SYDNEY, 20 septembre 2014 - Le gouvernement australien va proposer la semaine prochaine au Parlement un renforcement de la législation antiterroriste, après avoir déjoué jeudi des projets d'assassinats du groupe Etat islamique (EI) sur son sol, a annoncé samedi le ministre de la Justice.
Le Premier ministre, Tony Abbott, va demander devant le Parlement des pouvoirs antiterroristes élargis et les projets de loi vont être présentés mercredi au Sénat, a indiqué le ministre, George Brandis.
Les textes "vont attribuer aux agences de sécurité nationale et à la police fédérale australienne des pouvoirs renforcés", a ajouté le ministre de la Justice, "et il y aura également une protection renforcée".
M. Brandis a ajouté que pouvoir et opposition étaient favorables à un renforcement de la législation antiterroriste et que les projets de loi devraient être approuvés en quelques semaines.
Auparavant, M. Abbott, cité par la presse, avait indiqué que la législation australienne actuelle n'était pas adaptée pour lutter contre les menaces de groupes tels que l'EI.
Ce combat, que M. Abbott a qualifié de défi sécuritaire national majeur, passe par de nouvelles lois pénalisant notamment la promotion d'actes terroristes, a indiqué la revue The Weekend Australian.
Selon ce média, cette infraction serait passible d'une peine maximale de cinq ans de prison et rendrait illégale toute recommandation, promotion ou incitation au passage à l'acte terroriste.
La police serait aussi habilitée à pratiquer des perquisitions secrètement aux domiciles de suspects.
Le gouvernement espère également pouvoir interdire les séjours dans les villes ou régions où des groupes terroristes sont actifs. Les personnes se rendant dans de telles zones sans aucune raison valable pourraient être poursuivies.
Les autorités australiennes ont annoncé jeudi avoir arrêté 15 personnes et mis en échec des projets d'assassinats, en particulier la décapitation filmée de civils, de la part des jihadistes d'EI, lors d'une opération, la plus grande de ce type jamais organisée en Australie, à laquelle plus de 800 policiers avaient participé.
Sur le groupe de suspects interpellés, seul l'un d'entre eux restait samedi en détention.
Omarjan Azari, âgé de 22 ans, a été inculpé par le parquet pour avoir planifié un acte terroriste destiné "à choquer, horrifier et terrifier" et impliquant "la sélection de personnes au hasard pour les exécuter de façon monstrueuse".
Une soixantaine d'Australiens combattent dans les rangs jihadistes en Irak et en Syrie, et une centaine fournissent, d'Australie, un soutien actif aux mouvements sunnites radicaux, selon les services de sécurité du pays.
Le Premier ministre, Tony Abbott, va demander devant le Parlement des pouvoirs antiterroristes élargis et les projets de loi vont être présentés mercredi au Sénat, a indiqué le ministre, George Brandis.
Les textes "vont attribuer aux agences de sécurité nationale et à la police fédérale australienne des pouvoirs renforcés", a ajouté le ministre de la Justice, "et il y aura également une protection renforcée".
M. Brandis a ajouté que pouvoir et opposition étaient favorables à un renforcement de la législation antiterroriste et que les projets de loi devraient être approuvés en quelques semaines.
Auparavant, M. Abbott, cité par la presse, avait indiqué que la législation australienne actuelle n'était pas adaptée pour lutter contre les menaces de groupes tels que l'EI.
Ce combat, que M. Abbott a qualifié de défi sécuritaire national majeur, passe par de nouvelles lois pénalisant notamment la promotion d'actes terroristes, a indiqué la revue The Weekend Australian.
Selon ce média, cette infraction serait passible d'une peine maximale de cinq ans de prison et rendrait illégale toute recommandation, promotion ou incitation au passage à l'acte terroriste.
La police serait aussi habilitée à pratiquer des perquisitions secrètement aux domiciles de suspects.
Le gouvernement espère également pouvoir interdire les séjours dans les villes ou régions où des groupes terroristes sont actifs. Les personnes se rendant dans de telles zones sans aucune raison valable pourraient être poursuivies.
Les autorités australiennes ont annoncé jeudi avoir arrêté 15 personnes et mis en échec des projets d'assassinats, en particulier la décapitation filmée de civils, de la part des jihadistes d'EI, lors d'une opération, la plus grande de ce type jamais organisée en Australie, à laquelle plus de 800 policiers avaient participé.
Sur le groupe de suspects interpellés, seul l'un d'entre eux restait samedi en détention.
Omarjan Azari, âgé de 22 ans, a été inculpé par le parquet pour avoir planifié un acte terroriste destiné "à choquer, horrifier et terrifier" et impliquant "la sélection de personnes au hasard pour les exécuter de façon monstrueuse".
Une soixantaine d'Australiens combattent dans les rangs jihadistes en Irak et en Syrie, et une centaine fournissent, d'Australie, un soutien actif aux mouvements sunnites radicaux, selon les services de sécurité du pays.
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