PAPEETE, 30 novembre 2013 (AFP) - La France, par la voix de son ministre des Outre-Mer Victorin Lurel, vendredi à l'Assemblée de la Polynésie française, a refusé "de s'inscrire dans un processus international de décolonisation" de la Polynésie française, engagé par l'ONU.
Victorin Lurel a estimé que les Polynésiens s'étaient "exprimés clairement lors des élections territoriales du 5 mai 2013", scrutin qui a porté au pouvoir Gaston Flosse, qui prône l'autonomie de la Polynésie au sein de la République française.
Après avoir écarté la tenue d'un référendum, Victorin Lurel a affirmé que "l'indépendance de la Polynésie française n'est pas la solution aux problèmes que rencontre ce Territoire".
Après leur victoire, les autonomistes avaient souhaité organiser rapidement un référendum d'autodétermination. C'est aussi le souhait des indépendantistes d'Oscar Temaru (29%), mais à plus long terme et sous l'égide des Nations-Unies, car ils souhaitent qu'une "éducation politique" puisse être dispensée au préalable à la population.
"Je suis venu vous apporter un message clair: l'Etat est de retour" a aussi affirmé le ministre des Outre-Mer face à un gouvernement et à une assemblée qui demandent plus de soutien financier.
Victorin Lurel a parlé de "dette morale" de la France envers la Polynésie à propos des expérimentations nucléaires, évoquant le vote par l'Assemblée nationale française, quelques heures plus tôt, d'un amendement gouvernemental "étendant à toute la Polynésie la possibilité d'indemnisation des victimes d'essais nucléaires".
Jusqu'à ce jour, il n'y a eu que quatre personnes indemnisées par la Loi Morin en Polynésie" a réagi John Doom, de l'association de vétérans des sites nucléaires Moruroa e Tatou. Cette association considère l'extension des zones géographiques comme "une grande avancée", mais souhaite d'autres modifications de la Loi Morin, pour permettre l'indemnisation d'environ 300 vétérans affectés par des maladies liées, selon eux, aux essais nucléaires.
Le ministre a aussi répondu, sans le nommer, au leader indépendantiste Oscar Temaru, qui a comparé à plusieurs reprises le gouvernement de Gaston Flosse à une "mafia", et dont le parti avait décidé de boycotter la séance. "Il n'est jamais bon que l'amertume de la défaite dure trop longtemps, ni qu'elle s'exprime de façon permanente, voire virulente et inappropriée" a déclaré Victorin Lurel.
Oscar Temaru a maintenu la manifestation qu'il avait prévue quelques heures après ce discours. Un peu moins de 300 personnes de son parti ont protesté devant l'Assemblée contre la proximité affichée entre le ministre de l'outre-mer et le "gouvernement de taulards" de Gaston Flosse.
Lire le discours de Victorine Lurel à l'Assemblée
Victorin Lurel a estimé que les Polynésiens s'étaient "exprimés clairement lors des élections territoriales du 5 mai 2013", scrutin qui a porté au pouvoir Gaston Flosse, qui prône l'autonomie de la Polynésie au sein de la République française.
Après avoir écarté la tenue d'un référendum, Victorin Lurel a affirmé que "l'indépendance de la Polynésie française n'est pas la solution aux problèmes que rencontre ce Territoire".
Après leur victoire, les autonomistes avaient souhaité organiser rapidement un référendum d'autodétermination. C'est aussi le souhait des indépendantistes d'Oscar Temaru (29%), mais à plus long terme et sous l'égide des Nations-Unies, car ils souhaitent qu'une "éducation politique" puisse être dispensée au préalable à la population.
"Je suis venu vous apporter un message clair: l'Etat est de retour" a aussi affirmé le ministre des Outre-Mer face à un gouvernement et à une assemblée qui demandent plus de soutien financier.
Victorin Lurel a parlé de "dette morale" de la France envers la Polynésie à propos des expérimentations nucléaires, évoquant le vote par l'Assemblée nationale française, quelques heures plus tôt, d'un amendement gouvernemental "étendant à toute la Polynésie la possibilité d'indemnisation des victimes d'essais nucléaires".
Jusqu'à ce jour, il n'y a eu que quatre personnes indemnisées par la Loi Morin en Polynésie" a réagi John Doom, de l'association de vétérans des sites nucléaires Moruroa e Tatou. Cette association considère l'extension des zones géographiques comme "une grande avancée", mais souhaite d'autres modifications de la Loi Morin, pour permettre l'indemnisation d'environ 300 vétérans affectés par des maladies liées, selon eux, aux essais nucléaires.
Le ministre a aussi répondu, sans le nommer, au leader indépendantiste Oscar Temaru, qui a comparé à plusieurs reprises le gouvernement de Gaston Flosse à une "mafia", et dont le parti avait décidé de boycotter la séance. "Il n'est jamais bon que l'amertume de la défaite dure trop longtemps, ni qu'elle s'exprime de façon permanente, voire virulente et inappropriée" a déclaré Victorin Lurel.
Oscar Temaru a maintenu la manifestation qu'il avait prévue quelques heures après ce discours. Un peu moins de 300 personnes de son parti ont protesté devant l'Assemblée contre la proximité affichée entre le ministre de l'outre-mer et le "gouvernement de taulards" de Gaston Flosse.
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