MBABANE, 29 novembre 2013 (AFP) - Les députés du Swaziland sont priés de ne pas divorcer pendant leurs cinq années de mandat pour donner "le bon exemple" et ne pas embarasser le roi Mswati III, lui-même récemment fiancé à une quatorzième épouse.
"Les députés doivent donner le bon exemple et être un modèle pour les enfants swazis qui sont les futurs dirigeants de ce pays", a expliqué vendredi à l'AFP la présidente de la Chambre haute du parlement swazi, Gelane Zwane.
Un effort est demandé aux élus déjà en instance de séparation pour qu'ils diffèrent leur projet.
Cela vise spécialement les élues, au nombre de quatre, tandis que leurs collègues masculins sont mis en garde contre toute liaison, autre que politique, dans l'hémicycle.
Selon elle, cela risque de renforcer les préjugés contre les femmes accédant à des fonctions politiques, suspectées de perdre leur respectabilité et de divorcer.
"J'ai rappelé que dans la position qui est la leur, être embarqué dans le désordre des disputes d'un divorce est source d'embarras pour leur institution", a-t-elle dit.
Le tradition szawie autorise le divorce mais le roi a récemment estimé que seule la mort pouvait dissoudre une union.
A 45 ans, lui-même est tout sauf un parangon de vertu et de démocratie, accusé de faire fructifier les holdings d'Etat au bénéfice d'un train de vie royal luxueux sans parvenir à sortir de la pauvreté ses compatriotes, pourtant guère plus qu'un million.
Il vient de reconduire le même Premier ministre Sibusiso Barnabas Dlamini, 71 ans, déjà à son service de 1996 à 2003, et depuis 2008, après les législatives de septembre boycottées par la plupart de l'opposition. Les partis politiques ne pouvaient pas s'y présenter.
"Les députés doivent donner le bon exemple et être un modèle pour les enfants swazis qui sont les futurs dirigeants de ce pays", a expliqué vendredi à l'AFP la présidente de la Chambre haute du parlement swazi, Gelane Zwane.
Un effort est demandé aux élus déjà en instance de séparation pour qu'ils diffèrent leur projet.
Cela vise spécialement les élues, au nombre de quatre, tandis que leurs collègues masculins sont mis en garde contre toute liaison, autre que politique, dans l'hémicycle.
Selon elle, cela risque de renforcer les préjugés contre les femmes accédant à des fonctions politiques, suspectées de perdre leur respectabilité et de divorcer.
"J'ai rappelé que dans la position qui est la leur, être embarqué dans le désordre des disputes d'un divorce est source d'embarras pour leur institution", a-t-elle dit.
Le tradition szawie autorise le divorce mais le roi a récemment estimé que seule la mort pouvait dissoudre une union.
A 45 ans, lui-même est tout sauf un parangon de vertu et de démocratie, accusé de faire fructifier les holdings d'Etat au bénéfice d'un train de vie royal luxueux sans parvenir à sortir de la pauvreté ses compatriotes, pourtant guère plus qu'un million.
Il vient de reconduire le même Premier ministre Sibusiso Barnabas Dlamini, 71 ans, déjà à son service de 1996 à 2003, et depuis 2008, après les législatives de septembre boycottées par la plupart de l'opposition. Les partis politiques ne pouvaient pas s'y présenter.
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