PORT-MORESBY, mercredi 17 septembre 2014 (Flash d’Océanie) – La Papouasie-Nouvelle-Guinée, plus grand État de la Mélanésie et du Pacifique insulaire, a célébré mardi le 39ème anniversaire de son accession à l’indépendance de l’administration australienne, ancienne puissance de tutelle.
À l’occasion des cérémonies nombreuses et variées qui ont ponctué cet anniversaire, le Premier ministre Peter O’Neill s’est voulu optimiste quant à l’avenir de ce pays de plus de sept millions d’habitants, où plusieurs projets de classe mondiale sont sur le point d’entrer en phase de production, notamment pour celui de gaz naturel liquéfié mené à bien par le géant américain Exxon Mobil.
Selon le chef de l’exécutif, les ressources générées par les revenus de ces projets et des nombreuses ressources naturelles du pays seraient en priorité utilisées pour que la population en « retire les bénéfices maximum ».
Pour ce faire, un projet de loi portant création d’un fonds souverain devrait être présenté au Parlement courant octobre, a ajouté le Premier ministre.
M. O’Neill s’exprimait lors d’une reconstitution de la cérémonie de lever des couleurs du pays, le jour de son indépendance, le 16 septembre 1975.
Selon les estimations du gouvernement local, l’entrée en production du seul projet gazier pourrait contribuer à doubler le produit intérieur brut de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
D’autres projets de même calibre, dont un en partenariat avec Total, sont aussi en préparation et devraient voir le jour au cours des prochaines années.
Depuis son indépendance et jusqu’ici, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a connu des problèmes croissants liés à l’instabilité politique, à la recrudescence d’une grande criminalité, ainsi qu’à de criantes déficiences dans les services publics essentiels (éducation, santé, maintien de l’ordre).
Toutefois, le développement économique de ce pays, largement dû à ses nombreuses ressources naturelles (or, nickel, cuivre, argent, zinc, pétrole, gaz naturel) lui a permis, ces dernières année, de rehausser son profil, y compris en tant qu’acteur majeur au plan régional.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est le seul État insulaire océanien membre de plein droit de l’ASEAN (groupe des nations du Sud-est asiatique), dont il accueillera le sommet annuel des dirigeants en 2018.
Pour son quarantième anniversaire, en 2015, la Papouasie-Nouvelle-Guinée accueillera les Jeux du Pacifique.
Ce pays a aussi multiplié les dons et les enveloppes d’aide au développement au bénéfice de ses petits voisins océaniens.
Tout récemment, c’est Fidji, autre acteur insulaire régional de premier plan, qui bénéficiait des largesses de Port-Moresby sous forme d’une aide de quelque vingt millions de dollars, versés sans condition au titre d’une participation aux premières élections législatives organisées depuis 2006, année où a eu lieu le dernier coup d’État en date dans cet archipel.
« La Papouasie-Nouvelle-Guinée continue d’être un exemple reluisant pour Fidji et pour le reste du Pacifique », a déclaré le Premier ministre Franck Bainimarama dans un message de félicitations à son homologue papou.
L’ancien chef des forces armées fidjiennes a aussi rappelé le rôle moteur de la Papouasie-Nouvelle-Guinée au sein du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL), groupement politique subrégional qui rassemble, outre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Fidji, les îles Salomon, Vanuatu et le mouvement politique indépendantiste FLNKS de Nouvelle-Calédonie.
Ces dernières années, après une longue période de tensions, les relations se sont aussi relativement normalisées avec le grand voisin et ancienne puissance de tutelle : l’Australie.
Désormais, les autorités papoues acceptent d’héberger un très controversé camp de boat-people demandeurs d’asile interceptés au large des côtes australiennes en provenance d’Indonésie.
Canberra, de son côté, affirme haut et fort sa volonté de « refonder » les relations bilatérales australo-papoues sur une base d’ « égal à égal ».
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À l’occasion des cérémonies nombreuses et variées qui ont ponctué cet anniversaire, le Premier ministre Peter O’Neill s’est voulu optimiste quant à l’avenir de ce pays de plus de sept millions d’habitants, où plusieurs projets de classe mondiale sont sur le point d’entrer en phase de production, notamment pour celui de gaz naturel liquéfié mené à bien par le géant américain Exxon Mobil.
Selon le chef de l’exécutif, les ressources générées par les revenus de ces projets et des nombreuses ressources naturelles du pays seraient en priorité utilisées pour que la population en « retire les bénéfices maximum ».
Pour ce faire, un projet de loi portant création d’un fonds souverain devrait être présenté au Parlement courant octobre, a ajouté le Premier ministre.
M. O’Neill s’exprimait lors d’une reconstitution de la cérémonie de lever des couleurs du pays, le jour de son indépendance, le 16 septembre 1975.
Selon les estimations du gouvernement local, l’entrée en production du seul projet gazier pourrait contribuer à doubler le produit intérieur brut de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
D’autres projets de même calibre, dont un en partenariat avec Total, sont aussi en préparation et devraient voir le jour au cours des prochaines années.
Depuis son indépendance et jusqu’ici, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a connu des problèmes croissants liés à l’instabilité politique, à la recrudescence d’une grande criminalité, ainsi qu’à de criantes déficiences dans les services publics essentiels (éducation, santé, maintien de l’ordre).
Toutefois, le développement économique de ce pays, largement dû à ses nombreuses ressources naturelles (or, nickel, cuivre, argent, zinc, pétrole, gaz naturel) lui a permis, ces dernières année, de rehausser son profil, y compris en tant qu’acteur majeur au plan régional.
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est le seul État insulaire océanien membre de plein droit de l’ASEAN (groupe des nations du Sud-est asiatique), dont il accueillera le sommet annuel des dirigeants en 2018.
Pour son quarantième anniversaire, en 2015, la Papouasie-Nouvelle-Guinée accueillera les Jeux du Pacifique.
Ce pays a aussi multiplié les dons et les enveloppes d’aide au développement au bénéfice de ses petits voisins océaniens.
Tout récemment, c’est Fidji, autre acteur insulaire régional de premier plan, qui bénéficiait des largesses de Port-Moresby sous forme d’une aide de quelque vingt millions de dollars, versés sans condition au titre d’une participation aux premières élections législatives organisées depuis 2006, année où a eu lieu le dernier coup d’État en date dans cet archipel.
« La Papouasie-Nouvelle-Guinée continue d’être un exemple reluisant pour Fidji et pour le reste du Pacifique », a déclaré le Premier ministre Franck Bainimarama dans un message de félicitations à son homologue papou.
L’ancien chef des forces armées fidjiennes a aussi rappelé le rôle moteur de la Papouasie-Nouvelle-Guinée au sein du Groupe Mélanésien Fer de Lance (GMFL), groupement politique subrégional qui rassemble, outre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Fidji, les îles Salomon, Vanuatu et le mouvement politique indépendantiste FLNKS de Nouvelle-Calédonie.
Ces dernières années, après une longue période de tensions, les relations se sont aussi relativement normalisées avec le grand voisin et ancienne puissance de tutelle : l’Australie.
Désormais, les autorités papoues acceptent d’héberger un très controversé camp de boat-people demandeurs d’asile interceptés au large des côtes australiennes en provenance d’Indonésie.
Canberra, de son côté, affirme haut et fort sa volonté de « refonder » les relations bilatérales australo-papoues sur une base d’ « égal à égal ».
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