MATA’UTU, vendredi 13 septembre 2013 (Flash d’Océanie) – Les 9ème mini-Jeux du Pacifique se sont achevés jeudi dans le territoire français de Wallis-et-Futuna sur une victoire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a remporté pas moins de 86 médailles (30 d’or, 26 d’argent et 30 de bronze).
Juste derrière au tableau des médailles : la Polynésie française (29 médailles d’or, 9 d’argent et 5 de bronze), puis la Nouvelle-Calédonie (21 or, 9 argent et 5 bronze).
Viennent ensuite Fidji (13 or, 13 argent et 17 bronze) et Samoa (13 or, 6 argent et 10 bronze).
Dix jours durant, du 2 au 12 septembre 2013, les sportifs venus de vingt pays et territoire de la zone se sont mesurés dans 8 disciplines (athlétisme, rugby à 7, volleyball, beach volley, taekwondo, haltérophilie, voile et va'a) sur 4 sites de compétition répartis à Wallis et Futuna.
La cérémonie de clôture s’est déroulée sur le site du stade de Kafika, à Wallis.
C’est le ministre français des Outre-mer, Victorin Lurel, qui avait ouvert ces mini-Jeux lors d’un déplacement à Wallis-et-Futuna.
Au plan de l’organisation locale, la logistique a été épaulée à la fois par le Conseil des Jeux du Pacifique (organisme qui supervise l’organisation du plus grand événement sportif en Océanie, sous la forme des Jeux et des mini-Jeux du Pacifique -qui se déroulent chacun tous les quatre ans, en alternance de deux ans-), mais aussi par les moyens français depuis la Nouvelle-Calédonie (forte de sa récente expérience des derniers Jeux du Pacifique 2011 à Nouméa).
Le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa) a aussi déployé sur place, pendant la durée de cette compétition, un système de vigilance et de veille sanitaire.
Les prochains et 10èmes mini-Jeux du Pacifique se dérouleront en 2017 à Port-Vila (Vanuatu), qui avait déjà accueilli cette compétition régionale en 1993.
En 2021, ce sera le tour des Marianne du Nord, territoire américain du Pacifique Nord qui avait auparavant échoué lors de candidature pour accueillir les mini-Jeux de 2017.
Entre-temps, la Papouasie-Nouvelle-Guinée accueillera, en 2015, les Jeux du Pacifique, qui sont la version la plus développée de cet événement sportif marqué du sceau de l’olympisme au niveau du Pacifique.
Les Jeux du Pacifique, eux aussi, se déroulent tous les quatre ans.
Pour les Papous, les mini-Jeux de Wallis-et-Futuna ont été l’occasion de mettre à l’épreuve et de faire émerger de nouveaux talents, dans toutes les disciplines représentées, en préparation des Jeux de 2015.
Le non à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande
En marge des compétitions, dimanche 8 septembre 2013, le Conseil des Jeux a aussi réuni à Wallis ses instances dirigeantes, qui ont notamment examiné une proposition visant à étudier la notion de la participation des deux grands pays voisins (l’Australie et la Nouvelle-Zélande) dans huit disciplines des Jeux océaniens à venir, à commencer par les Jeux du Pacifique de 2015 à Port-Moresby.
Mais les arguments des promoteurs de ce concept (dont Vidhya Lakhan, Président du Conseil, qui a mis en avant l’opportunité de « tirer vers le haut » les performances au bénéfice d’une compétition australienne et néo-zélandaise d’un plus haut niveau) n’ont pas eu gain de cause face à ceux qui ont émis des craintes que l’entrée de ces équipes résulte rapidement sur de véritables razzias sur les médailles.
La question devrait néanmoins être à nouveau examinée en 2014, à la demande de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a demandé que d’ici là, plus d’informations soient rassemblées.
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Juste derrière au tableau des médailles : la Polynésie française (29 médailles d’or, 9 d’argent et 5 de bronze), puis la Nouvelle-Calédonie (21 or, 9 argent et 5 bronze).
Viennent ensuite Fidji (13 or, 13 argent et 17 bronze) et Samoa (13 or, 6 argent et 10 bronze).
Dix jours durant, du 2 au 12 septembre 2013, les sportifs venus de vingt pays et territoire de la zone se sont mesurés dans 8 disciplines (athlétisme, rugby à 7, volleyball, beach volley, taekwondo, haltérophilie, voile et va'a) sur 4 sites de compétition répartis à Wallis et Futuna.
La cérémonie de clôture s’est déroulée sur le site du stade de Kafika, à Wallis.
C’est le ministre français des Outre-mer, Victorin Lurel, qui avait ouvert ces mini-Jeux lors d’un déplacement à Wallis-et-Futuna.
Au plan de l’organisation locale, la logistique a été épaulée à la fois par le Conseil des Jeux du Pacifique (organisme qui supervise l’organisation du plus grand événement sportif en Océanie, sous la forme des Jeux et des mini-Jeux du Pacifique -qui se déroulent chacun tous les quatre ans, en alternance de deux ans-), mais aussi par les moyens français depuis la Nouvelle-Calédonie (forte de sa récente expérience des derniers Jeux du Pacifique 2011 à Nouméa).
Le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS, basé à Nouméa) a aussi déployé sur place, pendant la durée de cette compétition, un système de vigilance et de veille sanitaire.
Les prochains et 10èmes mini-Jeux du Pacifique se dérouleront en 2017 à Port-Vila (Vanuatu), qui avait déjà accueilli cette compétition régionale en 1993.
En 2021, ce sera le tour des Marianne du Nord, territoire américain du Pacifique Nord qui avait auparavant échoué lors de candidature pour accueillir les mini-Jeux de 2017.
Entre-temps, la Papouasie-Nouvelle-Guinée accueillera, en 2015, les Jeux du Pacifique, qui sont la version la plus développée de cet événement sportif marqué du sceau de l’olympisme au niveau du Pacifique.
Les Jeux du Pacifique, eux aussi, se déroulent tous les quatre ans.
Pour les Papous, les mini-Jeux de Wallis-et-Futuna ont été l’occasion de mettre à l’épreuve et de faire émerger de nouveaux talents, dans toutes les disciplines représentées, en préparation des Jeux de 2015.
Le non à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande
En marge des compétitions, dimanche 8 septembre 2013, le Conseil des Jeux a aussi réuni à Wallis ses instances dirigeantes, qui ont notamment examiné une proposition visant à étudier la notion de la participation des deux grands pays voisins (l’Australie et la Nouvelle-Zélande) dans huit disciplines des Jeux océaniens à venir, à commencer par les Jeux du Pacifique de 2015 à Port-Moresby.
Mais les arguments des promoteurs de ce concept (dont Vidhya Lakhan, Président du Conseil, qui a mis en avant l’opportunité de « tirer vers le haut » les performances au bénéfice d’une compétition australienne et néo-zélandaise d’un plus haut niveau) n’ont pas eu gain de cause face à ceux qui ont émis des craintes que l’entrée de ces équipes résulte rapidement sur de véritables razzias sur les médailles.
La question devrait néanmoins être à nouveau examinée en 2014, à la demande de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a demandé que d’ici là, plus d’informations soient rassemblées.
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