
-Présentation des orateurs 7 et 8 en T, en F, en A soit par un élève ou 3 élèves de CM2 ou 6ème

-Danse de la classe de Vaitiare VANFFAUT
-Chant, classe CM1 de Suzanne FONG
-Discours 5 Présentation bilingue des textes (résumés) des candidats 1 et 2 par Patricia (reo) et Félix (français)

-Présentation des orateurs 9 et 10 en T, en F, en A soit par un élève ou 3 élèves de CM2 ou 6ème

-Poésie : classe CM1/CM2 TEAVAI Maheata
-Chants des CM1 de Pamatai

-Délibération/orchestre Ukulele de Joel Burns

-Hīmene nā Faa’a : « Toriri mai ra te hupe »

-Remerciements, résultats et remise des prix

-Clôture : Chant : par orchestre de Joel Burns

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Salon du livre de Paris : Caroline Tang à la rencontre des auteurs polynésiens

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Salon du livre de Paris : Caroline Tang à la rencontre des auteurs polynésiens
PARIS, le 20 mars 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La nouvelle déléguée de la Polynésie française, Caroline Tang, est allée jeudi soir, à la rencontre des éditeurs et auteurs polynésiens présents au Salon du livre de Paris. Cette visite a été l’occasion pour elle de marquer son soutien aux écrivains du fenua, dont les ouvrages participent notamment à la promotion de la collectivité.

Caroline Tang a affirmé à Christian Robert, président de l’Association des éditeurs de Tahiti et ses îles (AETI), sa volonté de faire de la Délégation un lieu de promotion de la littérature polynésienne. Dans cet objectif, séances de dédicaces et soirées littéraires pourraient être organisées régulièrement au 28 boulevard Saint-Germain.

200 000 visiteurs attendus

Cette année, quatre auteurs (Flora Devatine, Teheiura, Dominique Morvan et Michèle De Chazeaux) et quatre éditeurs (Au vent de îles, Littérama’ohi, Univers polynésien et Ura éditions) sont présents au Salon du livre de Paris, sur le stand océanien regroupant sur 80 m², la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna.Environ 200 000 visiteurs sont attendus pour cet évènement qui se tient, jusqu’au 23 mars, au Parc des expositions de la Porte de Versailles.



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Randonnée: Suivez la voie de l'eau à la Fautaua

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Randonnée: Suivez la voie de l'eau à la Fautaua
PAPEETE, le 20 mars 2015- A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, la Polynésienne des Eaux, en partenariat avec la Ville de Papeete, ouvrent la Vallée de la Fautaua gratuitement au public, du 20 au 29 mars 2015 afin de lui proposer une balade ludique, dédiée à l’environnement, aux métiers de l’eau et la culture polynésienne.

La Vallée de la Fautaua attire régulièrement des marcheurs, des coureurs, des randonneurs ou des étrangers. Véritable sanctuaire botanique, le chemin qui suit les courbes de la rivière Fautaua est une invitation à découvrir l’histoire des espèces indigènes, des plantes introduites et naturalisées de l’île de Tahiti. Ce sentier est également un hymne culturel aux traditions polynésiennes autour du Marae, la littérature de Pierre Loti et la légende de Mo’o.


Initier à une balade originale
Randonnée: Suivez la voie de l'eau à la Fautaua
Spécialisée dans la production, de la distribution d’eau potable et de l’assainissement des eaux usées en Polynésie française, la Polynésienne des Eaux opère depuis la Vallée de la Fautaua ; ce territoire représente 90% de la production d’eau potable de la ville de Papeete.
Déversoir, galeries drainantes, forages horizontaux et verticaux, micro-turbine, le parcours qui part du siège de la Polynésienne des Eaux est un moyen d’initier le public à la gestion des services de l’eau, aux défis de la préservation des ressources naturelles et de l’environnement. Elle ouvre la possibilité d’informer, sensibiliser et expliquer des métiers et des ouvrages techniques qui font eux aussi, partis du patrimoine de la ville de Papeete.

Deux voies, deux balades complémentaires
Randonnée: Suivez la voie de l'eau à la Fautaua
La Vallée de la Fautaua est un patrimoine naturel et historique de la ville de Papeete. Au cours de deux itinéraires balisés, vous pourrez découvrir ses
trésors.
L’itinéraire familial (durée : 1 heure environ, distance : 4 km)
En traversant la rivière, vous aurez accès au Marae de Fautaua et pourrait suivre le sillon d’une de nos galeries drainantes avant de traverser la rivière
et retrouver le chemin du retour. Cet itinéraire nécessite de se mouiller…
L’itinéraire découverte (2 heures, distance : 8 km)
Continuez jusqu’au pont de Pierre Loti pour apercevoir a cascade. Tout au long de votre marche vous pourrez découvrir plusieurs espaces thématiques.

Te Aroa o Te Vai : Un sentier balisé de 4 kms
Randonnée: Suivez la voie de l'eau à la Fautaua
Depuis le parking de la Polynésienne des Eaux, la randonnée pédestre commence jusqu’au pont qui conduit au Fort Fachoda sur la gauche et à une cascade en fond de Vallée. Cette piste de terre s’étend sur 8 kms environ.
Une série de 5 panneaux explicatifs constituant des espaces ludiques et itinéraires « découvertes » et une dizaine de panneaux consacrés à la faune
anime le chemin .

Cinq espaces ludiques
Tout long de la balade et placés à intervalles réguliers, cinq grands panneaux accompagnent le randonneur. Chaque panneau est dédié à présenter les ouvrages techniques, les plantes environnantes et une explication culturelle.
Des panneaux d’identification
Sur le modèle des sentiers botaniques, une dizaine de panneaux mette en valeur une plante ou un arbre unique sur le parcours.
A la fin de cette route balisée, la Polynésienne des Eaux propose aux visiteurs de revenir sur ses pas. Le visiteur aura néanmoins la possibilité de continuer
son itinéraire s’il le désire.

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Suite des travaux sur la réforme de la PSG

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Suite des travaux sur la réforme de la PSG
PAPEETE, le 20 mars 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Les travaux sur la réforme de la PSG (protection sociale généralisée) se poursuivent au rythme d’une réunion chaque semaine à la Présidence de la Polynésie française.

L’instauration de la PSG en 1994 a conféré au système de protection sociale polynésien sa vocation universelle en instituant le droit à la sécurité sociale pour tous. L’objectif de ces travaux est de continuer à garantir le meilleur système de protection sociale et sanitaire aux Polynésiens tout en maîtrisant son coût.

La vocation universelle de la PSG implique une concertation qui va au-delà du cercle des initiés. Ces ateliers réunissent donc des personnes d’horizons divers.

Les premières séances ont été consacrées à une présentation exhaustive des situations des régimes de retraite tranche A et tranche B et de l’assurance maladie.

Pour ce qui concerne la retraite, il s’agit de prendre connaissance de l’évolution des régimes tranches A et B et de faire des propositions pour assurer leur solidité financière et leur fonctionnement solidaire.

Pour la maladie, la question de fond demeure la garantie de l’accès aux soins et l’égalité des droits de tous en matière de santé et la soutenabilité de son financement.

L’atelier thématique sur les semaines à venir portera sur l’examen de la faisabilité d’un régime unifié de la branche maladie, l’harmonisation des prestations au sein de la branche, son financement et son organisation.

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