« Le JT, c’est un peu comme une partition de musique »
Vous la voyez sur l’antenne télévision de Polynésie 1ère depuis plusieurs années, et encore plus depuis le 9 septembre : Cybèle Plichart est en effet devenue le nouveau visage de la Grande messe de l’info et c’est avec plaisir que nous la retrouvons du lundi au jeudi à 19h pour nous présenter le journal télévisé. Vous avez envie de la connaître davantage ? Voici, en exclusivité pour Tahiti Infos, une interview de cette jeune femme aussi sympathique dans votre petit écran… qu’en dehors.
Qu’est-ce que cela représente pour toi de présenter le Journal Télévisé ?
Cela fait déjà plusieurs années que je suis à l’antenne du JT les week-ends, en alternance avec Lucile Guichet et Caroline Farhi. Lorsque l’on m’a proposé de devenir la présentatrice « fixe », j’ai pensé que c’était le moment de me lancer. C’est une nouvelle étape de ma carrière, un vrai challenge mais aussi une grosse responsabilité au quotidien.
Ce n’est pas trop stressant d’être tous les soirs en direct ?
Il y a une certaine pression, mais c’est un rythme à prendre, un peu comme une partition de musique. Mes années d’études au Conservatoire de Tipaerui m’ont d’ailleurs bien aidé dans l’exercice de ce métier ! Il s’agit d’être à l’écoute, de rester calme et concentrée malgré le flux d’informations avec lequel il faut composer – l’oreillette, le prompteur, les coulisses, les reportages, le chroniqueur et les invités….
A quoi ressemble une journée de présentatrice du JT ?
Le matin à 8h30, nous commençons par une conférence de rédaction avec les rédacteurs en chef Stella Taaroamea et Oliver Gelin ainsi que toute l’équipe de journalistes, pour décider des sujets à traiter et des personnalités à inviter. L'angle du JT est une décision collégiale, un véritable travail d’équipe. Tous les matins, je décortique la presse locale et internationale pour me tenir au courant de tout. Lorsque j’ai confirmation des invités, je prépare mes interviews et je les appelle pour avoir un premier échange avec eux. L’après-midi, je me concentre sur le conducteur, c’est-à-dire l’écriture des lancements des reportages qui seront diffusés et les « Off » (les images) à commenter. Tout l’art de la présentation du JT consiste à lier les sujets, à donner une logique à l’ensemble.
Quelle est la particularité, la tonalité du JT Polynésie 1ère selon toi ?
Sa force tient avant tout aux reportages des journalistes de Polynésie 1ère qui font de l’excellent travail. Professionnalisme, rigueur, proximité et indépendance sont selon moi les termes qui qualifient notre JT au mieux – valeurs ayant fait sa réputation auprès des téléspectateurs depuis toutes ces années.
Qu’est-ce que cela représente pour toi de présenter le Journal Télévisé ?
Cela fait déjà plusieurs années que je suis à l’antenne du JT les week-ends, en alternance avec Lucile Guichet et Caroline Farhi. Lorsque l’on m’a proposé de devenir la présentatrice « fixe », j’ai pensé que c’était le moment de me lancer. C’est une nouvelle étape de ma carrière, un vrai challenge mais aussi une grosse responsabilité au quotidien.
Ce n’est pas trop stressant d’être tous les soirs en direct ?
Il y a une certaine pression, mais c’est un rythme à prendre, un peu comme une partition de musique. Mes années d’études au Conservatoire de Tipaerui m’ont d’ailleurs bien aidé dans l’exercice de ce métier ! Il s’agit d’être à l’écoute, de rester calme et concentrée malgré le flux d’informations avec lequel il faut composer – l’oreillette, le prompteur, les coulisses, les reportages, le chroniqueur et les invités….
A quoi ressemble une journée de présentatrice du JT ?
Le matin à 8h30, nous commençons par une conférence de rédaction avec les rédacteurs en chef Stella Taaroamea et Oliver Gelin ainsi que toute l’équipe de journalistes, pour décider des sujets à traiter et des personnalités à inviter. L'angle du JT est une décision collégiale, un véritable travail d’équipe. Tous les matins, je décortique la presse locale et internationale pour me tenir au courant de tout. Lorsque j’ai confirmation des invités, je prépare mes interviews et je les appelle pour avoir un premier échange avec eux. L’après-midi, je me concentre sur le conducteur, c’est-à-dire l’écriture des lancements des reportages qui seront diffusés et les « Off » (les images) à commenter. Tout l’art de la présentation du JT consiste à lier les sujets, à donner une logique à l’ensemble.
Quelle est la particularité, la tonalité du JT Polynésie 1ère selon toi ?
Sa force tient avant tout aux reportages des journalistes de Polynésie 1ère qui font de l’excellent travail. Professionnalisme, rigueur, proximité et indépendance sont selon moi les termes qui qualifient notre JT au mieux – valeurs ayant fait sa réputation auprès des téléspectateurs depuis toutes ces années.
Son parcours
Née au Maroc, Cybèle Plichart a grandi au gré des flots et des pays abordés en bateau avec sa famille. Nous sommes en 1981 et elle a 6 ans lorsque qu’avec ses parents, ils accostent à Tahiti. Cybèle fait sa scolarité entre Mahina, Taravao et Papeete avant de partir aux Etats-unis et en France poursuivre ses études. Passionnée par la région océanienne dans laquelle elle a passé l’essentiel de sa vie, Cybèle souhaite la découvrir autrement, par le prisme des études. A Paris, elle obtient un diplôme d’études cinématographique et le « DULCO », diplôme de l’INALCO*, qui lui donne l’occasion notamment d’apprendre le reo ma’ohi et le drehu, la langue de Lifou (Nouvelle-Calédonie).
Si à ce stade Cybèle n’a pas encore précisément d’idée quant au métier qu’elle veut faire, elle sait cependant que ce sera lié à l’audiovisuel. Univers qu’elle appréhende rapidement, car parallèlement à son cursus scolaire, Cybèle travaille pour la société de production bien connue « Gédéon », où elle s’occupe de l’inscription de leurs programmes aux festivals audiovisuels. L’appel des îles se fait rapidement ressentir et en 1997, elle revient en Polynésie pour s’installer à Bora Bora. Là-bas, elle monte sa société de production et collabore avec les réalisateurs de passage. « Une expérience qui m’a permis de mettre à profit mes études tout en me ressourçant », avoue-t-elle. En 2002, elle devient, toujours depuis Bora Bora, correspondante pour ce qui était à l’époque RFO. « C’est à partir de là que la grande aventure a commencé », sourit la présentatrice.
D’interviews en reportages sur Bora puis sur Tahiti, Cybèle se voit proposer un poste de journaliste titulaire à Polynésie 1ère en janvier 2007. « Je dois beaucoup aux rédacteurs en chef Alain Rodaix, Maurice Nagou et Stéphane Bijoux, qui m’ont fait confiance et permis de progresser dans ce métier ». Présentatrice télé ? Cybèle n’y songeait pas vraiment, mais la journaliste a le goût des défis ! « J’ai eu une première expérience avec Fare Ma’ohi, que j’ai présenté un temps, puis avec le Journal Télévisé que je présentais jusqu’il y a peu certains week-end. J’ai pris goût à cet aspect du métier ! »
Côté vie privée, Cybèle est maman de trois enfants, une fille de 12 ans et deux petits garçons de 5 et 2 ans. Un emploi du temps chargé pour la présentatrice qui a eu le coup de foudre pour son mari, Teva Plichart, au cours d’un reportage sur ce navigateur de haut niveau, skipper de l’équipe de Tahiti et ses îles lors de leur seconde place au tour de France à la voile en 2007.
* L’INALCO, l’Institut national des langues et civilisations orientales est plus connu sous le nom de « Langues O' ». Le « DULCO » est le Diplôme Unilingue de Langue et Civilisation Orientales.
Si à ce stade Cybèle n’a pas encore précisément d’idée quant au métier qu’elle veut faire, elle sait cependant que ce sera lié à l’audiovisuel. Univers qu’elle appréhende rapidement, car parallèlement à son cursus scolaire, Cybèle travaille pour la société de production bien connue « Gédéon », où elle s’occupe de l’inscription de leurs programmes aux festivals audiovisuels. L’appel des îles se fait rapidement ressentir et en 1997, elle revient en Polynésie pour s’installer à Bora Bora. Là-bas, elle monte sa société de production et collabore avec les réalisateurs de passage. « Une expérience qui m’a permis de mettre à profit mes études tout en me ressourçant », avoue-t-elle. En 2002, elle devient, toujours depuis Bora Bora, correspondante pour ce qui était à l’époque RFO. « C’est à partir de là que la grande aventure a commencé », sourit la présentatrice.
D’interviews en reportages sur Bora puis sur Tahiti, Cybèle se voit proposer un poste de journaliste titulaire à Polynésie 1ère en janvier 2007. « Je dois beaucoup aux rédacteurs en chef Alain Rodaix, Maurice Nagou et Stéphane Bijoux, qui m’ont fait confiance et permis de progresser dans ce métier ». Présentatrice télé ? Cybèle n’y songeait pas vraiment, mais la journaliste a le goût des défis ! « J’ai eu une première expérience avec Fare Ma’ohi, que j’ai présenté un temps, puis avec le Journal Télévisé que je présentais jusqu’il y a peu certains week-end. J’ai pris goût à cet aspect du métier ! »
Côté vie privée, Cybèle est maman de trois enfants, une fille de 12 ans et deux petits garçons de 5 et 2 ans. Un emploi du temps chargé pour la présentatrice qui a eu le coup de foudre pour son mari, Teva Plichart, au cours d’un reportage sur ce navigateur de haut niveau, skipper de l’équipe de Tahiti et ses îles lors de leur seconde place au tour de France à la voile en 2007.
* L’INALCO, l’Institut national des langues et civilisations orientales est plus connu sous le nom de « Langues O' ». Le « DULCO » est le Diplôme Unilingue de Langue et Civilisation Orientales.
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