Communiqué de la Présidence
Makemo représentait la première étape, importante de la visite du président et de plusieurs membres du gouvernement aux Tuamotu. Depuis le lancement du projet aquacole avec la société chinoise c’est la première fois que le Président Gaston FLOSSE a eu l’occasion de se rendre dans la commune retenue par les investisseurs pour implanter le projet de ferme aquacole. La délégation a été accueillie très chaleureusement par le maire Michel YIP et le conseil municipal ainsi que par les habitants. Après une cérémonie de levée des couleurs et des hymnes, le maire a pu souhaiter la bienvenue au Président accompagné du président de l’Assemblée, Edouard FRITCH et de trois ministres (Geffry SALMON, ministre de l’Ecologie et du Tourisme ; Tearii ALPHA, ministre des Ressources marines ; Bruno MARTY, ministre de l’Equipement). Le maire a rappelé d’emblée combien ce projet représentait un espoir considérable pour une population confrontée au manque d’emploi et pour une jeunesse nombreuse privée de perspectives. C’est dire combien la visite du Président était attendue.
Une fois arrivée au village la délégation a visité la construction du CED et l’école primaire d’Arikitamiro. Au cours de la réunion avec le conseil municipal, le maire a exposé les projets et les difficultés de sa commune située au centre des Tuamotu et peuplée de 600 habitants. L'atoll, de forme irrégulière allongée, s'étend sur 69 km de longueur et 16,5 km de largeur, maximales, pour une superficie de terres émergées de 56 km2. Le lagon d'environ 845 kms est accessible par deux passes, l'une à l'ouest, l'autre au nord nommée Arikitamiro où se situe le village, chef lieu de la commune. Le coprah et la perliculture constituent l’essentiel de l’activité de la commune. C’est la situation géographique et la présence d’une double passe et d’infrastructures développées qui ont séduit les investisseurs chinois.
Un projet qui fera de Makemo une vitrine aquacole internationale
Le Président a ensuite pu se rendre avec les élus municipaux sur les terrains que les investisseurs sollicitent pour implanter les infrastructures, à commencer par la base vie et les installations de la ferme expérimentale qui seront accompagnées des unités photovoltaïques (puisque les installations fonctionneront principalement à l’énergie solaire), ainsi que les unités de traitement des déchets et des eaux usées. Les contraintes environnementales font partie intégrante du cahier des charges qui s’imposera à la société Tahiti Nui Marine. D’ailleurs, son PDG, Monsieur WANG Chen s’est clairement engagé sur ce point, désireux de faire de Makemo une vitrine aquacole internationale attachée au label que véhicule l’image de la Polynésie française dans le monde.
Une rencontre de quatre heures avec les habitants
Plus tard vers 17h, le Président a pu rencontrer la population de Makemo réunie par la municipalité dans la salle omnisport du village. Les habitant sont venus en nombre, près de 300 personnes, pour une rencontre qui aura duré plus de 4 heures. Le Président a pu présenter l’ensemble du projet en s’appuyant sur une projection PowerPoint et diffuser le film réalisé lors de la mission conduite par Tearii Alpha en Chine au cours de laquelle il a pu visiter les installations de la société de Monsieur WANG Chen situées dans l’ile de Hainan au sud de la chine. A l’issue de la présentation la population a longuement applaudit le président et l’essentiel des interventions ont montré la totale adhésion de la population au projet, rassurée quant aux conditions d’exploitation des fermes, à la préservation des emplois locaux et de l’environnement.
Un partenariat gagnant entre le Pays et la société chinoise au bénéfice de la population
« Pour nous résumer, la société sera de droit polynésien, avec un capital garanti déposé en banque ; l’investissement global est de 150 milliards sur 15 ans, les concessions maritimes sont attribuées par le pays à des polynésiens ; la société vous fournie gratuitement les alevins, la nourriture et les matériels, et durant la phase d’élevage elle vous accorde une avance mensuelle et le solde lors de la vente », a résumé le Président à la fin de son intervention. Il a insisté sur un point particulier prévu dans la convention qui doit être signée en octobre prochain entre le gouvernement et la société chinoise : «Toute la main d’œuvre sera polynésienne, seuls les cadres seront chinois, et même cela évoluera dans le temps, puisque la société va financer la formation de jeunes polynésiens diplômés à l’université de Shanghai que vous avez vue dans le film, afin que les cadres polynésiens représentent 50% des effectifs de l’encadrement au bout de 5 ans et 90% au bout de 10 ans ». « Comme vous le voyez, nous avons construit avec les investisseurs chinois un véritable partenariat gagnant, qui a tout d’un transfert de technologie et de savoir. Ce n’est plus une société multinationale étrangère qui vient exploiter nos ressources, mais bien des producteurs polynésiens qui exploitent la ressource, laquelle est vendue à une société étrangère, qui, en contrepartie, assure les investissements et garanti le marché. C’est un partenariat gagnant/gagnant ».
Un projet qui créera au moins 1000 emplois directs et induits
Avant la phase de production, il faudra construire la base vie, les logements, les unités photovoltaïques, les infrastructures de traitement des déchets et des eaux usées, la ferme aquacole expérimentale. En attendant la phase de développement, la société va tester ses installations avec la production de crevettes destinée à l’exportation, puisque ce type d’élevage est aujourd’hui bien maîtrisé. « Je pense qu’à terme d’autres îles voisines pourront également accueillir des fermes aquacoles » a indiqué le président.
Et puis il n’y aura pas que la production, mais aussi le traitement du poisson, son conditionnement pour son exportation. Ces étapes vont également être créatrices d’emplois. Le Président estime le nombre d’emplois directs et induits à plus d’un millier : « En tout cas ce sera une bouffée d’oxygène considérable pour Makemo et nos atolls » a souligné le Président.
Garantir et sécuriser notre avenir, donner de l’emploi et de la perspective à nos jeunes
Le Président a également abordé le projet Mahana Beach fort du désistement de la mairie de Punaauia à faire valoir son droit de préemption, annoncé le matin même par le maire. Le Président a ainsi démontré la cohérence du projet du gouvernement en matière de développement touristique, avec la perspective de l’ouverture de nouvelles lignes aériennes entre la Chine et l’Amérique du sud : « Il nous faut capter ces touristes en transit et pour cela nous avons besoin de zones attractives combinant hôtels, activités, shoppings. Ces grands projets représentent des milliers d’emplois », a souligné le Président : « Nous n’avons pas d’autres moyens pour garantir et sécuriser notre avenir, donner de l’emploi à nos jeunes et à nos enfants de manière durable, sinon de développer nos plus grands atouts que représentent le tourisme et l’exploitation intelligente de notre potentiel maritime » a souligné le Président. A l’issue de la rencontre, au moment de se quitter, les habitant présents ont longuement applaudit le Président Gaston FLOSSE et sa délégation qui ont passé la nuit sur place pour se rendre le lendemain, samedi, à Puka Puka et Napuka pour aborder d’autres problématiques liées à la montée des eaux et à la dégénérescence de la cocoteraie.
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Une fois arrivée au village la délégation a visité la construction du CED et l’école primaire d’Arikitamiro. Au cours de la réunion avec le conseil municipal, le maire a exposé les projets et les difficultés de sa commune située au centre des Tuamotu et peuplée de 600 habitants. L'atoll, de forme irrégulière allongée, s'étend sur 69 km de longueur et 16,5 km de largeur, maximales, pour une superficie de terres émergées de 56 km2. Le lagon d'environ 845 kms est accessible par deux passes, l'une à l'ouest, l'autre au nord nommée Arikitamiro où se situe le village, chef lieu de la commune. Le coprah et la perliculture constituent l’essentiel de l’activité de la commune. C’est la situation géographique et la présence d’une double passe et d’infrastructures développées qui ont séduit les investisseurs chinois.
Un projet qui fera de Makemo une vitrine aquacole internationale
Le Président a ensuite pu se rendre avec les élus municipaux sur les terrains que les investisseurs sollicitent pour implanter les infrastructures, à commencer par la base vie et les installations de la ferme expérimentale qui seront accompagnées des unités photovoltaïques (puisque les installations fonctionneront principalement à l’énergie solaire), ainsi que les unités de traitement des déchets et des eaux usées. Les contraintes environnementales font partie intégrante du cahier des charges qui s’imposera à la société Tahiti Nui Marine. D’ailleurs, son PDG, Monsieur WANG Chen s’est clairement engagé sur ce point, désireux de faire de Makemo une vitrine aquacole internationale attachée au label que véhicule l’image de la Polynésie française dans le monde.
Une rencontre de quatre heures avec les habitants
Plus tard vers 17h, le Président a pu rencontrer la population de Makemo réunie par la municipalité dans la salle omnisport du village. Les habitant sont venus en nombre, près de 300 personnes, pour une rencontre qui aura duré plus de 4 heures. Le Président a pu présenter l’ensemble du projet en s’appuyant sur une projection PowerPoint et diffuser le film réalisé lors de la mission conduite par Tearii Alpha en Chine au cours de laquelle il a pu visiter les installations de la société de Monsieur WANG Chen situées dans l’ile de Hainan au sud de la chine. A l’issue de la présentation la population a longuement applaudit le président et l’essentiel des interventions ont montré la totale adhésion de la population au projet, rassurée quant aux conditions d’exploitation des fermes, à la préservation des emplois locaux et de l’environnement.
Un partenariat gagnant entre le Pays et la société chinoise au bénéfice de la population
« Pour nous résumer, la société sera de droit polynésien, avec un capital garanti déposé en banque ; l’investissement global est de 150 milliards sur 15 ans, les concessions maritimes sont attribuées par le pays à des polynésiens ; la société vous fournie gratuitement les alevins, la nourriture et les matériels, et durant la phase d’élevage elle vous accorde une avance mensuelle et le solde lors de la vente », a résumé le Président à la fin de son intervention. Il a insisté sur un point particulier prévu dans la convention qui doit être signée en octobre prochain entre le gouvernement et la société chinoise : «Toute la main d’œuvre sera polynésienne, seuls les cadres seront chinois, et même cela évoluera dans le temps, puisque la société va financer la formation de jeunes polynésiens diplômés à l’université de Shanghai que vous avez vue dans le film, afin que les cadres polynésiens représentent 50% des effectifs de l’encadrement au bout de 5 ans et 90% au bout de 10 ans ». « Comme vous le voyez, nous avons construit avec les investisseurs chinois un véritable partenariat gagnant, qui a tout d’un transfert de technologie et de savoir. Ce n’est plus une société multinationale étrangère qui vient exploiter nos ressources, mais bien des producteurs polynésiens qui exploitent la ressource, laquelle est vendue à une société étrangère, qui, en contrepartie, assure les investissements et garanti le marché. C’est un partenariat gagnant/gagnant ».
Un projet qui créera au moins 1000 emplois directs et induits
Avant la phase de production, il faudra construire la base vie, les logements, les unités photovoltaïques, les infrastructures de traitement des déchets et des eaux usées, la ferme aquacole expérimentale. En attendant la phase de développement, la société va tester ses installations avec la production de crevettes destinée à l’exportation, puisque ce type d’élevage est aujourd’hui bien maîtrisé. « Je pense qu’à terme d’autres îles voisines pourront également accueillir des fermes aquacoles » a indiqué le président.
Et puis il n’y aura pas que la production, mais aussi le traitement du poisson, son conditionnement pour son exportation. Ces étapes vont également être créatrices d’emplois. Le Président estime le nombre d’emplois directs et induits à plus d’un millier : « En tout cas ce sera une bouffée d’oxygène considérable pour Makemo et nos atolls » a souligné le Président.
Garantir et sécuriser notre avenir, donner de l’emploi et de la perspective à nos jeunes
Le Président a également abordé le projet Mahana Beach fort du désistement de la mairie de Punaauia à faire valoir son droit de préemption, annoncé le matin même par le maire. Le Président a ainsi démontré la cohérence du projet du gouvernement en matière de développement touristique, avec la perspective de l’ouverture de nouvelles lignes aériennes entre la Chine et l’Amérique du sud : « Il nous faut capter ces touristes en transit et pour cela nous avons besoin de zones attractives combinant hôtels, activités, shoppings. Ces grands projets représentent des milliers d’emplois », a souligné le Président : « Nous n’avons pas d’autres moyens pour garantir et sécuriser notre avenir, donner de l’emploi à nos jeunes et à nos enfants de manière durable, sinon de développer nos plus grands atouts que représentent le tourisme et l’exploitation intelligente de notre potentiel maritime » a souligné le Président. A l’issue de la rencontre, au moment de se quitter, les habitant présents ont longuement applaudit le Président Gaston FLOSSE et sa délégation qui ont passé la nuit sur place pour se rendre le lendemain, samedi, à Puka Puka et Napuka pour aborder d’autres problématiques liées à la montée des eaux et à la dégénérescence de la cocoteraie.
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