CANBERRA, jeudi 22 août 2013 (Flash d’Océanie) – Le gouvernement australien a présenté en début de semaine ses excuses au Premier ministre des îles Salomon, qui, de retour d’un voyage officiel en Indonésie, avait été soumis à un contrôle poussé lors d’un transit à l’aéroport international de Brisbane (État du Queensland, Nord-est du pays)
Le Premier ministre Gordon Darcy Lilo avait été forcé de se soumettre à une fouille, dans le cadre d’un plan de lutte contre le transport de substances explosives.
L’incident a eu lieu samedi 17 août 2013.
Le département australien des affaires étrangères, depuis, et avant cela, l’ambassadeur australien à Honiara, Matt Anderson, ont présenté leurs excuses en « regrettant » cet incident et en promettant une enquête afin de déterminer comment cette fouille sur une personnalité jouissant de l’immunité diplomatique a pu se produire.
De bonne grâce, M. Lilo a accepté les excuses de Canberra, ce qui lui a immédiatement valu les foudres de son opposition, qui parle de « ridiculisation ». de la fonction de Premier ministre de cet archipel mélanésien
En mai 2012, le Premier ministre de Vanuatu, à l’époque Sato Kilman, alors en transit à l’aéroport international de Sydney, avait vu son directeur de cabinet de l’époque, Clarence Marae, arrêté dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent.
En représailles, quelques jours plus tard, les policiers australiens coopérant à Vanuatu avaient reçu l’ordre des autorités locales de quitter l’archipel dans les 24 heures.
Depuis, la coopération policière australienne avec Vanuatu a repris.
Le Premier ministre Gordon Darcy Lilo avait été forcé de se soumettre à une fouille, dans le cadre d’un plan de lutte contre le transport de substances explosives.
L’incident a eu lieu samedi 17 août 2013.
Le département australien des affaires étrangères, depuis, et avant cela, l’ambassadeur australien à Honiara, Matt Anderson, ont présenté leurs excuses en « regrettant » cet incident et en promettant une enquête afin de déterminer comment cette fouille sur une personnalité jouissant de l’immunité diplomatique a pu se produire.
De bonne grâce, M. Lilo a accepté les excuses de Canberra, ce qui lui a immédiatement valu les foudres de son opposition, qui parle de « ridiculisation ». de la fonction de Premier ministre de cet archipel mélanésien
En mai 2012, le Premier ministre de Vanuatu, à l’époque Sato Kilman, alors en transit à l’aéroport international de Sydney, avait vu son directeur de cabinet de l’époque, Clarence Marae, arrêté dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent.
En représailles, quelques jours plus tard, les policiers australiens coopérant à Vanuatu avaient reçu l’ordre des autorités locales de quitter l’archipel dans les 24 heures.
Depuis, la coopération policière australienne avec Vanuatu a repris.
L’incident de la chaussure en mars 2005
En mars 2005, Sir Michael Somare, alors Premier ministre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, avait lui aussi estimé avoir été traité sans respect de la part des agents des douanes australiennes : lors d’un transit à Brisbane, ils lui avaient demandé sans ménagement et malgré son statut de retirer ses chaussures avant de passer un portique de sécurité, ce qu’il avait alors refusé.
L’incident avait alors clairement dégénéré en incident diplomatique ouvert entre Port-Moresby et Canberra.
À tel point que lorsque le mois suivant, en avril 2005 lorsque M. Somare s’était rendu en visite officielle en Nouvelle-Calédonie, il avait décidé d’affréter un avion privé, pour ne pas passer par l’Australie.
L’incident intervenait alors sur fond de tensions persistantes entre Port-Moresby et Canberra et de la perception, côté papou, d’une volonté australienne affichée d’interventionnisme, y compris au moyen de l’envoi proposé de plus deux cent policiers et soldats australiens dans ce pays, pour y rétablir l’ordre de manière directe.
Ce déploiement, à l’époque, avait été jugé anticonstitutionnel par la Cour Suprême papoue et apparenté à une atteinte à la souveraineté nationale.
Par ailleurs, fin 2006, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Australie se trouvaient une nouvelle fois en confrontation directe au sujet des répercussions d’une affaire impliquant un avocat australien, Julian Moti, recherché par la police fédérale australienne aux îles Salomon et qui était parvenu à se soustraire à la justice avec le soutien des autorités papoues.
M. Moti, qui occupait le poste d’Attorney General (chef des services juridiques du gouvernement) salomonais au sein d’un gouvernement ouvertement hostile à l’Australie, avait finalement été interpellé au cours d’une intervention depuis contestée et menée par les agents de la police fédérale australienne, en terre mélanésienne.
M. Moti a depuis obtenu gain de cause devant les tribunaux australiens, qui ont, dans leur jugement, fustigé la manière dont cette affaire avait été menée.
En mars 2005, Sir Michael Somare, alors Premier ministre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, avait lui aussi estimé avoir été traité sans respect de la part des agents des douanes australiennes : lors d’un transit à Brisbane, ils lui avaient demandé sans ménagement et malgré son statut de retirer ses chaussures avant de passer un portique de sécurité, ce qu’il avait alors refusé.
L’incident avait alors clairement dégénéré en incident diplomatique ouvert entre Port-Moresby et Canberra.
À tel point que lorsque le mois suivant, en avril 2005 lorsque M. Somare s’était rendu en visite officielle en Nouvelle-Calédonie, il avait décidé d’affréter un avion privé, pour ne pas passer par l’Australie.
L’incident intervenait alors sur fond de tensions persistantes entre Port-Moresby et Canberra et de la perception, côté papou, d’une volonté australienne affichée d’interventionnisme, y compris au moyen de l’envoi proposé de plus deux cent policiers et soldats australiens dans ce pays, pour y rétablir l’ordre de manière directe.
Ce déploiement, à l’époque, avait été jugé anticonstitutionnel par la Cour Suprême papoue et apparenté à une atteinte à la souveraineté nationale.
Par ailleurs, fin 2006, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Australie se trouvaient une nouvelle fois en confrontation directe au sujet des répercussions d’une affaire impliquant un avocat australien, Julian Moti, recherché par la police fédérale australienne aux îles Salomon et qui était parvenu à se soustraire à la justice avec le soutien des autorités papoues.
M. Moti, qui occupait le poste d’Attorney General (chef des services juridiques du gouvernement) salomonais au sein d’un gouvernement ouvertement hostile à l’Australie, avait finalement été interpellé au cours d’une intervention depuis contestée et menée par les agents de la police fédérale australienne, en terre mélanésienne.
M. Moti a depuis obtenu gain de cause devant les tribunaux australiens, qui ont, dans leur jugement, fustigé la manière dont cette affaire avait été menée.
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