En 2012, le compte de transactions courantes de la Polynésie française présente un excédent de 23,7 milliards de F CFP, en repli de 15,5 % par rapport à l’année précédente, en raison d’un déficit accru de la balance des biens (+4,6 %) et de la baisse de l’excédent des transferts courants (-4,7 %). Seule la balance des services progresse sur l’année (+10,3 %).
Le déficit des biens se creuse de 6,4 milliards de F CFP en 2012 à 146 milliards, sous l’effet d’une nette progression des importations (+4,8 milliards de F CFP), conjuguée à un retrait des exportations (-1,5 milliard de F CFP).
Progression des échanges de services
L’excédent des échanges de services progresse en revanche de 5,3 milliards de F CFP pour s’établir à 57,2 milliards. Les bons résultats des transports et des services aux entreprises compensent la baisse des dépenses de fonctionnement et d’investissement des forces armées (enregistrées en exportations de services des administrations publiques).
Les recettes touristiques s’inscrivent en hausse à 26 milliards de F CFP (+3 % en 2012), portées par une fréquentation accrue et les bonnes performances de l’hôtellerie internationale. Le tourisme reste la première ressource à l’exportation de la Polynésie française : il génère 35 % des recettes de biens et services du territoire en 2012.
Hausse des transferts des administrations publiques
L’excédent des transferts courants se réduit de 4,7 % en 2012, à 53,8 milliards de F CFP, en raison d’une baisse des transferts du secteur privé. Les transferts des administrations publiques s’inscrivent en revanche en hausse de 9,6 % en 2012, en lien avec le versement par l’État d’une dotation exceptionnelle d’ajustement de 6 milliards de F CFP destinée à soutenir le plan d’assainissement des finances publiques de la Polynésie française.
Les versements publics nets de l’État (solde des services des administrations publiques, des rémunérations des salariés du secteur public et des transferts courants du secteur des administrations publiques) demeurent stables en 2012, à 136 milliards de F CFP. Ils représentent 23 % du dernier PIB connu (2008).
Des entées nettes pour les investissements directs
Les investissements directs (IDE) se soldent par des entrées nettes de 10 milliards en 2012 contre 9,5 milliards de F CFP en 2011, en raison d’un accroissement des investissements directs étrangers en Polynésie française supérieur à celui des investissements directs des résidents à l’extérieur.
Des investissements de portefeuille en forte baisse
Les investissements de portefeuille présentent des entrées nettes de 2 milliards de F CFP, après 22,3 milliards en 2011. Cette forte baisse (-20,3 milliards de F CFP) s’explique par le caractère ponctuel d’un important rapatriement de fonds dans le Pays qui avait été enregistré en 2011, à la suite d’une cession de titres étrangers par la Caisse de prévoyance sociale (CPS).
Rappel : La balance des paiements est un document statistique qui rassemble et ordonne l’ensemble des transactions économiques et financières d’une économie – un territoire, un pays ou une zone économique – avec le reste du monde, au cours d’une période donnée. Elle permet de mesurer les transactions entre résidents et non-résidents et ainsi évaluer l’insertion de la collectivité dans son environnement extérieur.
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Le déficit des biens se creuse de 6,4 milliards de F CFP en 2012 à 146 milliards, sous l’effet d’une nette progression des importations (+4,8 milliards de F CFP), conjuguée à un retrait des exportations (-1,5 milliard de F CFP).
Progression des échanges de services
L’excédent des échanges de services progresse en revanche de 5,3 milliards de F CFP pour s’établir à 57,2 milliards. Les bons résultats des transports et des services aux entreprises compensent la baisse des dépenses de fonctionnement et d’investissement des forces armées (enregistrées en exportations de services des administrations publiques).
Les recettes touristiques s’inscrivent en hausse à 26 milliards de F CFP (+3 % en 2012), portées par une fréquentation accrue et les bonnes performances de l’hôtellerie internationale. Le tourisme reste la première ressource à l’exportation de la Polynésie française : il génère 35 % des recettes de biens et services du territoire en 2012.
Hausse des transferts des administrations publiques
L’excédent des transferts courants se réduit de 4,7 % en 2012, à 53,8 milliards de F CFP, en raison d’une baisse des transferts du secteur privé. Les transferts des administrations publiques s’inscrivent en revanche en hausse de 9,6 % en 2012, en lien avec le versement par l’État d’une dotation exceptionnelle d’ajustement de 6 milliards de F CFP destinée à soutenir le plan d’assainissement des finances publiques de la Polynésie française.
Les versements publics nets de l’État (solde des services des administrations publiques, des rémunérations des salariés du secteur public et des transferts courants du secteur des administrations publiques) demeurent stables en 2012, à 136 milliards de F CFP. Ils représentent 23 % du dernier PIB connu (2008).
Des entées nettes pour les investissements directs
Les investissements directs (IDE) se soldent par des entrées nettes de 10 milliards en 2012 contre 9,5 milliards de F CFP en 2011, en raison d’un accroissement des investissements directs étrangers en Polynésie française supérieur à celui des investissements directs des résidents à l’extérieur.
Des investissements de portefeuille en forte baisse
Les investissements de portefeuille présentent des entrées nettes de 2 milliards de F CFP, après 22,3 milliards en 2011. Cette forte baisse (-20,3 milliards de F CFP) s’explique par le caractère ponctuel d’un important rapatriement de fonds dans le Pays qui avait été enregistré en 2011, à la suite d’une cession de titres étrangers par la Caisse de prévoyance sociale (CPS).
Rappel : La balance des paiements est un document statistique qui rassemble et ordonne l’ensemble des transactions économiques et financières d’une économie – un territoire, un pays ou une zone économique – avec le reste du monde, au cours d’une période donnée. Elle permet de mesurer les transactions entre résidents et non-résidents et ainsi évaluer l’insertion de la collectivité dans son environnement extérieur.
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