PAPEETE, jeudi 29 août 2013. Le Haut conseil de Polynésie française créé le 11 juillet dernier par le nouveau gouvernement. Le 7 août dernier un arrêté en Conseil des ministres nommait Stéphane Diemert «en qualité de président». Depuis, trois nouveaux conseillers viennent d’être nommés. L’arrêté présidentiel signé de Gaston Flosse le 21 août dernier vient d’être publié au Journal officiel. Il s’agit de Florence Poncet, Herald Hiro Chang et Mickaël Poeaheiau Fidèle.
La première est actuellement juriste à la direction générale des finances publiques de la Polynésie française et a travaillé durant 7 ans au secrétariat général du gouvernement de Polynésie française. Le dernier est un jeune juriste de 36 ans, auteur d’une thèse en droit public soutenue en 2009 sur l’évolution statutaire des collectivités d’outre-mer : l’exemple de la Polynésie française. Les deux premiers conseillers travailleront à temps plein, le 3e à temps partiel.
Rappelons que la création ou la renaissance de ce Haut conseil de Polynésie est contestée par l’opposition. L’UPLD a ainsi déposé le 21 août dernier un recours en annulation devant le tribunal administratif. Par ailleurs, la création de ce haut conseil est également visée par un recours devant le Conseil d’Etat déposé par l'ancien Haut commissaire, Jean-Pierre Laflaquière. Dans le cadre du contrôle de la légalité, il s'était interrogé au début du mois d’août une question sur la capacité statutaire du Pays à créer cette entité, sans passer par la nécessité d’une modification de la loi organique par le parlement national. Un recours qui devrait suspendre la mise en route effective de ce haut conseil.
La première est actuellement juriste à la direction générale des finances publiques de la Polynésie française et a travaillé durant 7 ans au secrétariat général du gouvernement de Polynésie française. Le dernier est un jeune juriste de 36 ans, auteur d’une thèse en droit public soutenue en 2009 sur l’évolution statutaire des collectivités d’outre-mer : l’exemple de la Polynésie française. Les deux premiers conseillers travailleront à temps plein, le 3e à temps partiel.
Rappelons que la création ou la renaissance de ce Haut conseil de Polynésie est contestée par l’opposition. L’UPLD a ainsi déposé le 21 août dernier un recours en annulation devant le tribunal administratif. Par ailleurs, la création de ce haut conseil est également visée par un recours devant le Conseil d’Etat déposé par l'ancien Haut commissaire, Jean-Pierre Laflaquière. Dans le cadre du contrôle de la légalité, il s'était interrogé au début du mois d’août une question sur la capacité statutaire du Pays à créer cette entité, sans passer par la nécessité d’une modification de la loi organique par le parlement national. Un recours qui devrait suspendre la mise en route effective de ce haut conseil.
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