La fédération tahitienne des sports subaquatiques de compétition avait initialement prévu 4 journées pour déterminer le champion individuel 2013 et commencer les sélectives pour les prochains mondiaux 2014 qui se tiendront au Pérou (8 journées prévues au total). Malheureusement, les conditions difficiles (fort vent, pluies et eaux troubles) qui ont régnées dernièrement sur la côte est de l’île n’ont pas permis la tenue d’une journée. Celle-ci a été reportée à l’année prochaine.
Les compétiteurs n’auront pas démérités durant ces 3 journées sur les hauts fonds de Papenoo et de Māhina. Luttant contre des forts courants et évoluant dans des eaux troubles, il aura fallu redoubler de ténacité et de technicité pour sortir des prises entre requins tigres et voiliers. Retour en apnée sur ces 3 journées :
Samedi 26 octobre : Sur les hauts fonds de Papenoo, courant et eaux troubles au menu :
Après la prière de bénédiction, les 18 compétiteurs sont lâchés au Toa Hubert. Les 18 pêcheurs prennent la plupart le même cap que l’année dernière. Les fortes pluies qui ont balayées la côte rendent le repérage très difficile et beaucoup de pêcheurs se retrouveront au large et devront effectuer le retour sur les pierres en boogie. Compte tenu du courant, la majorité préfère zoner aux abords de la bouée de départ pour éviter de se faire prendre par le courant. Joel DROLLET et Steeve TETUANUI osent partir avec le courant et file en direction de la passe vers Arue. Ils connaissent bien la zone et savent qu’elle est riche. Stratégie qui s’avèrera payante puisqu’ils sortiront des pêche de qualité (14 et 17 prises) bien loin devant les autres. Steeve signe là son retour à la compétition et a bien fait comprendre « aux autres » quels sont ses objectifs. Cédric TAPIERO, resté aux abords de la bouée à plomber sur les cailloux profonds complète le podium de la journée avec 10 prises. Au final, 5 compétiteurs auront abandonné compte tenu des conditions météorologiques…
Samedi 16 novembre : du Poisson dans des conditions difficiles sur le to’a tupu’ai à Papeno’o :
14 pêcheurs se présentent à l’appel. Un fort vent d’est balaie la côte et l’organisation hésite avant de faire monter les bateaux. Finalement, les pêcheurs sont lâchés sur le toa Tupu’ai au large de Papeno’o. la zone est bien connue et au top de départ, tous les compétiteurs se répartissent sur le caillou. D’autres explorent le versant côté terre en remontant sur Hitia’a ou en descendant sur Arue. Côté large même stratégie mais le gros des troupes optent pour une remontée sur Hitia’a. Seuls les 2 Teva (BURNS et TAUMIHAU) filent sur Arue en suivant le courant.
Tandis que d’autres rencontrent de gros tigres d’autres prennent de beaux poissons. Malgré le vent et le courant, le poisson est bien présent et les pronostics annoncés sont encourageants… Et en effet, à la pesée de belles pêches dont celle de Teva BURNS et Teva MONTAGNON qui présentent des grosses prises variées. LE ¾ des compétiteurs assurent au moins 10 prises. Māuruuru Pāpeno’o.
Dimanche 17 novembre :Une pointe Vénus avare en poisson
La journée du samedi a été difficile physiquement et les visages sont marqués. Le vent a forci et la Fédération décide de rabattre les pêcheurs sur Māhina. Cette zone avait déjà fait l’objet d’une compétition par équipes cette année et les meilleurs pêches avaient été effectué sur Arue. En toute logique, la majorité des pêcheurs s’est donc élancée vers cette zone… mauvaise donne puisque 2 pêcheurs feront chou blanc et plusieurs autres feront moins de 5 poissons !
Seuls les 2 inséparables Teva partis en direction du Motu MARTIN feront une pêche convenable. Burns laissant sa place de leader à TAUMIHAU.
Au final, c’est Tepou NEHEMIA qui prend la tête du classement provisoire grâce à sa régularité.
Tepou NEHEMIA : d’une grande humilité, ce pêcheur a la reconnaissance de tous. Toujours accompagné de son fils et de son frère, il pêche régulièrement en zone urbaine très tôt le matin à la recherche des ume et autres. Vous le croiserez régulièrement le matin très tôt tractant son bateau aluminium. Tandis que d’autres sortent de boîte de nuit ou dorment encore, il est déjà dans les passes ou à l’extérieur à agachonner les ume et les mū, faisant fi des raira et des tigres qui pullulent dans les passes de Papeete et de Taunoa.
Les compétiteurs n’auront pas démérités durant ces 3 journées sur les hauts fonds de Papenoo et de Māhina. Luttant contre des forts courants et évoluant dans des eaux troubles, il aura fallu redoubler de ténacité et de technicité pour sortir des prises entre requins tigres et voiliers. Retour en apnée sur ces 3 journées :
Samedi 26 octobre : Sur les hauts fonds de Papenoo, courant et eaux troubles au menu :
Après la prière de bénédiction, les 18 compétiteurs sont lâchés au Toa Hubert. Les 18 pêcheurs prennent la plupart le même cap que l’année dernière. Les fortes pluies qui ont balayées la côte rendent le repérage très difficile et beaucoup de pêcheurs se retrouveront au large et devront effectuer le retour sur les pierres en boogie. Compte tenu du courant, la majorité préfère zoner aux abords de la bouée de départ pour éviter de se faire prendre par le courant. Joel DROLLET et Steeve TETUANUI osent partir avec le courant et file en direction de la passe vers Arue. Ils connaissent bien la zone et savent qu’elle est riche. Stratégie qui s’avèrera payante puisqu’ils sortiront des pêche de qualité (14 et 17 prises) bien loin devant les autres. Steeve signe là son retour à la compétition et a bien fait comprendre « aux autres » quels sont ses objectifs. Cédric TAPIERO, resté aux abords de la bouée à plomber sur les cailloux profonds complète le podium de la journée avec 10 prises. Au final, 5 compétiteurs auront abandonné compte tenu des conditions météorologiques…
Samedi 16 novembre : du Poisson dans des conditions difficiles sur le to’a tupu’ai à Papeno’o :
14 pêcheurs se présentent à l’appel. Un fort vent d’est balaie la côte et l’organisation hésite avant de faire monter les bateaux. Finalement, les pêcheurs sont lâchés sur le toa Tupu’ai au large de Papeno’o. la zone est bien connue et au top de départ, tous les compétiteurs se répartissent sur le caillou. D’autres explorent le versant côté terre en remontant sur Hitia’a ou en descendant sur Arue. Côté large même stratégie mais le gros des troupes optent pour une remontée sur Hitia’a. Seuls les 2 Teva (BURNS et TAUMIHAU) filent sur Arue en suivant le courant.
Tandis que d’autres rencontrent de gros tigres d’autres prennent de beaux poissons. Malgré le vent et le courant, le poisson est bien présent et les pronostics annoncés sont encourageants… Et en effet, à la pesée de belles pêches dont celle de Teva BURNS et Teva MONTAGNON qui présentent des grosses prises variées. LE ¾ des compétiteurs assurent au moins 10 prises. Māuruuru Pāpeno’o.
Dimanche 17 novembre :Une pointe Vénus avare en poisson
La journée du samedi a été difficile physiquement et les visages sont marqués. Le vent a forci et la Fédération décide de rabattre les pêcheurs sur Māhina. Cette zone avait déjà fait l’objet d’une compétition par équipes cette année et les meilleurs pêches avaient été effectué sur Arue. En toute logique, la majorité des pêcheurs s’est donc élancée vers cette zone… mauvaise donne puisque 2 pêcheurs feront chou blanc et plusieurs autres feront moins de 5 poissons !
Seuls les 2 inséparables Teva partis en direction du Motu MARTIN feront une pêche convenable. Burns laissant sa place de leader à TAUMIHAU.
Au final, c’est Tepou NEHEMIA qui prend la tête du classement provisoire grâce à sa régularité.
Tepou NEHEMIA : d’une grande humilité, ce pêcheur a la reconnaissance de tous. Toujours accompagné de son fils et de son frère, il pêche régulièrement en zone urbaine très tôt le matin à la recherche des ume et autres. Vous le croiserez régulièrement le matin très tôt tractant son bateau aluminium. Tandis que d’autres sortent de boîte de nuit ou dorment encore, il est déjà dans les passes ou à l’extérieur à agachonner les ume et les mū, faisant fi des raira et des tigres qui pullulent dans les passes de Papeete et de Taunoa.
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