Nonosina & Te Fare Tauhiti Nui Maison de la Culture présentent NoNoSINa, « TuMu » et Maori Tupuna en 1ère partie Mercredi 17 juillet 2013 A 19h00 – Place To’ata
Rencontre des cultures et passion commune : Le ‘ori Tahiti vu de l’Amérique et de Rapa Nui !
Fête populaire et ancestrale, le Heiva i Tahiti a toujours fasciné au-delà de nos frontières et n’a jamais été aussi vivant à l’étranger. Nombreux sont les groupes et les écoles qui se créent, se développent, et transmettent l’amour de la danse tahitienne chez eux.
Chaque année, nous accueillons ainsi danseurs et groupes venus d’ailleurs, qui participent au sein des formations en concours en nombre limités, ou présentent le fruit de leur travail en dehors du concours.
C’est avec grand plaisir que Te Fare Tauhiti accueille cette année deux formations dont la renommée n’est plus à faire : Nonosina, venu des Etats-Unis et mené par Tiana Liufau, et Maori Tupuna, sous la direction d’Ariki Haoa, chanteur principal de l’ancien groupe Matato’a.
Une soirée unique pour découvrir des expressions aussi différentes qu’intenses de notre ‘ori traditionnel, le 17 juillet 2013 à 19h place To’ata.
Maori Tupuna en 1ère partie : l’histoire de Rapa Nui.
Maori Tupuna est originaire de Rapa Nui (île de Pâques), et vient de remporter le concours de danse de la « Tapati Rapa Nui » 2013, un événement culturel équivalent à notre Heiva. Pour couronner leur victoire, la mairie de l’île a souhaité leur offrir une expérience à la hauteur de leur talent : venir danser à Tahiti à l’occasion de la plus grande fête culturelle polynésienne du Pays… et la plus ancienne du Pacifique.
Naissance de Maori Tupuna.
Mais l’histoire de ce groupe vient de bien plus loin : à l’origine, il s’agit du groupe Matato’a, dont la renommée s’est étendue au-delà du Pacifique. Né dans les années 90, le groupe est avant tout une formation musicale qui mêle à
plaisir instruments ancestraux, traditionnels et modernes. Leur son unique, festif et moderne séduit tous les publics et leur permet de faire passer leur message.
Composé essentiellement de frères, cousins et autres membres de la famille, Matato’a a en effet pour ambition de transmettre les légendes de Rapa Nui, qui sombrent peu à peu dans l’oubli. En les mettant en musique, en chanson, et avec des instruments et rythmes modernes, ces histoires, ces mythes, retrouvent une seconde jeunesse et reviennent sur le devant de la scène, dans la bouche des petits et des grands qui les retiennent, les chantent et
les transmettent à leur tour.
Matato’a tourne alors dans tout le Pacifique, participe au festival des Îles du pacifique en Nouvelle Calédonie, vient en Polynésie, et se fait connaître notamment grâce au soutien de Mangrove studio. Il sillonne l’Asie, se rend en Amérique avant de finalement revenir aux sources : Rapa Nui, où les membres de la formation mènent chacun de leur côté des projets personnels, artistiques familiaux.
Reformé récemment sous le nom « Maori Tupuna », les chanteurs de E Hiva, Tama’i, Tagi Tagi… décident de réinvestir la scène tahitienne après 7 ans d’absence. C’est d’ailleurs un retour en force par rapport à la formation que
l’on connaît puisqu’ils ne seront pas moins de 30 artistes sur To’ata. A cette occasion, Maori Tupuna présentera son
dernier spectacle « Te A'amu 'o Te Haka'ara Ma'ohi Rapa Nui » gagnant de la Tapati Rapa Nui 2013 et lancera
également son nouvel opus « Kave Heke ».
Le spectacle.
« Te A'amu 'o Te Haka'ara Ma'ohi Rapa Nui » est une oeuvre écrite par Mlle Angie Pont. Dansée, chantée, mais aussi mise en scène et théâtralisée,
cette création retrace l’évolution de la culture pascuane depuis ses origines à nos jours. Elle sera interprétée par une trentaine de danseurs venus de Rapa Nui.
Ainsi, l’entrée en matière puise dans le folklore local avec l’arrivée du roi Avareipua, la construction des Moai et l’apogée de cette civilisation. Mais aux années de gloire succèdent la décadence de la culture, la guerre, la
surexploitation des ressources de l’île notamment liée à la surpopulation. Face à cette situation alarmante la société est dans l’obligation de se réorganiser.
C’est chose faite avec l’introduction du culte de l’homme oiseau (Tangata manu) qui permet à la société de prendre un nouvel essor. Mais comme si la fatalité avait frappé cette île, est venue ensuite la colonisation, l’esclavage et
l’implantation de la religion catholique, jusqu’à aboutir à la société actuelle.
Le retour à Tahiti des membres fondateurs de Maori Tupuna qui furentaussi membres fondateurs de Matato’a réveille un trop plein d’émotions teinté de joie, de tristesse et de nostalgie. Il y a deux mois, le leader du groupe Matato’a en la personne de Keva Atan est décédé avec le rêve de revenir jouer à Tahiti et fouler la scène mythique du « Heiva i Tahiti ». Maori
Tupuna dédie donc sa grande fresque historique à Keva !
Nonosina plonge dans nos racines avec « Tumu ».
Nonosina nous fait l’amitié de venir régulièrement en Polynésie présenter ses créations, son cheminement, son interprétation fraîche et dynamique du ‘ori Tahiti. Ce sont plus d’une centaine de danseurs qui viennent cette année, menés par Tiana Liufau, pour nous présenter leur nouveau spectacle : « Tumu ».
Nonosina, « l’oiseau blanc » voyage de la Californie au Japon.
La troupe Nonosina a été créée en 1965 en Californie par l’arrière-grandmère du chef de groupe actuel, Estella Reid. Portée par son amour pour la danse polynésienne, elle s’installe en Californie et fait du groupe de danse une
entreprise familiale.
Sa plus jeune fille Riki perpétue son enseignement tout en s’orientant résolument vers les danses polynésiennes. Le groupe participe à de nombreuses compétitions et se fait rapidement un nom. C’est ensuite le fils aîné de Riki, Mevina, qui prend sa suite à la tête de l’école en 1998. La même année, Mevina vient pour quelques semaines en
vacances et se passionne pour la danse. Il reste aussi longtemps que son visa le lui permet, participe au Heiva et gagne avec O Tahiti E la récompense suprême, avec le spectacle Tapa’o.
Durant plus de 15 ans, il mène le groupe dans de nombreux concours comme le Heiva i Honolulu dans les catégories amateur et professionnel, ou encore le San José Tahiti Fete, dans laquelle Nonosina est resté invaincu de 1996 à 2002. La renommée du groupe s’accroit avec les années et l’école attire des centaines de danseurs aux origines variées. Venus des Samoa, de Fidji, des Tonga, de Hawaii, des Philippines, tous partagent ce même amour pour le Ori Tahiti. Le succès de cette formation a d’ailleurs fait des émules, ce qui atteste de sa qualité et deux écoles sont nées à Hawaii : une à Oahu et l’autre à Kona.
L’école est gérée depuis peu par Tiana Liufau, soeur de Mevina et longtemps chef d’orchestre du groupe. Elle ramène aujourd’hui son groupe à ses origines artistiques avec cette création intitulée Tumu.
L’école Nonosina existe aujourd’hui au Japon également, où Mevina enseigne l’art de la danse polynésienne. L’école rayonne, tout comme le ‘ori Tahiti, à l’image de nos ancêtres navigateurs. Nonosina, « l’oiseau blanc », vole sans cesse vers de nouveaux horizons, porté par sa passion.
« Tumu », retour aux sources.
L’arbre qui danse dans la brise, que l’homme imite dans ses ondulations.
Source de vie, il nous protège, nous nourrit et nous survit.
Gardien des légendes, garant des identités, à ses pieds nous enterrons le placenta du nouveau né. De même, Estella a planté la graine de Nonosina, à la force de son tronc, de ses racines, l’école a grandi et évolué et étend aujourd’hui ses branches pour donner les fruits que nous connaissons. Notre famille est comme un arbre nous dit Tiana, et chaque partie est cruciale dans notre façon de vivre et de danser.
Le groupe voyage ainsi sans jamais s’éloigner de ses origines, de ses racines qui ne cessent de croître. Mais depuis la Californie, Hawaii et le Japon, c’est avec humilité que Nonosina revient à la source avec toute son affection
pour Tahiti et sa culture.
Infos pratiques
Dates et heure: Mercredi 17 juillet 2013 à 19h00
Lieu: Aire de spectacle de To’ata
Tarifs :
Tribune centrale : 3 000 Fcfp
Virages : 2 500 Fcfp
Tribunes latérales : 1 500 Fcfp
Enfant – de 12 ans : 1 000 Fcfp
Vente de billets Sur place à la Maison de la Culture et pendant les soirées du Heiva dans la Boutique du Heiva
Renseignements
544 544
Contact Maori Tupuna : Michel – 77 88 27
Contact Nonosina : Vaiatua – 74 32 19
Rencontre des cultures et passion commune : Le ‘ori Tahiti vu de l’Amérique et de Rapa Nui !
Fête populaire et ancestrale, le Heiva i Tahiti a toujours fasciné au-delà de nos frontières et n’a jamais été aussi vivant à l’étranger. Nombreux sont les groupes et les écoles qui se créent, se développent, et transmettent l’amour de la danse tahitienne chez eux.
Chaque année, nous accueillons ainsi danseurs et groupes venus d’ailleurs, qui participent au sein des formations en concours en nombre limités, ou présentent le fruit de leur travail en dehors du concours.
C’est avec grand plaisir que Te Fare Tauhiti accueille cette année deux formations dont la renommée n’est plus à faire : Nonosina, venu des Etats-Unis et mené par Tiana Liufau, et Maori Tupuna, sous la direction d’Ariki Haoa, chanteur principal de l’ancien groupe Matato’a.
Une soirée unique pour découvrir des expressions aussi différentes qu’intenses de notre ‘ori traditionnel, le 17 juillet 2013 à 19h place To’ata.
Maori Tupuna en 1ère partie : l’histoire de Rapa Nui.
Maori Tupuna est originaire de Rapa Nui (île de Pâques), et vient de remporter le concours de danse de la « Tapati Rapa Nui » 2013, un événement culturel équivalent à notre Heiva. Pour couronner leur victoire, la mairie de l’île a souhaité leur offrir une expérience à la hauteur de leur talent : venir danser à Tahiti à l’occasion de la plus grande fête culturelle polynésienne du Pays… et la plus ancienne du Pacifique.
Naissance de Maori Tupuna.
Mais l’histoire de ce groupe vient de bien plus loin : à l’origine, il s’agit du groupe Matato’a, dont la renommée s’est étendue au-delà du Pacifique. Né dans les années 90, le groupe est avant tout une formation musicale qui mêle à
plaisir instruments ancestraux, traditionnels et modernes. Leur son unique, festif et moderne séduit tous les publics et leur permet de faire passer leur message.
Composé essentiellement de frères, cousins et autres membres de la famille, Matato’a a en effet pour ambition de transmettre les légendes de Rapa Nui, qui sombrent peu à peu dans l’oubli. En les mettant en musique, en chanson, et avec des instruments et rythmes modernes, ces histoires, ces mythes, retrouvent une seconde jeunesse et reviennent sur le devant de la scène, dans la bouche des petits et des grands qui les retiennent, les chantent et
les transmettent à leur tour.
Matato’a tourne alors dans tout le Pacifique, participe au festival des Îles du pacifique en Nouvelle Calédonie, vient en Polynésie, et se fait connaître notamment grâce au soutien de Mangrove studio. Il sillonne l’Asie, se rend en Amérique avant de finalement revenir aux sources : Rapa Nui, où les membres de la formation mènent chacun de leur côté des projets personnels, artistiques familiaux.
Reformé récemment sous le nom « Maori Tupuna », les chanteurs de E Hiva, Tama’i, Tagi Tagi… décident de réinvestir la scène tahitienne après 7 ans d’absence. C’est d’ailleurs un retour en force par rapport à la formation que
l’on connaît puisqu’ils ne seront pas moins de 30 artistes sur To’ata. A cette occasion, Maori Tupuna présentera son
dernier spectacle « Te A'amu 'o Te Haka'ara Ma'ohi Rapa Nui » gagnant de la Tapati Rapa Nui 2013 et lancera
également son nouvel opus « Kave Heke ».
Le spectacle.
« Te A'amu 'o Te Haka'ara Ma'ohi Rapa Nui » est une oeuvre écrite par Mlle Angie Pont. Dansée, chantée, mais aussi mise en scène et théâtralisée,
cette création retrace l’évolution de la culture pascuane depuis ses origines à nos jours. Elle sera interprétée par une trentaine de danseurs venus de Rapa Nui.
Ainsi, l’entrée en matière puise dans le folklore local avec l’arrivée du roi Avareipua, la construction des Moai et l’apogée de cette civilisation. Mais aux années de gloire succèdent la décadence de la culture, la guerre, la
surexploitation des ressources de l’île notamment liée à la surpopulation. Face à cette situation alarmante la société est dans l’obligation de se réorganiser.
C’est chose faite avec l’introduction du culte de l’homme oiseau (Tangata manu) qui permet à la société de prendre un nouvel essor. Mais comme si la fatalité avait frappé cette île, est venue ensuite la colonisation, l’esclavage et
l’implantation de la religion catholique, jusqu’à aboutir à la société actuelle.
Le retour à Tahiti des membres fondateurs de Maori Tupuna qui furentaussi membres fondateurs de Matato’a réveille un trop plein d’émotions teinté de joie, de tristesse et de nostalgie. Il y a deux mois, le leader du groupe Matato’a en la personne de Keva Atan est décédé avec le rêve de revenir jouer à Tahiti et fouler la scène mythique du « Heiva i Tahiti ». Maori
Tupuna dédie donc sa grande fresque historique à Keva !
Nonosina plonge dans nos racines avec « Tumu ».
Nonosina nous fait l’amitié de venir régulièrement en Polynésie présenter ses créations, son cheminement, son interprétation fraîche et dynamique du ‘ori Tahiti. Ce sont plus d’une centaine de danseurs qui viennent cette année, menés par Tiana Liufau, pour nous présenter leur nouveau spectacle : « Tumu ».
Nonosina, « l’oiseau blanc » voyage de la Californie au Japon.
La troupe Nonosina a été créée en 1965 en Californie par l’arrière-grandmère du chef de groupe actuel, Estella Reid. Portée par son amour pour la danse polynésienne, elle s’installe en Californie et fait du groupe de danse une
entreprise familiale.
Sa plus jeune fille Riki perpétue son enseignement tout en s’orientant résolument vers les danses polynésiennes. Le groupe participe à de nombreuses compétitions et se fait rapidement un nom. C’est ensuite le fils aîné de Riki, Mevina, qui prend sa suite à la tête de l’école en 1998. La même année, Mevina vient pour quelques semaines en
vacances et se passionne pour la danse. Il reste aussi longtemps que son visa le lui permet, participe au Heiva et gagne avec O Tahiti E la récompense suprême, avec le spectacle Tapa’o.
Durant plus de 15 ans, il mène le groupe dans de nombreux concours comme le Heiva i Honolulu dans les catégories amateur et professionnel, ou encore le San José Tahiti Fete, dans laquelle Nonosina est resté invaincu de 1996 à 2002. La renommée du groupe s’accroit avec les années et l’école attire des centaines de danseurs aux origines variées. Venus des Samoa, de Fidji, des Tonga, de Hawaii, des Philippines, tous partagent ce même amour pour le Ori Tahiti. Le succès de cette formation a d’ailleurs fait des émules, ce qui atteste de sa qualité et deux écoles sont nées à Hawaii : une à Oahu et l’autre à Kona.
L’école est gérée depuis peu par Tiana Liufau, soeur de Mevina et longtemps chef d’orchestre du groupe. Elle ramène aujourd’hui son groupe à ses origines artistiques avec cette création intitulée Tumu.
L’école Nonosina existe aujourd’hui au Japon également, où Mevina enseigne l’art de la danse polynésienne. L’école rayonne, tout comme le ‘ori Tahiti, à l’image de nos ancêtres navigateurs. Nonosina, « l’oiseau blanc », vole sans cesse vers de nouveaux horizons, porté par sa passion.
« Tumu », retour aux sources.
L’arbre qui danse dans la brise, que l’homme imite dans ses ondulations.
Source de vie, il nous protège, nous nourrit et nous survit.
Gardien des légendes, garant des identités, à ses pieds nous enterrons le placenta du nouveau né. De même, Estella a planté la graine de Nonosina, à la force de son tronc, de ses racines, l’école a grandi et évolué et étend aujourd’hui ses branches pour donner les fruits que nous connaissons. Notre famille est comme un arbre nous dit Tiana, et chaque partie est cruciale dans notre façon de vivre et de danser.
Le groupe voyage ainsi sans jamais s’éloigner de ses origines, de ses racines qui ne cessent de croître. Mais depuis la Californie, Hawaii et le Japon, c’est avec humilité que Nonosina revient à la source avec toute son affection
pour Tahiti et sa culture.
Infos pratiques
Dates et heure: Mercredi 17 juillet 2013 à 19h00
Lieu: Aire de spectacle de To’ata
Tarifs :
Tribune centrale : 3 000 Fcfp
Virages : 2 500 Fcfp
Tribunes latérales : 1 500 Fcfp
Enfant – de 12 ans : 1 000 Fcfp
Vente de billets Sur place à la Maison de la Culture et pendant les soirées du Heiva dans la Boutique du Heiva
Renseignements
544 544
Contact Maori Tupuna : Michel – 77 88 27
Contact Nonosina : Vaiatua – 74 32 19
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