BÂLE, 4 décembre 2013 (AFP) - Se baigner dans les francs suisses? Bientôt une réalité pour le futur acquéreur d'une salle de coffres suisse contenant huit millions de pièces de monnaie ayant été utilisées afin de lancer un référendum populaire sur un revenu minimum pour tous.
Ce bien extraordinaire est visible sur le site de vente en ligne de produits de luxe JamesEdition. Plusieurs personnes ont déjà fait part de leur intérêt depuis le 26 novembre, date de la mise en vente, a indiqué à l'AFP un des organisateurs de la campagne pour le référendum, Che Wagner.
Construite en 1912, cette salle des coffres en acier et laiton mesure 9,38 m x 4,87 m et contient 1.619 dépôts (clés comprises). Les pièces de monnaie pèsent elles au total 15 tonnes.
La salle est transportable et se trouve actuellement dans les locaux d'une ancienne banque à Bâle (nord), Volksbank, où siègent désormais les organisateurs du référendum sur le revenu minimum pour tous.
Quelques mois plus tôt, ces pièces jaunes que les Suisses n'apprécient guère avaient fait une apparition très médiatique lorsque les initiateurs du référendum avaient décidé de les déverser devant le Parlement à Berne, en déposant les signatures requises pour organiser le referendum.
A raison d'une pièce de cinq centimes pour chacun des huit millions d'habitants, le camion affrété par les organisateurs avait déchargé la petite monnaie sur la place pour une valeur de 400.000 francs suisses soit 325.000 euros.
Le Comité avait commandé les pièces jaunes flambant neuves à la Poste qui les avait elle-même demandées à la Banque nationale.
D'après les règles de la démocratie directe, le vote sur le revenu minimum devrait avoir lieu dans trois ans, a expliqué M. Wagner.
"Ce sera une campagne très intéressante, nous aurons besoin de dix millions de francs suisses", a-t-il ajouté.
"Mais ce n'est pas que pour l'argent" que la salle des coffres est mise en vente, a ajouté le jeune homme de 25 ans, soulignant qu'il aimerait qu'elle soit installée dans un espace public.
Selon ses défenseurs, un revenu pour tous (actifs ou non) permettrait de repenser à long terme le fonctionnement de la société et le rapport de chacun au travail.
Pour M. Wagner, cette idée se différencie du salaire minimum généralisé défendu actuellement par le parti SPD en Allemagne.
Le revenu de base proposé par les initiateurs du référendum entend accorder à chaque personne légalement établie dans le pays le droit à une existence économique digne. Ce revenu serait de 2.500 francs suisses (2.030 euros) s'il était établi cette année. Le coût d'un dispositif qui a peu de chances de voire le jour est estimé à 200 milliards de francs suisses par an.
Ce revenu que chaque résident légal en Suisse toucherait, riche ou pauvre, serait financé en grande majorité par une redistribution des aides sociales et une baisse des salaires, ainsi que par divers impôts.
Ce bien extraordinaire est visible sur le site de vente en ligne de produits de luxe JamesEdition. Plusieurs personnes ont déjà fait part de leur intérêt depuis le 26 novembre, date de la mise en vente, a indiqué à l'AFP un des organisateurs de la campagne pour le référendum, Che Wagner.
Construite en 1912, cette salle des coffres en acier et laiton mesure 9,38 m x 4,87 m et contient 1.619 dépôts (clés comprises). Les pièces de monnaie pèsent elles au total 15 tonnes.
La salle est transportable et se trouve actuellement dans les locaux d'une ancienne banque à Bâle (nord), Volksbank, où siègent désormais les organisateurs du référendum sur le revenu minimum pour tous.
Quelques mois plus tôt, ces pièces jaunes que les Suisses n'apprécient guère avaient fait une apparition très médiatique lorsque les initiateurs du référendum avaient décidé de les déverser devant le Parlement à Berne, en déposant les signatures requises pour organiser le referendum.
A raison d'une pièce de cinq centimes pour chacun des huit millions d'habitants, le camion affrété par les organisateurs avait déchargé la petite monnaie sur la place pour une valeur de 400.000 francs suisses soit 325.000 euros.
Le Comité avait commandé les pièces jaunes flambant neuves à la Poste qui les avait elle-même demandées à la Banque nationale.
D'après les règles de la démocratie directe, le vote sur le revenu minimum devrait avoir lieu dans trois ans, a expliqué M. Wagner.
"Ce sera une campagne très intéressante, nous aurons besoin de dix millions de francs suisses", a-t-il ajouté.
"Mais ce n'est pas que pour l'argent" que la salle des coffres est mise en vente, a ajouté le jeune homme de 25 ans, soulignant qu'il aimerait qu'elle soit installée dans un espace public.
Selon ses défenseurs, un revenu pour tous (actifs ou non) permettrait de repenser à long terme le fonctionnement de la société et le rapport de chacun au travail.
Pour M. Wagner, cette idée se différencie du salaire minimum généralisé défendu actuellement par le parti SPD en Allemagne.
Le revenu de base proposé par les initiateurs du référendum entend accorder à chaque personne légalement établie dans le pays le droit à une existence économique digne. Ce revenu serait de 2.500 francs suisses (2.030 euros) s'il était établi cette année. Le coût d'un dispositif qui a peu de chances de voire le jour est estimé à 200 milliards de francs suisses par an.
Ce revenu que chaque résident légal en Suisse toucherait, riche ou pauvre, serait financé en grande majorité par une redistribution des aides sociales et une baisse des salaires, ainsi que par divers impôts.
Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti