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Concurrence, Défiscalisation, Relance : Victorin Lurel rencontre les "socio-pro"

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Concurrence, Défiscalisation, Relance : Victorin Lurel rencontre les
PUNAAUIA, mercredi 27 novembre 2013 – Victorin Lurel a clôturé mercredi soir la première journée de sa visite au fenua en compagnie des "socio-professionnels" dans les jardins de l'hôtel méridien à Punaauia. Une trentaine de chefs d'entreprise ainsi que les représentants du MEDEF, de la CGPME ou encore de la CCISM ont écouté le discours du ministre des Outre-mer.

" Vous êtes autonome, vous avez les moyens de votre épanouissement avec le concours de la nation". Le ministre s'est félicité d'un retour à stabilisation politique et électorale rendue possible grâce au nouveau mode de scrutin, ce qui offre des possibilités de relance en installant des dispositifs à moyens et longs termes.

Concurrence: Le ministre est revenu sur la structure du marché économique local, estimant nécessaire de favoriser la cooccurrence. Il a rappelé qu'en Nouvelle Calédonie la loi portant sur la régulation Outremer a été transposée et même renforcée en Calédonie.
Constatant que dans les économies insulaires et archipélagiques, ou il existe des problèmes de transports et de logistique importants, et donc d'unité, se pose toujours un problème de concurrence, d’atavisme. depuis toujours l'économie s'est structurée autour de quelques entreprises dans la plupart des secteurs. "Les entreprises ont besoin d'être stimulées, la France a besoin d'entreprises, de profit équitablement répartis," a-t-il déclaré. "Lorsqu'il n'y a pas de monopole, certaines entreprises installent des pratiques concepts , avec des prix semblables, administrés."
"Comment instillé une dose de concurrence, pour une vivacité de l'économie, pour que les prix soient tenus et que le pouvoir d'achat soit défendu? , c'est une vraie question politique autrement plus sérieuse et clivante que les querelles idéologiques et statutaires de l'indépendance ou pas l'indépendance, de l'autonomie ou de la départementalisation..." , a-t-il lancé "lorsque vous commencez à vous intéresser aux modes de fonctionnement, au modes de propriété , à la structuration en permettant une bonne fluidification de l'économie en y mettant une bonne dose de concurrence, les consommateurs sont contents et vous favorisez la relance."
Rappelant que cela demande un vrai courage politique, il a constaté que le gouvernement polynésien préparait une loi sur la concurrence.

Défiscalisation: le ministre a invité les socio-professionnels à participer au débat. Rappelant le statut d'autonomie fiscale, le ministre a rappelé que l'Etat a permis au Pays de bénéficier de la défiscalisation. La défiscalisation est maintenue accompagnée de deux dispositifs expérimentaux, le crédit d'impôt. Pour la Polynésie, Wallis et Calédonie, une discussion doit être mise en place pour qu'une convention soit convenue afin de permettre la continuité des accords.

Accès au financement: Le ministre préconise l'accès à la BPI. Lorsque la Polynésie accède au financement elle subit une prime de risque qui "justifierait" un taux de financement élevé. La doctrine de la Banque Publique d'Investissement a pour vocation de permettre l'accès au financement bancaire en offrant certaines garanties. Une mission de la BPI doit venir en janvier à laquelle le ministre invite les socio-professionnels à participer.

Victorin Lurel a confirmé le soutien de l'Etat rappelant les différents dispositifs maintenus ou instaurés pour accompagner le Pays dans sa relance économique (DGPE, FIP, Troixième instrument financier, contrat de projet...). Ces dispositifs devraient, selon le ministre, favoriser la relance de la commande publique et la capacité du Pays à payer les entreprises.
Enfin le ministre estime qu'il est nécessaire d'assainir, de retrouver les fondamentaux. Il faut un projet de société, ouvert sur l'avenir.

Au constat des échecs scolaires, le ministre propose un accompagnement par l'Etat dans le domaine de l'éducation. "Un pays qui se développe, c'est un pays qui a privilégié les filières techniques et scientifiques, il faut prioriser, valoriser le manuel, l'apprenti, et favoriser l'élite. Il faut mettre l'accent sur l'éducation, la formation, la qualification."

Le ministre est revenu ensuite sur le tourisme, la pêche, l'agriculture, estimant que ces axes sont effectivement porteurs de fort potentiel de développement économique même si de lourdes réformes s'imposent afin de positionner les pays sur des marchés concurrentiels.

" On aurait mauvaise grâce a ne pas accompagner un pays qui fait des efforts, tout en étant rigoureux, la Polynésie dispose de nombreux atouts capable de lui permettre sa relance" a-t-til conclut avant d'inviter les personnes présentes à discuter avec lui.








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