PORT-VILA, mardi 16 septembre 2014 (Flash d’Océanie) – Les autorités de Vanuatu ont annoncé en fin de semaine dernière la révocation de l’octroi de la nationalité de cet archipel à un ressortissant français, Gilles Daniel, réputé être l’éminence grise de l’ancien Premier ministre francophone Moana Carcasses, renversé il y a quelques mois par voie de motion de censure.
Cet ancien conseiller politique du pouvoir à Port-Vila avait déjà été ciblé par de précédentes mesures similaires, en 2005, lorsqu’il avait été une première fois expulsé du pays.
Il avait néanmoins gagné son procès intenté contre les autorités locales de l’époque.
Dans le cadre de la dernière sanction en date, qui concerne cette fois-ci l’annulation de sa nationalité vanuatuane, l’argument avancé par la Commission de la Citoyenneté de Vanuatu est que cette citoyenneté avait été obtenue « frauduleusement », rapporte la radio nationale.
M. Daniel, réagissant à cette décision, a pour sa part estimé que la sanction annoncée par John Enock Ware, secrétaire de cette commission, était « injuste » et pouvait probablement être assimilée à une décision politique.
« Tous ces gens importants, ces VIP, nos dirigeants ici, je pense qu’ils font fausse route en pensant qu’un homme comme moi pourrait être à l’origine de l’instabilité politique (…) Moi, ou bien d’ailleurs d’autres investisseurs », a-t-il déclaré à la presse en ajoutant qu’il avait d’ores et déjà contacté son avocat.
Début septembre 2014, le gouvernement de Vanuatu a confirmé qu’un avocat australien avait été expulsé du territoire pour cause de ce que l’exécutif qualifie d’ingérence dans les affaires intérieures de l’État.
Charlot Salwai, ministre de l’intérieur, a confirmé que M. Robert Herd, qui dirige un cabinet d’avocats basé à Brisbane, Herdlaw, avait bien fait l’objet de cette sanction.
Il aurait été interpellé sur la base de soupçons dans son implication active dans le dépôt d’une motion de censure contre le Premier ministre actuel, Joe Natuman.
Cette motion, menée par l’ancien Premier ministre Moana Carcasses, lui-même renversé par motion de censure il y a quelques mois, avait ensuite été vivement contestée par la majorité actuelle, qui a affirmé que les signatures de plusieurs députés au bas de texte avaient été obtenues frauduleusement.
La motion a finalement été déclarée irrecevable.
Le Premier ministre Natuman, dans un récent discours, avait mis en garde les « étrangers » contre toute implication dans la politique locale.
M. Carcasses, pour sa part, a qualifié l’expulsion de cet avocat d’ « illégale » et pouvant avoir un impact potentiellement négatif sur la confiance des investisseurs étrangers à Vanuatu.
La semaine dernière, Ruihua Yau, un entrepreneur chinois bénéficiant jusqu’ici du statut de diplomate et de numéro à l’ambassade de Vanuatu à Pékin, et nommé par le gouvernement Carcasses, s’est lui aussi vu retirer sa nationalité vanuatuane.
Il se définit depuis comme « apatride ».
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Cet ancien conseiller politique du pouvoir à Port-Vila avait déjà été ciblé par de précédentes mesures similaires, en 2005, lorsqu’il avait été une première fois expulsé du pays.
Il avait néanmoins gagné son procès intenté contre les autorités locales de l’époque.
Dans le cadre de la dernière sanction en date, qui concerne cette fois-ci l’annulation de sa nationalité vanuatuane, l’argument avancé par la Commission de la Citoyenneté de Vanuatu est que cette citoyenneté avait été obtenue « frauduleusement », rapporte la radio nationale.
M. Daniel, réagissant à cette décision, a pour sa part estimé que la sanction annoncée par John Enock Ware, secrétaire de cette commission, était « injuste » et pouvait probablement être assimilée à une décision politique.
« Tous ces gens importants, ces VIP, nos dirigeants ici, je pense qu’ils font fausse route en pensant qu’un homme comme moi pourrait être à l’origine de l’instabilité politique (…) Moi, ou bien d’ailleurs d’autres investisseurs », a-t-il déclaré à la presse en ajoutant qu’il avait d’ores et déjà contacté son avocat.
Début septembre 2014, le gouvernement de Vanuatu a confirmé qu’un avocat australien avait été expulsé du territoire pour cause de ce que l’exécutif qualifie d’ingérence dans les affaires intérieures de l’État.
Charlot Salwai, ministre de l’intérieur, a confirmé que M. Robert Herd, qui dirige un cabinet d’avocats basé à Brisbane, Herdlaw, avait bien fait l’objet de cette sanction.
Il aurait été interpellé sur la base de soupçons dans son implication active dans le dépôt d’une motion de censure contre le Premier ministre actuel, Joe Natuman.
Cette motion, menée par l’ancien Premier ministre Moana Carcasses, lui-même renversé par motion de censure il y a quelques mois, avait ensuite été vivement contestée par la majorité actuelle, qui a affirmé que les signatures de plusieurs députés au bas de texte avaient été obtenues frauduleusement.
La motion a finalement été déclarée irrecevable.
Le Premier ministre Natuman, dans un récent discours, avait mis en garde les « étrangers » contre toute implication dans la politique locale.
M. Carcasses, pour sa part, a qualifié l’expulsion de cet avocat d’ « illégale » et pouvant avoir un impact potentiellement négatif sur la confiance des investisseurs étrangers à Vanuatu.
La semaine dernière, Ruihua Yau, un entrepreneur chinois bénéficiant jusqu’ici du statut de diplomate et de numéro à l’ambassade de Vanuatu à Pékin, et nommé par le gouvernement Carcasses, s’est lui aussi vu retirer sa nationalité vanuatuane.
Il se définit depuis comme « apatride ».
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