PAPEETE, vendredi 22 novembre 2013 - Le comité stratégique Etat-Pays s’est tenu durant la matinée à la présidence, dans le cadre de la 8e conférence maritime régionale, en présence du Président Gaston Flosse, du Haut Commissaire de la République en Polynésie française Lionel Beffre, du contre amiral Thierry Niogret, Secrétaire général adjoint à la Mer, du contre amiral Anne Cullerre, Commandant les forces armées en Polynésie française, et de plusieurs membres du gouvernement ainsi que de l’état major des forces armées en Polynésie française.
Le comité stratégique a été mis en place par décret en 2005 et il ne s’était plus réuni depuis 2010. A cette occasion le Président de la Polynésie française a souhaité que puissent être clarifiées les compétences et les objectifs de ce comité dont l’Etat et le Pays ont convenu qu’il était nécessaire de redéfinir l’article 1 de la convention.
Le Président a indiqué que la Polynésie française est intéressée par l’exploration et l’exploitation des fonds sous-marins de la ZEE et de ces possibles extensions, afin de trouver pour l’avenir des ressources nouvelles. Il a souhaité des suites concrètes et mis en garde contre la compétition internationale.
Le directeur de l’Ifremer Marc Taquet a pu faire un point précis de l’état actuel des recherches en rappelant que depuis 1970 pas moins de 12 campagnes d’explorations ont eut lieu en Polynésie française qui ont permis de faire un premier inventaire non exhaustif des potentiels que recèle le plateau continental de la ZEE. La ZEE de la Polynésie française couvre aujourd’hui une surface d’environ 4.800.000 km2, et possède 7 zones d’extensions possibles du plateau continental sur son pourtour, représentant au maximum 800.000 kilomètres carrés supplémentaires. Selon l’Ifremer, ce sont les zones Est-Tuamotu et Est-Australes qui offriraient en l’état actuel des connaissances le plus de chances de bénéficier d’extensions.
> Lire aussi : La ZEE du Pays, extensible de 17% sur les fonds océaniques
A ce jour les fonds sous-marins polynésiens recèlent des nodules polymétalliques malheureusement très dispersés. A ces nodules s’ajoutent des encroutements cobaltifères plus faciles à exploiter. Des gisements de terres rares existent également par grands fonds dans la ZEE. La prochaine campagne Polyplac est programmée en 2015 par l’Ifremer avec le navire océanographique Atalante sur les deux zones d’extension de la ZEE situées à l’Est des Tuamotu et à l’Est des Australes. Les scientifiques manquent encore de données suffisantes et les explorations doivent être poursuivies. Cependant, le problème de ces recherches est principalement budgétaire, et il convient de définir une stratégie Etat/Pays pour les 10 à 15 prochaines années, car il faut que ces recherches qui coutent très chers soient le plus rentables possible, étant entendu que tout peut évoluer en fonction de la progression des connaissances, lesquelles conditionnent l’intérêt des grandes sociétés qui sont susceptibles de financer l’exploitation de ces ressources. D’où la nécessité d’affiner la cartographie et de compléter l’inventaire des ressources de la ZEE polynésienne, et de leur potentiel, en mutualisant les moyens des organismes de recherches comme l’Ifremer, l’IRD et le BRGM avec lesquels la Polynésie a signé récemment des conventions.
Le comité stratégique a été mis en place par décret en 2005 et il ne s’était plus réuni depuis 2010. A cette occasion le Président de la Polynésie française a souhaité que puissent être clarifiées les compétences et les objectifs de ce comité dont l’Etat et le Pays ont convenu qu’il était nécessaire de redéfinir l’article 1 de la convention.
Le Président a indiqué que la Polynésie française est intéressée par l’exploration et l’exploitation des fonds sous-marins de la ZEE et de ces possibles extensions, afin de trouver pour l’avenir des ressources nouvelles. Il a souhaité des suites concrètes et mis en garde contre la compétition internationale.
Le directeur de l’Ifremer Marc Taquet a pu faire un point précis de l’état actuel des recherches en rappelant que depuis 1970 pas moins de 12 campagnes d’explorations ont eut lieu en Polynésie française qui ont permis de faire un premier inventaire non exhaustif des potentiels que recèle le plateau continental de la ZEE. La ZEE de la Polynésie française couvre aujourd’hui une surface d’environ 4.800.000 km2, et possède 7 zones d’extensions possibles du plateau continental sur son pourtour, représentant au maximum 800.000 kilomètres carrés supplémentaires. Selon l’Ifremer, ce sont les zones Est-Tuamotu et Est-Australes qui offriraient en l’état actuel des connaissances le plus de chances de bénéficier d’extensions.
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A ce jour les fonds sous-marins polynésiens recèlent des nodules polymétalliques malheureusement très dispersés. A ces nodules s’ajoutent des encroutements cobaltifères plus faciles à exploiter. Des gisements de terres rares existent également par grands fonds dans la ZEE. La prochaine campagne Polyplac est programmée en 2015 par l’Ifremer avec le navire océanographique Atalante sur les deux zones d’extension de la ZEE situées à l’Est des Tuamotu et à l’Est des Australes. Les scientifiques manquent encore de données suffisantes et les explorations doivent être poursuivies. Cependant, le problème de ces recherches est principalement budgétaire, et il convient de définir une stratégie Etat/Pays pour les 10 à 15 prochaines années, car il faut que ces recherches qui coutent très chers soient le plus rentables possible, étant entendu que tout peut évoluer en fonction de la progression des connaissances, lesquelles conditionnent l’intérêt des grandes sociétés qui sont susceptibles de financer l’exploitation de ces ressources. D’où la nécessité d’affiner la cartographie et de compléter l’inventaire des ressources de la ZEE polynésienne, et de leur potentiel, en mutualisant les moyens des organismes de recherches comme l’Ifremer, l’IRD et le BRGM avec lesquels la Polynésie a signé récemment des conventions.
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