Pourquoi ?
La journée Mondiale des Sourds se tient chaque année le dernier samedi de septembre. Pour la première année, l'association Apa e Reo Nui organise également un événement sur le fenua, écho de l’événement mondial. Compte tenu du calendrier sportif de septembre de cette année, cette journée sera avancée au samedi 14/09.
En ce jour de fête, l’association Apa e Reo Nui propose une manifestation sportive afin de faire connaître la culture sourde et les spécificités de la surdité. L'association organise donc une course de cinq kilomètres, appelée « le mur du son ». Les coureurs sont invités à se munir de boule Quiès pour se mettre en situation de gêne auditive et vivre le handicap sensoriel de l’intérieur.
La journée Mondiale des Sourds se tient chaque année le dernier samedi de septembre. Pour la première année, l'association Apa e Reo Nui organise également un événement sur le fenua, écho de l’événement mondial. Compte tenu du calendrier sportif de septembre de cette année, cette journée sera avancée au samedi 14/09.
En ce jour de fête, l’association Apa e Reo Nui propose une manifestation sportive afin de faire connaître la culture sourde et les spécificités de la surdité. L'association organise donc une course de cinq kilomètres, appelée « le mur du son ». Les coureurs sont invités à se munir de boule Quiès pour se mettre en situation de gêne auditive et vivre le handicap sensoriel de l’intérieur.
Le but de la course est de sensibiliser la population polynésienne aux problèmes rencontrés par les sourds et les malentendants, permettre un échange entre sourds, malentendants et entendants et rompre leur isolement.
Les fonds récoltés serviront au financement des formations à la Langue des Signes pour les personnes sourdes et leur famille.
Les fonds récoltés serviront au financement des formations à la Langue des Signes pour les personnes sourdes et leur famille.
Pour qui ?
Toute personne désirant se sensibiliser à la surdité et à la culture sourde peut participer à la course. Et bien sur, même celles qui souhaitent juste venir se défouler !
Pour cette première manifestation, nous espérons rassembler environ 250 participants.
Avec Qui ?
En partenariat avec l’association sportive courir en Polynésie (ASCEP).
L’ASCEP est un club de course hors stade qui organise plusieurs manifestations dans l’année : Course de la « St Valentin » à Arue, « Relais des copains » de Punaauia, «Raid Tahiti » dans la vallée de la Papenoo ou encore celle qui a rassemblé presque 4000 participantes lors de l’édition du 9 mars 2013, « La Tahitienne » dans la commune de Pirae.
Vaimato et l’imprimeur Bylie sont nos principaux sponsors ainsi que La Dépèche de Tahiti.
La mairie de Pirae, les magasins Olympians sport, Audio 2000, le conseil des scouts polynésiens ainsi que d’autres partenaires, sont d’une aide précieuse pour l'Association.
Quand, Où ?
Le samedi 14 septembre 2013, départ devant la mairie de Pirae à 17h (arrivée prévue à partir de 17h35).
Animations dans les jardins de la mairie de Pirae, de 16h à 19h.
Le circuit proposé s’effectuera sur les communes de Pirae et Papeete, avec un départ et une arrivée à la mairie de Pirae en passant par le stade Pater, passage de la Fautaua et retour par la route du Belvédère.
Toute personne désirant se sensibiliser à la surdité et à la culture sourde peut participer à la course. Et bien sur, même celles qui souhaitent juste venir se défouler !
Pour cette première manifestation, nous espérons rassembler environ 250 participants.
Avec Qui ?
En partenariat avec l’association sportive courir en Polynésie (ASCEP).
L’ASCEP est un club de course hors stade qui organise plusieurs manifestations dans l’année : Course de la « St Valentin » à Arue, « Relais des copains » de Punaauia, «Raid Tahiti » dans la vallée de la Papenoo ou encore celle qui a rassemblé presque 4000 participantes lors de l’édition du 9 mars 2013, « La Tahitienne » dans la commune de Pirae.
Vaimato et l’imprimeur Bylie sont nos principaux sponsors ainsi que La Dépèche de Tahiti.
La mairie de Pirae, les magasins Olympians sport, Audio 2000, le conseil des scouts polynésiens ainsi que d’autres partenaires, sont d’une aide précieuse pour l'Association.
Quand, Où ?
Le samedi 14 septembre 2013, départ devant la mairie de Pirae à 17h (arrivée prévue à partir de 17h35).
Animations dans les jardins de la mairie de Pirae, de 16h à 19h.
Le circuit proposé s’effectuera sur les communes de Pirae et Papeete, avec un départ et une arrivée à la mairie de Pirae en passant par le stade Pater, passage de la Fautaua et retour par la route du Belvédère.
Les tarifs et conditions ?
Inscription dans les magasins Olympian’s Sport Fare Ute et Audio 2000 Mamao et à la mairie de Pirae à compter du 31 août 2013.
Tarif : 1.500F par adulte (ou 2000f sur place, le jour même, avant 16h)
-Joindre un certificat médical ;
-Facultatif : apporter une paire de Boules Quiès.
Chaque participant se verra remettre un T-shirt de la course à l’arrivée, avec pour les premiers, un lot de récompense.
Présentation de l’association APA E REO NUI
Comment est née APA E REO NUI? (traduit : "communiquer avec les gestes")
Depuis la fermeture du CEDOP (Centre d’Education de l’Ouïe et de la Parole- ancienne école pour enfants et adolescents handicaps sensoriels), les sourds et malentendants n’ont plus de centre géographiquement repérable pour se rencontrer, échanger et s’informer. En dehors de la cellule d’éducation spécialisée (ASH de Pirae), il n’y a pas « d’observatoire » des problématiques rencontrées autour de la surdité.
L’association (Loi 1901), Apa e Reo Nui, née le 22 octobre 2011, a pour but premier de rendre de nouveau « visibles » les Sourds et malentendants, de leur permettre de se retrouver et de relayer l’information autrement. Elle est aussi un relai entre les jeunes sourds et leur famille entendante.
Inscription dans les magasins Olympian’s Sport Fare Ute et Audio 2000 Mamao et à la mairie de Pirae à compter du 31 août 2013.
Tarif : 1.500F par adulte (ou 2000f sur place, le jour même, avant 16h)
-Joindre un certificat médical ;
-Facultatif : apporter une paire de Boules Quiès.
Chaque participant se verra remettre un T-shirt de la course à l’arrivée, avec pour les premiers, un lot de récompense.
Présentation de l’association APA E REO NUI
Comment est née APA E REO NUI? (traduit : "communiquer avec les gestes")
Depuis la fermeture du CEDOP (Centre d’Education de l’Ouïe et de la Parole- ancienne école pour enfants et adolescents handicaps sensoriels), les sourds et malentendants n’ont plus de centre géographiquement repérable pour se rencontrer, échanger et s’informer. En dehors de la cellule d’éducation spécialisée (ASH de Pirae), il n’y a pas « d’observatoire » des problématiques rencontrées autour de la surdité.
L’association (Loi 1901), Apa e Reo Nui, née le 22 octobre 2011, a pour but premier de rendre de nouveau « visibles » les Sourds et malentendants, de leur permettre de se retrouver et de relayer l’information autrement. Elle est aussi un relai entre les jeunes sourds et leur famille entendante.
Les projets de l’association:
-Rompre l’isolement social, géographique et communicationnel des personnes de tout âge atteintes de surdité ;
-Proposer des interfaces de communication aux personnes sourdes ;
-Faire du lien avec l’administration, les services publics pour les besoins des personnes sourdes et malentendantes ;
-Favoriser les contacts et rencontres, proposer des manifestations avec la société civile de façon à mieux se connaître, se faire connaître et s’ouvrir sur le monde ;
-Diffuser des informations sur la surdité ;
-Développer l’autonomie et la participation pleine et entière à la vie sociale et citoyenne des personnes sourdes et malentendantes.
Les activités:
-Des rencontres « café-signe » le dernier samedi de chaque mois : les problèmes des participants sont répertoriés pendant ces journées, et l’association s’attache à créer du lien entre Sourds et entendants et assure le partage d’informations.
-Un relai d’informations avec la fédération des associations des personnes handicapées TE NIU O TE HUMA.
-Des rencontres récréatives et formatives (autour d’un thème ou pas) pour les familles et les plus jeunes. Par exemple rassembler les familles autour du thème « le handicap et la vie de couple », « l’identité et la culture sourde». L’association pourra inviter des spécialistes suivant le sujet.
-Des actions auprès des différentes instances administratives, médicales…. concernant l’aide à l’apprentissage du code de la route et aux formalités administratives, sous-titrage des informations télévisées locales, l’aide à l’emploi, l’interprétariat…
-Des mises à disposition d’interface de communication : aucun interprète n’étant en poste en Polynésie, seuls quelques bénévoles interviennent pour aider, dans la mesure du possible, à la passation des informations.
-La course « le mur du son », à l’occasion de la Journée Mondiale des Sourds, que l’association Apa e Reo Nui souhaite pérenniser.
Le financement :
Aujourd’hui l’association fonctionne sans aucune subvention et vit des actions bénévoles de ses membres.
Quelques informations sur la surdité et ses conséquences
-Rompre l’isolement social, géographique et communicationnel des personnes de tout âge atteintes de surdité ;
-Proposer des interfaces de communication aux personnes sourdes ;
-Faire du lien avec l’administration, les services publics pour les besoins des personnes sourdes et malentendantes ;
-Favoriser les contacts et rencontres, proposer des manifestations avec la société civile de façon à mieux se connaître, se faire connaître et s’ouvrir sur le monde ;
-Diffuser des informations sur la surdité ;
-Développer l’autonomie et la participation pleine et entière à la vie sociale et citoyenne des personnes sourdes et malentendantes.
Les activités:
-Des rencontres « café-signe » le dernier samedi de chaque mois : les problèmes des participants sont répertoriés pendant ces journées, et l’association s’attache à créer du lien entre Sourds et entendants et assure le partage d’informations.
-Un relai d’informations avec la fédération des associations des personnes handicapées TE NIU O TE HUMA.
-Des rencontres récréatives et formatives (autour d’un thème ou pas) pour les familles et les plus jeunes. Par exemple rassembler les familles autour du thème « le handicap et la vie de couple », « l’identité et la culture sourde». L’association pourra inviter des spécialistes suivant le sujet.
-Des actions auprès des différentes instances administratives, médicales…. concernant l’aide à l’apprentissage du code de la route et aux formalités administratives, sous-titrage des informations télévisées locales, l’aide à l’emploi, l’interprétariat…
-Des mises à disposition d’interface de communication : aucun interprète n’étant en poste en Polynésie, seuls quelques bénévoles interviennent pour aider, dans la mesure du possible, à la passation des informations.
-La course « le mur du son », à l’occasion de la Journée Mondiale des Sourds, que l’association Apa e Reo Nui souhaite pérenniser.
Le financement :
Aujourd’hui l’association fonctionne sans aucune subvention et vit des actions bénévoles de ses membres.
Quelques informations sur la surdité et ses conséquences
Informations sur la surdité :
- Il existe autant de formes de surdité qu’il y a de personnes sourdes. Cela dépend de facteurs combinés qui rendent ces individus uniques en leur genre : surdité de naissance ou acquise, degré de surdité, surdité familiale ou non, âge d’acquisition de la surdité, choix du mode de communication (oral, écrit ou signé)…
- Etre sourd ne veut pas obligatoirement dire ne pas entendre mais plutôt éprouver de grandes difficultés à mettre un sens sur les messages sonores partiellement perçus. Etre sourd, c’est percevoir différemment, et compenser les signaux sonores défaillants par d’autres canaux de réception (visuel, sensuel, olfactif…)
- La surdité est une perte de perception de certains sons ou fréquences ou encore une perception distordue de certaines fréquences créant très souvent un brouhaha sonore pouvant être très difficile à identifier.
- L’appareillage ne rend pas entendant. Dans certains cas, il améliore l’audition et le confort d’écoute mais il peut au contraire s’avérer gênant pour certains, voire complètement inutile pour d’autres.
- Les jeunes sourds « profonds » réussissent plus ou moins à maîtriser la langue orale. En Polynésie, on les appelle « vava ».
- La Langue des Signes Française (LSF), longtemps interdite, a été officiellement reconnue en France dans les années 1980. En Polynésie, elle n’est ni enseignée, ni reconnue (pas d’interprète, pas de retranscription des programmes télévisuels, pas de traductions des débats politiques, pas d’option LSF aux d’épreuves d’examen du DNB ou du bac…)
- La surdité est un phénomène invisible, trompeur, qui déroute rapidement les personnes non-informées lors des échanges et interactions.
Conséquences de la surdité:
- Une insertion sociale difficile : la gêne communicationnelle est une entrave à la scolarité, à la vie citoyenne, et la vie professionnelle. Face au manque d’information et de sensibilisation de la société civile, les sourds et malentendants vivent souvent en marge, cultivant un sentiment de honte. Beaucoup sont confinés dans l’espace familial.
- Une fatigue générée par des efforts permanents : pour tenter de décoder les sons et paroles, pour lutter contre les bruits oppressants (appareils auditifs), pour anticiper les problèmes liés aux malentendus, pour tenter de se faire comprendre, pour lutter contre les idées reçues, le regard critique ou la peur des gens, la difficulté du parcours scolaire, l’apprentissage de la lecture, de la parole, la recherche d’emploi, les très nombreuses visites médicales, les contraintes liées aux appareils auditifs…
- les difficultés rencontrées par la famille et l’entourage d’une personne sourde nécessitent un accompagnement psychologique important qui fait défaut en Polynésie.
- Il existe autant de formes de surdité qu’il y a de personnes sourdes. Cela dépend de facteurs combinés qui rendent ces individus uniques en leur genre : surdité de naissance ou acquise, degré de surdité, surdité familiale ou non, âge d’acquisition de la surdité, choix du mode de communication (oral, écrit ou signé)…
- Etre sourd ne veut pas obligatoirement dire ne pas entendre mais plutôt éprouver de grandes difficultés à mettre un sens sur les messages sonores partiellement perçus. Etre sourd, c’est percevoir différemment, et compenser les signaux sonores défaillants par d’autres canaux de réception (visuel, sensuel, olfactif…)
- La surdité est une perte de perception de certains sons ou fréquences ou encore une perception distordue de certaines fréquences créant très souvent un brouhaha sonore pouvant être très difficile à identifier.
- L’appareillage ne rend pas entendant. Dans certains cas, il améliore l’audition et le confort d’écoute mais il peut au contraire s’avérer gênant pour certains, voire complètement inutile pour d’autres.
- Les jeunes sourds « profonds » réussissent plus ou moins à maîtriser la langue orale. En Polynésie, on les appelle « vava ».
- La Langue des Signes Française (LSF), longtemps interdite, a été officiellement reconnue en France dans les années 1980. En Polynésie, elle n’est ni enseignée, ni reconnue (pas d’interprète, pas de retranscription des programmes télévisuels, pas de traductions des débats politiques, pas d’option LSF aux d’épreuves d’examen du DNB ou du bac…)
- La surdité est un phénomène invisible, trompeur, qui déroute rapidement les personnes non-informées lors des échanges et interactions.
Conséquences de la surdité:
- Une insertion sociale difficile : la gêne communicationnelle est une entrave à la scolarité, à la vie citoyenne, et la vie professionnelle. Face au manque d’information et de sensibilisation de la société civile, les sourds et malentendants vivent souvent en marge, cultivant un sentiment de honte. Beaucoup sont confinés dans l’espace familial.
- Une fatigue générée par des efforts permanents : pour tenter de décoder les sons et paroles, pour lutter contre les bruits oppressants (appareils auditifs), pour anticiper les problèmes liés aux malentendus, pour tenter de se faire comprendre, pour lutter contre les idées reçues, le regard critique ou la peur des gens, la difficulté du parcours scolaire, l’apprentissage de la lecture, de la parole, la recherche d’emploi, les très nombreuses visites médicales, les contraintes liées aux appareils auditifs…
- les difficultés rencontrées par la famille et l’entourage d’une personne sourde nécessitent un accompagnement psychologique important qui fait défaut en Polynésie.
Les particularités liées à la Polynésie Française
Pour parer aux manques répertoriés quotidiennement dans les secteurs de la santé, du social et de l’éducation et afin de répondre aux besoins des sourds et malentendants de Polynésie, l’association vise à récolter des fonds pour financer l’enseignement de la langue des signes. L’objectif principal est l’amélioration de la communication entre Sourds, malentendants et entendants, et par ce fait, une meilleure insertion familiale, sociale et professionnelle.
Renseignements:
APA E REO NUI 243 543
ASCEP 78 64 26 - 76 04 08
Pour parer aux manques répertoriés quotidiennement dans les secteurs de la santé, du social et de l’éducation et afin de répondre aux besoins des sourds et malentendants de Polynésie, l’association vise à récolter des fonds pour financer l’enseignement de la langue des signes. L’objectif principal est l’amélioration de la communication entre Sourds, malentendants et entendants, et par ce fait, une meilleure insertion familiale, sociale et professionnelle.
Renseignements:
APA E REO NUI 243 543
ASCEP 78 64 26 - 76 04 08
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