M. Lionel BEFFRE, Haut-Commissaire de la République en Polynésie française, a présidé, ce jeudi 5 décembre 2013, la cérémonie organisée à l'occasion de la Journée Nationale d'hommage aux Morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.
Etaient également présents à ses côtés M. Marcel TUIHANI, Ministre du logement, des affaires foncières, de l'économie numérique et de l'artisanat, représentant le Président de la Polynésie française, Mme Vaiata FRIEDMAN, Deuxième Vice-présidente de l'Assemblée de la Polynésie française, Mme Danièle TEAHA, Deuxième adjointe au Maire de Papeete, l'Ingénieur en chef Michel LEPINE, représentant l'Amiral COMSUP et M. Patrick GALENON, Conseiller économique, social et environnemental.
Message de Kader Arif, Ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants:
Etaient également présents à ses côtés M. Marcel TUIHANI, Ministre du logement, des affaires foncières, de l'économie numérique et de l'artisanat, représentant le Président de la Polynésie française, Mme Vaiata FRIEDMAN, Deuxième Vice-présidente de l'Assemblée de la Polynésie française, Mme Danièle TEAHA, Deuxième adjointe au Maire de Papeete, l'Ingénieur en chef Michel LEPINE, représentant l'Amiral COMSUP et M. Patrick GALENON, Conseiller économique, social et environnemental.
Message de Kader Arif, Ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants:
"Aujourd'hui, les Français sont rassemblés pour rendre hommage solennel à tous ceux qui,pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, sont "morts pour la France".
Cette période reste parmi les plus douloureuses de notre histoire nationale.
Depuis 10 ans maintenant, le 5 décembre est une journée nationale qui invite à honorer la mémoire de ces soldats "morts pour la France".
La Nation salue aujourd'hui le courage et le dévouement de tous ces soldats qui ont sacrifié leur jeunesse, et au-delà, de toutes les femmes et de tous les hommes dont les destins furent à jamais bouleversés par ces combats.
A l'aube de leur vie, une vie marquée dès l'enfance par la Seconde Guerre mondiale dont ils endurent les souffrances ou qu'ils vivent à travers le souvenir des faits d'armes d'un père, ils font l'expérience d'une nouvelle guerre. Elle devient synonyme de blessures et de mort pour certains, d'abandon et de déracinement pour d'autres.
Tant de parcours individuels, tant d'itinéraires personnels, qui ont rencontré le destin de la France et celui de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Tant de tragédies personnelles, qu'ils aient été soldats, combattants volontaires, victimes civiles, appelés et rappelés du contingent, ou engagés dans les formations supplétives... Tant de tragédies personnelles que le France se remémore aujourd'hui.
Parmi eux, certains ont dû combattre sur leurs propres terres et reposent aujourd'hui dans la mémoire nationale auprès de leurs aînés qui avaient combattu aux côtés de la France en 1914 puis en 1940. Eux à qui la France adresse la même reconnaissance, et qui seront mis à l'honneur à l'occasion des deux grands cycles commémoratifs qui s'ouvrent en cette fin d'année.
Aujourd'hui, il faut unir tous les combattants et victimes civiles dans un même souvenir et dépasser les histoires singulières pour regarder et affronter ensemble cette histoire, ce moment de France, avec lucidité, justesse et responsabilité.
La guerre d'Algérie a laissé derrière elle des familles meurtries, des âmes et des mémoires déchirées. Mais les armes ont été rangées. Plus de 50 ans après, le temps de la mémoire est venu, une mémoire que nous devons garder vivante.
Nous devons nous faire une promesse, celle de veiller à continuer à avancer côte à côte sur le chemin de la réconciliation. Nous avons un devoir, celui de construire ensemble une mémoire apaisée et un avenir commun, dans le respect mutuel et l'esprit de fraternité."
Cette période reste parmi les plus douloureuses de notre histoire nationale.
Depuis 10 ans maintenant, le 5 décembre est une journée nationale qui invite à honorer la mémoire de ces soldats "morts pour la France".
La Nation salue aujourd'hui le courage et le dévouement de tous ces soldats qui ont sacrifié leur jeunesse, et au-delà, de toutes les femmes et de tous les hommes dont les destins furent à jamais bouleversés par ces combats.
A l'aube de leur vie, une vie marquée dès l'enfance par la Seconde Guerre mondiale dont ils endurent les souffrances ou qu'ils vivent à travers le souvenir des faits d'armes d'un père, ils font l'expérience d'une nouvelle guerre. Elle devient synonyme de blessures et de mort pour certains, d'abandon et de déracinement pour d'autres.
Tant de parcours individuels, tant d'itinéraires personnels, qui ont rencontré le destin de la France et celui de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Tant de tragédies personnelles, qu'ils aient été soldats, combattants volontaires, victimes civiles, appelés et rappelés du contingent, ou engagés dans les formations supplétives... Tant de tragédies personnelles que le France se remémore aujourd'hui.
Parmi eux, certains ont dû combattre sur leurs propres terres et reposent aujourd'hui dans la mémoire nationale auprès de leurs aînés qui avaient combattu aux côtés de la France en 1914 puis en 1940. Eux à qui la France adresse la même reconnaissance, et qui seront mis à l'honneur à l'occasion des deux grands cycles commémoratifs qui s'ouvrent en cette fin d'année.
Aujourd'hui, il faut unir tous les combattants et victimes civiles dans un même souvenir et dépasser les histoires singulières pour regarder et affronter ensemble cette histoire, ce moment de France, avec lucidité, justesse et responsabilité.
La guerre d'Algérie a laissé derrière elle des familles meurtries, des âmes et des mémoires déchirées. Mais les armes ont été rangées. Plus de 50 ans après, le temps de la mémoire est venu, une mémoire que nous devons garder vivante.
Nous devons nous faire une promesse, celle de veiller à continuer à avancer côte à côte sur le chemin de la réconciliation. Nous avons un devoir, celui de construire ensemble une mémoire apaisée et un avenir commun, dans le respect mutuel et l'esprit de fraternité."
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