Dans le cadre de ses actions d’éducation, de communication, de recherche et de conservation, l’association Te mana o te moana a été mandatée pour co-organiser la 22ème édition de la Fête de la Science par le Haut-Commissariat et la DRRT, en partenariat avec le Ministère en charge de la Recherche en Polynésie française.
« L’Eau dans tous ses états » est la thématique retenue sur le Territoire pour cette édition qui se déroule du 18 au 29 novembre 2013 sur Tahiti, Moorea, Raiatea et Rangiroa.
A ce titre, l'association a invité deux apnéistes Guillaume Nery, champion du Monde de plongée en apnée (-125m) et Julie Gautier, record France d’apnée (-68 m), qui donnent des séries de conférences grand public et en milieu scolaire. Leurs dernières conférences grand public sont ce soir ( mardi 26 ) à 18h à l'hôtel Intercontinental de Moorea et vendredi 29 Novembre à 18h30 au collège de Rangiroa.
Demain, mercredi 27 novembre à 18 h à l'ISEPP, une conférence débat sur la thématique de l'Eau en Polynésie française sera proposée avec la présence de personnalités de La Polynésienne des Eaux, de l'Agence Française de Développement, de l'EDT ( Electricité de Tahiti) et du SPC PF (Syndicat pour la Promotion des Communes). Animation Francois Paulpont de l' ISEPP, tel: 72.84.50. Cette conférence débat sera suivie par la projection du film " La soif du Monde" de Yann Arthus Bertrand en partenariat avec l'AFD.
« L’Eau dans tous ses états » est la thématique retenue sur le Territoire pour cette édition qui se déroule du 18 au 29 novembre 2013 sur Tahiti, Moorea, Raiatea et Rangiroa.
A ce titre, l'association a invité deux apnéistes Guillaume Nery, champion du Monde de plongée en apnée (-125m) et Julie Gautier, record France d’apnée (-68 m), qui donnent des séries de conférences grand public et en milieu scolaire. Leurs dernières conférences grand public sont ce soir ( mardi 26 ) à 18h à l'hôtel Intercontinental de Moorea et vendredi 29 Novembre à 18h30 au collège de Rangiroa.
Demain, mercredi 27 novembre à 18 h à l'ISEPP, une conférence débat sur la thématique de l'Eau en Polynésie française sera proposée avec la présence de personnalités de La Polynésienne des Eaux, de l'Agence Française de Développement, de l'EDT ( Electricité de Tahiti) et du SPC PF (Syndicat pour la Promotion des Communes). Animation Francois Paulpont de l' ISEPP, tel: 72.84.50. Cette conférence débat sera suivie par la projection du film " La soif du Monde" de Yann Arthus Bertrand en partenariat avec l'AFD.
La Soif du Monde de Yann Arthus Bertrand
Si la Terre était 5% plus proche du Soleil, elle serait un désert brûlant comme Vénus.
Si elle était 3% plus éloignée, elle serait un désert glacé comme Mars.
Selon l’ONU et le FAO, dès 2025, 22% de l’humanité vivra dans des régions de grande pénurie, et 47% de la population mondiale vivra dans des zones soumises à un fort stress hydrique à l’horizon 2030.
En 1950, la population mondiale était de 2,5 milliards d’humains et chacun disposait de 16 800 mètres cubes.
Aujourd’hui nous sommes 7 milliards et nous n’avons plus à notre disposition que 5 600 mètres cubes chacun.
Enlevons l’eau salée des océans, les eaux gelées des pôles et celle enfouie dans les sols, que reste-t-il ?
0,02% de toute l’eau. C’est la quantité d’eau accordée par la nature aux humains et à toutes les autres espèces terrestres.
Selon l'Unesco, 2,6 milliards de personnes n'ont pas accès à un assainissement amélioré, ce qui veut dire qu'une grande partie de l'humanité se soulage toujours en plein air. Or les maladies hydriques (choléra, diarrhées, légionellose) sont la première cause de mortalité dans le monde.
800 millions de personnes restent sans accès à une "eau améliorée" dans le monde selon les Nations unies. Les progrès réalisés ont cependant permis d'atteindre l'Objectif du millénaire visant à réduire de moitié le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable depuis 1990.
60 % C'est le taux d'accès à l'eau potable en Afrique subsaharienne alors qu'il atteint en moyenne 87 % dans le monde. Les ruraux africains sont encore plus mal lotis avec un taux d'accès inférieur à 50 %.
L’EMPREINTE AQUATIQUE
Au niveau mondial, 90 % de l’eau douce utilisée sert à produire notre nourriture et les biens de consommation.
70 % de la consommation mondiale d’eau douce se cache dans les produits agricoles, 20 % dans les produits industriels (voitures, meubles, machines, appareils électriques, vêtements, etc.) et seulement 10 % sont utilisés directement (sanitaire, cuisson, nettoyage, boisson, etc.).
Pour le Français moyen, l’empreinte aquatique est de 7 400 litres (7,4 m³) par jour (dont 125 litres de consommation directe).
Estimation des quantités d’eau virtuelles pour certains biens de consommations :
Il faut 185 litres d’eau pour produire 1 paquet de chips, 1000 litres d’eau pour produire un litre de lait, 40 litres d’eau pour produire une cannette de soda, et 2400 litres d’eau pour produire un hamburger
Si elle était 3% plus éloignée, elle serait un désert glacé comme Mars.
Selon l’ONU et le FAO, dès 2025, 22% de l’humanité vivra dans des régions de grande pénurie, et 47% de la population mondiale vivra dans des zones soumises à un fort stress hydrique à l’horizon 2030.
En 1950, la population mondiale était de 2,5 milliards d’humains et chacun disposait de 16 800 mètres cubes.
Aujourd’hui nous sommes 7 milliards et nous n’avons plus à notre disposition que 5 600 mètres cubes chacun.
Enlevons l’eau salée des océans, les eaux gelées des pôles et celle enfouie dans les sols, que reste-t-il ?
0,02% de toute l’eau. C’est la quantité d’eau accordée par la nature aux humains et à toutes les autres espèces terrestres.
Selon l'Unesco, 2,6 milliards de personnes n'ont pas accès à un assainissement amélioré, ce qui veut dire qu'une grande partie de l'humanité se soulage toujours en plein air. Or les maladies hydriques (choléra, diarrhées, légionellose) sont la première cause de mortalité dans le monde.
800 millions de personnes restent sans accès à une "eau améliorée" dans le monde selon les Nations unies. Les progrès réalisés ont cependant permis d'atteindre l'Objectif du millénaire visant à réduire de moitié le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable depuis 1990.
60 % C'est le taux d'accès à l'eau potable en Afrique subsaharienne alors qu'il atteint en moyenne 87 % dans le monde. Les ruraux africains sont encore plus mal lotis avec un taux d'accès inférieur à 50 %.
L’EMPREINTE AQUATIQUE
Au niveau mondial, 90 % de l’eau douce utilisée sert à produire notre nourriture et les biens de consommation.
70 % de la consommation mondiale d’eau douce se cache dans les produits agricoles, 20 % dans les produits industriels (voitures, meubles, machines, appareils électriques, vêtements, etc.) et seulement 10 % sont utilisés directement (sanitaire, cuisson, nettoyage, boisson, etc.).
Pour le Français moyen, l’empreinte aquatique est de 7 400 litres (7,4 m³) par jour (dont 125 litres de consommation directe).
Estimation des quantités d’eau virtuelles pour certains biens de consommations :
Il faut 185 litres d’eau pour produire 1 paquet de chips, 1000 litres d’eau pour produire un litre de lait, 40 litres d’eau pour produire une cannette de soda, et 2400 litres d’eau pour produire un hamburger
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