SUVA, mardi 3 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – La capitale fidjienne, Suva, accueille depuis la semaine une série de conférences ayant toutes pour dénominateur commun la problématique de l’environnement et de sa préservation, avec en incidentes les questions d’aires protégées et de patrimoine naturel et culturel.
Toute cette semaine, sous l’égide du programme régional océanien pour l’environnement (PROE) et du gouvernement fidjien, plusieurs dizaines de délégués venus de toute la région examinent ensemble les questions de conservation de l’environnement dans une région particulièrement menacée, aussi bien au plan terrestre que marin.
Dans un discours ferme, le Président fidjien, en lever de rideau, a fustigé une attitude océanienne ayant trop longtemps tenté d’imiter sans la remettre en question la culture du « tout-jetable ».
Il a assimilé le changement d’attitudes nécessaire à une non moins nécessaire « révolution » des mentalités océaniennes.
« Pendant trop longtemps, les peuples du Pacifique ont adopté l’une des pires facettes du consumérisme occidental : cette culture du tout jetable pour les emballages », a-t-il lancé.
Et maintenant, nos villages, nos villes, nos communes, sont jonchés de déchets, nos plages de bouteilles et de sacs en plastique, ainsi que d’emballages non biodégradables de toutes sortes (…) Bien sûr, on peut blâmer les fabricants de ces emballages. Mais au final, la responsabilité nous revient à nous seuls, nous tous, de les jeter de manière responsable », a-t-il poursuivi en appelant de ses vœux une « grande coalition » océanienne incluant partenaires publics et privés pour une démarche inclusive en matière de conservation.
« Fidji, tout comme le reste de la région, est gravement préoccupée et perplexe face à un évident manque de détermination de la part de la communauté mondiale pour s’attaquer aux questions de changements climatiques », a insisté le Président fidjien devant les quelque huit cents délégués participant à cette conférence régionale.
Évoquant le phénomène de montée des océans, qui menace directement plusieurs pays océaniens, M. Nailatikau a aussi évoqué la rupture des digues et la disparition progressive des surfaces arables, contaminées par l’eau de mer.
« Et dans au moins trois cas, des pays entiers pourraient finalement cesser d’exister : Tuvalu, Kiribati et les îles Marshall », a-t-il affirmé.
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Toute cette semaine, sous l’égide du programme régional océanien pour l’environnement (PROE) et du gouvernement fidjien, plusieurs dizaines de délégués venus de toute la région examinent ensemble les questions de conservation de l’environnement dans une région particulièrement menacée, aussi bien au plan terrestre que marin.
Dans un discours ferme, le Président fidjien, en lever de rideau, a fustigé une attitude océanienne ayant trop longtemps tenté d’imiter sans la remettre en question la culture du « tout-jetable ».
Il a assimilé le changement d’attitudes nécessaire à une non moins nécessaire « révolution » des mentalités océaniennes.
« Pendant trop longtemps, les peuples du Pacifique ont adopté l’une des pires facettes du consumérisme occidental : cette culture du tout jetable pour les emballages », a-t-il lancé.
Et maintenant, nos villages, nos villes, nos communes, sont jonchés de déchets, nos plages de bouteilles et de sacs en plastique, ainsi que d’emballages non biodégradables de toutes sortes (…) Bien sûr, on peut blâmer les fabricants de ces emballages. Mais au final, la responsabilité nous revient à nous seuls, nous tous, de les jeter de manière responsable », a-t-il poursuivi en appelant de ses vœux une « grande coalition » océanienne incluant partenaires publics et privés pour une démarche inclusive en matière de conservation.
« Fidji, tout comme le reste de la région, est gravement préoccupée et perplexe face à un évident manque de détermination de la part de la communauté mondiale pour s’attaquer aux questions de changements climatiques », a insisté le Président fidjien devant les quelque huit cents délégués participant à cette conférence régionale.
Évoquant le phénomène de montée des océans, qui menace directement plusieurs pays océaniens, M. Nailatikau a aussi évoqué la rupture des digues et la disparition progressive des surfaces arables, contaminées par l’eau de mer.
« Et dans au moins trois cas, des pays entiers pourraient finalement cesser d’exister : Tuvalu, Kiribati et les îles Marshall », a-t-il affirmé.
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