Vendredi 29 novembre 2013. Le nouvel ATR 42-600 qui est arrivé samedi dernier en provenance de Toulouse a effectué ce matin son premier vol commercial, en faisant le trajet Tahiti-Raiatea-Maupiti aller/retour. C’est en revenant de Maupiti que la nouvelle acquisition de la compagnie Air Tahiti a été bénie par diverses autorités religieuses présentes sur le tarmac de Raiatea, l’île sacrée.
Cet avion a l’avantage d’être un ATR, comme tous les autres avions de la flotte, mais il correspond également à une nouvelle génération d’appareils pouvant à terme se poser de manière autonome, sans infrastructures de navigation au sol. Les innovations majeures se trouvent en effet dans le cockpit, avec l’utilisation de la technologie Airbus adaptée à ce genre d’avion plus petit.
Les instructeurs resteront à Tahiti jusqu’au 20 décembre pour peaufiner la formation des instructeurs locaux qui formeront à leur tour l’ensemble des pilotes de la flotte, une formation qui a débuté en amont à Toulouse sur simulateur de vol.
Jérôme Bonetto, pilote et instructeur ATR :
« Cet avion assure la continuité de l’ATR 300 et 500 vers le 600, ce qui permet aux équipages de voler sur toutes les machines avec peu de différences. L’évolution de l’avion est liée aux ordinateurs qui ont été mis à bord qui permettent une gestion plus fine de tout ce qui est préparation du vol, masses et centrage, construction des vitesses, gestion du carburant. »
« Tout ce que l’on faisait avant en manuel est extrêmement affiné avec la possibilité de reconfigurer l’avion en temps réel pendant le vol en fonction des condition météo. Cela permet d’optimiser la gestion du carburant et rendre un avion plus économique. L’ATR est un avion qui a été développé pour pouvoir se poser dans des conditions difficiles, ceci sans contrainte particulière. »
Manate Vivish, directeur général adjoint d’Air Tahiti :
« Cet ATR est le premier ATR d’une série qui devrait nous amener à renouveler l’intégralité de la flotte. Nous avons longuement réfléchi à des paramètres économiques d’exploitation mais aussi de sécurité et nous en avons conclu qu’il était temps de procéder à ce renouvellement. Un contrat a été passé avec ATR pour procéder à cette opération. »
« Cet appareil est relativement différent sans pour autant que cela n’apparaisse aux passagers. Ces différences ont attrait surtout au pilotage de l’avion. On vit dans une ère où l’informatique est présente partout, ce qui va améliorer la sécurité des vols ainsi que leur gestion économique. »
« L’investissement est important : 1 milliard et 470 millions, financés grâce à un prêt bancaire Socredo avec une participation d’Air Tahiti à hauteur de 30 %. Air Tahiti est un vecteur de développement essentiel des archipels, c’est d’ailleurs une des missions essentielles de la compagnie, relier des hommes entre eux en Polynésie Française. Air Tahiti fait partie de la vie, du paysage polynésien. »
« C’est un avion qui permet des perspectives qui n’existaient pas avec le 500, grâce à ses moyens embarqués qui sont encore en cours de développement du côté d’ATR mais la base existe, et nous espérons effectivement tirer profit de toutes ces avancées de manière à favoriser davantage la desserte dans les îles peu équipées en moyens. »
Pascal Barreau chef pilote d’Air Tahiti :
« C’est un ATR comme les autres qui a reçu des améliorations au niveau de son instrumentation de bord, de l’ergonomie de ses sièges en terme de poids, des éclairages différents, des équipements pour les PNC qui ont été revus et surtout une interface pilote-avion de type Airbus beaucoup plus développée. Les moteurs ne changent pas. Il fallait faire ce pas, car c’est beaucoup plus facile à entretenir que des appareillages de bord de type analogique avec des indicateurs avec des aiguilles. »
« Pour Air Tahiti, c’est une confiance témoignée par rapport à l’ATR qui a prouvé sa robustesse, sa fiabilité et qui est adapté à la desserte des îles polynésienne avec des pistes longues, courtes, parfois sommairement aménagées. Le ‘feeling’ est très bon, il reste très agréable à piloter, on est très content.... » SB
Cet avion a l’avantage d’être un ATR, comme tous les autres avions de la flotte, mais il correspond également à une nouvelle génération d’appareils pouvant à terme se poser de manière autonome, sans infrastructures de navigation au sol. Les innovations majeures se trouvent en effet dans le cockpit, avec l’utilisation de la technologie Airbus adaptée à ce genre d’avion plus petit.
Les instructeurs resteront à Tahiti jusqu’au 20 décembre pour peaufiner la formation des instructeurs locaux qui formeront à leur tour l’ensemble des pilotes de la flotte, une formation qui a débuté en amont à Toulouse sur simulateur de vol.
Jérôme Bonetto, pilote et instructeur ATR :
« Cet avion assure la continuité de l’ATR 300 et 500 vers le 600, ce qui permet aux équipages de voler sur toutes les machines avec peu de différences. L’évolution de l’avion est liée aux ordinateurs qui ont été mis à bord qui permettent une gestion plus fine de tout ce qui est préparation du vol, masses et centrage, construction des vitesses, gestion du carburant. »
« Tout ce que l’on faisait avant en manuel est extrêmement affiné avec la possibilité de reconfigurer l’avion en temps réel pendant le vol en fonction des condition météo. Cela permet d’optimiser la gestion du carburant et rendre un avion plus économique. L’ATR est un avion qui a été développé pour pouvoir se poser dans des conditions difficiles, ceci sans contrainte particulière. »
Manate Vivish, directeur général adjoint d’Air Tahiti :
« Cet ATR est le premier ATR d’une série qui devrait nous amener à renouveler l’intégralité de la flotte. Nous avons longuement réfléchi à des paramètres économiques d’exploitation mais aussi de sécurité et nous en avons conclu qu’il était temps de procéder à ce renouvellement. Un contrat a été passé avec ATR pour procéder à cette opération. »
« Cet appareil est relativement différent sans pour autant que cela n’apparaisse aux passagers. Ces différences ont attrait surtout au pilotage de l’avion. On vit dans une ère où l’informatique est présente partout, ce qui va améliorer la sécurité des vols ainsi que leur gestion économique. »
« L’investissement est important : 1 milliard et 470 millions, financés grâce à un prêt bancaire Socredo avec une participation d’Air Tahiti à hauteur de 30 %. Air Tahiti est un vecteur de développement essentiel des archipels, c’est d’ailleurs une des missions essentielles de la compagnie, relier des hommes entre eux en Polynésie Française. Air Tahiti fait partie de la vie, du paysage polynésien. »
« C’est un avion qui permet des perspectives qui n’existaient pas avec le 500, grâce à ses moyens embarqués qui sont encore en cours de développement du côté d’ATR mais la base existe, et nous espérons effectivement tirer profit de toutes ces avancées de manière à favoriser davantage la desserte dans les îles peu équipées en moyens. »
Pascal Barreau chef pilote d’Air Tahiti :
« C’est un ATR comme les autres qui a reçu des améliorations au niveau de son instrumentation de bord, de l’ergonomie de ses sièges en terme de poids, des éclairages différents, des équipements pour les PNC qui ont été revus et surtout une interface pilote-avion de type Airbus beaucoup plus développée. Les moteurs ne changent pas. Il fallait faire ce pas, car c’est beaucoup plus facile à entretenir que des appareillages de bord de type analogique avec des indicateurs avec des aiguilles. »
« Pour Air Tahiti, c’est une confiance témoignée par rapport à l’ATR qui a prouvé sa robustesse, sa fiabilité et qui est adapté à la desserte des îles polynésienne avec des pistes longues, courtes, parfois sommairement aménagées. Le ‘feeling’ est très bon, il reste très agréable à piloter, on est très content.... » SB
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