PAPEETE, vendredi 6 décembre 2013. Le gouvernement de Polynésie française presque au complet (ne manquait que Tearii Alpha, le ministre des ressources marines) participait ce vendredi midi à la conférence de presse hebdomadaire qui suit le Conseil des ministres. Un déploiement d’énergie qui n’avait d’autre but que de revenir sur l’adoption, dans la soirée de mercredi du budget primitif 2014 du Pays. Un budget adopté «en 12 heures et à l’unanimité» martelait plusieurs fois Gaston Flosse, le président du Pays. «Quand on s’abstient, on ne vote pas contre» précisait-il. Mercredi (le 4 décembre) le budget primitif de Polynésie française a été adopté un peu avant minuit avec les 38 voix de la majorité. Les 19 élus d’opposition (UPLD et A Ti’a Porinetia) avaient choisi de s’abstenir. «Aucun amendement n’a été proposé. Ça veut dire que le budget était parfait, qu’il n’y avait rien à redire», poursuivait Gaston Flosse. Il félicitait alors son vice-président et ministre des finances, Nuihau Laurey d’avoir réussi la prouesse «de dégager suffisamment de crédits pour payer une partie de la dette non seulement en remboursement des intérêts mais aussi du capital. C’est la première fois aussi depuis des années que nous dégageons, certes pas une grosse somme, mais 2 milliards et demi d’autofinancement pour assurer une partie de nos investissements. Moi, je considère l’exercice extraordinaire, considérable, et nous y sommes arrivés».
Un exercice budgétaire réalisé, en outre, sans les appuis financiers supplémentaires demandés à l’Etat. Au contraire, il a fallu durant l’examen du budget à l’assemblée mercredi, enlever du budget prévisionnel les crédits inscrits (pour 1,2 milliards de Fcfp) pour financer les départs volontaires des fonctionnaires de l’administration. Pour rester équilibré, la soustraction de ce coup de pouce prévu et attendu de l’Etat, entraine la diminution de moitié de l’objectif prévu en 2014 de réduction des effectifs. Sans l’accompagnement de l’Etat pour assurer le paiement de la moitié des primes au départ, le gouvernement polynésien a réduit ses prétentions à 150 départs en 2014 au lieu des 300 envisagés.
De son côté, le vice-président a tenu à souligner quelques chiffres phares de ce budget 2014 du Pays. Il dégage 10 milliards de Fcfp d’excédent sur le fonctionnement dont la plus grosse partie servira à rembourser la dette et deux milliards seront affectés aux investissements. «Il n’y aucun impôt nouveau dans ce budget primitif mais une maîtrise réelle de la dette», toutefois les mesures de réforme fiscale prises en juillet dernier donneront leur plein effet à compter du second semestre 2014 et au total près de 9 milliards de Fcfp de recettes fiscales supplémentaires sont espérées dans les caisses du Pays. Conséquence de ces capacités financières retrouvées, les investissements font un bond avec 18 milliards de Fcfp de crédits nouveaux. Enfin et surtout note Nuihau Laurey, «c’est la première fois qu’un budget primitif est voté aussi rapidement, en moins de 12 heures» ce qui porte un message positif vers l’extérieur et notamment les entrepreneurs et investisseurs. «Cette rapidité d’approbation va donner de la confiance» a-t-il prophétisé.
Un exercice budgétaire réalisé, en outre, sans les appuis financiers supplémentaires demandés à l’Etat. Au contraire, il a fallu durant l’examen du budget à l’assemblée mercredi, enlever du budget prévisionnel les crédits inscrits (pour 1,2 milliards de Fcfp) pour financer les départs volontaires des fonctionnaires de l’administration. Pour rester équilibré, la soustraction de ce coup de pouce prévu et attendu de l’Etat, entraine la diminution de moitié de l’objectif prévu en 2014 de réduction des effectifs. Sans l’accompagnement de l’Etat pour assurer le paiement de la moitié des primes au départ, le gouvernement polynésien a réduit ses prétentions à 150 départs en 2014 au lieu des 300 envisagés.
De son côté, le vice-président a tenu à souligner quelques chiffres phares de ce budget 2014 du Pays. Il dégage 10 milliards de Fcfp d’excédent sur le fonctionnement dont la plus grosse partie servira à rembourser la dette et deux milliards seront affectés aux investissements. «Il n’y aucun impôt nouveau dans ce budget primitif mais une maîtrise réelle de la dette», toutefois les mesures de réforme fiscale prises en juillet dernier donneront leur plein effet à compter du second semestre 2014 et au total près de 9 milliards de Fcfp de recettes fiscales supplémentaires sont espérées dans les caisses du Pays. Conséquence de ces capacités financières retrouvées, les investissements font un bond avec 18 milliards de Fcfp de crédits nouveaux. Enfin et surtout note Nuihau Laurey, «c’est la première fois qu’un budget primitif est voté aussi rapidement, en moins de 12 heures» ce qui porte un message positif vers l’extérieur et notamment les entrepreneurs et investisseurs. «Cette rapidité d’approbation va donner de la confiance» a-t-il prophétisé.
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