PARIS, le 16 juillet 2013: Les députés Edouard Fritch et Jonas Tahuaitu ont participé mardi après-midi à l’Assemblée nationale au vote solennel sur la « Loi relative à la bioéthique en autorisant sous certaines conditions la recherche sur l’embryon et les cellules souches humaines ».
Les trois députés de Polynésie française, comme leurs collègues du groupe UDI, ont voté contre la proposition de loi.
Lors de l’explication de vote au nom du groupe UDI, Jean-Christophe Fromentin a notamment souligné le manque d’exigence sur la recherche que vient créer cette loi. Ainsi, le texte aurait du tenir compte d’un certain nombre de remarques du comité national d’éthique, notamment sur la présomption de personnalité humaine dans les cellules souches.
Antérieurement, la loi de bioéthique interdisait la recherche sur l’embryon et les cellules souches, avec toutefois des dérogations parfaitement encadrées.
La nouvelle loi fait évoluer les possibilités de recherche vers des critères beaucoup plus flous pour l’UDI, sans rechercher l’équilibre entre la science et la dignité humaine.
Le groupe UDI a également regretté l’abandon de la responsabilité politique dans un texte qui confie à la seule agence de biomédecine le soin de décider sur la pertinence des recherches.
Le vote des députés polynésiens est aussi le reflet d’une grande majorité des Polynésiens qui, attachés à la dignité humaine, ne sont pas favorables aux recherches sur l’embryon et les cellules souches.
Lire aussi Le Parlement a définitivement adopté le texte autorisant la recherche sur l'embryon
Les trois députés de Polynésie française, comme leurs collègues du groupe UDI, ont voté contre la proposition de loi.
Lors de l’explication de vote au nom du groupe UDI, Jean-Christophe Fromentin a notamment souligné le manque d’exigence sur la recherche que vient créer cette loi. Ainsi, le texte aurait du tenir compte d’un certain nombre de remarques du comité national d’éthique, notamment sur la présomption de personnalité humaine dans les cellules souches.
Antérieurement, la loi de bioéthique interdisait la recherche sur l’embryon et les cellules souches, avec toutefois des dérogations parfaitement encadrées.
La nouvelle loi fait évoluer les possibilités de recherche vers des critères beaucoup plus flous pour l’UDI, sans rechercher l’équilibre entre la science et la dignité humaine.
Le groupe UDI a également regretté l’abandon de la responsabilité politique dans un texte qui confie à la seule agence de biomédecine le soin de décider sur la pertinence des recherches.
Le vote des députés polynésiens est aussi le reflet d’une grande majorité des Polynésiens qui, attachés à la dignité humaine, ne sont pas favorables aux recherches sur l’embryon et les cellules souches.
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