Ce mardi après-midi, les pêcheurs de troca de Punaauia et le principal acheteur se sont donnés rendez-vous sur le site du Maeva Beach, côté mer, pour la pesée de leurs récoltes. La direction des ressources marines étaient également présent afin de s’assurer de la légalité des échanges entre acheteur et vendeurs. Résultat mitigé toutefois.
La pésée du troca à Punaauia, selon les autorités, restera l’une des plus faibles de la campagne 2013. Sur une dizaine de tonnes attendue, la récolte a rapporté une tonne et demie. La raison de cette baisse de production est dû au fait que, selon certains pêcheurs sur place, le braconnage se fait en longueur d’année et surtout le soir. « Il paraît évident qu’avec un tel phénomène, il ne reste pas grand-chose au moment de l’ouverture de la saison de pêche. » a déploré l’un d’entre eux.
Le principal acheteur est descendu de la presqu’île, où, quelques heures plutôt, il venait d’embarquer 44 tonnes du précieux coquillage. C’était à Papeari. Dès son arrivée et avec l’expérience, il a aussitôt évalué la cargaison présente à une tonne et demie également. Il s’attendait à plus, mais il a tout de même été satisfait de la qualité des trocas.
Mais une pesée de troca doit être validée, tant par la qualité des coquillages, que par le prix fixé et entendu. Pour ce faire, la Direction des Ressources Marines a dépêché deux agents afin de procédé à la vérification de chaque sac. Cela sous entend l’auscultation minutieuse de chaque troca qui a été classé selon deux catégories, A et B. Aucun n’a échappé à la vigilance des trieurs lesquels ont mesuré chaque élément, l’un après l’autre.
La technique ici a été différente de celle utilisée à la presqu’île, comme nous l’a expliqué Jean Pierre Sangue, l’acheteur : « En fait, ce que je fais, pendant toute la campagne j’envoie mes travailleurs qui vont rencontrer toutes les familles qui participent à la pêche au troca. Leur tâche consiste à vérifier au préalable de la qualité des trocas. Sur place, ils préparent déjà les ramasseurs selon les consignes. Pour chaque catégorie autorisée, il faut que les coquillages fassent entre 8 et 11 cm exactement. (…) Il ne faut pas tricher sur les tailles car le résultat est que la cargaison sera saisie par le service de la pêche. »
Un élément complété par Tiare Panilla Y Perella, de la Direction des Ressources Marines : « C’est exact ! Lorsque nous voyons qu’il y a des sacs qui contiennent des trocas aux tailles non règlementaires, nous saisissons aussitôt les sacs. Il est impossible de déroger aux règles puisque les informations sur les tailles, les dates et les lieux, ont été communiqués. Notre présence garantie la qualité des transactions entre l’acheteur et les pêcheurs. Nous sommes là pour nous assurer que ni l’un, ni l’autre ne seront lésés pendant l’opération. »
Malgré l’arrivée tardive des principaux intéressés, la pesée s’est déroulée dans une ambiance sereine. La commune avait aménagé trois chapiteaux et offert un cocktail de fin de pêche. Le moment attendu de la paye s’est fait sous le regard vérificateur des agents du service des Ressources Marines. En tout, l'aquéreur a dépensé près de 5,5 millions de francs pacifiques.
Les pêcheurs ont été appelés l’un après l’autre. A rappeler que ces derniers sont issus de familles nécessiteuses et surtout nombreuses. La pêche aux trocas se déroule tous les cinq ans. « ça vallait vraiment la peine car on a bossé dur, mais voilà, aujourd’hui, on est payé. C’est bien parceque c’est bientôt noël et je pourrais acheter des cadeaux pour mes trois enfants. » nous a confié, les yeux embués, une maman.
Jean Pierre Sangue a embarqué la précieuse marchandise laquelle ira rejoindre le centaine de tonne déjà acquis dans d’autres lieux. Dans 6 mois, les trocas polynésiens se retrouveront sur le marché chinois dont la spécialité est la confection de boutons pour vêtement. Aujourd’hui, c’est au tour de la commune de Tautira de recevoir l’homme d’affaire, pour le règlement de 52 tonnes de trocas. Tahiti Infos sera également sur place.
TP
Le principal acheteur est descendu de la presqu’île, où, quelques heures plutôt, il venait d’embarquer 44 tonnes du précieux coquillage. C’était à Papeari. Dès son arrivée et avec l’expérience, il a aussitôt évalué la cargaison présente à une tonne et demie également. Il s’attendait à plus, mais il a tout de même été satisfait de la qualité des trocas.
Mais une pesée de troca doit être validée, tant par la qualité des coquillages, que par le prix fixé et entendu. Pour ce faire, la Direction des Ressources Marines a dépêché deux agents afin de procédé à la vérification de chaque sac. Cela sous entend l’auscultation minutieuse de chaque troca qui a été classé selon deux catégories, A et B. Aucun n’a échappé à la vigilance des trieurs lesquels ont mesuré chaque élément, l’un après l’autre.
La technique ici a été différente de celle utilisée à la presqu’île, comme nous l’a expliqué Jean Pierre Sangue, l’acheteur : « En fait, ce que je fais, pendant toute la campagne j’envoie mes travailleurs qui vont rencontrer toutes les familles qui participent à la pêche au troca. Leur tâche consiste à vérifier au préalable de la qualité des trocas. Sur place, ils préparent déjà les ramasseurs selon les consignes. Pour chaque catégorie autorisée, il faut que les coquillages fassent entre 8 et 11 cm exactement. (…) Il ne faut pas tricher sur les tailles car le résultat est que la cargaison sera saisie par le service de la pêche. »
Un élément complété par Tiare Panilla Y Perella, de la Direction des Ressources Marines : « C’est exact ! Lorsque nous voyons qu’il y a des sacs qui contiennent des trocas aux tailles non règlementaires, nous saisissons aussitôt les sacs. Il est impossible de déroger aux règles puisque les informations sur les tailles, les dates et les lieux, ont été communiqués. Notre présence garantie la qualité des transactions entre l’acheteur et les pêcheurs. Nous sommes là pour nous assurer que ni l’un, ni l’autre ne seront lésés pendant l’opération. »
Malgré l’arrivée tardive des principaux intéressés, la pesée s’est déroulée dans une ambiance sereine. La commune avait aménagé trois chapiteaux et offert un cocktail de fin de pêche. Le moment attendu de la paye s’est fait sous le regard vérificateur des agents du service des Ressources Marines. En tout, l'aquéreur a dépensé près de 5,5 millions de francs pacifiques.
Les pêcheurs ont été appelés l’un après l’autre. A rappeler que ces derniers sont issus de familles nécessiteuses et surtout nombreuses. La pêche aux trocas se déroule tous les cinq ans. « ça vallait vraiment la peine car on a bossé dur, mais voilà, aujourd’hui, on est payé. C’est bien parceque c’est bientôt noël et je pourrais acheter des cadeaux pour mes trois enfants. » nous a confié, les yeux embués, une maman.
Jean Pierre Sangue a embarqué la précieuse marchandise laquelle ira rejoindre le centaine de tonne déjà acquis dans d’autres lieux. Dans 6 mois, les trocas polynésiens se retrouveront sur le marché chinois dont la spécialité est la confection de boutons pour vêtement. Aujourd’hui, c’est au tour de la commune de Tautira de recevoir l’homme d’affaire, pour le règlement de 52 tonnes de trocas. Tahiti Infos sera également sur place.
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