NOUMÉA, 15 septembre 2013 (AFP) - Gérard Jodar, ancien président du syndicat indépendantiste USTKE et figure contestée de la scène syndicale de Nouvelle-Calédonie, est décédé à l'âge de 61 ans, a rapporté lundi la presse.
Né en 1952 à Givors (banlieue de Lyon), Gérard Jodar, qui était arrivé en Nouvelle-Calédonie en 1971, souffrait depuis plusieurs années d'une longue maladie.
D'abord employé à la compagnie aérienne UTA, il s'était rapidement engagé dans l'action syndicale, tout en "tombant amoureux" de ce territoire français du Pacifique.
Militant de gauche favorable à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, Gérard Jodar avait rejoint dès sa création en 1981 l'Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités (USTKE), proche de la CGT.
Au rang des quelques cadres européens de ce syndicat combatif et aux méthodes parfois musclées, cet homme déterminé avait pris la suite en 2000 de Louis Kotra Uregei à la présidence de l'USTKE.
Son mandat a été marqué par une série de conflits violents, qui à plusieurs reprises ont fait peser sur la Nouvelle-Calédonie, au contexte fragile, des risques d'instabilité.
"C'est une sorte de Dr Jekyll et Mister Hyde. Dans les structures paritaires, c'est un gestionnaire posé et équilibré. En dehors, c'est un révolutionnaire", disait-on de lui au Medef.
En 2009, après à des heurts liés à une grève à la compagnie domestique Aircal, "Gégé", comme il était surnommé, avait été incarcéré six mois à la prison de Nouméa tandis que Paris, soutenu par la classe politique locale, affichait sa fermeté face à ce syndicaliste va-t-en guerre.
Lâché par ses anciens camarades, Gérard Jodar avait claqué la porte de l'USTKE, peu après sa sortie de prison en janvier 2010.
Avec un dernier carré de fidèles, et malgré la maladie, il avait fondé ensuite une petite structure syndicale, la Confédération nationale des travailleurs du Pacifique (CNPT).
Né en 1952 à Givors (banlieue de Lyon), Gérard Jodar, qui était arrivé en Nouvelle-Calédonie en 1971, souffrait depuis plusieurs années d'une longue maladie.
D'abord employé à la compagnie aérienne UTA, il s'était rapidement engagé dans l'action syndicale, tout en "tombant amoureux" de ce territoire français du Pacifique.
Militant de gauche favorable à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, Gérard Jodar avait rejoint dès sa création en 1981 l'Union syndicale des travailleurs kanak et des exploités (USTKE), proche de la CGT.
Au rang des quelques cadres européens de ce syndicat combatif et aux méthodes parfois musclées, cet homme déterminé avait pris la suite en 2000 de Louis Kotra Uregei à la présidence de l'USTKE.
Son mandat a été marqué par une série de conflits violents, qui à plusieurs reprises ont fait peser sur la Nouvelle-Calédonie, au contexte fragile, des risques d'instabilité.
"C'est une sorte de Dr Jekyll et Mister Hyde. Dans les structures paritaires, c'est un gestionnaire posé et équilibré. En dehors, c'est un révolutionnaire", disait-on de lui au Medef.
En 2009, après à des heurts liés à une grève à la compagnie domestique Aircal, "Gégé", comme il était surnommé, avait été incarcéré six mois à la prison de Nouméa tandis que Paris, soutenu par la classe politique locale, affichait sa fermeté face à ce syndicaliste va-t-en guerre.
Lâché par ses anciens camarades, Gérard Jodar avait claqué la porte de l'USTKE, peu après sa sortie de prison en janvier 2010.
Avec un dernier carré de fidèles, et malgré la maladie, il avait fondé ensuite une petite structure syndicale, la Confédération nationale des travailleurs du Pacifique (CNPT).
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