PAPEETE, mercredi 11 décembre 2013. La DSP (direction de la sécurité publique) a procédé ce matin vers 7 heures, quartier de La Mission, à l’interpellation de Teiri Athanase, alias Taginuihoe, le roi Pakumotu. Deux de ses filles, présentes dans la maison du «souverain» sexagénaire au moment de la descente, ont également été interpellées.
La perquisition au domicile familial a permis aux policiers de saisir plusieurs centaines de millions de «patu» cette monnaie illégale dont l’Etat Pakumotu avait annoncé la mise en circulation à la fin du mois d’octobre dernier à Tahiti. Des planches à billets de «patu» et du matériel informatique, notamment des imprimantes professionnelles utilisées pour la fabrication de ces billets ont également été saisis au domicile du roi Pakumotu, dont la maison était également le siège de l’imprimerie officielle de cet état fantoche, une monarchie républicaine polynésienne qui s’est autoproclamée indépendante en juin 2010.
Avec les liasses de billets de patu, les planches à billets, des chéquiers en patu, les policiers ont également mis la main sur des documents "officiels" pakumotu, notamment des mandats d’arrêts concernant le Haut-commissaire et le procureur de la République de Polynésie française. Les trois personnes interpellées ce matin, le roi et deux de ses filles sont actuellement en garde-à-vue dans les locaux de la DSP. Quelques autres personnes ont été également convoquées au commissariat de police de Papeete pour y être entendues, c’est le cas notamment du ministre des finances de la monarchie pakumotu. Les personnes placées en garde à vue pourraient être amenées à comparaître devant la justice rapidement dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
La circulation de cette monnaie sans cours légal a déjà conduit le jeudi 5 décembre dernier à la condamnation à deux mois de prison ferme d’une jeune femme de 30 ans par le tribunal correctionnel de Papeete parce qu’elle avait voulu payer son carburant avec un billet de 100 patu. La DSP avait été saisie également d’une plainte du loueur du matériel informatique. En effet si la première échéance de location de ces imprimantes professionnelles par le roi Pakumotu avait été effectuée en francs pacifiques, à la seconde échéance avait été présenté un chèque en patu.
La perquisition au domicile familial a permis aux policiers de saisir plusieurs centaines de millions de «patu» cette monnaie illégale dont l’Etat Pakumotu avait annoncé la mise en circulation à la fin du mois d’octobre dernier à Tahiti. Des planches à billets de «patu» et du matériel informatique, notamment des imprimantes professionnelles utilisées pour la fabrication de ces billets ont également été saisis au domicile du roi Pakumotu, dont la maison était également le siège de l’imprimerie officielle de cet état fantoche, une monarchie républicaine polynésienne qui s’est autoproclamée indépendante en juin 2010.
Avec les liasses de billets de patu, les planches à billets, des chéquiers en patu, les policiers ont également mis la main sur des documents "officiels" pakumotu, notamment des mandats d’arrêts concernant le Haut-commissaire et le procureur de la République de Polynésie française. Les trois personnes interpellées ce matin, le roi et deux de ses filles sont actuellement en garde-à-vue dans les locaux de la DSP. Quelques autres personnes ont été également convoquées au commissariat de police de Papeete pour y être entendues, c’est le cas notamment du ministre des finances de la monarchie pakumotu. Les personnes placées en garde à vue pourraient être amenées à comparaître devant la justice rapidement dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
La circulation de cette monnaie sans cours légal a déjà conduit le jeudi 5 décembre dernier à la condamnation à deux mois de prison ferme d’une jeune femme de 30 ans par le tribunal correctionnel de Papeete parce qu’elle avait voulu payer son carburant avec un billet de 100 patu. La DSP avait été saisie également d’une plainte du loueur du matériel informatique. En effet si la première échéance de location de ces imprimantes professionnelles par le roi Pakumotu avait été effectuée en francs pacifiques, à la seconde échéance avait été présenté un chèque en patu.
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