PAPEETE, vendredi 23 août 2013. Changement de majorité politique et surtout changement d’attitude : la nouvelle voix de la Polynésie va tenter de se faire entendre au 44e Forum du Pacifique qui se déroulera aux Îles Marshall entre le 3 et le 6 septembre prochain. Après les visées indépendantistes exprimées par l’ancien président Oscar Temaru au cours des éditions 2011 et 2012 qui aurait souhaité une réelle intégration du territoire au Forum du Pacifique, Gaston Flosse le nouveau président du Pays reprend la main sur un terrain diplomatique miné. Le 17 mai 2013 la Polynésie française était réinscrite sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU. Le même jour la présidence du Pays était confiée à un leader autonomiste…
Or, depuis cette réinscription qui ne cadre pas avec les aspirations de l’actuelle majorité politique, les seuls interlocuteurs polynésiens qui se sont présentés aux Nations Unies ont été les leaders indépendantistes, battus aux élections territoriales du 5 mai dernier. Poursuivant son objectif de reconnaissance de la Polynésie comme un pays non autonome, Oscar Temaru, l’ancien président indépendantiste a déjà annoncé qu’il se rendrait au 44e Forum du Pacifique, auréolé de cette inscription onusienne qui change la donne de la position de la Polynésie française au sein de cette organisation politique internationale de coopération régionale.
Mais cette fois, le nouveau gouvernement polynésien riposte. Non seulement Gaston Flosse se rendra en personne aux Îles Marshall début septembre, mais il sera également de la réunion du Groupe des leaders polynésiens qui se tiendra le 30 août à Auckland. En tant que président du Pays ayant en charge les affaires internationales, il explicitera auprès de ses homologues la position diplomatique quelque peu contradictoire de la Polynésie française tiraillée entre ses deux grandes familles politiques.
Enfin, cette nouvelle position de la Polynésie française sera appuyée par une résolution de l’assemblée du Pays. Ce mardi 27 août prochain, les élus territoriaux seront réunis en séance extraordinaire place Tarahoi et auront à se prononcer, entre autres, sur le texte d’une résolution «appelant les pays membres du Forum du Pacifique à prendre acte des choix institutionnels de la Polynésie française». Le texte du projet de résolution met en avant la large victoire du camp autonomiste le 5 mai dernier en Polynésie française et regrette que l’assemblée générale de l’ONU n’a pas tenu compte «de la position de la population polynésienne, ce qui est contraire au mandat international qui la fonde».
Or, depuis cette réinscription qui ne cadre pas avec les aspirations de l’actuelle majorité politique, les seuls interlocuteurs polynésiens qui se sont présentés aux Nations Unies ont été les leaders indépendantistes, battus aux élections territoriales du 5 mai dernier. Poursuivant son objectif de reconnaissance de la Polynésie comme un pays non autonome, Oscar Temaru, l’ancien président indépendantiste a déjà annoncé qu’il se rendrait au 44e Forum du Pacifique, auréolé de cette inscription onusienne qui change la donne de la position de la Polynésie française au sein de cette organisation politique internationale de coopération régionale.
Mais cette fois, le nouveau gouvernement polynésien riposte. Non seulement Gaston Flosse se rendra en personne aux Îles Marshall début septembre, mais il sera également de la réunion du Groupe des leaders polynésiens qui se tiendra le 30 août à Auckland. En tant que président du Pays ayant en charge les affaires internationales, il explicitera auprès de ses homologues la position diplomatique quelque peu contradictoire de la Polynésie française tiraillée entre ses deux grandes familles politiques.
Enfin, cette nouvelle position de la Polynésie française sera appuyée par une résolution de l’assemblée du Pays. Ce mardi 27 août prochain, les élus territoriaux seront réunis en séance extraordinaire place Tarahoi et auront à se prononcer, entre autres, sur le texte d’une résolution «appelant les pays membres du Forum du Pacifique à prendre acte des choix institutionnels de la Polynésie française». Le texte du projet de résolution met en avant la large victoire du camp autonomiste le 5 mai dernier en Polynésie française et regrette que l’assemblée générale de l’ONU n’a pas tenu compte «de la position de la population polynésienne, ce qui est contraire au mandat international qui la fonde».
Montée des eaux : la Polynésie, terre d'accueil des réfugiés climatiques ?
Ce projet de résolution de l’assemblée territoriale dénonçant la réinscription de la Polynésie sur la liste des pays non autonomes de l’ONU ne sera pas le seul présenté par la Polynésie française au prochain Forum du Pacifique. Un second projet de résolution sera présenté mardi prochain aux élus territoriaux, puis sera porté devant le 44e Forum du Pacifique. Elle appelle «les pays membres du forum du Pacifique à une action concertée en faveur des îles menacées par la montée des eaux ». Un texte qui colle parfaitement à l’un des principaux thèmes retenu pour les débats de cette 44e édition qui porte sur les «défis du climat » et sur les effets de la montée des eaux. La proposition faite par la Polynésie française est «la création d’une fondation mondiale pour permettre la réinstallation des populations exposées à la montée des eaux », le texte de ce projet de résolution positionne par ailleurs la Polynésie française comme une terre d’accueil, «la Polynésie considère qu’il est de son devoir d’accueillir sa part des réfugiés climatiques».
Ce projet de résolution de l’assemblée territoriale dénonçant la réinscription de la Polynésie sur la liste des pays non autonomes de l’ONU ne sera pas le seul présenté par la Polynésie française au prochain Forum du Pacifique. Un second projet de résolution sera présenté mardi prochain aux élus territoriaux, puis sera porté devant le 44e Forum du Pacifique. Elle appelle «les pays membres du forum du Pacifique à une action concertée en faveur des îles menacées par la montée des eaux ». Un texte qui colle parfaitement à l’un des principaux thèmes retenu pour les débats de cette 44e édition qui porte sur les «défis du climat » et sur les effets de la montée des eaux. La proposition faite par la Polynésie française est «la création d’une fondation mondiale pour permettre la réinstallation des populations exposées à la montée des eaux », le texte de ce projet de résolution positionne par ailleurs la Polynésie française comme une terre d’accueil, «la Polynésie considère qu’il est de son devoir d’accueillir sa part des réfugiés climatiques».
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