ARUE, mardi 26 novembre 2013 – Le sénateur souverainiste Richard Tuheiava présente un bilan de son action parlementaire depuis 2008 et annonce qu’il ne sera pas candidat à sa propre réélection, en septembre prochain.
Le représentant Union pour la démocratie à l’Assemblée de Polynésie française déclare sa candidature aux prochaines élections municipales au sein d’une liste d’union, commune de Arue. "Je crois que je n’ai pas à rougir de mon travail au plan national", a-t-il déclaré. "J’aimerais maintenant me consacrer aux côtés de ma population d’Arue".
Vous présentez le bilan de votre action sénatoriale à quelques mois de grands rendez-vous électoraux.
Richard Tuheiava : Oui, d’abord pour démontrer que les parlementaires polynésiens travaillent. Ensuite pour dire que les cinq dernières années n’ont pas été passées en vain, au Sénat. Et aussi pour s’y prendre bien à l’avance, par rapport au rendez-vous électoral des municipales. Nous ne sommes pas en campagne ; mais dans de la communication institutionnelle pour montrer l’étendu et la profondeur du travail réalisé depuis 2008, par rapport aux engagements que j’avais faits.
Etes-vous candidat à votre réélection, aux prochaines sénatoriales ?
Richard Tuheiava : Je suis d’abord candidat pour être élu maire sur Arue, en mars 2014. Si je suis élu, je démissionnerai de mes fonctions parlementaires actuelles. Personnellement, je ne suis pas candidat à ma propre réélection pour septembre 2014. Mon objectif est d’avoir un mandat municipal à Arue en plus de mes fonctions de représentant à l’Assemblée. J’aimerais que d’autres de mes amis au sein de l’UPLD puissent connaitre cette expérience au Sénat. (…) Je n’irai pas me battre, encore, au sein de l’UPLD pour demander à être candidat.
Vous déclarez votre candidature aux municipales, quel projet annoncez-vous sur Arue ?
Richard Tuheiava : Ce ne sera pas une liste Tavini, ni UPLD. Nous avons voté le principe d’une union communale qui regroupera des représentants socioprofessionnels de la commune, pour tenter de porter un message qui dépasse les clivages idéologiques : pourquoi pas "Arue pour une communauté de destin", ou "Arue pour vivre ensemble" ? La population d’Arue a besoin aujourd’hui de dépasser le deuil de Boris Léontieff. Cette liste se revendique de son héritage, dans la méthode et entend continuer le travail engagé pour améliorer le cadre de vie des habitants.
Il est un peu tôt pour définir le projet. Mais je souhaite que le concept de destin commun puisse être posé dans le discours politique local. (…) Arue est une commune de 9 000 habitants : pourquoi ne pas parler d’un indice du bien-être humain et social à l’échelle de la commune ?
Revendiquez-vous la mémoire de Boris Léontieff comme patrimoine municipal ?
Richard Tuheiava : Ce que je dis avec beaucoup de respect, surtout pour sa famille et ses amis les plus proches – dont le maire d’Arue –, c’est que des personnes comme Boris Léontieff ont laissé un héritage qui doit être considéré comme un bien commun. Il a laissé une trace encore très forte à Arue. Cela n’est plus l’apanage ou l’exclusivité d’un parti politique, qui peine aujourd’hui à survivre. Cet héritage doit profiter à tous, autonomistes, indépendantistes, centristes, apolitiques, socioprofessionnels. Et c’est ce que nous avons envie perpétuer.
Le ministre des Outremer s'entretient avec le sénateur Tuheiava, mercredi matin. Quelle sujets souhaitez-vous aborder à cette occasion ?
Richard Tuheiava : Trois sujets pour lesquels je demanderai son soutien ou en tous cas son approbation, en tant que ministre des Outremer. Le premier est le Code général des collectivités territoriales et la proposition de loi que j’ai déposée le e 31 octobre au Sénat et qui vise à instaurer un code spécifique pour les communes polynésiennes. Je ferai également appel à mes collègues parlementaires, au-delà des clivages, pour soutenir ce texte en vertu de nos engagements de 2008.
Ensuite, je souhaite aborder la question de la Fonction publique communale, qui concerne 4 800 agents municipaux, en Polynésie. Il convient de finaliser ce statut et d'y apporter quelques petits réglages. Son action en tant que ministre des Outremer est nécessaire.
Enfin, nous aborderons la question du CRSD, le Contrat de redynamisation des sites de défense, qui concerne 11 communes. Et j’aimerais qu’il apporte des réponses concrètes lors de sa visite : l’Etat est-il prêt à mettre en place la rétrocession des terrains militaires pour l’euro symbolique.
Vous faites également partie d’un collectif qui appelle à manifester vendredi, pour dénoncer "les pratiques mafieuses" de certains élus locaux.
Richard Tuheiava : Oui, et j’ai bien précisé à Victorin Lurel, par le biais de son cabinet, que je ferai cela en tant que représentant UPLD, mais qu’en tant que parlementaire je ne ferai pas de déclaration. Nous estimons au Tavini que Victorin Lurel doit être éclairé sur les pratiques mafieuses du gouvernement en place, avant qu’il ne signe des engagements avec ce gouvernement-là.
Tantôt représentant UPLD, tantôt sénateur de la République, tantôt candidat aux municipales d’Arue : ce n’est trop compliqué de jongler avec toutes ces casquettes ?
Richard Tuheiava : Non, il n’y a qu’une seule conviction : celle de souverainiste. Tout le monde est au courant, encore qu’au plan municipal il ne soit pas question d’indépendance. Si les gens ne savent pas faire la part des choses, nous devons leur montrer que la nouvelle classe politique le sait. Je m’emploierai à le démontrer.
Le représentant Union pour la démocratie à l’Assemblée de Polynésie française déclare sa candidature aux prochaines élections municipales au sein d’une liste d’union, commune de Arue. "Je crois que je n’ai pas à rougir de mon travail au plan national", a-t-il déclaré. "J’aimerais maintenant me consacrer aux côtés de ma population d’Arue".
Vous présentez le bilan de votre action sénatoriale à quelques mois de grands rendez-vous électoraux.
Richard Tuheiava : Oui, d’abord pour démontrer que les parlementaires polynésiens travaillent. Ensuite pour dire que les cinq dernières années n’ont pas été passées en vain, au Sénat. Et aussi pour s’y prendre bien à l’avance, par rapport au rendez-vous électoral des municipales. Nous ne sommes pas en campagne ; mais dans de la communication institutionnelle pour montrer l’étendu et la profondeur du travail réalisé depuis 2008, par rapport aux engagements que j’avais faits.
Etes-vous candidat à votre réélection, aux prochaines sénatoriales ?
Richard Tuheiava : Je suis d’abord candidat pour être élu maire sur Arue, en mars 2014. Si je suis élu, je démissionnerai de mes fonctions parlementaires actuelles. Personnellement, je ne suis pas candidat à ma propre réélection pour septembre 2014. Mon objectif est d’avoir un mandat municipal à Arue en plus de mes fonctions de représentant à l’Assemblée. J’aimerais que d’autres de mes amis au sein de l’UPLD puissent connaitre cette expérience au Sénat. (…) Je n’irai pas me battre, encore, au sein de l’UPLD pour demander à être candidat.
Vous déclarez votre candidature aux municipales, quel projet annoncez-vous sur Arue ?
Richard Tuheiava : Ce ne sera pas une liste Tavini, ni UPLD. Nous avons voté le principe d’une union communale qui regroupera des représentants socioprofessionnels de la commune, pour tenter de porter un message qui dépasse les clivages idéologiques : pourquoi pas "Arue pour une communauté de destin", ou "Arue pour vivre ensemble" ? La population d’Arue a besoin aujourd’hui de dépasser le deuil de Boris Léontieff. Cette liste se revendique de son héritage, dans la méthode et entend continuer le travail engagé pour améliorer le cadre de vie des habitants.
Il est un peu tôt pour définir le projet. Mais je souhaite que le concept de destin commun puisse être posé dans le discours politique local. (…) Arue est une commune de 9 000 habitants : pourquoi ne pas parler d’un indice du bien-être humain et social à l’échelle de la commune ?
Revendiquez-vous la mémoire de Boris Léontieff comme patrimoine municipal ?
Richard Tuheiava : Ce que je dis avec beaucoup de respect, surtout pour sa famille et ses amis les plus proches – dont le maire d’Arue –, c’est que des personnes comme Boris Léontieff ont laissé un héritage qui doit être considéré comme un bien commun. Il a laissé une trace encore très forte à Arue. Cela n’est plus l’apanage ou l’exclusivité d’un parti politique, qui peine aujourd’hui à survivre. Cet héritage doit profiter à tous, autonomistes, indépendantistes, centristes, apolitiques, socioprofessionnels. Et c’est ce que nous avons envie perpétuer.
Le ministre des Outremer s'entretient avec le sénateur Tuheiava, mercredi matin. Quelle sujets souhaitez-vous aborder à cette occasion ?
Richard Tuheiava : Trois sujets pour lesquels je demanderai son soutien ou en tous cas son approbation, en tant que ministre des Outremer. Le premier est le Code général des collectivités territoriales et la proposition de loi que j’ai déposée le e 31 octobre au Sénat et qui vise à instaurer un code spécifique pour les communes polynésiennes. Je ferai également appel à mes collègues parlementaires, au-delà des clivages, pour soutenir ce texte en vertu de nos engagements de 2008.
Ensuite, je souhaite aborder la question de la Fonction publique communale, qui concerne 4 800 agents municipaux, en Polynésie. Il convient de finaliser ce statut et d'y apporter quelques petits réglages. Son action en tant que ministre des Outremer est nécessaire.
Enfin, nous aborderons la question du CRSD, le Contrat de redynamisation des sites de défense, qui concerne 11 communes. Et j’aimerais qu’il apporte des réponses concrètes lors de sa visite : l’Etat est-il prêt à mettre en place la rétrocession des terrains militaires pour l’euro symbolique.
Vous faites également partie d’un collectif qui appelle à manifester vendredi, pour dénoncer "les pratiques mafieuses" de certains élus locaux.
Richard Tuheiava : Oui, et j’ai bien précisé à Victorin Lurel, par le biais de son cabinet, que je ferai cela en tant que représentant UPLD, mais qu’en tant que parlementaire je ne ferai pas de déclaration. Nous estimons au Tavini que Victorin Lurel doit être éclairé sur les pratiques mafieuses du gouvernement en place, avant qu’il ne signe des engagements avec ce gouvernement-là.
Tantôt représentant UPLD, tantôt sénateur de la République, tantôt candidat aux municipales d’Arue : ce n’est trop compliqué de jongler avec toutes ces casquettes ?
Richard Tuheiava : Non, il n’y a qu’une seule conviction : celle de souverainiste. Tout le monde est au courant, encore qu’au plan municipal il ne soit pas question d’indépendance. Si les gens ne savent pas faire la part des choses, nous devons leur montrer que la nouvelle classe politique le sait. Je m’emploierai à le démontrer.
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